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Divine Marilyn Monroe
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DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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2 avril 2011

Gentlemen Prefer Blondes caps 12

12ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes

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2 avril 2011

Gentlemen Prefer Blondes caps 13

13ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes

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2 avril 2011

Gentlemen Prefer Blondes caps 14

14ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes

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31 mars 2011

Gentlemen Prefer Blondes caps 15

15ème partie des captures du film
Les hommes préfèrent les blondes

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2 janvier 2011

Les critiques des Hommes préfèrent les blondes

Les hommes préfèrent les blondes
Lecritiques

Los Angeles News
En Lorelei Lee, Marilyn Monroe est aussi délicieuse qu'une pêche bien mûre.

DVD Mania
Deux amies se damneraient pour un homme bien musclé (la brune) ou des diamantes (la blonde). Première comédie musicale où Marilyn tient la vedette.

Télé Star
Un régal de comédie, pétillante et raffinée, pimentée par la fantaisie et la sensualité du tandem Marilyn Monroe-Jane Russell. Les séquences musicales sont des modèles du genre.

New York Times - 16 juillet 1953 
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28 décembre 2010

Les hommes préfèrent les blondes vu par DVDclassik

logo_dvd_classikCritique de Les hommes préfèrent les blondes

Article publié par Roy Neary
en ligne
sur DvdClassik.com
 

dvdclassikti_blondes

dvdclassikja_blondes
Réalisé par
Howard Hawks
            Avec Jane Russel, Marilyn Monroe, Charles Coburn
            Scénario : Charles Lederer
            Direction musicale : Lionel Newman
            Directeur de la photo : Harry J.Wild
            Un film 20th Century Fox
            USA - 88' - 1953


dvdclassiktec_modele
FPE  / USA / 1953 / Couleur / 88 mn
Zone 2
            Format cinéma : 1.33
            Format vidéo : 4/3
            Langues : anglais, français, allemand, italien, espagnol en mono 2.0
            Sous-titres : français, anglais pour malentendants, allemand pour malentendants, italien, espagnol, hollandais et 12 autres langues. Les paroles des chansons sont également sous-titrées.
            Pas de possibilité de changer de langue ni de sous-titres en cours de lecture.


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dvdclassikhis_blondesLa blonde Lorelei et la brune Dorothy sont deux artistes de cabaret à la beauté envoûtante. La première, matérialiste, est fascinée par l’argent et les millionnaires alors que la seconde cache un tempérament plus sage derrière une attirance pour les beaux mâles. Lorelei a jeté son dévolu sur un jeune héritier légèrement niais qu’elle doit épouser à Paris. Lors de leur traversée de l’Atlantique, la rencontre d’un vieux barbon richissime en diamants et d’un détective chargé de piéger la jeune fiancée vont faire vivre aux deux belles femmes des aventures cocasses et colorées. 

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dvdclassikan_blondesDiamonds are a Girl’s best friend, We’re just Two Little Girls from Little Rock, Bye Bye Baby… qui n’a pas en tête ces trois fameux standards de la comédie musicale, devenus des classiques de la culture musicale populaire du XXème siècle ? Si Les Hommes préfèrent les blondes ne compte pas parmi les comédies musicales comportant de nombreux tableaux dansants, l’œuvre reste toutefois rattachée à ce genre typiquement américain par ses chansons légendaires (la musique occupe tout de même plus d’un tiers du film), ainsi que par sa fraîcheur et sa légèreté de ton.
                     
C’est la première fois que l’immense réalisateur Howard Hawks aborde la comédie musicale. Ce fut aussi la dernière car, bien que mélomane, le cinéaste avoua ne pas être à son aise dans le genre. Il laissera ainsi la Fox confier la mise en scène des numéros chantants et dansants au célèbre chorégraphe Jack Cole, qui imagina d’ailleurs une chorégraphie de la séquence des diamants jugée trop osée par le Studio (le spectateur ne perd toutefois rien au change car la scène, dans sa forme définitive, reste d'un allant, d’une grâce et d’une beauté affriolantes). Hawks ne mit jamais les pieds sur le plateau où se réglaient les chorégraphies. La réussite de ces scènes viendra alors de l’apport conjugué de Jack Cole, du chef opérateur et du monteur du film. La légende qui veut que Howard Hawks aie touché à tous les genres reste ainsi intacte, même si Les Hommes préfèrent les blondes demeurera le film le moins personnel du réalisateur. Ce qui n’empêchera pas Hawks d’ajouter son grain de sel à l’histoire, aux scènes principales et évidemment à la direction d’acteur.

