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Divine Marilyn Monroe

NAVIGUATION
DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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Identités

Norma Jeane Mortenson
Norma Jeane Baker
Norma Jeane Dougherty
Marilyn Monroe
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Jean Norman
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Zelda Zonk

Archives
20 mai 2012

TV - Marilyn, Dernières Séances

 gif_tvmarilynMardi 22 mai 2012
23h05 - France 2

Documentaire: 
Marilyn, Dernières Séances

marilyndernieresseances

Pays: France
Année: 2009
Durée: 91mn
Réalisation: Patrick Jeudy
Producteur: Les Films D'Ici

Résumé: Adapté du roman éponyme de Michel Schneider, un portrait totalement inattendu de la star dans sa relation avec le psychanalyste Ralph Greenson.
Trente mois durant, de janvier 1960 à août 1962, ils formèrent le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être comme sa peau, mais pour avoir été la dernière personne à l'avoir vue vivante et la première à l'avoir trouvée morte, on l'accusa d'avoir eu sa peau.
En adaptant le roman de Michel Schneider Marilyn, dernières séances, Patrick Jeudy réalise un portrait totalement inattendu de la star. Formellement, le film est superbe : les thèmes et les époques se succèdent de façon non linéaire, mais toujours logique - comme lors de séances de psychanalyse. Un récit kaléido-scopique illustré par de riches archives, qui, tout en nous replongeant dans les milieux du cinéma (Cukor, Huston, Wilder), de la littérature (Capote, Miller) et de la politique (les Kennedy, la CIA, le FBI), permet de saisir pour la première fois l'immense détresse de Marilyn à la fin de sa vie.

20 mai 2012

River of no return caps 2

La rivière sans retour
Captures

2ème partie des captures du film
La rivière sans retour
 

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18 mai 2012

Paris Match 18/05/2012

pm_M2533Le magazine Paris Match, n°3287 du 18 mai 2012, consacre un article de 8 pages sur Marilyn Monroe: "Marilyn, une vie en déséquilibre".
prix: 2,40 

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18 mai 2012

Elle 18/05/2012

elle_M1648Le magazine Elle n°3464, du 18 mai 2012, consacre un article de 4 pages à Marilyn Monroe.
 prix: 2

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18 mai 2012

Notre Temps Juin 2012

mag_notre_temps_img760Le magazine Notre Temps n°510, paru en kiosque le 14 mai 2012, publie une petite photo de Marilyn Monroe pour illustrer un article sur la boisson Manhattan, que Marilyn buvait dans Certains l'aiment chaud.

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18 mai 2012

29/10/1956 Londres, Empire Theater

Le 29 octobre 1956, a lieu une grande soirée à Londres: d'abord, la 'Royal Command Performance' pour le film "The Battle of the River Plate" ("La Bataille du Rio de la Plata") à l'Empire Theater, à Leicester Square. Comme à son habitude, Marilyn Monroe arriva en retard aux bras de son mari Arthur Miller et en retrait, Milton H. Greene. Ils parviennent à se glisser dans le théâtre, juste avant la fermeture des portes.

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On October 29, 1956, Marilyn Monroe, Arthur Miller and Milton H Greene are in late to assist at the "The Battle of the River Plate", a movie projected by the Royal Command Performance at The Empire Theatre in leicester Square, London.    


Ensuite, vingt vedettes de cinéma devaient être présentées à la Reine Elisabeth II, dont Joan Crawford, Victor Mature, Dana Andrews, Brigitte Bardot, Anita Ekberg et bien sûr Marilyn Monroe.
La reine félicita Marilyn pour sa révérence et lui demande:
-"Vous plaisez-vous à Windsor ?"
-"Pardon ?... Je croyais que nous vivions à Englefield Green", répondit Marilyn, pleine de trac.
La reine lui expliqua alors gentiment qu'elles étaient voisines, car les deux propriétés de Egham (où logeaient Marilyn et son mari à Parkside House) et celle du château de Windsor se touchent.
Sa majesté l'ayant aussi complimentée sur ses bonnes manières, Marilyn répondit qu'elle les avaient apprises pour son nouveau film en tournage (The Prince and the Showgirl) et qu'elle ne les trouvait désormais plus difficiles.

