Photos liées au tag '2014'

Voir toutes les photos
10 mai 2015

Icon: The Life, Times, and Films of Marilyn Monroe Volume 2

Icon: The Life, Times, and Films of Marilyn Monroe
Volume 2 - 1956 to 1962
Auteur: Gary Vitacco-Robles

book-icon Date de sortie: 11 novembre 2014
Broché (existe aussi en relié) 892 pages
Langue: anglais

Éditeur: BearManor Media
Prix éditeur: 39,30 Euros (broché) / 47,07 E. (relié)
Broché ISBN 10: 159393775X
Broché ISBN 13: 978-1593937751
Relié ISBN 10: 1593937784
Relié ISNB 13: 978-1593937782
Ou le commander ? broché sur amazon.fr / relié sur amazon.fr 

book-icon_back 

Description - Goddess... Legend... Icon... You thought you knew her... but never like this. Marilyn Monroe (1926-1962) survived a childhood marked by abuse, neglect, and chaos to become a psychological, cultural, and spiritual phenomenon of the Twentieth Century. Her remarkable life, brilliant film career, and posthumous legend have been deconstructed in over 600 biographies. Psychotherapist & author Gary Vitacco-Robles reframes and redefines the fascinating woman behind the iconic image through an analysis of her psyche and an appreciation of her film and stage performances in Volume 2 of this definitive biography. After a decade of meticulous research, Vitacco-Robles offers a treasure trove of facts comprehensively documenting each year of Monroe's inspiring life within the context of her tumultuous times, and through her relationships with literary, entertainment, and political figures. Monroe is resurrected a half-century after her tragic death in this detailed and sensitive biography that intelligently explores her passionate desires: to be loved, become a serious actress, and have a family. Volume 2 examines the last six years of Marilyn's life and her impact on our culture in the five decades following her early tragic death. Its pages provide a deeper understanding of this remarkable woman and the lasting impression she left behind. Based upon interviews, diaries, and personal files-void of sensationalism-Icon: The Life, Times, & Films of Marilyn Monroe Vol. 2 dispels many myths and reveals the ultimate truth about Hollywood's most charismatic, beloved, and enduring star.


> sur le blog: Volume 1
Vous avez le livre ? Do you have the book ?
Apportez votre critique, votre avis ou votre note (/10) 

Posté par ginieland à 20:38 - - Commentaires [3] - Permalien [#]
Tags : , ,

14 novembre 2014

Timbres République Centrafricaine, 2014

- Série Marilyn Monroe

stamp-centre_afrique-2014b1 
stamp-centre_afrique-2014a 


- Série Joe DiMaggio et Marilyn Monroe

stamp-centre_afrique-2014-joe_mm1 
stamp-centre_afrique-2014-joe_mm2 


- Série Elvis Presley

stamp-centre_afrique-2014b2  


source site officiel timbres postes République Centrafriquaine: car.post-stamps 


© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.

Posté par ginieland à 23:38 - - Commentaires [3] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

07 novembre 2014

Timbres République Togolaise, 2014

"100ème anniversaire du joueur américain
de Baseball Joe DiMaggio"

stamp-togo-2014-Joe_MM-1 

stamp-togo-2014-Joe_MM-2 

stamp-togo-2014-Joe_MM-card-1

stamp-togo-2014-Joe_MM-card-2 


© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.

Posté par ginieland à 16:30 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

30 octobre 2014

Marilyn Monroe Day by Day

Marilyn Monroe Day by Day :
A Timeline of People, Places, and Events
Author: Carl E. Rollyson

book-mm_dayDate de sortie: 2014, October 16
Relié 362 pages
Langue: anglais

Éditeur: Rowman & Littlefield Publishers
Prix éditeur: 28,37 Euros
Dimensions: 16,4 x 23,7 x 3,3 cm 
ISBN 10: 1442230797
ISBN 13: 978-1442230798
Ou le commander ? sur amazon.fr 


Vous avez le livre ? Do you have the book ?
Apportez votre critique, votre avis ou votre note (/10)
Gives your opinion, review or note (/10)

Posté par ginieland à 19:16 - - Commentaires [6] - Permalien [#]
Tags : , ,

19 octobre 2014

Timbres République du Niger, 2014

serie "100è anniversaire de Joe DiMaggio"

Niger-2014-stamp-joe-1a 

Niger-2014-stamp-joe-1b 


© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.

