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Divine Marilyn Monroe
NAVIGUATION
DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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20 mai 2012

TV - Marilyn, Dernières Séances

 gif_tvmarilynMardi 22 mai 2012
23h05 - France 2

Documentaire: 
Marilyn, Dernières Séances

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Pays: France
Année: 2009
Durée: 91mn
Réalisation: Patrick Jeudy
Producteur: Les Films D'Ici

Résumé: Adapté du roman éponyme de Michel Schneider, un portrait totalement inattendu de la star dans sa relation avec le psychanalyste Ralph Greenson.
Trente mois durant, de janvier 1960 à août 1962, ils formèrent le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être comme sa peau, mais pour avoir été la dernière personne à l'avoir vue vivante et la première à l'avoir trouvée morte, on l'accusa d'avoir eu sa peau.
En adaptant le roman de Michel Schneider Marilyn, dernières séances, Patrick Jeudy réalise un portrait totalement inattendu de la star. Formellement, le film est superbe : les thèmes et les époques se succèdent de façon non linéaire, mais toujours logique - comme lors de séances de psychanalyse. Un récit kaléido-scopique illustré par de riches archives, qui, tout en nous replongeant dans les milieux du cinéma (Cukor, Huston, Wilder), de la littérature (Capote, Miller) et de la politique (les Kennedy, la CIA, le FBI), permet de saisir pour la première fois l'immense détresse de Marilyn à la fin de sa vie.

17 mai 2012

Marilyn Monroe: la fin des masques et des mensonges sur la légendaire star platine

les_inrocksMarilyn Monroe: la fin des masques et des mensonges sur la légendaire star platine
publié le 11 mai 2012
en ligne sur lesinrocks.com

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 On a écrit tout et n’importe quoi sur Marilyn depuis sa mort en 1962. Cinquante ans plus tard, le livre “Monroerama” fait exploser les masques et les mensonges sur la légendaire star platine. Toute l’histoire de Marilyn Monroe est à retrouver dans un Hors-série Inrocks, “Marilyn, étoile de la pop culture et figure essentielle de l’histoire de l’Amérique contemporaine”, en kiosque dès aujourd’hui.

De quoi Marilyn Monroe est-elle le nom ? De la plus grande star de cinéma au monde, qui a tourné avec les plus grands (Huston, Hawks, Cukor, Mankiewicz) ; d’une icône platine canonisée par Andy Warhol ; de la première artiste sacrifiée sur l’autel du show-biz, victime des barbituriques et de son image, inaugurant une longue lignée de stars fauchées trop jeunes, de Janis Joplin à Amy Winehouse ; ou encore de la femme d’Arthur Miller et amante de J. F. Kennedy qui n’en finit pas d’inspirer les écrivains, de Norman Mailer à Joyce Carol Oates ?

Pour le cinéaste Olivier Assayas, “c’est comme si elle avait inventé un espace inédit à l’intérieur du cinéma classique”. Peut-être. Mais cela ne suffit pas à expliquer qu’une robe plissée atteigne 4,6 millions de dollars lors de sa vente aux enchères, simplement parce qu’elle l’a portée dans Sept ans de réflexion. Icône-poster qui s’affiche dans les chambres des adolescents, Marilyn offre une figure de toute éternité (blonde souriante aux lèvres pulpeuses) mais des masques multiples. Elle a porté au moins seize identités différentes : Norma Jeane Mortenson, Norma Jeane Baker, Norma Jean Dougherty, “The Mmm Girl”, Marilyn Monroe, Mona Monroe, Marilyn DiMaggio, Zelda Zonk, Marilyn Miller… Ce sont ces multiples facettes que restitue aujourd’hui Monroerama, sorte d’encyclopédie pop à la mesure de son sujet éclaté.

Marie-Françoise Santucci, journaliste à Libération, y a invité témoins, spécialistes et artistes (Olivier Assayas, Maïwenn, Marie Darrieussecq, Maylis de Kerangal, Cécile Guilbert, Bruce Benderson, Douglas Gordon, entre autres) pour analyser les différents aspects de cette existence hors norme. On y dresse toutes sortes de listes, on y parle de sa vie quotidienne avec Arthur Miller, de ses recettes de maquillage, de ses adresses californiennes ou new-yorkaises, de son addiction aux vêtements chic et cool signés Emilio Pucci, des cinéastes avec qui elle a tourné ou encore de sa réputation de défenseur des droits civiques – elle avait imposé Ella Fitzgerald au Mocambo, boîte branchée de L. A. qui interdisait l’entrée aux clients et artistes de couleur, en promettant d’y réserver une table tous les soirs, ce qu’elle fit.

Alors que sortent de nombreuses publications à l’occasion des cinquante ans de la mort de l’actrice, Monroerama est l’ouvrage qui la capture le mieux dans toute sa diversité. Le livre avance autant comme une entreprise de déconstruction des masques dont la star se parait que comme une machine de guerre contre les mensonges qui ont nimbé sa légende.

  Ainsi, contrairement à l’idée répandue d’une liaison avec JFK, “elle n’a couché qu’une fois avec John Fitzgerald Kennedy, en mars 1962. C’était à Palm Springs, dans la maison de Bing Crosby. Marilyn a alors téléphoné à son masseur et ami Ralph Roberts : ‘L’un de mes amis, lui a-t-elle dit en restant mystérieuse, souffre du dos… Donne-moi des conseils pour le soulager…’ (JFK souffrait terriblement du dos)”.

