Doc - Au Fil des Enchères
Au fil des enchères
La robe de Marilyn Monroe
Année: 2017
Réalisation: Stephane Carrel
Pays: France
Production: Arte France et Gedeon Programmes
Durée: 27 min
Le destin de pièces exceptionnelles proposées dans des salles des ventes, qui racontent à elles seules toute une époque. Dans ce volet, nous découvrons la robe de couleur chair portée par Marilyn le 19 mai 1962 au Madison Square Garden, à New York, lorsqu’elle a chanté "Happy Birthday" au président Kennedy.
>> Diffusé en France sur arte le 27 août 2017
Retranscription du documentaire
Dans les salles de ventes aux enchères, il y a des passionnés, des flambeurs, des marteaux, mais surtout des objets par milliers aux destins hors du commun. "Au fil des enchères" retrace les histoires insolites de ces trésors. Et aujourd'hui, notre objet est une robe. Non, pardon, LA robe de Marilyn Monroe.
Voix off, extrait interview Marilyn: Elle se prend pour qui, Marilyn Monroe ? (rire) Si je suis une star, ce sont les gens qui ont fait de moi une star.
Tout commence à Los Angeles. La ville qui a vu naître la légende Marilyn Monroe. Là où l'on croise toujours l'icône sur les si célèbres murs peints ou bien dans la rue ou même sur un pont. Mais aussi, en ce qui nous concerne, dans la salle des ventes des stars Julien's Auction. Cette vente aux enchères consacrée à la star est la plus exeptionnelle depuis ces dix dernières années. Toute la vie de Marilyn est là. Du rouleau avec cheveu inclu, à ses chaussures, ses sacs à mains, son rouge à lèvres, son appareil photo, son journal intime, ses bas, sa vaisselle, ses tubes de crèmes usagers, ses costumes de films. Plus de 1000 objets de rêves ou de fantasmes. Marilyn est comme les diamants... éternelle.
Voix off, extrait interview Marilyn: Qui que je sois, je serais toujours La Blonde. (rire) Mais s'il vous plaît, ne me ridiculisez pas. Je veux être une artiste, une actrice.
Mais le clou de la vente, la pièce de résistance, c'est elle: un chef d'oeuvre, d'après Martin Nolan, l'expert de la maison.
Martin Nolan, expert de la vente: Cette robe est le vêtement le plus historique, le plus iconique jamais porté dans le monde. Cette robe dont je parle a été portée par Marilyn Monroe le 19 mai 1962 au Madison Square Garden à New York, quand elle a chanté "Happy Birthday" au Président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy. Quelques semaines plus tard, Marilyn décédait. Et l'année suivante, le Président a été assassiné. La tragédie autour de cette robe et son lien avec l'événement historique font qu'elle est très iconique et importante. Nous en parlons aujourd'hui, 54 ans après son décès, parce que c'est une interaction entre la politique et Hollywood. C'est Monroe et les Kennedy, c'est du talent, de la mode, c'est tout simplement une oeuvre d'art.
extrait de Marilyn au Madison Square Garden chantant "Happy Birthday"
Le prix de vente de notre robe est estimé entre 2 et 3 millions de dollars. Alors ce soir, on ne lésine pas sur les moyens: champagne et ambiance glamour à mort. Tout pour honorer le mythe et surtout, s'arracher un bout de l'icone.
Dans la salle de vente: "Bonsoir Mesdames et Messieurs. Soyez tous les bienvenus à la soirée de ventes aux enchères chez Julien's pour la vente d'objets de la vie et de la carrière de Marilyn Monroe."
Alors que dans la salle, on se demande déjà qui va repartir avec gros lot, plongeons-nous à présent dans cette soie couleur chair qui épousait parfaitement les formes de la déesse et regardons comment un certain soir de 1962, notre robe est entrée dans l'histoire.
En 62, à seulement 43 ans, John Fitzgerald Kennedy est le fringuant Président des Etats-Unis. Il est jeune, il est beau, il est télégénique et le monde entier l'adore. Quant à Marilyn, elle est la plus grande star de Hollywood. La plus glamour, la blonde que tout le monde désire. JKF le premier. A tel point que les rumeurs de liaisons entre la star et le lion vont bon train. Alors, quand il s'agit pour le Président de fêter son anniversaire, ou plutôt de renflouer les caisses du Parti démocrate à l'occasion d'une grande soirée au Madison Square Garden, quel meilleur outil promotionnel que Marilyn Monroe ?
