TV - Cette semaine là
Dimanche 14 janvier 2018 - 15h15 - France 3
à revoir en replay pendant 7 jours
Magasine: Cette semaine là
Présentation: Wendy Bouchard
un sujet est consacré au mariage de Marilyn Monroe et Joe DiMaggio
(date du 14 janvier 1954)
TV - Eve
Lundi 18 décembre 2017 - 20h50 - Arte
Film: Eve
Réalisation: Joseph L. Mankiewicz
Année: 1950
Acteurs: Bette Davis, Anne Baxter, George Sanders, Celeste Holm...
L'irrésistible ascension d'une jeune comédienne ambitieuse au détriment d'une star sur le déclin... Un conte cruel ciselé par Joseph L. Mankiewicz, avec l'étincelante Bette Davis et une des premières apparitions de Marilyn Monroe.
Star à tout prix
Comment les portes du paradis s'ouvrent-elles ? Comment aller jusqu'au bout de son ambition quitte à trahir ceux à qui vous devez tout ? Plus que le portrait d'une jeune arriviste prête à toutes les intrigues, "Ève" dépeint brillamment les pratiques en cours dans le milieu codifié du théâtre. C'est donc à une impitoyable étude de mœurs que se livre Joseph L. Mankiewicz, en observateur cinglant des rapports humains ("Soudain l'été dernier", "La comtesse aux pieds nus")." "Perte des valeurs, égoïsme, manipulation, le cinéaste américain inocule le trouble en inversant les attentes : la star expérimentée (et bientôt déchue) et a priori capricieuse (étincelante Bette Davis) devient la proie du tendron, et se révèle attachante et plus séduisante que jamais. Serti de dialogues effilés comme des poignards, un réquisitoire raffiné, avec, en prime, une des premières apparitions conséquentes de Marilyn Monroe.
TV - Lauren Bacall, ombre et lumière
Dimanche 24 septembre 2017 - 22h30 - Arte
à revoir en replay pendant 7 jours
Documentaire: Lauren Bacall,
ombre et lumière
Durée : 53 min
Année et origine : 2015, France
Réalisation: Pierre-Henry Salfati
Son histoire d’amour mythique avec Humphrey Bogart a imprimé à jamais la pellicule de chefs-d’œuvre du film noir. À son image, un classieux portrait intime de Lauren Bacall, surnommée "The Look".
Son regard, magnétique, qui lui vaudra son surnom, "The Look", sa classe et son timbre de voix éraillé l’ont propulsé, dès son premier film, "Le port de l’angoisse", dans la mythologie hollywoodienne. Lauren Bacall, née Joan Betty Perske, a 19 ans, et la passion naissante entre la débutante et son partenaire adulé, Humphrey Bogart, 44 ans, irradie l’écran. La petite fille du Bronx, élevée par sa mère après l’abandon paternel, courait jusque-là les cachets à Broadway entre deux séances de mannequinat, quand Nancy Hawks, l’épouse du cinéaste, la repère à la une de "Harper’s Bazaar". Avec son sens de l’autodérision, celle qui se décrit comme "une grande perche plate avec de grands pieds" s’étonne de cette gloire précoce. Mais plus encore que son talent, c’est son histoire d’amour fou avec "Bogie" qui fonde sa légende, la condamnant du même coup au rôle d’épouse de l’icône. Le couple le plus glamour de l’histoire du cinéma tourne trois joyaux noirs encore, "Le grand sommeil", "Les passagers du vent" et "Key Largo". Après la mort de Bogart, douze ans plus tard, Lauren Bacall change de registre, basculant dans la comédie, avant d’être délaissée par les studios. Mais son triomphe tardif sur les planches de Broadway sonnera comme une revanche.
Betty
"J'ai passé une grande partie de ma vie à essayer de trouver ma propre identité. Et ça n'a pas été facile." Au travers d’extraits cultes de sa filmographie, d’archives et d’entretiens délicieux, entre insolence et humilité, ce film part en quête de Betty derrière Bacall. Laquelle, timide et vulnérable, ne se reconnaissait pas dans cette image de femme fatale aux nerfs d’acier composée par les studios. Celle qui disait avoir vécu sa vie à l’envers – star à 19 ans, presque oubliée à 32 – regrettait aussi de ne pas avoir davantage affiché ses origines juives. Le portrait intime d’une "lady" new-yorkaise disparue en 2014, qui avait prédit avec un humour lucide : "Ma nécrologie sera pleine de Bogart."
