Lundi 25 juin 2018 - 22h50 - Arte
Disponible en Vidéo à la demande
du 19/06/2018 au 19/07/2018
Documentaire: Ava Gardner
La Gitane d'Hollywood
Réalisation: Sergio G. Mondelo
Pays: France
Année: 2017
Durée: 53 min
Mi juin 1947, le chroniqueur Harrison Carroll rapporte dans sa rubrique des potins d'Hollywood que Marilyn Monroe a été aperçue en compagnie de Dave Street, dans une maison à Somerset (Los Angeles).
Dave Street est un chanteur et acteur américain né le 13 décembre 1917 (il a donc 9 ans de plus que Marilyn). Il rejoint les studios de la 20th Century Fox en 1945. En 1947, il a déjà divorcé deux fois (il a eu un fils avec sa première épouse Mary Frances Wilhite; puis a été marié avec l'actrice Lois Andrews en 1945 ; mariage qui sera annulé quelques mois plus tard). Son nom sera beaucoup mentionné dans les rubriques à potins de par son palmarés de vie privée: outre ses 6 mariages au total (dont quelques mois avec Debra Paget en 1958), il sera vu en compagnie de Ava Gardner, Shelley Winters, Cleo Moore, Marilyn Maxwell pour ne citer qu'elles. Entre 1946 et 1947 il sort avec Jane Nigh puis avec Pat Williams.
Dave Street / Jane Nigh / Pat Williams
In mid-June 1947, columnist Harrison Carroll reported in his Hollywood gossip column that Marilyn Monroe was seen with Dave Street at a house in Somerset, L.A.
Dave Street is an American singer and actor born on December 13, 1917 (he is therefore 9 years older than Marilyn). He joined the studios of 20th Century Fox in 1945. By 1947 he had already been divorced two times (he had a son with his first wife Mary Frances Wilhite; then was married to actress Lois Andrews in 1945; marriage which will be canceled a few months later). His name will be mentioned a lot in the gossip columns because of his private life record: in addition to his 6 marriages in total (including a few months with Debra Paget in 1958), he will be seen in the company of Ava Gardner, Shelley Winters, Cleo Moore, Marilyn Maxwell to name a few. Between 1946 and 1947 he is seen with Jane Nigh then with Pat Williams.
- Dans la presse -
The Monroe News-Star , 26/06/1947 - USA
source: newspapers.com
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
Le vendredi 31 décembre 1948, le producteur Sam Spiegel organise une fête grandiose (750 invités), tel il en avait l'habitude, dans sa maison de Beverly Hills. Pour cette fête de la Saint Sylvestre, le tout Hollywood est invité et photographié par Peter Stackpole, pour la publication d'un article dans le magazine américain Life.
Marilyn Monroe, encore considérée comme une jeune starlette (le dernier film qu'elle ait tourné, Les reines du Music-Hall, venait de sortir sur les écrans en octobre 1948) fait partie des invités.
Elle est vêtue de la robe qu'elle porte dans le film La pêche au trésor (et qu'elle portera à d'autres reprises pour des séances photos ou sur scène au théâtre); bien que la robe a un effet lamé, son style reste naturel: peu de maquillage et aucun bijoux.
On Friday, December 31, 1948, producer Sam Spiegel throws an awesome party (750 guests), just like he used to do, in his Beverly Hills home. For this New Year's Eve party, all of Hollywood who's who is invited and photographed by Peter Stackpole, for the publication of an article in the American magazine Life.
Marilyn Monroe, still considered as a young starlet (her last film shot, Ladies of the Chorus, has just been released on screens in October 1948) is one of the guests.
She's wearing the dress she wore in the film Love Happy (and that she will wear on other occasions for photoshoots or on stage in the theater); although the dress has a lame effect, its style remains natural: little make-up and no jewelry.
Marilyn est accompagnée de son grand amour Fred Karger, son professeur de diction et de chant, et à qui elle venait d'offrir pour Noël une montre gravée au dos de la date (25/12/48) qu'elle payera à crédit 500 Dollars pendant deux ans.
Marilyn is accompanied by her great love Fred Karger, her diction and singing teacher, to whom she has just offered for Christmas a watch engraved on the back of the date (12/25/48) that she will pay on credit 500 Dollars for two years.
Les photographies montrant Marilyn sont restées inédites jusqu'à leur publication en ligne par le service des archives du magazine Life en janvier 2020 (près de 200 photos de cette soirée prises par Stackpole dévoilées). Et parmi les nombreux convives, se trouve aussi Johnny Hyde, qui deviendra l'imprésario de Marilyn dès l'année 1949; nombre de fans avancent le fait que Hyde aurait ainsi rencontré Marilyn à cette soirée, mais rien n'est sûr. Sans doute se sont-ils croisés, mais personne ne peut affirmer qu'ils ont conversé ensemble. Le photographe Bruno Bernard racontera avoir été le témoin de leur rencontre, lors d'une séance photo avec Marilyn en 1949 au Racquet Club de Palm Springs.
The photographs showing Marilyn remained unpublished until their online publication by the archives service of Life magazine in January 2020 (nearly 200 photos of this evening taken by Stackpole unveiled). And among the many guests, is also Johnny Hyde, who will become Marilyn's impresario in 1949; a number of fans advance the fact that Hyde would have thus met Marilyn at this evening, but nothing is certain. No doubt they cross paths, but no one can say that they converse together. Photographer Bruno Bernard will tell of having witnessed their meeting, during a photo shoot with Marilyn in 1949 at the Racquet Club in Palm Springs.
A cette soirée, Marilyn côtoie certaines personnalités qu'elle retrouvera plus tard dans sa carrière: les journalistes commères d'Hollywood Hedda Hopper et Louella O Parsons, le créateur costumier Jean-Louis, les acteurs Danny Kaye, Edward G Robinson, James Mason, Lucille Ball et Judy Garland (que Marilyn recroisera à des soirées), l'acteur George Sanders (à qui elle donnera la réplique dans Eve), les réalisateurs qui la dirigeront: John Huston, Otto Preminger, Henry Hathaway et Jean Negulesco; mais aussi Frank Sinatra (qui deviendra un de ses amis) et Ava Gardner (avec qui Marilyn écumait les soirées Hollywoodiennes).
At this evening, Marilyn rubs shoulders with certain personalities that she will meet again later in her career: the gossipy Hollywood journalists Hedda Hopper and Louella O Parsons, the costume designer Jean-Louis, the actors Danny Kaye, Edward G Robinson, James Mason, Lucille Ball and Judy Garland (whom Marilyn will meet again at parties), the actor George Sanders (who will be his partner in All About Eve), the directors who will direct her: John Huston, Otto Preminger, Henry Hathaway and Jean Negulesco; but also Frank Sinatra (who will become one of her friends) and Ava Gardner (with whom Marilyn skimmed the Hollywood evenings).
