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Divine Marilyn Monroe
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DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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7 janvier 2010

Interview Joshua et Amy Greene

abcvideo_cap19Pour la promotion du livre But That's Another Story, sorti en 2008 (>> Voir sur le blog le post sur le livre ) , visionnez une interview de Joshua Greene et Amy Greene, respectivement le fils et la femme du -défunt- photographe Milton Greene, sur le site américain d'abc (>> La vidéo sur abcnews ). Ils évoquent tous deux Marilyn Monroe, qui a travaillé plusieurs années avec Milton Greene (il a pris des milliers de clichés d'elle et se sont associés pour créer une compagnie de production).

Voici quelques captures de la vidéo :

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19 décembre 2009

Décès du photographe Bob Willoughby

 Bob Willoughby
1927-2009
 

Source: article sur tarahanks
Biographie sur wikipedia
Photos de Willoughby sur globalgallery
Ses photos sur MPTV

Le photographe Bob Willoughby, 82 ans, est décédé le 18 décembre 2009 dans sa maison à Vence, en France, des suites d'un cancer.

bobo_et_jean bob_et_judy bob_1968
Bob Willoughby: avec Jean Seberg et avec Judy Garland

Né le 30 juin 1927 à Los Angeles, il fut, dès son plus jeune âge, fasciné par le cinéma. A ses 12 ans, il reçut en cadeau un appareil photo, de là, va naître sa passion pour la photographie, qu'il va étudier à l'Université de Californie et travailler pour le designer Saul Bass.
chet_bakerEntre 1948 et 1954, ses expositions photographiques sur les musiciens de jazz et les danseurs l'amènent à signer un contrat avec Globe Photos. Fan de Jazz, il adorait Billie Holiday, Chet Baker et Cole Porter.
Plus tard, il travailla pour le magazine Harper's Bazaar où ses photographies illustraient les articles sur l'art et la culture. Puis il fut désigné par six magazines pour photographier Judy Garland Judy_Garland_Life_Magazine_Coverpendant le tournage d' "Une étoile est née" ("A Star is Born") en 1954. il fut ainsi licencié par les studios Warner pour avoir signer un contrat de vente de photos avec des magazines. Mais sa photo de Judy Garland fit la couverture du célèbre magazine Life, sa première couverture de Life, le magzzine le plus populaire des Etats-Unis.

Ce qui l'amena à travailler ensuite sur de nombreux tournage de films: "My Fair Lady", "Who’s Afraid Of Virginia Woolf ?" ("Qui a peur de Virginia Woolf ?"), "The Graduate" (Le lauréat) et "Rosemary’s Baby".

audrey_hepburnWilloughby est devenu le photographe préféré de Frank Sinatra et de sa bande le Rat Pack, et il était très proche d'Audrey Hepburn, considérée comme sa "muse". Mais il photographia des centaines de célébrités: Humphrey Boggart, Liz Taylor, Richard Burton, Judy Garland, Natalie Wood, Louis Armstrong, James Dean, Katharine Hepburn, Alfred Hitchcock, Sophia Lore, Elvis Presley, Jean Seberg, Montgomery Clift, Katharine Ross, Kirk Douglas, Anthony Perkins, Donald Sutherland, Kim Novak, Mickey Rooney, Barbra Streisand, Julie Christie, Mia Farrow, Miles Davis, Rock Hudson, Peter O'Toole, Shirley MacLaine, Susan Strasberg, Sondra Locke, Charles Boyer, Gene Hackman, Dustin Hoffman, Jack Lemmon, Jane Fonda, Kevin Kline...

alfred_hitchcock James_Dean_reading_music_score_for_Rebel_Without_cause liz_taylor
jane_fonda 
frank_sinatra barbra_steisand jean_seberg natalie_wood

* * * * *

Willoughby photographia Marilyn Monroe au moins à deux occasions: la première en 1952, à une fête donnée en l'honneur de Marilyn, à l'époque où tournait le film Niagara, et la deuxième, en 1960, sur le tournage de "Let's Make Love" ("Le Milliardaire").

