Gentlemen Prefer Blondes caps 12
12ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes
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Gentlemen Prefer Blondes caps 13
13ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes
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10/07/1962 Light Coat with Hat par Bert Stern
The Last Sitting
day 2
Le 10 juillet 1962, deuxième séance photos avec Bert Stern, dans le bungalow 96, l'une des plus grande suite du Bel Air Hotel de Los Angeles. Portraits de mode de Marilyn Monroe portant un manteau avec une ceinture et un chapeau.
**** Light Coat with Hat Sitting ****
02/09/1953, Los Angeles - Nude par Milton Greene
Séance "Nue"
Nude Sitting
Séance qui appartient à la série de photos prises au studio du magazine Look à Los Angeles le 2 septembre 1953, où Milton H Greene photographie pour la première fois Marilyn Monroe. Cette séance appelée "Nude" a été prise après le départ de l'équipe du magazine, Marilyn étant nue sous le manteau qui appartient à Amy Greene, la femme du photographe.
Marilyn reste au sol, à genoux, en tailleur ou allongée, suite à l'entorse à la cheville qu'elle s'est faite sur le tournage de "La rivière sans retour" au Canada. On remarque d'ailleurs la trace du bandage sur sa cheville gauche sur certains clichés.
Les photos étant considérées comme étant trop osées pour une star, seules les prises de vues où Marilyn est assise en tailleur, manteau bien fermée, seront publiées dans l'édition de Look. Ce n'est qu'en 1997 que la photographie de Marilyn à genoux sera publiée en Une du magazine Playboy.
Sitting that belongs to the series of photos taken at the Look magazine studio in Los Angeles on September 2, 1953, where Milton H Greene photographes for the first time Marilyn Monroe. This session called "Nude" was taken after the left of the magazine team, Marilyn being naked under the sweater coat that belongs to Amy Greene, the wife of the photographer.
Marilyn remains on the floor, on her knees, cross-legged or lying, following the sprained ankle she made on the set of "River of no return" in Canada. Note also the trace of the bandage on his left ankle on some shots.
The photos being considered too daring for a star, only the shots of Marilyn sits cross-legged, coat well closed, will be published in the edition of Look. It's only in 1997 that the photograph of Marilyn on her knees will be published in cover of Playboy magazine.
- "NU": "Nude" -
- planches contact -
contact sheets
- article paru dans LOOK, 17 novembre 1953 -
All photos are copyright and protected by their respective owners.
copyright text by GinieLand.
Les désaxés vu par il était une fois le cinéma
Critique de Les Désaxés
Article publié par Kamel Bouknadel
en ligne sur iletaitunefoislecinema.com
Les Désaxés (The Misfits - John Huston, 1961)
Cadeau d'adieu d'Arthur Miller à Marylin, troublant écho à la réalité (décès des trois stars du film), Les Désaxés est le film maudit par excellence, un chant du cygne qui annonce la fin de l'âge d'or d'Hollywood.
Reno, capitale américaine du divorce, se situe aux antipodes de sa flamboyante voisine Las Vegas : un point de non-retour où tout s’achève, où l’on abandonne les alliances dans une rivière à moitié asséchée, où l’on se saoule dans des bars miteux avant de se jeter dans l’arène du rodéo pour y trouver l’oubli d’une mort symbolique ou regagner son amour-propre. Reno est aussi la capitale de la mort : celle, symbolique de la glorieuse épopée de l’Ouest américain des années 60. Ceux qui s’y raccrochent sont des cow-boys désabusés, témoins d’un autre temps, incapables de s’adapter aux restes de leur nostalgie et de leur liberté passée.
La femme de Guido (Eli Wallach) est morte ; lui vit dans le souvenir de son expérience de soldat pendant la guerre. Perce (Montgomery Clift) a perdu son père ; ne parvenant pas à renouer avec sa mère, remariée, il traîne son corps endolori et son visage défiguré de rodéo en rodéo. Gay (Clark Gable), cow-boy grisonnant, homme à femmes, n’a plus de contact avec ses deux enfants et comme beaucoup de son âge, ne comprend pas le monde qui change autour de lui. Roslyn (Marilyn) arrive comme un boomerang dans leur vie : au contact de cette femme aimante et idéaliste, les traumatismes de ces hommes perdus vont se cristalliser et éclater au grand jour.
