15 mai 2022

Florence Foresti en affiche de sa tournée "Boy Boys Boys" 2022-2023

L'humoriste et actrice française Florence Foresti est de retour sur scène, 4 ans après son dernier spectacle (Epilogue, dont la tournée a été écourtée en raison de la crise Covid). Son nouveau spectacle s'intitulé Boys, Boys, Boys, en référence au tube de la chanteuse italienne Sabrina sorti en 1987. Sa tournée passe par le Théâtre Marigny (Paris) du 28 septembre au 31 décembre 2022, avant de partir en tournée dans toute la France dès le mois de mars 2023 et se prolongera jusqu’au mois de décembre 2023.

French humorist and actress Florence Foresti is back on stage, 4 years after her last show (Epilogue, whose tour was cut short due to the Covid crisis). Her new show is called Boys, Boys, Boys, in reference to the hit by Italian singer Sabrina released in 1987. Her tour passes through the Théâtre Marigny (Paris) from September 28 to December 31, 2022, before going on tour throughout France from March 2023 and will continue until December 2023.

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Pour l'affiche promotionnelle, Florence Foresti pose entièrement nue, allongée sur un lit de draps blancs: une référence à Madonna -dont Foresti est fan- qui a posé pour Steven Meisel en 1990 (et un portfolio des séances avec Meisel sera publié dans le "Vogue" italie de février 1991, présentant "Madonna comme Marilyn").

For the promotional poster, Florence Foresti poses entirely naked, lying on a bed of white sheets: a reference to Madonna - of whom Foresti is a fan - who posed for Steven Meisel in 1990 (and a portfolio of the sessions with Meisel will be published in the "Vogue" italy from February 1991, featuring "Madonna as Marilyn").

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Pour sa séance avec Steven Meisel, Madonna s'inspirait bien de Marilyn Monroe; et cette photo d'elle nue dans un lit de draps blancs était un clin d'oeil à Marilyn Monroe et les séances de Tom Kelley, Eve Arnold et Douglas Kirkland.
For her session with Steven Meisel, Madonna was inspired by Marilyn Monroe; and this photo of her naked in a bed of white sheets was a nod to Marilyn Monroe and the seances of Tom Kelley, Eve Arnold and Douglas Kirkland.

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27/05/1949 - Red Velvet Sitting - Marilyn Monroe par Tom Kelley
11/1960 - Bed Sitting - Marilyn Monroe par Eve Arnold
17/11/1961 - Bed Sitting - Marilyn Monroe par Douglas Kirkland


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28 octobre 2021

Poses photographiques - Focus sur l'accessoire de l'étole de fourrure blanche

Portraits en étole de fourrure blanche
Portraits in white fur stole


Marilyn Monroe a posé à plusieurs reprises lors de séances photos - des portraits pris en studio - vêtue d'une étole en fourrure blanche, véhiculant ainsi l'image absolue du glamour hollywoodien. Petit tour d'horizon de ses séances photos:
Marilyn Monroe has posed several times during photoshoots - portraits taken in the studio - wearing a white fur stole, thus conveying the absolute image of Hollywood glamor. A brief overview of her photoshoots:

- 1950, Portraits de Edward Clark pour "Quand la ville dort" pour la Fox -
- 1950, Portraits by Edward Clark for "The Asphalt Jungle" for Fox Studios -
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- 1950, Portraits de Gene Kornman / Frank Powolny pour "Eve" pour la Fox -
- 1950, Portraits by Gene Kornman / Frank Powolny for "All about Eve" for Fox -
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- 1951, Portrait de Don Ornitz pour la presse magazine -
- 1951, Portrait by Don Ornitz for press magazine -

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- 1953, Portraits publicitaires pour la Fox de Frank Powolny -
- 1953, Publicity portraits for the Fox Studios by Frank Powolny  -
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- 1953, Portraits de Gene Trindl pour "Comment épouser un millionnaire" pour la presse -
- 1953, Portraits by Gene Trindl for "How to marry a millionaire" for the press -
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fur_white_stole-portrait-1953-by_trindl-1-2 

- 1953, Portraits de John Florea pour "Comment épouser un millionnaire" pour la presse -
- 1953, Portraits by John Florea for "How to marry a millionaire" for the press -
fur_white_stole-portrait-1953-by_florea-01 

- 14 septembre 1954, coulisse de la séance de Richard Avedon, par Sam Shaw pour la presse -
- 1954, September, 14, backstage of the sitting of Richard Avedon, by Sam Shaw for the press -fur_white_stole-portrait-1954-09-14-NY-by_shaw-1 

- septembre 1958, coulisse du tournage de "Certains l'aiment chaud" par Jon Whitcomb pour Cosmopolitan -
- 1958, September, backstage of the filming of "Some like it hot", by Jon Whitcomb for Cosmopolitan -fur_white_stole-portrait-1958-by_whitcomb-1 