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mm_Willoughby_1952 mm_Bob_Willoughby_Marilyn_Monroe_on_the_set_of_Lets_Make_Love_1960 marilyn_monroe mm_by_bob_w

* * * * *

Willoughby photographia toute sa vie durant. Dans les années 1970, il s'installe en Europe: il vécut 17 ans en Ireland, où il prit beaucoup de clichés du pays pour illustrer d'anciens poèmes irlandais. Ses dernières années, il les a vécu en France, à Vence, où il poursuivait toujours activement son activité professionnelle. Il était marié à Dorothy Willoughby, avec qui il a élevé quatre enfants.

1 décembre 2009

Vidéo amateur Marilyn fumant de la marijuana

Un petit film amateur montre Marilyn Monroe fumant de la marijuana

lieu: New York
date: 1er décembre 2009
agence: Reuters


Un film amateur dans lequel on voit Marilyn Monroe en train de fumer ce qui semble être de la marijuana vient d'être exhumé, un demi-siècle après avoir été réalisé.

Tourné dans une maison du New Jersey, sans doute en 1958 ou 1959, ce film muet et en couleurs a été vendu récemment par son auteur, qui a souhaité rester anonyme, au collectionneur Keya Morgan pour 275.000 dollars (182 000 Euros).

Ce dernier amasse des photos historiques, des manuscrits, des autographes et d'autres documents et travaille actuellement à l'élaboration d'un documentaire sur la mort de Marilyn Monroe, en août 1962.

Il a appris l'existence du film durant ses recherches et a entrepris de retrouver le propriétaire. Ce dernier le conservait depuis trois ans dans son grenier.

Sur les images, l'actrice apparaît heureuse et détendue, entourée d'amis.

"C'est à la fin des années 1950 donc elle est déjà très célèbre, mais c'est un de ses côtés intimes que l'on n'avait encore jamais vu. Les gens ne l'ont jamais vue si détendue", a déclaré Morgan.

A un moment, on la voit prendre une cigarette et tirer une bouffée, mais sans inhaler profondément. Un peu plus tard, elle semble renifler son aisselle et en rire.

L'auteur du film a confirmé qu'il s'agissait de marijuana, expliquant en avoir lui-même apporté à cette simple soirée entre amis et avoir fait circuler un joint.

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(source: info et film diffusés au JT de 20 h de France 2 le 1/12/2009 et lire l'article sur l'express )

1 décembre 2009

Décès de Shirley De Dienes

Shirley De Dienes, veuve du photographe André De Dienes, est décèdée le 19 novembre 2009. C'est grâce à Shirley qu'un livre de photographies de Marilyn Monroe prises par André De Dienes, était sorti il y a quelques années.

30 novembre 2009

Marilyn Monroe était une fille malade

Marilyn Monroe était juste une fille malade, très malade

Article publié
le 05 octobre 2009,
par Lori Leibovich

en ligne
sur slate.fr 

Marilyn_Monroe

C'est ce que révèle une nouvelle biographie qui sort aux Etats-Unis.

 En 1961, Marianne Kris, la psychanalyste qui traite Marilyn Monroe, est convaincue que sa célèbre patiente est au bord du suicide. Elle agit donc comme l'auraient fait la plupart des psychanalystes de l'époque en faisant interner Monroe dans un hôpital psychiatrique. Sachant que la star n'ira jamais de son plein gré — Monroe était terrifiée par les sanatoriums car sa mère y avait passé la plus grande partie de sa vie et sa grand-mère y était morte — Kris dit à sa patiente qu'elle la place dans un hôpital privé pour «se reposer et se relaxer». C'est par ce subterfuge que Monroe arrive à l'hôpital Payne Whitney de New York le 5 février, où des aides-soignants l'escortent rapidement à travers plusieurs portes d'acier, puis la mettent de force dans une pièce capitonnée aux fenêtres barricadées. «Je suis enfermée avec ces pauvres barjots», écrit Monroe à ses professeurs Paula et Lee Strasberg. «Je suis sûre que je vais devenir folle moi aussi si je reste dans ce cauchemar. S'il vous plaît, aidez-moi.»

