Comment épouser un millionnaire vu par àVoir àLire
Le piège à maris
Comment épouser un millionnaire
La critique
Article publié par Virgile Dumez
en ligne sur aVoiraLire.com
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Blondes et peaux de vache à tous les étages dans cette comédie simple et efficace sur trois femmes vénales. L’argument : A New York, trois jeunes mannequins louent un luxueux appartement avec un objectif en tête : attirer les messieurs de la haute société afin de parvenir à épouser un homme très riche. Notre avis : Messieurs, si vous pensiez encore que la femme est un être doux, sensible, intelligent, aimant, désintéressé et par-dessus tout altruiste, détrompez-vous ! Comment épouser un millionnaire (1953) vous prouvera que derrière ses regards délicats, elle cache de la duplicité, une farouche volonté d’arriver à ses fins pour obtenir une excellente situation sociale qui la mettra à l’abri du besoin. Cette comédie issue de l’âge d’or hollywoodien est entièrement fondée sur un postulat machiste qui veut que ces dames ne sont intéressées que par l’argent, surtout si elles sont belles et blondes par-dessus le marché. Avec un humour très gay, les auteurs, dont le scénariste Nunnaly Johnson, signent une ode à la superficialité et à la méchanceté féminine. Très bitchy, les trois garces s’en donnent à cœur joie pour ferrer le mâle au portefeuille bien garni. Evidemment, l’ensemble pourra paraître particulièrement indigeste à la plupart des militantes féministes. Celles qui font preuve de suffisamment d’humour devraient pouvoir accepter cette inoffensive mise en boîte. |
Comment épouser un millionnaire vu par DVDclassik
Critique de Comment épouser un millionnaire
Article publié par Roy Neary
en ligne sur DvdClassik.com
Réalisateur : Jean Negulesco
Avec : Betty Grable, Marilyn Monroe, Lauren Bacall, David Wayne, Rory Calhoun, Cameron Mitchell, William Powell
Scenario : Nunnally Johnson
Musique : Alfred Newman
Directeur de la photo : Joe MacDonald
Un film 20th Century Fox
USA - 92’ - 1953
FPE
Couleur / 92 mn
Zone 2
Format cinéma : 2,55
Format vidéo : 16/9
Langues : anglais en 3.1, français, allemand, italien, espagnol en mono 2.0
Sous-titres : français, anglais, allemand, italien, espagnol, hollandais et 12 autres langues
Trois splendides top models fauchées emménagent dans un luxueux appartement laissé vacant par une personne en délicatesse avec les services financiers de l’état. Les trois jeunes femmes partagent le même but : utiliser tous les stratagèmes à leur disposition pour séduire et épouser un millionnaire. Aveuglées par leur soif de richesse, elles négligent les hommes sincèrement épris de leurs charmes. L’amour triomphera-t-il finalement de l’argent ?
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Les hommes préfèrent les blondes connaît un succès public retentissant. La Fox y voit rapidement l’opportunité de prolonger la réussite commerciale du studio en produisant une suite officieuse au film de Howard Hawks. En novembre 1953 sort donc Comment épouser un millionnaire réalisé par Jean Negulesco. Le film remplit les salles au-delà de toute espérance et dépasse son illustre aîné au box office. Le pari financier de Zanuck est gagné haut la main. Le film bénéficie en outre de l’apport tout récent du Cinémascope, nouveau format étrenné la même année par La Tunique de Henry Koster. Comment épouser un millionnaire devient ainsi la première comédie de l’histoire du cinéma tournée en Cinémascope.
