Marilyn Monroe était une fille malade
Marilyn Monroe était juste une fille malade, très malade
Article publié le 05 octobre 2009,
par Lori Leibovich
en ligne sur slate.fr
C'est ce que révèle une nouvelle biographie qui sort aux Etats-Unis.
En 1961, Marianne Kris, la psychanalyste qui traite Marilyn Monroe, est convaincue que sa célèbre patiente est au bord du suicide. Elle agit donc comme l'auraient fait la plupart des psychanalystes de l'époque en faisant interner Monroe dans un hôpital psychiatrique. Sachant que la star n'ira jamais de son plein gré — Monroe était terrifiée par les sanatoriums car sa mère y avait passé la plus grande partie de sa vie et sa grand-mère y était morte — Kris dit à sa patiente qu'elle la place dans un hôpital privé pour «se reposer et se relaxer». C'est par ce subterfuge que Monroe arrive à l'hôpital Payne Whitney de New York le 5 février, où des aides-soignants l'escortent rapidement à travers plusieurs portes d'acier, puis la mettent de force dans une pièce capitonnée aux fenêtres barricadées. «Je suis enfermée avec ces pauvres barjots», écrit Monroe à ses professeurs Paula et Lee Strasberg. «Je suis sûre que je vais devenir folle moi aussi si je reste dans ce cauchemar. S'il vous plaît, aidez-moi.»
Cet épisode, bien connus de ceux qui s'intéressent à Marilyn, est à nouveau relaté dans la nouvelle biographie à succès, The Secret Life of Marilyn Monroe. L'auteur, J. Randy Taraborrelli, raconte qu'une patiente de l'hôpital Payne Whitey rendant visite à Monroe après que celle-ci avait essayé d'enfoncer la porte de la salle de bain de sa chambre, lui avait dit: «tu es une fille très très malade. Et tu es malade depuis très longtemps.» La biographie de 541 pages de Taraborrelli est basée sur plus de dix ans de recherche. Elle comprend des citations des fichiers du FBI, rendus publics en 2006 grâce à la loi sur la liberté de l'information, ainsi que des notes prises par des reporters des années 1950, et des lettres jusqu'ici inédites écrites par Marilyn, ou encore d'autres s'adressant à elle ou la prenant pour sujet. Bien sûr, l'auteur promet des découvertes «explosives» et des «révélations», mais il n'y en a pas vraiment, en tout cas, pas pour le connaisseur de Marilyn que je suis. Ce qu'offre le livre en revanche, c'est l'approfondissement d'une tragédie bien plus ordinaire qui continue de fasciner, celle d'une femme que Taraborrelli appelle «un brave soldat engagé dans une bataille dévastatrice avec elle-même».
Monroe a succombé à une overdose en 1962. Selon les estimations, plus de 300 livres sur Monroe ont été publiés, et des écrivains aussi renommés que Norman Mailer, Gloria Steinem, et Joyce Carol Oates ont tentés de trouver un sens à sa courte vie. Etait-elle une victime d'Hollywood, ou bien n'était-elle vraiment heureuse qu'entourée d'admirateurs et de photographes? Etait-elle Norma Jeane, l'orpheline abandonnée cherchant l'amour et l'approbation, ou bien Marilyn, «le fantasme amoureux de tous les hommes d'Amérique », selon la formule de Mailer? Ou alors était-elle ces deux femmes à la fois, emmêlées inextricablement dans une psyché torturée? L'avons-nous (ou les Kennedy, le FBI et les autres) tuée ou s'est-elle tuée elle-même?
Taraborrelli explore les premières relations qui ont formé Norma Jeane Mortenson, y compris sa relation avec sa mère, Gladys Baker, une paranoïaque schizophrène. Il dévoile aussi des informations qui suggèrent que, à la fin de son adolescence, Monroe commence à entendre des voix et pense qu'elle est suivie. Cela pourrait probablement signifier que sa psychose était antérieure à son ascension fulgurante à sa plongée dans la dépendance aux médicaments. Est-ce intéressant? Oui, seulement parce que cela casse le récit romantique d'auto-flagellation que l'on préfère — ce «on» c'est le public insatiable qui l'a abîmée. En fait, rien de tout cela n'est surprenant étant donné son histoire familiale.
