La robe d'Amel Bent pour The Voice 2023
La saison 12 de l'émission The Voice en France a démarré samedi 25 février 2023 sur TF1 avec les auditions à l'aveugle. La chanteuse Amel Bent, l'une des coachs de l'émission - avec Zazie, Vianney, Bigflo et Oli - est vêtue d'une "robe midi" moulante en tulle à fronces rose bubblegum, de la marque Self Portrait (qui coûte 450 €) et des sandales à brides et talons hauts Cléo signées René Caovilla (au prix de 1 000 €).
Season 12 of The Voice show in France started on Saturday February 25, 2023 on TF1 channel with blind auditions. Singer Amel Bent, one of the show's coaches - along with Zazie, Vianney, Bigflo and Oli - is dressed in a skin-tight "midi dress" in bubblegum pink gathered tulle, from the Self Portrait brand (which costs 450 €) and Cléo sandals with straps and high heels by René Caovilla (priced at 1,000 €).
source image Instagram amel.mode
Cette robe portée par Amel Bent n'est pas sans rappeler celle signée Ceil Chapman et portée notamment par Marilyn Monroe en 1952 pour la séance iconique d'avec le photographe Philippe Halsman.
This dress worn by Amel Bent is reminiscent of the one designed by Ceil Chapman and worn by Marilyn Monroe in particular in 1952 for the iconic session with photographer Philippe Halsman.
Sur le blog: article Les Robes Moulantes à fronces de Ceil Chapman
Le modèle de la robe portée par Amel Bent Self-Portrait
"Ruched Midi Dress" en vente sur MyTheresa
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Pamela Anderson pour The Guardian - 21/01/2023
The Guardian
pays: USA
quotidien du 21 janvier 2023
En couverture: Pamela Anderson - elle se met dans la peau de Marilyn Monroe façon "Last Sitting" de Bert Stern pour une séance photos de Dylan Coulter
‘If I’d had a therapist, do you think any of this would have happened?’: Pamela Anderson on being chewed up and spat out by fame
> en ligne sur theguardian.com
extracts on Marilyn Monroe-
She went from small-town Canada to becoming the Marilyn Monroe of the 90s – bearing the brunt of that decade’s cruel misogyny in the process. Finally the Baywatch star is ready to tell her own story
by Charlotte Edwardes
(...) The hair is instantly recognisable (“Scandinavian Blonde $5 box”), though a little warmer than the lightning flash of Baywatch days. The voice has the soft buoyancy of Marilyn Monroe – who she references in our photoshoot – and there’s that toughness, undercut with wit and a mischievous vulnerability that reminds me somehow of Dolly Parton. The forerunners for her Baywatch look were Brigitte Bardot, Jayne Mansfield, Jean Harlow; it’s the male fantasy prototype that stretches back to Botticelli’s Venus, with her prodigious hair, pert boobs and oyster shell. Anderson took the cat’s eyes, pencil brows and the Marie Antionette hair-stack and gave it some extra fire: something ravenous, uncut and peculiarly 1990s. Her story is about love addiction, sure, but also of living on the frontline of that era. (...)
"Si j'avais eu un thérapeute, pensez-vous que tout cela serait arrivé?": Pamela Anderson sur le fait d'avoir été mâchée et recrachée par la célébrité
extraits sur Marilyn Monroe -
Elle est partie d'une petite ville du Canada pour devenir la Marilyn Monroe des années 90 - portant le poids de la misogynie cruelle de cette décennie pendant son processus. Enfin, la star d'Alerte à Malibu est prête à raconter sa propre histoire
par Charlotte Edwardes
(...) Les cheveux sont immédiatement reconnaissables («Blond Scandinave 5 Dollars la boîte»), bien qu'un peu plus chauds que l'éclair des jours d'Alerte à Malibu. La voix a la douce flottabilité de Marilyn Monroe – à qui elle fait référence dans notre séance photo – et il y a cette ténacité, sapée d'esprit et une vulnérabilité espiègle qui me rappelle en quelque sorte Dolly Parton. Les précurseurs de son look Alerte à Malibu étaient Brigitte Bardot, Jayne Mansfield, Jean Harlow; c'est le prototype de la fantaisie masculine qui remonte à la Vénus de Botticelli, avec ses cheveux prodigieux, ses seins coquins et sa coquille d'huître. Anderson a pris les yeux du chat, les sourcils au crayon et la pile de cheveux de Marie Antoinette et lui a donné un peu plus de feu : quelque chose de vorace, non coupé et particuliers aux années 1990. Son histoire parle de la dépendance à l'amour, bien sûr, mais aussi de la vie en première ligne de cette époque. (...)
Séance photos
Photographe © Dylan Coulter.
Styling: Alison Edmond.
Hair: Sara Tintari.
Makeup: Eileen Madrid.
Dress: Maggie Marilyn.
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copyright text The Guardian
Isabelle Adjani dans Elle - 19/05/2022
Elle
n°3987
pays: France
semaine du 19 mai 2022
En couverture: Isabelle Adjani se met dans la peau de Marilyn Monroe façon "Last Sitting" de Bert Stern
> sur le blog le magazine Elle - 19/05/2022
Isabelle Adjani : « À Cannes, on vous place entre blondasses et bombasses »
> en ligne sur elle.fr
Sur scène, elle dialogue avec Marilyn, à Cannes, elle défendra les films de François Ozon et de Nicolas Bedos. Et, comme à chaque fois, Isabelle Adjani se réinvente jusqu’au vertige. Pour nous, elle rejoue la mythique séance photo signée Bert Stern, en 1962, et se confie le temps d’une rencontre, forcément intense.
Il y a des rencontres qui tiennent de la magie, des correspondances secrètes… Quand Isabelle Adjani rend hommage à Marilyn Monroe en une de ELLE, l’alchimie est si forte, si évidente, si naturelle qu’aucune retouche n’est nécessaire. Comme si deux copines se retrouvaient en cachette. Isabelle et Norma Jeane, c’est une longue histoire de mots croisés que la première évoque dans un extraordinaire seule en scène, en tournée cet été : « Le Vertige Marilyn ». Mais avant cela, il y a Cannes, le Festival, un autre vertige. Et deux films très différents : celui de François Ozon, « Peter von Kant », hommage à Fassbinder. Et celui de Nicolas Bedos, « Mascarade », « un collier de petits cauchemars de jeunesse », comme il aime à le définir. Dans chacun, Isabelle se joue du cliché de la diva divine et dévorante… et gagne ! Car Isabelle déjoue, aussi. Avec le même sérieux, ce désir de bien faire, ce côté « bon petit soldat » que l’on prêtait à Marilyn, elle répond d’abord à une première salve de questions par mail. Puis, une fois ce travail méticuleux accompli, tard dans la nuit, elle propose de nous retrouver pour un café. Casquette de gavroche, lunettes fumées, « crème » et croissant matinal à portée de main, elle est craquante (et insomniaque ?).
