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Divine Marilyn Monroe
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Marilyn Monroe
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26 novembre 2010

Blondes… MAIS écrivains

Blondes… MAIS écrivains: De Marilyn Monroe (« Fragments ») à Nelly Arcan (« A ciel ouvert »)
article publié le 15 novembre 2010
par Alexandra Galakof sur blogs.lexpress.fr
 

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  --- ARTICLE SUPPRIME DU BLOG A LA DEMANDE DE L' "AUTEUR" SUITE A DES MENACES DE POURSUITES POUR FAIRE SUPPRIMER LE BLOG EVOQUANT LA RAISON DE "PLAGIAT" BIEN QUE LE NOM DE L'AUTEUR ET LA SOURCE DE L'ARTICLE SONT MENTIONNES  --- 

22 novembre 2010

TV - Il n’y a pas de Kennedy heureux

gif_tvmarilynLundi 22 novembre 2010 à 20h35
rediffusion Mercredi 24 novembre à 1h30

- france 3 -
Documentaire: 
Il n’y a pas de Kennedy heureux

kennedys

Durée: 1h40min
Année: 2010
Réalisé par Patrick Jeudy
Ecrit par Gerard Miller
Résumé:
 Que retient un enfant de sa famille ? Comment en vit-il les épreuves, les aspirations et les devoirs ? Surtout lorsque cette famille s’appelle Kennedy, un clan qui a fasciné l’Amérique et le monde entier.
Caroline, Robert, Christopher, Mary, John-John ou David avaient entre 7 et 11 ans lorsque le Président Kennedy fut assassiné, entre 13 et 17 ans à la mort de Bobby Kennedy. Au fil des années, ils ont goûté le parfum teinté d’ivresse des gosses de riches, ils ont deviné les infidélités de leurs aînés, le mystère des femmes du Président, les menaces qui ont pesé sur leur famille...
Entre enfances dorées et destins brisés, images officielles et archives familiales, "Il n’y a pas de Kennedy heureux" navigue parmi les personnalités complexes du clan Kennedy pour dresser le portrait sans concession mais empreint de nostalgie des acteurs de la famille.
Une histoire intime et personnelle racontée à hauteur d’enfant avec ses naïvetés, ses doutes et ses interrogations.
Une histoire dévoilant de l’intérieur la vie de l’une des plus puissantes familles du XXe siècle.

Documentaire suivi d'un débat présenté par Béatrice Schonberg.

Il_n_y_a_pas_de_Kennedy_heureux_reference Il_n_y_a_pas_de_Kennedy_heureux_2 Il_n_y_a_pas_de_Kennedy_heureux3

>> Source: programme sur france3.fr
portfolio photos sur tele.premiere.fr/  

20 novembre 2010

Marilyn et le papillon

Marilyn et le papillon

Article publié le 25/10/2010
en ligne sur lemonde.fr 

Il est parfois infranchissable, le gouffre qui sépare un être solaire de ceux qui le regardent, et il faudrait des milliers de mots pour raconter l'étendue de l'effarement : parler de cette béance, de l'incompréhension, parler encore de l'ambiguïté, de l'insondable mystère d'entre les gens, dire que l'on est dissemblable de l'image qui s'imprime sur les rétines avides et voyeuses. L'étrange avec ces Fragments qui viennent d'être publiés, c'est qu'ils surgissent quarante-huit ans après un troublant suicide. Les milliers de mots qui nous manquaient afin de savoir qui fut, au plus intime, Marilyn Monroe, née Norma Jeane Baker, s'étalent là comme un livre des aveux et des secrets, une analyse révélée, ils parlent du vide sidéral qui régna entre les nombreuses biographies qui nous furent proposées et une réalité têtue, restée muette jusqu'à ce jour.

Très tôt, la jeune femme fut la proie des photographes, qui voyaient en elle une jolie fille à la moue pulpeuse, au corps voluptueux qui séduisit tant les pellicules argentiques. Surexposées, la solitude et la souffrance se sont emparées de Marilyn. Comme un dysfonctionnement entre réalité et irréalité, elle vit son corps propulsé à la lumière alors que stagnaient cette autre partie d'elle régnant dans l'obscurité de son coeur, une autre vie faite de peur, d'angoisses, d'aspiration à la folie, un trouble ontologique qui la faisait être deux alors qu'elle ne désirait qu'une chose : comprendre. Comprendre le fantasme qu'elle incarnait, le mythe de chair qu'elle représentait, désirant plus que tout voir se mêler aux regards des autres ses songes, ses détresses, ses cris, ses larmes. Dédoublée, elle vit avec horreur sa personne exposée au vu et au su de tous alors qu'inexorablement un "exil intérieur" la faisait s'éloigner du monde. "A l'aide à l'aide/Je sens la vie qui se rapproche alors que tout ce que je veux c'est mourir."