- Hedda Hopper (à droite) -
- Danny Kaye & Louella Parsons -
- Edward G Robinson / James Mason (& Glenn Ford & George Sanders) -
- Judy Garland & Vincente Minnelli -
- Jean Negulesco (en second plan) & Louella Parsons -
- Frank Sinatra & Nancy Sinatra -
- Ava Gardner / Lucille Ball -
Les autres célébrités présentes:
The other celebrities present:
- Hitchkock & Otto Preminger -
- Charlie Chaplin & Oona Chaplin -
- Louis Jourdan & Frederique Berthe -
- Barbara Bel Geddes / Claire James -
- Charles Mendl , Mrs Reginald Gardiner & Zsa Zsa Gabor -
- Angela Landsbury & Peter Shaw -
- Barbara Freking & Count Ledebur -
- Clara Blore & Jean Ames / Raymond Massey / Van Heflin -
- Sam Spiegel & Lynn Spiegel -
- autres photos de la soirée -
- Dans la presse -
LIFE, 17/01/1949 - USA
Sur le web
Archives de Life photographies Peter Stackopole Google Arts & Culture
Discussion et photos de cette soirée sur la page Twitter Deny Fear
Article "Marilyn on New Year's Eve" du Blog ES UPDATES
- Bonus sur le blog -
article Longue robe bustier de 'Love Happy'
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
Portraits en étole de fourrure blanche
Portraits in white fur stole
Marilyn Monroe a posé à plusieurs reprises lors de séances photos - des portraits pris en studio - vêtue d'une étole en fourrure blanche, véhiculant ainsi l'image absolue du glamour hollywoodien. Petit tour d'horizon de ses séances photos:
Marilyn Monroe has posed several times during photoshoots - portraits taken in the studio - wearing a white fur stole, thus conveying the absolute image of Hollywood glamor. A brief overview of her photoshoots:
- 1950, Portraits de Edward Clark pour "Quand la ville dort" pour la Fox -
- 1950, Portraits by Edward Clark for "The Asphalt Jungle" for Fox Studios -
- 1950, Portraits de Gene Kornman / Frank Powolny pour "Eve" pour la Fox -
- 1950, Portraits by Gene Kornman / Frank Powolny for "All about Eve" for Fox -
- 1951, Portrait de Don Ornitz pour la presse magazine -
- 1951, Portrait by Don Ornitz for press magazine -
- 1953, Portraits publicitaires pour la Fox de Frank Powolny -
- 1953, Publicity portraits for the Fox Studios by Frank Powolny -
- 1953, Portraits de Gene Trindl pour "Comment épouser un millionnaire" pour la presse -
- 1953, Portraits by Gene Trindl for "How to marry a millionaire" for the press -
- 1953, Portraits de John Florea pour "Comment épouser un millionnaire" pour la presse -
- 1953, Portraits by John Florea for "How to marry a millionaire" for the press -
- 14 septembre 1954, coulisse de la séance de Richard Avedon, par Sam Shaw pour la presse -
- 1954, September, 14, backstage of the sitting of Richard Avedon, by Sam Shaw for the press -
- septembre 1958, coulisse du tournage de "Certains l'aiment chaud" par Jon Whitcomb pour Cosmopolitan -
- 1958, September, backstage of the filming of "Some like it hot", by Jon Whitcomb for Cosmopolitan -
Marilyn porte aussi des étoles en fourrure blanche lors de ses sorties médiatiques (gala, premières de films, remises de prix); mais elle ne pose plus en portraits typiques glamour en studio avec une étole blanche. Ce type de portraits représentant le glamour hollywoodien semble ne plus intéresser Marilyn. Elle travaille avec des photographes qu'elle sélectionne et qui renvoie une image plus naturelle d'elle: Milton Greene, Sam Shaw, Richard Avedon, Philippe Halsman, Earl Gustie, Eve Arnold, Douglas Kirkland et Bert Stern sont les photographes qui la prendront en studio de 1956 à 1962 et ne travaillant non plus pour les studios de cinéma, mais pour la presse (à travers les agences de presse ou des contrats publicitaires signés avec des magazines). Sans doute par ce choix, Marilyn semble signifier vouloir s'éloigner du diktat des studios et gagner en indépendance pour mieux contrôler son image véhiculée dans les médias.
Marilyn also wears white fur stoles during her media outings (gala, film premieres, awards ceremony); but she no longer poses in typical glamorous studio portraits with a white stole. This type of portrait representing Hollywood glamor seems no longer interests Marilyn. She works with photographers that she selects and who gives a more natural image of her: Milton Greene, Sam Shaw, Richard Avedon, Philippe Halsman, Earl Gustie, Eve Arnold, Douglas Kirkland and Bert Stern are the photographers who will take her in studio photos from 1956 to 1962 and no longer working for film studios, but for the press (through press agencies or advertising contracts signed with magazines). No doubt by this choice, Marilyn seems to signify wanting to move away from the diktat of the studios and gain independence to better control her image conveyed in the media.
La ville d'Hollywood est la mecque du cinéma américain et ce, depuis les années 1910s. Pour faire rêver les spectateurs et le public international, l'industrie cinématographique - à travers les diverses compagnies de studios (Universal, Paramount, 20th Century Fox, RKO, MGM, Warner, Goldwyn Mayer...) emploie des photographes pour sublimer et magnifier ses acteurs et ses actrices. Il faut vendre du rêve, de l'inaccessible, du glamour et les actrices d'Hollywood sont alors notamment photographiées en studio par des portraits en noir et blanc, jouant sur les ombres et lumières des éclairages, vêtues d'une fourrure en étole, un accessoire qui représente à lui seul le glamour, la grâce et le chic. Ces photographies qui sont à but publicitaires, sont ainsi destinées à être publiées dans la presse magazine afin de "vendre" ce rêve au public à travers le monde. Les actrices ne sont pas des personnes lambdas que l'on croise au hasard d'une rue, elles deviennent ainsi par ces images des icônes mystifiées et iréelles.
Et chaque studio a son photographe portraitiste attitré, petite liste (non exhaustive) des noms les plus connus et répandus des photographes, par ordre alphabétique: Kenneth Alexander, Ted Allan, Virgil Apger, Max Munn Autrey, Ernest Bachrach, Russell Ball, Clarence Sinclair Bull, Eric Carpenter, Robert Coburn, Otto Dyar, John Engstead, Tom Evans, Bud Fraker, Jack Freulich, Elmer Fryer, Edwin Bower Hesser, George Hurrell, Ray Jones, Eugene Kornman, Irving Lippmann, Gaston Longet, Ruth Harriet Louise, John Miehle, Frank Powolny, Eugene Robert Richee, AL Whitey Schaefer, Bert Six, Laszlo Willinger.
Les photographes "stars" renommés étant George Hurrell, Clarence Sinclair Bull, Robert Coburn, Eugene Robert Richee et Frank Powolny, qui à eux seuls, ont bien photographié l'ensemble des acteurs et actrices d'Hollywood entre 1930 et 1960.
Ces portraits font partis de la machine à rêve véhiculée par les studios d'Hollywood et se déploie dès les années 1920s (quand les acteurs et actrices du cinéma muet deviennent des stars aux yeux du public) trouvant son apogée dans les années 1940s et 1950s. Mais dans les années 1960s, ce type de photographies s'essoufle, les moeurs changent et les nouvelles idoles veulent transmettre une image plus naturelle (la culture hippie et son esprit de liberté est passée par là); ces images suivent d'ailleurs aussi la tendance cinématographique avec l'arrivée du mouvement de la nouvelle vague en France et ses répercussions dans le cinéma international et américain et les nouveaux réalisateurs d'alors (les années 1970s avec Scorsese, Spielberg, Coppola) mettant en scène un cinéma plus vrai et balayant le glamour de leur prédécesseurs. Alors les paillettes et le glamour est récupéré par le mouvement musical qui bat son plein dans les années 1970s: le disco. Mais ce type de photographies n'est plus en vogue et finit par s'éteindre totalement: les portraits des actrices sublimées et glamourisées avec une étole de fourrure s'inscrivent alors dans une époque bien déterminée, considérée aujourd'hui comme le "classique du vintage hollywoodien".