Comme la majorité des comédies musicales, Les Hommes préfèrent les blondes est l’adaptation d’un succès de Broadway. Le spectacle qui devait donner lieu au film était l’un des plus grands triomphes de la scène à New York depuis 4 ans. Daryl Zanuck et Hawks choisirent Marilyn Monroe pour tenir le rôle de la blonde arriviste. Comme celle-ci n’était pas encore une vedette confirmée, Zanuck insista pour obtenir la déjà grande star Jane Russel, par ailleurs sous contrat avec le milliardaire démiurge Howard Hughes. Celui-ci exigera de la Fox d’engager également l’entourage de Russel ainsi que le chef opérateur Harry Wild qui composera une photographie sublime, en honorant le film d’un Technicolor éclatant, donnant un cachet presque irréel et onirique à une œuvre qui s’y prêtait parfaitement. Les deux comédiennes s’entendront à ravir sur le tournage et cette collaboration joyeuse illumine dans chaque plan du film. En outre, Jane Russel servira de relais à Howard Hawks vis-à-vis de Marilyn Monroe qui, parallèlement à une grande carrière d’actrice, entame également une carrière de diva capricieuse, caractérielle et malheureusement névrosée et peu sûre d’elle-même.

Sous l’impulsion de Howard Hawks et de la Fox, le scénariste Charles Lederer réécrit complètement l’histoire en ne gardant que les thèmes principaux ainsi que les deux personnages féminins d’origine, et en donnant à chacune d’entre elles un rôle équivalent. Hawks, surtout, va transformer une comédie légère et brillante en une satire des mœurs moderne, exercice dans lequel il excelle. La réalisation d’ailleurs n’hésite pas à user de quelques procédés burlesques, comme l’utilisation de bruitages fantaisistes ou la surimpression d’un gros diamant étincelant sur la tête de Charles Coburn pour appuyer jusqu’à la caricature l’avidité du personnage de Lorelei jouée par Marilyn Monroe.
                                           
                   

Derrière la fantaisie et l’allégresse, il y a dans Les Homme préfèrent les blondes un véritable discours subversif sur le sexe et le pouvoir, ainsi qu’une misogynie latente appliquée gaiement, et non sans un certain sens de la formule. On retiendra par exemple le personnage du garçonnet héritier qui, par deux fois, lance des répliques piquantes et assassines quant à la condition féminine et au "magnétisme animal" de Marilyn, et cela avec l’aplomb d’un gentleman expérimenté sur la question. On ne peut s’empêcher alors d’entendre ici la voix d’un Hawks caustique comme à son habitude. On fait souvent référence au puritanisme qui imprègne profondément la société américaine et en particulier son cinéma. Il est bon de rappeler qu’il s’est trouvé des artistes au sein même de Hollywood pour contourner cette contrainte et se faire les commentateurs ironiques et avisés des mœurs contemporaines dans des comédies faussement ingénues. Si Lubitsch et surtout Wilder sont les principaux représentants de cette école joyeusement satirique, Hawks figure aussi en bonne place.

L’histoire des Hommes préfèrent les blondes met en présence une blonde éthérée, arriviste et sournoise, et une brune sentimentale au caractère bien trempé. L’une arborant une garde-robe rouge vif incandescent et donc le sexe en étendard, et l’autre cachant son mystère derrière un noir des plus exquis et langoureux. En quelque sorte deux facettes d’un éternel féminin se retrouvent incarnées en Monroe et Russel. Surtout que les deux personnages s’entendent parfaitement, agissent en complémentarité et resteront solidaires dans leurs aventures.
La satire atteint son apogée lors de la scène du procès, au passage complètement grand-guignolesque et totalement irréaliste, lorsque Jane Russel doit imiter Marilyn Monroe (l’histoire l’amène à prendre l’identité de son amie pour cette séquence). Forte d’une performance éclatante, Russel parvient avec jubilation à retranscrire les mimiques appuyées de Marilyn et l’attitude tentatrice, superficielle et fausse du personnage.