La Maison Blanche n'a pas manqué d'envoyer un courrier à la star prédisant que sa venue guarantirait un succès extraordinaire. Ce 19 mai 62, les 17 500 tickets ont tous été vendus. L'événement marque l'unique rencontre publique de ces deux symboles de l'Amérique, rencontre soulignée par l'absence de Jackie Kennedy.
Une véritable romance de cinéma qui pourrait s'écrire par Scott Fortner, l'un des plus grands spécialistes et collectionneur de la star.
Scott Fortner, spécialiste et collectionneur de Marilyn Monroe: En ce qui concerne l'histoire d'amour entre le Président Kennedy et Marilyn Monroe, personnellement et d'après mes recherches, je ne pense pas que ce fut une histoire d'amour de longue durée. Je pense que leur rencontre, en mars 1962, a été l'histoire d'un soir. De nombreuses personnes affirment que Marilyn disait qu'elle avait rencontré le Président mais que c'était juste l'histoire d'un soir et qu'une relation à long terme ne l'intéressait pas. Par contre, on pense que c'était lors de ce rendez-vous en mars, que le Président aurait demandé à Marilyn de se produire à son gala d'anniversaire en mai.
Voix off, extrait interview Marilyn: J'ai été honorée d'être invitée au Madison Square Garden. En fait, j'ai pensé: "Oh, mon Dieu ! Et si aucun son ne sortait de ma bouche ?" (rire)
Scott Fortner: Vous imaginez ? La petite Norma Jeane, qui avait grandi dans des orphelinats et des familles d'accueil, invitée à chanter pour le Président des Etats-Unis. Alors, évidemment, il lui fallait porter une robe sensationnelle pour aller à ce gala et pour lui chanter "Happy Birthday". L'histoire veut qu'elle ait réclamé une robe que seule Marilyn Monroe pourrait porter. Jean-Louis a créé cette robe pour elle.
Mais qui est ce Jean-Louis ? Jean-Louis est l'un des plus importants couturiers de l'âge d'or d'Hollywood. Il commence sa carrière dans les années 30 à Paris puis tente sa chance à New York. Son style, élégant et simple, tape tellement dans l'oeil des stars, qu'il se retrouve très vite chef costumier pour les grands studios hollywoodiens. Il habille alors toutes les grandes vedettes, dont Marilyn Monroe pour "Les désaxés" et "Quelque chose doit craquer". Et si Marilyn fait appel à lui, c'est pour une robe renversante. Une robe inoubliable, que seul Jean-Louis peut réaliser. Une de ces robes illusions, qui donne l'impression d'être totalement nue.
A cette époque, un certain Bob Mackie débute sa carrière auprès de Jean-Louis. Notre robe va changer son destin.
Bob Mackie, dessinateur de la robe: Jean-Louis m'a fait un tout petit dessin et c'était une forme très classique. Alors, j'ai fait l'esquisse de la robe. Je l'ai fait en une heure ou deux dans la matinée. Et puis, ils l'ont emportée. Je ne savais pas pour quoi c'était, j'étais le gamin le plus jeune à qui on ne dit rien. "Fais ton travail et tais-toi !" C'était mon premier job, et j'étais mort de trouille. Bien sûr, je savais que le croquis était pour Marilyn Monroe, parce qu'il faut savoir qui elle est, pour dessiner la femme aux cheveux blonds avec la belle poitrine et tout ce qui va avec. Vous savez, lorsque vous ressemblez à Marilyn Monroe, vous n'avez pas besoin d'avoir une robe extravaguante. C'était simplissime: un décolleté élégant, et puis serré tout le long, elle mettait parfaitement en valeur sa silhouette. La robe est faite d'une seule couche de tube de soie couleur chair et par-dessus, les cristaux troués au centre, sont cousus un à un. Il y a de nombreuses pinces et astuces pour l'ajuster à son corps. Des choses qu'on ne voit pas lorsqu'elle est portée. Mais la robe comporte des pinces juste au bon endroit. Elle était très échancrée derrière et mettait en valeur son beau dos, elle mettait parfaitement en valeur ses fesses. Marilyn était en excellente forme, comme elle ne l'avait pas été depuis des années. Elle avait un physique incroyable. En général, sur ces robes, on coud des cristaux plus petits en haut, on en met un peu plus en descendant et au centre, et un peu moins en allant vers les côtés. Vers le bas de la robe, de plus grands cristaux se mélangent avec les plus petits. Cela donne du poids, et en plus, c'est esthétique. C'est très efficace sous les projecteurs. C'était la robe parfaite pour Madison Square Garden. Je suis sûr que la personne au dernier rang qui devait être à plus d'un kilomètre de la scène, pouvait voir Marilyn Monroe dans le moindre détail.
