17 juillet 2022

Les Echos Week-End 15/07/2022

Les Echos Week-End
n°23749

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pays: France
parution le vendredi 15 juillet 2022
Le supplément magazine vendu avec l'édition du journal le vendredi
Article de 7 pages

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La vie « made in France » de Marilyn Monroe
> Par Sebastien Cauchon; en ligne sur  lesechos.fr
 

On connaît le goût de Marylin pour le parfum français mais moins celui pour les cocottes Le Creuset ou encore les objets Baccarat. En matière de lifestyle, la superstar hollywoodienne la jouait made in France. En atteste ses factures et autres correspondances que se sont amusé à éplucher « Les Echos Week-End ».

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Marilyn Monroe et Yves Montand, le 16 janvier 1960 à Hollywood,
lors du cocktail annonçant le tournage du « Milliardaire », film dont ils partagent l'affiche.
(© AFP)

On connaît la passion de Marilyn Monroe pour le 5 de Chanel et celle, plus fugace, qui la lia le temps d'un tournage à Yves Montand. Deux symboles de la France à travers le monde que l'icône hollywoodienne contribua sans doute indirectement à populariser une fois ses deux coups de coeur dévoilés au grand jour. Ce que l'on sait moins, c'est que dans l'intimité, ce symbole de la pop culture américaine des fifties, disparue il y aura tout juste soixante ans le 4 août prochain, aimait également s'entourer des grands noms de l'art de vivre à la française.

Née en 1926 d'une mère qui l'éleva à peine et d'un père qu'elle ne connut jamais, Norma Jeane Mortenson traversa l'enfance dans des conditions plus que modestes. Peu de chance que le soft power français ait alors croisé la route de cette enfant des quartiers périphériques de Hollywood. Vite mariée à 16 ans (pour échapper à l'orphelinat) avec un pur Yankee éberlué, elle l'abandonna rapidement pour embrasser une carrière de mannequin.

Quête d'excellence

Et c'est en se réinventant devant les caméras de la 20th Century Fox sous le nom de Marilyn Monroe que Norma Jeane connut le succès. Puis, très vite, l'ambition secrète de devenir une grande actrice et d'être reconnue en tant que telle. Est-ce cette quête d'excellence qui la poussa à accumuler les commodes Louis XV, les reproductions de Pierre Bonnard et Pierre-Auguste Renoir ou encore les ouvrages d'Albert Camus, Flaubert ou Proust ?

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Marilyn se parfumant au Chanel N° 5, le 24 mars 1955, à l'hôtel « Ambassador » à New York.
© Ed Feingersh/Michael Ochs Archives/Getty Images

Loin d'être une pose, cet attrait pour le beau venu de France se retrouvait dans les objets du quotidien que la star choisissait avec soin, à mille lieues de l'image de la fille superficielle et rigolote, la fameuse « girl next door » que le studio s'efforça de vendre film après film avec un succès certain. Qui aurait cru que l'incarnation du glamour hollywoodien possédait une batterie de cuisine Le Creuset de huit pièces (dont deux cocottes) dans un délicat coloris jaune paille ? C'est ce que l'on découvre en octobre 1999 à la faveur de la très médiatisée vente aux enchères des effets personnels de la star organisée par la maison Christie's. Les observateurs attentifs savent pourtant que Marilyn n'a pas attendu la création du Comité Colbert (en 1954) pour succomber aux charmes du « made in France ».

N°5, Arpège et Joy

Folle du 5 et de ses notes d'aldéhydes, ylang-ylang, néroli, bergamote et citron, elle s'approvisionne régulièrement auprès des grands magasins de luxe tels I. Magnin à Los Angeles ou Saks à New York. Jusqu'à en posséder 26 flacons, selon la légende. Marilyn lui substitue ponctuellement deux autres best-sellers de la parfumerie française : Arpège de Lanvin ou Joy de Patou. Les actrices ne sont alors pas encore des égéries et paient sur leurs deniers propres, comme le confirment les nombreuses factures de ce type que l'on retrouvera parmi les effets personnels de la star après sa disparition.

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Facture de parfum Chanel N° 5 acheté au grand magasin I. Magnin de Beverly Hills.
© Courtesy of Julien's Auctions

Marilyn succombe également dès ses débuts professionnels à un autre étendard du raffinement à la française : le champagne. Boisson officielle du septième art dont elle partage la blondeur et le caractère pétillant, elle en remplit les réfrigérateurs de ses diverses résidences successives (38 en seize ans, tout de même). Le Dom Pérignon 1953 avait clairement sa préférence : en juin 1962, Pat Newcomb, l'attachée de presse personnelle de la star, avait ainsi veillé à ce que le photographe Bert Stern en ait a minima trois bouteilles en stock pour sa séance prévue pour « Vogue ».