TV - Billy Wilder ou le grand art de distraire
Dimanche 10 septembre 2017 - 22h55 - Arte
à revoir en replay pendant 7 jours
Documentaire: Billy Wilder
ou le grand art de distraire
Durée : 91 min
Année et origine : 2016, Allemagne
Réalisation: André Schäfer, Jascha Hannover
Le Viennois d'Hollywood a écrit et tourné les comédies les plus enlevées de sa génération, de "La garçonnière" à "Certains l'aiment chaud", et défié l'Amérique puritaine. Ce documentaire ressuscite le mythe Wilder en mêlant à de savoureux extraits de ses grands classiques des interviews de ses proches et de ses collaborateurs.
Né dans une petite ville de l'empire austro-hongrois, dans l'actuelle Pologne, en 1906, Samuel Wilder passe son enfance à Vienne, dans une famille juive aisée. Très vite, il délaisse la carrière d'avocat ou de médecin à laquelle le destine son père pour partir à Berlin où, de 1927 à 1933, il travaille comme journaliste et auteur de feuilletons, puis pour le cinéma. Fuyant le nazisme, il débarque en Amérique sans parler anglais. Il commence par faire traduire ses scénarios, et parvient à vendre un premier film à la Paramount.
La touche Wilder
Une fois arrivé à Hollywood, Billy Wilder se confronte à tous les genres. Du film noir ("Assurance sur la mort, Boulevard du crépuscule") à la comédie scandaleuse ("La garçonnière, Certains l'aiment chaud"), plus sage ("Sabrina"), ou satirique ("Un, deux, trois", "Stalag 17"), son éclectisme et son brio ont imposé la "Wilder touch" au fil d'une cinquantaine de films. L'enfant de Vienne (dont il a, témoignent ici ses amis et acteurs, conservé l'humour particulier) s'est surtout illustré par sa destruction jubilatoire du discours puritain de l'Amérique des années 1950. Chez Wilder, on aime à trois, on se travestit, on trompe et on est trompé. Disparu en 2002, ce maître cinéaste, qui avait placardé dans son bureau la question "Qu'aurait fait Lubitsch ?", a influencé les frères Coen et Wes Anderson. Ce documentaire ressuscite le mythe Wilder en mêlant à de savoureux extraits de ses grands classiques des interviews de ses proches et de ses collaborateurs.
TV - Au fil des enchères
Dimanche 27 août 2017 - 19h15 - Arte
à revoir en replay pendant 7 jours
Magazine: Au fil des enchères
Durée : 27 min
Année et origine : 2016, France
Réalisation: Stéphane Carrel
Le destin de pièces exceptionnelles proposées dans des salles des ventes, qui racontent à elles seules toute une époque. Dans ce volet, nous découvrons la robe de couleur chair portée par Marilyn le 19 mai 1962 au Madison Square Garden, à New York, lorsqu’elle a chanté "Happy Birthday" au président Kennedy.
Ambiance glamour et champagne : pour sa vente consacrée à l’icône éternelle (la plus importante de ces dix dernières années), Julien’s Auction, maison d’enchères californienne spécialisée dans les effets de stars, n’a pas lésiné sur les moyens. La pièce phare est une robe de couleur chair portée par Marilyn le 19 mai 1962 au Madison Square Garden, à New York, lorsqu’elle a chanté "Happy Birthday" au président Kennedy. Prix de vente estimé : entre 2 millions et 3 millions de dollars !
A la TV - Soirée Marilyn sur TCM
Dimanche 6 août 2017 - sur TCM
- à 19h00 -
Documentaire - Love, Marilyn
Durée : 103 minutes
Année et origine : 2012, USA
Réalisateur: Liz Garbus
Diffusions: 06 août 19.00|09 août 11.45|15 août 10.00
Lectures par Glenn Close, Adrien Brody ...
Résumé: À travers les lettres et poèmes de la star, Love, Marilyn retrace la personnalité fascinante de Norma Jeane érigée au rang d’Aphrodite du cinéma hollywoodien.
- à 20h45 -
Film - Le Prince et la Danseuse
Durée : 111 minutes
Année et origine : 1957, USA
Réalisateur: Laurence Olivier
Diffusions: 06 août 20.45|09 août 09.50|15 août 08.05
Acteurs: Marilyn Monroe, Laurence Olivier ...
Résumé: En 1911, alors qu'il se trouve en visite officielle à Londres, le belliqueux Grand-Duc d'un pays des Balkans tombe sous le charme d'une danseuse de cabaret. Face à Laurence Olivier, considéré comme l'un des plus grands acteurs de tous les temps, Marilyn Monroe irradie tellement dans cette comédie romantique qu'elle parvient à lui voler la plupart des scènes qu'ils partagent à l'écran !
