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Divine Marilyn Monroe

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12 octobre 2010

Marilyn Monroe à fleur de peau

Marilyn Monroe à fleur de peau

Article publié le 6 octobre 2010
par Sabine Audrerie
en ligne
sur cyberpresse.ca

Publiés simultanément dans plusieurs pays, les écrits intimes de Marilyn Monroe dévoilent une femme complexe éprise des mots, loin de l’icône sotte et sexy à laquelle elle fut longtemps résumé

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Cette photo de Marilyn Monroe en 1956 était la préférée de l'actrice.
Ambassador Hotel, New York, 1956
(photo Cecil Beaton/Camera Press/ Rapho-Gamma).

Fragments Poèmes, écrits intimes, lettres de Marilyn Monroe
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Tiphaine Samoyault, Seuil, 270 p., 29,80 €


Elle était la « fille américaine », « l’Actrice blonde », « la déesse américaine de l’amour sur la grille du métro de New York », « la Fille Sans Nom », « la Fille de Vos Rêves », elle était « Marilyn Monroe », égrène Joyce Carol Oates au long de son extraordinaire roman, Blonde .

Pourtant, l’écrivain n’incarne vraiment son personnage que sous un seul nom : Norma Jean, prénom de baptême de la petite fille éperdue d’amour que Marilyn ne cessa jamais d’être. Elle ne s’appelait pas Marilyn, elle n’était pas idiote, elle n’était même pas blonde. La recherche de sa propre identité fut au centre de toute sa vie heurtée.

Depuis sa mort, le public a fait le même chemin à rebours, comprenant peu à peu que l’image de la pin up peroxydée forgée dans les années cinquante était chimérique.

De Marilyn Monroe, il a connu les films, les photographies, encore placardées aujourd’hui sur tant de murs, de vitrines, de magazines, les innombrables biographies qui lui furent consacrées, tissées d’informations plus ou moins exactes, ses éclats de rire, sa dépression, ses retards sur les tournages racontés par Billy Wilder ou John Huston, la merveilleuse actrice qui n’arrivait pas à retenir ses répliques, la chanteuse à la voix sensuelle, la maîtresse du président Kennedy… mais que savait-il des émotions de cette femme disparue en août 1962, à l’âge de 36 ans ?

Une femme d’esprit à la recherche de connaissance

Marilyn elle-même s’employa à brouiller les pistes, se cachant derrière l’écran protecteur de l’icône sexuelle. « Pour moi, il s’agit d’une beauté entièrement fabriquée par le studio, la publicité, les médias, et de cette image elle est devenue prisonnière », souligne l’historien du cinéma Jean-Pierre Coursodon (1).

C’est cette image, tronquée et réductrice, que s’est employée à équilibrer depuis des années Anna Strasberg, la femme de Lee Strasberg, ami cher de Marilyn et son professeur à l’Actors Studio à New York, détentrice du droit moral de l’actrice. À coups de procès – gagnés – contre l’utilisation marketing de photographies ou de son nom, et par une communication choisie sur la star, Anna Strasberg va faire éclore la femme intelligente et cultivée derrière la ravissante idiote.

La publication, jeudi 7 octobre, simultanément dans plusieurs pays, des écrits personnels de l’actrice, conservés par elle depuis la mort de son mari, participe de ce mouvement, dévoilant une Marilyn non seulement sensible et fragile, désemparée et appelant à l’aide, mais aussi une femme d’esprit à la recherche de connaissance et de reconnaissance intellectuelle.

« Ce qui frappe à la lecture de ces documents, remarque l’éditeur Bernard Comment, qui a coordonné les publications, c’est l’intensité de son rapport poétique au monde. » Issus de plusieurs carnets et de feuillets épars (tous reproduits en fac-similé en regard de la belle traduction de Tiphaine Samoyault), ces écrits intimes sont émouvants.

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Fac-similé de Marilyn Monroe
(extrait de Fragments Poèmes, écrits intimes, lettres de Marilyn Monroe, publié au Seuil)

Ils projettent le lecteur dans les pensées et les émotions de Marilyn, confirment sa fragilité mais aussi son extraordinaire prescience, sur elle-même, sur le monde. Elle tâtonne, semble emplie d’un grand appétit de vivre contrarié par une mélancolie inhibante. Avec, encore et toujours, son physique comme rempart à des tourments plus profonds.