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After the projection, twenty movie stars are presented to the Queen Elizabeth II: Joan Crawford, Victor Mature, Dana Andrews, Brigitte Bardot, Anita Ekberg and Marilyn Monroe. 


Marilyn portait une robe couleur or, et des chaussures compensées à la semelle intérieure or, de marque Anello & Davide, fabriquées à Londres et vendues à la grande vente aux enchères organisées par Christies en 1999.

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> captures
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> videos


> vidéo sur le site criticalpast.com


> dans la presse
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 > Joan Crawford et Anita Ekberg
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Brigitte Bardot et Marilyn Monroe se sont rencontrées furtivement dans les toilettes pour dames où chacunes des deux femmes se refaisaient une beauté devant le miroir. Brigitte fut subjuguée par la beauté de Marilyn. Elles se sont données chacune un sourire mais n'échangèrent aucun mot. Malheureusement, aucun photographe n'eut l'idée d'immortaliser leur rencontre dans le salon du théâtre où toutes les stars étaient réunies avant de rencontrer la reine.

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Souvenir raconté par Brigitte Bardot dans son autobiographie Initiales BB Mémoires:
"C'est là que je l'ai vue et n'ai vu qu'elle: Marilyn. Ravissante, blonde dans une robe dorée , décollettée jusqu'aux chevilles, elle ne s'embarassait pas du protocole, on avait envie de l'embrasser tant ses joues étaient roses et fraîches. Ses mèches rebelles coulaient sur son cou et autour de ses oreilles, elle avait l'air de sortir de son lit, heureuse et naturelle !
Je me retrouvai aux "Ladies" avec elle, moi pour tirer sur mes mèches et les décoiffer, et découdre en hâte le tulle qui cachait mes seins, elle pour se voir dans la glace, se sourire à gauche, puis à droite, elle sentait le Numéro 5 de Chanel. Je l'adorais, la regardais, fascinée, oubliant mes cheveux. J'aurais voulu être "Elle", avoir sa personnalité et son caractère.
C'était la première et la dernière fois de ma vie que je la voyais, mais elle m'a séduite en trente secondes. Il émanait d'elle une fragilité gracieuse, une douceur espiègle, je ne l'oublierai jamais et lorsque j'appris sa mort quelques années plus tard, j'eus un pibcement douloureux au coeur comme si un être très cher venait de me quitter.
(...) Anita Ekberg avait une paire de seins si énormes qu'on avait l'impression qu'elle avait rembourré son soutien-gorge avec deux obus. J'étais hypnotisée par ces deux bombes. J'attendais qu'elles fassent éclater sa robe, mais rien ne s'est passé."

Souvenir de Brigitte Bardot dans L'indomptable, de Alain Wodrascka et François Bagnaud:
"J'étais terrorisée devant ce protocole terrible. Marilyn Monroe était présente aussi ce jour là. Je la buvais des yeux. Je la trouvais sublime. Marilyn a toujours représenté pour moi tout ce qu'une femme doit rêver d'être: beauté et fragilité en même temps."

> vidéo B.B. parle de M.M.


> Sources:
Marilyn Monroe, l'Encyclopédie d'Adam Victor
Marilyn, une vie d'Hollywood, de Ann Lloyd.