Le livre ne rentre pas dans ce qui m'intéresse le plus dans la maladie mentale de Monroe la relation peu orthodoxe de l'actrice avec Ralph Greenson, le psychiatre qui la traitait à l'époque de sa mort. Greenson était un analyste brillant et haut en couleur, ayant soigné plusieurs acteurs connus (Vivien Leigh, Frank Sinatra, Tony Curtis), et auteur d'un texte qui fait école: La technique et pratique de la psychanalyse. Greenson pense que sa patiente, hantée par son abandon lorsqu'elle était enfant, pourrait tirer parti du temps passé dans une famille stable et heureuse. Il choisit donc la famille qui lui est la plus proche : la sienne. Après des sessions journalières (parfois deux dans la même journée) dans le bureau privé de Greenson dans sa maison à Santa Monica, Marilyn rejoint souvent la famille pour les repas ou s'attarde, juste pour passer du temps avec eux; elle va aux soirées qu'ils organisent (elle débarque une fois à l'anniversaire de la fille de Greenson et se met à enseigner le twist aux invités). Taraborrelli affirme même qu'elle y passa la nuit à cette occasion.
Taraborrelli, qui a également écrit, entre autres, des biographies de Michael Jackson et d'Elizabeth Taylor, est plus mesuré au sujet de Greenson que beaucoup de spécialistes de Monroe, dont certains affirment qu'il est directement responsable de sa mort. «Dans les années 1950 et 1960, toutes sortes de traitements avant-gardistes pour les maladies mentales étaient testés», écrit-il. Les méthodes de Greenson étaient franchement critiquées pas ses collègues, et il était méprisé par la plupart des amis de Monroe, beaucoup d'entre eux pensant qu'il était un Svengali qui manipulait l'actrice fragile. Selon Taraborrelli, Pat Kennedy Lowe, une amie proche de Marilyn lui avait dit: «Tu vois trop ce type, on dirait qu'il t'a jeté un sort.»
De fait, Greenson s'insinue beaucoup dans l'espace vital de sa patiente. Il installe une femme de ménage dans la maison de Monroe à Brentwood et lui demande de surveiller l'actrice et de lui rapporter toute attitude dangereuse ou étrange qu'elle pourrait avoir. Le psychiatre va même jusqu'à intervenir dans les négociations professionnelles de Monroe. Alors qu'elle est sur le point de se faire renvoyer par la 20th Century Fox pour avoir manqué trop de jours de travail sur le film inachevé Something's Got to Give, Greenson garantit personnellement au réalisateur que la star arrivera désormais à l'heure et prête à jouer. Il ne pût cependant tenir sa promesse; Monroe était si déprimée et droguée à cette époque qu'elle finit par être renvoyée.
La fêlure la plus fascinante sans doute dans l'histoire Greenson-Monroe a été révélée en août 2005, lorsque le Los Angeles Times publie en une un article sur la découverte de «cassettes audio secrètes» prétendument faites par Monroe peu de temps avant sa mort pour Greenson. Les transcriptions de ces cassettes sont données au Times par l'ancien procureur de Los Angeles, John W. Miner, qui avait enquêté sur la mort de Monroe. Miner, qui a aujourd'hui plus de 90 ans, dit que Greenson lui avait permis d'écouter les cassettes et de prendre des notes à une condition: qu'il n'en révèle jamais leur contenu. Miner garde sa promesse pendant 30 ans, puis décide de rendre public ce qu'il sait pour laver le nom de Greenson, accusé par un biographe d'avoir prescrit à Marilyn un somnifère qui s'avéra fatal pour cause de mélange avec le Nembutal déjà présent dans l'organisme de l'actrice.
Les transcriptions sont pimentées par des passages destinés aux gros titres, y compris la confession de Marilyn de sa liaison lesbienne avec Joan Crawford, son aveu que le sexe avec son ex- mari Arthur Miller était «bof», et son intention de rompre avec son amant Robert Kennedy, alors Ministre de la Justice. Mais au-delà de ces détails juteux, c'est la relation bizarre, compliquée, et, semble-t-il, pleine d'amour de Marilyn avec son analyste, que les cassettes montrent plus profondément. «Depuis que tu m'as laissé entrer dans ton foyer...j'ai pensé à ce que ça aurait été d'être ta fille au lieu de ta patiente.... Je sais que je ne pourrais pas le faire tant que je suis ta patiente, mais quand tu m'auras guérie, tu pourrais peut-être m'adopter,» dit la femme qui, dans sa vie, n'a cessé, consciemment et inconsciemment, de chercher à remplacer l'homme qui l'avait abandonné avant sa naissance.
