Des blondes pour Hollywood: Marilyn et ses doubles
Des blondes pour Hollywood: Marilyn et ses doubles
Auteur: Adrien Gombeaud
Prix : 17 €
Date de sortie : 17 février 2023
Broché 138 pages
Langue : français
Éditeur : Capricci Editions
ISBN 13 : 979-1023904871
Ou le trouver ? sur amazon + le site de l'éditeur capricci
Description quatrième de couverture : « Trouvez-moi une autre blonde ! » aurait hurlé Harry Cohn, le puissant patron de la Columbia. Nous sommes le 5 août 1962, Marilyn Monroe vient de mourir. En réalité, les studios cherchent « une autre blonde » depuis dix ans. Tous les producteurs ont rêvé d’une nouvelle Marilyn, une concurrente aussi désirable et rentable que l’originale, mais plus ponctuelle et disciplinée. Jayne Mansfield, Diana Dors, Mamie Van Doren et tant d’autres apprennent à marcher, parler et chanter comme Marilyn. La plupart de ces « doubles » ont été broyés par un système impitoyable et des démiurges qui croyaient pouvoir créer des comédiennes à la façon de produits manufacturés. Ce livre rend hommage à ces femmes oubliées à travers dix portraits, comme autant de chapitres d’un roman noir californien.
Quand Hollywood cherchait la nouvelle Marilyn
Quand Hollywood cherchait la nouvelle Marilyn
01er mars 2023 - par François Forestier - sur Nouvel Obs
A la mort de Marilyn Monroe, tous les producteurs rêvent d’une remplaçante. Dans « Des Blondes pour Hollywood », le journaliste Adrien Gombeaud raconte cette quête aberrante et destructrice pour de nombreuses comédiennes.
Diana Dors / Jayne Mansfield / Mamie Van Doren
Après la sortie de scène de Marilyn en 1962, les producteurs n’avaient qu’une obsession : dénicher l’avatar, le double, le sosie. Hélas, c’était impossible. Pourtant, comme le raconte Adrien Gombeaud avec entrain dans « Des Blondes pour Hollywood » (Capricci éditeur), les candidates à coiffure oxygénée et à joli tour de poitrine ne manquèrent pas : Mamie Van Doren, Jayne Mansfield, Diana Dors, Joi Lansing, Liz Renay, Corinne Calvet. Peine perdue, évidemment. Gombeaud retrace la quête démente de la blonde brûlante qui serait la Marilyn bis. Exhibitionnisme de Darryl Zanuck, descente du grand Canal à Venise en gondole avec une starlette en bikini de vison, cuites carabinées d’une autre starlette déglinguée, quel panorama ! Hollywood était une latrine, certes, mais en or.
BibliObs. Qu’est-ce qui vous a poussé sur la piste de ces Marilyn bis ?
Adrien Gombeaud. Il y a dix ans, lors de la rédaction d’« Une blonde à Manhattan », sur la vie de Marilyn à New York en 1955, j’ai vu qu’il y avait ces costumes portés et délaissés par Monroe, et qu’il y avait une stratégie pour essayer de la remplacer. J’ai décidé de creuser ce sillon et de voir qui étaient ces femmes qui ne méritaient alors qu’une note en bas de page.
Elles ont toutes eu des destins tragiques, pourquoi ?
Oui, et elles sont toutes mortes. Sauf Mamie Van Doren, qui est toujours là, à 92 ans, mais elle a eu une vie très difficile. Le fait ...
La suite de l'article est réservé aux abonnés.
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by Nouvel Obs.
Rose Marie Reid
Rose Marie Reid
(1906 - 1978)
Créatrice de Maillots de Bain - 1940s-1960s
Designer of Swimsuits - 1940s-1960s
Rose Marie Reid naît le 12 septembre 1906 sous le nom de Rose Marie Yancey à Cardston, dans la province d'Alberta au Canada. Elle grandit auprès de parents attentifs, William Elvie Yancey Sr. et Marie Hyde Yancey, qui lui inculquent les valeurs du travail et ses six frères et soeurs (Elvie Hyde Yancey, Oliver Yancey, Hugh Hyde Yancey, Marion Yancey Helneir, Ruth Yancey Keller et Don Merlin Yancey). Sa mère, couturière professionnelle, lui apprend à coudre et à dessiner des patrons. En 1916, la famille déménage dans une communauté mormone et s'installe dans une ferme à Weiser, dans l'Idaho aux Etats-Unis.
En septembre 1925, elle n'a que 19 ans et achète un salon de beauté à Baker City dans l'Oregon où elle y travaille avec sa mère alors que ses frères ouvrent un atelier de peinture dans le local à côté.
Elle épouse plutôt à contre coeur Gareth Rhynhart, un artiste itinérant. Ses frères ayant commencé à prendre des cours de peinture auprès de Rhynhart, qu'ils avaient connu à Cardston, au bout de deux semaines celui-ci refuse de poursuivre l'enseignement à moins qu'il ne puisse épouser Rose Marie. Bien qu'elle ne soit pas intéressée, elle finit par accepter le mariage car elle souhaite que ses frères poursuivent leurs cours d'art - un arrangement que la famille de Rose Marie ne connaîtra que bien des années plus tard ! D'ailleurs, le mariage ne tient pas et Rose Marie divorce de Rhynhart en 1935.
C'est après son divorce qu'elle s'installe à Vancouver, en Colombie-Britannique au Canada. Le 30 novembre 1935, elle se remarrie avec Jack Crossman Reid, qu'elle a rencontré à la piscine (il lui donnait des cours de natation - pour elle, il se convertit et devient membre de l'Eglise) et ensemble ils ont trois enfants: Bruce Alan Reid (1937-2015), Sharon Reid Alden (1938) et Carole Marie Reid Burr (1940-2020).
Rose Marie, ses enfants et des associés - 1957
Rose Marie, her children and associates - 1957
Rose Marie Reid was born on September 12, 1906 as Rose Marie Yancey in Cardston, Alberta, Canada. She grew up with attentive parents, William Elvie Yancey Sr. and Marie Hyde Yancey, who instilled in her the values of work and her six brothers and sisters (Elvie Hyde Yancey, Oliver Yancey, Hugh Hyde Yancey, Marion Yancey Helneir, Ruth Yancey Keller and Don Merlin Yancey). Her mother, a professional seamstress, taught her to sew and draw patterns. In 1916, the family moved to a Mormon community and settled on a farm in Weiser, Idaho in the United States.
In September 1925, she is only 19 years old when she buy a beauty salon in Baker City, Oregon where she works there with her mother while her brothers open a paint shop in the room next door.
She rather reluctantly marries Gareth Rhynhart, an itinerant artist. Her brothers having started taking painting lessons from Rhynhart, whom they had known in Cardston, after two weeks he refuses to continue teaching unless he could marry Rose Marie. Although she is not interested, she eventually accepts the marriage because she wants her brothers to continue their art lessons - an arrangement that Rose Marie's family will not know about until many years later! Moreover, the marriage doesn't held and Rose Marie divorces from Rhynhart in 1935.
It is after her divorce that she moves to Vancouver, British Columbia in Canada. On November 30, 1935, she remarried with Jack Crossman Reid, whom she met at the swimming pool (he gave her swimming lessons - for her, he will convert and become a member of the Church) and together they have three children : Bruce Alan Reid (1937-2015), Sharon Reid Alden (1938) and Carole Marie Reid Burr (1940-2020).
C'est à Vancouver que Rose Marie se lance dans la conception de maillots de bain. Son inspiration vient du fait que son mari, Jack, qui passait beaucoup de temps à la piscine de par son activité d'entraîneur, se plaignait de l'inconfort des maillots de bain: en crêpe de laine, en coton, ou même en caoutchouc, ils deviennent lourds une fois trempés, sont très inconfortables et n'existent qu'en une taille unique. Rose Marie conçoit alors un maillot de bain pour son mari en coupant du tissu dans un vieux manteau de canard et de lacer les côtés avec des lacets à chaussures pour un ajustement parfait. Jack est très satisfait et Rose Marie conçoit d'autres maillots pour des nageurs (le modèle homme porté par son mari et par le nageur Freddie Rossiter et le modèle femme porté par la nageuse Noel Oxenbury et la plongeuse Bunty Harrington). Lors d'une compétition de natation, un cadre de Hudson's Bay (un grand magasin au Canada), remarque évidemment les maillots et décident d'en commander une douzaine. Mais Rose Marie reste méfiante à l'idée de vendre des maillots de bain: poussée par son mari et vers le Seigneur (elle est mormone et très dévote), elle accepte après une prière et le consentement du Seigneur. Elle achète du beau tissu et se lance dans la confection de maillot de bain fait de tissu élastique (utilisé jusqu'alors par les fabricants de gaines) avec des lacets sur les côtés: c'est ainsi que son entreprise est lancée en 1936 sous le nom de "Reid's Holiday Togs, Ltd". Au cours de sa première année d'activité, Rose Marie avait déjà 16 employés, et son entreprise rapportait 10 000 $ bien qu'elle n'avait conçu que six modèles de maillots de bain (dont le plus vendu est le "Skintite"). Mais Rose Marie n'a jamais été une ambitieuse et le succès n'est arrivé que par un concours de circonstances, car son rêve était d'être simplement une mère au foyer.
En raison d'infidélités et d'abus de violences envers elle et ses enfants, Rose Marie finit par divorcer de Jack le 10 avril 1946 et ouvre une nouvelle usine à Vancouver en 1947. Ayant des difficultés à se procurer certains tissus (du au contexte de la seconde Guerre Mondiale), elle fait plusieurs tentatives pour installer sa marque aux Etats-Unis (elle dépose même la license de son nom dès 1938); les Etats-Unis l'ont toujours aussi attirée de par la présence de communauté de Mormons. Après son divorce et avec l'aide de Jack Kessler, avec qui elle s'associe, et de Marjorie Griswold, une représentante et acheteuse de produits pour les boutiques Lord & Taylor, elle installe sa grande entreprise en Californie: le 20 septembre 1946, son entreprise américaine "Rose Marie Reid, Inc." est lancée, tout en poursuivant l'activité de son entreprise canadienne car en 1946, près de 50 % des maillots de bain vendus au Canada étaient ses créations. Les autres marques de maillots de bain qui dominaient le marché américain étaient alors Cole of California, Jantzen et Catalina. Et ce sont ses maillots de bain qui vont rapidement prendre la première place sur ce marché américain en devenant aussi populaires en Europe occidentale, en Amérique du Sud et en Australie. Rose Marie vit dans un espace aménagé au sein de son entreprise en Calfornie et ce n'est qu'en 1949 qu'elle s'achète une maison à Brentwood, en Californie.
