28 décembre 2010

Les hommes préfèrent les blondes vu par Critikat.com

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Article publié par Ophélie Wiel
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Aux dirigeants de la Fox qui lui demandaient comment accélérer le tournage du film, retardé par le professionnalisme exacerbé d’une de ses actrices principales, Howard Hawks rétorqua : « Trois merveilleuses idées : remplacer Marilyn Monroe, réécrire le scénario et changer de réalisateur. » Le studio, bien lui en prit, n’eut cure du cynisme du cinéaste : que serait en effet Les hommes préfèrent les blondes sans l’incroyable Marilyn, sans la méchante satire du script et sans la maîtrise divine de Hawks, qui même dans la comédie musicale, savait briller ? Les hommes ont-ils vraiment une préférence pour les blondes ? Les cinéphiles, eux, ont déjà fait leur choix. Délicieux.

Dans le numéro le plus célèbre du film, qui consacra définitivement l’héroïne de Niagara et l’éleva au rang de sex-symbol incontesté, la jeune danseuse de cabaret et chercheuse d’or Lorelei Lee hurle son refus aux hommes qui lui offrent leur cœur. « Les Français aiment mourir d’amour ? Ils aiment se battre en duel ? » Très peu pour elle : car les meilleurs amis d’une fille, ce sont les diamants, qui restent quand l’amour n’est plus, quand les rides ont remplacé les œillades sensuelles. Amoral, Les hommes préfèrent les blondes l’est à plus d’un titre : voici qu’un film hollywoodien, aux dépens de tout romantisme, soutient l’appât du gain, la volonté d’une fille de Little Rock de passer de l’autre côté de la barrière, celle des millions, de Wall Street, et des tiares de princesse inestimables. Car, comme Lorelei Lee, du haut de son intelligence de blonde platine l’explique, reste-t-il du temps pour l’amour quand on s’inquiète trop du manque d’argent ? Et même si son amie Dorothy Shaw, elle, fond plutôt pour les beaux gars sans le sou, on retient surtout du film que Lorelei parvient à ses fins, en épousant son doux et ridicule Esmond, non pour son argent, mais pour... celui de son père.

L’intrigue invraisemblable des Hommes préfèrent les blondes tient en deux lignes : deux amies chanteuses et "gâtées" par la nature embarquent pour Paris. L’une, Lorelei, est fiancée à un héritier. Le père de celui-ci la fait surveiller par un détective, car la jeune femme a tendance à succomber dès qu’elle voit des bijoux scintiller... Les hommes préfèrent les blondes est au prime abord un pur divertissement hollywoodien, avec ce qu’il faut de burlesque (les bruits de dessin animé lorsque Lorelei embrasse son amoureux éperdu), de glamour (Marilyn et Jane Russell en bombes sexuelles) et d’humour satirique, fin et rythmé par des rebondissements loufoques (Jane Russell imitant Marilyn chantant Diamonds are a girl’s best friend dans une cour de justice, à moitié nue !). Mais Hawks, qu’on ne pourrait accuser, bien qu’il s’y refusa, de ne pas être un "auteur", n’a que faire d’une comédie ordinaire.

« Si nous ne parvenons pas à récupérer ses photos, nous ne méritons pas le nom de femmes », dit Dorothy à Lorelei, alors qu’elles viennent de comprendre que leur ami Malone est en fait un détective privé engagé par le père d’Esmond, le fiancé de Lorelei. Qu’est-ce donc que le pouvoir féminin, selon Hawks ? Certainement celui de cacher son intelligence derrière des sourires envoûtants... « Faisons-leur croire que nous sommes stupides pour mieux les contrôler », tel est leur credo. Dorothy et Lorelei sont évidemment loin d’être idiotes : ce que les dialogues répètent à foison, et que la caméra de Hawks accentue en faisant des hommes de parfaits crétins, ne pensant jamais avec leur cerveau. Voici Esmond, petit toutou à lunettes, que Lorelei peut convaincre de tout faire : « Monsieur Esmond a parfois beaucoup de mal à me résister », déclare-t-elle dans un sourire de connivence à son amie. Ou Sir Francis Beekman, qui se fait appeler « Piggy » (« petit cochon ») et qui croit dur comme fer qu’une femme comme Marilyn puisse le trouver « moins vieux qu’elle le croyait ». Ou Malone, le détective, condamné à rentrer chez lui en peignoir rose après avoir perdu son pantalon, lestement retiré par les deux jeunes femmes. La gente masculine n’a pas beau jeu dans Les hommes préfèrent les blondes : d’ailleurs, elle n’existe pas hors de la présence féminine. Il faut voir ainsi le groupe d’athlètes préparant les J.O., habillés d’horribles shorts couleur chair, se laisser piétiner ou arracher les cheveux par Dorothy. Seul le jeune Henry Spofford III parvient à tirer son épingle du jeu. Mais il a... 10 ans. Gageons que pour Hawks et ses scénaristes, les autres hommes du film n’en avaient pas beaucoup plus.