Ambiances nocturnes, rodéo cheap, déserts arides et infinis, maison inachevée, silhouettes humaines sans émotion – comme ce grand-père qui traîne un jeune enfant déguisé en cow-boy de bar en bar, refusant de voir qu’il n’y est pas à sa place, le décor concentre les enjeux du film. Les désaxés ne savent pas où aller, ni avec qui : tout juste divorcée, Roslyn suit les premiers venus sur son chemin avec cette confiance aveugle de la femme seule qui cherche une famille, qui veut arrêter d’errer. Les errements pourtant ne sont pas terminés, car Roslyn s’attache à ceux qui lui ressemblent, donne son affection caressante à ceux qui sont encore plus meurtris qu’elle, dans un élan maternel qui ne sert qu’à dissimuler sa propre solitude. Sans autre but dans la vie que de trouver une échappatoire à leur vie brisée, les désaxés tentent d’aller toujours plus loin, pour s’apercevoir qu’ils ne font que tourner en rond.

Au-delà du fait que les thématiques portées par Arthur Miller correspondent parfaitement à l’univers de Huston et se retrouvent dans cette mise en scène impeccable et sans fioritures, Les Désaxés tire sa force du total abandon de ses interprètes. On sait que ce fut le dernier film des trois acteurs principaux : Clark Gable décéda d’une crise cardiaque avant la sortie, ayant épuisé ses dernières ressources dans les dangereuses cascades qu’il tint à effectuer lui-même ; Montgomery Clift disparut quelques années plus tard, sa vie ne tenant déjà plus qu’à un fil après l’accident de voiture qui l’avait défiguré ; Marilyn, elle, mourut dans la solitude et le désespoir en 1962. Le mythe des Désaxés tient à aussi à sa valeur de chant du cygne prémonitoire. Il y a à l’évidence une atmosphère mortifère dans le jeu fantomatique de Montgomery Clift, qui n’est plus que l’ombre de lui-même ; comme dans cette scène magistrale où il tente de faire croire que les traces de son visage ravagé ont disparu. En voulant exécuter lui-même la scène où le cow-boy Gay s’accroche à la corde attachée au cheval qu’il veut maîtriser, et se laisse ainsi traîner sur plusieurs mètres, Clark Gable cherchait aussi à s’accrocher à son image de mythe hollywoodien. Mais la lutte était aussi inégale que celle menée par son personnage.
Les Désaxés sort sur les écrans américains le 1er février 1961, annoncé par le producteur Frank Taylor comme « un chef-d’œuvre absolu, le film hollywoodien ultime » qui s’attend à de considérables retombées financières vu le nombre de stars des deux côtés de la caméra. Hélas, le film surprend par sa modernité et n’attire pas réellement le public – 4,1 millions d’euros,soit à peine davantage que le budget du film – mais se voit récompensé par une bonne partie de la critique qui voit dans le film l’avenir d’Hollywood. Marylin obtient un Golden Globe en 61, quelques mois avant sa mort tandis que John Huston est sélectionné au titre du meilleur réalisateur par ses pairs.
C’est au fil des années que Les Désaxés accède au statut d’œuvre culte, du film maudit dans lesquels les échecs collectifs et les drames individuels s’entrecroisent (dettes de jeu de John Huston, décès de Clark Gable deux mois après la sortie du film, suicide de Marilyn Monroe et disparition de Montgomery Clift). Écrit au départ pour Marylin, The Misfits devait être le cadeau d’adieu de Miller à sa femme ; il devient celui d’une icône voire d’une génération de l’ancien Hollywood à son public et reste certainement l’œuvre la plus atypique et la plus déroutante de son réalisateur avec ses héros vulnérables, fragiles et profondément "désaxés".
Gentlemen Prefer Blondes caps 14
14ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes
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LIFE 22/06/1962
Il s'agit de la dernière fois que Marilyn Monroe fait la couverture du magazine américain Life de son vivant: ce numéro, daté du 22 juin 1962 consacrait un article intérieur de 5 pages, sur les coulisses du film Something's got to give, en publiant en exclusivité les photos de Marilyn nue, sortant de la piscine. Marilyn venait d'être virée de la Fox: sur 32 jours de tournage, elle ne fut présente que 12 jours, est-il indiqué dans l'article, parce qu'elle était malade. La Fox la poursuit en justice, lui réclamant plus de 750 000 Dollars, mais Marilyn peut compter sur le soutien de son partenaire dans le film, Dean Martin qui refuse de reprendre le film sans Marilyn. La Fox avait en effet déjà choisi une remplaçante à Marilyn: l'actrice Lee Remick.