Défilé au Canada en 1945 de la collection des "Skintite"
A fashion show in Canada in 1945 from the "Skintite" collection
Le modèle "Pearl Diver" porté par Jane Russell - vers 1948
The "Pearl Diver" model worn by Jane Russell - circa 1948
Publicité française - années 1950s / French advertising - 1950s
It is in Vancouver that Rose Marie started designing bathsuit. Her inspiration comes from the fact that her husband, Jack, who spent a lot of time at the pool because of his job of swimming instructor and athletic manager, complained about the discomfort of bathsuits: wool crepe, cotton, or even rubber, they become heavy when soaked, are very uncomfortable and only available in one size. Rose Marie then designs a bathsuit for her husband by cutting fabric from an old duck coat and lacing the sides with shoe laces for a perfect fit. Jack is very satisfied and Rose Marie designs other swimsuits for swimmers (the men's model worn by her husband and by swimmer Freddie Rossiter and the women's model worn by swimmer Noel Oxenbury and diver Bunty Harrington). During a swimming competition, an executive from Hudson's Bay (a department store in Canada), obviously notices the swimsuits and decides to order a dozen. But Rose Marie remains wary of the idea of selling swimsuits: pushed by her husband and towards the Lord (she is a Mormon and very devout), she accepts after a prayer and the consent of the Lord. She buys beautiful fabric and launches into making swimsuits made of elastic fabric (used until then by manufacturers of girdles) with laces on the sides: this is how her business was launched in 1936 under the name of "Reid's Holiday Togs, Ltd". In her first year of business, Rose Marie already has 16 employees, and her business was bringing in $10,000 despite having only designed six bathsuits designs (the best-selling of which is the "Skintite") . But Rose Marie was never ambitious and success only came by a combination of circumstances, as her dream was to simply be a stay-at-home mom.
It is for reasons of infidelity and abuse of violence against her and her children that Rose Marie ends up divorcing Jack on April 10, 1946 and opening a new factory in Vancouver in 1947. Having difficulty obtaining certain fabrics (due to the context of the Second World War), she makes several attempts to establish her brand in the United States (she even registered the license of her name in 1938); the United States has always attracted her because of the presence of the Mormon community. After her divorce and with the help of Jack Kessler, who becomes a business partner, and Marjorie Griswold, a representative and purchaser of products for Lord & Taylor, she sets up her big business in California: on September 20, 1946, her American company "Rose Marie Reid, Inc." is launched, while continuing the activity of her Canadian company because in 1946, nearly 50% of the swimsuits sold in Canada were her creations. Other bathsuits brands that dominated the US market then were Cole of California, Jantzen and Catalina. And this were her bathsuits that would quickly take the top spot in this American market, becoming as popular in Western Europe, South America and Australia. Rose Marie lives in a space arranged within her factory in Calfornia and it id not until 1949 that she buys a house in Brentwood, California.
Style & Succès -/- Style & Success
Vitrines de magasins / Showcase window shops
En 1949, la célèbre boutique chic new-yorkaise Lord & Taylor's (grâce au soutien de Griswold) expose ses maillots de bain en exclusivité dans l'une de leurs vitrines sur la Cinquième Avenue, avec, en vedette. un maillot de bain en or 29 carats vendu 100 $.
Des défilés sont organisés et des consultantes de son entreprise se rendent même certains jours dans des boutiques pour conseiller les acheteuses.
Ses créations deviennent vite tendance et une mode à suivre, au design innovant permettant l'aisance des mouvements dans l'eau, et aux tissus colorés faits pour être vus. Elle est la première créatrice de maillots de bain à utiliser des soutiens-gorge intérieurs, des panneaux abdominaux, des jambes fixes, des bandes élastiques, des jupes courtes et des tissus de base dans les maillots de bain. Elle invente même le maillot permettant de bronzer en utilisant du tissu photo perméable.
Ses premiers maillots ont la caractéristique d'avoir une fermeture à lacets pour un ajustement au corps, et des tissus tels que la gabardine et le coton qui ne s'étirent pas et ne s'emballent pas une fois mouillé. Elle conçoit même des maillots plus glamour en lamé métallique, en velours et même en dentelle, étant ainsi une sorte de précursseur de la lingerie féminine sexy et moderne.
Elle est aussi la première créatrice à introduire des tailles de robe dans les maillots de bain, concevant des maillots de bain pour plusieurs tailles et types de corps, plutôt que de produire une seule taille standard. Elle conçoit des maillots pour hommes, pour femmes, pour enfants et pour ados et elle est ainsi la première à distinguer des classes d'âges à travers les maillots de bain; tout comme à établir des maillots selon les saisons (distinguant l'hiver de l'été) et de proposer aussi des accessoires (sacs, chapeaux) mais aussi des vêtements de plage (vestes courtes et robes de plage).
Pour Rose Marie, la femme doit "être aussi belle en maillot de bain qu'en robe de soirée."
Des maillots en short & en jupette / Suits in shorts and skirtiny
Maillots "une pièce" classiques / Classic "One-Piece" Swimsuits
Maillots style lingerie (dentelle et nylon)
Lingerie-style swimsuits (lace and nylon)
Maillots "deux pièces" / "Two-Piece" Swimsuits
In 1949, the famous chic New York store Lord & Taylor's (thanks to the support of Griswold) exhibited her swimsuits exclusively in one of their windows on Fifth Avenue, starring a 29-karat gold swimsuit sold for $100.
Fashion shows are organized and consultants from her company even go to shops on certain days to advise buyers.
Her creations quickly become trendy and a fashion to follow, with innovative design allowing ease of movement in the water, and colorful fabrics made to be seen. She is the first swimwear designer to use inner bras, abdominal panels, fixed legs, elastic bands, short skirts and base fabrics in the swimwears. She even invents the bathing suit for tanning using photo permeable fabric.
Her early bath suits feature a lace-up closure for a snug fit, and fabrics such as gabardine and cotton that don't stretch or bunch up when wet. She even designs more glamorous swimsuits in metallic lamé, velvet and even lace, thus being a kind of precursor of sexy and modern women's lingerie.
She is also the first designer to introduce dress sizes into swimwear, designing swimsuits for multiple sizes and body types, rather than producing just one standard size. She designs swimsuits for men, women, children and teenagers and is thus the first to distinguish age groups through swimsuits; as well as establishing swimsuits according to the seasons (distinguishing winter from summer) and also offering accessories (bags, hats) but also beach clothing (short jackets and beach dresses).
For Rose Marie, the woman must "be as beautiful in a bathing suit as in an evening dress."
Côté innovation, elle dépose en 1950 une demande de brevet américain pour un maillot de bain une pièce utilisant un tissu élastique et dépourvu de boutons, permettant de l'enfiler facilement: elle reste la créatrice du maillot une pièce moderne. Le brevet, déposé en 1946 mais non délivré avant 1950, rapporte que l'invention «façonnerait et soutiendrait des parties du corps du porteur dans les zones du buste et de l'abdomen d'une manière flatteuse sans gêne ni entrave aux mouvements libres du corps.» La conception de Reid, comme le montre le brevet, est encore beaucoup plus adaptée qu'une pièce moderne, mais elle s'écarte des fermetures à glissière, des boutons et - à un moment donné - des lacets qu'elle avait utilisé dans ses précédentes conceptions.
Son entreprise a breveté une machine pour un point fagot qui est devenu la marque de fabrique de ses créations. Elle avait plusieurs autres brevets pour des maillots de bain et des accessoires.
Elle élabore rarement des croquis et travaille plutôt directement sur les mannequins au sein de son entreprise sur Sunset Boulevard (Los Angeles) et fait toujours tester ses maillots en les mettant dans l'eau douce et salée.
On the innovation side, in 1950 she applies for an American patent for a one-piece swimsuit using an elastic fabric with no buttons, allowing it to be easily put on: she remains the creator of the modern one-piece swimsuit. The patent, filed in 1946 but not granted until 1950, reports that the invention would "shape and support portions of the body of the wearer in areas of the bust and abdomen in a flattering manner without discomfort or impedance to free movements of the body." Reid's design, as the patent shows, is still much more tailored than a modern one-piece, but it departs from the zippers, buttons and - at one point - laces that she had used in her previous designs.
Her company patented a machine for a fagot stitch that became the hallmark of her designs. She had several other patents for swimwear and accessories.
She rarely draws sketches and instead works directly on girls models within her company on Sunset Boulevard (Los Angeles) and always has her bath suits tested by putting them in fresh and salt water.
Parmi ses créations célèbres, on retrouve le maillot surnommé le "Sablier" introduit en 1951 et produit dans de nombreuses variantes. Il est devenu l'un des best-sellers de son entreprise.
Sa ligne de maillots de bain "Magic Length" ("longueur magique") comportait un "soutien-gorge miracle" intérieur, des bretelles escamotables, un panneau de contrôle du ventre, à la jambe qui reste vers le bas et un dos élastiqué pour empêcher le corsage de s'ouvrir. Avec ses nombreuses adaptations pour différents types de corps, la "Magic Length" devient un classique de Rose Marie Reid et reste très populaire dans les années 1950.
Pour les adolescentes, elle créé la ligne Juniors avec ses initiales: "RMR Juniors".