Cette vision semble certes un peu extrême, mais l’angle satirique adopté allié au rythme classique de ce type de réalisation contribuent idéalement à faire passer le message. Par ailleurs, les personnages masculins ne sont pas mieux lotis. Du benêt richissime au vieux pervers, en passant par le beau garçon manipulateur, leur traitement n’est pas moins burlesque et ironique. Le thème des fausses apparences est donc traité sur le même tempo et s’accorde parfaitement à la vision caricaturale qu’avait Howard Hawks de ce type de musical.      

Derrière donc une comédie pimpante et millimétrée, faite pour distraire, un second film se fait jour. Une œuvre au vrai potentiel satirique, propice à l’énonciation de vérité bien senties sur les relations hommes/femmes, mais qui ne vient jamais se situer en porte-à-faux avec l’ambition légère de départ.                      
                     
Une œuvre intelligente et enjouée qui, si elle ne permet pas de révéler toutes les richesses d’un cinéaste américain majeur, se révèle néanmoins être un pur joyau, digne des plus grandes réussites de l’usine à rêves hollywoodienne.

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dvdclassikdvd_blondes Image : Une restauration bienvenue rend enfin justice à ce bijou de la comédie américaine.La copie présentée arbore une propreté exemplaire (malgré de rares imperfections et variations lumineuses), des contrastes saisissants et une belle définition. Les couleurs sont vivifiantes et idéalement saturées grâce à un magnifique Technicolor. Le grain cinéma est également présent et ne gênera que les rares personnes trop habituées au lissage excessif des images.

Son : La piste originale en mono 2.0 bénéficie d’une belle clarté. Les voix et les ambiances sont parfaitement intelligibles. On relèvera peut-être quelques variations d’amplitude, mais elles restent exceptionnelles. La piste française est bien plus étouffée, les voix ne correspondent pas aux personnages (sic) et les chansons sont traduites (resic). Mais est-ce vraiment d’une grand importance ?
                                           

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dvdclassikbo_blondes-La bande annonce (2’26’’), en noir et blanc, assez bruitée et tachée.

- La restauration du film (3’09’’): une comparaison avant et après introduite par un texte en anglais de 3 pages.

- Les Archives Movietone News (47’’): Marilyn Monroe et Jane Russel sont filmées par les actualités alors qu’elles impriment leurs empreintes sur le Hollywood Boulevard face aux fameux Chinese Theater.

- Une carte postale en couleur.

- Une affiche américaine en couleur.

28 décembre 2010

Les hommes préfèrent les blondes vu par FilmDeCulte

filmdeculteFilm Culte : Les hommes préfèrent les blondes 
Article publié
par Julie Anterrieu
en ligne sur filmdeculte.com

Hommes préfèrent les blondes (Les)

Gentlemen prefer blondes
USA, 1953
De Howard Hawks
Scénario : Charles Lederer d'après la comédie musicale de Joseph Fields et Anita Loos
Avec Jane Russell, Marilyn Monroe, Charles Coburn, Elliott Reid, Tommy Noonan, George Winslow
Photo : Harry J. Wild
Musique : Leo Robin et Jule Styne
Durée : 1h25

Il n'existe pas au monde plus de contradiction qu'entre les deux danseuses de revue Lorelei Lee et Dorothy Show. La première, blonde naïve, n'est intéressée que par les hommes riches et le mot "diamant", la deuxième, brune à la répartie bien aiguisée, tombe toujours amoureuse de "clochards" comme elle le dit si bien. Décidée à partir en France aux frais de son richissime futur époux, Gus Esmond, Lorelei s'embarque à bord d’une croisière avec Dorothy comme chaperon, toutes deux surveillées de près par un détective privé engagé par Gus.