Une autodidacte au goût très sûr

Prévoyant, Stern s'était muni d'une caisse entière. « Le champagne ne coûtait alors que 11 dollars la bouteille, au lieu de 55 actuellement », écrivait-il en 1982 dans le récit de cette ultime séance. En 2022, la mythique cuvée est quasi introuvable et proposée à plusieurs milliers d'euros aux amateurs lorsqu'une bouteille vintage fait ponctuellement apparition sur le marché des collectionneurs fortunés.

Si Moët & Chandon peut s'enorgueillir d'avoir su séduire les papilles de la star avec son millésime 1953, Marilyn ne dédaignait pas pour autant les autres grandes maisons champenoises. Ses bons de commande ou encore ses notes de room-service pendant les tournages indiquent que le Piper-Heidsieck ou le Mumm Cordon Rouge trouvaient régulièrement grâce à ses yeux. Nulle trace de vulgaire « sparkling » californien dans ses factures, Marilyn Monroe était définitivement une autodidacte de goût, y compris dans le domaine vinicole.

Le bal « April in Paris »

Un goût très sûr et une quête d'excellence qui lui font fuir Hollywood en 1954 pour s'établir à New York. Elle y fonde sa propre maison de production en 1955 et épouse l'année suivante le dramaturge Arthur Miller. L'intelligentsia de la côte Est l'accueille à bras ouverts et Marilyn souhaite se réinventer, les conditions sont réunies pour que s'épanouisse son amour de la France.

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Le champagne est l'un des raffinements à la française qu'adorait Marilyn,
avec un goût sûr pour les grandes maisons. © Ramey Agency/ABACA

Elle accepte ainsi avec plaisir l'invitation au bal « April in Paris » qui se tient au « Waldorf Astoria » le 11 avril 1957. Lancé cinq ans plus tôt par le futé manager français de l'établissement, un certain Claude Philippe, l'événement s'est imposé comme le raout mondain et caritatif de l'année auprès de la bonne société new-yorkaise.

Sous couvert de renforcer l'amitié franco-américaine, le dîner dansant est une magnifique opération de promotion des artistes français et des fleurons du savoir-faire hexagonal qui financent la soirée : Dior, Balmain, Givenchy, Cartier ou encore la Fédération nationale française de dentelles, tulles, broderies et passementeries. L'invitation est facturée 100 dollars (reversés à des oeuvres de charité) et donne aux participants fortunés bon pour une tombola dont les lots vont de la Renault Dauphine au cendrier de chez « Maxim's » !

Razzia chez Baccarat

Fidèle à sa légende, Marilyn arrive en retard, main dans la main avec Arthur Miller, avec qui elle ouvre langoureusement le bal sous les flashs des photographes. Lors du dîner, elle croise Gérard Philipe, Zizi Jeanmaire et Jean Marais.

On ignore si les représentants de la maison Baccarat sont présents ce soir-là, mais Marilyn va dévaliser peu après le showroom new-yorkais de la manufacture de cristal originaire de Meurthe-et-Moselle pour décorer son appartement du 444 East 57th Street où elle vient d'emménager avec Miller. Emblématique horloge Soleil (trônant au-dessus de la cheminée), carafes à décanter, chandeliers, verres à eau et à vin, candélabres… les pièces Baccarat affluent dans le grand appartement dont la star a fait recouvrir les sols de moquette beige et des pans de murs entiers de miroirs.

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Facture d'une caisse de Dom Pérignon, le champagne préféré de Marilyn,
achetée en mai 1962, trois mois avant sa mort. © Ramey Agency/ABACA

La marque a, il est vrai, installé sa boutique « flagship » new-yorkaise à quelques mètres du domicile de l'actrice, au 55 East 57th Street. Une adresse à laquelle on trouve au premier étage la salle d'exposition de la maison Porthault. A l'en croire, celle-ci y aurait vendu ici même à Marilyn son linge de maison imprimé Coeurs rose issu des ateliers de Rieux-en-Cambrésis… Ce que l'on sait avec certitude, c'est que Marilyn fréquentait effectivement cette adresse, puisque le 25 novembre 1958, une facture en atteste, elle poussa la porte de la boutique Baccarat pour y faire l'achat d'un cendrier en cristal référence « numéro 33 » pour la somme de 180,25 dollars.