~ Quelques modèles "Sablier" ~ Some "Hourglass" suits ~
~ Variantes du modèle "Magic Length" ~
~ La ligne "Mood Renaissance", publication dans Vogue, 12/1956 ~
~ The "Mood Renaissance" line, published in Vogue, 12/1956 ~
~ RMR Juniors, fin 1950s /début 1960s ~
Among her famous creations is the suit named the "Hourglass" introduced in 1951 and produced in many variations. It became one of his company's bestsellers.
Her "Magic Length" swimsuit line featured an inner "miracle bra", stow-away straps, tummy control panel, stay-down leg, and elasticated back for prevent the bodice from opening. With its many adaptations for different body types, the "Magic Length" became a Rose Marie Reid classic and remained very popular in the 1950s.
For teenage girls, she creates the Juniors line with her initials: "RMR Juniors".
Parmi les slogans utilisés dans les publicités, au début des années 1950s: "Rose Marie Reid, Maillots de bain sculptés" mettant en avant la ligne du corps, puis remplacé par "Rose Marie Reid, les joyaux de la mer" pour donner alors un aspect plus noble et accentuer le côté chic et mode des maillots.
~ Pubs "Rose Marie Reid, Sculptured Swimsuits" ~
~ Pubs "Rose Marie Reid, Jewels of the Sea" ~
Among the slogans used in advertisements in the early 1950s: "Rose Marie Reid, Sculptured Swimsuits" putting forward the body line, then replaced by "Rose Marie Reid, the jewels of the sea" to give an appearance more noble and accentuate the chic and fashionable side of the swimsuits.
En 1952, le chiffre d'affaires de son entreprise est à 5 millions de dollars, pour atteindre en 1958 la somme de 15 millions. En 1959, la production est de 10 000 costumes par jour et la distribution mondiale atteint 46 pays (sa marque est vendue à travers plusieurs bureaux de vente dans le monde: Los Angeles, Chicago, Miami, New York, Londres, Amsterdam et Paris), faisant de Rose Marie Reid la plus grand fabricante de maillots de bain au monde. En 1960, les ventes de l'entreprise représentent alors près de 10 % du volume total de vente au détail de maillots de bain pour femmes.
Son succès l'amène à voyager fréquemment et à rencontrer des vendeurs pour leur donner des instructions sur les tissus, les styles et les designs. Elle sera même la première femme aux États-Unis à parcourir en avion plus de 800 000 km à travers les Etats-Unis. Sa fille Carole R. Burr, dira qu'"elle voyageait partout avec un Livre de Mormon, et souvent avec un bébé dans les bras" car quand elle le peut, elle emmène ses enfants lors de ses voyages d'affaires, quand elle ne les fait pas garder par sa mère et sa soeur. En 1938, elle prend même sa fille Sharon, âgée que de 10 jours, ce qui fera du bébé "la plus jeune personne ayant voyagé en avion."
Elle est également nommée en 1955 l'une des 10 femmes de l'année par le Los Angeles Times, et en 1958, le Sports Illustrated la célèbre par le prix du designer de l'année ("American Sportwear and Design Award").
Ses créations sont publiées dans les pages mode des magazines américains: Life, Harper's Bazaar, Esquire, California Stylist, New Yorker, Seventeen, Mademoiselle.
28 mai 1958, New York, Saint Regis Hotel
Rose Marie Reid et son prix de Sports Illustrated
Publicités & Maillots de bain correspondants
Publicités parues dans Vogue, 11/1954
Publicités parues dans Vogue, 1958-1961
Mannequins des années 1950s dans les magazines de mode:
Evelyn Tripp, Nancy Berg, Carmen Dell 'Orefice, Joanna McCormick...
Mannequins des années 1960s dans les magazines de mode:
Anna Carin Bjorck, Dorothy McGowan, Suzie Parker, Jean Shrimpton ...
In 1952, the turnover of her company was 5 million dollars, to reach in 1958 the sum of 15 million. In 1959, production was 10,000 suits per day and worldwide distribution reached 46 countries (her brand was sold through several sales offices around the world: Los Angeles, Chicago, Miami, New York, London, Amsterdam and Paris) , making Rose Marie Reid the largest swimwear manufacturer in the world. By 1960, company sales were nearly 10% of total women's swimwear retail volume.
Her success led her to travel frequently and meet with salespeople to instruct them on fabrics, styles and designs. She will even be the first woman in the United States to fly more than 800,000 km across the United States. Her daughter, Carole R. Burr, will say that "she traveled everywhere with a Book of Mormon, and often with a baby in her arms" because when she can, she takes her children on her business trips, when she doen't make them keeping by her mother and her sister. In 1938, she even takes her 10-day-old daughter Sharon, making the baby "the youngest person to travel by plane."
She is also named one of the 10 women of the year by the Los Angeles Times in 1955, and in 1958, Sports Illustrated celebrates her with the designer of the year award ("American Sportwear and Design Award").
Her creations are published in the fashion pages of American magazines: Life, Harper's Bazaar, Esquire, California Stylist, New Yorker, Seventeen, Mademoiselle.
Très croyante, Rose Marie Reid est membre de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours pour lesquels elle contribue à de nombreuses collecte de fonds, notamment en 1954 pour la construction de bâtiments d'église et du temple de Los Angeles en Californie. Elle partage sa foi autant avec ses voisins passagers d'avion, que ses mannequins ou ses associés en affaire. Parmi son entourage proche, elle a de nombreux amis juifs avec qui elle partage ses croyances. Elle tient le rôle de missionnaire pour l'Eglise en Californie.
En 1959, elle est invitée par l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à redessiner les vêtements du temple LDS. Rose Marie était également une bienfaitrice très généreuse de l'Université Brigham Young (elle y a prononcé un discours "dévotionnel" en 1953) et a siégé au Conseil consultatif national.
Et quand elle conçoit le maillot de bain blanc à motif perlé rose appelé "Starlight", elle demande aux membres locaux de la Société de Secours de coudre des paillettes sur les maillots: des centaines de soeurs se portent bénévoles, et le maillot d'être renommé le maillot de "Relief Society Suit" ("la société de secours"), se vendant au prix de 50 $. Elle fait don des bénéfices des ventes à succès de ce maillot au fonds de construction du temple. "Starlight" est si populaire que même le magazine Life publie en 1956 un article deux pages et demie sur ce maillot "le plus photographié cette saison".
Rose Marie dans son rôle de missionnaire mormone pour l'Eglise
Rose Marie in her role as a Mormon missionary for the Church
"Starlight" dans Life - 16 avril 1956
Very religious, Rose Marie Reid is a member of the The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints for which she contributes to numerous fundraisers, notably in 1954 for the construction of church buildings and the temple of Los Angeles in California. She shares her faith as much with her fellow airline passengers as her models or business associates. Among her close entourage, she has many Jewish friends with whom she shares her beliefs. She serves as a missionary for the Church in California.
In 1959, she is invited by The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints to redesign the clothing for the LDS temple. Rose Marie is also a very generous benefactor of Brigham Young University (she gave a "devotional" address there in 1953) and serves on the National Advisory Board.
And when she designs the pink-beaded white bathing suit called "Starlight," she asks local Relief Society members to sew sequins onto the bathing suits: Hundreds of sisters volunteer, and the bathing suit is renamed the "Relief Society Suit", selling for $50. She donates the proceeds from the successful sales of this suit to the temple building fund. "Starlight" was so popular that even Life magazine in 1956 published a two-and-a-half-page article on this "most photographed swimsuit that season".
Les stars -/- The celebrities
Son succès gagne Hollywood et des actrices célèbres portent ses maillots de bain en posant pour des photos de style pin-up comme Joan Crawford, Jane Russell, Marilyn Monroe, Rhonda Fleming, Yvonne de Carlo, Mary Murphy et Cyd Charisse.
Her success is gaining Hollywood and famous actresses wear her bathsuits posing for pin-up style photos like Joan Crawford, Jane Russell, Marilyn Monroe, Rhonda Fleming, Yvonne de Carlo, Mary Murphy and Cyd Charisse.
~ Mary Murphy, Yvonne De Carlo, Rhonda Fleming, Cyd Charisse ~
~ Diana Dors porte le modèle Starlight -
Pour une séance photos, Rita Hayworth va rendre célèbre le maillot qui sera surnommé le "Lamé métalissé scintillant" en 1947, en posant pour des portraits publicitaires du photographe Robert Coburn pour le film "L'étoile des étoiles". Maillot qui sera porté la même année par une autre actrice en herbe qui faisait ses débuts: Shelley Winters.
For a photo shoot, Rita Hayworth will make famous the suit which will be nicknamed the "glittering metallic lamé" in 1947, by posing for publicity portraits of photographer Robert Coburn for the film "Down to Earth". Suit that will be worn the same year by another budding actress who was making her debut: Shelley Winters.
Ses maillots sont aussi portés par des actrices et acteurs dans plusieurs films montrant des fêtes sur les plages californiennes de la fin des années 1950 au début des années 1960, notamment dans "Gidget" (1959 - avec Sandra Dee), dans "Where the Boys Are" (1960 - avec George Hamilton, Yvette Mimieux et Barbara Nichols) et "Muscle Beach Party" (1964), permettant de contribuer à l'esprit juvénile de la culture balnéaire de la Californie prônant le soleil et le surf.
Her swimsuits are also worn by actresses and actors in several films showing Californian beach parties from the late 1950s to the beginning of the 1960s, notably in "Gidget" (1959 - with Sandra Dee), in "Where the Boys Are" (1960 - with George Hamilton, Yvette Mimieux and Barbara Nichols) and "Muscle Beach Party" (1964), contributing to the youthful spirit of California's sun and surf beach culture.
Publicité collection Juniors - Sandra Dee & James Darren / Yvette Mimieux
La fin de son style -/- The end of her style
Début des années 1960s, les maillots de bain deux pièces deviennent très populaires et sont de plus en plus petits: c'est l'ère du bikini. En plus de rejetter les offres lucratives pour des partenariats publicitaires (comme pour les cigarettes Camel), Rose Marie Reid, mêlant sa foi à son métier, refuse catégoriquement de suivre la tendance du bikini trop "impudique" et sans avenir aux USA selon elle, pour continuer à prôner ses maillots une pièce, ou ses deux pièces à la culotte couvrante. En 1963, c'est donc en raison de désaccords avec ses investisseurs et partenaires commerciaux sur la conception et la production de bikinis, que Rose Marie Reid quitte son entreprise en cédant sa marque à Jonathan Logan Company et ses maillots continuent à être produit sous son nom par Munsingwear.