THERE’S NO BUSINESS LIKE SHOWBUSINESS

 
 

fdc_1A la fin de la deuxième guerre mondiale, la Fox développe une politique de production misant le tout sur la plastique de ses actrices, blondes de préférence. Ainsi elle a très tôt pris sous contrat bon nombre de jeunes filles aux formes avantageuses et achète tous les scénarios pouvant les mettre en avant. L’adaptation sous forme de comédie musicale du livre culte de Anita Loos (écrit en 1925 et déjà adapté en muet en 1928) qui arrive sur les bureaux des producteurs à la fin de l’année 1952 correspond parfaitement à ces critères. La Fox saute sur l’occasion et n’a plus alors qu’à piocher dans ses réserves pour trouver la brune et la blonde. En janvier 1953, Marilyn est à l'affiche du très remarqué Niagara, qui pulvérise immédiatement tous les records. Bien que la qualité du film laisse quelques fois à désirer, Marilyn y interprète quelques unes de ses meilleures scènes, et le rôle de Rose Loomis (une femme perverse et psychopathe à l'érotisme fumant, symbole sexuel par excellence) lui rapporte le prix Redbook du meilleur espoir. Marilyn est au sommet du box-office lorsque La Fox la place dans le casting de sa nouvelle production. Pour faire le pendant de la blonde rêveuse aux jolies fesses, la firme jette son dévolu sur une brune terre à terre à jolie poitrine, aussi célèbre que la première, Jane Russel. Devenue vedette internationale pour son opulente poitrine à la suite de la campagne publicitaire de son premier film The Outlaw (1941) qui fut censuré dès sa sortie, elle a la notoriété adéquate pour former un duo de choc avec Marilyn.

DEVIL IN DISGUISE

 2

Si l’on aurait pu croire à une stratégie de la Fox de faire revenir Marilyn aux rôles de la blonde idiote qui avaient marqués les débuts de sa carrière. Forte de sa nouvelle renommée et soutenue, voire même encouragée, par sa consœur de tournage, elle prend le personnage au pied de la lettre avec beaucoup d'aplomb et le transcende en ajoutant ses rires, ses clins d'œils et quelques répliques de son cru dont la meilleure reste: "Je peux faire preuve d'intelligence quand c'est important, mais la plupart des hommes n'aiment pas ça". Il en ressort une Lorelei complètement différente de la pièce d'origine d'Anita Loos, la transformant presque en leader féministe. Jane Russel n'y est pas pour rien dans cette histoire, elle dénonce à travers son personnage le machisme ambiant de l'époque et en profite pour enfin se montrer sur grand écran et prouver ainsi à tous ces admirateurs qu'elle est non seulement belle (et à forte poitrine), mais qu'elle sait aussi excellemment jouer la comédie, chanter et danser. Sans que Hawks n'y prenne garde, son film s'est transformé en une sorte de manifeste féministe d'avant-garde avec des personnages principaux féminins à forts caractères et des seconds rôles masculins qui se laissent embobiner sans rien dire, le summum étant la scène où le détective privé fini en nuisette dans le couloir du bateau.

THAT’S ENTERTAINMENT

 
 

fdc_3Un des grands atouts de Les Hommes préfèrent les blondes réside dans son montage. Les scènes musicales y sont agencées de telle sorte que chacune ressort. Le générique tout d'abord nous met en bouche avec Lorelei et Dorothy chantant We're Just Two Little Girls from Little Rock dans des magnifiques fourreaux rouges à paillettes, fendus jusqu'à mi-cuisse (tenues qui seront les plus utilisées pour les photos de promotion). Une ouverture qui en met plein la vue et qui annonce un développement plutôt "chaud/show". Après une brève mise en place de la situation, le départ du bateau permet d'enchaîner directement sur le très célèbre Bye Bye Baby qui va d'un solo très enlevé de Jane Russel à un solo très langoureux de Marilyn, en passant par des scènes de groupes très sympathiques et rythmées. Une scène qui reflète la structure du film, une façon de dire aux spectateurs "Accrochez vos ceintures, on démarre et vous n'allez pas être déçus!". Le bateau démarre donc et c'est Dorothy qui commence aussitôt avec son solo Is There Anyone Here for Love? Zizagant au milieux d'athlètes hypra musclés et dénués de tout attrait physique, elle pétille d'insolence et installe parfaitement le côté anti-machiste de son personnage.