« Je pense que je suis très seule – mon esprit bat la campagne. Je me vois dans la glace à présent, le sourcil en bataille – si je me mets très près je verrai ce que je ne peux pas y voir – la tension, la tristesse, la déception, mes yeux ternes, les joues rougies par des petits vaisseaux qui paraissent comme des rivières sur une carte – les cheveux qui tombent comme des serpents. C’est la bouche qui me rend le plus triste, près de mes yeux presque morts. Il y a une ligne sombre entre les lèvres comme les contours de nombreuses vagues soulevées par un violent orage – qui dit ne m’embrasse pas, ne me ridiculise pas, je suis une danseuse qui ne sait pas danser. »

Marilyn livre aussi dans ces fragments ses réflexions sur son métier. Son application, sa créativité, son talent de femme d’affaires, ou celui de femme d’intérieur, avec là aussi comme seul ressort l’envie d’être aimée. Surtout s’en dégage un sentiment tenace d’insécurité, et, plus que le désir de plaire, la volonté de ne pas décevoir.

Marilyn a l’intuition que le bonheur passera par cette équation piégée : si je ne déçois pas, on m’aimera. Poignante, cette scène où Marilyn dit son chagrin après avoir compris que son mari, l’adulé, l’admiré Arthur Miller, a honte d’elle et doute de leur amour. L’actrice crie sa solitude, se réfugie tout entière dans son travail, dans l’attente de la perfection qu’elle fait peser sur elle, et dans ce qu’elle sait le mieux faire : jouer. « Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie ! ».

"Les mots étaient pour elle la seule et grande question"

Ce recueil richement illustré n’est pas que le récit d’un mal-être, c’est aussi une confession totale, et une recherche obstinée. « Elle ne se protégeait pas, explique Bernard Comment. Elle donnait, elle donnait tout. On ressent à la lire l’incroyable sincérité de cette femme, son absence totale de cynisme et son extrême fragilité. C’est peut-être pour cela qu’elle reste autant dans l’imaginaire collectif, c’est un phénomène étrange. »

« Je pense que c’est une bonne chose de remettre Marilyn à la place d’une femme qui, sans être une intellectuelle, était éprise du langage dans toutes ses formes, et notamment sa forme poétique », poursuit Michel Schneider, écrivain et psychanalyste, qui a montré un visage complexe de l’actrice dans son roman Marilyn dernières séances (2).

« Les mots étaient pour elle la seule et grande question. Elle avait beaucoup de difficultés à parler, et les photos furent un moyen d’expression plus facile. » Mais insatisfaisant. La poésie, les confessions intimes, l’auto-analyse deviennent un refuge et un langage.

« Elle était un poète au coin de la rue essayant de réciter ses vers à une foule qui lui arrache ses vêtements », disait Norman Mailer. C’est à ce poète empêché de marcher par un corps dévorant que rend grâce ce livre. Les vers de Marilyn ne sont pas ceux d’un écrivain mais ceux d’une femme qui donne une forme à sa demande affective. Ils touchent, telle cette phrase d’un fol espoir et d’une incapacité mêlés : « À partir de demain je vais prendre soin de moi. »

(1) coauteur, avec Bertrand Tavernier, de Cinquante ans de cinéma américain, Éd. Omnibus.
(2) Marilyn dernières séances, Grasset et Folio.

12 octobre 2010

Critique de Fragments par Télérama

Fragments (poèmes, écrits intimes, lettres)

Article publié le 9 octobre 2010
par Nathalie Crom
en ligne sur telerama.fr

labelCritique

marilyn_monroe_fragments_poemes_ecrits_intimes_lettres_M43199Il n'y a bien sûr que les sots pour penser que derrière l'icône blonde et radieuse que fut et demeure Marilyn se cache une femme écervelée, frivole, inconséquente. A vrai dire, on ne voit même pas d'où a pu naître une telle idée et de quoi elle a pu se nourrir, du vivant de la star et depuis sa mort, il y a près de cinquante ans. Alors même que sont si nombreux, variés, convaincants, les indices contraires : entretiens qu'elle a accordés, témoignages de ceux qui l'ont côtoyée - notamment Truman Capote, qui met en scène leur complicité dans le formidable Musique pour caméléons -, travaux biographiques tel celui, magistral, de Donald Spoto... Sans compter les romanesques mais diablement pénétrants Blonde, de Joyce Carol Oates, et Marilyn dernières séances, de Michel Schneider. Tout cela pour dire que Marilyn Monroe n'est vraiment en rien à « réhabiliter » ou à disculper de quoi que ce soit, et que ce n'est pas dans cet état d'esprit qu'il convient de se plonger dans ce beau livre composite, sobrement intitulé Fragments. Les poèmes, extraits de carnets intimes et lettres, presque tous inédits, qu'il rassemble entr'ouvrent avec délicatesse et pudeur une porte sur la vie psychique de la jeune femme. Et révèlent de façon saisissante et terriblement bouleversante le mélange d'intelligence, de pugnacité, de lucidité, d'orgueil et d'extrême vulnérabilité qui constitue l'alchimie intime de cette psyché.