Mais tout devient encore plus étrange. Marilyn voyait Greenson comme une figure paternelle, mais un père qui lui apprenait comment avoir « e plus grand plaisir qu'il y ait», un orgasme. «Tu m'as dit...que quand je faisais exactement ce que tu me disais de faire, j'aurais un orgasme et que après me l'être fait à moi-même et avoir ressenti ce que c'était, je pourrais avoir des orgasmes avec des amants.» Il s'agissait là clairement d'un cas de transfert et de contre-transfert déchaînés. De son côté, Taraborrelli reconsidère les transcriptions écrites de Miner et trouve que ce dernier est un «homme très gentil et agréable», qui n'a «aucune raison de mentir» mais trouve cependant que l'explication de Miner «qu'il a reconstruit ses copieuses notes de mémoire, troublante».
Aujourd'hui Greenson se verrait certainement retirer sa licence et aurait sa photo en couverture du New York Post et de TMZ. Mais, malgré tout, la tâche de Greenson était herculéenne. Sa mission était principalement de soigner une patiente intraitable, se trouvant à la frontière de la paranoïa schizophrène (son diagnostic). Une personne suicidaire qui pouvait se procurer d'un nombre incalculable de personnes les médicaments dont elle était dépendante - et qui ne pouvait pas être internée. Dans des notes sur le cas Monroe auxquelles se réfère Taraborrelli, Greenson écrit qu'il pensait devoir l'empêcher d'être «à nouveau internée, car je sais qu'elle n'y survivra pas une seconde fois».
La «vérité» de la relation de Marilyn Monroe avec son psychiatre Ralph Greenson restera toujours ouverte à l'interprétation; Greenson est mort en 1979 et, alors que ses papiers sont conservés dans une collection spéciale à UCLA, la plupart de ses documents concernant son traitement de Monroe resteront inaccessibles jusqu'en 2039. Dans ses tentatives de l'aider, il a indubitablement franchi toutes les bornes, et a même peut-être aggravé son cas. On cherche toujours un coupable extérieur pour expliquer la vie et la mort tragique de Marilyn. On tient pour responsable la machine à célébrité d'Hollywood, les mauvais choix de maris, les Kennedy, ainsi que Ralph Greenson. Mais il n'y a pas de coupable dans cette triste histoire. Au cœur du récit se trouve quelque chose de bien plus simple: une fille très, très malade.
Chanel: l'histoire d'une maison de légende
L'incroyable destin d'une "cousette" orpheline
Article publié le 22.04.2009,
par Marion Desrousseaux
en ligne sur gala.fr
Incroyable histoire de vie et de mode que celle de Gabrielle - "Coco"- Chanel, qui, elle aussi, (ré)inventa la femme.
Gabrielle Bonheur Chanel voit le jour à Saumur, en Maine-et-Loire, le 19 août 1883. Elle est la fille d'un marchand ambulant, Albert Chanel, et de sa femme Jeanne Devolle, et l'aînée de cinq enfants, Julie et Antoinette, Alphonse, Lucien et Augustin. Sa mère meurt lorsqu'elle a 14 ans et son père abandonne ses enfants: ses fils à la ferme et ses filles aux soins de l'orphelinat d'Aubazine, en Corrèze. Gabrielle Chanel y reste jusqu'à ses 18 ans: c'est là qu'elle apprend la couture.
Quand elle quitte l'orphelinat, Gabrielle tente sa chance comme «cousette» maniant le fil et l'aiguille des jours durant. A ses heures, elle monte aussi sur scène et pousse la chansonnette dans des cafés-concerts. Rapidement, on la surnomme "Coco", d'après l'un de ses titres favoris, Qui Qu'a Vu Coco?Celle que l'on n'appelle pas encore "mademoiselle" tombe amoureuse d'un certain Etienne Balsan, un gentleman millionnaire et un playboy qui vient de rendre ses galons d'officier pour se consacrer à sa passion, l'élevage de chevaux. Avec lui, elle découvre le luxe de la haute société et rencontre bon nombre de ses futurs clients. Gabrielle Chanel séduit une clientèle fortunée par sa simplicité. Plus tard elle dira avoir appris que «le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité».