Mélange d’impertinence nonchalante et de profondeur. Chaque phrase est une piste sur le chemin de la liberté. Et quand elle convoque Cocteau pour parler de femme « interrompue », la formule nous reste longtemps en tête. Adjani est une cérébrale, on ne se refait pas, aimantée par une bonne étoile.
Elle – Vous posez pour nous en Marilyn Monroe: pourquoi ce choix et qu'est-ce qui vous rassemble, toutes les deux ?
Isabelle Adjani – Oh là, là ! Je ne pose pas en Marilyn Monroe, c'est Madonna ou Kim Kardashian qui prennent la pose, non ? [Rires] Moi, je me pose là, en tendre admiratrice, à la veille de l'anniversaire des 60 ans de sa mort. Sur le tournage de "Tout feu tout flamme", de Jean-Paul Rappeneau, avant chaque scène, Yves Montand me serinait que je lui faisais penser à Marilyn ! J'étais très pudique et tout sauf peroxudée, alors je ne comprenais rien à ce qu'il voulait me dire. Je voyais qu'il était ému, mais à l'époque j'ai dû me raconter qu'il se servait de son "aura Marilyn" comme piège à filles ! [Rires] Plus tard, lors d'un shooting pour le magazine "Egoïste", le grand Richard Avedon m'avait mis à même le corps, sur les épaules, la veste en mouton retourné qui avait appartenu à Marilyn et dans laquelle il l'avait photographiée. Mon premier contact physique et mystique avec elle, c'était ça, presque peau à peau... Aujourd'hui, c'est cette longue robe Dior photographiée en 1962 par un autre grand, Bert Stern, et dont je porte la copie conforme à mon tour sur la scène du "Vertige Marilyn", texte d'Olivier Steiner, qui tient du dialogue rêvé entre elle et moi et du poème théâtral. Il imagine qu'il y a eu entre nous, au cours des années, des points de contact, comme des frôlements, des synchronicités, des chuchotements qui auraient fini par tracer un chemin invisible, un lien de sororité, dans mon existence. Et puis, Marilyn n'est jamais allée à Cannes, la Croisette n'a pas eu la chance d'avoir miss Monroe, alors quand ELLE m'a proposé cette série avec Jan Welters pour un spécial Cannes, on a tout de suite eu envie de ce clin d'oeil à l'inoubliable shooting culte de Bert Stern, et ainsi de l'emmener faire un tour au Festival, histoire aussi de me sentir moins seule.
Autre hommage à Marilyn sur ces photos, vous portez des bijoux en mode "Diamonds are a Girl's best friend"...
Oui, il s'agit de la marque Courbet, qui s'est donné pour mission de réinventer la joaillerie en respectant l'environnement. J'ai été touchée au coeur par leur procédé de création de diamants, en laboratoire de haute technologie, parce que ce sont de véritables diamants aux mêmes qualités précieuses de pureté et de transparence que ceux extraits des entraielles de la terre, de ces monstrueux cratères qui bousillent l'environnement. Marilyn aurait adoré les avoir comme amis, elle qui aimait la nature. C'est mon instinct.
Quand on pense à Marilyn Monroe, on pense star, sex-symbol, mais aussi solitude, failles de l'enfance, viol de l'intimité... Est-ce que cela vous parle ? Avez-vous parfois l'impression d'être une survivante, d'avoir survécu à ce métier ?
Chez toutes les actrices dont je me sens proche, les failes de l'enfance ont creusé un désir profond, un besoin vital d'être autre. Passer de survivante à "revivante", je crois que c'est ce qu'elles font, c'est ce que j'ai fait, c'est ce qu'a fait Norma Jeane en créant Marilyn Monroe. Les épreuves ne sont pas évitées, mais je crois, moi, en une étoile qui veille et qui permet d'avancer dans la nuit noire. Une étoile faite d'amour, d'esprit, de sang, du big bang de notre naissance. Et même morte, sa lumière continue de voyager et de nous parvenir.
Qu'est-ce qui l'a tuée, selon vous ?
Arthur Miller ? Les lavements aux barbituriques ? Robert Kennedy ? La mort ! Ce qui a tué Marilyn ? La mort. Pour vivre de tout son être, Marilyn elle-même a construit la légende qu'elle est devenue, puis, comme le disait Pasolini, elle s'est "abandonnée à son destin de mort".
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Traduction de l'article et de l'interview - in english:
Isabelle Adjani: “In Cannes, you are placed between blondes and hotties”
On stage, she dialogues with Marilyn, in Cannes, she will defend the films of François Ozon and Nicolas Bedos. And, as always, Isabelle Adjani reinvents herself to the point of vertigo. For us, she replays the mythical photo shoot signed Bert Stern, in 1962, and confides in the time of a meeting, necessarily intense.
There are encounters that take on magic, secret correspondence… When Isabelle Adjani pays homage to Marilyn Monroe on cover of ELLE, the alchemy is so strong, so obvious, so natural that no photo editing is necessary. As if two girlfriends were meeting in secret. Isabelle and Norma Jeane, it's a long story of crosswords that the first evokes in an extraordinary single on stage, on tour this summer: "Le Vertige Marilyn". But before that, there is Cannes, the Festival, another vertigo. And two very different films: that of François Ozon, “Peter von Kant”, a tribute to Fassbinder. And that of Nicolas Bedos, "Mascarade", "a necklace of little nightmares of youth", as he likes to define it. In each, Isabelle plays with the cliché of the divine and devouring diva... and wins! Because Isabelle thwarts, too. With the same seriousness, this desire to do well, this "good little soldier" side that we attributed to Marilyn, she first answers a first round of questions by email. Then, once this meticulous work is done, late at night, she offers to meet us for a coffee. Newsboy cap, sunglasses, "cream" and a morning croissant at hand, she is adorable (and insomniac?).
Mixture of nonchalant impertinence and depth. Each sentence is a track on the way to freedom. And when she summons Cocteau to speak of an “interrupted” woman, the formula remains in our minds for a long time. Adjani is cerebral, you can't get over it, magnetized by a lucky star.
Elle – You pose for us as Marilyn Monroe: why this choice and what unites you two?