Elle sut très vite qu'on ne voyait en elle qu'une silhouette : "J'en ai assez d'être pour les gens la fille bien roulée", que lorsque sur une photo on la voyait lire l'Ulysse de Joyce, chacun se gaussait et songeait à l'imposture, qu'il s'agissait d'une mise en scène afin que la ravissante idiote puisse passer pour une érudite. Bien sûr, pour les ayatollahs des lettres, il y a dans ces écrits des mièvreries et lieux communs, mais ce qui submerge plus que tout c'est l'instinct de mort qui rôde là, le goût du désastre, du néant.

Pourtant, quelle actrice fut autant photographiée qu'elle, un livre à la main, ou encore en compagnie d'écrivains comme Karen Blixen et Carson McCullers, ou alanguie dans les bras de Truman Capote, l'instant d'une valse ? Or aujourd'hui on se rend compte en lisant ses poèmes, ses lettres, ses écrits intimes qu'elle connaît la littérature, qu'elle est une pensée, qu'elle écrit à vue, sans règles, à la manière surréaliste, qu'elle analyse comme personne le monde et les hommes. Sa bibliothèque ne comptait-elle pas plus de quatre cents volumes, des classiques (Milton, Dostoïevski, Whitman) aux contemporains (Hemingway, Beckett, Kerouac...) ? Elle fait des fautes d'orthographe, et alors ? N'est-ce pas Proust - auteur qu'elle lisait sur le tournage de Nid d'amour en 1951 - qui eut cette étrange formule : "Toute faute d'orthographe est l'expression d'un désir." Et le désespéré désir de Marilyn était simple : que chacun ne se contente pas de l'apparence des choses mais fouille sous la peau jusqu'à l'os, là où ça crie. Ambivalente, on apprend qu'elle s'évertua à jouer, toute sa courte vie, un rôle : "Ma vie est peut-être plus équilibrée qu'elle n'aurait pu l'être si je n'avais eu cette capacité sociale à me montrer agréable ou charmante.""Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie ! Est-ce Milton qui a écrit : Les gens heureux ne sont jamais nés ?" Elle, qui n'a aucune illusion sur le bonheur :

Si, à ses débuts, sa fulgurante beauté fut sa plus grande alliée, celle-ci sera sa plus redoutable ennemie lorsque les sunlights d'Hollywood se seront emparés d'elle. Devenue sex-symbol, elle se sent happée par le regard des autres, étrangère à elle-même, dilapidée, elle s'éparpille et se disloque : "Je ne peux plus me rassembler." Comme un verre brisé, elle tente de recoller chaque morceau, mais le puzzle se complique : tantôt le besoin rassurant de séduction est vainqueur, tantôt c'est le repli sur soi qui l'emporte et, prisonnière de cette dualité mortifère, elle se brûle et verse des larmes, elle qui aimerait tant retrouver sa naïveté adolescente, ses émois d'alors, une innocence...

Emouvante Marilyn qui nous apparaît telle une coquille de noix flottant sur l'océan, ballottée par les courants, les vents, soumise aux orages et aux éclairs du grand large, elle est la chevrette de Monsieur Séguin qui résista toute une nuit dans un vain combat. Elle se débat, rêve d'être un pur esprit, sans enveloppe corporelle, désincarnée. Elle ne veut qu'être une femme et pas seulement un corps. Ses nombreux visages d'effroi qu'ont su saisir Cartier-Bresson, Elliott Erwitt, Bruce Davidson, l'équipe de Magnum, nous font songer à ceux qui, revenus des aurores blanches de la mort, se résignent à vivre dans un monde incrédule, hostile, incapable de lire dans ces yeux venus d'ailleurs que la partie, pour ceux-là, est désormais perdue.