1909: Gabrielle Chanel ouvre son premier atelier de modiste dans une garçonnière du boulevard Malesherbes, avec Adrienne, sa tante du même âge. Rapidement, son élégante simplicité est copiée par le tout-Paris. Moins d'un an plus tard, elle ouvre sa première boutique au 21 Rue Cambon, dans le 1er arrondissement de Paris, avec l'enseigne "Chanel Modes". Suivront Deauville en 1913 et Biarritz en 1915.
Chanel ne suit que son inspiration, plutôt à contre-courant de son époque: elle dévoile peu à peu le corps des femmes, raccourcit leurs jupes (mais jamais au-dessus du genou, qu'elle trouve moche) et instaure le pantalon comme tenue de loisirs. Des silhouettes modernes, des cheveux courts: une nouvelle femme est née.
5: Gabrielle tire le bon numéro
"Une femme sans parfum est une femme sans avenir". En 1921, Coco, désormais installée au 31, rue Cambon, décida de lancer un parfum à son image, dont elle confie la création à Ernest Beaux. Il lui propose 5 fragrances et elle choisit la 5e. Elle ne sait pas, sans doute, que le plus célèbre parfum du XXe siècle est né, et le plus vendu au monde presque cent ans plus tard. Elle lance sa collection le 5 mai (cinquième mois de l'année) et suggère de le nommer tout simplement par ce numéro porte-bonheur.
Trois ans plus tard, Mademoiselle Chanel s'associe avec Pierre Wertheimer pour créer la Société des Parfums Chanel, qui commercialise parfums et produits de beauté, et bientôt une ligne fantaisie. Son deuxième parfum, qui naît bien après la guerre, porte le numéro 19, en guise de clin d'œil à sa date de naissance.
Marilyn Monroe devint, presque malgré elle, l'égérie du N°5 un jour de 1954.
A un journaliste curieux de savoir ce que portait la pulpeuse blonde pour dormir, elle répondit: «Juste quelques gouttes de N°5».
Une célèbre phrase qui devint le meilleur des slogans publicitaires.
La petite robe noire
En 1926, Coco lance l'éternelle petite robe noire, que Vogue, bible de la mode, considère comme «l'uniforme de la femme moderne». «Dans une réception, explique Gabrielle Chanel, si l'on dit à une femme: quelle belle robe! c'est que sa robe est ratée. Mais si l'on dit: quelle belle femme! c'est que sa robe est réussie.»
Parmi les autres indémodables lancés par la styliste, il y eût les tailleurs: en jersey dès 1913, en tweed à partir de 1924, puis les tailleurs gansés qu'elle ébauche à la fin des années 30 et reprend dès 1954.
Coco soigne enfin les boutons. Ils sont le plus souvent en métal doré car Mademoiselle puise son inspiration dans les boutons d'uniformes d'officiers qu'elle apercevait dans son enfance ou des uniformes des marins sur les yachts. Dans le magazine La Soierie de Lyon de septembre 1932, on peut lire que «Les garnitures de boutons sont un trait distinctif de cette maison».
En 1957, c'est la consécration, avec un Oscar de la mode reçu à Dallas: Coco accède au statut de créatrice de mode la plus influente du XX siècle. C'est aussi l'année où Mademoiselle lance la fameuse sandale bicolore beige et noire.
Amours et désamours
Mademoiselle Chanel ne fut pas aussi heureuse en amour… Arthur Capel, dit "Boy", un bon ami anglais de Balsan, conquiert son cœur, l'inspire et l'encourage, mais décide d'en épouser une autre, Lady Diane Wyndham.Après sa mort en 1919, elle se laisse séduire par le Grand Duc Dimitri Pavlovitch, qu'elle a rencontré à Biarritz. Leur liaison dure deux ans.
C'est la belle époque du «Bel Respiro», sa villa de Garches où elle loge Dimitri, sa famille mais aussi le compositeur de talent Igor Stravinsky, qui tombe amoureux d'elle.
Cette rencontre se traduit par une forte influence russe dans ses créations, comme, quelques années plus tard, les fréquents séjours en Écosse avec le Duc Westminster, qui inspirent Chanel. Là-bas, elle imagine ses premiers tailleurs de tweed à une époque où les fabricants français considèrent ce tissu de qualité inférieure. Or ce sont justement ces aspérités et ces défauts qui séduisent la couturière.
