Du 19 au 25/04/1955, New York - Waldorf Astoria
La semaine du 19 au 25 avril 1955, Marilyn Monroe loge à l'hôtel Waldorf-Astoria de New York.
The week from April 19 to April 25, 1955, Marilyn Monroe is staying at the Waldorf Astiora Hotel in New York.
> facture des dépenses de sa chambre d'hôtel
(téléphone, valet, cigare et médicaments )
pour un montant total de 75,80 Dollars
invoice of the charges of her hotel room
(phone, valet, cigar, and drugs)
for a total amount of $75.80
> source: vente aux enchères Heritage Auction, 11/2017
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29/06/1955, New York - achat de chaussures
Le 29 juin 1955, la boutique "Signorina Eugenia Inc." située au 400 Park Avenue à New York envoie une facture à Marilyn Monroe, à l'hôtel Waldorf-Astoria, pour une commande de chaussures pour un montant de 39,14 Dollars. Ils vendent notamment des chaussures Ferragamo.
In June 29, 1955, the "Signorina Eugenia Inc." store, located at 400 Park Avenue in New York, sends an invoice to Marilyn Monroe, at Waldorf-Astoria Hotel, for an order of shoes for an amount of $39.14. They send especially Ferragamo shoes.
Milton H Greene procède au réglement de cette facture le 14 juillet 1955 par chèque au nom de la société des Marilyn Monroe Productions.
Milton H Greene proceeds to the payment of the invoice by check in July 14, 1955 to the name of the Marilyn Monroe Productions.
> source: vente aux enchères Heritage Auction, 11/2017
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Scandales. Rumeurs sulfureuses du vieil Hollywood
Scandales. Les rumeurs les plus sulfureuses du vieil Hollywood
en ligne sur msn.com
Il y a toujours régné un parfum de scandale dans la Mecque du cinéma, de sa naissance à son âge d'or, l'installant en Babylone des temps modernes. Voici quelques-unes de ces rumeurs les plus tenaces..
N°6/ Les parties fines de Marilyn Monroe et Frank Sinatra
On croyait avoir tout lu sur le fantasme planétaire platine, mais en 2010, Marilyn était citée dans un dossier du FBI pour une affaire de mœurs. Un feuillet figurant dans un rapport « dé-classifié » récemment apprenait, en marge de fichiers concernant des menaces de mort sur le clan Kennedy, que l'actrice avait participé à des séances échangistes et à des orgies. Cette note datée de 1965 était publiée dans un épais dossier couvrant la période 1962–1985. La new-yorkaise Jacqueline Hammond, ex-femme d'un ancien ambassadeur américain en Espagne, aurait eu « des informations considérables sur des parties fines » qui se tenaient à l'hôtel Carlyle, dans lequel John F. Kennedy possédait une chambre. Ces séances hot impliquaient des personnalités comme Robert, Ted et John Fitzgerald, Frank Sinatra, Sammy Davis Junior en plus de la blonde peroxydée. Ayant subodoré une machination à l'époque, le FBI aurait préféré ne pas prendre au sérieux les allégations concernant la vie intime des Kennedy. Mais le témoignage de Madame Hammond était très crédible et a tout de même été pris en compte.
N°8/ La bisexualité de Joan Crawford
Dans les années 20, avant d'être une immense star, elle dansait dénudée dans des vidéos destinées aux peep-shows. Plus tard, la superbe Joan Crawford a été l'une des plus grandes mangeuses d'hommes d'Hollywood, attirant dans ses draps Douglas Fairbanks Junior, Clark Gable, James Stewart, Spencer Tracy, John Garfield, Glenn Ford, Frank Sinatra et Nicholas Ray. Mais elle aimait aussi beaucoup les femmes, ce qu'elle dut cacher pour préserver sa popularité à une époque où la Cité du cinéma n'était pas des plus tolérantes avec ses étoiles. Sa rivale, Bette Davis, a déclaré : « Elle a couché avec toutes les stars de la MGM, des deux sexes. » Joan aurait également eu une aventure avec Greta Garbo, Marlene Dietrich, Barbara Stanwyck et Marilyn Monroe, qui n'aurait pas vraiment aimé leur nuit passée ensemble. Des enregistrements provenant de sessions de psychanalyse de l'actrice de Niagara ayant fait surface il y a dix ans relatent l'expérience en détails. Suite à cela, Crawford serait devenue très distante envers elle. C'est ce que clame aussi Tony Jerris, dans son livre Marilyn Monroe : My Little Secret, paru en 2012 et qui parle aussi d'autre flirts lesbiens de Marilyn.