Une garde-robe monopolisée par Norman Norell

Etonnamment, peu de pièces de haute couture française dans la garde-robe de la star qui aspire alors pourtant à transformer son image et gommer les années pin-up de ses débuts. Deux raisons à cela. Tout d'abord, l'actrice privilégie dans l'intimité les tenues simples et confortables, empruntant si besoin au département costumes de la Fox les robes glamours le temps d'une soirée de gala. Ensuite, un homme veille sur ses tenues depuis son arrivée sur la côte Est et l'accompagne dans le processus de sophistication de la « nouvelle » Marilyn. Il s'agit du couturier Norman Norell, un ami des Greene, chez qui Marilyn a trouvé refuge après avoir quitté Hollywood.

Sur les conseils d'Amy Greene, Norell est mis à contribution pour renouveler la garde-robe de la star grâce à un ingénieux partenariat : il fournira ses créations gracieusement et prendra en charge une partie des frais du train de vie de la star (coiffeur, esthéticienne, manucure), et en contrepartie Marilyn portera du Norell pour toutes ses apparitions publiques, lui assurant ainsi une immense publicité. Oubliés les robes à noeuds fuchsia, les lamés or et les bustiers plongeants de soie rouge et dentelles. Norman Norell pare Marilyn d'une élégance minimaliste de bon ton.

Les tables laquées de « Mrs Miller »

Son influence s'étend au-delà du dressing puisque c'est lui qui joue les intermédiaires entre l'actrice et la maison Leleu. Fleuron des arts décoratifs français, Leleu crée alors du mobilier d'exception mêlant bois laqués, marbre, albâtre et bronze pour les grands de ce monde. Le 29 septembre 1959, la secrétaire de Marilyn Monroe adresse un courrier au siège parisien de la maison Leleu, avenue Franklin Roosevelt : « Messieurs, suite aux arrangements pris avec Mr. Norman Norell, veuillez trouver ci-joint un chèque d'acompte de 150 dollars pour trois tables laquées au nom de Mrs Arthur Miller. » La commande est précise, on indique que « la laque doit être de style numéro 1, comme indiqué sur les échantillons apportés par Mr. Norell ».

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Correspondance échangée à l'occasion de la commande de trois tables gigognes
à la maison française Leleu. © Courtesy of Julien's Auctions

Fils du fondateur Jules, Jean Leleu s'empresse de lancer la livraison des trois tables gigognes destinées au salon de la plus grande star au monde. Le 6 octobre, il informe par retour de courrier « Mrs Miller » de la bonne réception de son acompte et de l'expédition de sa commande prévue « dans les premiers jours de décembre ». Il précise timidement : « Je me réjouis de savoir certains de mes meubles chez vous, même si ce sont de petites pièces. Vous pourriez être intéressée par nos produits et nos tendances, aussi je joins à ce courrier quelques pages de publications françaises à notre sujet. » Avant de s'enhardir : « Nous sommes reconnus comme des décorateurs d'exception spécialisés dans la fabrication de meubles modernes sur mesure. Notre savoir-faire est inégalé : c'est la raison pour laquelle nous avons été sélectionnés pour la décoration de nombreux navires de luxe, ambassades, résidences présidentielles, etc. » Et de tenter enfin sa chance : « Ce serait pour moi un plaisir de réaliser pour vous des esquisses personnalisées s'il vous arrivait d'avoir des résidences à meubler et décorer. »

Subjuguée par Yves Montand

Las, comme l'atteste l'épaisse correspondance conservée à ce sujet, les formalités de douanes vont compliquer et retarder la livraison de la caisse renfermant les fameuses tables. Et Marilyn ne renouvellera pas commande à la maison Leleu… Mais la France n'est jamais loin d'elle en cette année 1959. Quelques mois plus tôt, c'est en effet un artiste français qu'elle découvre sur les planches du Henry Miller Theater à Broadway. Le 21 septembre 1959, Marilyn assiste à la première du one man show « An evening with Yves Montand ». Subjuguée, et alors que Miller était retenu par son travail d'écriture, elle retourne avec lui voir le spectacle trois jours plus tard.

Le 16 janvier 1960, c'est à Hollywood que les couples Montand et Miller sont réunis pour une conférence de presse annonçant le début de tournage du film « Le Milliardaire » dont Marilyn et Montand se partagent l'affiche.

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Les couples Marilyn Monroe-Arthur Miller et Yves Montand-Simon Signoret,
dans l'appartement de Montand au « Beverly Hills Hotel »,
durant le tournage du « Milliardaire », en 1960.
© Bruce Davidson/Magnum Photos

Comme si le titre original du film n'était pas assez prémonitoire (« Let's Make Love »), Marilyn déclare à la presse : « Après mon mari et ex aequo avec Marlon Brando, je trouve qu'Yves Montand est l'homme le plus séduisant que j'aie jamais rencontré. » Les couples Signoret-Montand et Monroe-Miller s'installent dans des bungalows voisins au « Beverly Hills Hotel » pour la durée du tournage et le photographe Bruce Davidson immortalise le temps d'un dîner la catastrophe annoncée dans un cliché devenu célèbre. Simone Signoret regarde Yves Montand qui regarde Marilyn qui regarde Arthur Miller qui regarde Yves Montand, un sourire crispé aux lèvres.