Cet épisode, bien connus de ceux qui s'intéressent à Marilyn, est à nouveau relaté dans la nouvelle biographie à succès, The Secret Life of Marilyn Monroe. L'auteur, J. Randy Taraborrelli, raconte qu'une patiente de l'hôpital Payne Whitey rendant visite à Monroe après que celle-ci avait essayé d'enfoncer la porte de la salle de bain de sa chambre, lui avait dit: «tu es une fille très très malade. Et tu es malade depuis très longtemps.» La biographie de 541 pages de Taraborrelli est basée sur plus de dix ans de recherche. Elle comprend des citations des fichiers du FBI, rendus publics en 2006 grâce à la loi sur la liberté de l'information, ainsi que des notes prises par des reporters des années 1950, et des lettres jusqu'ici inédites écrites par Marilyn, ou encore d'autres s'adressant à elle ou la prenant pour sujet. Bien sûr, l'auteur promet des découvertes «explosives» et des «révélations», mais il n'y en a pas vraiment, en tout cas, pas pour le connaisseur de Marilyn que je suis. Ce qu'offre le livre en revanche, c'est l'approfondissement d'une tragédie bien plus ordinaire qui continue de fasciner, celle d'une femme que Taraborrelli appelle «un brave soldat engagé dans une bataille dévastatrice avec elle-même».

Monroe a succombé à une overdose en 1962. Selon les estimations, plus de 300 livres sur Monroe ont été publiés, et des écrivains aussi renommés que Norman Mailer, Gloria Steinem, et Joyce Carol Oates ont tentés de trouver un sens à sa courte vie. Etait-elle une victime d'Hollywood, ou bien n'était-elle vraiment heureuse qu'entourée d'admirateurs et de photographes? Etait-elle Norma Jeane, l'orpheline abandonnée cherchant l'amour et l'approbation, ou bien Marilyn, «le fantasme amoureux de tous les hommes d'Amérique », selon la formule de Mailer? Ou alors était-elle ces deux femmes à la fois, emmêlées inextricablement dans une psyché torturée? L'avons-nous (ou les Kennedy, le FBI et les autres) tuée ou s'est-elle tuée elle-même?

Taraborrelli explore les premières relations qui ont formé Norma Jeane Mortenson, y compris sa relation avec sa mère, Gladys Baker, une paranoïaque schizophrène. Il dévoile aussi des informations qui suggèrent que, à la fin de son adolescence, Monroe commence à entendre des voix et pense qu'elle est suivie. Cela pourrait probablement signifier que sa psychose était antérieure à son ascension fulgurante à sa plongée dans la dépendance aux médicaments. Est-ce intéressant? Oui, seulement parce que cela casse le récit romantique d'auto-flagellation que l'on préfère — ce «on» c'est le public insatiable qui l'a abîmée. En fait, rien de tout cela n'est surprenant étant donné son histoire familiale.

Le livre ne rentre pas dans ce qui m'intéresse le plus dans la maladie mentale de Monroe la relation peu orthodoxe de l'actrice avec Ralph Greenson, le psychiatre qui la traitait à l'époque de sa mort. Greenson était un analyste brillant et haut en couleur, ayant soigné plusieurs acteurs connus (Vivien Leigh, Frank Sinatra, Tony Curtis), et auteur d'un texte qui fait école: La technique et pratique de la psychanalyse. Greenson pense que sa patiente, hantée par son abandon lorsqu'elle était enfant, pourrait tirer parti du temps passé dans une famille stable et heureuse. Il choisit donc la famille qui lui est la plus proche : la sienne. Après des sessions journalières (parfois deux dans la même journée) dans le bureau privé de Greenson dans sa maison à Santa Monica, Marilyn rejoint souvent la famille pour les repas ou s'attarde, juste pour passer du temps avec eux; elle va aux soirées qu'ils organisent (elle débarque une fois à l'anniversaire de la fille de Greenson et se met à enseigner le twist aux invités). Taraborrelli affirme même qu'elle y passa la nuit à cette occasion.

Taraborrelli, qui a également écrit, entre autres, des biographies de Michael Jackson et d'Elizabeth Taylor, est plus mesuré au sujet de Greenson que beaucoup de spécialistes de Monroe, dont certains affirment qu'il est directement responsable de sa mort. «Dans les années 1950 et 1960, toutes sortes de traitements avant-gardistes pour les maladies mentales étaient testés», écrit-il. Les méthodes de Greenson étaient franchement critiquées pas ses collègues, et il était méprisé par la plupart des amis de Monroe, beaucoup d'entre eux pensant qu'il était un Svengali qui manipulait l'actrice fragile. Selon Taraborrelli, Pat Kennedy Lowe, une amie proche de Marilyn lui avait dit: «Tu vois trop ce type, on dirait qu'il t'a jeté un sort.»