La guerre interrompt ses activités. Chanel ferme sa maison en 1939 pour se consacrer uniquement aux parfums. Dans le Paris de l'occupation, on lui prête une liaison avec un officier nazi des services de renseignements Hans Gunther von Dincklage, mais l'histoire lui reconnaît aussi une tentative de paix entre Anglais et Allemands: l'opération chapeau de couture, qui échoue cependant. C'est son amitié avec Winston Churchill, rencontré tandis qu'elle était la maîtresse du duc de Wesminster, qui lui évite de graves ennuis lors de la Libération. Coco décide alors de s'installer en Suisse où elle résidera pendant 10 ans, près de Lausanne.
La couturière de Saumur se "réveille" en 1954. La concurrence de Christian Dior lui redonne l'envie de s'imposer. A 71 ans, elle rouvre sa maison sous l'impulsion des frères Wertheimer, qui rentrent des Etats-Unis. Malgré une première collection mal accueillie et des critiques qui tentent de la "ringardiser", elle ne se laisse pas abattre. "La mode se démode, le style jamais" estime Coco. Elle finalise son tailleur de tweed et devient l'un des artisans majeurs de la silhouette féminine de l'après-guerre. Romy Schneider, Jackie Kennedy, Jeanne Moreau portent ses tenues. Depuis 1983, Karl Lagerfeld assure dignement la succession de Gabrielle Chanel, disparue en 1971 et continue à habiller les comédiennes les plus en vue de Paris à Hollywood. Hasard du calendrier: cette année, trois films consacrés à la géniale couturière sortent en salles et sur le petit écran. Premier de série: Audrey Tautou incarne la styliste à ses débuts dans Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine.
The Secret Life of Marilyn Monroe
The Secret Life of
Marilyn Monroe
Biographie
Auteur: J. Randy Taraborrelli
Version 1
Prix éditeur: 19,18 Euros
Date de sortie: août 2009
Relié 576 pages
Langue: anglais
Éditeur: Grand Central Publishing
ISBN-10: 0446580821
ISBN-13: 978-0446580823
Ou le trouver ? en commande amazon
Petit plus: lire le début du livre sur amazon américain
Description: Biographie de Marilyn Monroe, où l'auteur, Taraborrelli, interviewa des centaines de personnes liées à la vie de la star, formant ainsi des sources fiables pour relater la vie du mythe: sur plus de 30 pages, on retrouve notamment des interviews du premier mari de Marilyn, James Dougherty, à son dernier mari, Arthur Miller.
Figure aussi trois pages de documents des dossiers du FBI réalisés en 2006 lors de l'ouverture publique des dossiers au nom de la liberté d'information, où un agent du FBI décrit les relations entre Marilyn et Robert Kennedy.
Quelques photos sont publiées en préambule.
Version 2
Prix éditeur: 15,27 Euros
Date de sortie: 18 septembre 2009
Relié 512 pages
Langue: anglais
Éditeur: Sidgwick & Jackson Ltd
Edition: Export ed
ISBN-10: 0283071001
ISBN-13: 978-0283071003
Ou le trouver ? en commande amazon
Description: Même livre que celui ci-dessus ("Version 1"), excepté le nombre de pages; la raison: les caractères d'imprimeries sont différents.