The city of Hollywood is the mecca of American cinema since the 1910s. To make the spectators and the international public dream, the film industry - through the various studio companies (Universal, Paramount, 20th Century Fox, RKO, MGM, Warner, Goldwyn Mayer ...) employs photographers to sublimate and magnify its actors and actresses. They have to sell dreams, the inaccessible, glamor and Hollywood actresses are then photographed in the studio with black and white portraits, playing on the shadows and lights, dressed in a fur stole, an accessory that alone represents glamor, grace and chic. These photographs, which are for advertising purposes, are thus intended to be published in the magazine press in order to "sell" this dream to the public throughout the world. Actresses are not ordinary people that one crosses at random on a street, they thus become, through these images, mystified and unreal icons. And each studio has its own portrait photographer, a small (non-exhaustive) list of the most famous and widespread names of photographers, in alphabetical order: Kenneth Alexander, Ted Allan, Virgil Apger, Max Munn Autrey, Ernest Bachrach, Russell Ball, Clarence Sinclair Bull, Eric Carpenter, Robert Coburn, Otto Dyar, John Engstead, Tom Evans, Bud Fraker, Jack Freulich, Elmer Fryer, Edwin Bower Hesser, George Hurrell, Ray Jones, Eugene Kornman, Irving Lippmann, Gaston Longet, Ruth Harriet Louise, John Miehle, Frank Powolny, Eugene Robert Richee, AL Whitey Schaefer, Bert Six, Laszlo Willinger.
Renowned "star" photographers are George Hurrell, Clarence Sinclair Bull, Robert Coburn, Eugene Robert Richee and Frank Powolny, who alone have photographed all of Hollywood's actors and actresses between 1930 and 1960.
These portraits are part of the dream machine conveyed by Hollywood studios and unfold from the 1920s (when silent film actors and actresses became stars in the eyes of the public) reaching their peak in the 1940s and 1950s. But in the 1960s, this type of photography lost its breath, customs changed and the new idols wanted to convey a more natural image (the hippie culture and its spirit of freedom has passed through this); these images also follow the cinematographic trend with the arrival of the new wave movement in France and its repercussions in international and American cinema and the new directors of the time (the 1970s with Scorsese, Spielberg, Coppola) putting in scene a cinema more true and sweeping the glamor of their predecessors. Then the glitter and the glamor is recovered by the musical movement which is in full swing in the 1970s: the disco. But this type of photography is no longer in vogue and ends up being completely extinct: the portraits of sublimated and glamorized actresses with a fur stole are then part of a well-defined period, considered today as the "classic of vintage hollywood ".
Les années 1920s
Esther Ralston / Joan Crawford / Marian Marsh
Heather Angel / Bebe Daniels / Zofia Lindorfówna
Margaret Livingston / Lya De Putti / Marie Prevost
Claudette Colbert, 1927 / Phyllis Haver, 1928 / Evelyn Brent, 1929
Les années 1930s
Carole Lombard / Dorothy Arnold / Irene Dunne
Barbara Stanwyck / Bette Davis / Fay Wray
Greta Garbo / Kay Francis / Lilyan Tashman
Mabel Hariot / Deanna Durbin / Gloria Stuart
Marjorie Woodworth / Pauline Garon / Martha Raye
Lupe Velez / Wera Engels / Marlene Dietrich
Joan Crawford, 1930 / Mae Clark, 1931 / Paulette Goddard, 1932 (x 2)
Norma Shearer, 1934 / Claudette Colbert, 1935 / Rochelle Hudson, 1936
Betty Grable, 1936 / Madeleine Carroll, 1936 / Loretta Young, 1937
Toby Wing, 1937 / Laurie Lane, 1938 / Patricia Morison, 1939
Les années 1940s
Lucille Ball / Ginger Rogers / Paulette Goddard
Helen Twelvetrees / Mae West / Veronica Lake
Joan Crawford / Marilyn Maxwell / Vivien Leigh
Ann Miller / Frances Gifford / Jane Wyman
Ann Sheridan / Anne Baxter / Eleanor Powell
Hedy Lamarr, 1941 / Barbara Stanwyck, 1942 / Lana Turner, 1945
Olivia De Havilland, 1942 / Rosalind Russell, 1943 / Elaine Shepard, 1944
Janet Blair, 1944 / Bonita Granville, 1945 / Vera Allen, 1945
Ilona Massey, 1946 / Rita Hayworth, 1947 / Ava Gardner, 1947
Maria Riva, 1948 / Ava Gardner, 1949 / Judy Holliday, 1949
Les années 1950s
Barbara Stanwyck / Carroll Baker / Maureen O Hara
Esther Williams / Marla English / Angela Lansbury
Eartha Kitt / Marlene Dietrich / Yvonne De Carlo
Eva Gabor / Lana Turner / Mae West
Joan Collins / Joan Crawford / Zizi Jeanmaire
Evelyn Keyes / Gloria Grahame / Dolores Gray
Claire Bloom, 1952 / Gloria Grahame, 1953 / Shelley Winters
Janet Leigh / Tippi Hedren / Kim Novak
Vera Allen, 1954 / Jeanne Crain, 1955 / Gena Rowlands, 1955
Diana Dors / Mamie Van Doren / Cleo Moore
Jayne Mansfield, 1956, 1957 & 1958
Anita Ekberg, 1955 / Judy Garland, 1956 / Betty White, 1957
Rhonda Fleming, 1957 / Martha Hyer / Sophia Loren, 1957
Liz Fraser, 1959 / Dorothy Dandridge, 1958 / Sophia Loren, 1958
Les années 1960s
Judy Garland (x 2) / Sophia Loren
Donna Reed / Gina Lollobrigida
Senta Berger / Vivien Leigh, 1962 / Carroll Baker
Dalida / Natalie Wood / Kim Novak
Les années 1970s
Les années 1980s - 1990s
Madonna, 1986 / Joan Collins / Sharon Stone
Les années 2000s
> lectures web :
article John Kobal "The Hollywood Portrait Photographer" sur lenscloud
biographies "The Hollywood Portrait Photographer" sur lenscloud
extraits du livre "Hollywood Glamour 1926-1956" sur Books Google
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
Norma Jeane Dougherty - future Marilyn Monroe - en 1945
photographie d'André De Dienes
Pour ce week-end d'Halloween 2020,
quelques photographies d'actrices qui ont cotôyées Marilyn Monroe.
For this weekend of Halloween 2020,
some photographs of actresses who have rubbed shoulders with Marilyn Monroe.
Adele Jergens - 1947
partenaire de Marilyn dans "Les Reines du Music-Hall" en 1949
partner of Marilyn in "Ladies of the Chorus"in 1949
Ava Gardner - 1944
est sortie avec Marilyn dans les soirées hollywoodiennes fin des années 1940s
goes out with Marilyn in Hollywood parties end of 1940s
Zsa Zsa Gabor - 1950s
partage l'affiche de "Cinq mariages à l'essai" avec Marilyn en 1952
features with Marilyn in "We're not married" in 1952
Joan Crawford - 1930s
critique la robe lamée or de Marilyn à la remise du prix "Photoplay" en 1953
+ est présente aux salutations à la Reine Elizabeth à Londres en 1956
criticizes Marilyn's gold lamé dress at the "Photoplay" award ceremony in 1953
+ is present at greetings to Queen Elizabeth in London in 1956
Betty Grable - 1938
partenaire de Marilyn dans "Comment épouser un millionnaire" en 1953
partner of Marilyn in "How to marry a millionaire" in 1953
Judy Garland - 1941
présente à la soirée d'anniversaire de Sammy Davis en 1954
+ présente à la projection de "La joyeuse parade" en 1954
+ arrive avec Marilyn à la soirée pour Khrouchtev en 1959
+ discute avec Marilyn à la soirée des Golden Globes de 1962
+ sa chanson "Over the rainbow" est écoutée aux funérailles de Marilyn en 1962
is present at Sammy Davis' birthday party in 1954
+ is present at the screening of "There's no business..." in 1954
+ arrives with Marilyn at the party for Khrushtev in 1959
+ discusses with Marilyn at the 1962 Golden Globes party
+ her song "Over the rainbow" was heard at Marilyn's funeral in 1962
Debbie Reynolds - 1950s
présente à la soirée pour Khrouchtev en 1959
is present at the party for Khrushtev in 1959
Janet Leigh - 1950s
présente à la soirée pour Khrouchtev en 1959
+ mariée à Tony Curtis partenaire de Marilyn dans "Certains l'aiment chaud"
is present at the party for Khrushtev in 1959
+ married to Tony Curtis, partner of Marilyn in "Some like it hot", 1959
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
Bikini Jaune à Lacets
Yellow Lace up Bikini
Maillot de bain deux pièces de couleur jaune, que Marilyn Monroe a porté à de nombreuses reprises lors de séances photos quand elle était une jeune modèle.