9/02/1956 Conférence presse Plaza Hotel
Le matin du 9 février 1956, une conférence de presse se tient au Plaza Hotel de New York, où Marilyn Monroe et Laurence Olivier annoncent leur intention de tourner une version cinématographique de la pièce de Terence Rattigan "The Sleeping Prince". Le film se tournera en Angleterre, où Olivier avait obtenu un succès avec la pièce originale, dans laquelle il jouait avec sa femme Vivien Leigh. Marilyn a acheté les droits du film 125 000 Dollars et paie Rattigan pour qu'il en écrive le scénario. C'est le premier projet concret de sa société Marilyn Monroe Productions: Greene en est le producteur exécutif, Olivier le réalisateur et producteur, et la Warner Bros en est le distributeur.
Environ 150 journalistes sont présents: photographes et reporters de la presse écrite et de la télévision. Comme à son habitude, Marilyn est en retard et tout le monde l'attend.
At the morning in February 9, 1956, a press conference is held at the Plaza Hotel in New York, where Marilyn Monroe and Laurence Olivier announce their intention to shoot a film version of Terence Rattigan's play "The Sleeping Prince". The film will be turn in England, where Olivier had achieved success with the original play, in which he played with his wife Vivien Leigh. Marilyn has bought the film rights 125,000 dollars and pays Rattigan for he writes the screenplay. This is the first project of its company Marilyn Monroe Productions: Greene is the executive producer, Olivier the director and producer, and Warner Bros. is the distributor.
About 150 journalists are present: photographers and reporters from print and television. As usually, Marilyn is late and everyone is waiting for her. Finally, she appears, on the balcony, with Laurence Olivier, Terence Rattigan and Milton Greene.
> photographies de Milton Greene
Elle apparaît enfin, au balcon, avec Laurence Olivier, Terence Rattigan et Milton Greene. Puis, Marilyn et Olivier restent un moment au balcon, laissant les photographes les prendre en photos, avant de descendre les escaliers.
Then, Marilyn and Olivier stay a while to the balcony, letting photographers taking pictures, before going down the stairs.
> photographies de Milton Greene
Marilyn et Olivier rejoignent la table de conférence de presse.
Déclarations:
M.M.: "J'aimerais continuer à grandir de toutes les façons possibles."
L.O.: "Marilyn est une brillante comédienne et, par conséquent, une très bonne actrice."
Marilyn and Olivier joined the table press conference.
Statements:
M.M.: "I would continue to grow in all possible ways."
L.O.: "Marilyn is a brilliant actress and, therefore, a very good actress."
> photographies de Milton Greene
> photographies de Leo Friedman
> photographies de Milton Greene
Un événement, sans doute orchestrée par Marilyn, va se produire: la bretelle de sa robe noire John Moore va craquer. Olivier restera d'ailleurs convaincue qu'elle le fit exprès pour monopoliser l'attention. Lorsque la bretelle a cédé, la journaliste Judith Crist du 'New York Herald Tribune' est aux premières loges: "J'étais juste derrière elle, poussée contre elle par la cohue largement masculine de journalistes. Il y a les toilettes des dames à droite, j'ai une épingle de secours". La bretelle va être raccomodée rapidement, mais elle cédera à nouveau lors du shooting photos de Marilyn en haut des escaliers. L'incident va s'étaler dans tous les journaux et constituera une excellente publicité.