- à 22h40 -
Film - Quand la ville dort
Durée : 107 minutes
Année et origine : 1950, USA
Réalisateur: John Huston
Diffusions: 06 août 22.40|09 août 08.00|15 août 06.15
Acteurs: Sterling Hayden, Louis Calhern, Jean Hagen...
Résumé: Fraîchement sorti de prison, Doc Riedenschneider projette le cambriolage d'une bijouterie. Il recrute Louis, perceur de coffres, le chauffeur Gus, Dix Handley comme homme de main et Emmerich afin de financer l'opération. Le film de John Huston donna naissance à un genre : le « caper movie », ou film de cambriolage.
TV - Personne ne Bouge ! Spécial Yves Montand
Dimanche 25 juin 2017 - 19h00 - Arte
à revoir en replay pendant 7 jours
Magazine: Personne ne bouge !
Spécial Yves Montand
Durée : 43 min
Année et origine : 2017, France
Présentation: Crooner, acteur, french lover : "Personne ne bouge !" passe en revue les multiples vies d'Yves Montand. Avec une perle rare : en décembre 1969, le chanteur devise de l’amour avec le journaliste anglais David Frost, tout en imitant Maurice Chevalier à la perfection.
Sommaire:
Mauvais joueur, râleur mais tellement humain : si Montand reste inoubliable sur grand écran, c’est à Claude Sautet qu’on le doit. Retour au temps des cafés enfumés.
En 1989, tout sourit au "Papet " préféré des Français, jusqu'à ce qu'une certaine Anne-Gilberte Drossart se rappelle à son souvenir…
Vous voulez séduire une star américaine ? Découvrez la méthode du french lover à Hollywood.
Adepte des reprises du maestro, Lambert Wilson évoque la carrière musicale de Montand. Juke-box En mai 1949, Yves Montand sort un 78-tours qui deviendra vite un classique : "Les feuilles mortes".
Avant de triompher au cinéma, ce showman était une star du music-hall, avec haut-de-forme et canne, un accessoire qui va bien au-delà de la béquille.
En 1960, l'acteur chante et danse sur les écrans US face à Marilyn Monroe. Retour sur le succès de sa brève carrière américaine.
Dix choses méconnues sur Yves Montand et la politique.
En décembre 1969, notre french crooner devise de l’amour avec le journaliste anglais David Frost, tout en imitant Maurice Chevalier à la perfection.
TV - Jerry Lewis, Clown Rebelle
Dimanche 18 juin 2017 - 22h50 - Arte
à revoir en replay pendant 7 jours
Documentaire: Jerry Lewis,
clown rebelle
Durée : 61 min
Année et origine : 2015, France
Réalisateur: Gregory Monro
Digne successeur des grands maîtres (Buster Keaton, Charlie Chaplin, Stan Laurel), Jerry Lewis a passé sa vie au service du divertissement. Comique, cinéaste, producteur, philanthrope... : qui se cache derrière le masque élastique de l'as de la maladresse ? Retour sur une carrière à rebondissements.
C'est le visage des empotés, des pitres, des enfants, des souffre-douleurs, toujours au mauvais endroit au mauvais moment… Dès les années 1940, Jerry Lewis connaît un succès public fulgurant, notamment grâce à son duo avec Dean Martin. Mais son passage derrière la caméra, début 1960, brouille les pistes et braque les critiques sur sa légitimité à se proclamer "cinéaste", malgré la technicité et l'originalité extraordinaires dont il fait preuve dans sa mise en scène. Dès lors, Jerry Lewis entame un bras de fer avec les studios de Hollywood, pour lesquels il écrit, produit et réalise des œuvres singulières, comme Le tombeur de ces dames ou Dr. Jerry et Mister Love, connaissant la gloire et gagnant le respect en Europe, tout en étant simultanément rejeté par les critiques et le public américains.
Subversion par le geste
"Le plus pur comique, c'est celui qui se passe du verbe", commente Pierre Étaix, l'un des nombreux intervenants, en entretien ou en archives – aux côtés, entre autres, de Martin Scorsese et Jean-Luc Godard –, du documentaire de Gregory Monro. Digne successeur des grands maîtres (Buster Keaton, Charlie Chaplin, Stan Laurel…), Jerry Lewis a passé sa vie au service du divertissement. Mais s'il a fait de son corps l'arme polymorphe d'un burlesque qui s'embarrasse rarement de mots, c'est aussi pour mettre face à elle-même une Amérique oublieuse de ses plus faibles. Une des raisons, peut-être, du peu de succès rencontré dans son propre pays et du triomphe que lui a réservé l'Europe, notamment la France, où les cinéastes de la Nouvelle Vague ont salué en lui un pair, satiriste brillant, émouvant et hilarant, de son temps.