Liste des personnes consultées par J. Randy Taraborrelli (par ordre alphabétique):
A- Bernie Abramson (JFK gala photographer), Louise Adams (mother knew Della, Gladys, Ida), Agnews Hospital representatives, Mary Robin Alexander (father knew Atkinsons), Helena Albert (student of Natasha), Rupert Allan (publicist), Rose Marie Armocida (Springer's secretary);
B- Edward Barnes (parking attendant at Lawford house-party), Stacy Baron (Cal-Neva guest), Magda Bernard (step-brother was in orphanage with Marilyn), Walter Bernstein (SGTG screenwriter), Joey Bishop (comedian, Rat Packer), Joan Braden (attended party at Lawford home alongside Marilyn), Pat Brennan (friend of Pat Kennedy Lawford), Norman Brokaw (Johnny Hyde's nephew, knew Joe D);
C- Diahann Carroll (performed at JFK gala), Charles Casillo (Marilyn Diaries author), Cyd Charisse, Cohen family (Gladys worked for them in Kentucky), Marybeth Cooke (worked for Jerry Geisler), Rose Anne Cooper (worked at Rock Haven Sanatorium, where Gladys lived), Tony Curtis;
D- Don Dandero (worked at Cal-Neva), Debbie Dandero (Don's daughter), Bill Davis (worked with Johnny), Sammy Davis Jr, Anna DeCarlo (mother worked at Radioplane with Marilyn), Tommy DiBella (accessed FBI files), James Dougherty, Joe Dougherty (policeman, re Wrong Door Raid);
E- Employees of Eagle Rock hospital (where Gladys worked), Milt Ebbins, Stacy Edwards (knew Joe), Jerry Eidelman (Marilyn's actor friend and neighbour circa 1950), Dr Hyman Engelberg, Jack Entratter (Sands manager, memos used), Martin Evans (knew Jim);
F- Matthew Fox (knew Kennedys, Lawfords), Colleagues of lawyer Aaron Frosch;
G- Mitzi Gaynor, Charles Stanley Gifford Jr (Gifford's son), John Gilmore (actor/writer), Hildi Greenson, Psychiatrist colleagues of Greenson, Sydney Guilaroff, Ed Guthman (RFK's press secretary);
H- James Haspiel, Diana Herbert (father wrote Scudda Hoo), Alexander Howell (Chester's nephew), Marybeth Hughes (dated Johnny);
K- Douglas Kirkland, Richard Kollmar (Dorothy Kilgallen's husband, donated papers to Lincoln Center), Beverly Kramer (father knew Grace & Doc);
L- Peter Lawford, Janet Leigh, John Leonard (father knew Gladys), Peter Levathes, Nunziata Lisi (knew Jackie Kennedy's sister), Edward Lovitz (knew Arthur), Carol Lynley (Selsman's actress wife);
M- Dean Martin, Jeanne Martin, Susan Martinson (ditto), Arthur Miller, Barbara Miller (daughter of a friend of Dr Kris), Wesley Miller (worked for lawyers Wright, Green & Wright), Marybeth Miller-Donovan (aunt knew Ana), John Miner, Yves Montand, Evelyn Moriarty;
N- Dia Nanouris (mother worked with Grace), Larry Newman;
O- Fred Otash, Joseph D'Orazio (knew Sinatra, Hank Sanicola, Mannie Sachs);
P- Joseph Paolella (& all 3 were secret service agents),
R- Eleanor Ray (mother knew Grace), Maryanne Reed (MM collector), Susan Reimer (Gifford's niece), Ralph Roberts (interview transcripts provided by Bruce Abner), Elliott Ross (provided orphanage material), Stanley Rubin (produced RONR), Mickey Rudin, Jane Russell;
S- Hal Schaeffer, Michael Selsman (publicist), Michael Shaw (acting coach and friend of Marilyn), Anthony Sherman, George Smathers (US senator), Mickey Song (JFK gala hairdresser), Gary Springer (John's son), Maureen Stapleton, Melissa Steinberg (daughter of Dr Steinberg, gynaecologist), Diane Stevens (John Springer's assistant), Susan Strasberg;
T- Bea Thomas (knew Grace), Mary Thomas-Strong (her mother knew Ida),
V/W- Mort Viner (Dean Marin's manager), Henry Weinstein, Dr Milton Wexler (worked with Greenson), Jimmy Whiting (knew Sinatra), Mable Whittington (worked at Parkside), Billy Wilder, Andy Williams (singer, knew RFK), Esther Williams, Marvina Williams (worked at Rock Haven), James Wright (Sinatra's chauffeur).
Ainsi que la consultation des archives de l'UCLA, université du Texas, des magazines Photoplay et Look, de RFK Oral History Project, de Justice Department files on Giancana, des Kennedys (Transcripts of wiretaps), de Milton Greene, de Natasha Lytess (her unpublished memoirs), de Charles Feldman, de Joseph Rauh (Miller's lawyer), de John Huston, de Sidney Skolsky, de Lee Strasberg (legal files at Fox), de Greenson, de Hedda Hopper.
* A Savoir...
Le livre n'est disponible qu'en version originale: c'est à dire en anglais ! aucun éditeur français n'a pour le moment, pas l'intention de le sortir en France. Dommage !...