Posté par ginieland à 19:50 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

15 août 2014

Styling the Stars

Styling the Stars:
Lost Treasures from the Twentieth Century Fox Archive
Authors: Angela Cartwright, Tom McLaren

book-styling_starsDate de sortie: 2014, October
Relié 320 pages
Langue: anglais

Éditeur: Insight Editions, Div of Palace Publishing Group, LP
Prix éditeur: 58,02 Euros
Dimensions: 21 x 15 x 2,2 cm 
ISBN 10: 1608872572
ISBN 13: 978-1608872572
Ou le commander ? sur amazon.fr 

Description -Revered for their indisputable sense of style, classic Hollywood films continue to inspire today’s fashions. But the carefully crafted appearances of the timeless characters personified by the likes of Clark Gable, Julie Andrews, and Audrey Hepburn came as the result of meticulous hairstyling, makeup, and costume design. In Hollywood’s trendsetting world of glamour and glitz, continuity photographs ensured that these wardrobe elements remained consistent throughout the filming process. Now, decades later, these shots provide a striking record of the evolution of Hollywood fashion from the 1930s to the early 1970s. Written by Angela Cartwright and Tom McLaren, with a foreword by Maureen O’Hara, this collection of candid rarities offers a glimpse into the details of prepping Hollywood’s most iconic personalities, plus revelatory stories about Twentieth Century Fox classics. Here readers find images of Shirley Temple as she runs a brush through her trademark curls, Marilyn Monroe as she’s fitted for an elegant evening gown, Cary Grant as he suits up for a swim, and Paul Newman donning a six-shooter. The result is a stunning collector’s volume of film and fashion photography, as well as an invaluable compendium of movie history.


Vous avez le livre ? Do you have the book ?
Apportez votre critique, votre avis ou votre note (/10)
Gives your opinion, review or note (/10)

Décès de Lauren Bacall

lemondeL'actrice américaine Lauren Bacall meurt à l'âge de 89 ans
article publié sur lemonde.fr
- le 13 août 2014

lemonde_lauren1L'icône américaine du cinéma Lauren Bacall, surnommée « the Look » (« le Regard ») au sommet de sa carrière pendant l'âge d'or d'Hollywood, est morte mardi 12 août 2014 à l'âge de 89 ans.
Les représentants de la succession Bogart ont confirmé sur un compte Twitter officiel, des informations du site TMZ, de même que des membres de sa famille au Los Angeles Times et au Washington Post.
D'après TMZ, l'actrice a été victime d'un « accident vasculaire cérébral ».

lemonde_lauren2

Née le 16 septembre 1924 à New York, Lauren Bacall (Betty Joan Perske de son vrai nom) est la fille unique d'immigrants juifs roumano-polonais, de la famille de l'ancien président israélien Shimon Peres.

A 15 ans, la jeune fille s'inscrit à l'Academie des arts dramatiques de New York mais, faute d'argent, ne suit les cours que pendant un an. Vivant de petits rôles au théâtre et d'un emploi d'ouvreuse, elle se décrit alors comme « une perche sans poitrine et avec des grands pieds » – mais est élue « Miss Greenwich » en 1942.

Devenue mannequin, elle fait, en 1943, la couverture du magazine de mode Harper's Bazaar, où elle est remarquée par la femme du cinéaste Howard Hawks. L'année suivante, Hawks devient son mentor et lui fait adopter une voix grave pour jouer avec Humphrey Bogart dans Le Port de l'angoisse.

Lors d'une scène culte, elle lui intime : « Vous n'avez pas à jouer avec moi, Steve. (...) Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça, et vous soufflez ». Dans le même film, elle chantait d'une voix grave dans un long fourreau noir « How little we know » devant un Bogart sourire aux lèvres.