C'est un bikini à lacets: le soutien gorge de forme triangle se ferme par un cordon blanc devant ou derrière le corps, et la culotte comporte des lacets blancs qui se nouent de chaque côté. Elle devait beaucoup aimer ce maillot qu'elle a porté pendant au moins sept ans (de 1946 à 1952).
Two-piece yellow swimsuit, that Marilyn Monroe wore many times during photoshoots when she was a young model.
It's a lace-up bikini: the triangle-shaped bra closes with a white lace in front or back of the body, and the panties have white laces that tie on each side. She must have love this swimsuit that she wore during at least seven years (from 1946 to 1952).
Le maillot de bain est en réalité fait de trois pièces: en plus du soutien gorge et de la culotte, il comporte une petite jupe ouverte sur le côté dont le lacet se noue par croisement. Ce type de maillot de bain trois pièces était très en vogue au début des années 1950s aux Etats-Unis.
The swimsuit is actually made of three pieces: in addition to the bra and the panties, it includes a small skirt open on the side whose lace is tied by crossing. This type of three-piece swimsuit was very popular in the early 1950s in the United States.
Les séances photos
The Photoshoots
C'est encore sous le nom de Norma Jeane Dougherty que la future Marilyn Monroe signe un contrat avec le photographe Richard C Miller qui photographie la jeune modèle pour des clichés publicitaires le 26 mars 1946 sur la plage de Santa Monica. Norma Jeane est photographiée dans différentes tenues et maillots de bain. Ce sont les premières photographies la montrant porter ce maillot de bain deux pièces jaune.
It's again under the name of Norma Jeane Dougherty that the future Marilyn Monroe signs a contract with the photographer Richard C Miller who photographs the young model for advertising shots in March 26, 1946 on the beach in Santa Monica. Norma Jeane is pictured in a variety of outfits and swimsuits. These are the first photographs showing her wearing this two-piece yellow swimsuit.
Toujours en 1946, pour des portraits aux allures de pin-up pris dans le studio du photographe Bruno Bernard, Norma Jeane accessoirise le bikini en le portant avec la petite jupe jaune.
Also in 1946, for pin-up-like portraits taken in the studio of photographer Bruno Bernard, Norma Jeane accessorizes the bikini by wearing it with the little yellow skirt.
Cette même année 1946, autres poses de style pin-up pour le photographe et illustrateur Earl Moran.
That same year 1946, other pin-up style poses for photographer and illustrator Earl Moran.
Encore en 1946, et toujours pour des portraits pris en studio mais sous l'objectif du photographe Laszlo Willinger.
Again in 1946, and still for portraits taken in a studio, but under the lens of photographer Laszlo Willinger.
Cette même année 1946, on devine par le haut du maillot qu'elle le porte encore pour des portraits noir et blanc pris par Edwin Steinmeyer (dit 'Steinie') destinés à l'agence de mannequin Blue Book où elle y est inscrite; la séance a lieu dans l'Ambassador Hotel où l'agence est située.
That same year 1946, we can see from the top of the swimsuit that she was still wearing it for black and white portraits taken by Erwin Steinmeyer (known as 'Steinie') for the Blue Book model agency where she was registered as a model; the session takes place in the Ambassador Hotel where the agency is located.
Au début de 1947, elle porte le maillot avec la jupe pour des portraits dans un studio au décor de nuages dans les studios de la Fox qui distribuera les photos dans la presse pour promouvoir leur nouvelle starlette.
At the beginning of 1947, she wore the bathsuit with the skirt for portraits in a studio with a decor of clouds in the Fox studios which would distribute the photos in the press to promote their new starlet.
C'est en 1948 qu'elle réapparaît avec le maillot: elle porte le soutien gorge et la petite jupe pour des portraits en studio pris par le photographe Laszlo Willinger. En 1950, l'une des photographies servira de support publicitaire pour le maquillage Westmore.
It was in 1948 that she reappeared with the swimsuit: she wears the bra and the little skirt for studio portraits taken by the photographer Laszlo Willinger. In 1950, one of the photographs served as an advertising medium for Westmore makeup.
Puis c'est le 26 mai 1950 que Marilyn porte à nouveau le maillot lors d'une séance photos de Bob Beerman qui prend place dans une villa privée de Westwood village.
Then on May 26, 1950, Marilyn wears the swimsuit again during a Bob Beerman photoshoot which takes place in a private villa in Westwood village.
Cependant, elle a cette fois-ci noué le cordon du soutien gorge non plus devant, mais dans le dos.
However, this time she tied the bra cord no longer in front, but in the back.
On la redécouvre encore vêtue du maillot dans une autre séance photos couleur non datée (en 1950 ou 1951) où elle pose à la plage sur le sable au bord de l'eau.
We rediscover her still wearing the swimsuit in another undated color photoshoot (in 1950 or 1951) where she poses at the beach, in the sand by the water.
Durant l'année 1951, elle fait plusieurs séances avec le photographe Anthony Beauchamp: elle apparaît vêtue du maillot de bain deux pièces dans deux d'entre elles.
During the year 1951, she made several sessions with the photographer Anthony Beauchamp: she appeared dressed in the two-piece swimsuit in three of them.
- En pin-up telle une Vénus allongée sur une serviette éponge dans un tranzat.
In pin-up like a Venus lying on a terry towel in a tranzat.
- A la plage pour des photographies plus spontanées.
At the beach for photographs with more spontaneous poses.
Toujours en 1951, elle est aussi photographiée par Earl Theisen mais aux studios de la Fox , en mode pin-up glamour.
Always in 1951, she is photographed by Earl Theisen, at the Fox studios , in glamorous pin-up mode.
Enfin, elle porte pour une dernière fois le bikini jaune en 1952, dans une séance photos en studio de David Preston où elle reprend des poses de pin-up.
Finally, she wears the yellow bikini for the last time in 1952, in a David Preston studio photoshoot where she resumes pin-up poses.
D'autres Bikinis à Lacet de Marilyn
Other Lace-up Bikinis of Marilyn
La jeune modèle Marilyn a porté d'autres maillots de bain deux pièces du même style qui se nouent par un petit lacet.
Young model Marilyn wore other two-piece swimsuits of the same style which are tied with a small lace.
En 1946, en prenant la pose pin-up pour le photographe et illustrateur Earl Moran: le soutien gorge est de forme plus ronde en se nouant sur le devant, et la culotte se noue en lacet de croisement; le lacet est plus foncé. L'artiste la représentera avec ce maillot de couleur jaune.
In 1946, taking the pin-up pose for the photographer and illustrator Earl Moran: the bra is rounder in shape by being tied at the front, and the panties are tied in a crossed lace; the lace is darker. The artist will represent her with this yellow color.
Le même maillot, encore sous l'égide d'Earl Moran l'année suivante -en 1947- des poses pin-up dans un fauteuil.
The same swimsuit, still under the aegis of Earl Moran the following year -in 1947- pin-up poses in a sofa.
En 1948, encore sous l'oeil d'Earl Moran, elle pose allongée en pin-up sur un matelas. Elle ne porte que la culotte, et il semble qu'il s'agisse d'un autre modèle, plus moulant avec un lacet noir noué en croisement. On devine le haut du maillot (le soutien gorge) posé à côté d'elle avec un lacet noir.