En 1964, elle lance une perruque pour femmes, faite de fibres synthétiques, sous le nom de "Reid-Meredith".
En 1967, elle s'installe à Provo, dans l'Utah, pour se rapprocher de sa famille et travaille pour l'Eglise mormone. À la fin des années 1960, elle aide son fils Bruce à créer la société The R&M Living Wig.
Elle décède le 16 décembre 1978 des complications après une opération chirurgicale, à l'âge de 72 ans (et non à 66 ans tel que l'indiquait sa nécrologie du New York Times ), dans la maison de sa fille Carole à Provo, dans l'Utah. A sa mort, elle laissait dans le deuil ses trois enfants et avait 19 petits-enfants.
Perruques "Reid Meredith" - 1969
At the beginning of the 1960s, two-piece swimsuits become very popular and are smaller: it is the era of the bikini. In addition to rejecting lucrative offers for advertising partnerships (like for Camel cigarettes), Rose Marie Reid, mixing her faith with her profession, categorically refuses to follow the bikini trend that is too "immodest" and without a future in the USA according to her, to continue to advocate its one-piece swimsuits, or its two-pieces with covering panties. In 1963, it is therefore due to disagreements with her investors and business partners on the design and production of bikinis, that Rose Marie Reid leaves her company by selling her brand to Jonathan Logan Company and her swimsuits continue to be produced under her name by Munsingwear.
In 1964, she launches a wig for women, made of synthetic fibers, under the name "Reid-Meredith".
In 1967, she moves to Provo, Utah, to be closer to her family and works for the Mormon Church. In the late 1960s, she helps her son Bruce to establish The R&M Living Wig Company.
She dies of complications after surgery on December 16, 1978, at the age of 72 (not 66 as her New York Times obituary indicated), at her daughter Carole's home in Provo, NY. Utah. At her death, she was survived by her three children and had 19 grandchildren.
Des créations mythiques -/- Legendary Creations
Sa marque et son nom se perpétue: après Munsingwear qui distribue ses maillot jusqu'en 1965, United Merchants représentait son nom jusqu'en 1986, c'est ensuite au tour de Sirena Apparel Group qui a racheté la licence en 1994.
Aujourd'hui, la plus grande collection de documents et de maillots de bain de Rose Marie Reid se trouve dans les collections spéciales L. Tom Perry de la bibliothèque Harold B. Lee de l'Université Brigham Young à Provo, dans l'Utah.
Plusieurs expositions de ses créations sont organisées à travers les années: le 17 août 2015, la bibliothèque Harold B. Lee organise une grande exposition qui dure 9 mois sur la vie et la carrière de Reid intitulée "Rose Marie Reid: Glamour by Design", avec en parallèle une exposition en ligne
-(à voir sur la page Rose Marie Reid Glamour by Design )
Les amoureux de la mode vintage et de l'ère pin-up achètent ses maillots d'occasion revendus en moyenne entre 100 et 300 € sur les sites internets (ebay, etsy ...).
Publicités années 1980s: le nom de Rose Marie Reid par la marque Lycra
Maillots de bain, foulards et robes d'été
Herbrand and name continue till today: after Munsingwear which distributed its suits until 1965, United Merchants represented her name until 1986, it was then the Sirena Apparel Group which bought the license in 1994.
Today, the largest collection of Rose Marie Reid documents and swimwear is in the L. Tom Perry Special Collections of the Harold B. Lee Library at Brigham Young University in Provo, Utah.
Several exhibitions of her creations are organized throughout the years: on August 17, 2015, the Harold B. Lee Library organizes a major exhibition which lasts 9 months on the life and career of Reid entitled "Rose Marie Reid: Glamour by Design", with an online exhibition in parallel.
Lovers of vintage fashion and the pin-up era buy his second-hand swimsuits resold on average between €100 and €300 on websites (ebay, etsy...).
Marilyn Monroe en Rose Marie Reid
Marilyn Monroe wearing Rose Marie Reid's
1948-1952
On connaît 6 maillots de bain de Rose Marie Reid portés par Marilyn Monroe; mais sans doute en a-t-elle portés d'autres. Les marques de vêtements sont rarement cités dans les pages de magazines qui publiaient les photographies de Marilyn et elle fait partie des célébrités des années 1950s qui a beaucoup posé en maillot de bain (une pièce ou deux pièces) - à travers ses débuts de mannequins devenant une référence de pin-up mais aussi durant le reste de sa carrière.
We know 6 Rose Marie Reid's swimsuits worn by Marilyn Monroe; but no doubt she wore others. Clothing brands are rarely mentioned in the pages of magazines that published Marilyn's photographs and she was one of the celebrities of the 1950s who posed a lot in swimsuits (one-piece or two-piece) - through her beginnings as models becoming a pin-up reference but also during the rest of her career.
1- Le maillot deux pièces en taffetas "The Swish"
1- The taffeta plaid two-piece swimsuit "The Swish"
Maillot de bain deux pièces de la ligne "The Swish" ("frou-frou" en français), composé d'un soutien-gorge à carreaux et d'une jupe en biais faite de taffetas à carreaux noir et blanc à volants, apposée sur un short en satin noir.
Two-piece swimsuit from the "The Swish" line, consisting of a plaid bra and a bias skirt made of ruffled black and white plaid taffeta, affixed to a black satin shorts.
Marilyn l'a porté 5 fois entre 1948 et 1949:
pour des portraits publicitaires des studios de la Columbia par Cronenweth ;
à une séance style pin-up à un hôtel ;
à la piscine de Rockford pour la tournée promo de Love Happy ;
à son hôtel à Détroit lors de la tournée de Love Happy ;
pour une séance publicitaire pour de la bière.
Marilyn wore it 5 times between 1948 and 1949:
for publicity portraits of Columbia studios by Cronenweth;
at a pin-up shoot at a hotel;
at the Rockford Pool for the Love Happy promo tour;
at her hotel in Detroit while touring to promote Love Happy;
for a publicity session for beer.
On ne sait pas ce qu'est devenu le maillot.
It is not known what became of the suit.
article Maillot de bain en taffetas à carreaux de Rose Marie Reid
2- Le maillot deux pièces en satin blanc
2- The white satin two-piece swimsuit
Maillot de bain deux pièces en satin blanc délavé, composé d'un soutien-gorge et d'un short.
Two-piece swimsuit in white delustered satin, consisting of a bra and shorts.
Marilyn l'a porté 1 fois en 1948:
Séance en style pin-up le 07/07/1948, Los Angeles - Tow House Hotel Tennis
Marilyn wore it 1 time in 1948:
Pin-up sitting style, the July 07, 1948 at Town House Hotel Tennis
On ne sait pas ce qu'est devenu le maillot.
It is not known what became of the suit.
3- Le maillot or et bleu "Cut Diamond Magic"
3- The gold and blue suit "Cut Diamond Magic"
Maillot de la ligne "Magic Length", surnommé le "Cut Diamond Magic" (la "coupe magique de diamant"), de forme bustier, avec des fils de nylon élastique afin de s'ajuster parfaitement au corps, avec des motifs géométriques, de couleur or canyon et des nuances de bleu.
Swimsuit from the "Magic Length" line, nicknamed the "Cut Diamond Magic", bustier shape, with elastic nylon threads to fit perfectly to the body, with geometric patterns, in color of canyon gold and shades of blue..
Marilyn l'a porté 1 fois en 1951:
Séance de portraits publicitaires de la RKO par Phil Burchman
Marilyn wore it 1 time in 1951:
Sitting of publicity portraits for RKO Studios by Phil Burchman
On ne sait pas ce qu'est devenu le maillot.
It is not known what became of the suit.
4- Le maillot gris, rouge et vert "Cut Diamond Magic"
4- The grey, red and green suit "Cut Diamond Magic"
Maillot de la ligne "Magic Length", surnommé le "Cut Diamond Magic" (la "coupe magique de diamant"), avec ou sans bretelles (elles sont amovibles), de forme bustier, avec des fils de nylon élastique pour mouler la silhouette et de la dentelle, avec des motifs de fleurs rouge poinsettia et des nuances de gris ou de vert clairière.
Swimsuit from the "Magic Length" line, nicknamed the "Cut Diamond Magic", with or without straps (they are removable), bustier shape, with elastic nylon threads to mold the silhouette and lace, with poinsettia red flower patterns and shades of gray or glade green.
Marilyn l'a porté 1 fois en 1951:
Séance de portraits publicitaires de la RKO par Phil Burchman
Marilyn wore it 1 time in 1951:
Sitting of publicity portraits for RKO Studios by Phil Burchman
On ne sait pas ce qu'est devenu le maillot.
It is not known what became of the suit.
5- Le maillot jaune doré "Sea Scallop"
5- The golden yellow "Sea Scallop" suit
Maillot de la ligne "Sea Scallop" (signifiant littérallement "le homard de mer"), se fermant par six gros boutons. Maillot semblant être populaire par Reid, car en plus d'avoir été porté par Jane Russell, il figurait aussi dans une publicité (de couleur verte).
Swimsuit from the "Sea Scallop" line, closing with six large buttons. Suit seemed to be popular by Reid, because in addition to having been worn by Jane Russell, it also appeared in an advertisement (in green color).
Marilyn l'a porté 1 fois en 1952:
pour une séance photos avec le photographe Earl Theisen
Marilyn wore it 1 time in 1952:
for a photo shoot with photographer Earl Theisen
On ne sait pas ce qu'est devenu le maillot.
It is not known what became of the suit.
article Maillot de bain doré de Rose Marie Reid
6- Le maillot métallique
6- The metallic swimsuit
Maillot de forme bustier, métallique doré avec des formes géométriques noires à l'imitation lingerie. Elle porte un autre modèle de maillot similaire, d'une couleur plus claire.