Sa rencontre avec l'acteur de 44 ans se transforme rapidement en histoire d'amour dont raffolera Hollywood. Lauren Bacall épouse Bogart l'année suivante, et sera sa compagne au cinéma comme à la ville jusqu'à la mort de l'acteur.

lemonde_lauren3  C'est de nouveau à côté de Bogart qu'elle joue dans un autre grand film noir d'Hollywood en 1946, Le Grand Sommeil, puis dans deux autres réalisations de la même veine (Les Passagers de la nuit de Delmer Daves en 1947, et Key Largo de John Huston en 1948).

Avec Jean Negulesco, l'actrice découvre ensuite le registre de la comédie dans Comment épouser un millionnaire (1953), aux côtés de Marilyn Monroe et Betty Grable, et Les femmes mènent le monde (1954).

Lorsque « Bogie » meurt d'un cancer de l'œsophage, en 1957, la jeune veuve de 32 ans se tourne vers les planches de Broadway. Son talent sera récompensé par deux Tony Awards (l'Oscar du théâtre), pour Applause en 1970 et Woman of the Year en 1981.

L'actrice charmera aussi ses fans au cinéma dans Le Crime de l'Orient-Express de Sydney Lumet (1974), Le Dernier des géants, de John Wayne (1976), et Prêt-à-porter  de Robert Altman (1994).

Son jeu dans Leçons de séduction de Barbra Streisand est récompensé, en 1996, par une nomination pour l'Oscar du meilleur second rôle et, en 1997, par un Golden Globe dans la même catégorie.

Elle s'illustre encore dans Manderlay de Lars von Trier, nommé en 2005 au Festival de Cannes. En 2009, un Oscar d'honneur est décerné à Lauren Bacall pour sa contribution essentielle à l'âge d'or du cinéma.


>> Marilyn et Lauren Bacall <<

> En 1953, Lauren Bacall fait partie du trio d'actrice qui se partage l'affiche de "Comment épouser un millionnaire" ("How to marry a millionnaire") aux côtés de Marilyn Monroe et de Betty Grable.
> Le 13 mars 1953, pendant le tournage du film, Lauren Bacall remet le prix Look à Marilyn
> Le 4 novembre 1953 , lors de la première du film, Marilyn Monroe traverse le tapis rouge avec Lauren Bacall, Humphrey Boggart et  le scénariste Nunnally Johnson.

sc01_htm_set_MM_with_betty_lauren_1_3 film_htm_Photo_by_Earl_Theisen ph_frankworth2  
1953_lookmagazineaward 1953_11_04_htmam_premiere_011_03 1953_htmprem1

>> Sur le blog: Marilyn et Lauren Bacall 

Posté par ginieland à 12:09 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,

09 juillet 2014

Timbres S. Tomé E Principe, 2014

sao_tome-2014-stamp-1a

sao_tome-2014-stamp-1b 


© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.

Posté par ginieland à 19:37 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,

25 juin 2014

Décès de Eli Wallach

lemondeEli Wallach, le « Truand » de Sergio Leone, est mort
article publié sur lemonde.fr
par Isabelle Regnier - le 25 juin 2014

eli_wallach-2010-oscar_honneurEn 2010, alors qu'il remettait à son vieil ami Eli Wallach un Governors Award pour l'ensemble de sa carrière, Clint Eastwood saluait le dernier acteur vivant de Baby Doll, d'Elia Kazan, et des Désaxés, de John Huston. Avec une malice inquiète, il ajoutait qu'il était également l'un des deux derniers survivants du casting de Le Bon, la Brute et le Truand, posant implicitement la question de celui d'entre eux deux qui partirait le premier. La réponse est tombée hier, quand le New York Times a annoncé la mort d'Eli Wallach. Celui qui reste identifié dans la mémoire collective à Tuco, le truand comique et pas bien futé du western de Sergio Leone, s'est éteint le 24 juin 2014, à l'âge de 98 ans.

Né à Brooklyn en 1915, dans une famille juive d'origine polonaise, Eli Wallach s'initie au théâtre après avoir obtenu un diplôme d'histoire à l'université du Texas et un master en éducation au City College de New York. Engagé dans l'armée américaine pendant la seconde guerre mondiale, il officie comme sergent dans un hopital militaire à Hawaï, avant d'être envoyé comme second lieutenant à Casablanca et en France. La petite histoire retient que pendant ce séjour en France, il écrit et met en scène avec quelques camarades une pièce parodique sur l'armée, dans laquelle il s'attribue le rôle de Hitler.

