BE 10/02/2012
Le magazine Be n°98, du 10 février 2012, consacrait sa couverture et un article de 6 pages à Michelle Williams prochainement à l'affiche d'Une semaine avec Marilyn dans les salles françaises.
A la TV - Le Grand Journal
Mardi 14 février 2012 - sur Canal Plus - à 19h30
Emission Talk-show - Le Grand Journal
Présentation: Michel Denisot
Invitée: Michelle Williams vient présenter My Week with Marilyn
(sortie en salle en France le 4 avril prochain).
LE GRAND JOURNAL du 14/02/12 - P2: Michelle Williams, nouvelle Marilyn !
Michel Denisot: Il y a presque 50 ans que Marilyn Monroe nous quittait. Toute cette année, nous en reparlerons. Premier hommage ce soir avec Michelle Williams pour un très joli film My week with Marilyn. Vous êtes nommée aux Oscars pour ce film qui sortira chez nous au mois d'avril. C'est non pas un biopic sur toute la vie de Marilyn comme il y en a déjà eu, mais c'est un film très particulier qui relate, comme son nom l'indique, une semaine dans la vie de Marilyn. C'est sur le tournage d'un film, elle est au sommet de sa gloire, c'est en 1956, c'est le film 'Le prince et la danseuse', en Angleterre; elle est arrivée à Londres, on va voir d'ailleurs l'arrivée à Londres avec les images d'archives et l'arrivée à Londres dans le film. On va voir que vous êtes vraiment Marilyn, où le document d'archives est évidemment en noir et blanc et vous êtes à droite. Vous êtes très proche d'elle, vous aviez sa photo dans votre chambre d'adolescente. C'est un rêve qui se réalise pour vous, j'imagine, d'actrice, de jouer, d'être Marilyn ?
Michelle Williams: D'une certaine façon, oui. Je n'aurai jamais imaginé que je jouerai ce rôle là, que je pourrai le faire mais cela s'est présenté à moi et ma première réponse a été oui.
Michel Denisot: Alors, on va voir deux extraits du film. Il y en a un où vous chantez, vous dansez, vous n'êtes pas du tout doublée dans ce film; puis un autre avec une scène assez sensuelle.
Arianne Massenet: Ce qui est très intéressant, c'est ce film qui raconte donc une semaine avec le troisième assistant réalisateur qui passe une semaine sur ce film, c'est qu'on découvre une Marilyn que finalement on connaissait peu; bien sûr la Marilyn glamour, star de cinéma, mais surtout une Marilyn, une actrice qui doute, qui a peur, qui est tiraillée entre ce qu'elle est et ce qu'elle voudrait être. Vous avez lu beaucoup d'ouvrages sur ce trait de caractère de Marilyn que l'on connait assez peu ?
Michelle Williams: Oui. J'ai lu tout ce que je pouvais lire. J'ai commencé avec les films, j'ai commencé par regarder les premiers films dans lesquels elle avait joué, quand elle avait une vingtaine d'années jusqu'à la fin de sa carrière. Je ne savais pas si j'aurai été capable de jouer ce rôle, et puis j'avais un peu des idées préconçues; mais j'ai lu tous les livres que j'ai pu trouver sur elle et il est devenu très clair à mes yeux que la manière dont on pense à Marilyn Monroe généralement, on se dit c'est une déesse, un rêve impossible de beauté. C'était vraiment un personnage qu'elle jouait, un personnage qu'elle avait créé elle-même et sous ce personnage, il y avait une jeune femme que l'on ne connaissait pas, on n'a pas vraiment d'images vidéos de sa personnalité naturelle. On a quelques conversations avec ses amis, et c'est ce sur quoi j'ai travaillé. Je me suis dit que j'allais m'intéresser à ce qu'il y avait sous cette personne.
Ollivier Pourriol : Dans ce film, on voit Sir Laurence Olivier, le réalisateur du film, le grand acteur, dire que Marilyn est tellement spontanée que face à elle, on ne peut que ressentir sa propre insuffisance. Est-ce que vous, face à Marilyn, vous êtes vous sentie insuffisante ou au contraire, en complicité ?
Michelle Williams: Je crois que ce qui est important, c'est de se rappeller c'est que c'est ça qui l'a rendu si bonne dans sa performance. C'est qu'on a l'impression que tout lui arrive pour la première fois. Tout a l'air très spontané et lorsqu'on veut vraiment avoir le mot juste, un bon détail, une gestuelle, c'est un peu difficile de garder cette spontanéité et c'est c'est ça qui faisait d'elle un personnage très spécial. Cela a été véritablement un défi d'amener toutes ces caractéristiques théâtrales, mais de garder cette spontanéité, cet esprit de Marilyn.
Jean-Pierre Raffarin: Comment est-ce que aujourd'hui, on peut parler de Marilyn de manière joyeuse, puisqu'au fond c'est un mythe tellement fort, mais dont la tristesse, la déchéance, a été terrible. Est-ce qu'on peut essayer de réhabiliter un peu de joie dans le coeur de ceux qui gardent Marilyn en mémoire ? Je suis sûr que vous en êtes capable. Yes, you can !
> l'émission en vidéo pendant 1 mois sur canalplus.fr
Jean Negulesco
*réalisateur de Comment épouser un millionnaire ? en 1953
Marilyn incarne pour tous les hommes ce qu'ils recherchent dans leurs rêves insatisfaits. Elle est la fille avec qui on voudrait tromper sa femme.