La recette apparaît donc fort simple : on prend Les hommes préfèrent les blondes et on étend ses attributs dans plusieurs dimensions. Les personnages principaux ne sont plus deux mais trois belles jeunes femmes arrivistes et vénales, la surface de l’écran n’est plus carrée mais rectangulaire, les décors extérieurs sont plus nombreux. On perd en route l’aspect musical de son prédécesseur, mais c’est sans doute pour mieux développer les situations de comédie pure. Et qu’obtient-on en retour ? Certainement une des comédies les plus insipides qui soit. C’est bien malheureux mais cette superproduction tombe souvent à plat, et sa force comique se révèle très inférieure à celle que nous avons l’habitude de rencontrer dans maintes productions américaines du même genre. La satire jouissive du film de Howard Hawks est absente : les bons sentiments coulent de source et un happy end trop consensuel fait passer à la trappe le semblant de critique sociale dont on espérait naïvement un développement.
En attendant ce qui ne viendra jamais, le spectateur se voit d’entrée proposer une scénographie apte à retranscrire les sensations provoquées par le Cinémascope. Le film s’ouvre sur la prestation d’un orchestre symphonique dont l’impressionnante composition occupe toute la largeur de l’écran. Alfred Newman conduit lui-même l’orchestre qui interprète le thème principal du film. Le format 2.55 est évidemment mis à profit pour mettre en valeur les différentes sections de musiciens. Enfin apparaît le générique puis les premières scènes qui nous présentent quelques vues aériennes de New York. Après donc un début certainement impressionnant pour les yeux d’un spectateur découvrant le format Cinémascope en salles, Comment épouser un millionnaire peine à retrouver le lustre de son introduction que seul les décors et le Technicolor entretiennent. Le film manque gravement de rythme et l’intrigue avance péniblement, mal servie par une mise en scène fonctionnelle de Jean Negulesco. Le réalisateur d’origine roumaine fut l’un de ces metteurs en scène exécutants, simplement attentifs aux ordres des studios, mais il fit cependant dans le passé preuve de plus de raffinement et de talent avec des œuvres comme Johnny Belinda ou Road House.
L’intérêt du film provient simplement, une fois de plus, de ses comédiennes. Trois belles stars dont les statuts respectifs sont pourtant bien différents en ce début des années 1950. La superbe, altière et plantureuse Lauren Bacall trône au sommet de sa popularité, la prometteuse et sensuelle Marilyn Monroe déboule en force, prête à incendier Hollywood sur son passage, et Betty Grable, la fameuse et très populaire pin-up des années 1940, est sur le déclin. Cette dernière fait d’ailleurs pâle figure devant la classe naturelle de Bacall, qui se révèle être le personnage central du film au grand bonheur de ses admirateurs, et la sensualité comique de Monroe. Marilyn nous offre justement une prestation délicieuse en jouant un personnage affublé d’une forte myopie, honteux de son handicap au point de systématiquement cacher ses lunettes devant les hommes. La voir se cogner aux murs ou parler dans le vide constituent d’ailleurs les rares moments comiques du film. Occasionnellement, le film se permet de jouer avec la légende hollywoodienne. En effet, on voit Lauren Bacall faire allusion à The African Queen et à son attirance pour les vieux mâles (Humphrey Bogart en l’occurrence), Betty Grable ignorer la chanson de son époux à la ville Harry James, et Marilyn Monroe parler de strangulation en référence à Niagara.
Comment épouser un millionnaire s’avère donc une réelle déception pour qui s’attendrait à une fraîche et pétillante comédie. La faute à un scénario poussif, pourtant dû au grand scénariste et producteur Nunnally Johnson (La Femme au portrait de Lang, The Dark Mirror de Siodmak, Le Renard du désert de Hathaway ou Les 12 Salopards de Aldrich), à un manque flagrant d’originalité et à une réalisation engourdie et sans relief. Seuls les amoureux transi de Lauren Bacall et Marilyn Monroe arriveront peut-être à trouver un certain plaisir à la vision de ce film totalement écrasé par l’ombre de son célèbre prédécesseur.