La suite est connue. Et si, dans l'un des numéros musicaux du film, Marilyn y susurre dans un français adorable « Mon coeur est à papa », en privé, son mariage avec Arthur Miller ne se relèvera pas de son « coup de foudre d'écolière » tel que Montand, en parfait goujat, qualifiera leur brève romance avant de rentrer à Paris.

Un Rodin dans le salon

L'épisode semble éloigner la France de Marilyn qui, en divorçant de Miller, déserte la côte Atlantique pour s'établir à nouveau à Los Angeles. C'est à Brentwood qu'elle achète en mars 1962 une hacienda de style espagnol qu'elle entreprend de rénover dans le plus pur style mexicain. Sans oublier toutefois d'équiper sa cuisine de casseroles en cuivre estampillées « Bazar de Paris » ou de décorer son salon quasi nu d'un bronze de Rodin, « La Main de Dieu », un achat d'impulsion à plus d'un millier de dollars.

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Le 26 février 1959, au consulat de France à New York,
Marilyn reçoit l'Etoile de Cristal décernée par l'Académie française du cinéma
des mains de son président Georges Auric, en présence du consul, Raymond Laporte (à gauche).
© PAUL SLADE/PARISMATCH/SCOOP

Lorsqu'elle s'avance le 19 mai 1962, sur la scène du Madison Square Garden pour entonner « Happy Birthday » à John Fitzgerald Kennedy, Marilyn entre dans l'histoire du XXe siècle. Impossible pour l'assistance qui la regarde scintiller sous les projecteurs dans une robe de sirène, d'imaginer que dans trois mois elle succombera à une overdose de barbituriques. Tous ignorent également que cette robe hallucinante, portée pour son ultime apparition, est composée de gaze de soie grège (venue de France !) rehaussée de 2.500 cristaux cousus à la main. Et que son créateur, Jean-Louis Berthault, ancien chef costumier de la Columbia puis d'Universal Pictures désormais à son compte, était Français, né à Paris et sorti diplômé de l'Ecole des Arts décoratifs à la fin des années 1930.


Marilyn Monroe Estate, un business juteux

Lorsqu'elle meurt à 36 ans, en 1962, Marilyn Monroe laisse un testament dont les principaux bénéficiaires sont sa mère Gladys, sa demi-soeur Berniece, sa secrétaire May Reis et son professeur d'art dramatique Lee Strasberg. Une phrase va cependant permettre à ce dernier de rafler le vrai trésor caché de la succession. En plus de lui attribuer 75 % de la propriété intellectuelle qu'elle détenait sur certains de ses films qu'elle avait coproduits, à la clause 4 du document, l'actrice a en effet indiqué : « Je lègue tous mes effets personnels et vêtements à Lee Strasberg, mon souhait étant qu'il répartisse ces derniers comme bon lui semble entre mes amis, mes confrères et ceux à qui je tiens. » Lee va bien vider intégralement l'appartement de New York et la maison de Brentwood de la star. Mais, au mépris de la volonté exprimée, les milliers d'articles vont être stockés dans d'immenses garde-meubles new-yorkais et ne seront jamais redistribués aux proches et collègues de Marilyn. En 1982, Lee Strasberg meurt à son tour et sa seconde épouse, Anna Strasberg, qui n'a jamais connu l'actrice, hérite des biens et droits de la star. Elle charge l'homme d'affaires californien Roger Richman d'exploiter le nom et l'image de la star. Il développe la marque Marilyn Monroe de 1983 à 1995 en signant des contrats lucratifs, notamment avec les magasins Bloomingdale's. Mais, en 1996, Anna Strasberg remercie Richman et confie le Marilyn Monroe Estate à CMG Worldwide, qui règne sur le business des stars disparues et multiplie les contrats de licence.

En 1999, Anna Strasberg confie à Christie's le soin d'organiser la vente aux enchères des effets personnels de Marilyn. La vente du siècle permet à la veuve d'empocher un total de 13,4 millions de dollars, dont plus de 1,2 million pour la célèbre robe brodée de sequins du « Happy Birthday » à JFK.

Après une belle opération avec Le Seuil en 2010, à qui elle confie le soin de publier un recueil de textes et poèmes tirés des archives de Marilyn, Anna Strasberg cède en 2011 ses droits de propriété intellectuels liés à la star au groupe Authentic Brands pour un montant non communiqué estimé entre 20 et 30 millions de dollars.