Strapless swimsuit, gold metallic with black geometric shapes in imitation lingerie. She wears another similar suit model, in a lighter color.
Marilyn l'a porté 2 fois en 1951:
pour une fête simulée à la villa de Hoover pour Modern Screen;
pour une séance photos avec le photographe Earl Theisen
Marilyn wore it 2 times in 1951:
for a fake party at Hoover's villa for Modern Screen;
for a photo shoot with photographer Earl Theisen
On ne sait pas ce que sont devenus les maillots.
It is not known what became of the suits.
article Maillot de bain métallique de Rose Marie Reid
Une biographie intitulée "Rose Marie Reid: An Extraordinary Life Story" (en français: "Rose Marie Reid, l'histoire d'une vie extraordinaire"), de Carole Reid Burr (sa fille) et Roger K Peterson, est sortie en 1995. Livre disponible qu'en anglais, aucune édition en français.
A biography entitled "Rose Marie Reid: An Extraordinary Life Story", by Carole Reid Burr (her daughter) and Roger K Peterson, was released in 1995.
- livre sur amazon
- Sources rédaction de l'article -
> sur le web
Biographie:
Bio illustrée sur Rose Marie Reid Glamour by Design
La bio de Reid sur wikipedia
Page Rose Marie Yancey Reid de Find A Grave
Photographies:
Scans de magazines d'époque sur Forum The Fashion Spot
Des maillots de bain de Rose Marie Reid revendus sur 1stDibs / Etsy / Ebay ...
> livres
Extrait de Clothing and Fashion: American Fashion from Head to Toe , 2016
All photos are copyright and protected by their respective owners.
Copyright text by GinieLand.
Happy Easter 2021
Norma Jeane et l'agneau en 1945
Norma Jeane and the lamb in 1945
(photo: André De Dienes)
Marilyn déguste du chocolat en 1953
Marilyn tastes chocolate in 1953
(photo: John Florea)
C'est le week-end de Pâques, fête chrétienne et familiale, emplie de symboles: les oeufs, les cloches, les lapins, le chocolat, l'agneau... Voici un petit florilège de photographies de "Marilyn Girls" prenant la pose pour célébrer Pâques.
It's Easter weekend, a Christian and family celebration, filled with symbols: eggs, bells, rabbits, chocolate, lamb ... Here is a small collection of photographs of "Marilyn Girls" taking the pose to celebrate Easter.
Jean Harlow
La première blonde platine, l'idole de Marilyn
The first platinum blonde, the Marilyn idol
Lana Turner
La blonde fatale de la MGM des années 1940s
The fatal blonde of MGM of the 1940's
Doris Day
La "Marilyn sage" des années 1950s
The "Sober Marilyn" of the 1950's
Jayne Mansfield
La "Marilyn du petit peuple" des années 1950s
The "Working's Man Marilyn" of the 1950's
Cleo Moore
La concurrente de Marilyn de la Columbia
The competitor of Marilyn from Columbia
Mamie Van Doren
La concurrente de Marilyn des studios Universal
The competitor of Marilyn from Universal studios
Diana Dors
La "Marilyn anglaise" des années 1950s
The "English Marilyn" of the 1950's
Anna Nicole Smith
La "Marilyn trash" des années 1990s
The "Trash Marilyn" of the 1990's
Courtney Stodden
La "Marilyn bimbo" des années 2010s
The "Bimbo Marilyn" of the 2010's
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
1950s - Diana Dors, la "Marilyn anglaise" & RKO
Diana Dors
(1931 - 1984)
actrice et chanteuse anglaise
La "Marilyn anglaise" des années 1950s
& la Marilyn des studios de la RKO
english actress and singer
The "British Marilyn" of the 1950's
& the RKO's studios Marilyn
Diana Dors naît le 23 octobre 1931 à Swindon, dans le Wiltshire en Angleterre, sous le nom de Diana Mary Fluck. Son père Albert Edward Sidney Fluck est commis de chemin de fer; quand sa mère Winifred Maud Mary (Payne) était enceinte de Diana, elle entretenait une liaison extra-conjuguale avec leur logeur et ne sait pas qui est le père de sa fille. L'accouchement étant compliqué (la mère et le bébé ont failli mourir), Diana sera fille unique et adorée par sa mère; elle vivra une enfance heureuse et gâtée. Diana fait ses études dans une petite école privée à Selwood House. Enfant, elle se passionne pour le cinéma: dès 8 ans, ses héroïnes sont des actrices hollywoodiennes comme Veronica Lake, Lana Turner et Jean Harlow. Sa mère lui fait prendre très tôt des cours de danse et l'accompagne aux soirées des GI's installés dans une base américaine.
Diana Dors was born on 23 October 1931, in Swindon, Wiltshire, in England, under the name of Diana Mary Fluck. Her father Albert Edward Sidney Fluck is a railway clerk; when her mother Winifred Maud Mary (Payne) was pregnant with Diana, she was having an extramarital affair with the landlord and doesn't know who the father of her daughter is. Childbirth being complicated (the mother and the baby almost died), Diana will be an only child and beloved by her mother; she will live a happy and spoiled childhood. Diana is educated at a small private school in Selwood House. As a child, she is passionnate by the cinema: from the age of 8, her heroines are Hollywood actresses as Veronica Lake, Lana Turner and Jean Harlow. Her mother makes her take dance lessons very early on and accompanies her to the dance parties of the GI's installed in an American base.
Une belle étudiante -/- A beautiful student
Peu avant la fin de la guerre, elle participe à un concours de beauté -elle fait plus vieille que son âge - (le magazine Soldier cherche une pin-up); elle atteint la 3ème place, lui permettant de travailler comme modèle en posant dans les cours d'art et elle commence à faire du théâtre (elle joue dans les pièces A Weekend in Paris et Death Takes a Holiday) et chante sur les ondes d'une radio locale. Excellente en littérature et élocution, et après avoir menti sur son âge, elle intègre en janvier 1946 l’académie londonienne de la musique et des arts dramatiques (LAMDA), devenant la plus jeune étudiante du collège (elle a 14 ans). Pour subvenir à ses besoins, elle compléte son allocation de 2 £ par semaine en posant comme mannequin, notamment pour le London Camera Club pour 1 £ de l'heure. Elle signe son premier contrat à l'agence Gordon Harbord, et elle obtient une médaille de bronze décernée par Peter Ustinov (acteur et réalisateur primé) puis elle remporte une médaille d'argent avec les honneurs pour ses performances dans des pièces de théâtre de la LAMDA. Elle auditionne -sans succès- pour le rôle qui sera joué par Jean Simmons dans Le Narcisse Noir.
Towards the end of the war, she participates to a beauty contest - she looks older than her age - (Soldier magazine search a pin-up girl); she comes in third place, ledding her to work as a model in art classes and she begins to appear in local theatre productions (she plays in A Weekend in Paris and Death Takes a Holiday) and sings on the local radio station. Excellent in literature and speech, and after lying about her age, she integrates in January 1946 the London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), becoming the college's youngest student (she is 14). To support herself, she supplements her allowance of £ 2 per week by posing as a model, especially for the London Camera Club for £ 1 per hour. She signs her first contract at the Gordon Harbord Agency, where she obtains a bronze medal awarded by Peter Ustinov (award-winning actor and director) and then she wins a silver medal with honors for her performances in LAMDA plays. She auditiones -unsuccessfully- for the part which will be played by Jean Simmons in Black Narcissus.
Cinéma et Théâtre -/- Cinema and Theatre
En 1947, elle obtient son premier rôle au cinéma -un rôle mineur avec 3 jours de tournage- dans le film Légitime défense, grâce au directeur de casting Eric L'Épine Smith, qui l'avait repéré dans une pièce de théâtre. Pour signer son contrat, elle choisit de prendre le nom de sa grand-mère maternelle, Dors, une suggestion de sa mère et avec l'accord de son père; elle expliquera plus tard: "Ils m'ont demandé de changer mon nom. Je suppose qu'ils avaient peur que mon vrai nom Diana Fluck soit illuminé et que l'une des lumières s''éteindrait." (nb: Fluck sans la 2ème lettre !)
Puis son agent lui décroche un petit rôle de danseuse dans Holiday Camp, et Dancing with crime; dans ses trois premiers films, ses rôles étant tellement faibles, elle n'est pas créditée au générique, mais lui permet de gagner beaucoup d'argent: quand elle rentre chez ses parents, son père dit, déconcerté: "Ridicule; une fille de 15 ans qui gagne plus d'argent que moi !" Puis elle retourne au théâtre de LAMDA, où elle obtient son diplôme au printemps 1947 de la London Films Cup, décernée par Sir Alexander Korda pour la "fille la plus susceptible de réussir dans les films brittaniques".
In 1947, she obtains her first part in the cinema - a minor role with 3 days of filming - in the movie The shop at sly corner, thanks to the casting director Eric L'Épine Smith, who has spotted her in a play. To sign her contract, she chooses to take her maternal grandmother's name, Dors, at her mother's suggestion and with her father's consent; she will explain later: "They asked me to change my name. I guess they were afraid if my real name Diana Fluck was in the lights and one of the lights blew out." (nb: Fluck without the 2nd letter !)
Then her agent lands her a small part as a dancer in Holiday Camp, and Dancing with crime; in her first three films, her roles being so weak, she is not credited but allows her to earn a lot of money: when she goes back at home's parents, her father says, disconcerted: "Ridiculous; A 15 years old girl earning more money than I do at my time of life !" She then returns to the LAMDA theater, where she is graduated in the spring of 1947 by the London Films Cup, awarded by Sir Alexander Korda for the "girl most likely to succeed in British films".
Toujours en 1947, Diana Dors, 16 ans, signe un contrat avec la compagnie Rank et rejoint "l'école de charme" de J. Arthur Rank pour les jeunes acteurs, apparaissant par la suite dans beaucoup de leurs films. L'école de charme avait été créée par le producteur Sydney Box, qui était nommé responsable de la production chez Gainsborough Studios, l'une des sociétés sous l'égide de Rank (parmi les étudiants de l'école devenus célèbres: Petula Clark, Claire Bloom et Christopher Lee.) Dors n'aimait pas l'école de charme mais a reçu plus de publicité que les autres étudiants à l'époque en partie au fait de sa photogénie et d'assister à des premières. Un article d'août 1947 mentionne que son surnom est "Le corps".