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Image : A part quelque rares petites taches, la copie est d’une propreté exemplaire. Les couleurs sont vives et saturées et le contraste excellent, malgré quelques écarts. La restitution du cinémascope est exemplaire. On notera, comme souvent dans cette collection consacrée à Marilyn, une pixellisation continue et légère des arrière-plans. On déplorera aussi et surtout des problèmes à chaque changement de plans en fondu enchaîné : les variations de couleur et de contraste sont bien trop importants lors de ces raccords.
Son : La piste anglaise est mixée en 3.1, la musique profite joliment de cette spatialisation mais il arrive trop souvent que les voix des personnages soient déportées sur les enceintes latérales au contraire de toute logique. La version française est étouffée et perd toutes les ambiances, mais si vous voulez entendre Annie Cordy doubler Lauren Bacall…
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La bande annonce originale (2’22’’) en noir et blanc. Elle ne présente aucun extrait du film, seulement des photos avantageuses des trois belles célibataires. Une profusion de panneaux et de titres glorifient le film et insistent sur la présence du format Cinémascope.
Une bande annonce italienne (2’29’’) en couleur et d’assez bonne qualité. Plus traditionnelle, elle offre une vraie alternative à la bande annonce précédente en montrant des extraits du film.
La restauration du film (4’34’’) : une comparaison avant et après, introduite par un texte en anglais non sous-titré de 4 pages.
Les Archives Movietone News (1’18’’) : les actualités cinématographiques présentent la Première du film en salles avec la présence de nombreuses stars hollywoodiennes.
Le chapitrage est fixe et muet (24 chapitres)
Scène coupée de Gentlemen Prefer Blondes
Les hommes préfèrent les blondes
Scène coupée
Lorelei Lee (Marilyn Monroe) et Dorothy Shaw (Jane Russell) dans leur suite du paquebot; Dorothy lit la presse pendant que Lorelei est au téléphone. Il s'agit d'une scène coupée au montage final dont on peut en apercevoir quelques secondes dans la bande annonce américaine.
Pendant Gentlemen Prefer Blondes
Les hommes préfèrent les blondes
Sur le tournage
>> Marilyn Monroe interviewée par Vernon Scott, journaliste de la côte ouest des USA, pendant le tournage de Gentlemen Prefer Blonds.
>> Marilyn Monroe et sa professeure d'art dramatique Natasha Lytess, qui lui prodigue ici des conseils, à la lecture du scénario de Gentlemen Prefer Blonds.
>> Séance de lecture avant d'entamer le tournage avec Jane Russell et Marilyn Monroe.
>> Marilyn Monroe et une personne non identifiée.
vidéo extraits Gentlemen Prefer Blondes
Les hommes préfèrent les blondes
Vidéo extraits
Le film est disponible en intégralité sur youtube,
fractionné en 9 parties. Quelques extraits:
>> Vidéo extrait partie 1
>> Vidéo extrait partie 5
>> Vidéo extrait partie 9
La technologie Cinémascope, pas que des avantages !
La technologie Cinémascope, pas que des avantages !
Publié le 11/07/2012,
en ligne sur lalibre.be
En 1953, toujours, Marilyn explore encore son rôle d’ingénue rigolote dans une comédie dont toutes les filles à marier devraient se tenir informées : "Comment épouser un millionnaire ?" Aux côtés de Lauren Bacall et de Betty Grable, elle joue une jeune femme en veine d’un bon mariage, mais qui ne sait trancher entre raison et sentiments. Dans ce film très girly, elle joue cette coquette myope, bombe de sensualité qui s’ignore.
L’histoire des costumes de ce film nous rappelle cependant que Marilyn savait précisément ce qu’elle voulait, loin de la naïveté qu’on lui attribue souvent. Le film est le premier à être tourné en Cinémascope, c’est d’ailleurs pour cela que le studio s’est entouré de ces trois jolies blondes, pour assurer réussite à la pellicule. Mais cette technique, qui use d’écrans plus larges, tasse l’image, et fait craindre à Marilyn d’apparaître "rondouillette". Elle refuse donc de porter les toilettes aux jupes élargies (façon New Look de Dior) de l’époque. Et Travilla imagine pour elle des toilettes seyantes, dont ce maillot de bain vermillon aux sandales assorties ou encore cette robe fourreau dahlia, que l’on voit sous toutes les coutures dans la fameuse scène où Marilyn va se repoudrer le nez chez les dames, une occasion pour elle de faire le point avec ces deux acolytes, en rendez-vous galant également.