Elle n’aurait pas non plus été intime avec Robert Kennedy. Les parasites qui ont pondu force bios truquées et autres théories du complot deux ans après la mort de Marilyn en prennent pour leur grade. Cette mort qui transforme une vie en mythe, l’un des plus grands mystères du XXe siècle avec celle de John Kennedy, va être ici examinée, décortiquée, ré-autopsiée. Il faut lire la passionnante reconstitution de la dernière année de la star par l’écrivain et critique littéraire Michel Contat, où il apparaît que son dernier psychanalyste, Ralph Greenson (mis en scène dans le roman Marilyn dernières séances de Michel Schneider), qui l’avait complètement assujettie, aurait joué un rôle littéralement morbide le jour même de sa mort, le 4 août 1962.

  “J’aimerais avoir le courage d’être fidèle au visage que j’ai créé. Parfois, je me dis qu’il serait plus facile de ne pas vieillir du tout, de mourir jeune. Mais alors, ma vie ne serait pas achevée. Et je ne me connaîtrais pas totalement”, disait Marilyn.

Quelque temps avant sa mort,elle avait gagné son long combat contre la Fox qui menaçait de la virer du tournage de Quelque chose doit craquer (Cukor) pour la remplacer par Lee Remick, elle nourrissait des tas de projets dont I Love Louisa, une comédie musicale avec Frank Sinatra, et devait se remarier avec Joe DiMaggio le 8 août – qui fut finalement le jour de son enterrement au Westwood Memorial Cemetery de Los Angeles. La thèse du suicide fut vite écartée au profit d’une mort accidentelle due à une surdose de Nembutal (entre 80 et 100 gélules) et à un lavement rectal à l’hydrate de chloral (un puissant laxatif).

En conclusion, il s’agirait d’un accident dont Greenson serait responsable et sur lequel il a habilement laissé planer le doute d’un suicide. L’hypothèse de Spoto (1) est plausible : elle rend compte de la relation toxique qui avait fini par s’établir entre l’analyste et sa patiente, elle est cohérente aussi au regard de l’état d’esprit de Marilyn, plutôt heureux et plein d’espoir à ce moment-là de sa vie, malgré ses difficultés existentielles, ses dépendances, ses anxiétés. Selon lui, ‘Marilyn est morte à la merci de ceux qui croyaient avoir pour mission de la sauver – non pour son bien mais pour le leur. Ils voulaient la posséder.’ Ce qui donne une résonance sinistre au mot (médical) de Greenson à Mrs Murray (la gouvernante-espionne qu’il avait placée aux côtés de Marilyn – ndlr), sur le seuil de la chambre : ‘Nous l’avons perdue’”, écrit Michel Contat.

Greenson et Eunice Murray ont laissé passer plusieurs heures avant d’appeler la police. Quand les policiers débarquent vers 4 heures du matin, ils surprennent Murray en train de lessiver les draps sur lesquels Monroe est morte, certainement pour éliminer toutes traces du lavement administré par Greenson à Marilyn en fin de journée. L’acteur Peter Lawford, ami de la star, lui avait parlé au téléphone quelques heures avant sa mort et l’avait trouvée bizarre. Il s’était inquiété et avait appelé ses proches – mais sans se déplacer lui-même. Et DiMaggio ? Pourquoi n’était-il pas près d’elle ? Seule entre les mains de ses soi-disants soignants qui allaient précipiter sa mort en voulant la maintenir dans un état de dépendance (affective, psychique mais aussi financière), Marilyn aurait passé l’après-midi à expliquer à Greenson qu’elle voulait interrompre son analyse avec lui.

La mort de Marilyn n’en paraît que plus tragique tant elle aurait pu être évitée ; et romanesque tant elle semble annoncée par des signes auxquels personne n’a pris garde : le 8 mars, Monroe déménage dans sa nouvelle maison du 12305 Fifth Helena Drive à Los Angeles : “Sur le dallage de l’entrée, les propriétaires précédents avaient fait inscrire une devise en latin, ‘Cursum perficio’, qui ce jour-là prendrait une résonance glaçante : elle signifie ‘ J’ai achevé mon parcours’.” Le 19 mai, lorsqu’elle apparaît devant 17 000 personnes sur la scène du Madison Square Garden pour chanter Happy Birthday Mr. President pour JFK, vêtue d’un fourreau de tulle transparent brodé de strass qui révèle sa nudité, signé Jean Louis, célèbre costumier hollywoodien, Peter Lawford l’accueille par ces mots : “Mister President, the late Marilyn Monroe”, “late” signifiant aussi bien “en retard” que “feu Marilyn Monroe”.