Isabelle Adjani – Oh dear! I'm not posing as Marilyn Monroe, it's Madonna or Kim Kardashian posing, right? [Laughs] I sit there, as a tender admirer, on the eve of the 60th anniversary of his death. On the set of Jean-Paul Rappeneau's "Tout feu tout flamme", before each scene, Yves Montand told me that I reminded him of Marilyn! I was very modest and anything but peroxide, so I didn't understand what he wanted to tell me. I could see that he was moved, but at the time I had to tell myself that he was using his "Marilyn aura" as a girl trap! [Laughs] Later, during a shoot for the magazine "Egoïste", the great Richard Avedon had put on my body, on my shoulders, the shearling jacket that had belonged to Marilyn and in which he had photographed her. My first physical and mystical contact with her was that, almost skin to skin... Today, it's this long Dior dress photographed in 1962 by another great, Bert Stern, and of which I'm wearing an exact copy my turn on the stage of "Vertige Marilyn", a text by Olivier Steiner, which is a dream dialogue between her and me and a theatrical poem. He imagines that there have been points of contact between us over the years, such as brushings, synchronicities, whispers that would have ended up tracing an invisible path, a bond of sisterhood, in my existence. And then, Marilyn never went to Cannes, the Croisette didn't have the chance to have Miss Monroe, so when ELLE offered me this series with Jan Welters for a Cannes special, we immediately had want this nod to Bert Stern's unforgettable cult shoot, and thus take him for a ride to the Festival, also to make me feel less alone.
Another tribute to Marilyn in these photos, you are wearing jewels in "Diamonds are a Girl's best friend" style...
Yes, it's the Courbet brand, which has made it its mission to reinvent jewelry while respecting the environment. I was touched to the heart by their process of creating diamonds, in a high-tech laboratory, because they are real diamonds with the same precious qualities of purity and transparency as those extracted from the entraielles of the earth, from these monstrous craters that mess up the environment. Marilyn would have loved to have them as friends, she who loved nature. It's my instinct.
When we think of Marilyn Monroe, we think of star, sex symbol, but also loneliness, childhood flaws, violation of intimacy... Does that speak to you? Do you sometimes feel like a survivor, of having survived to this job?
In all the actresses I feel close to, the faults of childhood have dug a deep desire, a vital need to be different. Going from survivor to "reviving", I think that's what they do, that's what I did, that's what Norma Jeane did by creating Marilyn Monroe. Trials are not avoided, but I believe in a star that keeps watch and allows us to move forward in the dark night. A star made of love, of spirit, of blood, of the big bang of our birth. And even dead, her light continues to travel and reach us.
What do you think killed her?
Arthur Miller? Barbiturate enemas? Robert Kennedy? The death ! What killed Marilyn? The death. To live with all her being, Marilyn herself built the legend she became, then, as Pasolini said, she "surrendered to her destiny of death".
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Séance photos
Photographe ©Jan Welters
Mise en beauté Dior par Maria Olsson.
Coupe et coiffure Cédric Chami avec les produits Davines.
Stylisme déco Samantha Marchesani.
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copyright text Elle
Florence Foresti en affiche de sa tournée "Boy Boys Boys" 2022-2023
L'humoriste et actrice française Florence Foresti est de retour sur scène, 4 ans après son dernier spectacle (Epilogue, dont la tournée a été écourtée en raison de la crise Covid). Son nouveau spectacle s'intitulé Boys, Boys, Boys, en référence au tube de la chanteuse italienne Sabrina sorti en 1987. Sa tournée passe par le Théâtre Marigny (Paris) du 28 septembre au 31 décembre 2022, avant de partir en tournée dans toute la France dès le mois de mars 2023 et se prolongera jusqu’au mois de décembre 2023.
French humorist and actress Florence Foresti is back on stage, 4 years after her last show (Epilogue, whose tour was cut short due to the Covid crisis). Her new show is called Boys, Boys, Boys, in reference to the hit by Italian singer Sabrina released in 1987. Her tour passes through the Théâtre Marigny (Paris) from September 28 to December 31, 2022, before going on tour throughout France from March 2023 and will continue until December 2023.
Pour l'affiche promotionnelle, Florence Foresti pose entièrement nue, allongée sur un lit de draps blancs: une référence à Madonna -dont Foresti est fan- qui a posé pour Steven Meisel en 1990 (et un portfolio des séances avec Meisel sera publié dans le "Vogue" italie de février 1991, présentant "Madonna comme Marilyn").
For the promotional poster, Florence Foresti poses entirely naked, lying on a bed of white sheets: a reference to Madonna - of whom Foresti is a fan - who posed for Steven Meisel in 1990 (and a portfolio of the sessions with Meisel will be published in the "Vogue" italy from February 1991, featuring "Madonna as Marilyn").
Pour sa séance avec Steven Meisel, Madonna s'inspirait bien de Marilyn Monroe; et cette photo d'elle nue dans un lit de draps blancs était un clin d'oeil à Marilyn Monroe et les séances de Tom Kelley, Eve Arnold et Douglas Kirkland.
For her session with Steven Meisel, Madonna was inspired by Marilyn Monroe; and this photo of her naked in a bed of white sheets was a nod to Marilyn Monroe and the seances of Tom Kelley, Eve Arnold and Douglas Kirkland.
27/05/1949 - Red Velvet Sitting - Marilyn Monroe par Tom Kelley
11/1960 - Bed Sitting - Marilyn Monroe par Eve Arnold
17/11/1961 - Bed Sitting - Marilyn Monroe par Douglas Kirkland
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Vanessa Paradis dans Madame Figaro - 06 et 07/05/2022
Madame Figaro
n°1967
en supplément du Figaro Week-end du 06 et 07 mai 2022
pays: France
disponible les 06 et 07 mai 2022
Madame Figaro est un magazine supplément hebdomadaire du quotidien Le Figaro - l'édition du week-end paraît chaque vendredi.
En couverture: Vanessa Paradis se met dans la peau de Marilyn Monroe en rejouant "Les Désaxés".
> sur le blog le magazine Madame Figaro - 06 et 07/05/2022
Vanessa Paradis : «Moi, sans enfants j'aurais été quelqu'un d'autre»
> en ligne sur madame.lefigaro.fr
La chanteuse et actrice admire Marilyn Monroe depuis toujours. Soixante ans après sa disparition, Vanessa Paradis se glisse dans la peau de son idole dans une évocation du film culte Les Désaxés, sous l'objectif d'Anton Corbijn. Avant de reprendre la tournée de sa pièce Maman, l'égérie Chanel partage avec nous sa fascination pour la star américaine.
À quoi rêvent les jeunes filles ? Sur les murs de sa chambre, à Villiers-sur-Marne, près de Paris, Vanessa Paradis épinglait des photos de Romy Schneider et de Marilyn Monroe. Pas vraiment les déesses de son époque, mais l'adolescente n'était pas comme les autres, connaissait par cœur César et Rosalie et Les hommes préfèrent les blondes, et devint une star instantanée à 14 ans en nous embarquant dans le taxi de Joe. Les rêveries autour de la blonde platine la plus célèbre du XXe siècle n'ont jamais déserté l'esprit de celle devenue une pop star adulée et une actrice vigoureuse, aussi à l'aise dans le drame que la comédie. Il nous a paru évident de lui proposer de se glisser dans la peau de son idole (au sujet de laquelle elle est incollable) à l'occasion des soixante ans de la disparition de celle qu'un seul prénom suffit à identifier, Marilyn, morte à Los Angeles le 4 août 1962, dans des circonstances jamais élucidées, surdosage de médicaments, suicide, assassinat (notre invitée penche pour la dernière hypothèse).