Si Lauren Bacall, dans ses écrits, garde un ton condescendant vis-à-vis de sa collaboration avec Marilyn, Betty Grable fut plus amicale, même s’il ne fait pas de doute que, dans ce film, Marilyn n’eut de cesse de passer pour la plus lumineuse. Le jour de la première du film, elle arriva dans un fourreau en dentelle piqueté de brillants, et rien en dessous évidemment.
Eté 1949 Tobey Beach - Marilyn par André De Dienes
Marilyn Monroe photographiée par André De Dienes
été 1949 - Tobey Beach - Long Island
Commentaires d' André De Dienes*:
Le téléphone sonna et Marilyn hurla dans le combiné "André, prenons des photos !" Elle m'expliqua qu'elle venait tout juste d'arriver et c'était son premier séjour à New York. Elle faisait une tournée dans tout le pays pour la promotion de "Love Happy". Elle criait "Prenons des photos demain ! Je te donne toute ma journée", avant d'ajouter "Tu n'aurais pas un joli maillot de bain que je pourrais porter ?"
Elle séjournait à l'hôtel Pierre, à quelques pâtés de maisons de mon studio. Le Pierre était l'un des palaces des plus chix de New York et elle n'avait pas les moyens de se l'offrir. Avec qui donc était-elle à New York pour dormir à cet hôtel ? Je décidai de ne pas poser de questions. Peu m'importait avec qui elle était venue et avec qui elle couchait.
Nous convîmes de nous rendre le lendemain sur une plage déserte de Log Island. J'achetai deux maillots de bain (un blanc, un rose), deux parasols et plusieurs écharpes en soie. (...) Je préparai également un panier de provisions et y glissait une bouteille de Cognac pour moi, pour me calmer les nerfs après la séance de pose.
Il n'était que 6 ou 7 heures du matin le lendemain, quand elle m'appela pour m'annoncer qu'elle avait magnifiquement dormi. Je n'oublierai jamais ce moment où elle est sortie de l'ascenseur de l'hôtel Pierre. (...) Elle avait une allure folle. (...) C'était la beauté la plus radieuse du monde !
C'était une journée d'été chaude et humide et quand nous arrivâmes, Jones Beach était déjà bondée. (...) Effarés, nous allâmes plus loin, jusqu'à une plage appelée Tobey Beach, qui était également noire de monde. (...) Le vent se leva, les nuages s'amoncelèrent et des éclairs traversèrent le ciel. Les baigneurs ramassèrent en hâte leurs affaires et déguerpirent. C'était comme si Dieu avait balayé la plage pour Marilyn et moi. L'orage passa et vers le milieu de l'après-midi, nous avions la plage pour nous. (...) Je pus travailler tranquillement au soleil dans cette lumière de fin d'après-midi que j'aime tant photographier.
J'avais amené avec moi mon petit chat persan gris car Marilyn avait insisté qu'il se sentirait seul dans le studio.
Quand je photographie quelqu'un, je lui parle beaucoup, presque sans interruption. Je donne des instructions, invente sans cesse des histoires pour entretenir l'intérêt de mon sujet.
Je demandai à Marilyn de flirter avec mon appareil photo, de m'aguicher en usant de tout son sex-appeal. (...) Marilyn était extrêmement coopérative, patiente, désireuse de me faire plaisir. (...) Je lui déclarai que mes photos d'elle dureraient pour l'éternité. Ce fut un moment heureux pour tous les deux.
Il y avait juste un petit problème. Les bonnets de son maillot de bain avaient une armature en métal qui lui écorchait les seins. Elle avait mal mais ne se plaignit pas.