Cette satire des rapports hommes/femmes, où les dernières dominent clairement les premiers en tirant parti de leur désir incontrôlable, est agrémentée d’une sensualité exacerbée, où l’érotisme est tant sous-entendu qu’il éclate à chaque scène. Hawks s’attarde sur le corps généreux de ses deux actrices, leurs jambes interminables ou sur leur tour de poitrine souligné par des robes plus moulantes les unes que les autres (et dont les couleurs vives tranchent sur les costumes noirs des hommes, mais accentuent aussi l’absence d’autres femmes). Des deux actrices, c’est évidemment Marilyn qui tire le mieux la couverture à elle. Jane Russell était pourtant la star du film (ce qui fit dire à Marilyn : « Mais c’est moi la blonde ») ; mais Marilyn fit tant gagner son personnage en envergure, crevant l’écran de sa voix suave (l’actrice étant aussi, on l’oublie souvent, une incroyable chanteuse) et de sa démarche balancée reconnaissable entre toutes, qu’elle parvient à faire oublier la présence de sa co-star, et à ne pas faire mentir le titre du film. Lorsqu’elle étouffe un « Daddy » (« Papa ») à l’adresse de son amoureux, ce n’est plus Lorelei qui parle, mais Marilyn, qui devait se souvenir de ses débuts au cinéma (lorsqu’elle chanta « Everybody needs a Da-da-daddy »), mais aussi de sa propre vie amoureuse. Elle donne alors à son personnage sa sincérité et sa délicatesse d’actrice, consciente que si tout le monde voyait déjà en elle le symbole même de la blonde stupide, il lui revenait de s’en moquer et d’en jouer. La légende voudrait que ce fut l’actrice elle-même qui souffla aux scénaristes une des plus belles répliques du film (« Je peux être intelligente quand il faut, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça ») : sans doute la légende a-t-elle bien une part de vérité.

Alors, Hawks, cinéaste féministe ? Voilà bien un épitaphe qui ferait rire le vieil Howard, même de l’au-delà. 

Fiche du film Niagara

>> Sur le web:
- tout sur le film sur imdb (en anglais)
- infos sur le film sur wikipedia anglais

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27 décembre 2010

20/04/1959 - Some Like It Hot par Richard Avedon

Clichés publicitaires pour le film Certains l'aiment Chaud
Marilyn Monroe photographiée par Richard Avedon le 20 avril 1959
Marilyn porte la robe à strass de la première du film à Chicago.

Promo photoshoot for the movie Some Like It Hot
Marilyn Monroe photographed by Richard Avedon in April, 20, 1959
Marilyn wears the same strass dress as the Premiere in Chicago.

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 couvertures de magazines
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Les hommes préfèrent les blondes vu par il était une fois le cinéma

logoCritique de Les hommes préfèrent les blondes

Article publié par Jean-Baptiste Viaud
en ligne
sur iletaitunefoislecinema.com

Les Hommes préfèrent les blondes - (Gentlemen prefers Blondes, Howard Hawks, 1953)

iletaitunefois_1Lorelei Lee. Sans doute son rôle le plus célèbre ; celui aussi qui la fit rentrer définitivement dans les bonnes grâces d’Hollywood. Avec "Les hommes préfèrent les blondes", Marilyn devient une actrice, une vraie.

À l’origine, il y a un « non ». Le « non » que Marilyn Monroe opposa d’abord à la Fox à la lecture du scénario du film de Howard Hawks, clamant qu’elle ne savait « ni chanter ni danser ». Une comédie musicale, en cette année 1953 morose d’un point de vue personnel (elle se serait récemment faite avorter), non vraiment, sans façon. C’est pourtant pile à ce moment-là que Marilyn décolle, et qu’un numéro de claquettes serait le bienvenu. Car, adoubée quelques mois auparavant par une frange de la critique pour son rôle sexy-vénéneux dans le Niagara de Henry Hathaway, elle commence à être reconnue pour ce qu’elle est – une actrice - et les studios parient qu’il y aurait fort à gagner d’un musical mettant en scène la blonde plantureuse. Après de longues semaines de pourparlers avec la Fox et la quasi assurance de booster sa carrière (un film sous la direction de Howard Hawks et avec Jane Russell, tout de même), elle accepte. Les hommes préfèrent les blondes se hisse au sommet du box-office et devient rapidement l’un des plus grands succès de la star.