L'AMI DE MARILYN MONROE

De retour aux Etats-Unis, Eli Wallach prend des cours de théâtre avec Erwin Piscator, et intègre, dès sa création, en 1947, l'Actors Studio. Sous la direction de Robert Lewis, il joue aux côtés de Marlon Brando, de Montgomery Clift, de Sidney Lumet, fait la connaissance d'Anne Jackson, actrice de théâtre, qui deviendra bientôt sa femme et avec qui il aura trois enfants, devient ami avec Marilyn Monroe. En 1945, il fait ses débuts à Brodway. Six ans plus tard, sa performance dans The Rose Tatoo, de Tennessee Williams, lui vaut un Tony Award. Entre-temps, il a commencé à travailler pour la télévision, qui lui fournira régulièrement des emplois jusqu'à la fin de sa carrière. Dans son autobiographie, l'acteur écrit d'ailleurs que le personnage de Mr. Freeze, qu'il joua dans une série Batman dans les années 1960, lui a valu plus de courriers de fans que tous ses rôles réunis.

C'est Elia Kazan, cofondateur de l'Actors Studio, qui lui donne son premier rôle au cinéma, celui de Silva Vacarro dans Baby Doll (La Poupée de chair, 1956), riche propriétaire terrien et prédateur pervers qui séduit la jeune épouse encore vierge (Carroll Baker) du pauvre Archie Lee (Karl Malden). Ce rôle, qui lui vaut le prix du meilleur espoir masculin de la BAFTA (British Academy of Film and Television Arts), est le point de départ d'une longue carrière sur grand écran, qui le cantonnera le plus souvent aux personnages secondaires. S'il papillonne dans tous les genres, circulant même, dans les années 1970, entre les Etats-Unis et l'Europe, il se spécialise dans les personnages tordus, antipathiques, tendant parfois vers le grotesque.

TRAFIQUANT PSYCHOPATHE

En 1958, Don Siegel lui offre le rôle d'un trafiquant d'héroïne psychopathe dans The Lineup. Il sera ensuite Calvera, le chef des pillards contre lesquels se rebiffent les villageois mexicain dans The Magnificent Seven (Les Sept Mercenaires, 1960), de John Sturges, et Guido dans The Misfits (Les Désaxés, 1961), de John Huston, aux côté de Marilyn Monroe, de Clark Gable et de Montgomery Clift.

On le verra encore dans Lord Jim (1965), de Richard Brooks, aux côtés de Peter O'Toole, qu'il retrouve l'année suivante dans How to Steal a Million (Comment voler un million de dollars, 1966) de William Wyler, juste avant d'embarquer pour l'Espagne, où il tourne dans Il Buono, il Brutto, il Cattivo (Le Bon, la Brute, et le Truand, 1966), de Sergio Leone.

Une brouille avec Sergio Leone mettra un terme à leur collaboration, mais l'acteur tournera encore une série de westerns spaghettis — Les Quatre de l'Ave Maria (I quattro dell'Ave Maria, 1968), de Giuseppe Colizzi ; Et Viva la Revolution! (¡Viva la muerte... tua!, 1971), de Duccio Tessari ; Le Blanc, le Jaune et le Noir (Il bianco il giallo il nero, 1975), de Sergio Corbucci — et de films italiens — Jo le fou (Crazy Joe, 1974), de Carlo Lizzani ; Attenti al buffone (1975), d'Alberto Bevilacqua. A la même époque, il joue un mafieux italien dans Le Cerveau, de Gérard Oury (1969), qui deviendra un des incontournables du cinéma du dimanche soir à la télévision française.

La fin de sa carrière cinématographique fut ponctuée d'apparitions dans quelques grands films comme Le Parrain III (The Godfather: Part III, 1990), de Francis Ford Coppola, Mystic River (2003), de Clint Eastwood, ou plus récemment encore The Ghost Writer (2010), de Roman Polanski.