De fait, Greenson s'insinue beaucoup dans l'espace vital de sa patiente. Il installe une femme de ménage dans la maison de Monroe à Brentwood et lui demande de surveiller l'actrice et de lui rapporter toute attitude dangereuse ou étrange qu'elle pourrait avoir. Le psychiatre va même jusqu'à intervenir dans les négociations professionnelles de Monroe. Alors qu'elle est sur le point de se faire renvoyer par la 20th Century Fox pour avoir manqué trop de jours de travail sur le film inachevé Something's Got to Give, Greenson garantit personnellement au réalisateur que la star arrivera désormais à l'heure et prête à jouer. Il ne pût cependant tenir sa promesse; Monroe était si déprimée et droguée à cette époque qu'elle finit par être renvoyée.

La fêlure la plus fascinante sans doute dans l'histoire Greenson-Monroe a été révélée en août 2005, lorsque le Los Angeles Times publie en une un article sur la découverte de «cassettes audio secrètes» prétendument faites par Monroe peu de temps avant sa mort pour Greenson. Les transcriptions de ces cassettes sont données au Times par l'ancien procureur de Los Angeles, John W. Miner, qui avait enquêté sur la mort de Monroe. Miner, qui a aujourd'hui plus de 90 ans, dit que Greenson lui avait permis d'écouter les cassettes et de prendre des notes à une condition: qu'il n'en révèle jamais leur contenu. Miner garde sa promesse pendant 30 ans, puis décide de rendre public ce qu'il sait pour laver le nom de Greenson, accusé par un biographe d'avoir prescrit à Marilyn un somnifère qui s'avéra fatal pour cause de mélange avec le Nembutal déjà présent dans l'organisme de l'actrice.

Les transcriptions sont pimentées par des passages destinés aux gros titres, y compris la confession de Marilyn de sa liaison lesbienne avec Joan Crawford, son aveu que le sexe avec son ex- mari Arthur Miller était «bof», et son intention de rompre avec son amant Robert Kennedy, alors Ministre de la Justice. Mais au-delà de ces détails juteux, c'est la relation bizarre, compliquée, et, semble-t-il, pleine d'amour de Marilyn avec son analyste, que les cassettes montrent plus profondément. «Depuis que tu m'as laissé entrer dans ton foyer...j'ai pensé à ce que ça aurait été d'être ta fille au lieu de ta patiente.... Je sais que je ne pourrais pas le faire tant que je suis ta patiente, mais quand tu m'auras guérie, tu pourrais peut-être m'adopter,» dit la femme qui, dans sa vie, n'a cessé, consciemment et inconsciemment, de chercher à remplacer l'homme qui l'avait abandonné avant sa naissance.

Mais tout devient encore plus étrange. Marilyn voyait Greenson comme une figure paternelle, mais un père qui lui apprenait comment avoir « e plus grand plaisir qu'il y ait», un orgasme. «Tu m'as dit...que quand je faisais exactement ce que tu me disais de faire, j'aurais un orgasme et que après me l'être fait à moi-même et avoir ressenti ce que c'était, je pourrais avoir des orgasmes avec des amants.» Il s'agissait là clairement d'un cas de transfert et de contre-transfert déchaînés. De son côté, Taraborrelli reconsidère les transcriptions écrites de Miner et trouve que ce dernier est un «homme très gentil et agréable», qui n'a «aucune raison de mentir» mais trouve cependant que l'explication de Miner «qu'il a reconstruit ses copieuses notes de mémoire, troublante».

Aujourd'hui Greenson se verrait certainement retirer sa licence et aurait sa photo en couverture du New York Post et de TMZ. Mais, malgré tout, la tâche de Greenson était herculéenne. Sa mission était principalement de soigner une patiente intraitable, se trouvant à la frontière de la paranoïa schizophrène (son diagnostic). Une personne suicidaire qui pouvait se procurer d'un nombre incalculable de personnes les médicaments dont elle était dépendante - et qui ne pouvait pas être internée. Dans des notes sur le cas Monroe auxquelles se réfère Taraborrelli, Greenson écrit qu'il pensait devoir l'empêcher d'être «à nouveau internée, car je sais qu'elle n'y survivra pas une seconde fois».