Vanessa Paradis a choisi Les Désaxés (The Misfits, de John Huston, 1961), film désenchanté et crépusculaire où Monroe joue avec une vérité bouleversante, crachant son mal-être dans une scène célèbre, frêle figure pâlissante perdue dans les étendues brûlées du Nevada. C'est sur le sable blanc de la forêt de Fontainebleau qu'Anton Corbijn a recréé le set de ce film maudit en noir et blanc avec une Vanessa Paradis platinée plus vraie que nature. Le photographe star et réalisateur avait croisé son chemin lorsqu'elle avait 20 ans, puis à nouveau l'an dernier quand il l'a photographiée lors de la présentation de la haute couture printemps-été de la maison Chanel, dont Vanessa Paradis est l'emblématique ambassadrice. Ils avaient très envie de se retrouver pour une occasion exceptionnelle. Moteur !
Madame Figaro . – Comment est née cette passion pour Marilyn Monroe ?
Vanessa Paradis. – Je devais avoir 5 ou 6 ans quand je suis tombée par hasard sur un livre dans la bibliothèque de mes parents, c'était une biographie, le genre de livre avec quelques photos dans les pages centrales. J'ai été comme foudroyée par la beauté hallucinante de cette femme dont j'ignorais tout. Les photos m'ont amenée aux films, puis les films aux disques. Marilyn Monroe n'est plus jamais sortie de ma tête. J'ai regardé ses films en boucle, puis, plus tard, j'ai lu chaque biographie, vu chaque documentaire. Une adoration ne s'explique pas. Il y a la beauté, la féminité, la grâce, la délicatesse et, en même temps, quelque chose de tragique qu'on ressent, qu'on pressent. Tout m'attire, tout me plaît, ses regards, ses sourires, la façon dont elle bouge. Et cette modernité incroyable pour l'époque. Il y a chez elle une chose qu'on n'avait jamais vue ailleurs : ce rapport au corps, cette liberté du corps sans jamais être vulgaire, un corps totalement affirmé, mais qui n'a pas renoncé à l'enfance non plus.
Vous souvenez-vous du premier film que vous ayez vu avec elle ?
Probablement Les hommes préfèrent les blondes, j'ai toujours aimé les comédies musicales, et le film de Howard Hawks est un rêve pour les petites filles, avec son Technicolor, ses costumes et ses chansons. J'ai aussi beaucoup vu La Rivière sans retour et Certains l'aiment chaud évidemment. Plus tard, j'ai découvert Les Désaxés et des films moins connus, comme Troublez-moi ce soir dans lequel elle est déjà une actrice extraordinaire, juste, puissante et totalement inquiétante dans le rôle d'une baby-sitter déséquilibrée. Et puis il y a la chanteuse évidemment, elle vénérait Ella Fitzgerald et ça s'entend : c'est une chanteuse de jazz divine, avec une voix de velours et un vibrato merveilleux. Quand j'écoute son Lazy, d'Irving Berlin, je suis envoûtée.
Qu'évoque pour vous la part sombre de Marilyn Monroe ?
Je pense à Fragments, un recueil d'écrits intimes publié bien après sa mort, un livre terriblement intrusif, mais qui nous éclaire sur son esprit et sa pensée. On découvre sa profondeur, sa sensibilité et sa détresse aussi, ses craintes, ses doutes, la peur de la folie. C'était une âme tourmentée qui n'a eu de cesse de progresser et de s'accomplir.
On dit que vous possédez beaucoup de choses ayant appartenu à Monroe.
Je ne suis pas collectionneuse, mais je possède quelques trucs qu'on m'a offerts. Une paire de chaussures par exemple, des escarpins blancs sublimes. Nous avons la même pointure, je les passe parfois, je fais quelques pas et je les range, car j'ai trop peur de les déformer. J'ai aussi une veste, une cape, un chapeau que je porte parfois, mais très peu souvent car ils sont inestimables à mes yeux. Une fois je suis allée rôder autour de la villa qu'elle a possédée à Brentwood et où elle est morte. J'ai mis longtemps avant de me décider à m'y rendre, et j'étais très émue de découvrir depuis l'extérieur cette hacienda modeste, sa seule maison, où elle n'a pas vécu longtemps, la pauvre chérie, quelques mois seulement.
Vous avez vécu à Hollywood, la patrie du cinéma. C'est quelque chose qui vous rapproche d'elle ?
À l'époque où j'y vivais, je menais une existence très familiale : les enfants, l'école. Il n'y avait rien de hollywoodien dans mon train de vie, j'allais très peu aux dîners, et je n'ai assisté à la cérémonie des Oscars que deux fois. C'était merveilleux de voir autant d'acteurs si connus, c'était mon rêve de cinéma américain mais pas du tout mon rêve américain, car je n'ai jamais ambitionné d'en faire partie. Peut-être parce que ça demande trop de soi, ça veut dire n'être disponible que pour ça et, probablement, tourner des films qu'on n'a pas envie de faire pour pouvoir accéder à ceux qu'on cible. Il n'y avait aucune raison pour moi de me lancer dans ce parcours du combattant. Plus jeune pourtant, après le tournage de Noces blanches, mon premier film, j'ai fait quelques castings improbables comme celui de Proposition indécente, pour le rôle de Demi Moore ! Ça n'avait absolument aucun sens, et rétrospectivement je trouve ça très bizarre. J'ai rapidement mis le holà à ce genre d'expériences, et je n'en éprouve aucun regret : je suis comblée en France.
Monroe était manipulée et, selon certains, manipulatrice. Y a-t-il une façon de bien gérer les excès de la célébrité ?
Manipulatrice, je n'aime pas ce mot ; ce qui est sûr, c'est qu'elle était une bonne communicante, mais j'ignore si cela relevait d'une stratégie. Elle était intelligente et elle savait se servir de son image. L'image, c'est une arme. Chez Marilyn, c'est aussi un appel à être regardée et aimée. Et puis, il y a un contexte, les années 1950, et un pays, l'Amérique. Les acteurs appartenaient à des studios, ils étaient coincés, l'émancipation a commencé la décennie suivante. Marilyn, elle, a démarré sa carrière à la fin des années 1940, et probablement que son corps et sa séduction lui permettaient de déstabiliser ses interlocuteurs et, d'une certaine façon, de se faire entendre et d'exister. Elle a quand même réussi à imposer quelque chose de très exceptionnel à l'époque : une liberté d'être soi, au sens large, l'affirmation d'un corps sensuel.