Marilyn porte aussi des étoles en fourrure blanche lors de ses sorties médiatiques (gala, premières de films, remises de prix); mais elle ne pose plus en portraits typiques glamour en studio avec une étole blanche. Ce type de portraits représentant le glamour hollywoodien semble ne plus intéresser Marilyn. Elle travaille avec des photographes qu'elle sélectionne et qui renvoie une image plus naturelle d'elle: Milton Greene, Sam Shaw, Richard Avedon, Philippe Halsman, Earl Gustie, Eve Arnold, Douglas Kirkland et Bert Stern sont les photographes qui la prendront en studio de 1956 à 1962 et ne travaillant non plus pour les studios de cinéma, mais pour la presse (à travers les agences de presse ou des contrats publicitaires signés avec des magazines). Sans doute par ce choix, Marilyn semble signifier vouloir s'éloigner du diktat des studios et gagner en indépendance pour mieux contrôler son image véhiculée dans les médias.
Marilyn also wears white fur stoles during her media outings (gala, film premieres, awards ceremony); but she no longer poses in typical glamorous studio portraits with a white stole. This type of portrait representing Hollywood glamor seems no longer interests Marilyn. She works with photographers that she selects and who gives a more natural image of her: Milton Greene, Sam Shaw, Richard Avedon, Philippe Halsman, Earl Gustie, Eve Arnold, Douglas Kirkland and Bert Stern are the photographers who will take her in studio photos  from 1956 to 1962 and no longer working for film studios, but for the press (through press agencies or advertising contracts signed with magazines). No doubt by this choice, Marilyn seems to signify wanting to move away from the diktat of the studios and gain independence to better control her image conveyed in the media.


La ville d'Hollywood est la mecque du cinéma américain et ce, depuis les années 1910s. Pour faire rêver les spectateurs et le public international, l'industrie cinématographique - à travers les diverses compagnies de studios (Universal, Paramount, 20th Century Fox, RKO, MGM, Warner, Goldwyn Mayer...) emploie des photographes pour sublimer et magnifier ses acteurs et ses actrices. Il faut vendre du rêve, de l'inaccessible, du glamour et les actrices d'Hollywood sont alors notamment photographiées en studio par des portraits en noir et blanc, jouant sur les ombres et lumières des éclairages, vêtues d'une fourrure en étole, un accessoire qui représente à lui seul le glamour, la grâce et le chic. Ces photographies qui sont à but publicitaires, sont ainsi destinées à être publiées dans la presse magazine afin de "vendre" ce rêve au public à travers le monde. Les actrices ne sont pas des personnes lambdas que l'on croise au hasard d'une rue, elles deviennent ainsi par ces images des icônes mystifiées et iréelles.
Et chaque studio a son photographe portraitiste attitré, petite liste (non exhaustive) des noms les plus connus et répandus des photographes, par ordre alphabétique: Kenneth Alexander, Ted Allan, Virgil Apger, Max Munn Autrey, Ernest Bachrach, Russell Ball, Clarence Sinclair Bull, Eric Carpenter, Robert Coburn, Otto Dyar, John Engstead, Tom Evans, Bud Fraker, Jack Freulich, Elmer Fryer, Edwin Bower Hesser, George Hurrell, Ray Jones, Eugene Kornman, Irving Lippmann, Gaston Longet, Ruth Harriet Louise, John Miehle, Frank Powolny, Eugene Robert Richee, AL Whitey Schaefer, Bert Six, Laszlo Willinger.
Les photographes "stars" renommés étant George Hurrell, Clarence Sinclair Bull, Robert Coburn, Eugene Robert Richee et Frank Powolny, qui à eux seuls, ont bien photographié l'ensemble des acteurs et actrices d'Hollywood entre 1930 et 1960.
Ces portraits font partis de la machine à rêve véhiculée par les studios d'Hollywood et se déploie dès les années 1920s (quand les acteurs et actrices du cinéma muet deviennent des stars aux yeux du public) trouvant son apogée dans les années 1940s et 1950s. Mais dans les années 1960s, ce type de photographies s'essoufle, les moeurs changent et les nouvelles idoles veulent transmettre une image plus naturelle (la culture hippie et son esprit de liberté est passée par là); ces images suivent d'ailleurs aussi la tendance cinématographique avec l'arrivée du mouvement de la nouvelle vague en France et ses répercussions dans le cinéma international et américain et les nouveaux réalisateurs d'alors (les années 1970s avec Scorsese, Spielberg, Coppola) mettant en scène un cinéma plus vrai et balayant le glamour de leur prédécesseurs. Alors les paillettes et le glamour est récupéré par le mouvement musical qui bat son plein dans les années 1970s: le disco. Mais ce type de photographies n'est plus en vogue et finit par s'éteindre totalement: les portraits des actrices sublimées et glamourisées avec une étole de fourrure s'inscrivent alors dans une époque bien déterminée, considérée aujourd'hui comme le "classique du vintage hollywoodien".

The city of Hollywood is the mecca of American cinema since the 1910s. To make the spectators and the international public dream, the film industry - through the various studio companies (Universal, Paramount, 20th Century Fox, RKO, MGM, Warner, Goldwyn Mayer ...) employs photographers to sublimate and magnify its actors and actresses. They have to sell dreams, the inaccessible, glamor and Hollywood actresses are then photographed in the studio with black and white portraits, playing on the shadows and lights, dressed in a fur stole, an accessory that alone represents glamor, grace and chic. These photographs, which are for advertising purposes, are thus intended to be published in the magazine press in order to "sell" this dream to the public throughout the world. Actresses are not ordinary people that one crosses at random on a street, they thus become, through these images, mystified and unreal icons. And each studio has its own portrait photographer, a small (non-exhaustive) list of the most famous and widespread names of photographers, in alphabetical order: Kenneth Alexander, Ted Allan, Virgil Apger, Max Munn Autrey, Ernest Bachrach, Russell Ball, Clarence Sinclair Bull, Eric Carpenter, Robert Coburn, Otto Dyar, John Engstead, Tom Evans, Bud Fraker, Jack Freulich, Elmer Fryer, Edwin Bower Hesser, George Hurrell, Ray Jones, Eugene Kornman, Irving Lippmann, Gaston Longet, Ruth Harriet Louise, John Miehle, Frank Powolny, Eugene Robert Richee, AL Whitey Schaefer, Bert Six, Laszlo Willinger.
Renowned "star" photographers are George Hurrell, Clarence Sinclair Bull, Robert Coburn, Eugene Robert Richee and Frank Powolny, who alone have photographed all of Hollywood's actors and actresses between 1930 and 1960.
These portraits are part of the dream machine conveyed by Hollywood studios and unfold from the 1920s (when silent film actors and actresses became stars in the eyes of the public) reaching their peak in the 1940s and 1950s. But in the 1960s, this type of photography lost its breath, customs changed and the new idols wanted to convey a more natural image (the hippie culture and its spirit of freedom has passed through this); these images also follow the cinematographic trend with the arrival of the new wave movement in France and its repercussions in international and American cinema and the new directors of the time (the 1970s with Scorsese, Spielberg, Coppola) putting in scene a cinema more true and sweeping the glamor of their predecessors. Then the glitter and the glamor is recovered by the musical movement which is in full swing in the 1970s: the disco. But this type of photography is no longer in vogue and ends up being completely extinct: the portraits of sublimated and glamorized actresses with a fur stole are then part of a well-defined period, considered today as the "classic of vintage hollywood ".