17 mai 2012

Le blog cité dans des livres parus en 2012

Cette année 2012 marque le cinquantième anniversaire de la mort de Marilyn Monroe, disparue en 1962. Résultat: les éditeurs sortent une flopée de bouquins consacrée à la star. Dans les livres publiés cette année en France, on trouve 2 ouvrages qui citent le blog Divine Marilyn dans les sources webs:

D'abord, dans le livre Marilyn Monroe de A à Z par Isabelle Danel, publié en avril 2012 chez les Editions Tana:

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Ensuite, dans le livre Monroerama par Françoise-Marie Santucci, paru en mai 2012 chez Stock:

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17 mai 2012

Monroerama

Monroerama
Auteur
: Françoise-Marie Santucci

book_monroeramaPrix éditeur: 25 Euros
Date de sortie: mai 2012
Relié: 368 pages
Editeur : Stock
Collection:
Hors Collection
Langue :
français

ISBN-10: 2234071593
ISBN-13: 978-2234071599
Ou le trouver ?
amazon.fr 
Le site: page Facebook de Monroerama

Présentation de l'éditeur: « C’est l’année Marilyn Monroe. 36 ans de vie, 50 ans de mort, qui seront célébrés, au cours des mois à venir, par des ouvrages, des rééditions, des films, des documentaires. Qu’y a-t-il encore à dire sur elle ? Même si certains livres font autorité, la plupart proposent un regard unidimensionnel sur l’époque et sur cette « MM girl » ainsi qu’on la surnommait. 
Monroerama ne prétend livrer aucune explication. Si cet ouvrage a une raison d’être, c’est celle de rendre compte de la complexité d’une femme née moins que rien et devenue plus que tout, qui rêvait d’être une star avec une envie si dévorante qu’elle y fut engloutie. 
Monroerama est un puzzle, un tableau abstrait et coloré où divers contributeurs posent leur touche. Ce dispositif en forme de télescopages me semble le plus à même d’embrasser un tel personnage et de proposer une grille de lecture ultra-contemporaine.
Ainsi ce livre rassemble-t-il des éléments aussi différents que des interviews de cinéastes, d’un parfumeur ou d’un coloriste ; des listes des maisons où Marilyn a vécu, des jolies robes qu’elle a portées, des plus prestigieuses enchères de ses effets personnels ; des infographies résumant ses liens avec ses amants, ses mentors, ses amis ; des textes d’écrivains qui livrent leur vision de Marilyn ; des essais sur sa voix, sexy et voilée, sur les causes de sa mort ou sur les contrats peu avantageux qui la liaient à la 20th Century Fox... Toutes choses qui tentent de refléter ce que fut la vie de Marilyn Monroe. Aussi sérieuse que futile. Aussi dramatique que légère. 
En refermant Monroerama, sans doute aurez-vous une vision différente de Marilyn Monroe. » F.-M. S.

Conçu et dirigé par Françoise-Marie Santucci, avec Élisabeth Franck-Dumas, Monroerama rassemble entre autres les contributions de Jerome Charyn, Marie Darrieussecq, Olivier Assayas, Maylis de Kerangal, Michel Contat, Ann Scott, Bruce Benderson, Maïwenn, ainsi que celle de l’artiste Douglas Gordon, celle du nouveau président de La Quinzaine des réalisateurs Edouard Waintrop, et celles des journalistes Maïté Turonnet et Sandrine Cabut.


* Mon Avis en Bref...  9/10
Un livre atypique, qui sort réellement de l'ordinaire dans toute bibliographie sur Marilyn. J'ajouterai plus de détails quand j'aurai terminé la lecture. Mais je le conseille.


 Vous avez le livre ?
Apportez votre critique, votre avis ou votre note (/10)

17 mai 2012

Marilyn Monroe: la fin des masques et des mensonges sur la légendaire star platine

les_inrocksMarilyn Monroe: la fin des masques et des mensonges sur la légendaire star platine
publié le 11 mai 2012
en ligne sur lesinrocks.com

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 On a écrit tout et n’importe quoi sur Marilyn depuis sa mort en 1962. Cinquante ans plus tard, le livre “Monroerama” fait exploser les masques et les mensonges sur la légendaire star platine. Toute l’histoire de Marilyn Monroe est à retrouver dans un Hors-série Inrocks, “Marilyn, étoile de la pop culture et figure essentielle de l’histoire de l’Amérique contemporaine”, en kiosque dès aujourd’hui.