fdc_4Le choix de Hawks de ne pas faire de scènes musicales au cours de la traversée est plutôt intéressant, laissant ainsi plus de place à l'intrigue (phénomène assez rare dans une comédie musicale de l'époque) et à la comédie. Cette pause permet également de faire ressortir le numéro suivant, où l'on retrouve les deux jeunes femmes sans le sous à la terrasse d'un café parisien, chantant pour les badauds When Love Goes Wrong, Nothing Goes Right. Cette scène qui démarre comme une lamentation devient vite une chorégraphie pleine d'entrain qui rappelle une des scènes de Un Américain à Paris (1951). Nos deux charmantes demoiselles ainsi re-motivées se retrouvent sur les planches d'un grand musical parisien. Un rapide tour dans les coulisses nous apprend que le numéro qui va suivre est à couper le souffle, et Marilyn démarre le solo du film. La scène est répétée toute la nuit avec Jack Cole, tournée onze fois de suite et enregistrée directement avec l'orchestre à la demande de Marilyn, et le résultat est là. Elle maîtrise la scène à merveille et brille de mille feux, offrant des images inoubliables (pour la petite histoire, c'est la scène que choisiront de diffuser toutes les chaînes de télé américaines le jour de sa mort). Moment inoubliable pour nous, mais également pour les personnages du film puisque dans la scène suivante, Dorothy voulant imiter Lorelei reprend cette chanson dans une version beaucoup plus musclée.

28 décembre 2010

Les hommes préfèrent les blondes vu par Critikat.com

critikatlogoNi putes, Ni soumises

Article publié par Ophélie Wiel
en ligne sur critikat.com

critikart_hommes_blondes

Aux dirigeants de la Fox qui lui demandaient comment accélérer le tournage du film, retardé par le professionnalisme exacerbé d’une de ses actrices principales, Howard Hawks rétorqua : « Trois merveilleuses idées : remplacer Marilyn Monroe, réécrire le scénario et changer de réalisateur. » Le studio, bien lui en prit, n’eut cure du cynisme du cinéaste : que serait en effet Les hommes préfèrent les blondes sans l’incroyable Marilyn, sans la méchante satire du script et sans la maîtrise divine de Hawks, qui même dans la comédie musicale, savait briller ? Les hommes ont-ils vraiment une préférence pour les blondes ? Les cinéphiles, eux, ont déjà fait leur choix. Délicieux.

Dans le numéro le plus célèbre du film, qui consacra définitivement l’héroïne de Niagara et l’éleva au rang de sex-symbol incontesté, la jeune danseuse de cabaret et chercheuse d’or Lorelei Lee hurle son refus aux hommes qui lui offrent leur cœur. « Les Français aiment mourir d’amour ? Ils aiment se battre en duel ? » Très peu pour elle : car les meilleurs amis d’une fille, ce sont les diamants, qui restent quand l’amour n’est plus, quand les rides ont remplacé les œillades sensuelles. Amoral, Les hommes préfèrent les blondes l’est à plus d’un titre : voici qu’un film hollywoodien, aux dépens de tout romantisme, soutient l’appât du gain, la volonté d’une fille de Little Rock de passer de l’autre côté de la barrière, celle des millions, de Wall Street, et des tiares de princesse inestimables. Car, comme Lorelei Lee, du haut de son intelligence de blonde platine l’explique, reste-t-il du temps pour l’amour quand on s’inquiète trop du manque d’argent ? Et même si son amie Dorothy Shaw, elle, fond plutôt pour les beaux gars sans le sou, on retient surtout du film que Lorelei parvient à ses fins, en épousant son doux et ridicule Esmond, non pour son argent, mais pour... celui de son père.

L’intrigue invraisemblable des Hommes préfèrent les blondes tient en deux lignes : deux amies chanteuses et "gâtées" par la nature embarquent pour Paris. L’une, Lorelei, est fiancée à un héritier. Le père de celui-ci la fait surveiller par un détective, car la jeune femme a tendance à succomber dès qu’elle voit des bijoux scintiller... Les hommes préfèrent les blondes est au prime abord un pur divertissement hollywoodien, avec ce qu’il faut de burlesque (les bruits de dessin animé lorsque Lorelei embrasse son amoureux éperdu), de glamour (Marilyn et Jane Russell en bombes sexuelles) et d’humour satirique, fin et rythmé par des rebondissements loufoques (Jane Russell imitant Marilyn chantant Diamonds are a girl’s best friend dans une cour de justice, à moitié nue !). Mais Hawks, qu’on ne pourrait accuser, bien qu’il s’y refusa, de ne pas être un "auteur", n’a que faire d’une comédie ordinaire.