Cette soirée où son corps apparaît à l’apogée de l’image qu’elle s’est construite, femme défiant de toute la puissance de sa sexualité un puissant à la réputation de Don Juan, complètement éclipsé par l’aura éclatante de la star, l’écrivaine Maylis de Kerangal y voit le moment où Marilyn bascule dans la mort. Une “séquence pornographique et sacrifice humain” : “Or si cette robe insensée focalise à elle seule le face-à-face entre le Président et l’actrice, désigne en Marilyn la nymphomane ingérable, voire une folle, une femme désormais incapable de revêtir la robe idoine pour une soirée de gala, inadaptée aux codes sociaux donc, déréglée (…), elle matérialise surtout la tension sexuelle, palpable en cet instant, confirme la rumeur d’un rapport entre eux, d’un rapport qui met en jeu le sexe et la politique, d’un rapport qui est d’abord un rapport de pouvoir et absolument archaïque, et c’est là, dans ce face-à-face, que vient se loger le caractère pornographique de la séquence : l’exhibition de cette indécence-là.”

Sa nudité, Monroe l’exhibera encore dans un ultime rapport de force entre elle-même et Hollywood, en plongeant nue dans la piscine de Quelque chose doit craquer et en s’offrant à l’objectif de Bert Stern lors de dernières séances photo devenues cultes. Une façon d’exacerber l’image de sex-symbol qu’elle s’était inventée de toutes pièces.

  “Les gens ne se rendent pas compte mais elle a inventé Marilyn Monroe”, disait joliment le photographe Richard Avedon.

Si Monroerama liste pas moins de dix nuances de blond arborées par Marilyn entre 1949 et 1952, c’est le blond platine qu’elle lègue comme un héritage à Jayne Mansfield puis à Madonna, Lindsay Lohan, Rihanna, Anna Nicole Smith et même Andy Warhol. “A Hollywood, la vertu d’une femme est beaucoup moins importante que sa coiffure”, disait Monroe. Le chapitre consacré à l’obtention chimique de ce blond symbole de glam fait froid dans le dos.

Dupliquée par Warhol, travaillée par des artistes comme Douglas Gordon, Monroe s’est aussi vue déclinée en produits dérivés, posters et T-shirts, servant aussi à des marques telles Dior ou Dolce & Gabbana. Pdg d’Authentic Brands, James Salter possède désormais le nom et l’image de Monroe. Il révèle dans un entretien donné pour le livre qu’il rêve de “la faire rejouer dans un film” grâce au numérique – à condition qu’on lui verse 20 millions de dollars.

Cinquante ans après sa mort, Marilyn Monroe est devenue une industrie qui rapporte des sommes folles à des anonymes. Pas à ceux qui l’aimèrent le plus, hélas : Joe DiMaggio refusa toujours les contrats juteux qu’on lui offrait pour écrire ses mémoires. Quant à l’homme de l’ombre dans la vie de Marilyn, celui qui brilla par son absence durant toute son existence comme un astre noir, ce père mis à la porte par sa mère quelques jours après la naissance de la petite, “il semble qu’après la mort de Marilyn, il se soit replié sur lui-même, vivant à l’écart du monde, ne tentant jamais de revendiquer un quelconque droit sur l’image et l’héritage de sa fille”. Martin Edward Mortenson est mort en 1981, à 83 ans, à L. A. Il avait gardé toute sa vie une photo de lui et du bébé.

1. Donald Spoto est l’auteur de Marilyn Monroe : la biographie, ouvrage de référence

-Hors-série Marilyn, étoile de la pop culture et figure essentielle de l’histoire de l’Amérique contemporaine : un hors-série des Inrocks, 100 pages, en kiosque le 11 mai et disponible

-Monroerama sous la direction de Françoise- Marie Santucci, avec Elisabeth Franck-Dumas (Stock), 366 pages, 25 €. Sortie le 16 mai

17 mai 2012

Marilyn Monroe was jealous of Elizabeth Taylor

Screen siren Marilyn Monroe was so jealous of rival Elizabeth Taylor she ordered naked pool photoshoot to try to eclipse her fame
publié le 1er mai 2012
en ligne sur dailymail.co.uk

She was a star in her own right and one of the most famous women in the world.
But in 1960 Marilyn Monroe was deeply jealous of Elizabeth Taylor and posed nude in a bid to become more popular than her.
The actress hoped to generate as much publicity as her rival’s public relationship with Richard Burton by baring all.

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 Rivals:
Marilyn Monroe was desperate to eclipse the popularity of Elizabeth Taylor so decided to commission a nude photo shoot

But in a newly released interview she also realised how futile it was and told a photographer: ‘It’s still about nudity. Is that all I’m good for?’
The startling disclosures add yet another layer to one of the most enduring legends Hollywood has ever seen - and a fresh insight into the woman she really was.
They come from her conversations with photographer Larry Schiller between 1960 until her death in 1962 at the age of just 36. In his memoir Marilyn And Me, he says the two met when Monroe hatched a plan to force Hollywood giants Fox Studios to take her more seriously so they would ‘start paying me as much attention as they are paying to Elizabeth Taylor’.

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 Deeply jealous:
Marilyn Monroe wanted to generate more publicity than her screen rival Elizabeth Taylor

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 Ladies in red:
While Marilyn did eventually strip off, Elizabeth kept her clothes on

At the time Taylor was earning $1million a film for epics like Cleopatra. Monroe was getting paid a mere $100,000 for Something’s Got To Give, from which she was sacked.
Monroe posed for a set of photographs in which she entered a swimming pool with a bathing suit - and came out naked.
Monroe told Schiller: ‘Larry, if I do come out of the pool with nothing on, I want your guarantee that when your pictures appear on the covers of magazines Elizabeth Taylor is not anywhere in the same issue.’
When Hugh Hefner agreed to pay $25,000 for one nude picture Monroe told Schiller that it was worth every penny.
She said with a laugh: ‘There isn’t anybody that looks like me without clothes on.’