TV - Cary Grant, de l'autre côté du miroir
Dimanche 11 juin 2017 - 22h45 - Arte
à revoir en replay pendant 7 jours
Documentaire: Cary Grant,
de l'autre côté du miroir
Durée : 52min
Année et origine : 2015, France
Réalisateur: Mark Kidel
Un émouvant portrait voyage à travers les mondes de Cary Grant (1904-1986). Gentleman affable à l'écran, âme secrètement en souffrance à la ville : derrière la vedette hollywoodienne se cache une personnalité profonde, dévoilée par une autobiographie inédite et des films amateurs personnels.
Né Archibald Alexander Leach, en 1904 à Bristol, Cary Grant se retrouve à 11 ans pratiquement orphelin quand son père fait interner sa mère sans le lui dire dans une institution psychiatrique et s'en va refaire sa vie ailleurs. Le futur héros de La mort aux trousses, disparu en 1986, vivra l'absence maternelle comme un abandon qui le suivra la majeure partie de sa vie, au fil des échecs successifs de ses relations amoureuses. N'appartenant tout à fait ni à l'Angleterre de ses origines ni à l'Amérique de son succès, l'acteur tente de résoudre ses fêlures identitaires à travers des séances de psychothérapie sous LSD. "Tout le monde voudrait être Cary Grant. Moi aussi, je veux être Cary Grant ! ", plaisante-t-il.
Archives personnelles
Consignés dans une autobiographie jamais publiée, les pensées et les doutes de celui qui fut une icône de l'âge d'or hollywoodien jalonnent le film de Mark Kidel et mettent en lumière son intimité. Tout comme les images tournées par l'acteur lui-même : sa manière de cadrer les scènes de rue ou le visage de ses proches révèlent le regard poétique qu'il portait sur le monde et la vie. À ses archives personnelles, confiées par Barbara Harris, sa cinquième épouse, et Jennifer Grant, sa fille, se mêlent les extraits des grands films de celui qui fut l'acteur préféré d'Hitchcock, et qui a été sur scène acrobate, héros comique ou tragique et, surtout, homme du monde plein de charme. Structuré par les évocations de ses séances de thérapie, cet émouvant portrait voyage à travers les mondes de Cary Grant, de son enfance blessée à la célébrité, de la souffrance qu'il finit enfin, devenu père, par apprivoiser, à la sérénité.
TV - Le cinéma dans l'oeil de Magnum
Mercredi 31 mai 2017 - 23h20 - Arte
à revoir en replay pendant 7 jours
Documentaire: Le cinéma dans l'oeil de Magnum
Durée : 54min
Année et origine : 2015, France
Réalisateur: Sophie Bassaler
À l’occasion des 70 ans de Magnum, retour sur le lien noué entre les photographes de l'agence mythique et le monde du cinéma. Une plongée unique dans le regard des créateurs, parmi lesquels Robert Capa, Cartier-Bresson, ou Josef Koudelka.
L'agence Magnum, créée en 1947 par Robert Capa, est intimement liée au cinéma depuis soixante-dix ans. Ses photographes iconiques, Capa lui-même, Cartier-Bresson, ou plus tard Josef Koudelka ont accompagné des tournages, leurs réalisateurs et leurs vedettes. Ils ont ainsi documenté des scènes de vie quotidienne, de travail, ou choisi de s'écarter du cadre pour immortaliser leur propre vision artistique. Venant du reportage de guerre ou du documentaire, ces photographes du réel ont appliqué leurs méthodes de travail à ce monde d’illusions : appareil léger, lumière naturelle, photo sur le vif et sans retouches. Marilyn Monroe, James Dean, Kate Winslet, Michelangelo Antonioni ou Theo Angelopoulos sont passés sous l'œil de l'agence, instaurant un lien unique qui ne s'est pas défait en soixante-dix ans.
Fiction et réel
C’est par amour pour l’actrice Ingrid Bergman que Robert Capa prend la toute première photo de cinéma de Magnum sur le tournage des Enchaînés d’Alfred Hitchcock, inaugurant cette histoire entre l’agence et le cinéma. À partir de nombreux récits inédits, le documentaire retrace toute une vie d’histoires croisées entre deux mondes qu’a priori tout oppose : la fiction et le réel, comme cette rencontre en 1994 entre le réalisateur Theo Angelopoulos et le jeune photographe Josef Koudelka. Ils puiseront dans les Balkans, lieu de tournage du film Le regard d'Ulysse, des clichés et plans extraordinaires, tout en gardant chacun leur signature unique. Un témoignage passionnant sur le regard des créateurs, artistes de l'image, qu'ils soient derrière une caméra ou un appareil photo.