« Si nous ne parvenons pas à récupérer ses photos, nous ne méritons pas le nom de femmes », dit Dorothy à Lorelei, alors qu’elles viennent de comprendre que leur ami Malone est en fait un détective privé engagé par le père d’Esmond, le fiancé de Lorelei. Qu’est-ce donc que le pouvoir féminin, selon Hawks ? Certainement celui de cacher son intelligence derrière des sourires envoûtants... « Faisons-leur croire que nous sommes stupides pour mieux les contrôler », tel est leur credo. Dorothy et Lorelei sont évidemment loin d’être idiotes : ce que les dialogues répètent à foison, et que la caméra de Hawks accentue en faisant des hommes de parfaits crétins, ne pensant jamais avec leur cerveau. Voici Esmond, petit toutou à lunettes, que Lorelei peut convaincre de tout faire : « Monsieur Esmond a parfois beaucoup de mal à me résister », déclare-t-elle dans un sourire de connivence à son amie. Ou Sir Francis Beekman, qui se fait appeler « Piggy » (« petit cochon ») et qui croit dur comme fer qu’une femme comme Marilyn puisse le trouver « moins vieux qu’elle le croyait ». Ou Malone, le détective, condamné à rentrer chez lui en peignoir rose après avoir perdu son pantalon, lestement retiré par les deux jeunes femmes. La gente masculine n’a pas beau jeu dans Les hommes préfèrent les blondes : d’ailleurs, elle n’existe pas hors de la présence féminine. Il faut voir ainsi le groupe d’athlètes préparant les J.O., habillés d’horribles shorts couleur chair, se laisser piétiner ou arracher les cheveux par Dorothy. Seul le jeune Henry Spofford III parvient à tirer son épingle du jeu. Mais il a... 10 ans. Gageons que pour Hawks et ses scénaristes, les autres hommes du film n’en avaient pas beaucoup plus.

Cette satire des rapports hommes/femmes, où les dernières dominent clairement les premiers en tirant parti de leur désir incontrôlable, est agrémentée d’une sensualité exacerbée, où l’érotisme est tant sous-entendu qu’il éclate à chaque scène. Hawks s’attarde sur le corps généreux de ses deux actrices, leurs jambes interminables ou sur leur tour de poitrine souligné par des robes plus moulantes les unes que les autres (et dont les couleurs vives tranchent sur les costumes noirs des hommes, mais accentuent aussi l’absence d’autres femmes). Des deux actrices, c’est évidemment Marilyn qui tire le mieux la couverture à elle. Jane Russell était pourtant la star du film (ce qui fit dire à Marilyn : « Mais c’est moi la blonde ») ; mais Marilyn fit tant gagner son personnage en envergure, crevant l’écran de sa voix suave (l’actrice étant aussi, on l’oublie souvent, une incroyable chanteuse) et de sa démarche balancée reconnaissable entre toutes, qu’elle parvient à faire oublier la présence de sa co-star, et à ne pas faire mentir le titre du film. Lorsqu’elle étouffe un « Daddy » (« Papa ») à l’adresse de son amoureux, ce n’est plus Lorelei qui parle, mais Marilyn, qui devait se souvenir de ses débuts au cinéma (lorsqu’elle chanta « Everybody needs a Da-da-daddy »), mais aussi de sa propre vie amoureuse. Elle donne alors à son personnage sa sincérité et sa délicatesse d’actrice, consciente que si tout le monde voyait déjà en elle le symbole même de la blonde stupide, il lui revenait de s’en moquer et d’en jouer. La légende voudrait que ce fut l’actrice elle-même qui souffla aux scénaristes une des plus belles répliques du film (« Je peux être intelligente quand il faut, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça ») : sans doute la légende a-t-elle bien une part de vérité.

Alors, Hawks, cinéaste féministe ? Voilà bien un épitaphe qui ferait rire le vieil Howard, même de l’au-delà. 