La «vérité» de la relation de Marilyn Monroe avec son psychiatre Ralph Greenson restera toujours ouverte à l'interprétation; Greenson est mort en 1979 et, alors que ses papiers sont conservés dans une collection spéciale à UCLA, la plupart de ses documents concernant son traitement de Monroe resteront inaccessibles jusqu'en 2039. Dans ses tentatives de l'aider, il a indubitablement franchi toutes les bornes, et a même peut-être aggravé son cas. On cherche toujours un coupable extérieur pour expliquer la vie et la mort tragique de Marilyn. On tient pour responsable la machine à célébrité d'Hollywood, les mauvais choix de maris, les Kennedy, ainsi que Ralph Greenson. Mais il n'y a pas de coupable dans cette triste histoire. Au cœur du récit se trouve quelque chose de bien plus simple: une fille très, très malade.

29 novembre 2009

Chanel: l'histoire d'une maison de légende

logo_galaL'incroyable destin d'une "cousette" orpheline

Article publié le 22.04.2009,
par Marion Desrousseaux
en ligne sur gala.fr 

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Incroyable histoire de vie et de mode que celle de Gabrielle - "Coco"- Chanel, qui, elle aussi, (ré)inventa la femme.

Gabrielle Bonheur Chanel voit le jour à Saumur, en Maine-et-Loire, le 19 août 1883. Elle est la fille d'un marchand ambulant, Albert Chanel, et de sa femme Jeanne Devolle, et l'aînée de cinq enfants, Julie et Antoinette, Alphonse, Lucien et Augustin. Sa mère meurt lorsqu'elle a 14 ans et son père abandonne ses enfants: ses fils à la ferme et ses filles aux soins de l'orphelinat d'Aubazine, en Corrèze. Gabrielle Chanel y reste jusqu'à ses 18 ans: c'est là qu'elle apprend la couture.

Quand elle quitte l'orphelinat, Gabrielle tente sa chance comme «cousette» maniant le fil et l'aiguille des jours durant. A ses heures, elle monte aussi sur scène et pousse la chansonnette dans des cafés-concerts. Rapidement, on la surnomme "Coco", d'après l'un de ses titres favoris, Qui Qu'a Vu Coco?

gabrielle_chanel_2Celle que l'on n'appelle pas encore "mademoiselle" tombe amoureuse d'un certain Etienne Balsan, un gentleman millionnaire et un playboy qui vient de rendre ses galons d'officier pour se consacrer à sa passion, l'élevage de chevaux. Avec lui, elle découvre le luxe de la haute société et rencontre bon nombre de ses futurs clients. Gabrielle Chanel séduit une clientèle fortunée par sa simplicité. Plus tard elle dira avoir appris que «le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité».

1909: Gabrielle Chanel ouvre son premier atelier de modiste dans une garçonnière du boulevard Malesherbes, avec Adrienne, sa tante du même âge. Rapidement, son élégante simplicité est copiée par le tout-Paris. Moins d'un an plus tard, elle ouvre sa première boutique au 21 Rue Cambon, dans le 1er arrondissement de Paris, avec l'enseigne "Chanel Modes". Suivront Deauville en 1913 et Biarritz en 1915.
Chanel ne suit que son inspiration, plutôt à contre-courant de son époque: elle dévoile peu à peu le corps des femmes, raccourcit leurs jupes (mais jamais au-dessus du genou, qu'elle trouve moche) et instaure le pantalon comme tenue de loisirs. Des silhouettes modernes, des cheveux courts: une nouvelle femme est née.

5: Gabrielle tire le bon numéro

"Une femme sans parfum est une femme sans avenir". En 1921, Coco, désormais installée au 31, rue Cambon, décida de lancer un parfum à son image, dont elle confie la création à Ernest Beaux. Il lui propose 5 fragrances et elle choisit la 5e. Elle ne sait pas, sans doute, que le plus célèbre parfum du XXe siècle est né, et le plus vendu au monde presque cent ans plus tard. Elle lance sa collection le 5 mai (cinquième mois de l'année) et suggère de le nommer tout simplement par ce numéro porte-bonheur.