À vos débuts, vous-même avez été cataloguée femme-enfant…
Le contexte est vraiment différent, ce n'est pas la même époque, pas la même culture, pas les mêmes difficultés. Mais la problématique de Monroe reste une problématique d'aujourd'hui : la place des femmes dans la société et dans le travail. En ce qui me concerne, c'est vrai, à mes débuts j'ai d'abord été considérée comme une femme-enfant et une chanteuse sans vraiment de talent. On se demandait un peu ce que je faisais là. Le succès était si foudroyant qu'il était sans rapport avec ce que je pouvais proposer. Il a fallu du temps pour que je prouve qu'il y avait quelque chose de valable en moi. Marilyn Monroe, elle, n'a pas connu de son vivant la reconnaissance qu'elle méritait. C'est arrivé après. Pourtant, elle a tout fait pour progresser, elle est partie vivre à New York, elle s'est rapprochée de Lee Strasberg, elle a monté sa boîte de production, des choses absolument pas conventionnelles pour l'époque, mais on continuait à ne pas la prendre au sérieux.
Avez-vous eu à souffrir des distorsions de l'image ?
L'image, on vous la prend certes, mais on la donne aussi, on en joue. C'est un échange. Je suis de la génération du clip et des pochettes de disques, tout passait par là, c'était une façon de se présenter au monde. Au début, cela a pu être douloureux, on ne peut pas empêcher les gens de parler, de juger, d'être injustes parfois, oui, j'ai été blessée par moments, mais au bout du compte ce qui reste c'est votre travail, le cœur et l'essence de votre travail. Pour réussir à tenir, il a fallu que je m'accroche à des choses concrètes : la musique, les concerts, les films. Le reste fait partie du jeu : être aimée, ne pas être aimée. Quant à la reconnaissance, elle est primordiale, mais pas seulement dans les métiers artistiques. Tout travail mérite de l'attention et si possible de l'appréciation.
Vous aimez Marilyn Monroe et Romy Schneider, deux actrices qui, dit-on, ont été brûlées par le cinéma…
Par la vie, plutôt, même si le cinéma n'a pas dû arranger les choses. Ce sont deux femmes qui ont vécu des vies, des enfances et des amours compliquées. Et, dans le cas de Marilyn, circonstance aggravante, c'était l'époque où les acteurs étaient totalement dépendants des médicaments sans qu'on en mesure les effets désastreux sur la santé. Ce que je sais, c'est que j'ai eu des parents incroyables, qui m'ont donné de l'amour et de la confiance, qui m'ont aimée, entourée, accompagnée. Je ne dis pas qu'on ne peut pas s'en sortir sans ce préalable – on peut se choisir des familles autres que la sienne —, mais c'est beaucoup plus facile de partir dans la vie en se sentant soutenue. Être actrice, c'est terriblement déstabilisant, on vous scrute sur un écran géant, vous dépendez du désir des autres et quand on ne veut plus de vous, c'est fini…
Autre chose qui vous touche chez Marilyn ?
Dans les drames de sa vie, elle a perdu tous les enfants qu'elle a portés. Mère, elle aurait probablement vécu une autre vie. Moi, sans enfants, j'aurais été quelqu'un d 'autre. Je ne pense pas que les femmes doivent faire des enfants pour s'accomplir, mais moi j'ai toujours voulu en avoir, et ils ont façonné la femme que je suis aujourd'hui.
Comment imaginez-vous Marilyn Monroe si elle avait vécu ?
Je n'arrive pas à l'imaginer en femme mûre, encore moins en vieille dame. Elle aurait 96 ans. En 1962, au moment de sa mort, elle avait des projets, une maison de production. C'était une femme dirigée par son cœur : peut-être aurait-elle rencontré un homme qui l'aurait aimé pour ce qu'elle était ?
Vanessa Paradis est en tournée dès septembre avec la pièce Maman, de Samuel Benchetrit.
Séance photos
Photographe: Anton Corbinj
Photos des coulisses de John Nollet
Styliste:
Traduction de l'article et de l'interview - in english:
Vanessa Paradis: "Me, without children, I would have been someone else"
The singer and actress has always admired Marilyn Monroe. Sixty years after her death, Vanessa Paradis slips into the skin of her idol in an evocation of the cult film The Misfits, under the lens of Anton Corbijn. Before resuming the tour of her piece Maman, the Chanel muse shares with us her fascination for the American star.
Vanessa Paradis. – I must have been 5 or 6 years old when I stumbled across a book in my parents' library, it was a biography, the kind of book with a few pictures in the middle pages. I was as if struck down by the hallucinating beauty of this woman of whom I knew nothing. Photos led me to films, then films to records. Marilyn Monroe never got out of my head again. I watched his films over and over, then later I read every biography, saw every documentary. An adoration cannot be explained. There is beauty, femininity, grace, delicacy and, at the same time, something tragic that we feel, that we sense. Everything attracts me, everything pleases me, her looks, her smiles, the way she moves. And this incredible modernity for the time. There is something about her that we had never seen elsewhere: this relationship to the body, this freedom of the body without ever being vulgar, a totally assertive body, but which has not given up on childhood either.
Probably Gentlemen Prefer Blondes, I've always loved musicals, and Howard Hawks' movie is a little girl's dream, with its Technicolor, costumes and songs. I have also seen The River of No Return a lot and obviously Some like it hot. Later, I discovered The Misfits and lesser-known films, like Don't bother to knock, in which she is already an extraordinary, just, powerful and totally disturbing actress in the role of an unbalanced babysitter. And then there's the singer of course, she revered Ella Fitzgerald and you can hear it: she's a divine jazz singer, with a velvet voice and a marvelous vibrato. When I listen to her Lazy, by Irving Berlin, I am bewitched.
I'm thinking of Fragments, a collection of private writings published long after his death, a terribly intrusive book, but one that sheds light on his mind and his thinking. We discover his depth, his sensitivity and his distress too, his fears, his doubts, the fear of madness. He was a tormented soul who never stopped progressing and fulfilling himself.
I'm not a collector, but I have a few things that were given to me. A pair of shoes for example, sublime white pumps. We have the same shoe size, I sometimes put them on, take a few steps and put them away, because I'm too afraid of deforming them. I also have a jacket, a cape, a hat that I wear sometimes, but very infrequently because they are invaluable to me. Once I went prowling around the villa she owned in Brentwood and where she died. It took me a long time to decide to go there, and I was very moved to discover from the outside this modest hacienda, her only house, where she did not live long, the poor darling, a few months only.