Marilyn rêva d'être réincarnée en papillon. Ne serait-ce pas elle qui nous enchante à l'aube des étés, quand ces merveilleux paons de jour virevoltent dans l'azur, légers, libres, aux couleurs chatoyantes, qu'ils nous frôlent et nous donnent un désir fou de les tenir, une poignée de secondes, dans le creux de nos mains ?


Yves Simon a reçu le prix Médicis pour La Dérive des sentiments et le Grand Prix Chanson de l'Académie française pour son œuvre discographique. Dernier livre : Jack London, le Vagabond magnifique (Mengès, 2007). Dernier CD : Rumeurs
(Barclay/Universal, 2007)

Yves Simon, écrivain

20 novembre 2010

La plaque de la tombe de Marilyn vandalisée

La plaque de la tombe de Marilyn a été vandalisée!

Article publié le 23/02/2009
en ligne sur HollywoodLand 

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La plaque de la tombe de Marilyn Monroe au cimetière de Westwood à Los Angeles a été rayée par un objet pointu de type couteau ou clé. Le même marquage de vandalisme s'était déjà produit il y a trois ans.

18 novembre 2010

Des tirages d'Avedon aux enchères à Paris

Des tirages d'Avedon aux enchères à Paris

Article publié le 17/11/2010
Par Marion Cocquet
en ligne sur lepoint.fr 

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La fondation Richard Avedon organise, chez Christie's à Paris, la vente de soixante photographies du célèbre portraitiste américain © Sipa

"Des heures durant, elle a dansé, elle a chanté, elle a flirté. Elle jouait à Marilyn Monroe. Et puis est arrivé le moment, inévitable, où elle s'est effondrée." La Marylin d'Avedon, aux yeux perdus, aux épaules de fatigue, "comme une enfant qui n'a plus rien" disait-il, est l'un des portraits les plus célèbres du photographe américain. Elle fait partie, dans un petit tirage (18,5 cm x 18,5 cm) réalisé avant 1960, d'un lot de soixante photographies qui seront vendues le 20 novembre chez Christie's.

Pour les salles des ventes comme pour les chambres noires, l'événement est exceptionnel. Par le nombre des oeuvres inscrites au catalogue, peu fréquent pour des photographies. Par leur valeur. Et parce que la fondation Richard Avedon, qui organise directement la vente, a souhaité qu'elle se déroule à Paris. Un "hommage" au trentième anniversaire du Mois de la photo et à la ville des Lumières qu'Avedon aimait. Une manière, aussi, de faire rayonner l'oeuvre du photographe, décédé en 2004. "Il est très connu aux États-Unis, explique Matthieu Humery, responsable chez Christhie's France des enchères de samedi. En organisant une vente ici, il s'agissait de contribuer à la diffusion de son oeuvre à l'international. On espère que se reproduise le phénomène Yves Saint Laurent." Comprendre la mise aux enchères des oeuvres collectionnées par le styliste et son compagnon Pierre Bergé, organisée à la mort de Saint Laurent, en 2008. La "vente du siècle".

Des étrangers

Le ton est donné. Et les estimations (entre 400.000 et 600.000 euros pour un tirage exceptionnel, haut de plus de deux mètres, de Novima en robe Dior, posant au Cirque d'hiver entre deux éléphants) ont de quoi griser. Il est vrai qu'Avedon est l'un des photographes les plus importants de la seconde moitié du dernier siècle. Un petit génie, entré chez Harper's Bazaar à 22 ans avec un succès fulgurant dans la mode, puis comme portraitiste. "Jusqu'à il y a une dizaine d'années, la photo de mode n'était pas reconnue. On supposait qu'elle ne pouvait être qu'un travail d'illustration, de commerce. Les photos d'Avedon portent autre chose, elles sont au service d'une idée", dit Mathieu Humery.

Si "idée" il y a, elle est toute de cette "intelligence visuelle" dont Avedon parlait, et qu'a suivie, de bout en bout, son travail de portraitiste. Auprès des politiques américains, des grands artistes de son temps, auprès de son père rongé par la maladie ou d'inconnus, comme ces mineurs aux yeux saillants dans la suie de la série In the American West, il a atteint une cruelle perfection du portrait, où la beauté des compositions et des ombres capte jusqu'à la rupture l'éphémère vérité du sujet. "Il y a - dans l'absolu - deux personnes qui ne se sont encore jamais rencontrées, qui se retrouvent nues l'une face à l'autre, à l'état brut, qui tentent de susciter quelque chose, se cachent, se donnent", disait Avedon. "Et ensuite, ce qui a été accumulé pendant quelques minutes devra se trouver sur la pellicule. Quand c'est fini et que je dis merci beaucoup en tendant la main, nous redevenons à l'instant même des étrangers."