Sosie: Amy as Marilyn
Amy Heart, américaine originaire de l'Iowa, est une sosie professionnelle de Marilyn Monroe. Après avoir minutieusement étudié le look et l'attitude de Marilyn, Amy est devenue une performeuse, se produisant sur scène en dansant et chantant comme Marilyn Monroe.
Amy fut invitée dans le célèbre talk show télévisé américain "The Tonight Show with Jay Leno" et est apparue dans des publicités commerciales pour la presse et la télé, des films et des séries télé, en tant que sosie de Marilyn. Elle se produit encore aujourd'hui sur scène, en galas, aux Etats-Unis.
>> son site officiel: Amy as Marilyn
>> mailing liste: Amy as Marilyn Yahoo group
>> sur le web: follow that dream
Décès de Penny McGuiggan
Penny McGuiggan
Penny McGuiggan est décédée le 15 novembre 2009. Elle jouait de la trompette dans l'orchestre "Sweet Sue's Band" dans Some Like it Hot (Certains l'aiment Chaud) de Billy Wilder en 1959, au côté de Marilyn Monroe. Elle témoigna dans quelques documentaires consacrés à Marilyn Monroe (en 2004 et 2009). Elle faisait partie d'un fan club de Marilyn Monroe aux Etats-Unis et participa à quelques cérémonies d'hommage à Marilyn.
Source photo: sur marilynmonroepages
Tests costumes pour All about Eve
Eve
Tests Costumes
Test Costumes de Marilyn Monroe pour le film Eve
- créateur: Charles Le Maire -
Marilyn Monroe's costumes tests for All About Eve
- designer: Charles Le Maire -
prise de vue le 4 avril 1950
prises de vue le 21 avril 1950
- esquisse de Charles Le Maire -
Test costume de Bette Davis
Costumière: Edith Head
prise de vue le 4 février 1950
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
1950 Portraits Publicitaires All About Eve
Eve
Photos Studio
Clichés publicitaires pour le film All about Eve en 1950
> (de gauche à droite)-: Gary Merrill, Bette Davis, George Sanders,
Anne Baxter, Hugh Marlowe et Celeste Holm.
Publicité Clyda, 2009
Année: 2009
Marque / Produit: Clyda / montres pour femmes
Pays: France
Photographies: pour le film Certains l'aiment chaud
Year: 2009
Brand / Product: Clyda / watches for women
Country: France
Photographs: for the movie Some like it hot
Sur le site clydaparis
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
Quand un tournage vire au cauchemar
Quand un tournage vire au cauchemar
le 10.11.2009,
en ligne sur 20minutes.fr
LES DESAXES
Star au bord de la crise de nerf
Le tournage débute en juillet 1960, sous la houlette de John Huston, avec Marilyn Monroe. Fragilisée car éloignée de son psychiatre, le Dr Greeson, la star consomme somnifères et alcool. Elle est même hospitalisée pendant dix jours. Sur le plateau, ses relations sont tendues avec Clark Gable, son partenaire, qui ne supporte pas ses retards et ses multiples prises de vues. L’acteur meurt quelques jours après le tournage, le 16 novembre 1960, et le film est un échec commercial.
QUELQUE CHOSE DOIT CRAQUER
La fin de Marilyn Monroe
Le dernier film de la star sera aussi le plus chaotique. La veille du tournage, qui doit débuter le 23 avril 1962, l’actrice, malade, s’absente. Le réalisateur George Cukor décide de commencer les prises de vues sans elle. Après un passage éclair qui se solde par un malaise et son évacuation du plateau, le 30 avril 1962, elle rejoint finalement l’équipe début mai. N’écoutant pas la Fox qui lui interdit de quitter le tournage, elle assiste à l’anniversaire de John F. Kennedy avant de revenir quelques jours plus tard. Des tensions entre le réalisateur et la star, incapable d’apprendre son texte, s’installent. Marilyn disparaît finalement du plateau le jour de ses 36 ans avant d’être virée par la Fox qui lui réclame 500.000 dollars (334.000 euros) pour rupture de contrat. Après une surenchère de plaintes, le studio, qui n’a pas trouvé de remplaçante à la star, annonce finalement son retour prochain. La mort de Marilyn Monroe, le 5 août 1962, stoppe net le tournage du film, resté inachevé.