Après les pièces nobles (costumes, robes griffées, scénarios annotés, mobilier, fourrures et bijoux), Anna Strasberg disperse régulièrement ce qu'il lui reste des effets personnels de Marilyn (dont une montagne de paperasse comptable) dans des ventes aux enchères. Spécialiste de la « memorabilia », la maison Julien's Auctions de Beverly Hills organise ainsi chaque été une vente intitulée « Hollywood Legends » où tout ce qu'a un jour touché Marilyn s'envole à prix d'or. Toaster, tube de rouge à lèvres et casse-noisettes inclus. La prochaine vente se tient ces 15 et 18 juillet (*) et offre aux collectionneurs (ou investisseurs) la possibilité de remporter, entre autres, un chèque signé en 1952 par Marilyn à la pharmacie Schwab's (estimé entre 3.000 et 5.000 dollars), une note manuscrite de dix lignes adressée à Lee Strasberg (estimation 6.000-8.000 dollars) ou encore un carreau de faïence issu de la salle de bains de la dernière demeure de la star (estimation 1.000-2.000 dollars).

(*) www.julienslive.com


Marilyn et la France, les occasions ratées

Francophile dans l'âme, Marilyn Monroe n'aura jamais foulé le sol français.

En juillet 1956, lorsqu'elle quitte les Etats-Unis pour l'Europe, c'est pour tourner en Angleterre « Le Prince et la Danseuse », adaptation d'une pièce de Terence Rattigan dont elle a acquis les droits, confiant la réalisation et le rôle principal à ses côtés à Laurence Olivier. Elle se promet de suivre son époux, Arthur Miller, qui doit faire un saut à Paris rencontrer Yves Montand et Simone Signoret qui adaptent « Les Sorcières de Salem ». Mais la mésentente entre Marilyn et Laurence Olivier plombe le tournage qui s'enlise à Londres, Miller ira seul à Paris.

Le 7 mars 1958, Simone Noir de chez Christian Dior pense savoir que Marilyn Monroe s'apprête à venir à Paris. Elle adresse un courrier à l'actrice lui indiquant qu'elle se réjouit de sa venue et qu'elle espère que Marilyn se rendra à la boutique Dior en dépit de son planning chargé. Naturellement, « nous pouvons venir vous montrer des modèles à votre hôtel », précise-t-elle, en joignant une liste de prix. Marilyn ne se rendra pourtant jamais au 30 avenue Montaigne. Et pour cause, invitée en avril 1958 par l'Académie française du cinéma à se voir décerner à Paris l'Etoile de Cristal de la meilleure interprète étrangère, elle recevra in fine son trophée le 26 février 1959… au consulat français de New York des mains du compositeur Georges Auric, venu pour l'occasion.

Quant au Festival de Cannes, s'il convie très officiellement Marilyn Monroe dès 1955 en s'adressant à son attaché de presse Rupert Allan puis à son associé Milton H. Greene, malgré tous les efforts déployés, chacune de ses tentatives fut hélas infructueuse.

En 1960, c'est Joséphine Baker, présidente du gala de l'Union des artistes, qui convie Marilyn à exécuter « devant le Tout-Paris » un numéro de cirque « insolite » à l'occasion du 30e anniversaire du gala. « Vous savez combien Paris vous aime et combien les acteurs français seraient fiers de vous accueillir », précise-t-elle dans sa lettre en français adressée au « Beverly Hills Hotel ». Sa destinataire notera sur un mémo en réponse son regret de ne pouvoir participer à l'événement le 4 mars 1960 pour cause de tournage d'un film. Marilyn en dompteuse, acrobate ou meneuse de revue sur la piste du Cirque d'Hiver Bouglione ? La France aurait en effet adoré.


Les objets personnels de Marilyn ont la cote

1. La robe « Happy Birthday à JFK » : 4,81 millions de dollars lors de sa seconde vente, le 17 novembre 2016, par Julien's.

2. Une bague platine et diamants offerte par Joe DiMaggio (qu'elle épousa en 1954) : 772.500 dollars chez Christie's.

3. Son piano d'enfance : 662.500 dollars chez Christie's.

4. Une robe portée dans « La Rivière sans retour » : 526.000 dollars chez Julien's.

5. Une lettre adressée par Joe DiMaggio en 1952 : 525.000 dollars chez Christie's.


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28 juillet 2018

17/11/1961, Santa Monica - Bed Sitting de Douglas Kirkland

Le vendredi 17 novembre 1961, dans un studio loué à Hollywood (le studio John Engstead sur Santa Monica Boulevard), le photographe Douglas Kirkland et ses assistants préparent la venue de Marilyn Monroe: du champagne Dom Perignon au frais, et des disques de Frank Sinatra.