Olivier, qui, en public, ne tarit pas d'éloges sur Marilyn, est inquiet dans l'intimité. Après la conférence, il dit au producteur Saul Colin dans la limousine qui les ramène: "Saul, je me demande si je n'ai pas fait une erreur."
An event, probably prepared by Marilyn, will happen: the strap of her black John Moore dress will break. Olivier remains convinced that the purpose of Marilyn was to monopolize attention. When the dress strap has broken, the journalist Judith Crist of the 'New York Herald Tribune' is next to Marilyn: "I was directly behind her, pushed against her by the largely male crush of reporters. There’s a ladies’ room to the right. I have a safety pin." The strap is repaired quickly, but it will break again during the photo shoot of Marilyn upstairs. The incident will be spread in all the newspapers and provide an excellent advertising.
Olivier, who, in public, not raves about Marilyn, is worried in private. After the conference, he saiys to the producer Saul Colin, in the limo that brings them back: "Saul, I wonder if I have not made a mistake."
> photographies de Milton Greene
> photographies de Milton Greene
Souvenir de la photographe Eve Arnold: "Son attaché de presse de la côte Est, Lois Smith, me téléphona pour m'inviter à assister à une conférence de presse organisée au Waldorf, au cours de laquelle Laurence Olivier -devenu Sir Laurence Olivier- et Miss Monroe allaient parler du nouveau film qu'ils se préparaient à tourner en Angleterre. J'arrivai un peu en avance de manière à rendre visite à Marilyn dans sa loge avant le début de la conférence. Marilyn avait toujours eu du mal à amorcer les choses. (...) Consciente qu'elle aurait à galvaniser les journalistes, à rendre l'instant magique, à frapper leur imagination, elle hésitait à entrer en scène. Les minutes passaient, on l'attendait et on s'impatientait. Le temps jouait en sa défaveur, mais elle semblait paralysée et incapable d'y remédier, alors que son souhait le plus cher était de ne décevoir personne. (...) Il était onze heures du matin et elle portait une robe de velours noir aux bretelles à peine plus large qu'un spaghetti. Elle était éblouissante, le noir de sa robe faisait ressortir sa peau blanche et sa chevelure blonde. Lorsque je le lui dis, elle me fit un clin d'oeil dans le miroir et me répondit simplement: "Regarde bien". Je n'étais restée qu'une minute dans sa loge, le temps de lui dire bonjour. Elle était déjà en retard. A l'extérieur s'impatientaient Laurence Olivier et le scénriste du film Terence Rattigan, qui me fusillèrent du regard. (...) Marilyn apparut à un balcon en compagnie de Laurence Olivier, Terence Rattigan et Milton Greene. Lentement, Marilyn et Olivier descendirent l'escalier et furent engloutis par une foule de professionnels bien intentionnés; il leur fut difficile de se frayer un chemin. Ils atteignirent enfin la table de conférence et les questions commencèrent. Au début, Laurence Olivier répondait avec beaucoup de sérieux. Puis Marilyn se mit à son aise. Elle retira son manteau mais, en se penchant en avant, elle fit craquer une des fines bretelles de sa robe. L'atmosphère changea d'un coup: elle l'avait détendue en faisant rire son public; on lui proposa une épingle de sûreté. (...) Elle avait réussi à transformer cette réunion pesante, monotone et sans surprise en un véritable événement. Les centaines de journalistes étaient sous le charme. Ils appréciaient la classe avec laquelle l'actrice avait réagi lorsque sa bretelle s'était rompue. En temps normal, jamais je ne serais allée photographier une conférence de presse (...) mais depuis notre voyage dans l'Illinois, j'étais accro à Marilyn."
> video 1
> video 2
> video 3
>> sources:
Marilyn Monroe, Les inédits, de Marie Clayton.