Névrotique, Marilyn ?, s'interroge, dubitatif, l'écrivain Antonio Tabucchi dans la préface qu'il donne à l'édition française de l'ouvrage, qui paraît parallèlement dans une dizaine de pays, dont les Etats-Unis. Oui, peut-être peut-on dire cela, mais alors « de la même façon qu'on peut qualifier de névrotiques tous ceux qui pensent trop, qui aiment trop, qui sentent trop ». En fait, c'est un peu court pour dire la complexité et l'équilibre infiniment changeant du mouvement contradictoire qui, d'un bout à l'autre de cette collection de fragments, anime et bouscule la jeune femme : vitalité et désespoir, aspiration au bonheur et fatigue d'être soi, désir farouche d'indépendance vis-à-vis du regard des autres et solitude déchirante. « Ce n'est pas si drôle de se connaître trop bien ou de penser qu'on se connaît - chacun a besoin d'un peu de vanité pour surmonter ses échecs », note-t-elle dès 1943 - elle a alors 17 ans.

La suite des fragments la montre, poursuivant au fil des ans - le dernier texte, une lettre au psychanalyste Ralph Greenson, date de 1961 - cette autoanalyse lucide, transpercée d'aveux de solitude : « Seuls quelques fragments de nous toucheront un jour des fragments d'autrui - la vérité de quelqu'un n'est en réalité que ça -, la vérité de quelqu'UN. On peut seulement partager le fragment acceptable pour le savoir de l'autre, ainsi on est presque toujours seuls. »

L'ego en miettes, elle se sent tantôt « déprimée folle ». Et écrit encore : « Pourquoi est-ce que je ressens cette torture ? Ou pourquoi est-ce que je me sens moins un être humain que les autres (toujours senti d'une certaine façon que je suis sous-humaine, pourquoi en d'autres mots suis-je la pire, pourquoi ?) Même physiquement j'ai toujours été sûre que quelque chose n'allait pas pour moi là - peur de dire où alors que je sais où... » Ce qui la tient debout, c'est le travail, omniprésent, considéré toujours avec un infini sérieux, le souci de « discipline concentration », de s'améliorer sans cesse - la voie, pour elle, d'un salut possible : « Plus jamais une petite fille seule et terrorisée / Souviens-toi que tu peux être assise au sommet du monde (on ne dirait pas). »

C'est entre les mains d'Anna Strasberg, ­seconde femme de Lee Strasberg (1901-1982), le directeur de l'Actors Studio, que reposaient, depuis la mort de l'actrice, ces notes et carnets personnels demeurés privés jusqu'à ce jour. On n'y trouvera nulle confession fracassante sur la vie privée de Marilyn Monroe, non plus que la révélation d'une Marilyn qu'on pourrait qualifier d'écrivain ou de poète. Ce serait introduire un malentendu, un de plus, à tous ceux qu'elle a suscités que de le prétendre. Et cela n'enlève rien à l'intérêt réel de ses textes, à l'émotion qu'ils procurent, à la grâce authentique de cet ouvrage qui mêle les fac-similés des textes (pages de carnets, feuilles volantes...), leur transcription rigoureuse en anglais et en français, et des illustrations soigneusement choisies où prédominent les portraits intimistes. « Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie ! Vous vous souvenez que je vous ai dit que Kazan prétendait que j'étais la fille la plus gaie qu'il ait connue, et il en a connu ! [...] Est-ce Milton qui a écrit : "Les gens heureux ne sont jamais nés" ? », confiait-elle à Ralph Greenson. L'aveu d'une femme qui ne connut jamais l'apaisement, ni même cette sérénité tragique que Flannery O'Connor appelait « l'habitude d'être ».