27 décembre 2010

Les hommes préfèrent les blondes vu par il était une fois le cinéma

logoCritique de Les hommes préfèrent les blondes

Article publié par Jean-Baptiste Viaud
en ligne
sur iletaitunefoislecinema.com

Les Hommes préfèrent les blondes - (Gentlemen prefers Blondes, Howard Hawks, 1953)

iletaitunefois_1Lorelei Lee. Sans doute son rôle le plus célèbre ; celui aussi qui la fit rentrer définitivement dans les bonnes grâces d’Hollywood. Avec "Les hommes préfèrent les blondes", Marilyn devient une actrice, une vraie.

À l’origine, il y a un « non ». Le « non » que Marilyn Monroe opposa d’abord à la Fox à la lecture du scénario du film de Howard Hawks, clamant qu’elle ne savait « ni chanter ni danser ». Une comédie musicale, en cette année 1953 morose d’un point de vue personnel (elle se serait récemment faite avorter), non vraiment, sans façon. C’est pourtant pile à ce moment-là que Marilyn décolle, et qu’un numéro de claquettes serait le bienvenu. Car, adoubée quelques mois auparavant par une frange de la critique pour son rôle sexy-vénéneux dans le Niagara de Henry Hathaway, elle commence à être reconnue pour ce qu’elle est – une actrice - et les studios parient qu’il y aurait fort à gagner d’un musical mettant en scène la blonde plantureuse. Après de longues semaines de pourparlers avec la Fox et la quasi assurance de booster sa carrière (un film sous la direction de Howard Hawks et avec Jane Russell, tout de même), elle accepte. Les hommes préfèrent les blondes se hisse au sommet du box-office et devient rapidement l’un des plus grands succès de la star.

Le film, tout le monde le connaît. Dorothy Shaw (Jane Russell) et Lorelei Lee (Marilyn, donc), deux amies chanteuses de cabaret, entreprennent une grande croisière de l’Atlantique pour rejoindre Paris, aux frais de Gus, le futur mari de Lorelei. Filées par un détective privé engagé par Gus, Dorothy et Lorelei vont faire tourner la tête des hommes le temps d’une traversée riche en rebondissements. Mais quelque quarante ans plus tard, ce qui reste du film, c’est surtout l’incroyable aisance avec laquelle Marilyn use des ressorts comiques et dramatiques pour installer son statut d’actrice blonde qui compte.
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« Je peux être intelligente quand il faut, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça »

Cette savoureuse réplique viendrait directement de la bouche de Marilyn Monroe, qui l’aurait soufflée au scénariste des Hommes préfèrent les blondes, Charles Lederer. Il y a certes une part de légende autour du bon mot, mais la phrase détient certainement ce qu’il faut de vérité à la lumière des Fragments qui viennent de paraître. Ce personnage de blonde crucruche, Marilyn en joue tout au long du film, l’opposant à merveille à celui de Jane Russell, la brune flamboyante et plus intéressée par les corps huilés des athlètes olympiques présents à bord du paquebot que par l’or de richissimes magnats du pétrole. Marilyn/Lorelei, elle, préfère, les diamants. Et alors ? C’est l’une des grandes forces du film que d’oser affirmer (de manière presque amorale) la prévalence de l’argent sur celle de l’amour. Car, comme le relève fort justement son personnage, reste-t-il de la place pour l’amour lorsqu’il y a à s’inquiéter perpétuellement du manque d’argent ?

Pas si idiote, la blonde platine. Les studios voient en elle le symbole de la poule écervelée ? Peu importe : Marilyn en joue et en surjoue, face caméra et en dehors des plateaux (ses caprices sur le tournage ont failli avoir raison du film). On lui dit qu’elle n’est pas la star du film, elle rétorque « But I’m still the blonde » (mais c’est moi la blonde). Il fallait cette conscience de son attrait physique pour accepter camper une Lorelei à 1500 dollars par semaine, alors que sa partenaire Jane Russell obtiendrait un cachet de plus de 100 000 dollars. Sans doute le prix à payer pour faire valoir son statut d’artiste. Car Marilyn la blonde veut être parfaite, faille-t-il reprendre jusquà plus soif la fameuse scène de Diamonds are a girl’s best friend, ou se laisser aller à la panique des heures durant dans sa loge, soudain sûre de n’être pas à la hauteur. La romancière américaine Joyce Carol Oates, dans son roman-fleuve Blonde, sublime biographie rêvée de Marilyn, décrit avec minutie le perfectionnisme et les craintes de la star :