Sous contrat avec Rank, elle joue un rôle important dans Streets Paved with Water dont le tournage débute en juillet 1947 mais le film sera annulé au bout d'un mois. Puis elle enchaîne avec un petit rôle de femme de chambre dans The Calendar (1948), et un bon rôle dans Les ailes brûlées (1948), qui lui permet de se faire remarquer; elle joue ensuite dans le Oliver Twist (1948) de David Lean. Elle obtient un rôle important dans Penny and the Pownall Case (1948), un film médiocre mais dans lequel néanmoins sa prestation est appréciée et impressionne les critiques. Rank fait savoir qu'elle fait partie de leur actrice des plus prometteuses.
Elle joue dans les comédies (des suites de Holiday Camp): Here Come the Huggetts et Vote for Huggett, produits par Betty E. Box qui décrit que Diana, bien qu'étant encore adolescente, "elle pensait comme une femme, agissait comme une femme et ressemblait à une femme." Elle excelle dans les rôles comiques et Rank lui décroche d'autres rôles plus importants au cinéma (Diamond City et A boy, a girl and a bike - où elle tombe amoureuse du cameraman qui a 19 ans et avec qui elle perd sa virginité à l'âge de 16 ans) tout en faisant aussi du théâtre (dans les pièces The Cat and the Canary, et elle part en tournée sur scène pour The Good Young Man.) Elle s'installe dans un appartement à Chelsea où elle reçoit bon nombre d'amis acteurs et y fait beaucoup la fête.
De 1949 à 1951, elle est en couple avec l'homme d'affaires Michael Caborn-Waterfield, dont elle tombe enceinte à l'âge de 18 ans mais il lui demande d'avorter: cela se passera sur une table de cuisine dans un quartier sordide de Battersea.
Always in 1947, Diana Dors, aged 16, signs a contract with the Rank Organisation, and joins J. Arthur Rank's "Charm School" for young actors, subsequently appearing in many of their films. The Charm School had been established by producer Sydney Box who Rank appointed head of production at Gainsborough Studios, one of the companies under the Rank aegis (among the school's students becoming famous: Petula Clark, Claire Bloom and Christopher Lee.) Dors disliked the Charm School but received more publicity than other students at the time partly due to its photogeny and attending premieres. An August 1947 article says that her nickname is "The Body".
Under contract with Rank, she plays an important part in Streets Paved with Water which the filming starts in July 1947 but the movie will be cancelled after a month. Then she continues with a small role as a maid in The Calendar (1948), and a good part in Good-Time Girl (1948), which allows her to stand out; she plays after in Oliver Twist (1948), directed by David Lean. She obtains an important role in Penny and the Pownall Case (1948), a mediocre film but in which her performance is nevertheless appreciated and impresses critics.
She plays in the comic movies (that followed Holiday Camp): Here Come the Huggets and Vote for Huggets, produced by Betty E. Bow who describes that Diana, despite of being a teenager, "she thought like a woman, acted like a woman, and looked like a woman." She is excellent in comedic roles and Rank lands her other more important roles in the cinema (in Diamond City and in A boy, a girl and a bike - on which she falls in love with the cameraman who is 19 years old and with whom she looses her virginity at the age of 16) while also doing theater (in the plays The Cat and the Canary, and she leaves touring on stage for The Good Young Man.) She moves into an apartment in Chelsea where she receives a number of actor friends and organize a lot of parties.
From 1949 to 1951, she has a relationship with the businessman Michael Caborn-Waterfield, from whom she becomes pregnant at the age of 18 but he asks her to have an abortion: it would take place on a kitchen table in a squalid part of Battersea.
En 1950, elle fait partie du quatuor féminin dans Le démon de la danse, avec Natasha Perry, Petula Clark et Jane Hylton; lui laissant un mauvais souvenir ("un film horrible - sans doute l'un des plus désagréables que j'ai jamais fait") mais pour lequel elle reçoit de bonnes critiques. Le film fait un flop au box-office, et Rank se couvre de dettes, n'ayant pas su gérer la célébrité de Diana; ils ferment l'école de charme.
En février 1950, elle joue au théâtre dans la pièce Man of the World qui lui permet de remporter le prix de l'actrice de l'année du magazine Theatre World.
En 1951, elle décroche le rôle principal féminin dans la comédie Worm's Eye View, le film le plus populaire de l'année en Grande-Bretagne; ainsi qu'un rôle majeur dans Face to Face, un téléfilm de la BBC et un rôle récurrent dans la série How Do You View ? : elle se fait ainsi connaître auprès du grand public, tout en poursuivant le théâtre avec Miranda à Stratford et Born Yesterday à Henley. De cette époque, elle racontera: "Je fus la première actrice blonde sex symbol faite maison (en Angleterre) plutôt que la blondasse des cartes postales ; quand le premier film connu de Marilyn Monroe (« Quand la ville dort ») sortit en Angleterre, les médias britanniques titrèrent « comme elle ressemble à notre Diana Dors !"
In 1950, she belongs to the female quartet in Dance Hall, with Natasha Perry, Petula Clark and Jane Hylton; leaving her with a bad memory ("a ghastly film – quite one of the nastiest I ever made") but for which she receives good reviews. The film flopped at the box office, and Rank got covered in debt, failing to handle Diana's stardom; they close the Charm school. In February 1950, she plays in the theater in the play Man of the World fo which she is awarded by Theatre World magazine's Actress of the Year Award.
In 1951, she lands the female lead in the comedy Worm's Eye View, the movie is the most popular of 1951 in Britain; as well as a major role in Face to Face, a BBC TV movie and a recurring part in the TV series How Do You View ?: she makes herself known to a large audience, while pursuing theater with the plays Miranda at Stratford, and Born Yesterday at Henley. From that time, she will tell: “I was the first homemade blonde sex symbol actress (in England) rather than the postcard blonde girls; when Marilyn Monroe's first known film ("Asphalt Jungle") was released in England, the British media headlined "How she looks like our Diana Dors !"
Côté vie privée, elle rencontre Dennis Hamilton Gittins (26 ans) sur le tournage de Lady Godiva Rides Again; ils se marient le 3 juillet 1951, à peine 5 semaines après leur rencontre. Son mari s'implique beaucoup dans la gestion de sa carrière, du choix de ses contrats et de ses cachets (il refuse en son nom qu'elle tourne un film avec Burt Lancaster à Hollywood); lui fait créer la société "Diana Dors Ltd" et prend en charge la publicité autour de sa femme, qu'elle soit bonne ou mauvaise, l'important est que les médias parlent de Diana. Les biographes et amis du couple raconteront qu'Hamilton prêtait sa femme aux producteurs et acteurs en demandes de faveurs sexuelles contre de juteux contrats, telle la "promotion canapé" en vigueur officieuse à cette époque. C'est avec Hamilton qu'elle commence à organiser des parties fines chez elle: des célébrités étaient invités, couchaient avec de jeunes starlettes, sur fond d'alcool, de drogues et de films pornos, et le tout filmé par Diana Dors qui conserve les films dans ses archives personnelles pour les visionner à sa guise; elle a continué cette pratique jusqu'à la fin de sa vie.
Il lui conclut aussi un contrat publicitaire avec les voitures Rolls Royce: elle est la première égérie féminine conductrice de la marque; pour mener à bien sa carrière, son mari lui demandera d'avorter quand elle tombera enceinte (en février 1952 et en août 1955).
On the private side, she meets Dennis Hamilton Gittinson (26 year old) on the set of Lady Godiva Rides Again; they get married on July 3, 1951, barely five weeks after their meet. Her husband is very involved in the management of her career, the choice of her contracts and financial aspects (he turns down the part on her behalf a movie with Burt Lancaster in Hollywood); sets up her the company "Diana Dors Ltd" and supports the publicity around his wife, whether good or bad, the important thing is that medias talk about Diana. The couple's biographers and friends would tell that Hamilton lent his wife to producers and actors asking for sexual favors for hefty contracts, such as the "casting couch" in effect unofficially at the time. It's with Hamilton that she begins to organize fine parties at home: celebrities are invited, slept with young starlets, with a background of alcohol, drugs and porn movies, and everything is filmed by Diana Dors herself who keeps the films in her personal archives to watch them at will; she continues to practice that until the end of her life.
He also signs an advertising contract with Rolls Royce cars for her: she was the brand's first female driver; to carry out her career, her husband asks her to have an abortion when she got pregnant (in February 1952 and August 1955).

In 1952 and 1953, she gains notoriety thanks to the film noir The Last Page, the comedies My Wife's Lodger and The Great Game, and to the play Rendez-vous played shortly in London, where the critics underline her talent (Variety says of her that she brought “the only noteworthy contribution” to the play); Laurence Olivier even offers her a role, but the project will not happen on the Dennis' advices prefering to send Diana to perform on stage in Blackpool, which pays her more. Hamilton organizes a huge publicity for her; Diana would later relate that her husband "promoted me strictly as a sex symbol, never as an actress. But it served its purpose and at the time it was fun." In 1954, he has the idea of exploiting the newly printed 3D technology: he hires photographer Horace Roye and publishs a booklet "Diana Dors 3D: the ultimate British Sex Symbol", sold with a pair of 3D glasses; complaints are filed for obsenity but are dismissed in court.
In 1953, she is on stage for a cabaret show in Glasgow, and her film fees began to be significant (the production Adelphi Films bought the rights to the series Is Your Honeymoon Really Necessary ? to give her the leading role). Her career takes a real turn for her role in The Weak and the Wicked, a drama set in a jail for women; she makes the film in August 1953, a few weeks after being convicted in real life for stealing alcohol from a friend's house. The film receives a very good reception from critics and the public. She also records her first songs, 2 titles on a 78 rpm record: "I Feel So Mmmm" and "A Kiss and a Cuddle (and a Few Kind Words From You)".