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 Desperate:
While Marilyn earnt less than £61,000 for a film, Elizabeth Taylor commanded fees of up six times that for Cleopatra

The conversations between the two, which appear in this month’s issue of Vanity Fair, also give an insight into how insecure Monroe was.
She told Schiller that she wore her public persona as a ‘veil’ over her real identity.
She once told him: ‘It’s still about nudity. Is that all I’m good for?
I’d like to show that I can get publicity without using my ass or getting fired from a picture. I haven’t made up my mind yet.’

Over the previous two years the pair had spoken at length and in 1960 she admitted was wracked by insecurity.
'I could tell you all about rejection,' Marilyn said to Schiller. 'Sometimes I feel my whole life has been one big rejection.'
'But look at you now,' he said.
'Exactly,' she replied. 'Look at me now.'

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 Popular:
Elizabeth Taylor had just married Richard Burton in 1960 and was more loved by the public than ever before

Confused, Schiller protested, 'You’re a star! Your face is on magazine covers all over the world! Everyone knows Marilyn Monroe!'
'Let me ask you... how many Academy Award nominations do I have?'
'I don’t know,' he said.
'I do,' she said. 'None.'

Marilyn even confided her deepest fears, that she would end up like her mother who had been a mental patient for much of her life.
She also told him that she ‘always wanted a baby’ but ‘having a child, that’s my biggest fear’.
She said: ‘I want a child and I fear a child. Whenever it came close, my body said no and I lost the baby.’

Since her death Monroe’s life has been the subject of endless speculation, not least her rumoured affair with former U.S. President John F Kennedy.
Her former stylist George Masters recently claimed that she spent her last night alive in Frank Sinatra’s lodge in Nevada with the head of the American Mafia.

Although she never won an Oscar, Monroe did win a Golden Globe for her performance in the 1959 comedy Some Like It Hot, another Golden Globe nomination and a BAFTA nomination.
She was married and divorced three times and died childless.

16 mai 2012

Marilyn Monroe, guest-star de Cannes

Marilyn Monroe, le mythe et surtout l'actrice, guest-star de Cannes
Article publié le 15/05/2012
en ligne sur msn

Un demi-siècle après sa mort, Marilyn Monroe, mythe hollywoodien et icône pop universelle, fait l'affiche du Festival de Cannes, coiffant enfin la planète cinéma et les marches qu'elle ne gravit jamais.

cannes_festivalUne juste place pour une actrice qu'Hollywood omit de convier aux Oscars, un hommage à cette divine idole que la littérature et l'édition continuent d'honorer et qui en trente films, en comptant le dernier, inachevé, a imprégné l'histoire bien au-delà du cinéma.

"Nous voulons célébrer l'icône absolue du glamour dans le temple du glamour absolu. C'est une façon de se souvenir d'elle en cette année du cinquantenaire de sa mort, le 5 août 1962", indique Thierry Frémaux, le délégué-général du festival.

"Entre sa mort, seule, à 36 ans (malgré l'existence avérée d'une demi-soeur, Bernice), sa naissance de père inconnu et d'une mère folle, une enfance ballottée, sa découverte à l'usine par un photographe...elle réunissait tous les ingrédients du mythe", résume la critique Isabelle Danel, qui a piloté un "Marilyn Monroe de A à Z" (ed.Tana) - de A pour Actrice à Z comme Zelda Zonk, son pseudo favori - dessinant au plus près le portrait polymorphe d'un déesse fragmentée.

"Toutes les étiquettes qui lui sont accolées ont repoussé l'actrice à l'arrière-plan. Et encore, lorsqu'on lui reconnaît ce talent c'est parfois à regret", constate-t-elle. "Comme cinéphile, je l'ai moi-même toujours aimée mais m'en suis longtemps défendue". Comme une affection inavouable.

Le business tourne rond autour de Marilyn

"Et pourtant, on l'a vue grandir d'un film à l'autre: elle n'est pas un mais bien tous ses personnages" relève-t-elle, regrettant parfois "les tics" dont l'embarrassèrent ses professeurs, Natasha Lytess puis Paula Strasberg, dont elle se débarrasse pourtant dès qu'elle a un personnage à défendre.

"Elle n'a jamais été nominée aux Oscars mais elle l'aurait amplement mérité, au moins pour +Certains l'aiment chaud+ ou +Les Désaxés+", poursuit Isabelle Danel qui détaille, utile rappel, quels grands noms la firent tourner: John Huston, Mankiewicz, Hawks, Preminger, Cukor, Billy Wilder...

Plus célébrée encore depuis sa mort, Marilyn occupait déjà une place de star absolue dans le coeur de ses contemporains. Ses vrais fans la protégeaient alors et ne lui ont jamais fait défaut depuis, se renouvelant avec les générations sans cesser de veiller au respect de sa mémoire.

Avec dévotion et autorité, jusqu'à obtenir la fermeture en 2005 à Long Beach, Californie, d'une exposition de faux objets personnels de Marilyn.