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Marilyn Monroe, actor, New York, May 6, 1957 - 80.000 - 120.000 euros © The Richard Avedon Foundation

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Richard Avedon, self-portrait, New York, ca 1963 - 6.000 - 10.000 euros © The Richard Avedon Foundation

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Dovima with elephants, evening dress by Dior, Cirque d'Hiver, Paris, August 1955 - 400.000 - 600.000 euros © The Richard Avedon Foundation

17 novembre 2010

Patrick Jeudy : "Marilyn était en fait une femme très ordinaire"

Patrick Jeudy : "Marilyn était en fait une femme très ordinaire"

Article publié le 29/07/2009
en ligne sur tv-grandes-chaines.fr 

mmjeudyLe réalisateur de Marilyn, dernières séances nous parle de son documentaire, le dernier qu'il fera sur la star.

D'où vous vient cette attirance pour Marilyn Monroe ?
Je n’ai jamais été fasciné par Marilyn, au sens où je n’ai jamais eu une attirance de midinette pour elle. J’ai fait cinq ou six films sur elle car je m’intéressait à la façon dont elle avait été représentée, mais sa vie de star ne me touchait pas.

Pourquoi avoir adapté le livre Marilyn, dernières séances, de Michel Scheinder ?
Il est très bien écrit et me permettait d'aller plus loin, au-delà de ce qu’était l’actrice, de dépeindre une Marilyn qui nous ressemble. C’était une femme très ordinaire, une pauvre fille un peu perdue. Je voulais proposer un autre traitement possible pour le portrait de star. On a tout dit sur Marilyn, je souhaitais raconter différemment son histoire.

Avez-vous trouvé des images inédites pour illustrer vos propos ?
Grâce à mes travaux précédents, j’avais déjà un tas d’images. Pour ce documentaire, j’ai eu pas mal de moyens et j’ai pu élargir mes recherches, notamment aux films d’amateurs qui sont très parlants et dont certains sont inédits ou ont été très peu montrés. Il y a de véritables enjeux derrière ces images ; par exemple, on voit la star au baptême du fils de Clark Gable. Le film est en couleurs et elle est vêtue de noir, ce qui en dit long sur son état d’esprit.

Ce documentaire vous a-t-il permis d'apprendre des choses que vous ignoriez sur Marilyn ?
Tout à fait. Je n’étais par exemple jamais allé à Los Angeles ; je m’y suis rendu pour les besoins du film et j’ai compris beaucoup de choses. Le nom de la ville fait rêver, mais la réalité est différente. Marilyn vivait dans une maison miteuse, j’ai senti la ville factice et j’ai compris combien il devait être difficile de vivre en dehors de ce leurre.

Marilyn semble vous inspirer ; avez-vous d'autres projets autour du personnage ?
Je m’étais déjà juré de ne plus rien faire sur Marilyn, mais lorsque le livre de Michel Schneider est sorti, je me suis dit qu’il ne pouvait pas m’échapper. Cette fois-ci, je tiendrai parole et Marilyn ne sera plus la figure centrale d'aucun de mes documentaires.

11 novembre 2010

L'autre Marilyn Monroe

L'autre Marilyn Monroe
article publié le 2 novembre 2010
par Chantal Guy sur cyberpresse.ca
 

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Plus de 48 ans après sa mort, Marilyn Monroe continue de nous fasciner. Dans un livre exceptionnel qui paraît aujourd'hui, les fans ont pour la première fois un accès privilégié à l'intimité de la star. Fragments rassemble les textes inédits de Marilyn Monroe, écrits entre 1943 et 1962, dans lesquels on découvre une autre Marilyn. Mélancolique, lucide, avide d'apprendre et sans aucune illusion sur elle-même et sur le monde. Entrevue avec Bernard Comment, qui a eu l'insigne honneur d'éditer ces documents rares et précieux.