In 1948, still under Earl Moran's eye, she poses as a pin-up lying on a mattress. She only wears the panties, and it looks like another type, more tight-fitting with a black lace tied in the crossover. We can guess the top of the swimsuit (the bra) posed next to her with a black lace.
Encore en 1948, dans un studio photo, sous l'objectif de Laszlo Willinger, elle porte un bikini à rayures vertes : le soutien gorge sans bretelles se noue par un lacet blanc sur le devant, et la culotte à volant en dentelles a aussi un lacage croisé sur le côté.
Again in 1948, in a photo studio, under the camera lens of Laszlo Willinger, she wears a green striped bikini: the strapless bra is tied with a white lace on the front, and the ruffled lace panties also have a crossed lacing on the side.
Les Bikinis à Lacets
Lace-up Bikinis
Ava Gardner, fin des années 1940s
Les actrices Jane Rusell, 1942
Dale Evans, 1945
Carole Landis, années 1940s
Des mannequins des années 1950s/1960s
Model girls from the 1950s/1960s
Elizabeth Taylor, dans les années 1950s
Défilé Chanel, juin 1994: Claudia Schiffer et Naomi Campbell
All photos are copyright and protected by their respective owners.
copyright text by GinieLand.
Hollywood Beach Beauties:
Sea Sirens, Sun Goddesses, and Summer Style
1930-1970
Auteur: David Wills
Date de sortie: mai 2018
Relié 224 pages
Dimensions: 20,3 x 2 x 24,8 cm
Langue: anglais
Éditeur: Dey Street Books
ISBN-10: 0062842854
ISBN-13: 978-0062842855
Prix éditeur: 25 Euros
Ou le commander ? sur amazon
Description : The author of the acclaimed photo compilations Vegas Gold, Hollywood in Kodachrome, Marilyn Monroe: Metamorphosis, and Audrey: The 60s, now presents a glamorous and nostalgic celebration of summer at the beach, captured in 150 stunning vintage photographs featuring beloved female celebrities, models, and starlets from the 1930s through the 1970s.
Renowned independent curator and photographic preservationist David Wills commemorates the allure and joy of the sun, the sand, the ocean, and the fashions of endless summer with this sizzling collection. Hollywood Beach Beauties includes more than one-hundred vibrant color images of some of Hollywood’s most timeless stars lounging and playing at one of the most iconic settings: the beach.
Hollywood Beach Beauties highlights the sexy, carefree attitude of the summer, the elegant seaside couture, and the enchanting and alluring beauty of the female form. Included here are candid and stylish photographs featuring stars of yesterday such as Elizabeth Taylor, Rita Hayworth, Audrey Hepburn, Marilyn Monroe, Brigitte Bardot, Sharon Tate, Raquel Welch, Sophia Loren, Dorothy Dandridge, and Nancy Sinatra.
A treasure trove for classic movie mavens, vintage photography enthusiasts, and pop culture aficionados, this stunning theme-driven compendium taps into nostalgia for the joys of summer and captures the dazzling beauty of the seaside and some of the most stylish stars of the big screen in a fresh, unique, and captivating way.
(quatrième de couverture): Celebrate the allure and joy of the sun, the sand, the ocean, and the fashions of endless summers with this sizzling collection of Hollywood’s most timeless stars, starlets, and models lounging and playing in one of the most iconic settings: the beach.
A treasure trove for classic-movie fans, vintage-photography enthusiasts, and pop-culture aficionados, this stunning compendium highlights the sexy, carefree attitude of the summer, the elegant seaside couture, and the enchanting beauty of the female form.
Vous avez le livre ?
Apportez votre critique, votre avis ou votre note (/10)
Do you have the book ?
Gives your opinion, review or note (/10)
Lundi 25 juin 2018 - 22h50 - Arte
Disponible en Vidéo à la demande
du 19/06/2018 au 19/07/2018
Documentaire: Ava Gardner
La Gitane d'Hollywood
Réalisation: Sergio G. Mondelo
Dorothy Dandridge
(1922 - 1965)
actrice américaine
amie avec Marilyn de 1948 à 1955s
surnommée "The Black Marilyn Monroe"
Dorothy Jean Dandridge naît le 29 novembre 1922 à Cleveland (dans l'Ohio, USA). Deuxième fille d'un pasteur et ébéniste (Cyril Dandridge) et d'une apprentie comédienne (Ruby Dandridge), sa soeur aîné s'appelle Vivian. Ses parents se séparent peu avant sa naissance. Leur mère lance ses deux petits filles très vite sur scène: Dorothy et Vivian se produisent sous le nom des Wonder Children, dans des spectacles religieux au sein des églises à travers le territoire des États-Unis pendant cinq ans, avec leur manager Geneva Williams, pendant que leur mère reste travailler à Cleveland, se produisant aussi sur scène.
Avec la Grande Dépression, le travail se fait plus rare et en 1930 Ruby déménage avec ses filles pour s'installer à Hollywood (en Californie), où elle trouve du travail dans des stations de radio et joue des rôles de servantes au cinéma.
En 1934, le duo Dorothy - Vivian se rebaptise The Dandridge Sisters et s'associent avec la danseuse et chanteuse Etta Jones (voir photo ci-contre). Elles se produisent sur scène dans de nombreux clubs à travers le pays, dont le Cotton Club et l'Apollo Theater à New York.
Dorothy obtient un petit rôle au cinéma en 1935, dans la comédie Teacher's Beau (de la série des films Our Gang). Et le trio parvient à être au casting des films The Big Broadcast of 1936, A Day at the Races avec les Marx Brothers et It Can't Last Forever avec les Jackson Brothers en 1937.
Puis Dorothy parvient à enchaîner divers rôles au cinéma; dans Four Shall Die (1940), une production de films faits pour les noirs avec des acteurs noirs, puis l'année suivante dans Lady from Louisiana avec John Wayne et Sundown avec Gene Tierney. En 1941, elle joue dans une comédie musicale de la 20th Century Fox: Sun Valley Serenade, où elle chante avec les Nicholas Brothers. En plus du cinéma, Dorothy prête sa voix à plusieurs courts métrages d’animation.
Le 6 septembre 1942, Dorothy se marie avec le danseur de claquettes Harold Nicholas (l'un des frères Nicholas des 'Nicholas Brothers' - voir photo ci-contre). Ils ont ensemble une fille, Harolyn Suzanne Nicholas qui naît le 2 septembre 1943 avec un handicap mental (autisme profond). Sa belle-soeur Geraldine Branton racontera: «Dottie ne devait plus jamais se débarrasser d'un sentiment de culpabilité; personne n'est parvenu ensuite à la raisonner.» Dorothy et Harold finissent par divorcer en octobre 1951. Les échecs de sa vie privée et son enfance chaotique où elle s'est toujours sentie exploitée, vont la conduire à une dépression chronique jusqu'à la fin de sa vie.
Contrainte de subvenir aux besoins de sa fille, elle se produit dans les night-clubs qu'elle abhorre, paralysée par le trac et la timidité, malgré un grand succès car elle est plébiscitée par le public masculin séduit par sa beauté et elle triomphe au Mocambo de Los Angeles. Elle devient la première chanteuse noire à se produire dans des endroits aussi huppés que l'Empire Room du Waldorf Astoria de New York (elle voyagera ensuite à Londres, Toronto, La Havane, São Paulo).