Car le business tourne rond autour de Marilyn Monroe, figée par Andy Warhol en sex-symbol déclinable sur des tee-shirts, des tasses ou des coussins. Selon Isabelle Danel, l'exploitation de son nom et de son visage a généré 8 millions de dollars de revenus en 2011.

Il s'agit d'ailleurs de remettre de l'ordre dans la maison, assure Paul Morizet, expert en marketing de célébrités à l'agence Greenlight: Anna Strasberg, seconde épouse et veuve de Lee, les dépositaires testamentaires de l'actrice, a cédé la majorité de ses droits au groupe Authentic Brands qui a entrepris "d'assécher le marché" pour redorer la marque Monroe.

"Le cheap, c'est fini" selon Paul Morizet, qui explique qu'un fonds d'investissement partenaire a mis près de 25 millions de dollars dans l'affaire: "Si elle devient rare, elle redeviendra plus chère".

Le film "My Week with Marilyn" avec Michelle Williams participait à cette entreprise, confie-t-il. Le lancement, à Cannes, d'un livre de photos pharaonique (1.000 euros) chez Taschen, aussi.

Entre NBC qui achève une mini-série, "Smash", avec Uma Thurman dans la peau de la blonde et une émission de téléréalité, "Finding Marilyn", en cours de développement, "Marilyn Monroe reste sans rivale", constate l'expert.

15 mai 2012

Marilyn Monroe s'expose à Paris

Marilyn Monroe s'expose, "seule", à partir du 11 mai à Paris
Article publié le 13/05/2012
en ligne sur msn

bruno_bernard(Relaxnews) - L'exposition Marilyn Monroe, seule, est à découvrir du 11 mai au 25 juillet prochains dans les boutiques parisiennes de Stéfanie et Maurcie Renoma, où vont être dévoilés des photos et des objets relatifs à l'univers de l'actrice. A l'occasion de l'anniversaire des 50 ans de sa mort, la star de Certains l'aiment chaud et des Désaxés succède à une autre icône, James Dean, à l'honneur chez Renoma en 2011.

A travers une sélection de photos inédites, une scénographie originale et une collection de vêtements, l'exposition va faire découvrir au public la femme solitaire cachée derrière la star.

La majorité des photos exposées est extraite du livre Marilyn Intimate Exposures, du photographe Bernard of Hollywood, distribué en France à l'occasion de cet événement.

Dans un autre contexte, l'actrice figure également sur l'affiche 2012 du Festival de Cannes, qui se tient du 16 au 27 mai.


 Informations pratiques
Marilyn Monroe, seule
Renoma boutique (129 bis rue de la Pompe, paris 16e)
et   Komplex Store (118 rue de Longchamp, Paris 16e)

Du 11 mai au 25 juillet 2012
 En savoir plus : renoma.paris.com  et stefanie-renoma.com

14 mai 2012

Très Chère Marilyn

  lefigaro  Très Chère Marilyn
publié le 10 mai 2012
en ligne sur lefigaro.fr

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André de Dienes (1913-1985) connaît Marilyn Monroe depuis un an quand il prend cette photo en 1946. Crédits photo : André DE DIENES/PIASA

À l'occasion du Festival de Cannes, plusieurs ventes à Paris et à Londres sont consacrées à des clichés d'acteurs mythiques.

Elle est le visage du 65e Festival de ­Cannes, qui déroule son tapis rouge du 16 au 27 mai. Sur l'affiche au noir profond, elle souffle une bougie qui l'illu­mine. Une photo prise par Otto L. Bettmann. Marilyn Monroe, morte en pleine gloire et beauté à l'âge de 36 ans, est aussi la star des enchères de photographies organisées au même moment. À Londres, chez Christie's, le jour même du coup d'envoi de la grand-messe du septième art, et chez Bonhams le lendemain, avec un cliché de Bert Stern lors de la «dernière séance», en 1962, estimé 1200 à 1800 euros. Mais aussi à Paris, à Drouot, chez Yann Le Mouel le 24 mai et chez Piasa le 25 mai. Avant même de devenir l'icône glamour de Hollywood, Marilyn a joué avec l'objectif d'André de Dienes, Alfred Eisenstaedt, Inge Morath, John Bryson, Lawrence Schiller ou encore Bert Stern.

Les enchères feront-elles tourner les têtes? À quelques semaines du cinquantenaire de sa mort tragique, en août 1962, les ventes d'inédits se multiplient. Mais sans forcément faire recette. Après Julien's Auctions le 31 mars à Los Angeles, Bonhams y allait de son lot de photos inconnues, mardi soir à New York. Mais les clichés de Marilyn nue, pris par Bert Stern pour le magazine ­Vogue, lors de la probable dernière séance officielle de pause, six semaines à peine avant sa mort en 1962, n'ont pas trouvé preneur. La collection de dix photos signées et numérotées, intitulée "Marilyn Monroe - Dernière séance", était estimée entre 18.000 et 25.000 dollars.

Dans cet album prolifique, l'amateur doit y regarder à deux fois, notamment la qualité, la taille et la date du tirage, contemporain ou posthume. On est très loin du prix record de 482.500 dollars atteint en avril 2011, chez Christie's, à New York, pour un tirage argentique (102 × 76), et daté de 1957, du célèbre ­Richard Avedon. Un an auparavant, le même cliché, mais dans un format beaucoup plus petit (18,5 × 18,5), est parti deux fois moins cher, à 169.000 euros chez Christie's, à Paris.