Marilyn Monroe et les caméras, Georges Belmont
Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers
Marilyn Monroe, de Eve Arnold
article "The Prince, the Showgirl, and the Stray Strap" sur nytimes.com
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Le Chateau Marmont et ses célébrités !
Le Chateau Marmont et ses célébrités !
article publié sur news.celemondo.com
le 31 août 2012
James Dean, Jim Morrison, Marilyn Monroe, Jean Dujardin, … Le Château Marmont est l’un des hôtels les plus connus de Los Angeles. Mais plus que la beauté des lieux, c’est le passage de stars connus mondialement qui a permis d’écrire l’histoire et la renommée des lieux. Celemondo vous emmène donc faire une visite des chambres où les célébrités ont vécu !Inauguré en février 1929, l’immeuble est destiné à accueillir des appartements. Mais deux ans plus tard, la Grande Dépression oblige son propriétaire à revendre les lieux à Albert E. Smith, un Anglais passionné de cinéma, qui décide d’en faire un hôtel. Aujourd’hui, l’hôtel a un charme particulier : il n’est en rien semblable aux hôtels modernes de Los Angeles avec son style très « old school » dirons-nous !
1 – Bungalow n°2 pour James Dean et Natalie WoodJames Dean et Natalie Wood sont convoqués dans le bungalow n°2 de l’hôtel pour passer une audition pour le réalisateur Nicholas Ray. Natalie Wood enchaîne les cigarettes en attendant celui qui est déjà considéré comme la nouvelle tête brulée d’Hollywood. Avec une demi-heure de retard, James Dean arrive et entre par la fenêtre du bungalow. Natalie Wood se souvient : « Nick [Ray] a essayé de le faire s’asseoir à côté de moi, il s’est même moqué un peu de lui en lui disant : « Allez Jimmy, tu vas même devoir lui faire l’amour à l’écran ». Mais Jimmy ne m’a même pas regardée. Il a juste grogné ».
Le film à venir va marquer les esprits et la carrière du jeune acteur puisqu’il s’agit de La Fureur de Vivre. Ce film sort sur les écrans américains le 27 octobre 1955, soit environ un mois après le décès de James Dean dans un accident de voiture. Sa mort tragique renforce le mythe naissant et fait de lui l’une des plus grandes idoles du cinéma mondial.
2 – Un Blues Brothers décède dans le bungalow 3 !John Belushi est le visage le plus connu des Blues Brothers ! L’acteur américain est connu pour avoir été un grand consommateur de drogues, et c’est ce qui lui sera fatal ! Il passe la dernière nuit de sa vie dans le bungalow 3 avec sa petite amie : la chanteuse Cathy Evelyn Smith. Le 5 mars 1982, il est retrouvé mort après avoir passé la nuit à consommer cocaïne et héroïne. Il meurt donc d’une overdose accidentelle par injection. Une injection préparée par sa petite amie, qui après essayé de fuir au Canada, finit par se rendre et écope d’une peine de trois ans d’emprisonnement. Robin Williams et Robert De Niro, (un habitué des lieux), séjournaient au Chateau Marmont le soir de la mort de John Belushi.
Le cossu bungalow dispose de son propre jardin privé et de sa cuisine toute équipée. Vous pouvez aujourd’hui le louer pour la modique somme de 4 000€ la nuit !
3 – La chambre 29 : de Marilyn Monroe à Jean DujardinMarilyn Monroe est une cliente régulière du Chateau Marmont. Elle y vient régulièrement le week-end afin de trouver de la tranquilité. Et, à chaque fois, elle séjourne dans la même chambre : la chambre 29.
Juste après avoir reçu son Oscar de meilleur acteur, Jean Dujardin a rejoint toute l’équipe du film The Artist au Chateau Marmont pour faire la fête… Dans la chambre 29 !