Le lendemain, Marilyn donna la première et la plus importante interview de sa carrière.
*(source: coffret André De Dienes, Marilyn, publié chez Taschen en 2002)
Marilyn à Manhattan
Marilyn’s Manhattan, Both Public and Private
article publié sur nytimes.com
le 6 janvier 2011, par Pat Ryan
Marilyn Monroe at Lexington Avenue
and 52nd Street in September 1954,
filming the subway-grate scene for “The Seven Year Itch"
A girl on a balcony: when I look out the rear window of my East 60th Street apartment, I see her as if I were watching an outdoor movie on a misty night. The girl I see is not Juliet but Marilyn, and the movie is “The Seven Year Itch.” A town house whose backyard meets mine appears in that 1955 film, in which Marilyn Monroe played the “delicious” unnamed Girl subletting an apartment for the summer.
Her admirer is a book editor (Tom Ewell) whose wife of seven years has just left Manhattan with their son for a vacation in Maine. After roaming restlessly around his lonely apartment, he moves out to the terrace. Suddenly a tomato plant in an iron pot plummets from the balcony above, just missing him. The Girl leans over the railing in dismay. Hello! Later, over Champagne and potato chips, well, it’s easy to imagine the 1950s romantic but code-cleaned comedy plot.
The ghost of Marilyn Monroe dances provocatively all around my neighborhood. In the George Axelrod play on which the film is based, the apartment is near Gramercy Park; the movie script, by Axelrod and the director Billy Wilder, changes the location to a brownstone in the East 60s, where the rent is “a modest 160 a month.”
Only two scenes were actually filmed in New York, mostly as publicity stunts. The first location was a town house at 164 East 61st Street, and during filming Monroe could be seen, “clad in lingerie,” at a second-story window. “Barricades blocked off the street, between Third and Lexington Avenues, for four hours,” The New York Times reported.
Off the set, one of Monroe’s favorite restaurants, Gino, was right around the corner, at 780 Lexington Avenue (where she dined alone or with her second husband, Joe DiMaggio, and later Arthur Miller, her third husband). After a long run, Gino closed in May. But across Lexington, at 143 East 60th Street, the divey Subway Inn is still serving from 10 a.m. until 4 a.m. daily. Vintage color photographs of Monroe shine in the dark interior, and legend has it that she sometimes used to land here when bar-hopping after work.
The second Manhattan location in “The Seven Year Itch” — for “the shot seen around the world” — was at Lexington and 52nd Street. Thanks to the 20th Century Fox publicity department, the details were released in advance.
Estimates vary, but 2,000 to 5,000 fans and photographers lined up on Sept. 15, 1954, and witnessed the billowing-dress sequence. Monroe, wearing an ecru Travilla halter dress with accordion pleats (and two pairs of white panties, she notes in “Marilyn: Her Life in Her Own Words,” by George Barris, Citadel Press, 2001), stepped onto a subway grate in front of the Trans-Lux Theater. Klieg lights and cameras hit her; the special-effects man underground started the huge fan; and Wilder shot the scene over and over again as the crowd roared for more.
The Trans-Lux has been gone for decades, but the subway grates on the west side of Lexington Avenue are still available for photo shoots. (The specific grate, alas, is not commemorated with a plaque, but I recommend the sidewalk in front of Le Relais de Venise l’Entrecôte, a bistro at 590 Lexington.)
After Wilder wrapped that scene, a drama that was not part of the film took place on East 55th Street, in Suite 1105 at the St. Regis Hotel, where Monroe and DiMaggio were staying. DiMaggio had been in the raucous crowd that night, persuaded to attend by Walter Winchell, who had sniffed out something he could dish in his gossip column. Presumably even he could not have predicted that the scene on Lexington Avenue would lead to a fight, a bruised Monroe and a divorce. On Oct. 5, 1954, The Daily News headline said it succinctly: “Marilyn Splits With Joe Over Sexy Pictures.”