L'Amérique des années 1950 est ségrégationniste et Dorothy va souffrir du racisme, comme toute personne de couleur aux Etats-Unis. Les lois raciales vont notamment lui imposer de ne pas 'se mélanger' avec les blancs. Dorothy racontera qu'un hôtel du Nevada lui avait ordonné de rester enfermer dans sa chambre quand elle n'était pas sur scène en train de chanter dans la salle de spectacle de l'hôtel et de ne pas fréquenter ni le bar ni la piscine de l'hôtel, réservés à la clientèle blanche. Le costumier William Travilla lui dessine des robes pour ses performances dans les nights-clubs; ils deviennent amis et Travilla sera témoin du traitement de racisme que subit Dorothy: un soir, au début des années 1950, il va la voir avec un ami à Las Vegas où Dorothy se produit. Le trio souhaite sortir ensemble dans les bars, casinos et night clubs mais il est interdit à Dorothy d'aller dans les lieux publics. Donc ils se retrouvent dans la cuisine de l'appartement d'hôtel de Dorothy et les hommes sont écoeurés de voir qu'il est acceptable pour Dorothy de se produire sur scène pour la clientèle blanche, mais pas assez pour se mêler à eux avant ou après. Ce qui aménera à Dorothy de dire "Si j'étais blanche, je pourrais capturer le monde."
A la même époque, elle a une aventure avec le comédien Peter Lawford, futur gendre du président Kennedy, qui, au dernier moment, refuse de l'épouser par crainte de saborder sa carrière.
En 1951, son apparition dans Tarzan's Peril fait parler d'elle: c'est surtout sa tenue qui est jugée provocante (voir photo ci-contre) et elle surfe sur le phénomène en posant en tenue sexy pour la couverture du magazine Ebony.
En décembre 1952, un agent des studios de la MGM la voit sur scène au club Mocambo à Los Angeles et la recommande au casting de Bright Road, qui sera son premier vrai grand rôle, où elle y donne pour la première fois la réplique à l'acteur Harry Belafonte, qu'elle retrouvera plus tard dans bien d'autres films et qui restera un fidèle ami.
Elle poursuit en parallèle sa carrière sur scène, se produisant dans de nombreux nightclubs et multipliant les apparitions dans des émissions de télé, comme le célèbre Ed Sullivan.
En 1953, un casting national est organisé par la 20th Century Fox pour l'adaptation de la comédie musicale jouée à Broadway en 1943 Carmen Jones, basée sur l'opéra Carmen, et adapté dans le contexte de la seconde guerre mondiale, mettant en scène les afro-américains. A la recherche d'acteurs et d'actrices noirs, le réalisateur Otto Preminger ne veut pas au départ de Dorothy dans le rôle de Carmen, pensant que son look est trop sophistiqué et mieux adapté au rôle de Cindy Lou. Pour obtenir le rôle, Dorothy se fait aider des maquilleurs de la marque Max-Factor, pour obtenir l'apparence et la personnalité du rôle titre Carmen, et se rend dans le bureau de Preminger qui se laisse convaincre. Dorothy retrouve Harry Belafonte pour former le couple star du film. Malgré le statut de chanteuse reconnu de Dorothy, le studio voulait une voix d'opéra, les chansons sont donc doublées par la chanteuse d'opéra Marilyn Horne.
A sa sortie, le film rencontre un succès considérable tant au niveau de la critique (le chroniqueur Walter Winchell dit que sa performance est "enchanteresse") que des recettes engendrées, et impose Dorothy comme la première sex-symbol noire américaine. Elle devient la première femme noire à faire la couverture du très populaire magazine Life (le 1er novembre 1954 - voir photo ci-contre), en posant dans son rôle de Carmen par une photographie publicitaire du film. Le succés international du film (qui a rapporté 10 millions $ au box office qui en fait l'un des films ayant rapporté le plus de bénéfices) mène Dorothy, la première actrice afro-américaine, aux Oscars (elle est nommée meilleure actrice aux Oscars de 1955 et fait sensation à la cérémonie, mais c'est Grace Kelly qui remporte le prix. Ce soir là, Marlon Brando, très attiré par Dorothy, va embrasser Dorothy sur la bouche pour la consoler et l'anecdote va choquer les bonnes moeurs américaines).
Dorothy va se rendre au Festival de Cannes en mai 1955 pour présenter le film en hors compétition: elle y est présentée comme "la bombe du festival"; dans un reportage pour la télévision française, le journaliste François Chalais dit qu' "elle explose sous les traits de l'étourdissante actrice café au lait. (...) elle n'a qu'à paraître pour que tout ait l'air de disparaître autour d'elle. Elle n'a qu'à bouger pour que tout, à part elle, ait l'air d'être soudain immobile, comme figé de stupeur devant autant d'inconsciente audace, devant autant d'hormones en liberté pas surveillée".
Le film lui a aussi permis de rencontrer l'amour: Dorothy devient la maîtresse d'Otto Preminger qui, de son côté, est marié. Leur relation va durer quatre ans, au bout desquels Dorothy mettra fin, réalisant que les promesses de Preminger de quitter sa femme ne seront jamais réelles et après que Preminger l'ait obligé à avorter par peur du scandale.
Le 15 février 1955, Dorothy signe un contrat de trois films avec la Fox, avec l'appui du grand patron des studios Darryl F. Zanuck, lui permettant de gagner 75 000 $ par film. Zanuck veut faire d'elle la première icone afro-américaine du cinéma. Dorothy est en lice pour de grands rôles: le remake du film The Blue Angel, reprenant le rôle de la chanteuse Lola, tenu jadis par Marlene Dietrich, ainsi que dans le remake de Under Two Flags, dans des adaptations entièrement afro-américaine. Elle accepte le rôle de Tuptim dans The King and I, et un rôle dans The Lieutenant Wore Skirts. Mais, suivant les conseils de Preminger lui indiquant que ces films sont indignes d'elle, elle décline donc les offres, ce qu'elle regrettera plus tard.
Elle fait son retour au cinéma en 1957, dans le film Island in the Sun, donnant la réplique à James Mason, Joan Fontaine, Joan Collins, et retrouvant encore Harry Belafonte. L'histoire controverse raconte l'amour entre une indienne (jouée par Dorothy) et un homme blanc (joué par John Austin) et le script a été remanié plusieurs fois afin de respecter les codes imposés par les studios concernant les relations inter-raciales. Côté coulisses, Dorothy et John Austin vont entamer une liaison. Malgré la controverse et les critiques négatives, le film rencontre un très grand succès.
Elle joue ensuite dans une production italienne, Tamango, face à l'acteur allemand Curd Jürgens avec qui elle vit une romance sur le tournage. En 1958, elle redonne la réplique à James Mason dans The Deck Ran Red, puis joue dans la super production hollywoodienne Porgy and Bess réalisée par Preminger avec Sidney Poitier et Sammy Davis Jr.
En 1959, elle joue dans un thriller britannique à petit budget, Malaga. La publicité autour du film annonce que c'est la première fois qu'une actrice noire embrasse un acteur blanc (ce qui est erroné, car c'est le film Tamango qui montre pour la première fois un baiser entre une noire et un blanc, entre Dorothy et Curd Jürgens); mais Dorothy et son partenaire Trevor Howard créent une tension sexuelle sous-jacente sous la direction de Laszlo Benedek et le film sera interdit dans les salles américaines jusqu'en 1962.
Elle joue avec James Coburn dans The Murder Men (1961 - qui sera ensuite intégré en épisode de la série télévisée Les Barons de la Pègre). En 1962, Christian-Jaque l’engage avec Alain Delon pour tourner un Marco Polo qui reste inachevé.
Le 22 juin 1959, Dorothy épouse en secondes noces le restaurateur Jack Denison (voir photo ci-contre). Une relation décevante: il la dépouille de sa fortune et ils divorcent en 1962 après des accusations de violences domestiques.
À cette époque, elle découvre que les personnes chargées de gérer ses finances l'ont déjouée de 150 000 $ et qu'elle avait 139 000 $ de dettes pour les arriérés d'impôts. Elle vend alors sa maison d'Hollywood et place sa fille dans un établissement psychiatrique d'état à Camarillo, en Californie, et emménage dans un petit appartement au 8495 Fountain Avenue à West Hollywood, en Californie.