En 1955, c'est la consécration: elle est à l'affiche de 6 films: L'Abominable Vérité (où elle chante "The Hokey Pokey Polka" sur la BO), L'enfant et la licorne, Miss Tulip Stays the Night, Fièvre blonde, An Alligator Named Daisy, et un petit rôle dans Rendez-vous à Rio (avec Brigitte Bardot). Elle est très bien payée, les britanniques la nomment 9ème star britannique la plus populaire au box-office en 1955 (elle est la seule femme du top 10), elle est acclamée au Festival de Cannes en 1956, sa popularité fait d'elle la "Marilyn Monroe anglaise", mais elle se lasse de ces rôles: "Ils pensent toujours que je ne suis bonne que pour les rôles de blondes stupides que j'ai joués il y a cinq ans, je pensais que tout le monde dans le milieu savait que j'aurais parcouru du chemin depuis".
Aller et retour à Hollywood -/- Go and Back to Hollywood
En 1956, Hollywood lui fait de l'oeil; elle s'installe dans la cité des anges et déclare: "J'espère m'amuser, garder mon sens du plaisir et faire du bon travail. Il m'a fallu 10 ans de travail acharné dans des films médiocres, dans des revues, des pièces de théâtre et en tournée pour devenir une star, et je n'ai pas l'intention de laisser Hollywood me changer, me couper les cheveux, changer de style ou de personnalité."; en février, elle est invitée dans une émission de Bob Hope enregistrée en Angleterre et en mai, elle signe chez la RKO pour 3 films: elle tourne La femme et le rôdeur, et I married a Woman, mais pas de 3ème film car les projets ne verront pas le jour (comme Blondes Prefer Gentlemen avec Eddie Fisher -le titre faisant échos au film avec Marilyn Les hommes préfèrent les blondes ); en décembre 1958, RKO mettra fin à son contrat en alléguant qu'elle "était devenue un objet de disgrâce, de blague, de mauvaise volonté et de ridicule", notamment à cause de sa laison avec l'acteur Rod Steiger, et le comportement de son mari Hamilton qui s'est vengé en la trompant avec la femme de Steiger; menant le couple à se séparer en novembre 1956. Elle fréquente les soirées à Hollywood mais les films ne se font pas et la journaliste commère Hedda Hopper de dire que "sa popularité diminue avant même que son premier film ne soit montré." Elle va au Bob Hope Show en octobre 1956 et retourne en Angleterre (où finalement son mari la rejoint) pour tourner Les trafiquants de nuit (où elle rencontre le cascadeur Tommy Yeardye) pour la Columbia, puis en Italie pour La Blonde enjôleuse avec Vittorio Gassman.
In 1956, Hollywood looks at her; she settles in the city of angels and declares: "I'm hoping to enjoy myself, keep my sense of fun and do a good job. It took me 10 years hard work in poor pictures, in revue, in straight plays and touring to become a star, and I don't intend to let Hollywood push me about, crop my hair, change my style or personality.", in February, she is a guest to a Bob Hope TV show recorded in England and in May, she signs with the RKO for 3 movies: she plays in The Unholy Wife, and I married a woman, but not a third movie because the projects won't be completed (as Blondes Prefer Gentlemen with Eddie Fisher - the title echoing the movie with Marilyn Gentlemen Prefer Blonds) and in December 1958, RKO breaks the contract alleging she "has become an object of disgrace, obloquy, ill will and ridicule." because of her relationship with actor Rod Steiger and the behaviour of her husband Hamilton who takes revenge by cheating on her with Steiger's wife; leading the couple to separate in November 1956. She goes to Hollywood parties but the movies don't make it and gossip reporter Hedda Hopper says that "her popularity is slipping even before her first film is shown." She goes to the Bob Hope TV show in October 1956 and goes back to England (where finally her husband joins her) to make the movie The Long Haul (on which she meets stuntman Tommy Yeardye) for the Columbia and then in Italy to make The Love Specialist with Vittorio Gassman.
elle est présentée comme "la réponse anglaise à Marilyn Monroe"

Elle tourne même dans quelques films (La doublure du général et King of the Roaring 20's) et joue dans un épisode de la série "Alfred Hitchcock présente" mais l'épisode (L'apprentie sorcière) est tellement une histoire horrible, qu'il sera censuré pendant des années. Elle joue de petits rôles dans d'autres séries télé puis retourne en Angleterre en 1961 où elle échappe de peu à la mort (des feux d'artifices ont mis le feu à une maison où elle était invitée, bilan: 4 morts; Diana s'en est échappée par une fenêtre) et en 1963, elle part en tournée en Australie.
In a relationship with her stuntman, she divorces from Hamilton: In 1958, her divorce is a financial abyss (she has to pay overdue taxes, her lawyers, accountants and signs her assets to Hamilton), she discovers that her company Diana Dors Ltd is very much in debt, due to mismanagement by her ex-husband. In need of money, she gives an interview where she describes their married life and their naughty parties in details. The interview is published in parts for 12 weeks, followed by a six-week series of sensational stories, creating negative publicity for her. The Archbishop of Canterbury calls her a "wayward hussy". Always to bail out, she accepts the proposal of her agent Joseph Collins to go on a cabaret tour "The Diana Dors Show". Actor Richard Dawson is hired to script the show and they start an affair. Diana separates from Tommy Yeardye, and in revenge, Yeardye steals her money (places in a deposit box in Harrods) and sells their story to the media. In 1959, her ex-husband Hamilton died (officially by a heart attack, but the cause of death is syphilis) and Diana marries Dawson in New York; they will have together two sons Mark Dawson (born in February 1960) and Gary Dawson (born in June 1962). She is a guest on popular american TV programs as the Steve Allen's, Red Skelton's, Jack Benny's Shows; her cabaret show is taped for television, she lands a contract for it at the Dunes Hotel in Las Vegas (in September 1960) and even publishes her autobiography "Swingin' Dors". In 1960, what will be her single songs album is published, the LP "Swingin' Dors", on the swing-themed, orchestrated by Wally Stott.
She even makes some movies (On the double and King of the Roaring 20's) and plays in an "Alfred Hitchcock Presents" story ("The Sorcerer's Apprentice") but the story is so gruesome that it will be censored for years. She plays small roles in other TV series and then returns to England in 1961 where she narrowly escapes death (fireworks set fire to a house where she was a guest, results: 4 dead; Diana is escaped through a window) and in 1963, she tours in Australia.
En 1968, elle rencontre l'acteur Alan Lake (de 9 ans son cadet) sur une série télé; au départ pas très emballé de devoir tourner avec elle, Lake aurait dit: "Oh non, pas Madame nichons et grosses lèvres !"; mais ils tombent amoureux et se marient le 23 novembre 1968 et ont ensemble un fils, Jason Lake (né en 1969).
En 1970, après une bagarre dans un pub, Alan Lake est incarcéré pendant un an; à son retour à la maison, Diana lui offre une jument. Un jour, il a un accident de cheval et d'après les médecins, il restera paralysé. Pourtant, il parvient à remarcher; mais pendant sa convalescence, souffrant atrocement, il se met à boire et tombe dans l'alcoolisme. De cette période difficile, Diana dira plus tard que "l'alcool avait déchaîné un monstre, incontrôlable et effrayant". Ils se tournent tous les deux vers la foi et se convertisent au catholicisme romain. En 1975, Diana tombe enceinte mais se refuse à avorter en vertu de la religion; mais elle fera une fausse couche.
In 1966, Diana Dors divorces from Dawson leaving him their two sons and returns in England to tour the cabarets in smaller clubs. In 1968, she declares bankruptcy; and she continues her acting career, obtaining only secondary roles in drama and thriller movies that would not mark the history of cinema: Bersek (1967, with Joan Crawford), Danger Route (1967), Hammerhead (1968), Baby Love (1968), Deep End (1968) and the comedy There's a Girl in My Soup (1970). At the beginning of the 1970s, she turns to the television, playing the guest in British series,even getting the main role in the sitcom Queenie's Castle (from 1970 to 1972). Then in the mid-1970s, her career tooks a turn, she illustrates herself mainly in erotic movies and sex comedies: The Amorous Milkman (1975), Bedtime with Rosie (1975), Three for All (1976), Adventures of a Taxi Driver (1976), Keep It Up Downstairs (1976), Adventures of a Private Eye (1977) and Confessions from the David Galaxy Affair (1979).
In 1968, she meets actor Alan Lake (9 years younger) on a TV series; initially not very excited to have her as partner, Lake would have said: "Oh no, not Madame tits and lips !"; but they fall in love and get married on November 23, 1968 and together have a son, Jason Lake (born 1969). In 1970, after a brawl in a pub, Alan Lake was jailed for a year; on his return at home, Diana gives her a mare. One day, he has a horseback accident and doctors say he will remain paralyzed. Yet he manages to walk again; but during his convalescence, suffering excruciatingly, he begins to drink and fells into alcoholism. Of this difficult period, Diana will say later that "alcohol had unleashed a monster, uncontrollable and frightening". They both turn to the faith and convert to Roman Catholicism. In 1975, Diana becomes pregnant but refuses to have an abortion on the grounds of religion; but she will miscarry.

En 1974, elle est emmenée d'urgence à l'hôpital pour une méningite et elle subira ensuite deux interventions chirurgicales pour enlever des tumeurs cancéreuses; les traitements contre un cancer des ovaires diagnostiqué en 1982 modifient sa silhouette (elle a pris beaucoup de poids), elle écrit alors un livre diététique, et sort une cassette vidéo de régime et d'exercices, ce qui lui permet d'obtenir un contrat à la télévision en 1983 où elle présente une rubrique sur l'alimentation et la nutrition dans une émission matinale (sur ITV). Les problèmes de santé qu'elle traverse amène son mari Alan Lake à tomber davantage dans l'alcool et la déprime, jusqu'à des passages psychotiques.