As planned, a large part of the skirt scene was later reshot, less revealingly, on the Fox lot in Los Angeles; the original location shots were used for the ads. The movie’s premiere was here on June 1, 1955, Monroe’s 29th birthday.
Monroe came to New York in 1954 not only for “The Seven Year Itch” but also for a lifestyle change, the theater and an acting class with Lee Strasberg.
She took a suite at the former Gladstone Hotel on East 52nd Street near Lexington Avenue. It was convenient to the photographer Milton H. Greene’s studio at 480 Lexington, first for portrait sittings and later for business meetings when Greene became vice president of the new Marilyn Monroe Productions. She also frequently visited Greene and his wife at their apartment on 127 East 78th Street and the psychiatrist recommended by Greene, Dr. Margaret Hohenberg, at 155 East 93rd Street. (Later she would visit the psychiatrist Marianne Kris in the same building where Lee and Paula Strasberg lived, the Langham on Central Park West.)
The elegant Waldorf-Astoria was Monroe’s next home. She sublet a suite on the 27th floor and used the hotel stationery for her diary notes and poems, some of which have been reproduced in the 2010 book Fragments, edited by Stanley Buchthal and Bernard Comment (Farrar, Straus & Giroux).
The non-Hollywood Marilyn Monroe shed her ermine wrap in favor of a scarf and dark glasses. She read Russian literature, went to the Met (where she admired Rodin’s “Hand of God”) or wandered up to 87th Street to buy cigarettes at the First Avenue Smoke Shop. In jeans and sweatshirt, she strolled around Manhattan like a “female version of Brando,” Donald Spoto writes in “Marilyn Monroe: The Biography” (HarperCollins, 1993). Monroe continued to yearn for a role like Juliet or Grushenka, but directors saw her as Sugar or Lorelei.
On Sept. 29, 1955, she went to the Broadway premiere of Arthur Miller’s “View From the Bridge.” She had met Miller in Hollywood, and at the play he introduced her to his parents. On June 29, 1956, Miller and Monroe were married.
She had been renting an apartment at 2 Sutton Place, not far from 36 Sutton Place (at 55th Street), the classy digs in “How to Marry a Millionaire,” in which she played the myopic, diamond-seeking Pola. After their wedding, Monroe and Miller moved to an apartment on the 13th floor of 444 East 57th Street.
She often took her Maltese terrier, Maf (short for Mafia Honey), for walks to the park on Sutton Place. They would sit on a bench and gaze at the East River, Maf recalls in his ghosted memoirs (“The Life and Opinions of Maf the Dog, and of His Friend Marilyn Monroe,” by Andrew O’Hagan, Houghton Mifflin Harcourt, 2010), and she would “stare into space and mention names.”
“Men’s names,” the memoir continues.
Miller wrote the final draft of “The Misfits” in the East 57th Street apartment, and it was the couple’s New York home until they divorced in 1961.
Monroe lived in New York off and on until just before her death in 1962. Here she was free from what she saw as the slavery of the Hollywood studio, but she was never Juliet. On the balcony or over the subway, Marilyn Monroe remains fixed in time as The Girl.
This article has been revised to reflect the following correction:
Correction: January 25, 2011
A picture on Jan. 7 with an article about sites on the Upper East Side of Manhattan associated with Marilyn Monroe carried an erroneous credit. The picture, a still from the film “The Seven Year Itch” showing Monroe, should have been credited to Sam Shaw/Shaw Family Archives — not to 20th Century Fox/Photofest.
Marilyn and the City
Monroe in the Grand Central Subway station on March 24, 1955.
Credit: Michael Ochs Archives/Getty Images
"The ghost of Marilyn Monroe dances provocatively all around my neighborhood," writes Pat Ryan. "In the George Axelrod play ['The Seven Year Itch.'] on which the film is based, the apartment is near Gramercy Park; the movie script, by Axelrod and the director Billy Wilder, changes the location to a brownstone in the East 60s, where the rent is “a modest 160 a month.”