Les années 1920s

Esther Ralston / Joan Crawford / Marian Marsh
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Heather Angel / Bebe Daniels / Zofia Lindorfówna
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Clara Bow, 1927
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Margaret Livingston / Lya De Putti / Marie Prevost
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Claudette Colbert, 1927 / Phyllis Haver, 1928 / Evelyn Brent, 1929
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Les années 1930s

 Carole Lombard / Dorothy Arnold / Irene Dunne
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Barbara Stanwyck / Bette Davis / Fay Wray
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Jean Harlow
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Greta Garbo / Kay Francis / Lilyan Tashman
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Mae West
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 Mabel Hariot / Deanna Durbin / Gloria Stuart
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Marjorie Woodworth / Pauline Garon / Martha Raye
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Lupe Velez / Wera Engels / Marlene Dietrich
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Joan Crawford, 1930 / Mae Clark, 1931 / Paulette Goddard, 1932 (x 2)
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Norma Shearer, 1934 /  Claudette Colbert, 1935 / Rochelle Hudson, 1936
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Betty Grable, 1936 / Madeleine Carroll, 1936 / Loretta Young, 1937
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 Toby Wing, 1937 / Laurie Lane, 1938 / Patricia Morison, 1939
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Les années 1940s 

Lucille Ball  / Ginger Rogers / Paulette Goddard
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Helen Twelvetrees / Mae West / Veronica Lake
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Joan Crawford / Marilyn Maxwell / Vivien Leigh
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Michelle Morgan
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Ann Miller / Frances Gifford / Jane Wyman
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Ann Sheridan / Anne Baxter / Eleanor Powell
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Gene Tierney
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Ava Gardner
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Lana Turner
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Hedy Lamarr, 1941 / Barbara Stanwyck, 1942 / Lana Turner, 1945
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Olivia De Havilland, 1942 / Rosalind Russell, 1943 / Elaine Shepard, 1944
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Janet Blair, 1944 / Bonita Granville, 1945 / Vera Allen, 1945
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Janis Paige, 1948
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Ilona Massey, 1946 / Rita Hayworth, 1947 / Ava Gardner, 1947
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Rita Hayworth, 1948
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Maria Riva, 1948 / Ava Gardner, 1949 / Judy Holliday, 1949
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Les années 1950s

Barbara Stanwyck / Carroll Baker / Maureen O Hara
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Esther Williams / Marla English / Angela Lansbury
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Susan Hayward
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Eartha Kitt / Marlene Dietrich / Yvonne De Carlo
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Eva Gabor / Lana Turner / Mae West
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Betty Grable
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Joan Collins / Joan Crawford / Zizi Jeanmaire
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Evelyn Keyes / Gloria Grahame / Dolores Gray
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Ava Gardner, 1952
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Claire Bloom, 1952 / Gloria Grahame, 1953 / Shelley Winters
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Leslie Caron, 1952 & 1953
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Janet Leigh / Tippi Hedren / Kim Novak
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Grace Kelly, 1954
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Vera Allen, 1954 / Jeanne Crain, 1955 / Gena Rowlands, 1955
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Liz Taylor, 1955
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Diana Dors / Mamie Van Doren / Cleo Moore
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Jayne Mansfield, 1956, 1957 & 1958
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Anita Ekberg, 1955 / Judy Garland, 1956 / Betty White, 1957
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Rhonda Fleming, 1957 / Martha Hyer / Sophia Loren, 1957
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Liz Fraser, 1959 / Dorothy Dandridge, 1958 / Sophia Loren, 1958
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Les années 1960s

Judy Garland (x 2) / Sophia Loren
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Donna Reed / Gina Lollobrigida
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Senta Berger / Vivien Leigh, 1962 / Carroll Baker
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Romy Schneider, 1962
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Dalida / Natalie Wood / Kim Novak
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Les années 1970s

 Dalida / Diana Ross
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 Les années 1980s - 1990s

Madonna, 1986 / Joan Collins / Sharon Stone
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 Les années 2000s

Kate Moss : Vogue 2004 & 2009
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Claudia Schiffer , 2010
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> lectures web :

article  John Kobal "The Hollywood Portrait Photographer" sur lenscloud
biographies "The Hollywood Portrait Photographer" sur lenscloud
extraits du livre "Hollywood Glamour 1926-1956" sur
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14 février 2016

Marilyn Monroe, certains l'aiment fausse

Marilyn Monroe, certains l'aiment fausse
le 22 mai 2015 - par Nicolas Filio - sur franceinter.fr

Plus de cinquante ans après sa mort, la plus célèbre des blondes d'Hollywood compte toujours de nombreux admirateurs qui partagent ses photos sur les réseaux sociaux. Mais est-ce bien Marilyn sur ces images ?