On Friday, November, 17, 1961, in a studio rented in Hollywood (the John Engstead Studio on Santa Monica Boulevard), the photographer Douglas Kirkland and his assistants prepare the arrival of Marilyn Monroe: champagne Dom Perignon in the fridge, and records by Frank Sinatra.

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Le rendez-vous est fixé à 19h, mais Marilyn arrive à 21h30. D'ailleurs, l'agent de Marilyn, John Springer, avait prévenu Kirkland et son associé, l'écrivain Jack Hamilton: "Elle arrive parfois en retard mais elle finit toujours par arriver."
Marilyn est accompagnée de deux assistantes: l'une s'occupe de la coiffure et du maquillage (Agnes Flanagan), l'autre est son habilleuse, portant un sac de vêtements.
Parmi les autres personnes présentes: John Springer, Jack Hamilton, un assistant et le responsable du studio.
Kirkland a installé un appareil photo sur le petit balcon pour photographier le lit en plongée. Mais il ne sait pas encore comment il veut la photographier: il a l'idée d'utiliser d'abord une grande étoffe blanche. Marilyn n'est pas emballée mais se prête au jeu en enfilant l'une des robes (de Norman Norell) qu'elle a apportée. La séance se révèle inefficace. Marilyn et Kirkland trouvent le tissu trop ordinaire: "Je ne suis pas du genre à porter de la toile au rabais !" Ils font alors une pause pour réorganiser la séance.

The appointment is fixed at 7 pm, but Marilyn arrives at 9:30 pm. Anyway, Marilyn's agent, John Springer, had informed Kirkland and his associate, writer Jack Hamilton: "She sometimes arrives late but she always ends up arriving."
Marilyn is accompanied by two assistants: one is in charge of hair and make-up (Agnes Flanagan), the other is her dressmaker, carrying a bag of clothes.
The other persons are John Springer, Jack Hamilton, an assistant, and the studio manager.
Kirkland installed a camera on the small balcony to photograph the bed. But he doesn't know yet how he wants to photograph her: he has the idea of ​​using first a large white fabric. Marilyn is not excited but she is ready to try and by putting on one of the dresses she has brought. The setting is ineffective. Marilyn and Kirkland find the fabric too ordinary: "I'm not the one to wear cheap clothes !" They then make a break to reorganize the session.

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> avec le journaliste de Look, Jack Hamilton


Douglas Kirkland amène Marilyn vers le lit défait de draps de soie blanche en lui demandant d'imaginer comment elle aimerait qu'on se souvienne d'elle dans 25 ans, puisque la photo devait fêtait le 25ème anniversaire du magazine Look. Marilyn retourne dans sa loge et y ressort en peignoir blanc qu'elle retire pour se glisser dans les draps de soie. Pendant que Kirkland la photographie, perché du balcon, elle boit quelques gorgées de champagne. Parfois Kirkland s'arrête et boit avec elle.
En pleine séance, elle demande au reste de l'équipe de la laisser seule avec le photographe: "D'habitude, ça marche mieux comme ça !" Pour Kirkland, ce fut alors "Une expérience très intime (...) Tout se jouait désormais entre Marilyn, mon appareil et moi. (...) L'ambiance était calme, douce et séduisante."
D'après Kirkland, Marilyn lui demande en pleine séance qu'il la rejoigne dans le lit; il explique que bien qu'il en avait très envie, il était alors marié et père de trois enfants et sa bonne conscience lui fait refuser la proposition. Selon Kirkland, toute cette tension sexuelle a permis de livrer de bonnes photos.

Douglas Kirkland takes Marilyn to the unmade bed of white silk sheets and asks her to imagine how she would like to be remembered in 25 years, because the photo was to celebrate the 25th anniversary of Look magazine. Marilyn goes back to her dressing room and comes out in a white bathrobe, which she pulls out to slip into the silk sheets. While Kirkland photographs her, perched on the balcony, she drinks a few cups of champagne. Sometimes Kirkland stops and drinks with her.
In the middle of the session, she asks the rest of the team to leave her alone with the photographer: "Usually, it works better like that !" For Kirkland, it was then "A very intimate experience (...) Everything was now played between Marilyn, my camera and me (...) The atmosphere was calm, sweet and seductive."
According to Kirkland, Marilyn asks him to join her in the bed; he explains that although he wanted to do it, he was married with three children and his good conscience made him refuse the offer. According to Kirkland, all this sexual tension allowed to deliver good photos.