> Eli et Marilyn sur le tournage de "Les Désaxés"

eli_wallach_mm-1961-misf-2

Posté par ginieland à 22:29 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : , , ,

27 mai 2014

Marilyn Monroe : Sa mort, un meurtre commandité par Bobby Kennedy ?

purepeople Marilyn Monroe: Sa mort, un meurtre commandité par Bobby Kennedy ?
publié le 18 mai 2014
en ligne sur purepeople

pure_01Dans le jeu de l'amour et du pouvoir, voilà qui devrait détourner l'intention, pour un temps, de la controverse entourant le film Grace de Monaco et ses arrangements avec la vérité historique : alors que l'histoire de Grace Kelly devenue prisonnière du Rocher revisitée par Olivier Dahan s'est attiré les foudres des Grimaldi, un ouvrage à sensation relance la théorie du complot meurtrier dans le roman sulfureux de Marilyn Monroe et des frères Kennedy. Plus de quarante ans après la mort, à 36 ans seulement, de l'icône hollywoodienne, officiellement considérée comme un suicide aux barbituriques mais toujours nimbée de mystère, le titre de cet ouvrage à paraître le 3 juin prochain (2014) ne laisse guère de place au doute quant à son positionnement : Le Meurtre de Marilyn Monroe, affaire classée.

Meurtre sur ordonnance : RFK en commanditaire, le docteur Greenson en bourreau

En exclusivité, le Daily Mail a pu prendre connaissance du contenu de l'ouvrage, écrit à quatre mains par Jay Margolis, journaliste d'investigation chevronné, et Richard Buskin, journaliste du New York Times par ailleurs auteur d'une trentaine de livres, et le quotidien se fait l'écho de sa thèse centrale : Bobby Kennedy, frère de John Fitzgerald Kennedy assassiné cinq ans après lui en 1968, aurait commandité le meurtre par injection létale de Marilyn Monroe pour la faire taire et préserver le secret des liaisons torrides que la star de cinéma entretint avec chacun d'eux. Très éprise du président et très pressante, la cultissime blonde aurait, déprimée après avoir été éconduite, jeté son dévolu sur son cadet Robert. RFK est d'ailleurs le dernier à l'avoir vue en vie avant qu'on découvre son corps inanimé, dans la nuit du 4 au 5 août 1962.

Coïncidence remarquable : la première publicité autour de ce brûlot intervient alors qu'on vient tout juste de découvrir une partie de la correspondance secrète de l'ex-First Lady américaine Jackie Kennedy, épouse de JFK, soit 33 lettres échangées avec le prêtre Joseph Leonard, dressant l'autoportrait d'une femme consciente et profondément meurtrie par les liaisons extraconjugales de son mari. Des lettres qui seront vendues aux enchères le 10 juin prochain à Durrow, en Irlande - une petite semaine après la parution de The Murder of Marilyn Monroe : Case Closed chez Skyhorse Publishing...

Le postulat de cette nouvelle enquête sur l'un des drames les plus fascinants du showbiz du XXe siècle est que Marilyn Monroe avait l'intention de révéler un tas de secrets embarrassants du clan Kennedy, consignés dans son journal intime. Pour la réduire au silence, RFK n'aurait pas agi seul, mais avec la complicité de son beau-frère l'acteur Peter Lawford et du psychiatre de la star, le docteur Ralph Greenson, accusé d'avoir supposément pratiqué l'injection fatale de pentobarbital. "Bobby Kennedy était déterminé à la faire taire, quelles qu'en soient les conséquences ; c'est la chose la plus insensée qu'il ait jamais faite, et moi j'ai été assez insensé pour laisser cela arriver", aurait plus tard témoigné un Peter Lawford rongé par la culpabilité, selon les auteurs. Lesquels avancent qu'un ambulancier du nom de James C. Hall aurait assisté à la mise à mort, présent au domicile de la star lorsque le docteur Greenson aurait injecté du pentobarbital pur directement dans le coeur de l'actrice, lui brisant une côte au passage.