Pendant la quinzaine d'années qu'a duré sa carrière, Marilyn Monroe a été photographiée sur la plage, dans le métro, lisant des livres, prenant des photos, souriante, triste, avec une robe blanche, un manteau de fourrure ou, plus rarement, sans vêtements… Mais ce n'est pas assez, vraisemblablement. Pour certains de ses admirateurs, il faut ajouter des images, continuer à fabriquer le mythe.
Ainsi, parmi les photos de Marilyn qui circulent sur le net, il en existe beaucoup qui ne sont en fait pas d'elle. Ou pas complètement.

Par exemple, cette femme au chat a bien les yeux, la bouche et le grain de beauté emblématique de la vedette des Hommes préfèrent les blondes. Les cheveux et le félin appartiennent quant à eux à une photographe, Anna Vihastaya, dont l'autoportrait a servi à réaliser ce montage, désormais diffusé comme un classique.

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Dans le même genre, une autre photo rencontre beaucoup de succès auprès des fans de Marilyn Monroe sur le réseau social Pinterest. Mais le visage de l'actrice a en fait été collé sur le corps de Madonna.

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Experte en iconographie marilynienne, Marijane Gray traque ces images manipulées et leur a consacré un réjouissant album sur Pinterest (qui ne sert donc pas qu'à désinformer). Elle a également signé pour BuzzFeed un article très utile sur ces femmes plus ou moins célèbres qu'on prend par erreur pour Monroe.
La confusion est souvent commise avec cette photo de Sandy Fulton par Bunny Yeager:

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Une autre initiative existe pour lutter contre les fausses photos de l'héroïne de Certains l'aiment chaud: le Tumblr Not Marilyn Monroe. Il s'attaque en particulier aux prétendus clichés dénudés de l'actrice. En les publiant. Vous êtes prévenus si vous souhaitez aller y faire un tour.

Marilyn nue, c'est un fantasme qui ne se dément pas, mais Monroe s'est en fait très peu dévêtue pour les photographes. Une fois pour Tom Kelley, en 1949, avant que sa carrière ne décolle et une autre pour Bert Stern, en 1962, l'année de sa mort. Quant à la photo d'Andre de Dienes montrant une femme ne portant pas plus que du parfum allongée sur un trampoline, Marijane Gray est formelle : « Le photographe Andre de Dienes est célèbre à la fois pour ses photos de Marilyn Monroe et ses nus impressionnants. Cependant, il n'a jamais pu combiner ses deux passions car Marilyn n'a jamais accepté de poser nue pour lui. »

Marilyn, JFK et les autres

La relation de l'actrice avec John Fitzgerald Kennedy est un autre sujet de spéculations. Plusieurs clichés montrant les amants enlacés ont connu un grand succès ces dernières années.
Les photos sont vraies, mais elles mettent en scène des sosies. Ces fausses paparazzades sont la spécialité de l'artiste britannique Alison Jackson. Elle a également rassemblé pour une photo une fausse Marilyn et une fausse Lady Di. Une association pas aussi crédible compte tenu de la différence de générations.

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En revanche, il paraît tout à fait plausible aux internautes que Marilyn ait posé avec les autres gloires des années 1950-1960 qu'étaient James Dean, Elvis Presley et Elizabeth Taylor. Pourtant, ces photos sont des montages. Deux d'entre eux utilisent d'ailleurs la même série de portraits réalisée par Ed Feingersh sur la terrasse de l'Ambassador Hotel, à New York.

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Une autre photo de la célèbre blonde avec Elvis suggère que les deux stars auraient eu une aventure. Cela pourrait confirmer l'anecdote - très contestée - qu'a rapportée en 2006 un ancien membre de l'entourage du King. Mais cette image est en réalité issue d'un film, Girl Happy, et le visage de Marilyn Monroe a été collé sur celui de Mary Ann Mobley, la partenaire d'Elvis à l'écran.

Do not disturb, dit l'affiche. Et si en effet on laissait un peu Marilyn tranquille ?

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01 avril 2015

Madonna pour Rebel Heart

madonna-rebeal_heart-1bPour son nouvel album Rebel Heart (sorti le 6 mars 2015), Madonna s'est à nouveau beaucoup inspirée de Marilyn Monroe. Sur la pochette officielle de l'album, on y découvre un portrait noir et blanc de la chanteuse, le visage entrelié par des fils de caoutchou (apparemment, la star nous refait le coup de l'image du 'SM chic').
Mais il existe différentes versions de l'album, dont une où sur la pochette de couverture, Madonna reprend une séance célèbre de Marilyn. En fait, pour une série de clichés promotionnels où Madonna est photographiée par Mert Alas et Marcus Piggott, on y retrouve quasiment un copié collé de trois séances de Marilyn Monroe photographiée en 1955 par Milton Greene ( la V Sweater , la Red Sweater et la Trestle Sitting): même blondeur, même boucles crantées, même regard de séductrice, et même poses naïvement lascives. 