De quoi Marilyn Monroe est-elle le nom ? De la plus grande star de cinéma au monde, qui a tourné avec les plus grands (Huston, Hawks, Cukor, Mankiewicz) ; d’une icône platine canonisée par Andy Warhol ; de la première artiste sacrifiée sur l’autel du show-biz, victime des barbituriques et de son image, inaugurant une longue lignée de stars fauchées trop jeunes, de Janis Joplin à Amy Winehouse ; ou encore de la femme d’Arthur Miller et amante de J. F. Kennedy qui n’en finit pas d’inspirer les écrivains, de Norman Mailer à Joyce Carol Oates ?

Pour le cinéaste Olivier Assayas, “c’est comme si elle avait inventé un espace inédit à l’intérieur du cinéma classique”. Peut-être. Mais cela ne suffit pas à expliquer qu’une robe plissée atteigne 4,6 millions de dollars lors de sa vente aux enchères, simplement parce qu’elle l’a portée dans Sept ans de réflexion. Icône-poster qui s’affiche dans les chambres des adolescents, Marilyn offre une figure de toute éternité (blonde souriante aux lèvres pulpeuses) mais des masques multiples. Elle a porté au moins seize identités différentes : Norma Jeane Mortenson, Norma Jeane Baker, Norma Jean Dougherty, “The Mmm Girl”, Marilyn Monroe, Mona Monroe, Marilyn DiMaggio, Zelda Zonk, Marilyn Miller… Ce sont ces multiples facettes que restitue aujourd’hui Monroerama, sorte d’encyclopédie pop à la mesure de son sujet éclaté.

Marie-Françoise Santucci, journaliste à Libération, y a invité témoins, spécialistes et artistes (Olivier Assayas, Maïwenn, Marie Darrieussecq, Maylis de Kerangal, Cécile Guilbert, Bruce Benderson, Douglas Gordon, entre autres) pour analyser les différents aspects de cette existence hors norme. On y dresse toutes sortes de listes, on y parle de sa vie quotidienne avec Arthur Miller, de ses recettes de maquillage, de ses adresses californiennes ou new-yorkaises, de son addiction aux vêtements chic et cool signés Emilio Pucci, des cinéastes avec qui elle a tourné ou encore de sa réputation de défenseur des droits civiques – elle avait imposé Ella Fitzgerald au Mocambo, boîte branchée de L. A. qui interdisait l’entrée aux clients et artistes de couleur, en promettant d’y réserver une table tous les soirs, ce qu’elle fit.

Alors que sortent de nombreuses publications à l’occasion des cinquante ans de la mort de l’actrice, Monroerama est l’ouvrage qui la capture le mieux dans toute sa diversité. Le livre avance autant comme une entreprise de déconstruction des masques dont la star se parait que comme une machine de guerre contre les mensonges qui ont nimbé sa légende.

  Ainsi, contrairement à l’idée répandue d’une liaison avec JFK, “elle n’a couché qu’une fois avec John Fitzgerald Kennedy, en mars 1962. C’était à Palm Springs, dans la maison de Bing Crosby. Marilyn a alors téléphoné à son masseur et ami Ralph Roberts : ‘L’un de mes amis, lui a-t-elle dit en restant mystérieuse, souffre du dos… Donne-moi des conseils pour le soulager…’ (JFK souffrait terriblement du dos)”.

Elle n’aurait pas non plus été intime avec Robert Kennedy. Les parasites qui ont pondu force bios truquées et autres théories du complot deux ans après la mort de Marilyn en prennent pour leur grade. Cette mort qui transforme une vie en mythe, l’un des plus grands mystères du XXe siècle avec celle de John Kennedy, va être ici examinée, décortiquée, ré-autopsiée. Il faut lire la passionnante reconstitution de la dernière année de la star par l’écrivain et critique littéraire Michel Contat, où il apparaît que son dernier psychanalyste, Ralph Greenson (mis en scène dans le roman Marilyn dernières séances de Michel Schneider), qui l’avait complètement assujettie, aurait joué un rôle littéralement morbide le jour même de sa mort, le 4 août 1962.