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Brigitte Bardot, plus connue alors sous les initiales B. B., est dans l'objectif de Richard Avedon. Ce cliché argentique d'époque, estimé 40.000 à 60.000 £ (49.770 à 74.660 €), porte le numéro 6 sur une série de 35. Il provient de la collection personnelle de Gunter Sachs, mise en vente par Sotheby's, à Londres, les 22 et 23 mai.

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1990
Michel Giniès
aime «se promener avec les stars», qu'il n'a de cesse de photographier depuis 40 ans. En septembre 1990, il fixe ce sourire de l'acteur Jack Nicholson. Cette épreuve gélatino-argentique des années 2000, signée, titrée, datée, numérotée 3/25 et portant le cachet du photographe au dos, est estimée 500 à 600 €. Elle sera mise en vente par Piasa le 25 mai. 

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Deux célébrités en leur domaine. L'actrice Chiara Mastroianni pose pour le photographe de mode péruvien Mario Testino, coqueluche des people, guest star de la crème des magazines, Vogue et Vanity Fair. Ce cliché argentique d'époque, avec mentions manuscrites au dos, est estimé 600 à 800 € par Piasa. Vente le 25 mai à Drouot.

12 mai 2012

A la TV - Blonde

 gif_tvmarilynMercredi 16 mai 2012 - 20h40 - Paris Première
Téléfilm - Blonde - en deux parties

Durée totale: 3 heures
Un épisode dure 1h30min 
Année: 2001
Titre original: Blonde
Réalisateur: Joyce Chopra
   Musique: Patrick Williams
    Dialogues: Patrick Williams
    Scénariste: Joyce Eliason
    Pays: Etats-Unis
CSA: Interdit au moins de 10 ans

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Interprètes: Poppy Montgomery (Norma Jean Baker / Marilyn Monroe), Patricia Richardson (Gladys Baker), Niklaus Lange (Bucky Glazer), Richard Roxburgh (monsieur R), Patrick Dempsey (Cass), Skye McCole (Norma Jean enfant), Bruce Hughes (Clark Gable), Wallace Shawn (IE Shin), Ann-Margret (Della Monroe), Kirstie Alley (Elsie)

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Résumé Episode 1: Norma Jean Baker naît le 1er juin 1926, à l'hôpital public de Los Angeles, de père inconnu et de Gladys Baker, femme déséquilibrée et droguée. Ballottée entre une grand-mère passionnée de cinéma et une mère à la carrière chancelante, la petite Norma grandit dans le culte des stars de Beverly Hills. Une nuit, lors d'une crise d'hystérie plus grave que les autres, Gladys s'en prend violemment à sa fille. Ce geste conduit la mère, malade, à l'asile, tandis que Norma est emmenée dans un orphelinat pour quatre douloureuses années de solitude. Durant cette période traumatisante, Gladys oppose cruellement un refus systématique à l'adoption de sa fille...
A l'orphelinat, la directrice s'attache à Norma, qui est une petite fille douce et intelligente. Elle la confie à une famille d'accueil. Mais celle-ci se montre peu scrupuleuse et exploite Norma jusqu'à son premier mariage arrangé, à l'âge de 16 ans, avec Bucky Glazer, un jeune homme quelconque. Norma est devenue une jeune fille très attirante, d'un caractère extrêmement fragile, sensible et timide. D'abord rassurée par son union avec Bucky, Norma se retrouve en proie à un terrible désespoir lorsque son jeune époux s'engage dans la marine pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, la jeune femme se ressaisit et devient ouvrière dans l'aéronautique, jusqu'au jour où un photographe la remarque...

>> Sur le blog: fiche du film Blonde

3 mai 2012

The Lost Marilyn Monroe Nudes in June's Vanity Fair

vanity_fair_logoThe Lost Marilyn Monroe Nudes: Outtakes from Her Last On-Set Shoot Revealed in June’s V.F.
Publié le 1/05/2012,
en ligne
sur vanityfair.com

  vanityfair_a_splash

“Fox [Studios] should start paying as much attention to me as they are paying to Elizabeth Taylor,” Marilyn Monroe told Lawrence Schiller, hatching the idea that would turn out to be the break of the young photographer’s life: for him to photograph her nude. In an adaptation of Schiller’s memoir Marilyn & Me, the June issue of Vanity Fair reveals never-before-published pictures from that shoot, as well as details of Schiller’s conversations with the star.

In 1960, as part of an ongoing battle to get Fox to take her more seriously, and out of jealousy over Taylor’s success, Marilyn came up with an attention-grabbing plan: a poolside shoot in which she’d jump in the water with a bathing suit on—and come out without it. “Larry,” she said, “if I do come out of the pool with nothing on, I want your guarantee that when your pictures appear on the covers of magazines Elizabeth Taylor is not anywhere in the same issue.” Marilyn was making only $100,000 for what would be her last film, Something’s Got to Give, in 1962, while Taylor was receiving a million dollars for Cleopatra. She wanted to show Fox that she could get the same kind of coverage as the publicity bonanza generated by Taylor’s very public affair with her co-star, Richard Burton. When Hugh Hefner agreed to pay $25,000 for a nude shot of Marilyn—the most money Playboy had ever paid for a photograph—Schiller thanked her for creating such a big payday, joking, “See what tits ’n’ ass can do?” “That’s how I got my house and swimming pool,” Marilyn said, laughing. “There isn’t anybody that looks like me without clothes on.”
 