« Quarante minutes qu’elle était assise là, parfaitement coiffée, parfaitement maquillée, les yeux fixes dans sa superbe robe en soie d’un rose ardent, gantée jusqu’aux coudes, le haut de ses remarquables seins dénudé, et des bijoux fantaisie scintillants vissés à ses oreilles et autour de son cou ravissant. Et sa bouche-con, une perfection. Temps d’interpréter Diamonds are a girl’s best friend. » 
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« Mais la blonde, c’est moi »

Et elle l’interprétera, Diamonds are a girl’s best friend, après l’avoir répétée toute la nuit avec Jack Cole, tournée onze fois et enregistrée directement avec orchestre à sa propre demande. Même que la chanson deviendra la plus célèbre du film. Et même que la scène sera celle choisie par les télés du monde entier pour rendre hommage à Marilyn le jour de sa mort, le 3 août 1962.

Cette force de caractère se retrouve dans les personnages des Hommes préfèrent les blondes qui, sous des couverts de comédie musicale légère, prend peu à peu (à dessein ?) des teintes de gentil pamphlet féministe. Car ici, ce sont les femmes, brunes ou blondes, qui tirent les ficelles. Les hommes, sans cesse ridiculisés, sont relégués à leur simple statut de mâle sexué, et remplissent des fonctions primaires : athlétiques, à baiser ; riches, à dépouiller. Dorothy recherche la beauté plastique pour un plaisir immédiat ; quant à Lorelei, peu importe l’homme, pourvu qu’il soit bien né. Une manière peut-être de « dénoncer » le machisme ambiant de l’époque, dans des scènes qui tranchent audacieusement avec les trames scénaristiques d’autres films sur le même thème. Il était déjà surprenant de voir Howard Hawks aux manettes d’un musical (le seul de sa filmographie), plus habitué qu’il était aux films « virils » tels que Scarface, Rio Bravo ou Le grand sommeil ; on le voyait mal céder aux sirènes hollywoodiennes du pur film d’entertainment. Pourtant, Les hommes préfèrent les blondes faillit avoir raison de sa patience. Interrogé par les studios sur la manière d’accélérer le tournage du film, ralenti par le perfectionnisme capricieux d’une de ses actrices principales, il répondit : « Trois merveilleuses idées : remplacer Marilyn Monroe, réécrire le scénario et changer de réalisateur. » On sait aujourd’hui que ses recommandations ne furent pas prises à la lettre, et que Marilyn et Hawks remplirent leurs fonctions jusqu’au bout. 
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A l’heure où la Cinémathèque juge opportun, à raison, d’interroger dans une exposition le rapport brune/blonde au cinéma, le film de Hawks agit comme véritable révélateur d’une scission entre les deux personnages, fusse-t-elle uniquement capillaire. Aujourd’hui, force est de constater que c’est de Marilyn dont on se souvient. Marilyn dans ses longues robes-fourreau de sequin rouge chantant « we’re just two girls from Little Rock », Marilyn battant des cils à n’en plus finir, Marilyn s’extasiant d’un diadème qui irait si bien dans sa crinière dorée.
Joyce Carol Oates écrit bien le don qu’elle avait de s’emparer de son personnage :

« Monroe était impeccable. Une vraie professionnelle. Une fois qu’elle avait appris chaque mot, chaque syllabe, chaque note et chaque mesure, tout marchait comme sur des roulettes. Elle n’était pas un « personnage »… « un rôle ». Elle devait avoir la capacité de se voir déjà sur pellicule, comme une animation. Une animation qu’elle contrôlait de l’intérieur. Elle contrôlait la façon dont l’animation serait perçue par des inconnus, dans une salle obscure. Voilà tout ce qu’était Marilyn Monroe, sur pellicule : l’image animée que des inconnus verraient et adoreraient un jour. » 
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