  “J’aimerais avoir le courage d’être fidèle au visage que j’ai créé. Parfois, je me dis qu’il serait plus facile de ne pas vieillir du tout, de mourir jeune. Mais alors, ma vie ne serait pas achevée. Et je ne me connaîtrais pas totalement”, disait Marilyn.

Quelque temps avant sa mort,elle avait gagné son long combat contre la Fox qui menaçait de la virer du tournage de Quelque chose doit craquer (Cukor) pour la remplacer par Lee Remick, elle nourrissait des tas de projets dont I Love Louisa, une comédie musicale avec Frank Sinatra, et devait se remarier avec Joe DiMaggio le 8 août – qui fut finalement le jour de son enterrement au Westwood Memorial Cemetery de Los Angeles. La thèse du suicide fut vite écartée au profit d’une mort accidentelle due à une surdose de Nembutal (entre 80 et 100 gélules) et à un lavement rectal à l’hydrate de chloral (un puissant laxatif).

En conclusion, il s’agirait d’un accident dont Greenson serait responsable et sur lequel il a habilement laissé planer le doute d’un suicide. L’hypothèse de Spoto (1) est plausible : elle rend compte de la relation toxique qui avait fini par s’établir entre l’analyste et sa patiente, elle est cohérente aussi au regard de l’état d’esprit de Marilyn, plutôt heureux et plein d’espoir à ce moment-là de sa vie, malgré ses difficultés existentielles, ses dépendances, ses anxiétés. Selon lui, ‘Marilyn est morte à la merci de ceux qui croyaient avoir pour mission de la sauver – non pour son bien mais pour le leur. Ils voulaient la posséder.’ Ce qui donne une résonance sinistre au mot (médical) de Greenson à Mrs Murray (la gouvernante-espionne qu’il avait placée aux côtés de Marilyn – ndlr), sur le seuil de la chambre : ‘Nous l’avons perdue’”, écrit Michel Contat.

Greenson et Eunice Murray ont laissé passer plusieurs heures avant d’appeler la police. Quand les policiers débarquent vers 4 heures du matin, ils surprennent Murray en train de lessiver les draps sur lesquels Monroe est morte, certainement pour éliminer toutes traces du lavement administré par Greenson à Marilyn en fin de journée. L’acteur Peter Lawford, ami de la star, lui avait parlé au téléphone quelques heures avant sa mort et l’avait trouvée bizarre. Il s’était inquiété et avait appelé ses proches – mais sans se déplacer lui-même. Et DiMaggio ? Pourquoi n’était-il pas près d’elle ? Seule entre les mains de ses soi-disants soignants qui allaient précipiter sa mort en voulant la maintenir dans un état de dépendance (affective, psychique mais aussi financière), Marilyn aurait passé l’après-midi à expliquer à Greenson qu’elle voulait interrompre son analyse avec lui.

La mort de Marilyn n’en paraît que plus tragique tant elle aurait pu être évitée ; et romanesque tant elle semble annoncée par des signes auxquels personne n’a pris garde : le 8 mars, Monroe déménage dans sa nouvelle maison du 12305 Fifth Helena Drive à Los Angeles : “Sur le dallage de l’entrée, les propriétaires précédents avaient fait inscrire une devise en latin, ‘Cursum perficio’, qui ce jour-là prendrait une résonance glaçante : elle signifie ‘ J’ai achevé mon parcours’.” Le 19 mai, lorsqu’elle apparaît devant 17 000 personnes sur la scène du Madison Square Garden pour chanter Happy Birthday Mr. President pour JFK, vêtue d’un fourreau de tulle transparent brodé de strass qui révèle sa nudité, signé Jean Louis, célèbre costumier hollywoodien, Peter Lawford l’accueille par ces mots : “Mister President, the late Marilyn Monroe”, “late” signifiant aussi bien “en retard” que “feu Marilyn Monroe”.