Trois ans plus tard, Mademoiselle Chanel s'associe avec Pierre Wertheimer pour créer la Société des Parfums Chanel, qui commercialise parfums et produits de beauté, et bientôt une ligne fantaisie. Son deuxième parfum, qui naît bien après la guerre, porte le numéro 19, en guise de clin d'œil à sa date de naissance.

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Marilyn Monroe devint, presque malgré elle, l'égérie du N°5 un jour de 1954
.
A un journaliste curieux de savoir ce que portait la pulpeuse blonde pour dormir, elle répondit: «Juste quelques gouttes de N°5».
Une célèbre phrase qui devint le meilleur des slogans publicitaires.

La petite robe noire

En 1926, Coco lance l'éternelle petite robe noire, que Vogue, bible de la mode, considère comme «l'uniforme de la femme moderne». «Dans une réception, explique Gabrielle Chanel, si l'on dit à une femme: quelle belle robe! c'est que sa robe est ratée. Mais si l'on dit: quelle belle femme! c'est que sa robe est réussie.»

Parmi les autres indémodables lancés par la styliste, il y eût les tailleurs: en jersey dès 1913, en tweed à partir de 1924, puis les tailleurs gansés qu'elle ébauche à la fin des années 30 et reprend dès 1954.

chanel_le_tailleur_en_tweedCoco soigne enfin les boutons. Ils sont le plus souvent en métal doré car Mademoiselle puise son inspiration dans les boutons d'uniformes d'officiers qu'elle apercevait dans son enfance ou des uniformes des marins sur les yachts. Dans le magazine La Soierie de Lyon de septembre 1932, on peut lire que «Les garnitures de boutons sont un trait distinctif de cette maison».

En 1957, c'est la consécration, avec un Oscar de la mode reçu à Dallas: Coco accède au statut de créatrice de mode la plus influente du XX siècle. C'est aussi l'année où Mademoiselle lance la fameuse sandale bicolore beige et noire.

Amours et désamours

Mademoiselle Chanel ne fut pas aussi heureuse en amour… Arthur Capel, dit "Boy", un bon ami anglais de Balsan, conquiert son cœur, l'inspire et l'encourage, mais décide d'en épouser une autre, Lady Diane Wyndham.Après sa mort en 1919, elle se laisse séduire par le Grand Duc Dimitri Pavlovitch, qu'elle a rencontré à Biarritz. Leur liaison dure deux ans.

C'est la belle époque du «Bel Respiro», sa villa de Garches où elle loge Dimitri, sa famille mais aussi le compositeur de talent Igor Stravinsky, qui tombe amoureux d'elle.
Cette rencontre se traduit par une forte influence russe dans ses créations, comme, quelques années plus tard, les fréquents séjours en Écosse avec le Duc Westminster, qui inspirent Chanel. Là-bas, elle imagine ses premiers tailleurs de tweed à une époque où les fabricants français considèrent ce tissu de qualité inférieure. Or ce sont justement ces aspérités et ces défauts qui séduisent la couturière.

La guerre interrompt ses activités. Chanel ferme sa maison en 1939 pour se consacrer uniquement aux parfums. Dans le Paris de l'occupation, on lui prête une liaison avec un officier nazi des services de renseignements Hans Gunther von Dincklage, mais l'histoire lui reconnaît aussi une tentative de paix entre Anglais et Allemands: l'opération chapeau de couture, qui échoue cependant. C'est son amitié avec Winston Churchill, rencontré tandis qu'elle était la maîtresse du duc de Wesminster, qui lui évite de graves ennuis lors de la Libération. Coco décide alors de s'installer en Suisse où elle résidera pendant 10 ans, près de Lausanne.

chanel06La couturière de Saumur se "réveille" en 1954. La concurrence de Christian Dior lui redonne l'envie de s'imposer. A 71 ans, elle rouvre sa maison sous l'impulsion des frères Wertheimer, qui rentrent des Etats-Unis. Malgré une première collection mal accueillie et des critiques qui tentent de la "ringardiser", elle ne se laisse pas abattre. "La mode se démode, le style jamais" estime Coco. Elle finalise son tailleur de tweed et devient l'un des artisans majeurs de la silhouette féminine de l'après-guerre. Romy Schneider, Jackie Kennedy, Jeanne Moreau portent ses tenues. Depuis 1983, Karl Lagerfeld assure dignement la succession de Gabrielle Chanel, disparue en 1971 et continue à habiller les comédiennes les plus en vue de Paris à Hollywood. Hasard du calendrier: cette année, trois films consacrés à la géniale couturière sortent en salles et sur le petit écran. Premier de série: Audrey Tautou incarne la styliste à ses débuts dans Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine.