She makes a lot the titles of the tabloids due to her light manners of organizing sex parties at her home; she remains popular thanks to her important presence in the TV shows where she shines by her wit, catchy one-liners; the young generation of musical artists are interested in her status as an icon (Adam and the Ants played her in their music video in 1981; The Smiths put a photo of her young on their album in 1995). She writes and publishes 4 books about her life between 1978 and 1984: "For Adults Only", "Behind Closed Dors", "Dors by Diana", and "A. to Z. of Men".
In 1974, she is rushed to hospital for meningitis and then has twice surgery to remove cancerous tumors; treatments for ovarian cancer diagnosed in 1982 changes her figure (she gained a lot of weight), she writes a diet book, and released a diet and exercise videocassette, which allows her to obtain a contract on television in 1983 where she presents a column on food and nutrition in a morning show (on ITV). The health problems she is going through leads her husband Alan Lake to fall more into alcohol and get depressed, until psychotic episodes.
Le 15 avril 1984, elle effectue ce qui sera sa dernière apparition en public dans un cabaret de Londres. Après avoir ressentie des douleurs d'estomac aiguës, elle s'effondre chez elle et décède le 4 mai 1984 à l'hôpital, des suites d'une récidive du cancer de l'ovaire; elle a 52 ans. Alan Lake ne se remet pas de sa mort: il brûle les vêtements de Diana et il se suicide le 10 octobre 1984, en ayant emmené d'abord leur fils à la gare, il se tire une balle dans la bouche dans la chambre de Jason, 16 ans jour pour jour après leur rencontre; il a 43 ans. Leur grande maison (Ochard Manor) est vendue, les affaires vendues aux enchères -par Sotheby's- et les dettes sont remboursées; ce qui laisse peu pour l'héritage de leur fils Jason Lake qui a 14 ans et déclaré pupille de la nation (il part vivre aux Etats-Unis avec ses demi-frères). Il luttera contre la dépression toute sa vie, tombant dans l'alcoolisme, les médicaments et la drogue et décrivant aux médias son enfance chaotique (à boire du champagne pour le calmer, ou fumer de la marijuana à 9 ans - il racontera notamment: "quand je rentrais de l'école, mon père se saoulait avec Richard Harris et Oliver Reed"; "je n'avais que 7 ans et j'étais aux fêtes de ma mère. Je discutais avec John Lennon et Keith Moon. Maman servait des tasses de thé et faisait monter les gens dans les chambres. Elle adorait avoir des amis pour regarder les films pornos réalisés aux fêtes. Ils s'asseyaient en riant pendant que les couples se pelotaient et faisaient l'amour sur le lit. La plupart d’entre eux ne savaient même pas qu’ils avaient été filmés".); il est retrouvé mort dans son appartement en 2019 d'abus d'alcool et de médicaments alors qu'il venait d'avoir 50 ans.
Avant sa mort, Diana Dors avait confié à son fils aîné Mark Dawson qu'elle possédait près de 2 millions de livres sterling placés dans des banques en Europe, en lui donnant une feuille de papier avec un code crypté qui révélerait où se trouvait l'argent et précisant qu' Alan Lake connaissait le déchiffrage du code; mais leur décès laissa Mark Dawson avec le code insoluble. Il se tourna vers des spécialistes en criminalistique informatique qui parvinrent à ne déchiffrer qu'une partie (une liste de noms et de villes), mais qu'il manque une autre page permettant de compléter avec les prénoms et les coordonnées bancaires. Le mystère n'a jamais été résolu et même un documentaire en 2003 a retracé cette histoire rocambolesque.
On April 15, 1984, she makes what will be her last public appearance in a London cabaret. After having felt acute stomach pains, she collapses at home and dies on May 4, 1984 in hospital, following a recurrence of ovarian cancer; she is 52 years old. Alan Lake doesn't recover from her death: he burns Diana's clothes and he commits suicide on October 10, 1984, first taking their son to the railway station, he shoots himself in the mouth in Jason's room, 16 years to the day after their meeting; he is 43 years old. Their big house (Ochard Manor) is sold, and the contents are auctioned -by Sotheby's- and debts are repaid; which leaves little money for the legacy of their 14-year-old son Jason Lake who is declared a ward of the nation (he goes to live in the United States with his half-brothers). He would struggle with depression all his life, falling into alcoholism, medications and drugs and describing to the media his chaotic childhood (to drink champagne to calm him down, or smoke marijuana at 9 years old - he will say in particular: "when I came home from school, my father got drunk with Richard Harris and Oliver Reed"; "I was only 7 years old and I was at my mom's parties. I was chatting with John Lennon and Keith Moon. Mom served cups of tea and brought people up to the bedrooms. She loved having friends round to watch the porn films made at the parties. They would sit around giggling as couples groped each other and made love on the bed. Most of them didn’t even know they had been filmed"); he is found dead in his apartment in 2019 when he has just turned 50.
Before her death, Diana Dors told her eldest son Mark Dawson that she had nearly £ 2million in banks across Europe, giving him a sheet of paper with a code that would reveal where the money was and specifying that Alan Lake knew the deciphering of the code; but their passing left Mark Dawson with the unsolvable code. He asks to computer forensics specialists who managed to decipher only a part (a list of names and cities), but that another page was missing allowing to complete with first names and bank details. The mystery has never been solved and even a documentary in 2003 relates this incredible story.
>> Diana vs Marilyn <<
Elles ont participé toutes les deux à des concours de beauté, les amenant à être désormais des références dans l'iconographie de la pin-up vintage des années 1950s. Décolorées en blonde platine, elles ont été l'objet des studios de cinémas et ont souffert des rôles de blondes idiotes qu'on leur donnait à jouer. Elles ont changé leur nom pour mener une carrière, prenant le nom de leur grand-mère.
Diana dira: "En Amérique, personne ne m’a jamais pris au sérieux : les gens de Hollywood n’avaient jamais vu aucun de mes films, ils pensaient de moi que je singeais Marilyn Monroe et que j’étais simplement une blonde britannique qui la copiait et essayait de surfer sur la vague de Marilyn ; et pour couronner le tout, aucun de mes films anglais n’était sortis aux USA."
- Comparaison:en mode "Pin-Up" -
They both took part in beauty contests, leading them to now be references in the iconography of the vintage pin-up girls of the 1950s. Bleached to platinum blonde, they were the object of movie studios and suffered from the silly blonde roles they were given to play. They changed their name to pursue a career, taking their grandmother's name.
Diana will say: "In America, nobody ever took me seriously: the people of Hollywood had never seen any of my films, they thought of me that I was aping Marilyn Monroe and that I was just a British blonde who was imitate her and trying to ride on Marilyn's vogue; and to top it off none of my English films had been released in the US. "
- Comparaison: le même style -
- Comparaison: les mêmes poses -
* * * * *
Le 9 janvier 1953, Diana Dors se produit dans un cirque à Londres; apparaissant en pin-up à côté d'un éléphant.
Le 30 mars 1955, Marilyn Monroe monte sur un éléphant peint en rose du cirque Ringling Brothers à New York pour une action caritative.
On January 9, 1953, Diana Dors performs in a circus in London; appearing as a pin-up next to an elephant.
On March 30, 1955, Marilyn Monroe rides a pink painted elephant from the Ringling Brothers circus in New York for charity.
* * * * *
- Avec le photographe Earl Leaf / La "Jump" sitting de Philippe Halsman-
* * * * *
Le 27 mai 1958, Marilyn Monroe pose pour le photographe Richard Avedon pour une série de photographies où elle se met dans la peau d'autres grandes stars du cinéma: Lilian Russell, Jean Harlow, Theda Bara, Clara Bow et Marlene Dietrich, pour le magazine Life (publication dans l'édition du 22/12/1958). Quelques années plus tard, au début des années 1960s, Diana Dors fera la même chose; elle posera grimée en Clara Bow, Mae West, Marlene Dietrich et... en Marilyn Monroe.
On May 27, 1958, Marilyn Monroe poses for photographer Richard Avedon for a series of photographs for which she imitates other movies stars: Lilian Russell, Jean Harlow, Theda Bara, Clara Bow and Marlene Dietrich, for Life magazine (published in the 12/22/1958 ). A few years later, in the early 1960s, Diana Dors would do the same; she will pose as Clara Bow, Mae West, Marlene Dietrich and ... as Marilyn Monroe.
* * * * *
En 1967, Marilyn Monroe et Diana Dors font parties des nombreuses célébrités de la pop culture présentes sur la couverture de l'album culte des Beatles "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" ; Diana Dors étant bien plus mise en valeur (elle est en statue de cire, au premier plan) que Marilyn (image cartonnée du visage à moitié caché en noir et blanc en arrière plan). Sans doute dû à la nationalité de Diana, britannique comme les Beatles.
In 1967, Marilyn Monroe and Diana Dors were among the many pop culture celebrities featured on the cover of the Beatles' cult album "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band"; Diana Dors being much more highlighted (she is a wax statue, in the foreground) than Marilyn (cardboard image of the face half hidden in black and white in the background). No doubt due to the nationality of Diana, British like the Beatles.
* * * * *
Le parcours de vie de Diana Dors peut être aussi mis en parallèle avec celui d'une autre "Marilyn Girls": Jayne Mansfield; du théâtre avec les éloges des critiques amenant à un début de carrière prometteur, avec une célébrité éclaire au cinéma, puis la publicité à outrance, aux revues dans les cabarets et de l'importance du sexe dans leur vie.
- Diana & Jayne, Hotel Leeds, 1967 -
Diana Dors' course of life can also be compared with one other "Marilyn Girls": Jayne Mansfield; from theater with the praise of critics leading to a promising start to their career, with a quick celebrity in the cinema, then excessive publicity, reviews in cabarets and the importance of sex in their lives.
> Sources:
biographie Diana Dors sur wikipedia in english / biographie Alan Lake sur wikipedia in english
biographie en français sur le Blog Les Scandaleuses
Site officiel tenu par un fan Diana Dors The Official Website and Archive
articles "Diana Dors: Mink and millions?" sur The History Press / "Diana Dors Sex Parties" sur Flashbak