Le film, tout le monde le connaît. Dorothy Shaw (Jane Russell) et Lorelei Lee (Marilyn, donc), deux amies chanteuses de cabaret, entreprennent une grande croisière de l’Atlantique pour rejoindre Paris, aux frais de Gus, le futur mari de Lorelei. Filées par un détective privé engagé par Gus, Dorothy et Lorelei vont faire tourner la tête des hommes le temps d’une traversée riche en rebondissements. Mais quelque quarante ans plus tard, ce qui reste du film, c’est surtout l’incroyable aisance avec laquelle Marilyn use des ressorts comiques et dramatiques pour installer son statut d’actrice blonde qui compte.
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« Je peux être intelligente quand il faut, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça »

Cette savoureuse réplique viendrait directement de la bouche de Marilyn Monroe, qui l’aurait soufflée au scénariste des Hommes préfèrent les blondes, Charles Lederer. Il y a certes une part de légende autour du bon mot, mais la phrase détient certainement ce qu’il faut de vérité à la lumière des Fragments qui viennent de paraître. Ce personnage de blonde crucruche, Marilyn en joue tout au long du film, l’opposant à merveille à celui de Jane Russell, la brune flamboyante et plus intéressée par les corps huilés des athlètes olympiques présents à bord du paquebot que par l’or de richissimes magnats du pétrole. Marilyn/Lorelei, elle, préfère, les diamants. Et alors ? C’est l’une des grandes forces du film que d’oser affirmer (de manière presque amorale) la prévalence de l’argent sur celle de l’amour. Car, comme le relève fort justement son personnage, reste-t-il de la place pour l’amour lorsqu’il y a à s’inquiéter perpétuellement du manque d’argent ?

Pas si idiote, la blonde platine. Les studios voient en elle le symbole de la poule écervelée ? Peu importe : Marilyn en joue et en surjoue, face caméra et en dehors des plateaux (ses caprices sur le tournage ont failli avoir raison du film). On lui dit qu’elle n’est pas la star du film, elle rétorque « But I’m still the blonde » (mais c’est moi la blonde). Il fallait cette conscience de son attrait physique pour accepter camper une Lorelei à 1500 dollars par semaine, alors que sa partenaire Jane Russell obtiendrait un cachet de plus de 100 000 dollars. Sans doute le prix à payer pour faire valoir son statut d’artiste. Car Marilyn la blonde veut être parfaite, faille-t-il reprendre jusquà plus soif la fameuse scène de Diamonds are a girl’s best friend, ou se laisser aller à la panique des heures durant dans sa loge, soudain sûre de n’être pas à la hauteur. La romancière américaine Joyce Carol Oates, dans son roman-fleuve Blonde, sublime biographie rêvée de Marilyn, décrit avec minutie le perfectionnisme et les craintes de la star :

« Quarante minutes qu’elle était assise là, parfaitement coiffée, parfaitement maquillée, les yeux fixes dans sa superbe robe en soie d’un rose ardent, gantée jusqu’aux coudes, le haut de ses remarquables seins dénudé, et des bijoux fantaisie scintillants vissés à ses oreilles et autour de son cou ravissant. Et sa bouche-con, une perfection. Temps d’interpréter Diamonds are a girl’s best friend. » 
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« Mais la blonde, c’est moi »

Et elle l’interprétera, Diamonds are a girl’s best friend, après l’avoir répétée toute la nuit avec Jack Cole, tournée onze fois et enregistrée directement avec orchestre à sa propre demande. Même que la chanson deviendra la plus célèbre du film. Et même que la scène sera celle choisie par les télés du monde entier pour rendre hommage à Marilyn le jour de sa mort, le 3 août 1962.

Cette force de caractère se retrouve dans les personnages des Hommes préfèrent les blondes qui, sous des couverts de comédie musicale légère, prend peu à peu (à dessein ?) des teintes de gentil pamphlet féministe. Car ici, ce sont les femmes, brunes ou blondes, qui tirent les ficelles. Les hommes, sans cesse ridiculisés, sont relégués à leur simple statut de mâle sexué, et remplissent des fonctions primaires : athlétiques, à baiser ; riches, à dépouiller. Dorothy recherche la beauté plastique pour un plaisir immédiat ; quant à Lorelei, peu importe l’homme, pourvu qu’il soit bien né. Une manière peut-être de « dénoncer » le machisme ambiant de l’époque, dans des scènes qui tranchent audacieusement avec les trames scénaristiques d’autres films sur le même thème. Il était déjà surprenant de voir Howard Hawks aux manettes d’un musical (le seul de sa filmographie), plus habitué qu’il était aux films « virils » tels que Scarface, Rio Bravo ou Le grand sommeil ; on le voyait mal céder aux sirènes hollywoodiennes du pur film d’entertainment. Pourtant, Les hommes préfèrent les blondes faillit avoir raison de sa patience. Interrogé par les studios sur la manière d’accélérer le tournage du film, ralenti par le perfectionnisme capricieux d’une de ses actrices principales, il répondit : « Trois merveilleuses idées : remplacer Marilyn Monroe, réécrire le scénario et changer de réalisateur. » On sait aujourd’hui que ses recommandations ne furent pas prises à la lettre, et que Marilyn et Hawks remplirent leurs fonctions jusqu’au bout. 
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A l’heure où la Cinémathèque juge opportun, à raison, d’interroger dans une exposition le rapport brune/blonde au cinéma, le film de Hawks agit comme véritable révélateur d’une scission entre les deux personnages, fusse-t-elle uniquement capillaire. Aujourd’hui, force est de constater que c’est de Marilyn dont on se souvient. Marilyn dans ses longues robes-fourreau de sequin rouge chantant « we’re just two girls from Little Rock », Marilyn battant des cils à n’en plus finir, Marilyn s’extasiant d’un diadème qui irait si bien dans sa crinière dorée.
Joyce Carol Oates écrit bien le don qu’elle avait de s’emparer de son personnage :