- Madonna -

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- Marilyn -

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13 juillet 2014

Sky Ferreira adopte le look Marilyn pour Redken

sky_ferreira-1Sky Ferreira, une californienne de 21 ans, est chanteuse, DJ et mannequin. Après une apparition remarquée dans le spot publicitaire du parfum CK One, la jeune femme, anciennement brune et depuis décolorée en blonde, apporte sa touche rock à la gamme Styling de la marque de produits capillaires Redken. Elle propose cinq looks différents, dont un, faisant irrémédiablement penser à Marilyn Monroe, où elle arbore des cheveux courts blonds platines ondulés et volumineux, avec une peau blanche laiteuse, comme Marilyn.
source site redken.fr

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Sky Ferreira s'inspire aussi de Madonna, qui, en 1987,
s'était aussi déjà basée sur le look de Marilyn.

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07 février 2014

Blouse kaki et Jupe noire de Bus Stop

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Blouse kaki et Jupe noire de 'Bus Stop'

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Beaucoup ont longtemps pensé que la tenue avait été conçue par le créateur et couturier de la 20th Century Fox, William "Billy" Travilla pour le film Bus Stop (Arrêt d'Autobus) tourné au printemps 1956. Cependant, il semblerait que Marilyn avait refusé les costumes de Travilla pour le film, qu'elle considérait bien trop beaux pour son rôle de Cherie, une chanteuse paumée d'un petit cabaret miteux, excepté le body de danseuse qu'elle porte quand elle chante "That old Black Magic" qui serait bien une création de Travilla pour le film; et qu'elle avait alors emprunté au département costumes de la Fox les autres tenues qu'elle porte dans le film. Or, on découvre -à tort- le nom de Travilla comme étant le créateur de cette tenue (blouse et jupe) pour les photographies des tests costumes qu'elle a fait le 3 février 1956

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> Marilyn porte la tenue dans une grande partie du film: dans la fameuse scène de la compétition de rodéo puis toutes celles dans l'auberge restaurant de Grace (scénes 7, 8, et de 13 à 17):

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 La Blouse

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Le chemisier - blouse est de couleur vert kaki, doublé d'un tissu en dentelles noires transparent, qui dessine des motifs géométriques. Les manches sont courtes, et chacune d'elle est resserrée par une cocarde verte qui se noue, tout comme au décolleté, resserré par un cordon vert, que Marilyn a noué en corcarde et laisse pendre les extrémités.

> Le 15 avril 1956, Marilyn Monroe pose dans les décors de la Fox, pour des portraits publicitaires sous l'objectif de Milton Greene; elle porte la blouse de "Bus Stop" dans la séance nommée "Hooker Sitting", mais la jupe est différente (dans le film, c'est une jupe droite à gros boutons, alors que pour la séance 'Hooker', elle porte une jupe plissée évasée et ouverte jusqu'en haut):

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> La blouse n'est pas une création pour le film "Bus Stop" et Marilyn l'a bien emprunté au département costumes des studios de la Fox. En effet, la blouse est portée par l'actrice Susan Hayward dans le film "With a song in my heart" ("Un refrain dans mon coeur") réalisé par Walter Lang et sorti sur les écrans américains le 4 avril 1952, et c'est le couturier Charles Le Maire qui était chargé de la création des tenues de ce film.

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> Après le tournage de "Bus Stop", la blouse fut donnée au magazine Picture Show and Film Pictorial et a été gagnée par l'une de ses lectrices lors d'un concours.

>> Par la suite, la blouse fut vendue au enchères: d'abord, en 1988, par Sotheby's où c'est la sosie de Marilyn, Kay Kent, qui défila dans l'assistance en portant la blouse, qui fut rachetée par un homme d'affaire, Patrick Mills, pour la somme de 12 600 dollars, qui l'avait achetée pour sa fille de 16 ans qui souhaitait faire carrière au cinéma et dans la musique (voir l'article sur apnewsarchive.com):

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>> Video "Blouse Auction 1988"
 

>> La blouse et la jupe se retrouvent encore aux enchères les 13 et 14 mars 2000, aux "Butterfields Auctioneers"sur Sunset Blvd à Hollywood. le costume de 'Bus Stop' étant estimé entre 15 000 et 25 000 $ (la robe de 'River of No Return' entre 30 000 et 50 000 $, et celle de 'Gentlemen Prefer Blondes' entre 15 000 et 25 000 $). 

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>> Puis la blouse a changé à nouveau de propriétaire; elle appartient aujourd'hui à David Roberts qui l'a prêtée pour l'exposition consacrée à Marilyn Monroe et organisée à Jersey en 2009:

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La sosie de Marilyn, Suzie Kennedy, l'a aussi portée pour une séance de photos en 2009:

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Inspirations

> L'actrice Jayne Mansfield porte une robe noire lors de son voyage promotionnel en Europe en 1957 dont le buste de la robe est fortement inspiré par la blouse: tissu noir en dentelles, au même décolleté. Photographies de Jayne prises le 26 juin 1957 à l'hôtel Dorchester de Londres en Angleterre; puis en France; et enfin, le 5 octobre 1957 à Frankfurt en Allemagne:

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> La chanteuse et actrice Madonna copie des photos célèbres de Marilyn Monroe pour l'édition "Vanity Fair" d'avril 1991, sous l'objectif de Steven Meisel. Et pour cette séance, elle reprend la pose de la séance "Hooker" de Marilyn:

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  La jupe

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C'est une longue jupe noire droite et très près du corps, voire même moulante. Elle dessine littéralement les courbes de Marilyn. D'un tissu satiné, elle comporte huit gros boutons noirs sur le devant, et elle est fendue dans le bas. Marilyn la porte avec une ceinture noire, dont la boucle est aussi noire.