- The Bed Sitting -

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- Backstage of The Bed Sitting -
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Quand il a terminé, il la rejoint et s'allonge par terre à côté du lit pour discuter seuls une vingtaine de minutes avant de refaire entrer les autres. Son assistant a pris quelques photos. Puis Marilyn remet son peignoir et retourne dans sa loge.
Elle part peu après minuit. Elle prend rendez-vous avec Kirkland le lendemain après midi chez elle pour visionner les photos.

When he has finished, he joins her and lies on the floor next to the bed to discuss about twenty minutes before the others enter. His assistant took some photos. Then Marilyn puts on her bathrobe and goes back to her dressing room.
She leaves the studio shortly after midnight. She makes an appointment with Kirkland the next day afternoon at home to view the photos.

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Marilyn Monroe quitte le studio photo
Instantanés pris par James Haspiel
Marilyn Monroe leaves the studio
Snapshots taken by James Haspiel

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> source: livre Douglas Kirkland, Une nuit avec Marilyn


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06 janvier 2016

Gifs The Seven Year Itch (17) - Champagne

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22 juillet 2015

30/06/1962 'Tim Leimert House' par Barris

Le 30 juin 1962, Marilyn Monroe est photographiée par George Barris pour le magazine Cosmopolitan, chez Walter 'Tim' Leimert, un magnat de l'immobilier, ami du photographe, dont la villa se trouve au 1506 Blue Jay Way située dans les collines au Nord d'Hollywood. Série "Blouse Pucci".
On June, 30, 1962, Marilyn Monroe is photographed by George Barris for the Cosmopolitan magazine, at Walter 'Tim' Leimert's house, a real estate tycoon, friend of the photographer, whose villa is at 1506 Blue Jay Way in the Nord Hollywood hills. "Pucci Jacket" sitting.


****  Pucci Jacket Sitting ****
Série Blouse Pucci


-- Parking voitures
Car's Parking  --
-- Avec Patricia Newcomb (attaché de presse) et Whitey Snyder (maquilleur)
With Patricia Newcomb (press attache) and Whitey Snyder (for make-up man)  -- 
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-- En voiture
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-- Dans le patio
In the patio  --

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 -- Au salon bar
At the lounge bar  --

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-- Avec Agnes Flanagan (coiffure) et Whitey Snyder (au maquillage)
With Agnes Flanagan (hairdresser) and Whitey Snyder (for make-up)  -- 
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 -- Dans le salon
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-- Dans la chambre
In the Bedroom  --

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-- Dans la salle de bain
In the Bathroom  --

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Marilyn confie à Barris: "La période la plus heureuse de ma vie, c'est en ce moment... L'avenir est devant moi, et j'ai hâte d'y être, ça va être passionnant ! J'ai l'impression que je commence à peine: je veux jouer dans des comédies, des tragédies, un mélange des deux... Je n'ai aucun regret car, si j'ai commis des erreurs, je suis seule responsable... J'aime beaucoup rester ici (en Californie) mais, de temps en temps, j'ai des envies de New York. Alors, tout ce que j'ai à faire c'est fermer les portes [de devant et de derrière] et partir. J'aime bien avoir un ancrage solide."
 
Marilyn tells to to GB: "The happiest time of my life is now... There's a future and I can't wait to get to it -it should be intereting ! I feel I'm just getting started; I want to do comedy, tragedy, interspersed... I have no regrets, because if I made any mistakes, I was responsible... I like to stay here (in California) but every once in awhile I get that feeling for New York. Here all I have to do is lock the [front and back] doors and go. I like ground to stand on."

Source:
L'assassinat de Marilyn Monroe, par Jay Margolis, Richard Buskin
The Murder of Marilyn Monroe: Case Closed, by Jay Margolis, Richard Buskin


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copyright text by GinieLand.

19 juillet 2015

Juin/Juillet 1962 'Tim Leimert House' par Barris 1

A la fin du mois de juin 1962 - début juillet 1962, Marilyn Monroe est photographiée par George Barris pour le magazine Cosmopolitan, chez Walter 'Tim' Leimert, un magnat de l'immobilier, ami du photographe, dont la villa se trouve au 1506 Blue Jay Way située dans les collines au Nord d'Hollywood. Série "Pucci Rose".
At the end of June 1962 - beginning of July 1962, Marilyn Monroe is photographed by George Barris for the Cosmopolitan magazine, at Walter 'Tim' Leimert's house, a real estate tycoon, friend of the photographer, whose villa is at 1506 Blue Jay Way in the Nord Hollywood hills. "Pink Pucci" sitting.