Notre robe, entièrement faite main dans un esprit Haute-Couture française, a été exécutée en trois mois. Le montant de la facture délivrée à Marilyn, qui comprenait la robe (1027,36), les strass (321,89), et une paire de styletos (35,68), s'élevait à 1440 Dollars et 33 cents, environ 12 000 Euros aujourd'hui. C'est dire à quel point Marilyn voulait marquer l'événement. Alors, combien va-t-elle coûter au prochain acquéreur ? Après avoir vendu tous les objets précédents ayant appartenus à la star, c'est enfin le tour de notre robe.
Dans la salle de vente: "Et maintenant, le moment historique, la vente d'une des robes des plus importantes dans le monde. J'en parlais avec un monsieur avant la vente, ce que cette robe représente, est un moment d'histoire. Et puisqu'elle représente un moment d'histoire, nous faisons partis de l'histoire. Ce moment est historique. Vous pouvez en faire parti ce soir. C'est une opportunité rare dans ce beau pays qu'est le nôtre. Allez-y: que quelqu'un lève sa main pour 20 millions et prouvons que les robes peuvent monter aussi haut. Qu'en pensez-vous ? Est-ce que quelqu'un veut ouvrir les enchères à 20 millions ?"
Vingt millions de dollars ! Une mise à prix totalement hystérique pour une enchère qui va se dérouler à l'envers; ça ? c'est l'effet Marilyn !
En mai 62, quand Marilyn Monroe se rend à New York pour la soirée du Président, elle quitte le tournage de son dernier film "Quelque chose doit craquer". Un titre prémonitoire. En effet, la Fox, agacée par les retards et les absences répétées de la star, menace de la virer. Peu importe. Un moment historique l'attend, dans lequel notre robe va jouer un rôle essentiel. Marie Irvine, son amie maquilleuse rencontrée en 58 lors d'une séance photos de Richard Avedon, se souvient de cette journée de préparation.
Marie Irvine, maquilleuse et amie de Marilyn Monroe: Marilyn était très inquiète le jour de l'anniversaire. Elle ne comprenait pas pourquoi le studio de la Fox lui avait fait autant de problèmes, puisqu'il était stipulé dans son contrat que cette journée serait libérée pour sa participation au gala du Président. Les préparatifs ont pris toute la journée. Il y avait tant de choses à faire: la robe devait être essayée, cela n'avait pas été fait; je crois me souvenir que cela avait pris beaucoup de temps. Il y avait le maquillage à faire, elle avait une peau pratiquement parfaite. Je n'ai pas fait grand chose pour Marilyn, à part faire ressortir Marilyn elle-même. Elle devait s'entraîner à chanter "Happy Birthday": il y avait un célèbre pianiste noir qui l'avait aidé à chanter. Elle a beaucoup répété la chanson "Happy Birthday", jusqu'à... vous ne pouvez pas imaginer, c'était très important pour elle. La robe a pris beaucoup de temps. Norell est venu personnellement pour coudre la robe sur Marilyn. Alors, la robe a été cousue sur elle et ça a du prendre au moins une demie heure.
On sait que Jean-Louis, le créateur de la robe, bloqué à Los Angeles, a demandé à son couturier Norman Norell, qui connaissait lui aussi très bien Marilyn, de se rendre à l'appartement de la star pour ajuster la robe sur elle au dernier moment. Marie a tout vu.