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> On retrouve la jupe trois ans plus tard, portée par l'actrice d'origine suédoise May Britt dans le film "The Blue Angel" ("L'ange bleu") réalisé par Edward Dmytryk et sorti sur les écrans américains le 4 septembre 1959; l'actrice la porte non boutonnée, afin que la jupe soit fendue jusqu'en haut, pour accentuer le côté sexy de la tenue:

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> article de presse
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22 décembre 2013

INTOX sur Marilyn chante Santa Baby

Dans certaines compilations CD dédiées à Marilyn Monroe  et sur des vidéos en ligne (tels youtube, dailymotion) on y retrouve parfois le titre "Santa Baby" faisant parti de la discographie de Marilyn. Or, ce n'est pas Marilyn qui chante !

Il s'agit de la chanteuse Eartha Kitt qui interprète ce titre enregistré en 1953

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Qui est Eartha Kitt ? 
Eartha_kittEartha Mae Kitt, née le 17 janvier 1927, surnommée « Miss Kitt », était une danseuse, chanteuse de variétés - fortement influencée par le jazz - actrice et artiste de cabaret américaine. Elle est décédée le 25 décembre 2008.
Eartha Kitt est née dans une plantation de coton en Caroline du Sud; elle est le fruit d'un viol d'une mère noire et cherokee, et d'un père d'origine allemande ou néerlandaise. Elle est envoyée à l'âge de huit ans chez un oncle à Harlem. Elle travaille en 1943 avec la troupe de danse de Katherine Dunham et fait des tournées au Mexique, en Amérique du sud et en Europe. Elle quitte la troupe et s'installe à Paris pour être chanteuse de cabaret et commence à se faire un nom. La jeune créole, à l'enfance malheureuse, persévère et devient une vedette internationale d'élégance et de sensualité dès les années 1950. En 1950 elle est choisie par Orson Welles pour incarner Hélène de Troie dans une adaptation (Time runs) du Docteur Faustus de Christopher Marlowe:
il la qualifie de «the most exciting woman in the world» (la femme la plus excitante du monde). L'accueil critique est excellent et Eartha tourne en Allemagne et en Turquie. De retour aux USA, elle accède à la popularité en jouant dans une revue à Broadway New faces of 1952 et en sortant ses premiers disques C'est si bon, I want to be evil.
Artiste polyvalente à la voix rauque et suave, Eartha Kitt a chanté dans dix langues différentes et s'est produite dans une centaine de pays.  En 1954-55, elle est applaudie dans la comédie musicale « Mrs. Patterson » à Broadway puis en 1957 elle joue au cinéma avec Sidney Poitier dans The Mark of the hawk. En 1967, elle personnifie le personnage de Catwoman dans la populaire série télévisée Batman.  En 1968, elle crée un malaise lors d'un déjeuner organisé à la Maison Blanche par la Première dame Lady Bird Johnson, en se prononçant contre la guerre du Viêt Nam: cet incident l'ayant mise à l'index aux États-Unis, elle est contrainte à poursuivre sa carrière à l'étranger jusqu'en 1974.
Dans les années 1980 ses tubes font le tour de la planète : « Where Is My Man » (1983), « I Love Men » (1984), « This Is My Life » (1986) et « I Don't Care » (1986).
En 1996, elle apparaît dans l'épisode « Escapade à Paris » (A Pup in Paris) de la sitcom « Une nounou d'enfer » (The Nanny). Sa dernière apparition sur les scènes de Broadway remonte à fin 2003. En 2007 et 2008, elle a remporté deux Emmy Award pour meilleure interprète dans un programme d'animation pour « The Emperor's New School ». Le jeudi 25 décembre 2008, elle s'éteint à l'âge de 81 ans,
à Weston dans le Connecticut, des suites d'un cancer du côlon.

> Eartha Kitt a rencontré Marilyn Monroe le 13 juin 1957, lors de la soirée de la Première du Prince et la Danseuse suivie d'un gala de bienfaisance de la "Milk Fund" au Waldorf Astoria à Manhattan:

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La chanson:
Eartha Kitt enregistre
« Santa Baby » le 6 octobre 1953 à New York, avec Henri René et son orchestre, composée et écrite par Joan Javits et Philip Springer. La chanson rencontre de suite un immense succès et deviendra un classique de Noël. D'ailleurs, Eartha Kitt déclarera qu'elle faisait partie de ses chansons préférées parmi toutes celles qu'elle avait enregistré. Elle interprète à nouveau la chanson dans le film "New Faces" en 1954 et réenregistre une autre version en 1963 avec différents arrangements.

>> La première version originale de Eartha Kitt en 1953

>> Une autre version "live" par Eartha Kitt

De nombreuses personnalités vont reprendre la chanson (enregistrée en studio ou interprétée en live): Maria Muldaur, Everclear, RuPaul, Kate Ceberano, Homer & Jethro, Taylor Horn, Raini Rodriguez, Shakira, Jhene, Macy Gray, Natalie Merchant, Cynthia Basinet, Faith Evans, Gino Frisella, Boney James, Kylie Minogue, Girls' Generation, Ste van Holm, The Pussycat Dolls, LeAnn Rimes, VersaEmerge, Kellie Pickler, Lynn Anderson, Paloma Faith, Taylor Swift, Colbie Caillat, Chris Mitchell, The Swingle Singers, Ariana Grande, Halie Loren, Debby Ryan, Pink Martini, Michael Bublé et même Miss Piggy du 'Muppet Show' !

