La joyeuse parade vue par Télérama
“La Joyeuse Parade”
Il était une fois Marilyn | “There's No Business Like Show Business”, de Walter Lang, 1954
Article publié par Ophélie Wiel
en ligne sur telerama.fr
Une jupe échancrée et un haut de bikini bien ajusté : quand Marilyn apparaît, la température monte d'un coup. Le spectateur, endormi par des chansons vieillottes, se réveille en sueur. Cette fille vient d'une autre planète, d'un autre film : La Joyeuse Parade tente de recréer le vaudeville des années 30 mais oublie que ce temps-là est bien fini.
Ce que l'on veut à présent, c'est une femme en pantalon étroit, chantant lascivement sur son canapé son désir de paresse, ou reprochant aux hommes, toutes jambes dehors, de se fatiguer d'elle dès qu'ils ont obtenu ce qu'ils attendaient d'elle. Marilyn ne voulait pas de La Joyeuse Parade, et elle se venge en lançant sa sexualité à la tête de l'univers puritain du musical hollywoodien. Cette femme-là, c'est une rebelle, une fille des fifties. Et ça se voit.