Marilyn et JFK
Catégorie: essai
Auteur: François Forestier
Prix éditeur : 19.50 Euros
Date de sortie : 15 mars 2008
297 pages - Broché
Langue : français
Éditeur : Albin Michel
Collection : Essais Doc.
Genre : Essai
ISBN-10: 2226183981
ISBN-13: 978-2226183989
Ou le trouver ? sur le site de l'édition Albin Michel - et en commande sur fnac et sur amazon
Lire le 1er chapitre (en fichier format pdf): Forestier1erchapitre
Des extraits du livre sur le site de l'express et sur soirmag.be
Biographie de l'auteur (son site François Forestier)
Particulièrement documenté, servi par une écriture superbe, le récit de François Forestier, journaliste au Nouvel Observateur, romancier et biographe, dévoile le portrait inédit et dérangeant d'une Amérique sordide, où les grands marionnettistes politiques, les gangsters et les milliardaires s'affrontent dans une lutte sans merci.
Présentation de l'éditeur
L'histoire semble connue. Pourtant, elle n'a jamais été racontée. La star la plus désirée d'Hollywood et le président le plus charismatique des Etats-Unis ont eu une liaison qui a duré dix ans avant de se transformer en love story sous haute surveillance. Enregistrés par la Mafia, mis sur écoute par le KGB, filés par la CIA, les amants n'ont jamais été seuls. Voyeurisme d'Etat, chantage, manipulation, élections truquées, argent sale, tout y passe : Marilyn Monroe, au bord de la folie, et JFK, à la frontière du scandale, se sont croisés. Et, peut-être même, aimés. Mais, tandis que le Président écoute Marilyn chanter " Happy Birthday ", la guerre de l'ombre fait rage. Il y aura des morts.
Interview de François Forestier par Isabelle Monnart pour DHnet.be
"Mon univers n'est pas celui du consensus gentil et sympathique, ce qui m'intéresse, c'est de montrer l'envers du décor. Et s'il est noir ou peu recommandable, tant pis, c'est comme ça. Du coup, le contraste est d'autant plus fort avec les instants de sentiments vrais. Je pense qu'entre Marilyn et Kennedy, il y a eu de petits moments, des étincelles. Mais qu'ils étaient confrontés à fortes parties. Les univers dans lesquels ils se mouvaient étaient particulièrement sordides."
Vous avez eu accès à des documents inédits pour écrire ce livre. Vous dites vous même que presque tout a été détruit...
"Effectivement, beaucoup de choses ont été détruites. Mais il n'y a pas une ligne de dialogue dans mon livre qui ne soit pas vraie. Ce sont des choses qui ont soit déjà été reproduites, soit utilisées. En revanche, c'est que j'ai eu accès, au fil de mes 40 ans de carrière de journaliste cinéma, à des gens qui m'ont parlé de Marilyn. J'ai interviewé Billy Wilder quatre fois, John Frankenheimer qui était un ami de Bobby Kennedy, j'ai été voir John Huston chez lui au Mexique. Tous ces gens ont évoqué Marilyn soit avec tendresse, soit avec mépris. J'ai fait mon choix dans tout ça. Et puis, j'ai croisé ça avec les informations dont je disposais déjà. On a raconté tellement de bobards sur elle et sur lui... "
Marilyn et JFK étaient sous écoute permanente : des milliers de micros truffaient leurs vies...
"C'était le cas, je ne me permettrais pas d'inventer ce genre de chose. Quand j'ai commencé à écrire ce livre, je savais qu'il me faudrait plus que leur histoire d'amour. La deuxième histoire qui est venue s'imbriquer dans la première, ce sont ces micros. Il y en avait partout et tout le temps. Quand l'appartement de Marilyn a été racheté par Veronica Hamel, elle a fait faire des travaux de rénovation. C'est là qu'on a découvert qu'il y avait, au bas mot, quatre jeux de micros cachés dans les plâtres et les stucs."
Vous avez signé un livre sur Howard Hugues et sur Onassis. Vous y aviez croisé les Kennedy...
"Exactement. J'ai découvert que l'univers des Kennedy était absolument terrible. Le père, Jo, n'était peut-être pas aussi fou qu'Howard Hugues, mais il était aussi peu recommandable. Quant à Jackie, on se doute bien qu'elle n'avait pas épousé Onassis par amour. Devant la masse de choses écrites sur cette famille, j'avais un peu peur. Mais je me suis lancé et je me suis dit Pourquoi pas y aller à fond et parler de Marilyn ?"
Pour vous, Marilyn n'a pas été tuée par les Kennedy, elle ne s'est pas suicidée ?
"Les Kennedy n'avaient pas besoin de la tuer : il suffisait de la faire interner. Il y avait des antécédents de folie dans sa famille. C'était une femme suicidaire, mais une actrice ne met pas fin à ses jours dans un état de crasse comme celui dans lequel on l'a trouvée. Et puis, dans le mois qui a précédé sa mort, elle avait quand même fait trois overdoses. Pas des petites. La quatrième a été fatale. C'est une femme qui ne savait pas à quel point elle était malade."
Le temps passant, des archives vont s'ouvrir. Vous pensez qu'on y découvrira encore des choses ?
"Oui, je pense. Celles de la CIA s'ouvriront en 2028 et on aura accès aux rapports d'autopsie de JFK, par exemple. Rien que ça révélera des choses : on pourra savoir combien de balles l'ont touché, où était le tireur."
Des Critiques...
* Selon le figaro :"François Forestier dévoile les dessous glauques et sulfureux d'une idylle qui tourna à la tragédie (...) avec un style incisif, documenté et cru, alignant les faits, recoupant les infos et menant l'enquête à la façon d'un privé maraudant entre les studios d'Hollywood Boulevard, les motels de Las Vegas, la Maison-Blanche et les rives de Hyannisport"...
* L'Avis d'un lecteur (posté sur fnac.com): Ce livre est un ramassis de ragots. Contrairement à ce qui est dit en 4ème de couverture il n'y a aucun document, aucune preuve de quoi que ce soit. JFK et Marilyn sont gratuitement sali et on ne parle que des faits à sensation Je suis outrée de voir un tel ouvrage publié alors que tant d'autres de qualité ne trouvent pas d'éditeur français.
* Mon Avis en Bref...
Je n'ai pas lu ce livre et bon nombre d'admirateurs de Marilyn qui l'ont acheté, ne veulent même pas le lire en entier, tellement ce livre dépeint d'une façon grossière Marilyn, en faisant de simples accumulations de rumeurs sans spécifier les sources ! Il y a énormément d'erreurs, parfois l'auteur s'appuyant même sur le roman fiction Blondes (avec l'anecdote de la tentative de suicide de la mère de Marilyn qui aurait avalé ...des draps!) et d'autres faits relatés complètement faux (comme l'année 1954 marquée par le tournage de Niagara et Gentlemen Prefer Blonds, tournés respectivement en fait en 1952 et 1953)... Je pense il faut lire ce livre comme une fiction, mais surtout ne pas le relier à une certaine réalité des faits des deux protagonistes Marilyn et JFK.
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