4 – Stratégique, Howard Hughes choisit le dernier étage !Howard Hughes est presque autant connu pour avoir été l’un des hommes les plus riches et les plus puissants des Etats-Unis, que pour sa vie décalée. Producteur de films à gros budgets, il permet la sortie de Hell’s Angels et Scarface pour la petite anecdote. L’homme vient souvent au Chateau Marmont et loue la suite au dernier étage de l’hôtel. De là, il s’équipe de jumelles et repère les starlettes dans la piscine. Il leur crie alors de monter, ce qu’elles font généralement… La suite appartient au mythe du play-boy !
5 – Le toit pour Jim Morrison
Selon ses propres dires, c’est ici que Jim Morrison a perdu « la 8ème de ses 9 vies » ! Complètement défoncé, il a voulu sauter du toit pour rentrer dans sa chambre par la fenêtre, en s’accrochant à un tuyau d’évacuation… Manque de pot, il a atterrit sur le béton, ou dans la piscine, selon les versions. Toujours est-il qu’il n’a souffert d’aucune grave blessure !
Chateau Marmont
8221 Sunset Boulevard
West Hollywood,
CA 90046
États-Unis
9/09/1954 NY Conférence de Presse
Le 9 septembre 1954, Marilyn Monroe reçoit des journalistes pour une conférence de presse donnée au Saint Regis Hotel où elle loge durant son séjour à New York, pour les besoins du tournage de scènes en extérieures du film "The Seven year Itch" ("Sept ans de réflexion"). Sous des airs de cocktail, cette conférence de presse, organisée par Leonard Lyons, rédacteur en chef du 'New York Post', est d'ailleurs donnée en l'honneur de Marilyn afin de marquer le début du tournage dans la ville de New York. L'acteur Tom Ewell, partenaire de Marilyn dans le film, est présent; ainsi que l'actrice Ethel Merman (partenaire de Marilyn dans "There's no business like show business" - "La Joyeuse Parade") et le compositeur Irving Berlin. De nombreux journalistes assaillent Marilyn de questions, comme Earl Wilson. Les photographes Georges Barris et Sam Shaw mitraillent Marilyn avec leurs appareils.
Marilyn porte une paire de boucles d'oreilles pendantes noires.
On September 9, 1954, Marilyn Monroe meets the journalists for a press conference, organised by Leonard Lyons from the 'New York Post', to mark the beginning of the shooting of "The Seven Year Itch" in New York City. Tom Ewell, Ethel Merman, Irving Berlin and Earl Wilson are presents. The photographers are Georges Barris and Sam Shaw.
> photographies de George Barris
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> Conférence / Cocktail au Saint Regis
> Marilyn avec Earl Wilson et Ethel Merman
> Marilyn avec Earl Wilson et Irving Berlin
> Marilyn et d'autres journalistes
> Déjeuner à "La Petite Cuvée" avec Milton Greene
Marilyn change de boucles d'oreilles, pour porter des longues boucles pendantes blanches et scintillantes.
Elle donne une interview au journaliste Ed Wallace dans sa suite du Saint Regis.
She gives an interview to Ed Wallace at her Saint Regis Hotel Suite.
> photographies de Phil Stanziola
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Marilyn va prendre ensuite un verre au restaurant Billy Reed's en compagnie de Leonard Lyons, l'acteur David Wayne, Milton Greene, le dramaturge Sidney Kingsley et le restaurateur Billy Reed.
She has a drink to Billy Reed's with Leonard Lyons, David Wayne, Milton Greene, Sidney Kingsley and Billy Reed.
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Puis Marilyn se rend au Saint James Theater, pour assister à la pièce 'The Pajama Game', où elle se rend après dans les coulisses des loges pour rencontrer les acteurs -dont Carol Haynes.
She goes after to the Saint James Theater to see the play "The Pajama Games", where she meets the comedians (like Carol Haynes) in the backstage.