Rencontrant de multiples déboires, tant sur le plan professionnel que personnel, elle décide de reprendre en main sa carrière de chanteuse. Le 9 septembre 1965, il est prévu qu'elle prenne l'avion pour New York, où elle doit faire son retour sur scène au Basin Street East.
Le 8 septembre 1965, elle discute au téléphone avec sa belle-soeur et amie Geraldine "Geri" Branton qui racontera que Dorothy évitait d'exprimer son espoir pour l'avenir de chanter People dans son intégralité (chanson de 1964 de Barbra Streisand) et de faire cette remarque énigmatique avant de raccrocher: «Quoi qu'il arrive, je sais que vous comprendrez.»
Plusieurs heures après cet appel, Dorothy est retrouvée morte, allongée nue au sol de sa salle de bain avec un turban bleu sur la tête, par son manager Earl Mills qui a forcé la porte pour rentrer. L'institut de pathologie de Los Angeles conclut que la cause de son décès est un accident vasculaire cérébral à la suite d'une overdose de médicaments (des antidépresseurs), alors que le coroner de Los Angeles parvient à une conclusion différente: décès du à une rare embolie d'obstruction du flux sanguin aux poumons et au cerveau, par de minuscules morceaux de graisse s'écaillant de la moelle osseuse dans le pied droit qu'elle s'était fracturée cinq jours avant sa mort.
Earl Mills déclarera que «La vie de Dorothy n'a été qu'une suite d'épreuves plus douloureuses les unes que les autres. Chaque fois elle perdait un peu plus pied. Il n'y avait pas d'issue, elle le savait.»
Dorothy avait 42 ans. Incinérée, ses cendres sont dispersées dans le Freedom Mausoleum du cimetière Forest Lawn Memorial Park à Glendale (en Californie).
Dorothy Dandridge est une référence dans la culture américaine, et bon nombre des personnalités noires américaines lui rendent désormais hommage:
Beyoncé / Janet Jackson / Rihanna
En 1999, un biopic est réalisé pour la télévision "Introducing Dorothy Dandridge" ("Dorothy Dandridge, le destin d'une diva") avec Halle Berry dans le rôle titre, et récompensé par des Emmy Awards et Golden Globes:
Marilyn et Dorothy
Dorothy Dandridge, Otto Preminger, Marilyn Monroe
L'amitié entre Marilyn Monroe et Dorothy Dandridge reste un fait peu connu. Non relaté dans la presse d'époque, du à la ségrégation et au racisme -où les blancs étaient séparés des noirs- le lien entre les deux actrices est aussi peu décrit dans les biographies consacrées à Marilyn; tandis que l'on trouve plus d'information dans les livres consacrés à Dorothy.
Dorothy est surnommée la "Black Marilyn" (la "Marilyn noire") par les médias et la communauté noire de l'époque, de par leur sex-appeal et leur vie au destin tragique.
Marilyn Monroe rencontre Dorothy Dandridge à la fin de l'année 1948 pendant les cours d'art dramatique de l'"Actor's Lab" à Hollywood, que Marilyn a commencé à suivre en 1947. Elles se soutiennent lors des auditions (Dorothy, anxieuse et impatiente, apprécie la patience et la gaité de Marilyn) et s'appellent souvent au téléphone, discutant de leur carrière, des hommes et du racisme à Hollywood. Elles vont souvent ensemble à des fêtes privées à Los Angeles, parfois accompagnées d'Ava Gardner, une autre amie de Dorothy.
En 1952, quand Marilyn emménage à Hilldale Avenue, dans le West Hollywood, Dorothy est en quelque sorte une voisine de Marilyn, car elle habitait plus bas dans la même rue, dans un duplex qu'elle partegeait avec son petit-ami Phil Moore, un musicien de jazz, compositeur et professeur de chant pour les actrices, qui travaillait aussi en répétition avec Marilyn (en 1948 pour 'Ladies of the Chrorus' ). Marilyn se rendait ainsi souvent chez Dorothy, pour prendre des cours avec Phil Moore, où son piano est installé à l'étage:
Phil Moore avec Dorothy Dandridge (1951) / Marilyn Monroe (1948 et 1951)
Le 3 août 1952, Marilyn se rend chez Dorothy pour se préparer à la fête de Ray Anthony, en la présence du photographe Phil Stern, qui prendra des photos à la fête.
Eté 1953, sur le tournage de River of no return (La rivière sans retour) à Jasper au Canada,, Dorothy qui accompagne 'officieusement' son amant Otto Preminger, retrouve Marilyn. Les acteurs, Preminger et Dorothy sont photographiés dans les coulisses (les seules photographies montrant Dorothy en compagnie de Marilyn):
Rory Calhoun, Dorothy Dandridge,
Otto Preminger, Robert Mitchum et Marilyn
Le 15 septembre 1954, pendant que Marilyn tourne la scène de la robe de The Seven Year Itch (Sept ans de réflexion) à New York, Joe DiMaggio, entraîné par le chroniqueur Walter Winchell, va découvrir sa femme affoler le public majoritairement masculin lorsque sa robe blanche se soulève faisant découvrir ses jambes et sa culotte. Le soir à l'hôtel, le couple se dispute violemment. Quand la décision du divorce est prise, Marilyn téléphone aussitôt à Dorothy et les deux femmes vont pleurer ensemble. Dorothy va même proposer à Marilyn de venir à New York pour lui apporter son soutien.
En 1956, Dorothy souhaite obtenir le rôle de Cherie dans Bus Stop (Arrêt d'autobus) et supplie Darryl Zanuck de le lui donner. C'est Marilyn qui aura la rôle.
Quand Dorothy apprend le décès de Marilyn, elle en est dévastée.
Dorothy meurt dans l'appartement D2 de l'immeuble "El Palacio Apartments", au 8495 Fountain Avenue, qui est l'immeuble où a vécu Marilyn pendant quelques mois en 1947.
Dorothy a confié à son manager Earl Mills que
- "Marilyn était un sex-symbol mondial mais je pense qu'elle n'aimait pas être ça. En plus, elle pensait ne pas être un bon coup au lit. Elle avait toujours de la peine pour toute sorte, donc faire l'amour pour Marilyn était souvent douloureux. Vous ne pouvez pas apprécier le sexe de cette manière."
- "Ce qu'elle voulait chez un homme n'existe pas. Elle avait le sentiment qu'un homme bien pourrait guérir tous ses maux, ses insécurités, ses doutes. Il pourrait la protéger de tous les troubles du monde. A chaque fois qu'elle rencontrait un homme dont elle pouvait tomber amoureuse, elle pensait que c'était cet homme qui pouvait faire toutes ces choses. Donc elle se mariait ou engageait une relation emplie de grands espoirs. Là, l'homme n'avait pas la possibilité de répondre à ces attentes. De plus, il ne savait pas ce qu'elle attendait de lui. Si il l'aurait su, peut être que ça aurait fonctionné. Mais si il finissait par lui demander, Marilyn ne savait pas dire ce qu'il fallait faire pour combler ce vide."
