Dimanche 12 août 2018 - sur arte
- à 20h50 -
Film - Some Like It Hot
Dimanche 12 août 2018 - sur arte
- à 20h50 -
Film - Some Like It Hot
Durée : 115 minutes
Année et origine : 1959, USA
Réalisateur: Billy Wilder
Acteurs: Jack Lemmon, Tony Curtis,
Marilyn Monroe, George Raft...
Résumé: Pour échapper à des malfaiteurs, deux compères musiciens se déguisent en femmes et se font engager dans un orchestre exclusivement féminin... Rythme échevelé, dialogues incisifs, mise en scène virtuose signée Billy Wilder et trio génial : Marylin Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon. Un pur moment de bonheur.
Chicago, hiver 1929. Joe et Jerry, deux musiciens au chômage, obtiennent un contrat pour le bal de la Saint-Valentin. Mais témoins involontaires d’un règlement de comptes entre deux bandes rivales, ils sont pourchassés par les gangsters du parrain victorieux, qui veut leur peau. Travestis tant bien que mal, ils parviennent à se fondre dans un orchestre exclusivement féminin en partance pour la Floride, où ils tombent sous le charme renversant de la chanteuse “Sugar Cane”. Malheureuse en amour, celle-ci est bien décidée à harponner le premier millionnaire venu, mais c'est Jerry qui décroche le pompon, en la personne du vieil et richissime Osgood Fielding, troisième du nom…
Show devant
"Personne n'est parfait !" À la fin des années 1950, la libération des mœurs n'est pas encore à l'ordre du jour, mais Billy Wilder concocte déjà une comédie sur la confusion des sentiments et l’ambiguïté des sexes. L’homosexualité latente des deux protagonistes masculins ne fait plus guère de doute. Mais, loin de choquer, le réalisateur obtient avec son film cinq nominations aux Oscars et un succès exceptionnel au box-office. Bien sûr, Wilder a érigé des garde-fous, dont la distance temporelle, mais aussi le rythme. L’excès de vitesse du montage donne un tel tournis que le spectateur n’a pas le temps de saisir l’essence de situations résolument amorales. Enfin, le scénario repose entièrement sur la tromperie et dédouane le public de tout problème de conscience : le comique peut fonctionner. L’inversion des rôles, soulignée par des dialogues à l’équivoque irrésistible, déclenche l’hilarité. Wilder désamorce la suggestion d’homosexualité et en double le pouvoir comique en plaçant aux côtés du couple masculin une déesse à la sensualité fragile, incarnation absolue de la femme : Marilyn Monroe. Un trio inoubliable dans une comédie virtuose.
- à 22h46 -
Documentaire - Marilyn, divine et fragile
(titre original: "Marilyn, The Mortal Goddess")
Rediffusion dimanche 19/08/18 à 16h10
Durée : 90 minutes
Année et origine : 1996, USA
Réalisateur: Bill Harris
Résumé: Toute l'histoire de Norma Jean Baker, alias Marilyn : sa jeunesse triste dans les arrière-cours de l'industrie du cinéma, son ascension de top model, sa transmutation en acrice blonde platine à la silhouette parfaite, travaillant avec acharnement. Et en marge de sa carrière, les blessures de l'existence, des trois mariages successifs aux innombrables amants, avant le naufrage final...
Depuis des décennies, elle incarne à la fois un emblème de l’Amérique, un sex-symbol et une légende hollywoodienne. Derrière sa gloire cinématographique brille le halo fragile d’une femme peu sûre d’elle, éternellement assoiffée d’amour et de reconnaissance. Disparue à 36 ans, en 1962, dans des circonstances mal éclaircies qui ont encore ajouté à son mystère, l’enfant la plus connue de l’Amérique aurait succombé à une overdose de somnifères, un soir de solitude. Ce documentaire rend hommage à la femme et au mythe, notamment grâce à des interviews de son premier mari James Dougherty, de sa doublure Evelyn Moriarty et d’autres proches tels que la journaliste féministe Gloria Steinem, les comédiens Susan Strasberg (fille de Lee, le fondateur de l’Actors Studio) et Don Murray, son biographe Donald Spoto… Le film raconte ainsi toute l’histoire de Norma Jeane Baker, alias Marilyn : sa jeunesse triste dans les arrière-cours de l’industrie du cinéma, son ascension de top-modèle, sa transmutation en star blonde platine à la beauté parfaite, travaillant avec acharnement. Et en marge de la carrière, les blessures de l’existence, des trois mariages successifs aux innombrables amants, avant le naufrage final.