Telerama n° 3169 - 09 octobre 2010

12 octobre 2010

Bernard Comment, le Suisse qui révèle l’autre Marilyn

Bernard Comment, le Suisse qui révèle l’autre Marilyn

Article publié le 5 octobre 2010
par Mattthieu Van Berchem
en ligne sur swissinfo.ch

Le Jurassien, éditeur au Seuil, publie «Fragments» de Marilyn Monroe. Où l’on découvre une star qui s’ausculte sans complaisance. Sortie simultanée dans une dizaine de pays, le 7 octobre. Interview de Bernard Comment.

mmreading«Marilyn n'a pas changé ma vie. Mais je reconnais que je lui ai consacré beaucoup de soirées et de nuits blanches.» Bernard Comment, directeur de la collection «Fiction & Cie» aux éditions du Seuil, vit des heures trépidantes. Chaque rentrée littéraire est synonyme de forte adrénaline pour un éditeur parisien, mais celle-ci fait exploser tous les tensiomètres: le 7 octobre paraît, un peu partout en Europe, Fragments, des textes de Marilyn Monroe rassemblés et publiés par le Jurassien.

On connaissait de la star américaine ses poses émoustillantes, sa petite voix sensuelle, ses amours avec les grands de ce monde, sa fragilité, sa mort enfin. Pas ses écrits. De 1943 à 1962, année de son décès, l'actrice noircit des cahiers, des bouts de papier et des lettres. L'actrice y jette un regard sans complaisance sur elle-même et sur son monde. «C'est quelque chose d'une grande pureté», note Bernard Comment.

swissinfo.ch: Racontez-nous vos derniers séjours aux États-Unis et en Angleterre, entièrement consacrés à la publication du livre.

Bernard Comment: L'ouvrage est encore sous embargo. Mais les quelques personnes qui l'ont lu sont absolument enthousiastes. L'hebdomadaire américain Vanity Fair publiera les bonnes feuilles dans sa prochaine édition. Au départ, le directeur du magazine ne pensait pas faire la couverture sur Marilyn : il lui avait déjà consacré la «une» il y a deux ans. Mais après lecture du texte, il s'est ravisé. Le Spiegel en Allemagne, El Pais en Espagne, Le Nouvel Observateur en France consacrent au livre des dizaines de pages. Tout cela me prend beaucoup de temps. C'est moi qui ai choisi les éditeurs étrangers. Pour tous ces pays et à l'exception des États-Unis, ce sont les éditions du Seuil qui impriment l'ouvrage.

swissinfo.ch: Pouvez-vous décrire la genèse de ce livre ? Comment se fait-il qu'Anna Strasberg - la veuve de l’acteur Lee Strasberg - qui gère actuellement l'héritage de Marilyn, vous ait confié à vous, Suisse vivant en France, la publication de ces écrits ?

bernardcommentB.C.: Tout commence par hasard: la rencontre à Paris avec un ami de la famille Strasberg, qui me parle de ces textes inédits de Marilyn. Je me suis rendu illico chez Anna Strasberg, à New York. A vrai dire, sans grandes illusions. D'abord, je me méfiais un peu de la qualité intrinsèque de ces écrits. Ensuite, je n'avais pas beaucoup d'argent à lui proposer. Paradoxalement, c'est ce qui a plu à Mme Strasberg. Son raisonnement n'était pas commercial, mais littéraire. D'ailleurs, jamais nous n'avons parlé argent avec elle, jamais. Et si je révélais le montant du contrat, personne ne me croirait.

swissinfo.ch: Sur quel support Marilyn écrivait-elle ?

B.C.: Sur des carnets, dont elle ne remplissait généralement que les premières pages. Sur du papier à entête de grands hôtels, comme le Waldorf, ou de la résidence où elle a séjourné avec Arthur Miller. Et quelques lettres.

swissinfo.ch: Qu'est-ce qui vous impressionne le plus quand vous découvrez ces textes ?


B.C.: C'est la façon de Marilyn d'explorer ses propos gouffres. C'est souvent vertigineux, et toujours touchant. Elle est très généreuse, se donne sans limite. Ce qui me frappe aussi, c'est la fulgurance poétique de certains textes, dans un style jamais affecté. On sait qu'elle avait fait lire ses écrits à des proches, notamment à l'écrivain Norman Rosten. Mais le tout n’était pas destiné à la publication. C'est intime, mais toujours très pudique. Je n'ai jamais ressenti la moindre gêne en la lisant. Sachez qu'il n'y a aucune révélation sur sa vie sexuelle, ou sur les Kennedy.

swissinfo.ch: Avez-vous suscité des jalousies, notamment aux Etats-Unis ?