>> La version de Kylie Minogue (2007) est celle qui se rapproche le plus
de la version originale de 1953

 L'une des versions ayant rencontré un succès, est la reprise par Madonna , en 1987, pour l'album de charité "A Very Special Christmas":

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>> La version de Madonna (sur un montage video)


Paroles de la chanson Santa Baby:

Santa Baby, slip a sable under the tree, For me.
been an awful good girl, Santa baby,
so hurry down the chimney tonight.

Santa baby, a 54 convertible too,
Light blue.
I'll wait up for you dear,
Santa baby, so hurry down the chimney tonight.

Think of all the fun I've missed,
Think of all the fellas that I haven't kissed,
Next year I could be just as good,
If you'll check off my Christmas list,

Santa baby, I wanna yacht,
And really that's not a lot,
Been an angel all year,
Santa baby, so hurry down the chimney tonight.

Santa honey, there's one thing I really do need,
The deed
To a platinum mine,
Santa honey, so hurry down the chimney tonight.

Santa cutie, and fill my stocking with a duplex,
And checks.
Sign your 'X' on the line,
Santa cutie, and hurry down the chimney tonight.

Come and trim my Christmas tree,
With some decorations bought at Tiffany's,
I really do believe in you,
Let's see if you believe in me,

Santa baby, forgot to mention one little thing,
A ring.
I don't mean on the phone,
Santa baby, so hurry down the chimney tonight,
Hurry down the chimney tonight,
Hurry, tonight.


>> sources:
Site Officiel
earthakitt.com   
Biographie de Eartha Kitt sur
wikipedia   
L'histoire de la chanson sur
wikipedia 

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21 septembre 2013

Ces stars qui se prennent pour Marilyn !

femmesplus_logoCes stars qui se prennent pour Marilyn !
publié le 13/09/2013
en ligne sur femme.planet.fr

Difficile de faire plus glamour et sexy que Marilyn Monroe ! Véritable icône des années 50 et 60, l'actrice américaine continuer de faire rêver, y compris les stars. Mais n'est pas Marilyn qui veut. Qu'il s'agisse de l'incarner au cinéma ou de briller sur les tapis rouges, nombreuses sont les célébrités qui ont tenté de l'imiter. Pour le meilleur et pour le pire.

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Choucroute blonde platine, bouche rouge, oeil de biche...
Paris Hilton n'a rien oublié mais est loin d'être aussi sexy que la vraie Marilyn.


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Madonna en couverture de son album Bedtime Stories en 1994. 


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Sharon Stone façon Marilyn.


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Michelle Williams dans le film My week with Marilyn.


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Poppy Montgomery en Marilyn dans la série Blonde.


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Christina Aguilera ou sa version tapis rouge de Marilyn.


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Katharine McPhee en Marilyn dans la série Smash.


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Sophie Quinton en Marilyn dans le film Poupoupidou.


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Gwen Stefani et son look très Marilyn.

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27 juin 2013

#RIP Bert Stern

vanity_fair_logo#RIP Bert Stern
Ses dernières confidences à Vanity Fair
publié le 26 juin 2013 - par Camille Bordenet
en ligne sur vanityfair.fr

vanity_fair_RIP_BS 

portrait_bert_stern_jpg_5350_north_680x_whiteNé à Brooklyn en 1929, Bert Stern entre au service du Courrier de Look à l'âge de dix-sept ans. Il y reste deux ans et demi avant de prendre la direction artistique d'une petite revue et de se lancer en autodidacte dans la photographie. Durant son service militaire, il devient caméraman pour l'armée américaine basée au Japon. A partir de 1953, il se consacre à la photographie de mode et publicitaire (Vodka Smirnoff, Canon, Volkswagen, Pepsi-Cola...). Portraitiste virtuose et chasseur d'icônes, son art est généralement qualifié de glamour et romantique. Le film Bert Stern : original madman sorti en 2011 lui rend hommage.
S’il est surtout connu pour être le dernier à avoir immortalisé Marilyn Monroe six semaines avant sa mort, le photographe américain a eu d’autres modèles prestigieux - et sublimes. D’Audrey Hepburn à Kate Moss toute jeune, en passant par Madonna, Bert Stern avait immortalisé quelques unes des stars les plus emblématiques de leur époque.
Pour VanityFair.fr, il avait accepté, à 84 ans, de commenter ses plus belles photos. C'était au début du mois de juin, sur son lit d'hôpital à New York. Il est mort la nuit dernière, des suites de problèmes cardiaques.
Voici ses dernières confidences.

Marilyn Monroe, La Dernière Séance - Los Angeles, juin 1962
3marilyn_resize_jpg_9208_north_680x840_white"Pendant cette séance photo commandée par Vogue qui, après la mort de Marilyn a été nommée La dernière séance (The last sitting), j’ai pris plus de 2500 clichés d’elle pendant trois jours entiers. Habillée, nue, accessoirisée, elle était magique et hypnotique… Je ne l’aurais jamais prise en photo nue si elle n’avait pas voulu. Je rêvais juste de la photographier et c’est vrai que je ne l’imaginais pas dans des vêtements, mais tout simplement portant des bijoux ou un voile. Pour la première séance le 23 juin 1962, dans une suite de l'hôtel Bel-Air, nous avions rendez-vous à midi mais elle n’est arrivée qu’à quinze heures. Elle était plus belle encore que je l'imaginais! Plus fine, aussi... Elle avait été opérée de la vésicule biliaire six semaines plus tôt et portait d'ailleurs une cicatrice au bas du ventre. Quand elle a vu le voile transparent et les bijoux préparés elle a demandé "Alors on fait des nus ? Je suppose que vous avez envie d’être créatif !". J’étais surpris, j’ai dit oui. Elle a quand même demandé son avis à son coiffeur qui a répondu "Pourquoi pas ?". Elle est allée se préparer dans la salle de bain puis est revenue, nue sous le foulard transparent et a lancé : "Pas mal pour 36 ans, non ?". Elle avait visiblement envie de se prendre au jeu. Elle buvait le champagne que j’avais emmené sur la demande de son agent, et j'ai remarqué que son maquilleur ajoutait un peu de vodka dans son verre. Les heures passant, elle est devenue plus provocante encore. Je n'avais pas besoin de lui faire des suggestions, elle inventait les poses toute seule. Nous avons continué jusqu'à deux heures du matin, mais Vogue a jugé cette série trop provocante et en a commandé une seconde, plus habillée " .

