Photos de There's no business 2
La joyeuse parade
Photos scène 2
Chanson "After you gat what you want, You don't want it": Vicky Parker (Marilyn Monroe) s'adonne à une chorégraphie sensuelle.
> captures du documentaire de 1997:
"Hidden Hollywood - Treasures from the 20th Century Fox Vaults"
1954 Répétitions Danse par Greene
Bus Stop
Marilyn Monroe en répétition de danse pour le numéro de chant et danse de Bus Stop. Ici, dans une salle de danse avec l'assistante du chorégraphe Jack Cole, Gwen Verdon (la blonde sur les photos). Photographies de Milton H Greene.
> Photos de Milton Greene - session "RE"
Sur le tournage de There's no business 2
La joyeuse parade
Sur le tournage - scène 2
> Marilyn avec son maquilleur Allan 'Whitey' Snyder
et sa coiffeuse Gladys Rasmussen
> Marilyn avec Donald O'Connor et Ken Darby
> Marilyn avec Mike Connolly, journaliste au Hollywood reporter,
montrant le livre qu'il vient d'écrire.
Portraits Studio pour There's no business 2
La joyeuse parade
Photos Publicitaires
> Portraits de Marilyn Monroe et Donald O Connor
P comme Parkside House
Parkside House
manoir où logea Marilyn et Arthur Miller
durant leur séjour en Angleterre,
du 13 juin au 20 novembre 1956
Parkside House est une propriété qui se trouve à Englefield Green, à Egham, qui est une petite commune dans le Surrey du Nord en Angleterre, à 50 km de la capitale Londres et près du grand parc Windsor de la Reine.
Les Olivier (Laurence Olivier et sa femme Vivien Leigh) vivaient à Belgrave Square, à deux pas de Buckingham Palace, à Londres.
Dans les années 1950, Parkside House était la propriété de Lord Drogheda et la maison était gérée par Charles Garrett Ponsonby Moore et sa femme, la pianiste Joan Moore. La maison fut louée par les studios 125 000 francs par semaine (les "francs" de l'époque) durant toute la période où Marilyn Monroe restait en Angleterre, soit un peu plus de cinq mois.
Parkside House est une somptueuse maison de campagne, un grand manoir de style Georgien du XVIIIème siècle, à l'abri des regards indiscrets, dont l'accés est privé, bien fermé par un grand portail blanc et caché par Wick Lane, un petit chemin de terre qui menait directement au parc de Windsor.
La maison contient des poutres en chêne en intérieur et comprend, entre autres, deux salons, un boudoir, une bibliothèque, onze chambres et deux salles de bain. La spacieuse demeure est entourée d'un grand parc magnifique de quatre hectares avec une roseraie et un potager. A cette époque, Parkside était en charge du ravitaillement du Covent Garden Market avec un potager leur permettant de produire des produits frais.
On avait mis des volets spéciaux aux fenêtres de la chambre de Marilyn; le personnel ayant été prévenu que Marilyn ne pouvait dormir que dans l'obscurité la plus totale, afin d'amoindrir ses problèmes d'insomnies. La chambre à coucher avait été redécorée et meublée intégralement de blanc (comme dans l'appartement de Marilyn à Manhattan) par Milton Greene: lit, rideaux, meubles, tapis ainsi que les murs, repeints en blanc. Le majordome et le cuisinier furent congédiés pour avoir révélé ces secrets à la presse.
Arthur Miller choisit la pièce de musique comme salle de travail qui comprenait un piano, un bureau élégant et dont les fenêtres (grandes, de style Français) donnaient sur la grande pelouse verte.
> photographies de Milton Greene
Le personnel était composé de la gouvernante Dolly Stiles, la domestique Mabel Whittington, la cuisinière Carolina Ferreira et le jardinier femme Florrie Mitchell. Un ex-policier de Scotland Yard suivait Marilyn dans tous ses déplacements; et un chauffeur était en charge de mener Marilyn dans tous ses déplacements, professionnels et privés.
- Marilyn et son mari Arthur Miller arrivent à Londres le 14 juillet 1956 . Après une série de poses photographiques à l'aéroport d'Idlewild et une conférence de presse dans le salon de l'aéroport, en compagnie du couple Laurence Olivier - Vivien Leigh, ils se rendent tous à Parkside House où ils posent devant la maison pour les photographes. Le lendemain, le 15 juillet, Marilyn et Laurence Olivier donnent une conférence de presse à l'hôtel Savoy de Londres. Puis, de retour à Parkside, elle acceuille les photographes pour une série de clichés d'elle et Arthur dans le jardin. Quelques semaines plus tard, Marilyn pose pour des essais coiffure dans le jardin sous l'objectif de Milton Greene.
- On sait peu de choses sur le séjour de Marilyn en Angleterre; les faits connus proviennent de Colin Clark, le troisième assistant du réalisateur Laurence Olivier sur le film 'The Prince and the showgirl' ('Le Prince et la danseuse'), qui notait tout dans un journal intime (il écrivit deux livres des décennies plus tard: "The Prince, the Showgirl, and Me" et "Une semaine avec Marilyn" ); mais bon nombre de personnes mettent en doute la parole de Clark car le personnel de Parkside mais aussi les villageois qui ont été en contact avec Marilyn, apportent une toute autre version des faits.
> La veuve du chauffeur de Marilyn, a raconté posséder des photographies de Marilyn et d'Arthur Miller, offertes par la star en remerciement des services rendus par son mari. Mais son mari n'est jamais mentionné dans aucun des livres de Clark. Elle ajoute aussi que l'anecdote de Clark, qui affirmait que Marilyn s'était baignée nue dans la rivière près de Windsor (River Thames) n'est pas crédible, à cause de la très mauvaise qualité de l'eau à cette époque.