Bobby et Marilyn dans la maison des secrets

pure_02Bobby aurait eu une aventure torride avec Marilyn lors de l'été 1962 qui fut son dernier, tombant sous le charme de l'icône blonde alors qu'il était allé à Los Angeles, à la demande de son frère John, pour tenter de la convaincre d'arrêter de harceler la Maison Blanche de coups de téléphone et lui faire comprendre que JFK ne divorcerait pas de Jackie pour l'épouser elle. "Ce n'était pas dans les intentions de Bobby, mais ce soir-là, ils sont devenus amants et ont passé la nuit dans notre chambre d'amis", révèle Peter Lawford, dont la résidence de Pacific Palisades, à Santa Monica, abrita nombre des aventures extraconjugales de John Fitzgerald Kennedy, l'hélicoptère présidentiel se posant sur la plage en face. Et d'ajouter : "L'affaire devint quasi instantanément très sérieuse, et ils commencèrent à se voir souvent."

Après JFK, Marilyn Monroe s'enamoura vivement de RFK, selon la version des auteurs et de leurs témoins. C'est lui désormais qu'elle pressait de ses coups de fil, lui qu'elle désirait maintenant, bien que les frères Kennedy "se la passent comme un ballon de foot", selon une formule de Peter Lawford, qui assure que Robert aurait promis à l'actrice de quitter sa compagne Ethel (aujourd'hui doyenne révérée du clan) et de l'épouser. Et lorsqu'à son tour celui-ci se mit à prendre ses distances d'avec cette amante trop ardente, Marilyn Monroe l'aurait menacé de déballer ses liaisons avec eux ainsi qu'une foule d'autres secrets gênants lors d'une conférence de presse. RFK l'aurait alors sommée de lui dire où elle cachait ce fameux "carnet rouge" dans lequel elle disait avoir tout noté. Face à son refus, il serait passé au plan B, décidant de l'éliminer avec l'aide du docteur Ralph Greenson, avec qui la star couchait aussi. Pour le convaincre de marcher dans la combine, il lui fit croire que Marilyn avait l'intention de révéler publiquement leur liaison, ce qui risquait fort de ruiner la carrière du praticien et de l'expédier en prison.

Le dernier soir : une dispute qui tourne au drame

Le 4 août 1962, Bobby et Marilyn se voient pour la dernière fois, dans la propriété de la star dans le quartier de Brentwood. Tandis que Lawford sirote du champagne au bord de la piscine, le dialogue des amants terribles tourne à l'altercation, une dispute d'une dizaine de minutes. Bobby lui demande de cesser de lui écrire et de l'appeler, Marilyn voit rouge et menace de donner une conférence de presse dès le lundi matin suivant, puis se saisit d'un petit couteau et se jette sur Bobby, mais est interceptée par Lawford. Des voisins auraient fait état d'allées et venues, plus tard dans la soirée, de Robert Fitzgerald Kennedy avec l'un de ses deux fidèles gardes du corps, liés à une division spéciale de la police de Los Angeles menant des opérations illégales en toute discrétion et qui aurait injecté du pentobarbital en intramusculaire à la star, neutralisée au sol. RFK et Lawford auraient ensuite retourné la maison, en quête du carnet contenant les secrets si farouchement conservés. Les effets de l'anesthésique se dissipant, les deux gardes du corps auraient ensuite déshabillé l'actrice et lui auraient administré un lavement à base de nombreuses pilules broyées pour laisser le temps à Bobby et son beau-frère de poursuivre leurs recherches. Le petit groupe n'aurait quitté les lieux que vers 22h30, laissant derrière lui le chien de la maison, Maf, aboyer à tue-tête, ce qui alerta le voisinage. Le corps inanimé de Marilyn fut alors trouvé dans le guesthouse de sa résidence, tête ballante.

A son arrivée sur place vers minuit, l'ambulancier tenta de la ranimer en pratiquant un massage cardiaque. "Elle était nue. Pas de drap, pas de couverture. Il n'y avait pas de verre d'eau. Pas d'alcool. On a constaté que sa respiration était très superficielle, son pouls très faible et filant, et elle était inconsciente, nota-t-il. En me penchant au-dessus d'elle, ce qui m'a frappé c'est qu'il n'y avait pas de vomi, ce qui ne collait pas avec une overdose comme la femme qui nous avait appelés le croyait, ni d'odeur de drogue émanant de sa bouche, un autre symptome classique." Et sur la table de nuit, les flacons de médicaments étaient tous parfaitement fermés. Autant d'éléments infirmant la thèse d'un suicide par ingestion de médicaments.