B.C.: Peut-être. Mes collègues américains ne cachaient pas leur étonnement. Certains un peu exaspérés de ne pas avoir mis la main eux-mêmes sur ces documents. Avant moi, d'autres éditeurs avaient approché Anna Strasberg, de gros chèques dans les poches. Mais Mme Strasberg se méfiait de leur côté prédateur. Elle voulait un livre qui place Marilyn en position d'auteur, sans photo d'elle en bikini.

swissinfo.ch: Le fait d'être suisse vous a-t-il aidé dans cette histoire ? Je pense par exemple à l'intérêt, bien jurassien, pour les aventures lointaines ?

B.C.: Qui sait ? Ce qui est sûr, c’est qu’il fallait éviter à tout prix toute arrogance, et ne pas bouder son enthousiasme.

12 octobre 2010

Les Fragments de Marilyn

Les "fragments" de Marilyn

Article en ligne sur videos.tf1.fr

Résumé : A l'occasion de la sortie du livre "Fragments" de Marilyn Monroe, dévoilant des textes inédits de l'actrice, l'éditeur français Bernard Comment, revient sur sa formidable quête newyorkaise.

Les "fragments" de Marilyn

 

 C'est une Marilyn Monroe passionnée de littérature, bouleversante d'intelligence et de lucidité, que dévoile "Fragments", recueil de ses lettres, textes intimes et poèmes écrits depuis ses 17 ans, qui paraît le 7 octobre en France dans une dizaine de pays.

"Seule. Je suis toujours seule, quoi qu'il arrive", avouait au début des années 1950 la mythique Marilyn dans un sobre carnet noir où elle couchait son sentiment persistant de solitude, sa peur panique, avant chaque tournage, de décevoir tout le monde. Plus tôt, en 1943, la jeune Norma Jeane racontait sur des feuillets tapés maladroitement à la machine : "J'étais une jeune fille mince et joliment faite : à 15 ans, j'avais joué le rôle principal dans une pièce pour la télé". C'était un an après son mariage avec James Dougherty. Elle avait 17 ans. "Il y avait des jours ou des semaines entières où je ne voulais avoir de la compagnie qu'occasionnellement, si occupée à lire que toute tentative d'adaptation à une situation qui paraissait légèrement inquiétante devenait une affaire épuisante", poursuivait cette toute jeune femme, qui s'interrogeait avec une incroyable maturité sur le mariage, ses attentes face à la vie, la trahison et l'humiliation. "La souffrance lourde d'un sentiment de rejet et de blessure face à la destruction/la perte d'une sorte d'image idéalisée de l'amour vrai", notait-elle encore lors de la rupture avec son premier mari.

L'intimité sans tapage

L'apparente écervelée platine de Certains l'aiment chaud ou de Les hommes préfèrent les blondes est en fait une jeune femme curieuse qui ne cesse de se cultiver, allant le soir à l'université de Los Angeles, après les tournages. Sa bibliothèque comptait plus de 400 livres. Bien avant d'avoir une relation avec l'écrivain Arthur Miller, elle aborde Ulysse de James Joyce, comme en témoigne une photo. Et le lit vraiment. Marilyn avait deux faces. "Celle, solaire et luminescente, de la pin-up ou de la pétillante blonde. Et celle, lunaire, d'une jeune femme perfectionniste à l'extrême, en quête d'absolu, que la vie ne pouvait que décevoir", relèvent Stanley Buchthal et Bernard Comment, les deux metteurs en scène de ces "Fragments". Ces inédits, c'est "l'intimité sans tapage, l'enregistrement sismique de l'âme" de Marilyn, ajoutent-ils.

A côté de poèmes émouvants et de notes, on retrouve des recettes de cuisine griffonnées, des "bonnes résolutions", l'enfer, en 1961, de son séjour dans une clinique psychiatrique comme sa mère et sa grand-mère avant elle : "Enfermée avec tous ces pauvres fous (...), je me sentais comme dans une prison pour un crime que je n'avais pas commis". En 1958, cette icône adulée de la féminité et du cinéma écrivait d'une main tremblante, cette fois dans un petit cahier rouge : "A l'aide. A l'aide. A l'aide. Je sens que la vie se rapproche alors que tout ce que je veux c'est mourir". Des mots poignants, si peu de temps avant sa mort le 5 août 1962. Le livre est illustré de photos et fac-similés des innombrables écrits de l'actrice, retrouvés après sa mort par Anna Strasberg, veuve du directeur de l'Actors Studio à qui Marilyn Monroe avait légué ses affaires personnelles.
 