> Patrick O'Shea racontera que son beau-père Frank Parker et sa mère Dorothy, ont été acheter une paire de chaussures dans la boutique Woodmans au 42 High Street à Egham. Le chauffeur de Marilyn était venu les chercher chez eux, avec un bout de papier où était noté la taille de pieds de Marilyn, car elle avait besoin d'une paire de chaussure de tennis. En remettant la boîte de chaussures, Frank Parker demanda s'il était possible d'avoir un mot de Marilyn, pour savoir si les chaussures convenaient. Et quelques jours plus tard, le chauffeur leur apporta une enveloppe contenant une photographie signée de Arthur et Marilyn en bicyclette à Windsor Park, sur laquelle elle portait la paire de tennis (à la stricte condition que la photo devait rester privée et ne surtout pas être communiqué à la presse) accompagnée de ce mot:
Il semble que la bicyclette soit celle offerte par le journal 'Daily Sketch' lors d'une conférence de presse donnée au Savoy Hotel, le lendemain de son arrivée le 15 juillet. Il avait d'ailleurs été reporté plus tard, dans les pages de ce journal, que c'était les membres du personnel qui utilisaient le vélo. Marilyn et Arthur ont pourtant été photographiés dans le parc de Windsor en train de faire du vélo le 16 août 1956:
- Durant le séjour de Marilyn et d'Arthur, un choeur d'étudiants est venu chanter des chansons gaillardes, mais aussi le 23ème psaume, devant la maison. D'ailleurs, bon nombre de fans et des gens du comté (en particulier des enfants et des adolescents) attendaient devant les grilles blanches du portail afin d'apercevoir Marilyn:
- Mais Marilyn se montrait peu publiquement, elle restait enfermée avec Arthur à Parkside. D'ailleurs, quinze jours après le début du tournage du film "The Prince and the Showgirl", le 27 août 1956, Arthur Miller est reparti aux Etats-Unis (à New York). Et durant l'absence de son mari, Marilyn restera cloîtrer pendant une semaine chez elle, prétextant une "crise de colite" et la production s'est même interrompue jusqu'au retour anticipé de Miller. C'est durant cette semaine où l'on sait finalement peu de choses sur les occupations de Marilyn, que se base l'histoire de Colin Clark.
- C'est aussi durant son séjour à Parkside que Marilyn va vivre l'un des moments les plus difficiles de sa vie privée.
Après une soirée, elle avait eu l'attention attirée par un carnet de notes ouvert qu'avait laissé Arthur Miller sur une table. Marilyn y avait lu les commentaires de son mari, qui étaient très blessant à son égard et où il y évoquait sa déception. Lee et Paula Strasberg, qui étaient présents tous les deux en Angleterre, en furent les premiers informés; Marilyn leur raconta que Arthur avait écrit qu'elle l'avait profondément déçu; qu'il avait cru épouser un ange mais qu'il s'était trompé; que sa première femme l'avait laissé tombé mais que Marilyn avait fait encore pire. Qu'Olivier trouvait qu'elle était une emmerdeuse et une salope et qu'Arthur ne savait pas quoi répondre à cela. Arthur Miller s'excusa auprès de Marilyn et lui dit qu'il avait seulement eu besoin de se défouler, mais Marilyn ne lui pardonna jamais vraiment, même si le couple resta ensemble.
Il faut néanmoins souligner le fait que le tournage ne se passait pas comme prévu: les relations entre Marilyn et Laurence Olivier étaient de plus en plus houleuses. Et Olivier avait prit d'affection Miller, se comparant au dramaturge, car Olivier rencontrait des problèmes de couple depuis plusieurs années avec sa femme Vivien Leigh.
A Bob Josephi, un ami du couple Miller dans le Connecticut, Marilyn lui dit que le sens de cette note était "Mon Dieu, j'ai épousé la même femme!", c'est à dire que Miller avait perçu chez Marilyn les mêmes défauts que chez sa première femme Mary Slattery. Et Marilyn était d'autant plus désespérée que Miller avait "haï" sa première épouse. Plusieurs années après, Marilyn affirmait que dans cette note, Miller la traitait de "putain".
Cette note serait restée en possession de Paula Strasberg pendant des années. Miller n'a jamais fait de commentaires, mais dans sa pièce "Après la Chute", deux ans après la mort de Marilyn, le personnage principal, qui est fortement inspiré par Marilyn Monroe, tombe sur une note qui la bouleverse.
- La majorité du film "My week with Marilyn" a été tournée en 2011 dans les lieux mêmes de tournage du film "The prince and the showgirl", aux studios de Pinewood, mais aussi dans les lieux fréquentés par Marilyn: Hatfield House, au château de Windsor, à l'université d'Eton et à Parkside House. Le réalisateur Simon Curtis racontera: "C'est un endroit vraiment magnifique. Nous avons tourné la scène dans laquelle Marilyn découvre le carnet d'Arthur Miller, qu'elle lit avec horreur, exactement sur le même escalier que celui sur lequel Marilyn s'était alors assise. C'était une impression incroyable".
sources pour l'article:
Magazines: Paris Match, n°381, du 28/07/1956
Livres:Les vies secrètes de Marilyn Monroe, de Anthony Summers / Marilyn Monroe, L'encyclopédie, de Adam Victor / Remembering Marilyn de Life / Marilyn Monroe, de Barbara Leaming / Marilyn Monroe Les Inédits, de Marie Clayton / Les trésors de Marilyn Monroe, de Jenna Glatzer / Dossier de presse "My week with Marilyn" .
web: article "Shoe Shopping in Egham" sur news.bbc.co.uk / article Florrie Michell sur news.bbc.co.uk
Photos de Parkside House sur news.bbc.co.uk / thisismarilyn.com /