When I lived there, I led a very family life: the children, the school. There was nothing Hollywood in my lifestyle, I went to dinner very little, and I only attended the Oscars twice. It was wonderful to see so many famous actors, it was my dream of American cinema but not at all my American dream, because I never aspired to be part of it. Perhaps because it requires too much of oneself, it means being available only for that and, probably, shooting films that you don't want to make in order to be able to reach those you are targeting. There was no reason for me to embark on this obstacle course. When I was younger, however, after shooting Noce Blanche (Baby Blue), my first film, I did some improbable castings like Indecent Proposal, for the role of Demi Moore! It made absolutely no sense, and in retrospect I find it very odd. I quickly put the kibosh on this kind of experience, and I have no regrets about it: I am fulfilled in France.
Manipulative, I don't like that word; what is certain is that she was a good communicator, but I don't know if that was part of a strategy. She was smart and she knew how to use her image. The image is a weapon. Chez Marilyn is also a call to be watched and loved. And then there is a context, the 1950s, and a country, America. Actors belonged to studios, they were stuck, emancipation began the following decade. Marilyn, she started her career at the end of the 1940s, and probably her body and her seduction allowed her to destabilize her interlocutors and, in a certain way, to be heard and to exist. She still managed to impose something very exceptional at the time: a freedom to be oneself, in the broad sense, the affirmation of a sensual body.
The context is really different, it's not the same era, not the same culture, not the same difficulties. But Monroe's problem remains a problem today: the place of women in society and in the workplace. As far as I'm concerned, it's true, when I started out I was first considered a woman-child and a singer without really any talent. We were wondering what I was doing there. The success was so overwhelming that it had nothing to do with what I could offer. It took time for me to prove that there was something worthwhile in me. Marilyn Monroe, she did not know during her lifetime the recognition she deserved. It happened after. However, she did everything to progress, she went to live in New York, she got closer to Lee Strasberg, she set up her production company, things that were absolutely unconventional for the time, but we continued not to take it seriously.
The image, we certainly take it from you, but we also give it, we play with it. It's an exchange. I'm from the generation of music videos and record covers, everything went through that, it was a way of presenting yourself to the world. At first it might have been painful, you can't stop people from talking, judging, being unfair sometimes, yes I was hurt at times, but in the end what remains is your work, the heart and essence of your work. To succeed, I had to cling to concrete things: music, concerts, films. The rest is part of the game: to be loved, not to be loved. As for recognition, it is essential, but not only in the artistic professions. All work deserves attention and, if possible, appreciation.
By life, rather, even if the cinema did not have to arrange things. They are two women who have lived complicated lives, childhoods and loves. And, in the case of Marilyn, an aggravating circumstance, it was the time when the actors were totally dependent on drugs without the disastrous effects on health being measured. What I do know is that I had incredible parents, who gave me love and confidence, who loved me, surrounded me, accompanied me. I'm not saying that you can't get by without this prerequisite – you can choose families other than your own – but it's much easier to start out in life feeling supported. Being an actress is terribly destabilizing, you are scrutinized on a giant screen, you depend on the desires of others and when you are no longer wanted, it's over...
In the dramas of her life, she lost all the children she bore. Mother, she probably would have lived another life. Me, without children, I would have been someone else. I don't think women have to have children to be fulfilled, but I always wanted to have them, and they shaped the woman I am today.
I can't imagine her as a mature woman, let alone an old lady. She would be 96 years old. In 1962, at the time of her death, she had projects, a production house. She was a woman ruled by her heart: perhaps she would have met a man who would have loved her for what she was?
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Kim Kardashian au MET Gala 02/05/2022
Chaque année, le gala du Metropolitan Museum of Art - dit Met Gala - de New York voit défiler le gratin du show-business mondial dans des tenues qui rivalisent d'extravagance. Présidé chaque année par Anna Wintour, le Met Gala a pour but de financer le Costume Institute, le département mode du musée, et lance une grande exposition annuelle; le thème du Met Gala étant toujours associé à cette exposition.
Et le thème de cette édition 2022 était le "Gilded Glamour" (jeu de mot renvoyant au "Gilded Age", l'âge d'or américain de la fin du XIXe siècle) et près de 400 célébrités ont rivalisé d'audace et de glamour pour fouler le grand tapis rouge ce lundi 02 mai 2022 (Nicki Minaj, Jared Leto, Naomi Campbell, Julianne Moore entre autres). Mais c'est sans conteste Kim Kardashian qui s'est fait le plus remarquer: la star de 41 ans a foulé le tapis rouge vêtue de la robe que portait Marilyn Monroe en 1962 lorsqu'elle a chanté "Happy Birthday, Mr. President" à John F. Kennedy.
Each year, the gala of the Metropolitan Museum of Art - known as the Met Gala - in New York sees the gratin of world show-business parade in outfits that compete in extravagance. Chaired each year by Anna Wintour, the Met Gala aims to fund the Costume Institute, the museum's fashion department, and launches a major annual exhibition; the theme of the Met Gala being always associated with this exhibition.
And the theme of this 2022 edition was "Gilded Glamour" (pun referring to the "Gilded Age", the American golden age of the late 19th century) and nearly 400 celebrities competed in audacity and glamorous to walk the big red carpet this Monday, May 02, 2022 (Nicki Minaj, Jared Leto, Naomi Campbell, Julianne Moore among others). But it was undoubtedly Kim Kardashian who stood out the most: the 41-year-old star walked the red carpet wearing the dress Marilyn Monroe wore in 1962 when she sang "Happy Birthday, Mr. President" to John F. Kennedy.
- Pour info, la robe avait été conçue par le créateur de costumes français Jean Louis (qui s'est basé sur un croquis de Bob Mackie) et sur laquelle 6000 cristaux avaient été taillés à la main.
Bob Mackie, qui avait à l'époque 21 ans et venait de terminer ses études à l'université, se souviendra de ce moment: "Après le jour où le croquis a été dessiné, je n'avais aucune idée de ce que cela donnerait jusqu'à ce que des photos de l'événement paraissent dans le journal. Marilyn avait l'air incroyable et elle a accompli exactement ce qu'elle avait l'intention de faire. Les studios de la Fox ne la laisserait pas porter quoi que ce soit de trop révélateur dans les films, à cause du précédent scandale du calendrier nu. Et elle ne s'en souciait pas vraiment, car elle avait déjà été virée. Sa silhouette était à son apogée, la robe était une forme classique de la mode à l'époque".
Marilyn aurait payé 1 440 $ à Jean Louis pour cette "pièce" personnalisée, qui a été vendue pour la première fois aux enchères en 1999 pour plus d'un million de dollars dans le cadre d'une vente de sa succession avec Christie's. Elle a ensuite été revendue pour 4,8 millions de dollars chez Julien's Auctions en 2016, et a été acquis par le musée Ripley's Believe It Or Not d'Orlando (en Floride), qui la conserve dans une pièce sombre, où la température est maintenue à 16°C et le taux d'humidité oscille entre 40 et 50%.