Marie Irvine: Oui, je l'ai vue mettre la robe. Elle ne portait rien en-dessous. J'ai tout simplement pensé: "Quelle belle femme !"
Hannn... scandale ! De quoi provoquer la stupeur et décrocher la mâchoire du séduisant JFK.
Marie Irvine: J'ai adoré. Je l'ai trouvée magnifique. Tout le monde a poussé des "Oh !", des "Ah !", elle était maquillée, elle était coiffée, et nous avons tous eu le souffle coupé. C'était un régal pour les yeux. Elle est allée directement à la voiture qui l'attendait, une grande limousine évidemment, et elle est partie pour Madison Square Garden. On a réalisé qu'elle avait oublié ses boucles d'oreilles en diamants. J'ai donc été obligée de les amener à Madison Square Garden. Elle n'a pas dit grand chose, à part "merci". On s'est fait un signe de la main pour se dire au revoir et c'est la dernière fois que j'ai vu Marilyn.
extrait Peter Lawford annonce Marilyn au Madison Square Garden
Alors que dans sa loge Marilyn semble prête, quand Peter Lawford l'annonce à exactement 22 heures 32, elle ne se montre pas. Que se passe-t-il en coulisses ? Les rumeurs les plus folles ont couru. La robe aurait craqué, Marilyn aurait été ivre.
Scott Fortner: Je pense que c'était juste une blague récurrente. Je crois par contre qu'elle savait que la soirée serait historique, et donc il fallait une interprétation historique avec une robe historique. Si c'était son objectif, elle l'a atteint. Marilyn gérait intelligemment son image. Cette nuit là, c'était encore une véritable performance. Et elle restera dans les annales comme l'une des plus mémorables.
Quand enfin Marilyn se montre, que la fourrure tombe, que la robe apparaît et qu'elle commence à chanter, l'allusion sexuelle est phénoménale. Pour immortaliser ce moment, une meute de photographes est postée devant la scène. Parmi eux, Bill Ray, jeune reporter de 26 ans qui couvrait l'événement pour Life.
Bill Ray, photographe: Life magazine était un hebdomadaire. Donc, on, essayait toujours de prendre une photo différente en espérant qu'elle soit la meilleure. Je me suis dégagé de cet attroupement tout de suite. Et j'ai commencé à faire le tour vers l'arrière de la scène. J'espérais pouvoir prendre une photo de Marilyn de dos avec le Président Kennedy face à elle. Bien sûr, il y avait des projecteurs sur les artistes. Et à un moment donné, toutes les lumières se sont éteintes, comme une coupure d'électricité. On ne voyait plus rien. Et puis soudain, un projecteur très puissant a éclairé Marilyn Monroe, dans cette robe moulante, de couleur chair, avec tous ces cristaux étincelants de partout. On a entendu un grand "Ahhhh", venant du public du Madison Square Garden. Mon objectif était très lourd. Alors, j'essayais de trouver une position stable en m'appuyant sur la rembarde. Et je n'étais pas du tout sûr que la photo serait réussie ou simplement nette. La photo n'a pas été publiée cette semaine là. C'était drôle car elle n'était pas considérée comme assez bonne à l'époque. Mais quelques années plus tard, elle est devenue l'une des meilleures. Elle fait partie du mythe maintenant. Tout ce qui était réuni ce soir là était exceptionnel: Marilyn en train de chanter cette chanson avec cette robe, dans cette lumière, en cet instant précis, et dans la posture où je l'ai prise. Une photo qui vous renvoie à un moment où on a l'impression que le temps s'est arrêté, est une photo iconique.
Un autre moment historique nous attend du côté de la salle des ventes.
Dans la salle de vente, le commissaire priseur: "Est-ce que quelqu'un veut ouvrir les enchères à 20 millions ? Et à 10 ? Est-ce qu'il y a des courageux dans la salle pour 10 ? Elle les vaut. Il n'y a pas de doute qu'elle vaudra 20 ou 30 millions un jour, si ce n'est pas aujourd'hui. Qui offre 10 ? 5 millions, alors ? 5 millions de dollars ? J'ai 2 millions pour commencer. Est ce que quelqu'un offre 3 millions ?"
Nous approchons du but. Mais il reste une question: Ou était la robe pendant toutes ces années ? Comment a-t-elle ressurgi ?