> Dans la salle du St James Theater
photographies de Sam Shaw
> Dans les loges du St James Theater
photographies de Sam Shaw
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Dîner au restaurant Sardi's avec David Wayne (son partenaire dans "Comment épouser un millionaire"), Leonard Lyons (critique à NBC, père de Jeffrey Lyons), et Milton Greene, qui va les photographier à table.
Dinner at the Sardi's restaurant with David Wayne (partner in "How to Marry a Millionaire"), Leonard Lyons (movie critic on NBC, father of Jeffrey Lyons), and Milton Greene, who photographs them.
Séance "Candids"
- Milton H Greene -
> photographies de Milton Greene
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Enfin, Marilyn enfile sa veste en fourrure pour terminer sa soirée au Club 21 avec Milton Greene, qui va la photographier à table.
She goes finally to the Club 21, with Milton Greene who takes photos of her.
> En voiture (par James Collins des Monroe Six)
> En voiture (collection Frieda Hull)
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15/07/1956 Conférence de Presse au Savoy Hotel et Parkside House
Le 15 juillet 1956, Marilyn Monroe et Laurence Olivier donnent une conférence de presse pendant une heure dans le salon Lancaster du Savoy Hotel de Londres devant un parterre de près de 250 journalistes et une foule de badeaux se tenant dans la rue, devant les vitrines de l'hôtel. Si les photographes étaient si nombreux aux conférences de presse londoniennes, c'est parce que Olivier avait annoncé que le film The Sleeping Prince (qui était alors le titre provisoire) serait tourné à huit clos, écartant ainsi du plateau photographes et journalistes. Les conférences de presse étaient alors un moyen de satifaire les photographes et la presse.
Parmi les photographes présents: Jack Esten, Douglas Miller, René Vital et Tony Davis.
Les photographes étaient déçus de voir la star Marilyn si sobrement vêtue (elle portait une robe noire classique, à l'empiècement ceinture transparent) mais ils la prirent en photos sous toutes les coutures.
Malgré sa promesse à Olivier, Marilyn arrive avec une heure de retard. Pendant ce temps, Olivier avait fait patienter seul les journalistes et n'était pas d'humeur charmante, voire même d'une humeur infecte- quand Marilyn arriva. Avant l'arrivée de Marilyn, il avait déclaré aux journalistes qu'il était autrefois tombé amoureux de Marilyn, mais elle désormais mariée et sa femme Vivien attendait un enfant, ce qui présageait un nouveau départ pour le couple britannique.
Quand Marilyn arriva, elle semblait être ailleurs et sa voix était à peine audible. Néanmoins, Olivier fut impressionné par sa capacité à charmer le public. Il y avait tellement de bruit dans le salon, qu'Olivier prenait le soin de répéter à Marilyn chacune des questions qu'on lui posait, afin qu'elle puisse aussi réfléchir quelques secondes aux réponses qu'elle donnerait. Malgré ses petites attentions, Olivier était beaucoup plus réservé que lorsque Marilyn le rencontra à New York; les manières de l'acteur rendait Marilyn anxieuse et elle le jugea peu sympathique.
Mais à son habitude, Marilyn envoûte l'auditoire et enjôle les reporters, même les plus audacieux, comme l'a remarqué Winifried Carr du 'Daily Telegraph': "Après avoir observé la plupart des critiques qui emplissaient la pièce, j'étais éberlué de voir ces hommes, les mâles les plus cyniques et les plus snobs de la ville, ces journalistes mordants, se comportant comme des adolescents. Même ceux qui étaient venus en ricanant restaient accrochés à ses mots comme des écoliers trop influençables et riaient devant tant de subtilité avant même qu'elle ait terminé sa phrase."
En effet, la presse britannique va adorer Marilyn, qui fera les gros titres des journaux durant tout son séjour en Angleterre. Le lendemain de la conférence, on pouvait lire notamment ces quelques déclarations des journalistes dans la presse:
-"Cette blonde n'est pas stupide."