À ce jour, elle détient le record de la robe la plus chère vendue aux enchères. Kim Kardashian commente: "Je suis une grand fan des ventes aux enchères et je possède plusieurs pièces JFK donc je connais le propriétaire de chez Julien. Il a pu me mettre en liaison [avec Ripley] et c'est ainsi que la conversation a commencé".
- For information, the dress has been designed by the French costume designer Jean Louis (who was based on a sketch by Bob Mackie) and on which 6000 crystals had been cut by hand.
Bob Mackie, who was 21 at the time and had just graduated from university, recalled the moment: "After the day the sketch was drawn, I had no idea what it was for until photos of the event appeared in the newspaper. Marilyn looked amazing and accomplished exactly what she intended to. Fox Studios would not let her wear anything too revealing in films, because of the previous nude calendar scandal. And she didn’t really care, because she had already been fired. Her figure was at its peak, the dress was a classic shape of fashion at the time."
Marilyn reportedly paid Jean Louis $1,440 for this personalized "piece", which was first sold at auction in 1999 for more than $1 million in an estate sale with Christie's. It was then sold for $4.8 million at Julien's Auctions in 2016, and was acquired by Ripley's Believe It Or Not museum in Orlando (Florida), which keeps it in a dark room, where the temperature is maintained at optimum 68 degrees and the humidity rate fluctuates between 40 and 50%.
Today, it holds the record for the most expensive dress sold at auction. Kim Kardashian comments: "I'm a big fan of auctions and I own several JFK pieces so I know the owner of Julien's. He was able to put me in touch [with Ripley] and that's how the conversation started."
- Car c'est une idée de Kim Kardashian qui lui est venue en participant au gala l'an dernier: "Je me suis dit, qu'aurais-je fait pour le thème américain s'il n'y avait pas eu le look Balenciaga ? Quelle est la chose la plus américaine à laquelle on peut penser ? C'est Marilyn Monroe !" (...) "Pour moi, le moment le plus Marilyn Monroe est quand elle a chanté" Joyeux anniversaire "à JFK, c'était ce look."
Elle a obtenu la permission du musée qui d'abord lui font enfiler une réplique pour prendre ses mesures: la réplique lui va parfaitement. La robe est donc envoyée chez elle en Californie, par avion privé escortée par des gardes - mais Kim se rend compte que la robe ne lui va pas. Elle se soumet donc à un régime drastique, comme elle l'explique: "Je portais une combinaison de sudation deux fois par jour, je courais sur le tapis de course, j'ai complètement arrêté le sucre et les glucides et je n'ai mangé que les légumes et les protéines les plus pures." Elle parvient ainsi à perdre 7 kg en un mois pour enfin pouvoir rentrer dans la robe: "J'avais envie de pleurer des larmes de joie quand cela m'allait !".
Video des coulisses de l'essayage sur la page Instagram ripleysbelieveitornot -
- Because it was an idea from Kim Kardashian who came to her while attending the gala last year: "I thought to myself, what would I have done for the American theme if it had not been the Balenciaga look? What’s the most American thing you can think of? And that’s Marilyn Monroe. (...) For me the most Marilyn Monroe moment is when she sang “Happy Birthday,” to JFK, it was that look.”
She has obtained permission from the museum, which first makes her put on a replica to take her measurements: the replica fits her perfectly. The dress is therefore sent home to California, by private plane escorted by guards - but Kim realizes that the dress does not fit her. She therefore puts herself on a drastic diet, as she explains: “I would wear a sauna suit twice a day, run on the treadmill, completely cut out all sugar and all carbs, and just eat the cleanest veggies and protein”. She thus manages to lose 7 kg in one month to finally be able to fit into the dress: "I wanted to cry tears of joy when it went up".
La veille, elle passe son dimanche après-midi à se faire teindre les cheveux en blond (l'opération prendra près de 14 heures !)
Pour la soirée, Kim Kardashian ne va en fait porter la robe que quelques minutes (le temps de fouler le tapis rouge et de se faire photographier), au regard de la nature fragile du vêtement et de son extrême valeur.
La star l'a revêtue juste avant le Met Gala dans une cabine installée à cet effet près de l'événement, avec l'assistance d'un conservateur du musée. Elle a ensuite arpenté le tapis rouge avant de se changer pour revêtir une réplique, qu'elle a portée pour le reste de la soirée: "Je suis extrêmement respectueuse de la robe et de ce qu'elle représente pour l'histoire américaine. Je ne voudrais jamais m'asseoir dedans, manger dedans ou prendre le moindre risque de l'endommager (...) Tout devait être minuté, et je me suis entraînée à monter les escaliers."
- The day before, she spends her Sunday afternoon having her hair dyed blond (the operation will take almost 14 hours!)
For the evening, Kim Kardashian will only wear the dress for a few minutes (the time to walk the red carpet and have her photograph taken), given the fragile nature of the garment and its extreme value.
The star donned her just before the Met Gala in a booth set up for this purpose near the event, with the assistance of a museum curator. She then walked the red carpet before changing into a replica, which she wore for the rest of the evening: "I’m extremely respectful to the dress and what it means to American history. I would never want to sit in it or eat in it or have any risk of any damage to it and I won’t be wearing the kind of body makeup I usually do (…) Everything had to be timed, and I practiced climbing the stairs." - Le lendemain, sur son compte Twitter, elle a posté ce message (accompagné de prises de vues en studio): "Je suis tellement honorée de porter la robe emblématique que Marilyn Monroe portait en 1962 pour chanter "Joyeux anniversaire" au président John F. Kennedy. C'est une superbe robe moulante ornée de plus de 6 000 cristaux cousus à la main par Jean Louis."
Kardashian possèderait deux répliques de robes de Marilyn: l'une d'elles est une réplique de la robe Norman Norell que Marilyn a porté aux Golden Globes de 1962: "Je pense que je pourrais porter celle-là pour manger de la pizza dans ma chambre d'hôtel." dit-elle.
- The next day, on her Twitter account, she posted this message (accompanied by studio shots): "I am so honored to be wearing the iconic dress that Marilyn Monroe wore in 1962 to sing “Happy Birthday” to President John F. Kennedy. It is a stunning skintight gown adorned with more than 6,000 hand-sewn crystals by Jean Louis."
Kardashian would own two replicas of Marilyn's dresses: one of them is a replica of the Norman Norell dress that Marilyn wore at the 1962 Golden Globes: "I think I might just wear that one to eat pizza in my hotel room." she says.
sources web
article original en anglais sur Vogue
article en français sur bfm
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Marilyn dans Les Enfoirés 2022
Vendredi 04 mars 2022, TF1 a diffusé le spectacle des "Enfoirés 2022" dont les bénéfices sont reversés à l'association des Restos du Coeur. Cette année, le spectacle a été enregistré sans public (comme l'an dernier), pandémie Covid oblige. Le spectacle de 2022, portant le titre de "Un air d'enfoirés" a été enregistré fin janvier 2022 à la salle de Sud de France Arena à Montpellier.