18 novembre 2009

Décès de Penny McGuiggan

Penny McGuiggan

penny

penny_mcguiganPenny McGuiggan est décédée le 15 novembre 2009. Elle jouait de la trompette dans l'orchestre "Sweet Sue's Band" dans Some Like it Hot (Certains l'aiment Chaud) de Billy Wilder en 1959, au côté de Marilyn Monroe. Elle témoigna dans quelques documentaires consacrés à Marilyn Monroe (en 2004 et 2009). Elle faisait partie d'un fan club de Marilyn Monroe aux Etats-Unis et participa à quelques cérémonies d'hommage à Marilyn.

Source photo: sur marilynmonroepages

11 novembre 2009

Quand un tournage vire au cauchemar

20min_logoQuand un tournage vire au cauchemar

 le 10.11.2009,
en ligne sur 20minutes.fr 

LES DESAXES
Star au bord de la crise de nerf
Le tournage débute en juillet 1960, sous la houlette de John Huston, avec Marilyn Monroe. Fragilisée car éloignée de son psychiatre, le Dr Greeson, la star consomme somnifères et alcool. Elle est même hospitalisée pendant dix jours. Sur le plateau, ses relations sont tendues avec Clark Gable, son partenaire, qui ne supporte pas ses retards et ses multiples prises de vues. L’acteur meurt quelques jours après le tournage, le 16 novembre 1960, et le film est un échec commercial.

QUELQUE CHOSE DOIT CRAQUER
La fin de Marilyn Monroe
Le dernier film de la star sera aussi le plus chaotique. La veille du tournage, qui doit débuter le 23 avril 1962, l’actrice, malade, s’absente. Le réalisateur George Cukor décide de commencer les prises de vues sans elle. Après un passage éclair qui se solde par un malaise et son évacuation du plateau, le 30 avril 1962, elle rejoint finalement l’équipe début mai. N’écoutant pas la Fox qui lui interdit de quitter le tournage, elle assiste à l’anniversaire de John F. Kennedy avant de revenir quelques jours plus tard. Des tensions entre le réalisateur et la star, incapable d’apprendre son texte, s’installent. Marilyn disparaît finalement du plateau le jour de ses 36 ans avant d’être virée par la Fox qui lui réclame 500.000 dollars (334.000 euros) pour rupture de contrat. Après une surenchère de plaintes, le studio, qui n’a pas trouvé de remplaçante à la star, annonce finalement son retour prochain. La mort de Marilyn Monroe, le 5 août 1962, stoppe net le tournage du film, resté inachevé.

6 novembre 2009

Barbie Louboutin

Article publié le 5 novembre 2009
sur femmes.excite.fr
et photos sur
wwd.com

Barbie a toujours inspiré de nombreux créateurs. La preuve: pour ses 50 ans, la poupée phare de Mattel a même eu son défilé à New York sur mesure rien que pour elle. Mais le meilleur reste à venir: avis aux collectionneurs et aux fans de chaussures , voici la Barbie Louboutin. Inspirée de Marilyn et Nefertiti!

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Mises en vente au mois de décembre sur les sites partenaires de Mattel sur BarbieCollector.com et sur Net-A-Porter.com au prix de 150 dollars, ces trois poupées Barbie de collection ne seront éditées en tout qu'à 7700 exemplaires.

Chaque poupée est inspirée selon son créateur Christian Louboutin par Marilyn Monroe et Nefertiti mais revue et corrigée à la façon Louboutin: les chevilles de Barbie seront affinées car jugées trop 'potelées' et son pied recambré: "les pieds de Barbie ont toujours eu une courbure peu prononcée alors que le reste du corps est parfait. J'ai juste apporté ma petite science à Barbie et je suis fier de la servir."

