Docu TV - Il n'y a pas de Kennedy heureux
Il n'y a pas de Kennedy heureux
Année: 2010
Réalisation: Patrick Jeudy
Texte de: Gérard Miller
Production: Program 33 -
avec la participation de France Télévisions et de Planète
Pays: France
Durée: 95 min
Documentaire sur la déstinée tragique de la famille Kennedy.
Résumé: Que retient un enfant de sa famille ? Comment en vit-il les épreuves, les aspirations et les devoirs ? Surtout lorsque cette famille s’appelle Kennedy, un clan qui a fasciné l’Amérique et le monde entier.
Caroline, Robert, Christopher, Mary, John-John ou David avaient entre 7 et 11 ans lorsque le Président Kennedy fut assassiné, entre 13 et 17 ans à la mort de Bobby Kennedy. Au fil des années, ils ont goûté le parfum teinté d’ivresse des gosses de riches, ils ont deviné les infidélités de leurs aînés, le mystère des femmes du Président, les menaces qui ont pesé sur leur famille...
Entre enfances dorées et destins brisés, images officielles et archives familiales, "Il n’y a pas de Kennedy heureux" navigue parmi les personnalités complexes du clan Kennedy pour dresser le portrait sans concession mais empreint de nostalgie des acteurs de la famille.
Une histoire intime et personnelle racontée à hauteur d’enfant avec ses naïvetés, ses doutes et ses interrogations. Une histoire dévoilant de l’intérieur la vie de l’une des plus puissantes familles du XXe siècle.
Passages évoquant Marilyn:
-(à 32 minutes): Ils admiraient Jackie. Pour eux, c'était une déesse. Inévitablement, ils feraient moins bien qu'elle. Jamais une petite Kennedy ne serait aussi belle et jamais aucun petit Kennedy épouserait une femme aussi fascinante. (...) C'est pour cela, que les enfants ne voulurent rien savoir quand arrivèrent à leurs oreilles l'échos des frasques sexuelles du Président. A l'école, des copains bien intentionnés leur parlèrent de ses conquêtes féminines. Leur cousin, Lawford, qui vivait à Hollywood, leur avait dit que lui aussi, avait serré Marilyn dans ses bras lors d'une surprise party. Mais Jackie restait intouchable. Ils ne pouvaient imaginer qu'il puisse la tromper et pas davantage qu'elle puisse, elle, aller voir ailleurs. Même lorsqu'elle commenca à s'éloigner du Président, l'année précédent sa mort.
-(à 1h04): Jamais personne n'osa aborder ce sujet dont ils parlaient entre eux. Car quand on a 7, 10 ou 13 ans, comment dire à un père, à un oncle, à une légende vivante, qu'on commence à douter de lui ? Christopher Lawford, dont le père était acteur à Hollywwod, aimait raconter à ses cousins et cousines, les histoires qui couraient à Los Angeles. Et le patron du FBI, J. Hedgar Hoover, qui détestait les frères Kennedy, et les espionnait sans vergogne, n'était pas le dernier à distiller des informations sur leurs frasques sexuelles. Les enfants, blessés de tous côtés, faisait le gros dos, et Hoover y allait de plus belle.