Marilyn Monroe est "présente" à deux reprises dans le spectacle:
D'abord, dans un sketch humoristique avec Gérard Jugnot, portant une perruque, face à "la bande à Fifi" composée de Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Tarak Boudali et Julien Arruti. Jugnot disant qu'il porte une perruque "comme Marilyn".
NDRL: Marilyn n'a jamais porté de perruque en public. Il lui arrivait d'en porter en privée, des perruques noires, pour passer inaperçue; elle porte une perruque / postiche dans le film Les Désaxés et c'est avec l'une des perruques qu'elle porte dans le film qu'elle fut inhumée car ses cheveux avaient été abîmés notamment par l'autopsie.
Ensuite, lors d'une prestation scénique musicale: Joyce Jonathan apparaît vêtue en robe fourreau rose, chantant "Diamonds are a girl's best friend", suivie de Zazie, Lorie et Nolwenn Leroy grimées en Audrey Hepburn (lookées comme Audrey dans le film "Diamants sur canapé") pour chanter le "Diamonds" de Rihanna.
On Friday March 4, 2022, French channel TF1 broadcast the "Enfoirés 2022" show, from which the profits are donated to the Restos du Coeur association. This year, the show was recorded without an audience (like last year), due to the Covid pandemic. The 2022 show, bearing the title of "Un air d'enfoirés" was recorded at the end of January 2022 at the Sud de France Arena in Montpellier.
Marilyn Monroe is "present" twice in the show:
First, in an humorous sketch with Gérard Jugnot, wearing a wig, facing "the Fifi gang" composed of Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Tarak Boudali and Julien Arruti. Jugnot saying he wears a wig "like Marilyn".
Editor's note: Marilyn has never worn a wig in public. Sometimes she wore them in private, black wigs, to go unnoticed; she wears a wig / hairpiece in the film The Misfits and it is with one of the wigs she wears in the film that she was buried because her hair had been damaged in particular by the autopsy.
Then, during a musical stage performance: Joyce Jonathan appears dressed in a pink sheath dress, singing "Diamonds are a girl's best friend", followed by Zazie, Lorie and Nolwenn Leroy made up as Audrey Hepburn (looked like Audrey in the movie "Breakfast at Tiffany's") to sing Rihanna's song "Diamonds".
site officiel Les Enfoirés
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Galantis, David Guetta & Little Mix: Heartbreak Anthem
Dans le clip vidéo du titre "Heartbreak Anthem" réalisé par Samuel Douek, où David Guetta s'est associé à Galantis et le trio féminin de dance pop britannique Little Mix, dévoilé le 21 mai 2021, l'action se situe dans un théâtre avec les trois membres féminines de Little Mix, Leigh-Anne Pinnock, Perrie Edwards et Jade Thirlwall. Elles interprètent alternativement trois anges (du style des défilés Victoria's Secret) sur scène, puis trois femmes fatales en coulisses: parmi ces dernières, Jade Thirlwall apparaît blonde et séductrice, en body à strass argentée et bordée de boa en plumes, rappelant ainsi l'iconographie de Marilyn Monroe.
In the music video for "Heartbreak Anthem" directed by Samuel Douek, where David Guetta has teamed up with Galantis and the British female dance pop trio Little Mix, unveiled on May 21, 2021, the action takes place in a theater with the three female members of Little Mix, Leigh-Anne Pinnock, Perrie Edwards and Jade Thirlwall. They alternately interpret three angels (in the style of the Victoria's Secret parades) on stage, then three femme fatales in backstage: among the latter, Jade appears blonde and seductive, in a body with silver rhinestones and edged with feather boa, thus recalling on the iconography of Marilyn Monroe.
- video -
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1997, Joey Heatherton pour Playboy
L'actrice, chanteuse et danseuse américaine Joey Heatherton posait, à 53 ans, pour l'édition américaine du magazine Playboy de avril 1997 - sous l'objectif du photographe Stephen Wayda; les poses semblaient s'inspirer des séances de Marilyn Monroe avec le photographe Milton Greene, une sorte de mix entre la séance de la Ballerine et la Black Sitting.
American actress, singer and dancer Joey Heatherton posed, at 53, for the American issue of Playboy magazine in April 1997 - photographed by Stephen Wayda, the poses she took seemed to be inspired by Marilyn Monroe's sessions with the photographer Milton Greene, a kind of mix between the Ballerina sitting and the Black Sitting.
Inspiration
Les photos de Marilyn par Milton Greene
The Marilyn's photos by Milton Greene
- 10/09/1954, New York - Ballerina par Milton Greene
- 02/1956, New York - Black Sitting par Milton Greene
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1990, Rhonda Ridley-Scott pour Playboy
Le magazine américain Playboy de juillet 1990 consacrait un article et publiait des photographies de la mannequin et playmate Rhonda Ridley-Scott en Marilyn Monroe. Rhonda posait souvent pour l'artiste Olivia De Berardinis, une peintre spécialisée dans la reproduction de pin-up (elle a notamment beaucoup représenté Bettie Page) et dont les pin-ups dessinées étaient notamment destinées à Playboy. Dans cet article, on découvre Rhonda sur le tournage d'un petit film tourné par Joel Beren, en coulisses de séances avec Olivia, où elle s'est mise dans la peau de Marilyn -déclarant que pour elle "c'est facile, je suis exactement comme elle", en copiant l'une de ses dernières séances à la plage en gilet mexicain. Rhonda déclarait alors être la réincarnation de Marilyn lors de la séance: "Quand je l'interprète, je suis Marilyn."
The American magazine Playboy of July 1990 devoted an article and published photographs of the model and playmate Rhonda Ridley-Scott as Marilyn Monroe. Rhonda often posed for the artist Olivia De Berardinis, a painter specializing in the reproduction of pin-ups (she has represented Bettie Page a lot) and whose drawn pin-ups were particularly published in Playboy. In this article, we discover Rhonda on the set of a small film shot by Joel Beren, behind the scenes of sessions with Olivia, where she imitates Marilyn - declaring that for her "it's easy, I'm just like her", copying one of her last beach sessions in a Mexican jacket. Rhonda then declared to be the reincarnation of Marilyn during the session: "When I do her, I am Marilyn."
Inspiration
La séance de Marilyn par George Barris
The Marilyn's sitting by George Barris
- 13/07/1962 Santa Monica Beach par Barris 3
Illustrations de Pin-up d'Olivia De Berardinis pour Playboy
avec Rhonda Ridley-Scott en tant que modèle
Pin-up illustrations by Olivia De Berardinis for Playboy
with Rhonda Ridley-Scott as a model
> site officiel de Olivia De Berardinis
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