****  Pink Pucci Sitting ****
Série Pucci Rose


-- Vue sur les hauteurs d'Hollywood
View on Hollywood Hills  --

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-- Dans le patio
In the patio  --

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-- Sur un banc
On a Bench --
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-- Dans la maison
In the house  --

 -- Avec Agnes Flanagan (coiffure) et Whitey Snyder (au maquillage)
With Agnes Flanagan (hairdresser) and Whitey Snyder (for make-up)  --
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Marilyn s'était achetée une maison à Brentwood, mais sans aucun meuble. Elle était partie à Mexico pour en acheter, dans le style local, et elle attendait leur livraison.
Marilyn à Barris: "On ne peut pas prendre de photos ici alors que ça n'a pas l'air fini ? Comment faire ?
-Si tu préfères, on retourne dans la maison de Catalina, celle de ton premier mari, je peux m'arranger.
-Non, je ne veux pas y retourner.
-J'ai un ami [Tim Leimert] qui vit du côté de Hollywood Hills. Sa maison serait parfaite. Je lui en ai parlé et il m'a dit qu'il voulait juste une photo de toi avec lui, en souvenir. Tu n'es pas obligée si tu n'as pas envie.
-Non, c'est très bien."

Marilyn bought a new house in Brentwood but it wasn't furnished. She had gone to Mexico to furnish it Mexican style. She was waiting for the furniture to arrive.
Marilyn to Barris: "How can we photograph there if it doesn't look right ? What can we do ?
-If you want to go back where you lived with your first husband in Catalina, I'll try.
-No, I don't want to go back.
-My friend's home in the Hollywood Hills would be perfect. When I brought it up, he said all he wants is a picture of you and him as a souvenir. You don't have to do it if you don't want to.
-No, it's okay."

 -- Marilyn avec Tim Leimert
Marilyn with Tim Leimert  --
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Source:
L'assassinat de Marilyn Monroe, par Jay Margolis, Richard Buskin
The Murder of Marilyn Monroe: Case Closed, by Jay Margolis, Richard Buskin


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copyright text by GinieLand.

 

18 juillet 2015

Juin/Juillet 1962 'Tim Leimert House' par Barris 2

A la fin du mois de juin 1962 - début juillet 1962, Marilyn Monroe est photographiée par George Barris pour le magazine Cosmopolitan, chez Walter 'Tim' Leimert, un magnat de l'immobilier, ami du photographe, dont la villa se trouve au 1506 Blue Jay Way située dans les collines au Nord d'Hollywood. Série "Pucci Orange".
At the end of June 1962 - beginning of July 1962, Marilyn Monroe is photographed by George Barris for the Cosmopolitan magazine, at Walter 'Tim' Leimert's house, a real estate tycoon, friend of the photographer, whose villa is at 1506 Blue Jay Way in the Nord Hollywood hills. "Orange Pucci" sitting.


****  Orange Pucci Sitting ****
Série Pucci Orange

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-- Séance coiffure avec Agnes Flanagan (et Whitey Snyder)
Hairdressing Sitting with Agnes Flanagan (and Whitey Snyder)  --
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copyright text by GinieLand.

13 juillet 2015

13/07/1962 Santa Monica Beach par Barris 2

Le 13 juillet 1962, dernier jour de la séance photos de Marilyn Monroe avec le photographe George Barris pour le magazine Cosmopolitan, sur la plage Will Rogers State Beach à Santa Monica, non loin de la maison de Peter Lawford. Série "serviette".
On July 13 1962, last day of the Marilyn Monroe's photo shoot with photographer George Barris for the Cosmopolitan magazine, on the Will Rogers State Beach in Santa Monica, near the Peter Lawford's house.

 ****  Towel Sitting **** 
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Marilyn confie à Barris: "C'est vraiment moi, avec même mes tâches de rousseur. La "vraie" moi."
Marilyn confides to Barris: "It's really me, even with my freckles. The "real" me."

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> captures
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> video film footage


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26 décembre 2007

14/02/1953 Mariage de Sheilah Graham

Le 14 février 1953, Marilyn Monroe, accompagnée du chroniqueur Sidney Skolsky (aussi écrivain, producteur et scénariste et surtout ami proche de Marilyn), sont invités au mariage de la chroniqueuse Sheilah Graham (aussi écrivain et actrice) dont la réception a lieu au domicile de Graham à Beverly Hills.
On February 14, 1953, Marilyn Monroe and columnist Sidney Skolsky (also writer, producer, screenwriter and especially close friend of Marilyn), are invited to the marriage of the columnist Sheilah Graham (also writer and actress) at the Graham'home in Beverly Hills.

> Marilyn & Sheilah Graham
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- photographie de Bert Parry -
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> Marilyn & Sidney Skolsky
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> Marilyn & Mitzi Gaynor
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