Cette soirée où son corps apparaît à l’apogée de l’image qu’elle s’est construite, femme défiant de toute la puissance de sa sexualité un puissant à la réputation de Don Juan, complètement éclipsé par l’aura éclatante de la star, l’écrivaine Maylis de Kerangal y voit le moment où Marilyn bascule dans la mort. Une “séquence pornographique et sacrifice humain” : “Or si cette robe insensée focalise à elle seule le face-à-face entre le Président et l’actrice, désigne en Marilyn la nymphomane ingérable, voire une folle, une femme désormais incapable de revêtir la robe idoine pour une soirée de gala, inadaptée aux codes sociaux donc, déréglée (…), elle matérialise surtout la tension sexuelle, palpable en cet instant, confirme la rumeur d’un rapport entre eux, d’un rapport qui met en jeu le sexe et la politique, d’un rapport qui est d’abord un rapport de pouvoir et absolument archaïque, et c’est là, dans ce face-à-face, que vient se loger le caractère pornographique de la séquence : l’exhibition de cette indécence-là.”

Sa nudité, Monroe l’exhibera encore dans un ultime rapport de force entre elle-même et Hollywood, en plongeant nue dans la piscine de Quelque chose doit craquer et en s’offrant à l’objectif de Bert Stern lors de dernières séances photo devenues cultes. Une façon d’exacerber l’image de sex-symbol qu’elle s’était inventée de toutes pièces.

  “Les gens ne se rendent pas compte mais elle a inventé Marilyn Monroe”, disait joliment le photographe Richard Avedon.

Si Monroerama liste pas moins de dix nuances de blond arborées par Marilyn entre 1949 et 1952, c’est le blond platine qu’elle lègue comme un héritage à Jayne Mansfield puis à Madonna, Lindsay Lohan, Rihanna, Anna Nicole Smith et même Andy Warhol. “A Hollywood, la vertu d’une femme est beaucoup moins importante que sa coiffure”, disait Monroe. Le chapitre consacré à l’obtention chimique de ce blond symbole de glam fait froid dans le dos.

Dupliquée par Warhol, travaillée par des artistes comme Douglas Gordon, Monroe s’est aussi vue déclinée en produits dérivés, posters et T-shirts, servant aussi à des marques telles Dior ou Dolce & Gabbana. Pdg d’Authentic Brands, James Salter possède désormais le nom et l’image de Monroe. Il révèle dans un entretien donné pour le livre qu’il rêve de “la faire rejouer dans un film” grâce au numérique – à condition qu’on lui verse 20 millions de dollars.

Cinquante ans après sa mort, Marilyn Monroe est devenue une industrie qui rapporte des sommes folles à des anonymes. Pas à ceux qui l’aimèrent le plus, hélas : Joe DiMaggio refusa toujours les contrats juteux qu’on lui offrait pour écrire ses mémoires. Quant à l’homme de l’ombre dans la vie de Marilyn, celui qui brilla par son absence durant toute son existence comme un astre noir, ce père mis à la porte par sa mère quelques jours après la naissance de la petite, “il semble qu’après la mort de Marilyn, il se soit replié sur lui-même, vivant à l’écart du monde, ne tentant jamais de revendiquer un quelconque droit sur l’image et l’héritage de sa fille”. Martin Edward Mortenson est mort en 1981, à 83 ans, à L. A. Il avait gardé toute sa vie une photo de lui et du bébé.

1. Donald Spoto est l’auteur de Marilyn Monroe : la biographie, ouvrage de référence

-Hors-série Marilyn, étoile de la pop culture et figure essentielle de l’histoire de l’Amérique contemporaine : un hors-série des Inrocks, 100 pages, en kiosque le 11 mai et disponible

-Monroerama sous la direction de Françoise- Marie Santucci, avec Elisabeth Franck-Dumas (Stock), 366 pages, 25 €. Sortie le 16 mai

17 mai 2012

Gala 16/05/2012

gala_M1485Le magazine Gala, n°988 du 16 mai 2012, consacre un article de 2 pages sur Marilyn Monroe: "La star backstage".
prix: 2,20  

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