Just 23 years old at the time, Schiller, at the set on assignment for Look magazine, had no idea that he was getting to know the icon in some of her most vulnerable moments. In an adaptation of his memoir about their sessions together, Schiller recounts intimate and telling conversations that illuminate the private struggles that consumed the starlet in her final days.

vanity_fair_cover“I could tell you all about rejection,” Marilyn said to Schiller. “Sometimes I feel my whole life has been one big rejection.” “But look at you now,” he said. “Exactly,” she replied. “Look at me now.”  Confused, Schiller protested, “You’re a star! Your face is on magazine covers all over the world! Everyone knows Marilyn Monroe!” “Let me ask you, Larry Wolf [Schiller first introduced himself to Monroe as the Big Bad Wolf]—how many Academy Award nominations do I have?” “I don’t know,” he said. “I do,” she said. “None.”
 
Marilyn even confided her deepest worry. “I’ve always wanted a baby,” she said. “Having a child, that’s always been my biggest fear. I want a child and I fear a child. Whenever it came close, my body said no and I lost the baby.” She talked to Schiller about being afraid that she’d wind up like her mother, who had been in and out of mental institutions her whole life.

She reflected often on her assumed identity, and where Norma Jeane fit in. “I never wanted to be Marilyn—it just happened. Marilyn’s like a veil I wear over Norma Jeane,” she admitted to Schiller. During a photography session, she told him, “I always have a full-length mirror next to the camera when I’m doing publicity stills. That way, I know how I look.” Schiller asked, “So, do you pose for the photographer or for the mirror?” “The mirror,” she replied without hesitating. “I can always find Marilyn in the mirror.”
 
However, Schiller reveals, Marilyn’s attitude about her sex-symbol status fluctuated wildly. While she was at times boastful of her looks and what they procured for her, she was also by turns insecure and angry. “It’s still about nudity. Is that all I’m good for?” she demanded of Schiller. “I’d like to show that I can get publicity without using my ass or getting fired from a picture,” she continued. “I haven’t made up my mind yet.”
 
It was to be their last conversation: the very next morning, Marilyn was reported dead at 36. One of her final acts had been to return the nude photo to Schiller, which he found waiting for him at his house. She had written, “Send this to Playboy, they might like it.”

Related: Read “Marilyn and Her Monsters,” by Sam Kashner, from the November 2010 issue, which goes inside the troubled starlet’s diaries.

Plus: a handwriting expert analyzes Marilyn Monroe’s journal entries in a VF.com exclusive. 

3 mai 2012

Charlotte Gainsbourg : Ses mots sur les femmes de sa vie

Charlotte Gainsbourg : Ses mots sur les femmes de sa vie, Jane Birkin et Bambou
publié le 1er mai 2012
en ligne sur purepeople.com

charlotteLe festival de Cannes l'attend sur son tapis pour Confession d'un enfant du siècle, Charlotte Gainsbourg se prépare aussi pour une tournée en France avec son album Stage Whisper. Une artiste aux multiples facettes qui compte bien se dépasser, encore une fois, dans le prochain film de Lars von Trier, The Nymphomaniac, un film qui va décrypter la vie sexuelle d'une femme... Audacieuse, Charlotte Gainsbourg véhicule également l'image d'une personne discrète. Pourtant, elle n'est jamais avare de déclarations franches et déroutantes. Pour le supplément Styles de L'Express, elle se penche son passé et parle des femmes qui ont marqué sa vie. Des confessions intimes et touchantes.

Nombreuses sont les femmes qui ont un poids important dans la vie de Charlotte Gainsbourg. Elle évoquera ses grands-mères, Marilyn Monroe en tant que chanteuse, l'actrice Gena Rowlands ou bien les modèles des peintre qu'elle affectionne. Bien évidemment, elle choisira de parler de sa mère, Jane Birkin : "Je l'imagine un peu comme un triptyque ! [rires] Il y a eu la période Serge Gainsbourg, la période Jacques Doillon et puis la période Jane 'seule'. Je la revois avec mes yeux d'enfant, à côté de mon père. Ils avaient vraiment une vie à eux, détachée de nous. [...] Avec Jacques Doillon, tout a changé : c'était la vraie vie de famille, le noyau. [...] Et notre petite soeur Lou [Doillon] est née. Paradoxalement, c'est au moment où ma mère a commencé à être présente que j'ai pris mon envol. Je suis devenue indépendante et assez sauvage. C'est aussi à cette époque - je devais avoir 14 ans - que j'ai pris conscience de la beauté de ma mère, de son talent, sa voix.... Ce qui n'a pas été évident à vivre, parce que j'ai commencé à être très complexée. Quand, un jour, je lui ai avoué, elle est tombée des nues. Malgré cela, les critères de beauté m'ont obsédée pendant longtemps. J'ai fini par réaliser que ce n'était pas du tout de la faute de ma mère. Peut-être, involontairement, celle de mon père..."