On sait que le 19 mai 62, Marilyn, toujours vêtue de sa robe, quitta la soirée vers 3 heures du matin et rentra chez elle, seule. Elle s'envola à 14 heures pour Los Angeles où son dernier tournage l'attendait, sa robe chrysalide dans sa valise. A sa mort, moins de trois mois plus tard, Lee Strasberg, son professeur de théâtre, hérita de ses effets personnels qu'il entassa dans un garde meuble à New York. Tout fut exhumé en 99 lorsque sa deuxième femme Anna Strasberg orchestra leurs dispersions lors d'une vente d'anthologie à New York. A cette époque, Nancy Valentino était chargée de la vente.
Nancy Valentino, ex spécialiste chez Christie's: C'était la première fois que les cartons de Marilyn étaient ouverts depuis son décès, 35 ans après sa mort. C'est moi qui ait tout ouvert. On avait l'impression que le temps s'était arrêté. J'ai passé environ deux ans, seule, dans un entrepôt avec toutes ses affaires. Cela a été très intense. On était juste toutes les deux dans cette pièce. Vers la toute fin, j'ai remarqué une petite boîte dans un coin. Je l'ai poussée un peu avec mon pied, elle était légère et on aurait dit qu'elle était vide. J'ai presque continué mon chemin en l'ignorant et puis j'ai décidé de vérifier. J'ai ouvert la boîte, et j'ai vu du papier de soie. Et puis j'ai remarqué quelque chose de brillant et argenté. J'ai glissé ma main, et j'ai soulevé: une robe. Je l'ai regardée et je me suis dit: "Est-ce que c'est la robe Jean-Louis qu'elle a porté pour chanter Happy Birthday Mister President ?" J'étais là, toute seule, il n'y avait personne à qui j'aurais pu poser la question. Alors, c'est à ce moment là que j'ai su que j'avais trouvé la robe. Cela a été incroyable; un moment incroyable.
Et en 99, notre robe fut adjugée à plus d'un million de dollars au richissime homme d'affaires Martin Zweig.
Nancy Valentino: Nous nous trouvons dans l'appartement terrasse de l'hôtel Pierre. La robe est restée ici, entre deux fenêtres avec vue sur New York. Alors voilà, c'est ici qu'elle est restée durant ces 17 dernières années. La robe était sur un mannequin spécialement conçu pour la conservation, le même que celui du jour de la vente. Et la vitrine derrière moi a été fabriquée pour la robe, elle n'existait pas avant 1999. Et donc la robe a été conservée dans cette vitrine pendant 17 ans.
Le millionnaire est décédé en 2013, ses héritiers comme la maison de vente, espérent bien que The Robe atteindra des sommets.
Le moment tant attendu est enfin arrivé.
Dans la salle de vente, le commissaire priseur: "Un grand moment de l'histoire. Important, comme aucun autre. Une histoire à raconter aux générations futures. Est-ce que quelqu'un offre 3 millions ? Nous avons 2 millions. 3 millions: j'ai 3 millions ! J'ai une offre pour 3 millions. Est-ce qu'il y a d'autres offres ? Pour 4 millions ? Nous avons une offre pour 3 millions. 4 millions de dollars ! Nous avons une offre ! 4 millions. Maintenant, levez vos mains, levez vos paddles, tapez sur vos claviers, faites ce qu'il faut. Mesdames et Messieurs, cette robe vient de se vendre à 4 millions de dollars. 572: félicitations. Quelle soirée mémorable ! "
Edward Meyer, acheteur de la robe: J'ai essayé de l'acheter en 99, la dernière fois qu'elle a été mise en vente. A l'époque, elle m'est passée sous le nez. Alors, j'étais vraiment très motivé pour l'avoir aujourd'hui. Nous allons l'exposer dans un des musées Ripley's to Believe or Not. Nous la considérons comme La robe la plus iconique du XXième siècle. Elle symbolise la culture pop, elle la résumé parfaitement.
Une fois de plus, Marilyn a fait s'envoler les enchères. 55 ans après sa mort, l'actrice reste l'icône éternelle de l'Amérique. Elle fascine toujours autant. Marilyn est comme une obsession qui n'est pas prêt de s'éteindre.
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