>> sources:
biographie en anglais sur wikipedia
biographie en français sur wikipedia
blog Dorothy Dandridge, Angel Face sur coppercoloredgal
photographies sur The Red List / LIFE / Doctor Macro
livre "Dorothy Dandridge: An intimate Biography" de Earl Mills (extrait sur Google Books)
forum EverlastingStar
article "The frienship of Marilyn and Dorothy" sur le blog thegentlemensfoundation
article "Encounters with Racism - Travilla, Marilyn and Dorothy" sur le blog travillastyle
- video documentaire / biographie en anglais -
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
Les clins d'oeils à Marilyn au Cinéma
- Introducing Dorothy Dandridge -
Dans le téléfilm "Dorothy Dandridge, le destin d'une diva", biopic qui narre le destin de la première actrice star de cinéma noire à Hollywood, une courte scène montre Dorothy Dandridge (incarnée par Halle Berry), en compagnie de Ava Gardner (Jon Mack) et de Marilyn Monroe (Kerri Randles) à une fête privée dans une grande demeure à Hollywood. Cette scène semblant au premier abord incongrue, ne l'est en fait pas du tout ! Fait méconnu car peu relaté dans les biographies, Marilyn et Dorothy étaient très amies. Et Marilyn, Dorothy et Ava auraient souvent fréquenté ensemble les soirées hollywoodiennes au début de leurs carrières.
Film: Dorothy Dandridge, Le Destin d'une Diva
Année: 1999
Pays: USA
Réalisateur: Martha Coolidge
Scénario: Shonda Rhimes, Scott, Abbott, d'après le livre de Earl Mills
Genre: biopic
Distribution: Halle Berry (Dorothy Dandridge), Brent Spiner (Earl Mills), Klaus Maria Brandauer (Otto Preminger), Obba Babatundé (Harold Nicholas), Loretta Devine (Ruby Dandridge), Cynda Williams (Vivian Dandridge)....
L'histoire: C'est avec sa soeur Vivian que Dorothy Dandridge fait ses débuts au Cotton Club, dans les années 40, en qualité de chanteuse et de danseuse. Lorsque le cinéma, incarné par Otto Preminger, lui fait les yeux doux, elle ne lui résiste guère. Solidement épaulée par Earl Mills, son manager, elle touche à la consécration dans «Carmen Jones». Si «Porgy and Bess», autre film musical, entretient sa renommée, «Island in the Sun» et «Tamango» véhiculent un message résolument antiraciste...
> Sur le web: le film sur imdb
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
Robe de cocktail en satin noir
Black Satin Cocktail Dress
Cette robe a été conçue par la créatrice américaine Renie Conley, dîtes Renié, qui créa de nombreuses tenues pour le cinéma -pour près de 188 films- de 1937 à 1981, dont des tenues pour Elizabeth Taylor dans Cléôpatre en 1964, qui lui a valu l'Oscar de la meilleure création de costumes.
This dress was designed by the American designer Renie Conley, known as Renié, who created numerous outfits for the cinema - for nearly 188 films - from 1937 to 1981, including outfits for Elizabeth Taylor in Cleopatra in 1964, which earned her the Oscar for best costume design.
Marilyn et la robe
Marilyn and the dress
Marilyn Monroe porte cette longue robe noire satinée aux manches courtes, au décolleté transparent et à la forme de bustier fermé par une cocarde, pour le film As young as you feel (Rendez-moi ma femme) en 1951. Elle en fit les essais costumes le 14 décembre 1950 (voir photo ci-contre). C'est une robe de coupe droite simple et glamour, qui dessine les courbes du corps sans être moulante, ressérée à la taille par une fine ceinture noire, chic et classique, aux aspects intemporels qui reste encore aujourd'hui moderne. Marilyn la porte avec des sandales ouvertes noires. Dans le film, elle accessoirise la robe d'un foulard de mousseline de soie transparent et pailleté, d'un collier noir ras de cou, de deux fins bracelets au poignet droit et d'une paire de gants blancs.
Marilyn Monroe wears this long satin black dress with short sleeves, a transparent neckline and the shape of a bustier closed with a cockade, for the film As young as you feel in 1951. She did the costume tests in December 14, 1950 (see photo opposite). It is a simple and glamorous straight cut dress, which draws the curves of the body without being tight, tightened at the waist by a thin black belt, chic and classic, with timeless aspects that remains modern today. Marilyn wears it with black open sandals. In the film, she accessorizes the dress with a sheer, sequined chiffon scarf, a black choker necklace, two thin bracelets on the right wrist and a pair of white gloves.
Marilyn emprunte la robe pour la porter à diverses sorties pendant l'année 1951;
elle porte toujours les mêmes boucles d'oreilles pendantes et le collier noir ras de cou:
Marilyn borrows the dress to wear it to various outings during 1951;
she always wears the same dangling earrings and the black choker necklace:
Le 21 février 1951 à la fête des LOOK awards au Beverly Hills Hotel
Marilyn porte de longs gants noirs en velours;
February 21, 1951 at the LOOK awards party at the Beverly Hills Hotel
Marilyn wears long black velvet gloves;
Le 28 février 1951 à la soirée et cérémonie du "Hollywood Foreign Press"
Marilyn porte ses petits gants noirs en satin et une étole en fourrure;
February, 28, 1951 at the Hollywood Foreign Press party and ceremony
Marilyn wears little black satin gloves and a fur stole;
Le 7 juin 1951 au club Cocoanut Grove, à la fête d'anniversaire de Lester Crown;
June 7, 1951 at the Cocoanut Grove club, at Lester Crown's birthday party;
Le 12 juin 1951 en soirée au Ciro's où elle danse avec l'acteur Craig Hill
Marilyn porte de petits gants noirs en satin;
June 12, 1951 in the evening at Ciro's where she dances with actor Craig Hill
Marilyn wears little black satin gloves;
Le 19 juin 1951 pour la visite du navire USS Benham à Long Beach
Marilyn porte encore les petits gants noirs en satin;
June 19, 1951 for the visit of the ship USS Benham to Long Beach
Marilyn wears again the little black satin gloves;
En 1951 à une soirée au Club Mocambo
1951 at a party in Mocambo club
La Robe portée par d'autres
The Dress worn by others
On retrouve la robe portée par une autre grande actrice des années 1950s: la brune Ava Gardner, qui porte elle aussi un collier ras de cou mais serti de diamants, et trois bracelets au poignet gauche:
We find the dress worn by another great actress of the 1950s: the brunette Ava Gardner, who also wears a choker necklace but set with diamonds, and three bracelets on the left wrist:
Inspirations
- Susan Hayward - 1940s -
robe aux manches longues portée avec un collier ras de cou
dress with long sleeves worn with a chocker necklace
- Jean Peters - 1953 - film Blueprint for murder
robe aux manches longues portée avec un collier de perles
dress with long sleeves worn with a pearl necklace
Styliste: Charles Le Maire
- Jayne Mansfield - 1957 -
robe aux manches longues portée avec un collier de perles ras de cou
dress with long sleeves worn with a chocker pearl necklace
- 10/01/1957: Chrysler's Show of Stars, Jayne & Jack Benny -
- 13/04/1957: Fête avec acteurs français à Los Angeles -
- Romy Schneider - 1970s -
Dans les années 1970s, les longueurs se raccourcissent:
Romy dans sa robe noire d'Yves Saint Laurent dont la longueur atteint les genoux
et le décolleté prononcé, très profond
In the 1970s, the lengths got shorter:
Romy in her black Yves Saint Laurent dress whose length reaches the knees
and the pronounced neckline, very deep
- 1970: première "Choses de la vie" / 1971 portrait d'Eva Sereny
- 1969 / 1970: publicité pour "Lux" / 1972: film "César et Rosalie"
- Catherine Laborde - 2015 -
même notre présentatrice météo nationale (de TF1) arbore régulièrement
sa petite robe noire au décolleté transparent:
even our national weather presenter (from TF1) Catherine Laborde regularly wears
her little black dress with a transparent neckline:
Même style
Same style
Robe noire au décolleté transparent en dentelle noire
Robe de Ceil Chapman que Marilyn porte en 1958
Black dress with transparent neckline in black lace
Ceil Chapman'a dress that Marilyn wears in 1958
- Robe de cocktail en soie noire de Ceil Chapman -
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.