-"Il n'y a aucun vice ni scandale en elle."
-"Ce n'est pas une nouvelle Marilyn mais l'ancienne qui se fait connaître."
-"Elle a aussi quelque chose dans les yeux."
Marilyn avait déclaré à la presse: "Je vais faire de la bicyclette dans la campagne". Alors, le journal Daily Sketch lui offre une bicyclette.
> Photographies de Milton H Greene
> videos
> une video sur britishpathe.com
> trois videos sur gettyimages.fr
La présence de Marilyn suscita à Londres une vive curiosité et la foule se rassemblait partout où elle allait. Comme à Parkside House, où elle posa pour les photographes avec son mari Arthur Miller, où même les enfants se bousculent devant la grille et où quelques privilégiés se mettent en file indienne afin d'obtenir un autographe.
Photographies de Sidney Martin
On July 15, 1956, Marilyn Monroe and Laurence Olivier give a press conference to the Lancaster Room at Savoy Hotel, in London.
Marilyn and Arthur Miller are also photographied at Parkside House.
Sources:
> Marilyn Monroe Les Inédits - de Marie Clayton
> Marilyn Monroe et les caméras
> Marilyn Monroe - de Barbara Leaming
> revue Paris Match n°381, du 28 juillet 1956
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16/07/1956 Conférence de Presse au Savoy Hotel
Le 16 juillet 1956, Marilyn Monroe et Laurence Olivier, son partenaire et metteur en scène dans "The Prince and the Showgirl" ("Le Prince et la danseuse"), donnent une conférence de presse au Savoy Hotel de Londres. Marilyn donne notamment une interview à Donal Zec, journaliste au Mirror. Arthur Miller raccompagne ensuite son épouse.
> Photographies de Milton H Greene
On July 16, 1956, Marilyn Monroe and Laurence Olivier -her actor partner and director of "The Prince and the Showgirl"- give a press conference to the Savoy Hotel, in London. Marilyn gives an interview to Donald Zec, the Mirror's writer. After, Arthur Miller and Marilyn leave the hotel.
9/09/1954 Arrivée à New York
Le 8 septembre 1954, Marilyn Monroe s'envole à 21 heures de Los Angeles, d'où Joe DiMaggio est venu l'accompagner à l'aéroport pour l'embrasser et lui dire au revoir, pour se rendre à New York, où elle doit tourner des scènes extérieures du film The Seven Year Itch (Sept ans de réflexion). Joe ne l'accompagne pas. Elle porte un tailleur moulant avec un gros noeud, une tenue qu'elle a emprunté aux studios, qu'elle avait porté dans There's no business like show business (La joyeuse parade) dont le tournage venait à peine de se terminer.
Arrivée à l'aéroport de New York le lendemain, le 9 septembre à 8h15, le Idlewild Airport, Marilyn est assaillie par la foule de curieux et de journalistes: des reporters, des photographes et même les caméras sont présentes. Marilyn se prête au jeu et prend la pose longuement sur le tarmac; puis, escortée par la police, elle rentre dans le hall de l'aéroport, où elle est interviewée.
Parmi les photographes présents: Sam Schulman, Paul Schumach, Weegee, Sam Shaw.
>> L'arrivée à Idlewild Airport - sur le tarmac
>> Dans le salon de l'aéroport, poses glamour et interview
>> videos
L'arrivée à l'aéroport d'Idlewild, descente de l'avion
Marilyn fait sa star, accentuant ses célèbres mimiques
Marilyn se prépare pour l'interview
Un journaliste interviewe Marilyn
Elle prend ensuite une limousine qui l'amène au Saint Regis Hotel, dans Manhattan.
>> Au Saint Regis Hotel
Séance "Chambre d'Hôtel"
Hotel Room Sitting
- Milton H Greene -
> Photographies de Milton H Greene
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24/03/1955 Marilyn dans New York
Marilyn Monroe dans les rues de New York,
sortant du Gladstone Hotel, le 24 mars 1955.