"Une brute avec deux mains gauches"

Alors que l'ambulancier tentait d'intuber sa patiente, un homme, se présentant comme le médecin de Marilyn Monroe et demandant ses constantes, imposa sa présence - Ralph Greenson. Il commença à manipuler la jeune femme, et Hall se souvient : "Je sais qu'il y a des docteurs qui ne sont pas habitués aux urgences, mais ce type avait deux mains gauches. C'est quand il a marmonné : 'Il faut que j'assure.' Je n'ai jamais oublié cette remarque. Jésus, poussez-vous, lui ai-je dit. Vous pouvez travailler sur elle à l'arrière de l'ambulance." Greenson aurait alors ouvert son sac et pris une seringue hypodermique, qu'il aurait remplie d'un liquide : "Il est passé par ses côtes comme un amateur. Il a enfoncé en forçant l'aiguille dans sa poitrine. Mais ça n'a pas marché du premier coup, ça a bloqué sur un os, une de ses côtes. Au lieu de réessayer, il a appuyé, ses joues tremblaient sous l'effet de l'effort. Il a poussé fort et l'a fait passer au travers de la côte, un bruit sec très net s'est produit lorsqu'elle a cassé. J'avais déjà observé un certain nombre de procédures médicales, et ce gars était carrément une brute", raconte encore James Hall, lui-même fils d'un père chirurgien et responsable d'un service d'urgences de Beverly Hills, et d'une mère infirmière en chirurgie. Son collègue ce jour-là, Murray Liebowitz, ne s'est jamais exprimé sur les faits qui se sont déroulés. Les auteurs de The Murder of Marilyn Monroe constatent : "Il y a eu cinq témoins du meurtre de Marilyn Monroe. Trois d'entre eux établissent que Ralph Greenson était responsable." Quant à la mère de Peter Lawford, elle a affirmé des années plus tard que RFK était bien dans les parages et son hélicoptère posé sur la plage la nuit fatidique.

Conspirationnistes...

Décidément bavard, l'ambulancier Hall, visiblement un témoin béni pour les journalistes, enfonce le clou : "Je crois que Marilyn a été déplacée [de son guesthouse à sa chambre à coucher] pour que cela corrobore leur histoire de suicide." Il souligne que le légiste de l'époque, Thomas Noguchi, n'a pas trouvé de marque de seringue lors de son examen, peut-être parce que le point d'entrée était dans un pli du sein de Marilyn Monroe. Pourtant, il dit que des traces de cyanose, révélatrice d'une piqûre, étaient visibles sur les clichés réalisés à la morgue par Leigh Wiener, photojournaliste pour le magazine Life qui avait pu accéder au corps en graissant quelques pattes.

Au final, le chef de la police de Los Angeles, William Parker, aurait fait en sorte d'étouffer l'affaire en ne mettant pas les moyens qui s'imposaient pour l'enquête... et en faisant pression sur des journalistes, à en croire le témoignage de l'éditorialiste May Mann, qui déclare avoir été victime d'intimidation.

Les auteurs de l'ouvrage font remonter la conspiration jusqu'au fameux premier président du FBI, J. Edgar Hoover, qui aurait été informé par ses agents de la présence de Bobby Kennedy sur les lieux la nuit de la disparition de Marilyn Monroe. Des années après, l'un de ses voisins, jeune à l'époque des faits, affirmait que Hoover lui avait dit que Marilyn avait été assassinée mais qu'il ne voulait pas arrêter RFK, et qu'il avait fait pression sur le procureur général.

Tout un faisceau de présomptions et de témoignages sujets à caution qui relancent la théorie du complot sur l'un des décès les plus traumatisants du starsystem.

The Murder of Marilyn Monroe: Case Closed, une enquête de Jay Margolis et Richard Buskin, à paraître aux éditions Skyhorse Publishing sur Amazon le 3 juin 2014.