« Monroe était impeccable. Une vraie professionnelle. Une fois qu’elle avait appris chaque mot, chaque syllabe, chaque note et chaque mesure, tout marchait comme sur des roulettes. Elle n’était pas un « personnage »… « un rôle ». Elle devait avoir la capacité de se voir déjà sur pellicule, comme une animation. Une animation qu’elle contrôlait de l’intérieur. Elle contrôlait la façon dont l’animation serait perçue par des inconnus, dans une salle obscure. Voilà tout ce qu’était Marilyn Monroe, sur pellicule : l’image animée que des inconnus verraient et adoreraient un jour. » 

26 décembre 2010

A la TV - Marilyn en Corée

logotv Dimanche 26 décembre 2010 - 15h35 - Arte
Rediffusions : 29/12/2010 à 4h30
3/01/2011 à 07h30
Documentaire
- Mystères d'archives
1954, Marilyn Monroe en Corée

Durée: 26 minutes
Année: 2007
Réalisation: Serge Viallet,
Julien Gaurichon, ALexandre Auque.
Genre: Histoire

Le 15 février 1954, Marilyn interrompt son voyage de noces au Japon avec le joueur de base-ball Joe DiMaggio pour aller chanter en Corée auprès des GI. Cette tournée dans les montagnes situées à la frontière entre la Corée du Sud et celle du Nord durera quatre jours. Que racontent les images tournées par les cameramen de l'armée américaine?

>> Déjà diffusé en août 2009

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22 décembre 2010

Joyeux Noël 2010

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Je vous souhaite à tous
de Joyeuses Fêtes de fin d'année

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Joyeux
Noël

2010

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Octobre 1953, Los Angeles - Schenck House par Milton Greene - serie 2

Séance "Chez Schenck"
Schenck House Sitting


A peine un mois après leur première séance photos pour le magazine Look, le photographe Milton Greene et Marilyn Monroe passent un week-end chez Joseph M Schenck, le producteur et co-patron de la Fox, en octobre 1953. Ils séjournent dans le pavillon des invités de sa propriété de Beverly Hills.


Barely one month after their first photo shoot for Look magazine, photographer Milton Greene and Marilyn Monroe spend a weekend at Joseph M Schenck's, Fox producer and co-owner of Fox studios, in October 1953. They stay at the guest villa on his Beverly Hills estate.


- "SH": "Schenck House" - Serie 2 -

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Octobre 1953, Los Angeles - Schenck House par Milton Greene - serie 1

Séance "Chez Schenck"
Schenck House Sitting


A peine un mois après leur première séance photos pour le magazine Look, le photographe Milton Greene et Marilyn Monroe passent un week-end chez Joseph M Schenck, le producteur et co-patron de la Fox, en octobre 1953. Ils séjournent dans le pavillon des invités de sa propriété de Beverly Hills "Owlwood".


Barely one month after their first photo shoot for Look magazine, photographer Milton Greene and Marilyn Monroe spend a weekend at Joseph M Schenck's, Fox producer and co-owner of Fox studios, in October 1953. They stay at the guest villa on his Beverly Hills estate "Owlwood".


- "SH": "Schenck House" - Serie 1 -

1953-10-07-LA-Schenck_House-010-1  1953-10-07-LA-Schenck_House-010-2 
1953-10-07-LA-Schenck_House-010-3  1953-10-07-LA-Schenck_House-010-4a 
1953-10-07-LA-Schenck_House-012-10 1953-10-07-LA-Schenck_House-012-20a 1953-10-07-LA-Schenck_House-012-20 
1953-10-07-LA-Schenck_House-012-30 1953-10-07-LA-Schenck_House-012-40 1953-10-07-LA-Schenck_House-012-50 
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- couverture de magazine -
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18 décembre 2010

Station de Métro Les Tuileries à Paris

Crédit photo: Eric

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