Monroe at 164 East 61st Street, where a scene from "The Seven Year Itch" was shot.
Credit: Sam Shaw/Shaw Family Archives
"Only two scenes were actually filmed in New York, mostly as publicity stunts. The first location was a town house at 164 East 61st Street, and during filming Monroe could be seen, 'clad in lingerie,' at a second-story window. 'Barricades blocked off the street, between Third and Lexington Avenues, for four hours,' The New York Times reported."
The Actors Studio at 432 West 44th Street, where Monroe studied under Lee Strasberg.
Credit: Chester Higgins Jr./The New York Times
A photo of Monroe at Subway Inn on East 60th street.
Credit: Edward Keating/The New York Times
"Off the set, one of Monroe’s favorite restaurants, Gino, was right around the corner, at 780 Lexington Avenue (where she dined alone or with her second husband, Joe DiMaggio, and later Arthur Miller, her third husband). After a long run, Gino closed in May. But across Lexington, at 143 East 60th Street, the divey Subway Inn is still serving from 10 a.m. until 4 a.m. daily. Vintage color photographs of Monroe shine in the dark interior, and legend has it that she sometimes used to land here when bar-hopping after work."
Monroe at Lexington Avenue and 52nd Street in September 1954.
Credit: Sam Shaw/Shaw Family Archives
"The second Manhattan location in 'The Seven Year Itch' — for 'the shot seen around the world' — was at Lexington and 52nd Street. Thanks to the 20th Century Fox publicity department, the details were released in advance."
Daily News
Credit: NY Daily News Archive via Getty Images
"After Wilder wrapped that scene, a drama that was not part of the film took place on East 55th Street, in Suite 1105 at the St. Regis Hotel, where Monroe and DiMaggio were staying. DiMaggio had been in the raucous crowd that night, persuaded to attend by Walter Winchell, who had sniffed out something he could dish in his gossip column. Presumably even he could not have predicted that the scene on Lexington Avenue would lead to a fight, a bruised Monroe and a divorce. On Oct. 5, 1954, The Daily News headline said it succinctly: 'Marilyn Splits With Joe Over Sexy Pictures.'"
Seven Years Itch
Credit: Sam Shaw/Shaw Family Archives
"As planned, a large part of the skirt scene was later reshot, less revealingly, on the Fox lot in Los Angeles; the original location shots were used for the ads. The movie’s premiere was here on June 1, 1955, Monroe’s 29th birthday."
The subway grate in front of 590 Lexington Avenue today.
Credit: Chester Higgins Jr./The New York Times
Monroe lived at this East 57th Street address with her third husband, Arthur Miller.
Credit: Chester Higgins Jr. for The New York Times
"Monroe lived in New York off and on until just before her death in 1962. Here she was free from what she saw as the slavery of the Hollywood studio, but she was never Juliet. On the balcony or over the subway, Marilyn Monroe remains fixed in time as The Girl."
Eté 1949 Tobey Beach Echarpes - Marilyn par André De Dienes
Marilyn Monroe photographiée par André De Dienes
été 1949 - Tobey Beach - Long Island
Série Echarpe Voilée
Commentaires d' André De Dienes*:
Mon idée était qu'après avoir pris les photos en maillot de bain, je lui demanderais de les ôter, de se draper dans les écharpes et de danser pour moi. Le vent ferai s'envoler les écharpes et je pourrais faire de magnifiques instantanés d'elle, dansant nue sur la plage !
Elle dansa avec l'écharpe, comme je l'avais prévu, mais le vent ne l'écarta pas. Peu m'importait. Pour rien au monde je n'aurais risqué de gâcher l'humeur de cette magnifique journée en voulant la photographier nue. J'aimais et respectais ma belle Marilyn.
*(source: coffret André De Dienes, Marilyn, publié chez Taschen en 2002)