"Marilyn Monroe, Fragments"

De Stanley Buchthal et Bernard Comment

Traduit de l'anglais par Tiphaine Samoyault -

Le Seuil - 270 pages - 29,80 euros

Parution le 7 octobre

12 octobre 2010

Des photos inédites de Marilyn Monroe

Des photos inédites de Marilyn Monroe

Article publié le 4 octobre 2010
en ligne sur cyberpresse.ca

Une centaine de photographies inédites de Marilyn Monroe ont refait surface dans un livre publié par la maison Dover Publications.

Les photos ont été prises en 1953 par le photographe John Vachon, en affectation pour le magazine Look. La star du cinéma tournait alors le film River of No Return, avec Robert Mitchum.

Les photos, qui montrent Marilyn Monroe dans un cadre plus intime, n'ont jamais été publiées par Look. Elles ont été retrouvées à la bibliothèque du Congrès américain.

On peut y voir la «Bombe Blonde» en compagnie du joueur de baseball Joe DiMaggio, qui allait devenir deux ans plus tard son époux.

«Vachon a réussi à percer la façade de Marilyn. Il a montré une autre facette que les sourires de star et les poses sexys. Il a capturé la vraie personne. Toute son humanité transparait dans ces photos, comme jamais auparavant», a déclaré à Reuters le président de Dover Publications, Christopher Kypping.

L'édition du livre Marilyn: The Lost Look Photos, a nécessité plus d'un an de recherches.

12 octobre 2010

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11 octobre 2010

Der Spiegel 5/10/2010

derspiegel_cover_article8pagesLe magazine allemand Der Spiegel n°1040, paru le 5 octobre 2010 consacre sa couverture à Marilyn Monroe et un dossier spécial Marilyn en pages intérieures (18 pages ?). Prix: 4,90 €  
(scans de Chris).

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11 octobre 2010

1957 - Photomaton - Marilyn par Richard Avedon

Marilyn Monroe photographiée par Richard Avedon en 1957; le photographe a installé un photomaton dans son studio pour laisser libre cours à ses modèles, livrés à eux-mêmes une fois le rideau tiré.
Marilyn Monroe photographed by Richard Avedon in 1957; the photographer installed a photobooth in his studio to give free rein to his models, delivered to themselves once the curtain pulled.

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esquire1957Le magazine Esquire publia en 1957 quelques portraits du photomaton: Marilyn Monroe la bouche ouverte avec les lèvres rouges à nu; Bert Lahr enlaçant un mannequin en bois; Willie Mays portant sa tenue de l'équipe de New York, saluant "Say Hey"; Audrey Hepburn en tête-à-tête avec Truman Capote et Mel Ferrer.
Richard Avedon expliquera: "Je voulais prouver que tout n'était pas dans l'objectif; que la bonne photographie était dans la conception (...) la partie métier de la photographie pourrait ressembler à de l'écriture. Pour moi, c'est la profondeur, la spontanéité».
The Esquire magazine published in 1957 some portraits of the photobooth: Marilyn Monroe mouth opened with red lips naked; Bert Lahr hugging a wooden mannequin; Willie Mays wearing his New York team outfit, greeting "Say Hey"; Audrey Hepburn in tete-a-tete with Truman Capote and Mel Ferrer.
Richard Avedon will explain: "I wanted to prove that everything was not in the lens, that good photography was in the design (...) the business part of photography could look like writing. To me, this is the depth, the spontaneity.


 © All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
 

10 octobre 2010

Grazia 8/10/2010

grazia_T1300Le magazine Grazia n°58, paru le 8 octobre 2010 consacre un article de quatre pages sur Marilyn Monroe. Prix: 1,70 €  
(scans de Chris).

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10 octobre 2010

France Dimanche 8/10/2010

fdT1773Le magazine France Dimanche n°3345, paru le 8 octobre 2010 consacre un article de deux pages sur Tony Curtis et un article de deux pages sur Marilyn Monroe. Prix: 1,20 €  
(scans de Chris).

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