Dans cette même dynamique de confidences, la compagne d'Yvan Attal, mère de trois enfants, aborde sa relation avec sa belle-mère, Bambou, compagne de Serge Gainsbourg : "C'était plutôt une grande soeur : avec elle, j'ai fait les 400 cents coups ! [...] Et à nouveau, j'étais devant un autre canon de beauté - avec une sexualité débridée et sans censure... Mais elle n'a pas représenté que cela : elle s'est vraiment occupée de moi. Mon père dormait jusqu'à 14 heures et moi, à 10 ans, je me levais tôt. [...] Je considère Bambou comme une seconde maman. Et j'aime faire partie de toute cette famille de femmes."

Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le supplément Styles de L'Express du 2 mai 2012

18 avril 2012

Michelle Williams : «Pour Marilyn, j'ai repoussé mes propres limites»

  lefigaro  Michelle Williams : «Pour Marilyn, j'ai repoussé mes propres limites»
publié le 3 avril 2012
par Olivier Delcroix
en ligne
sur lefigaro.fr

LE CLAP - Dans My Week With Marilyn, de Simon Curtis, la comédienne Michelle Williams incarne l'icône suprême du septième art. Un sacré défi.


Michelle Williams a l'air tout intimidée lorsqu'elle est prévenue que cet entretien sera un questionnaire spécial Marilyn. Très vite, l'actrice, qui a si bien su se métamorphoser en Norma Jean Baker dans My Week With Marilyn, se prend au jeu, s'amusant à rebondir d'un titre de film à l'autre.

LE FIGARO. - Vous a-t-il fallu Sept ans de réflexion afin d'obtenir le rôle de Marilyn Monroe?
Michelle WILLIAM
S. - Non (rires). D'une certaine façon, c'est comme si toute ma vie je m'étais préparée pour ce rôle. J'ai grandi avec une photo de Marilyn au-dessus de mon lit. Elle a toujours occupé mes pensées. Jamais je n'aurais rêvé l'incarner au cinéma. Et c'est arrivé, comme ça. Alors, j'ai foncé.

Le Prince et la Danseuse est-il votre film préféré de Marilyn?
Non. Je ne peux pas vraiment dire ça… Pourtant, je l'ai vu un nombre incalculable de fois pour les besoins du film de Simon Curtis.

Alors quel est votre film préféré de Marilyn?
Probablement Certains l'aiment chaud. Mais je prends aussi beaucoup de plaisir à voir et revoir Les Désaxés (The Misfits).

Seriez-vous une… désaxée?
Ne sommes-nous pas tous un peu désaxés?

Pourquoi appréciez-vous The Misfits?
Parce que ce fut l'unique occasion pour Marilyn de prouver son talent en interprétant un rôle dramatique. Marilyn a passé sa vie à se débattre à l'intérieur même de sa propre célébrité. Beaucoup de ses films naviguent sur je ne sais quelles eaux. À la surface, tout semble limpide. En regardant plus en profondeur, on découvre que l'eau est trouble. En fait, une des choses passionnantes avec Marilyn est qu'elle n'a jamais été vraiment capable d'utiliser la «méthode» de Lee Strasberg. Chez elle, tout vient du cœur, de sa jeunesse brisée. Pour nourrir ses rôles, elle s'est toujours servie de ses propres souvenirs d'enfance. L'idée qu'on puisse mettre en application une méthode de jeu et en faire de l'art, ce n'était pas fait pour elle. Marilyn n'a jamais su transformer ses expériences personnelles traumatiques en un art dramatique. Mais elle était capable de le transcender dans la comédie. Elle doit son incroyable succès à cela.

Après ce film, savez-vous Comment épouser un millionnaire?
Clairement pas! (Elle montre sa main sans alliance.)

Some Like it Hot…Qu'est-ce que vous aimez chaud?
Le thé! J'aime le thé très chaud! Et les douches aussi! Et les bains! J'aime beaucoup de choses très chaudes, en fait.

Comme Marilyn, la nuit, ne portez-vous que N° 5 de Chanel?
C'est amusant, personne aux États-Unis ne m'a jamais posé cette question. En France, tout le monde me la pose!

Cela vous dérange-t-il?
Non, j'adore, au contraire! Vous, les Français!

Dans My Week With Marilyn, vous êtes littéralement métamorphosée. Était-ce difficile de devenir elle?
Oui et non. Ce fut très dur et, en même temps, ce fut une joie. C'était surtout quelque chose que je n'avais jamais fait avant. J'ai travaillé d'arrache-pied tous les jours durant dix mois. La tâche était immense. C'est le genre de défi qui fait battre votre cœur et vous fait progresser en tant qu'acteur. Au tennis, pour progresser, il faut toujours jouer avec quelqu'un de plus fort que soi. Je pense que cela vaut pour tout dans la vie. Chaque jour pendant le tournage de ce film, je sentais que je devais repousser mes limites pour incarner Marilyn. J'ai l'impression que j'y suis arrivée.

Incarner une icône américaine, est-ce dangereux ou gratifiant?
Les deux à la fois. Le danger est gratifiant et inversement. Ces deux notions vont bien ensemble.

Dernier film, dernière question… Let's Make Love… Votre réponse?
Cela dépend de qui pose la question! (Rires)

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