On y voit James Haspiel et Milton H Greene.
>> vidéo
Marilyn Monroe in the New York's streets,
leaving the Gladstone Hotel, Spring 1955.
L'ADOLESCENT, LA CAMERA ET MARILYNUn jour de printemps 1955, un adolescent new-yorkais de 14 ans a passé les plus belles heures de sa vie au côté de Marilyn Monroe.
La star a autorisé son jeune admirateur qui la guettait devant un hôtel de Manhattan, à la suivre pendant plusieurs heures de shopping. La caméra 8 mm de son frère au poing, Peter Mangone a tourné un film amateur couleur de 5'30, l'a visionné une seule fois dans sa chambre du Bronx avant de l'oublier dans une commode.
L'an dernier, rangeant la maison de leur père, son frère retrouve le film muet, en parfait état, aujourd'hui transféré en 16 mm.
"J'en avais un vague souvenir, mais quand j'ai vu les images, tout m'est revenu. C'était merveilleux", raconte Peter Mangone, 63 ans aujourd'hui.
Radieuse dans un pull-over noir et manteau brun à col de fourrure, la star sourit, fait des mines, souffle des baisers de la main vers son jeune admirateur, rit à pleines dents sur la 52e rue. Elle bâille, trébuche ou ôte une poussière de son oil.
"J'avais lu dans le journal qu'elle venait à New York et qu'elle descendrait à l'hôtel Gladstone. Alors je faisais l'école buissonnière pour aller la voir, un jour sur deux. Elle me reconnaissait, elle m'aimait bien".
Touchée par tant de constance, l'actrice lui dit bonjour, signe des autographes et des photos et, un jour qu'elle sort accompagnée de son ami le photographe Milton Greene, elle l'autorise à la suivre ou à la précéder, sa petite Kodak en main, chez Elizabeth Arden ou les grands chausseurs de la 5e avenue.
Pas de gardes du corps à l'époque, pour la plus éblouissante star de l'histoire du cinéma américain.
"Elle était si belle, si délicate... Il suffisait de la voir une fois pour que son image s'imprime à jamais en vous! Je n'ai plus jamais été capable de regarder une femme de cette façon".
C'était l'année où, venant de divorcer de Joe DiMaggio et lassée de son image de ravissante idiote, Marilyn avait fuit la Californie et prenait des cours auprès de Lee Strasberg à l'Actor's Studio.
Peter Mangone se souvient d'avoir, trois ans après ce mini-tournage et quatre ans avant la mort de Marilyn, fait le tri de ses jouets d'enfants. Il était jusqu'alors persuadé d'avoir jeté le film avec ses jouets. Il a en fait hiberné, dans sa boîte en carton, pendant 48 ans.
"Mon père est mort il y a quelques années. Mon frère s'est installé dans sa maison de Floride et en rangeant des armoires il est tombé sur des boîtes de films", raconte-t-il.
Russ Suniewick dirige à Rockville (Maryland) le laboratoire qui a transféré en 16 mm, format inaltérable, ces 5'30 de rêve. "Il était en parfait état de conservation", confie-t-il. "Parce qu'il avait été perdu et conservé dans sa boîte d'origine, après n'avoir été visionné qu'une fois, il n'a aucune rayure, les couleurs sont parfaites".
Peter Mangone, qui est devenu coiffeur à Palm Beach et s'est spécialisé dans les vedettes hollywoodiennes de passage en Floride pour des spectacles, n'a pas encore décidé ce qu'il va faire de son petit trésor.
Les demandes sont si nombreuses qu'il a chargé un avocat new-yorkais de gérer la distribution des images. "Je ne sais pas! Peut-être un beau livre illustré!"
>> source: article par Michel Moutot, le 23 février 2003 sur lemauricien.com
>> interview de Peter Mangone
>> sur le web: site Marilyn Monroe NYC 1955