212289_marilyn_monroe_avec_carson_mccullers«J'ai été très ému de voir ces papiers et cette émotion incroyable, les gens doivent l'éprouver», confie au bout du fil Bernard Comment, éditeur au Seuil. Voilà ce qui explique la forme particulière de Fragments, dans lequel tous les textes de Marilyn Monroe sont reproduits en fac-similés. La matérialité graphique de ces écrits donne effectivement une dimension émotive à la découverte.

C'est le hasard qui a voulu que Bernard Comment tombe sur ces documents exceptionnels, qui font l'envie de tous les éditeurs. Un ami de la famille Strasberg - qui détient les droits de la succession de Marilyn Monroe - voulait l'avis d'un éditeur sur ces papiers inédits. Bernard Comment s'est donc retrouvé à New York, en compagnie d'Anna Strasberg, veuve de Lee Strasberg qui a été le professeur de l'actrice légendaire.

«J'avais un énorme handicap: étant un éditeur très littéraire, je n'avais pas beaucoup d'argent à proposer, c'est la première chose que je lui ai dite. En fait, cela a été mon meilleur atout, car c'est exactement ce qu'elle avait envie d'entendre. Elle ne voulait pas faire ce livre pour gagner de l'argent, mais parce qu'elle avait l'impression de détenir un trésor. Elle voulait quelque chose de soigné et de respectueux.»

Et quelque chose d'incarné. Ici, Marilyn ne passe pas une fois de plus par l'interprétation de quelqu'un d'autre. Elle est l'auteure de ce livre, c'était l'un des objectifs de l'éditeur. «Ce n'est pas un journal intime, avec le côté un peu artificiel quand on écrit pour être lu. Là, ce sont des écrits bruts, ses états d'âme. C'est très rare que quelqu'un nous laisse des traces comme ça. Je trouve que ce livre révèle une âme et, surtout, une belle âme.»

Le choix des photos illustrant Fragments respecte cette idée d'aller au-delà de l'éternelle image de la belle blonde pulpeuse, le plus célèbre sexe-symbole du XXe siècle. Ce désir de s'affranchir des studios hollywoodiens, de se cultiver, de perfectionner son jeu plutôt que de rester confinée à cette image de rêve était accueilli avec beaucoup de scepticisme ou d'ironie à l'époque, comme s'il y avait quelque chose de choquant à ce qu'une femme aussi belle ne se contente pas tout simplement de ce que la nature lui avait donné. Pas de Marilyn en bikini dans ce livre, mais en compagnie d'écrivains, ou alors qui tient un livre à la main. Ses lectures allaient de Flaubert à Kerouac, en passant par Camus, Beckett et Joyce. Pendant sa recherche, Bernard Comment a été étonné du souci de la star de vouloir se faire photographier avec les livres.

«Ce n'est pas du chiqué, note l'éditeur. De son vivant, elle voulait échapper aux clichés qui étaient donnés sur elle. Pas qu'ils soient inexistants, c'est Marilyn Monroe, elle était époustouflante! Mais elle voulait affirmer autre chose. Ce livre est la confirmation et l'affirmation de cette autre chose qui ne contredit en rien la magnifique icône qu'elle est et qu'elle reste.»

Fragments est un titre qui résume bien le projet de ce livre. Marilyn ne tenait pas régulièrement un journal, elle écrivait sur des feuilles volantes, dans des agendas qu'elle ne terminait pas, sur le papier à lettre du Waldorf-Astoria. Probablement dans un trop-plein passager, donc dans une franchise. Des poèmes, des pensées, des notes à elle-même... «Ce n'est pas une intellectuelle ni un écrivain, note Bernard Comment. Mais je pense que la littérature était un peu le territoire où elle comblait ses manques. C'était un territoire solide par rapport à cette vie sur des sables mouvants.»

La face cachée de l'astre

On n'en finit plus de vouloir déshabiller Marilyn Monroe et ce livre pourrait être une indécence de plus, s'il n'était un travail honnête visant à dévoiler l'autre facette de la star, plus sombre et plus sincère, qu'elle-même n'arrivait pas à imposer tellement son image faisait écran.

«Ça a été mon obsession du début à la fin, d'être totalement respectueux de cette femme, confie Bernard Comment. Si j'ai décidé de faire ce livre, c'est parce que j'avais l'intime conviction qu'elle sortait grandie de cette publication. Parce qu'il y a une autre dimension de sa personnalité qui apparaissait. L'imaginaire produit par la machine hollywoodienne, c'est la blonde un peu nunuche, facile et sexy. Il y a autre chose chez Marilyn Monroe.»

