Bannière décembre 2011
Une nouvelle bannière, tout dans la sobriété et la simplicité, avec cette superbe photographie issue de la "Black Sitting" de Milton H Greene en février 1956.
Février 1956 New York Black Sitting - Marilyn par Milton
Marilyn Monroe photographiée par Milton H Greene
le 6 février 1956 - New York City-
au studio de Milton, au 480 Lexington Avenue, 45th Street
Les prises de vues ont été réalisées sur deux nuits.
Il s'agit d'une séance désormais mythique, entièrement en noir et blanc et ainsi nommée "The Black Sitting" "(La séance noire") où chaque photographie est comme démentie par la suivante. Marilyn y est tour à tour tragique et bouffonne, inaccessible et offerte. Ces photos évoquent le plaisir de la chair autant que les tourments de l'âme. Jamais la beauté de Marilyn n'a été montrée dans ce qu'elle comporte d'angoisse et de doute. (extrait du documentaire Marilyn malgré elle).
> Photos de la session "BLK"
> Photos de la session "Black Sitting"
> Plus de 20 ans après, Milton prend la pose
devant les photos de la Black Sitting
Constance Collier
*actrice, auteur et metteur en scène de théâtre, anglaise. Professeur d'art dramatique à New York, Marilyn a suivi ses cours sa première année passée à New York. Constance décède le 25 avril 1955, et Marilyn assiste à son enterrement, accompagnée de Truma Capote.
She is a beautiful child. I don’t think she is an actress at all, not in any traditional sense. What she has – this presence, this luminosity, this flickering intelligence – could never surface on the stage. It’s so fragile and subtle, it can only be caught by the camera. It’s like a hummingbird in flight; only a camera can freeze the poetry of it. But anyone who thinks this girl is simply another Harlow or harlot or whatever is mad. I hope, I really pray, that she survives long enough to free the strange, lovely talent that’s wandering through her like a jailed spirit.
C'est une belle enfant. Je ne pense pas qu'elle soit une véritable actrice, au sens traditionnel du terme. Ce qu'elle était -sa présence, sa luminosité, son intelligence vacillante- ne pourrait jamais apparaître sur scène. C'est tellement fragile et subtil, que seule la caméra peut le saisir. C'est comme un colibri en plein vol; seule la caméra peut bloquer la poésie qui en ressort. Mais que quiconque pense que cette fille est juste une autre Harlow ou une fille facile ou n'importe quoi d'autre, est fou. J'éspère, et je prie, qu'elle survive assez longtemps pour affranchir l'étrange, d'un adorable talent qui vagabonde à travers elle comme une âme emprisonnée.