Marilyn – Second shooting
marilyn_robe_dior_resize_jpg_7777_north_680x840_white"Ma première question à Marilyn a été "Marilyn, comment va votre vie amoureuse ?" Et elle a éclaté de rire, ce fameux et magnifique rire… mais elle n’a jamais vraiment répondu. Sur le coup, je n’ai pas remarqué qu’elle était déjà nostalgique. Elle semblait vraiment de bonne humeur et comptait peut-être sur ces photos dans Vogue pour "relancer" sa carrière. Bien sûr, rétrospectivement, je devine une certaine fragilité sur certains clichés, notamment celui-ci où elle se cache le visage. C'est un de mes préférés. Cette photo de Marilyn en robe Dior correspond à la seconde fois où nous nous sommes vus car Vogue souhaitait davantage de photos de mode et non de nu pour faire le portfolio dont ils rêvaient.  Comme la première fois, elle est arrivée avec deux heures et demi de retard. Cette fois-ci, j'avais commandé du Château Lafite... Elle a posé pendant des heures et des heures avec les robes. Et puis, au bout d'un moment, j'ai demandé à l'équipe de sortir. Marilyn s'est enroulée, nue, dans un drap et s'est allongée sur un canapé. J'ai réalisé toute une série de clichés. Puis, elle s'est endormie, sans doute un peu sous l'effet de l'alcool, et je suis sorti".

Catherine Deneuve – New York 1961
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"C’était sa première fois à New York, elle manquait énormément de confiance en elle, doutait comme une enfant… mais ça la rendait si belle. Je tenais absolument à la photographier".

Romy Schneider et Alain Delon – Cannes 1962
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"C’était le plus beau couple d’acteurs de l’époque mais en réalité ils se disputaient tout le temps ! Même sur le voilier où nous avons fait la séance photo ils n’ont pas arrêté de s’engueuler puis de se rabibocher comme des enfants… mais ils ressemblaient à des anges".

Kate Moss – New York 2001
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"Je devais la photographier pour Vogue et c’est sûrement le meilleur top model avec qui j’ai travaillé. Tellement gracieuse et facile à vivre".

Audrey Hepburn – Paris 1966
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"On était réunis à Paris pour shooter une publicité pour le parfum L’Interdit de Givenchy. Les gens ne réalisent pas à quel point Audrey était drôle, un vrai clown. C'est elle qui s'amusait à faire ce genre de pause".
"Audrey ne se prenait pas au sérieux et était très loin de son image d’icône. Elle était douce et extrêmement à l’écoute de ce dont j’avais besoin en tant que photographe".

Twiggy – New York 1967
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"Twiggy était très jeune et tellement naïve… presque crédule !"

Elizabeth Taylor et Richard Burton - Juin 1962 Rome
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"La 20th Century Fox m’avait demandé de les photographier durant le tournage de Cléopâtre qui faisait beaucoup de bruit à l’époque à cause de l’histoire d’amour sulfureuse et scandaleuse naissant entre les deux acteurs."
"Liz et Richard étaient fous amoureux mais cette passion les dévorait, ils se sont mariés et ont divorcé deux fois. Aussi mythique que chaotique, leur histoire n’a cessé de faire fantasmer le monde. Pourtant à mes yeux, ils étaient de vraies âmes sœurs".

Madonna – New York 1985
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"Madonna est arrivée au shooting comme une diva, extrêmement prétentieuse, bruyante et entourée de sa garde rapprochée. Je l’ai photographié durant 5 minutes et je n’en déjà pouvais plus. La photo était pour le Time Magazine qui consacrait un article à la nouvelle artiste pop qui serait nommée aux Grammy Awards. Mais finalement Cindy Lauper a gagné et Madonna n’a pas eu le droit à sa couverture !"

Brigitte Bardot – Saint Tropez 1961
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"J’étais dans le Sud de la France, à Saint-Tropez et je l’ai rencontrée alors que c’était totalement imprévu. J’ai eu beaucoup de chance car c’était la plus belle femme du monde à l’époque."
"Je l’ai photographié très rapidement, elle n’était pas très facile comme modèle, mais sa beauté transcendait tout ce que j’avais vu avant".

Sophia Loren – Pise 1962
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"Elle semblait préoccupée et ailleurs quand je l’ai photographiée. Elle était au sommet de sa carrière et se faisait beaucoup de souci pour la suite et sa vie personnelle. Mais elle était très professionnelle, belle et sauvage comme un animal, et savait naturellement comment se mettre en valeur et utiliser les lumières à son avantage." 

07 mai 2013

Paris Match 16/05/1991

pm_M0004540Le magazine Paris Match n°2190, du 16 mai 1991, consacrait un article de 10 pages à Madonna qui pose en Marilyn: "Madonna: Marilyn retrouvée", avec la publication d'une interview de la star par Michel Drucker.

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