La face cachée de l'astre, en somme. Une quête d'amour, certes, mais un regard lucide sur les hommes et le couple, sur l'incapacité de rejoindre l'autre vraiment. On y apprend que l'échec de son premier mariage venait de la trahison de son mari, et non le contraire. Une immense exigence envers elle-même qui parfois la tétanisait dans son travail. Des peurs innombrables et, oui, des inquiétudes d'ordre esthétique, comme toutes les femmes. Une grande solitude - ça, on s'en doutait. Un épisode pénible d'internement contre sa volonté, dans une lettre poignante envoyée aux Strasberg pour la délivrer, mais qui ne pouvaient rien faire, n'étant pas de la famille. Heureuse intervention de son ex-mari Joe DiMaggio qui a peut-être empêché que Marilyn ne connaisse un sort semblable à celui de Frances Farmer.

C'est fou à quel point, dans ce monde, on veut enfermer les blondes, dans les clichés comme dans les hôpitaux... Avec ce livre, la légende prend une profondeur insoupçonnée.

Quelques extraits?

«Pour quelqu'un comme moi, c'est une erreur de pratiquer l'auto-analyse - je le fais déjà assez dans mes pensées en général / Ce n'est pas si drôle de se connaître trop bien ou de penser qu'on se connaît - chacun a besoin d'un peu de vanité pour surmonter ses échecs.» (1943)

«Peur de me donner les nouvelles répliques / Je ne serai peut-être pas capable de les apprendre, je ferai peut-être des erreurs / Les gens vont penser que je ne suis pas bonne, ou rire et me rabaisser, ou encore penser que je ne sais pas jouer / Les femmes ont l'air sévère et critique - inamicales et froides en général / Crainte que le réalisateur pense que je ne vaux rien.» (1950)

«C'est bien mieux de connaître la réalité ou les choses telles qu'elles sont que de ne pas savoir / C'est mieux d'avoir le moins d'illusions possible.»

«Plus jamais une petite fille seule et terrorisée / Souviens-toi que tu peux être assise au sommet du monde (on ne dirait pas) / Souviens-toi qu'il n'y a rien dont tu sois dépourvue - rien dont tu aurais à prendre conscience toi-même - tu as tout sauf la discipline et la technique que tu apprends et que tu cherches si bien toute seule / Après tout rien ne t'a été ou ne t'est donné - rien de ce que tu as eu dans ton travail ne t'est tombé tout cuit dans le bec / Tu l'as cherché, cela ne t'a pas cherché.» (1955)

«Je trouve que la sincérité et être simple et directe comme (possiblement) j'aimerais est souvent pris pour de la pure stupidité, mais puisqu'on n'est pas dans un monde sincère, il est très probable qu'être sincère est stupide.» (1955)

«Je pense que j'ai toujours été profondément effrayée à l'idée d'être la femme de quelqu'un car j'ai appris de la vie qu'on ne peut aimer l'autre / Jamais, vraiment.» (1956)

«Je cherche une façon de jouer ce rôle, ma vie entière me déprime depuis toujours - comment puis-je incarner une fille aussi gaie, juvénile et pleine d'espoirs - je me sers de ce dimanche de mes 14 ans où j'étais tout cela - pourquoi ne puis-je m'en servir de façon plus ferme, ma concentration vacille presque sans arrêt - quelque chose s'emballe en moi dans la direction opposée vers la plupart des jours dont je peux me souvenir.»


Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres. Marilyn Monroe. Seuil, 267 pages.

31 octobre 2010

Naomi Watts, pas facile d'être Marilyn Monroe !

Naomi Watts, pas facile de rentrer dans la peau de Marilyn Monroe !

Article publié le 23/10/10
en ligne sur zestofpeople.com 

Naomi_Watts_234x300Naomi Watts appréhende quelque peu de jouer Marilyn Monroe… Elle se demande comment elle arrivera à jouer ce mythe du cinéma !

L’actrice qui incarnera Marilyn Monroe dans le nouveau biopic « Blonde » se dit très intimidée par ce nouveau rôle. Comment jouer une telle icône ? D’autant plus que personne n’a vraiment connu la vraie Marilyn en dehors des plateaux de cinéma.