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Barbie et Christian: a year in Paris

barbie_louboutin Barbie Louboutin sera emballée dans la célèbre boîte à chaussures Louboutin. Chacune sera dotée de 4 paires d'escarpins Louboutin taille poupée enveloppées dans leurs mini-boîtes. De plus dans chaque coffret, un superbe calendrier spécial 'A year in Paris' dévoilera des photos mettant en scène Barbie et Christian Louboutin dans la capitale.barbie_louboutin02

D'autres part, c'est toute une collection spéciale Barbie qui se dessine à l'horizon pour 2010. Ainsi dès le mois de décembre seront vendus des bijoux Louboutin pour Barbie, en février un safari et en mai une autre Barbie Louboutin, celle-ci star du Festival de Cannes.

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En septembre prochain on pourra également acquérir la collection des 12 paires de chaussures Barbie Louboutin pour 40 dollars. A ce prix là, il y a des jours où l'on aimerait vraiment bien être Barbie...

5 septembre 2009

La crypte au-dessus de Marilyn à nouveau libre

Reposer auprès de Marilyn Monroe est à nouveau possible

Article publié par Flore Galaud
25 août 2009
sur Lefigaro.fr

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Crédits photo : ASSOCIATED PRESS 

L'acquéreur du tombeau situé juste au-dessus de celui de la star a retiré son offre de 4,6 millions de dollars sur le site en ligne eBay, mardi, quelques heures après avoir remporté l'enchère. Cet acheteur japonais ne serait pas solvable.

Le tombeau situé juste au-dessus de celui de Marilyn Monroe, au cimetière de Westwood Village Memorial Park, à Los Angeles, est de nouveau libre. L'acquéreur de cet emplacement situé juste au-dessus de celui de la star a en effet retiré son offre de 4,6 millions de dollars sur eBay, mardi. Selon le Los Angeles Times, quelques heures après avoir remporté l'enchère, cet acquéreur japonais a envoyé un courriel aux représentants de la propriétaire du tombeau, mis à prix à 500 000 dollars il y a deux semaines sur le site d'enchères en lignes. «Je suis profondément désolé, mais je dois annuler à cause du problème du paiement», dit le courriel.

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Onze autres acheteurs ont fait des offres de plus de 4,5 millions de dollars, selon le quotidien, et ils se sont vus offrir 24 heures pour réitérer leur proposition, et bénéficier de «l'opportunité, unique dans une vie, de pouvoir passer l'éternité juste au-dessus de Marilyn Monroe», comme le promettait l'annonce.

Un tombeau acquis auprès de Joe DiMaggio

La sépulture était jusqu'ici occupée par un certain Richard Poncher, décédé en 1976 à l'âge de 81 ans. Mais sa veuve a décidé de l'en déloger pour pouvoir payer les traites de sa gigantesque maison de 1,6 million de dollars à Beverly Hills, explique le Los Angeles Times sur son site internet.

Elsie Poncher, aujourd'hui âgée de plus de 70 ans, a expliqué au quotidien que son défunt mari, un entrepreneur fortuné apparemment très lié au milieu de la pègre à Chicago, avait acheté le tombeau en 1954 à l'ex-mari de Marilyn Monroe, le joueur de baseball Joe DiMaggio.

Hugh Hefner reposera à côté

Au moment de son décès, Richard Poncher avait donc été installé au-dessus de son actrice fétiche, disparue en 1962 à l'âge de 36 ans. Avec une requête : être allongé sur le ventre. «Il m'avait dit: 'Si je crève et que tu ne m'installes pas face à Marilyn, je te hanterai pour l'éternité'», se souvient la veuve, qui aujourd'hui ne semble plus se soucier d'un éventuel fantôme.

Richard Poncher n'est pas le seul inconditionnel de Marilyn. Hugh Hefner, fondateur et propriétaire du magazine Playboy, a acheté le tombeau situé juste à côté de l'actrice en 1992, pour la somme de 75.000 dollars. Et pour ceux qui seraient intéressés pour reposer auprès de la star, il reste une autre chance. Le gérant du cimetière de Westwood Village vient d'annoncer qu'il y avait encore une place située à deux rangs de la star. Pour la modique somme, cette fois, de... 250.000 dollars. 

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