Elle déclare : « Je n’ai pas encore de plan sur la façon dont je vais m’y prendre. Ce sera un énorme défi, car tout le monde a sa propre idée de qui elle était. C’est beaucoup de pression à accepter, car c’était une grande icône. Je ne sais pas comment je vais le faire. »

Voilà ce que l’on appelle un rôle casse-gueule ! Mais nul doute que la talentueuse Naomi Watts interprétera ce rôle à la perfection.

Le film sera une adaptation cinématographique des fausses mémoires de Marilyn Monroe signées par Joyce Carol Oates. Le tournage de « Blonde » réalisé par Andrew Dominik devrait débuter en janvier 2011.

31 octobre 2010

Michelle Williams en Marilyn Monroe : premières photos

Michelle Williams en Marilyn Monroe :
premières photos

Article publié le 11/10/10
en ligne sur staragora.com
photos sur meltyfashion.fr

MICHELLE_williams_marilyn2A 30 ans, Michelle Williams a été choisie pour incarner l'éblouissante et complexe Marilyn Monroe au cinéma, dans le biopic "My Week With Marilyn" dont le tournage vient de débuter. Découvrez la première photo de cette transformation stupéfiante.

Les légendes ne meurent jamais. 48 ans après sa mort, Marilyn Monroe fascine toujours autant.
Alors qu'à peine sorti, son journal intime "Fragments" s'arrache dans les librairies avec près de 500 000 exemplaires déjà vendus, c'est désormais un film qui s'apprête à ressusciter le mythe.
Adapté des mémoires de Colin Clark, ancien assistant de Marilyn, My Week With Marilyn raconte la fuite de l'actrice vers Angleterre pour échapper à l'enfer d'Hollywood.

Le tournage vient de débuter à Londres sous la direction de Simon Curtis. Vous découvrez ici les toutes première photos de Michelle Williams en Marilyn Monroe.

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La transformation vous semble convaincante ?

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Judi Dench, Emma Watson et Kenneth Branagh complètent le casting.
Aucune date de sortie de ce biopic n'a encore été annoncée.

Crédit Photo : The Weinstein Company

31 octobre 2010

Michelle Williams en Marilyn Monroe : un cliché bluffant !

Michelle Williams en Marilyn Monroe :
un cliché bluffant !

Article publié le 08/10/10
en ligne sur purepeople.fr

michellewilliamspurepople

Michelle Williams en Marilyn Monroe, voilà un choix qui semble être une évidence. Ce sentiment est renforcé lorsque l'on découvre la première image de l'actrice dans la peau de l'icône : une mélange d'angélisme et de sensualité so Marilyn ! Ce superbe cliché vient de la production du film My Week with Marilyn de Simon Curtis. Le tournage a démarré dans les fameux studios de Pinewood en Angleterre et promet une oeuvre passionnante.

Ce long métrage nous emmène au début de l'été 1956. Colin Clark sort de l'université et est déterminé à se faire un nom dans le monde du cinéma. Il commence par travailler comme assistant sur le tournage du Prince et la danseuse, de et avec Laurence Olivier, durant lequel le cinéaste-acteur succombe aux charmes de son actrice, Marilyn Monroe. Cette dernière était à l'époque fraîchement mariée à l'auteur Arthur Miller.

Quarante ans plus tard, le journal de Colin Clark racontant ce tournage est publié mais une semaine manque. Elle sort dans les librairies quelques années plus tard sous le titre My Week with Marilyn. Durant cette semaine, Colin Clark initie la star à la vie britannique, elle qui veut tant échapper à la frénésie hollywoodienne.

La distribution de ce film est composée, outre Michelle Williams, nommée pour un Oscar pour sa performance dans Le Secret de Brokeback Mountain, d'Emma Watson (Hermione de Harry Potter dont le prochain volet va débarquer) qui joue sa costumière et Kenneth Branagh (Hamlet) qui est Laurence Olivier. Colin Clark est incarné quant à lui par Eddie Redmayne et Julia Ormond est Vivien Leigh.

Avant cette oeuvre, Michelle Williams, qui nous avait encore une fois bluffés à Venise, sera à l'affiche de Take This Waltz avec Seth Rogen. Quant aux admirateurs de l'actrice disparue en 1962, Fragments (poèmes, écrits intimes, lettres de Marilyn), aux éditions du Seuil, est dans les librairies depuis le 7 octobre.

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