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10 mars 2021

1950s - Diana Dors, la "Marilyn anglaise" & RKO

 Diana Dors
(1931 - 1984)

actrice et chanteuse anglaise
La "Marilyn anglaise" des années 1950s
& la Marilyn des studios de la RKO

english actress and singer
The "British Marilyn" of the 1950's
& the RKO's studios Marilyn

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L'Enfance -/- The Childhood

diana_dors-1930s-child  Diana Dors naît le 23 octobre 1931 à Swindon, dans le Wiltshire en Angleterre, sous le nom de Diana Mary Fluck. Son père Albert Edward Sidney Fluck est commis de chemin de fer; quand sa mère Winifred Maud Mary (Payne) était enceinte de Diana, elle entretenait une liaison extra-conjuguale avec leur logeur et ne sait pas qui est le père de sa fille. L'accouchement étant compliqué (la mère et le bébé ont failli mourir), Diana sera fille unique et adorée par sa mère; elle vivra une enfance heureuse et gâtée. Diana fait ses études dans une petite école privée à Selwood House. Enfant, elle se passionne pour le cinéma: dès 8 ans, ses héroïnes sont des actrices hollywoodiennes comme Veronica Lake, Lana Turner et Jean Harlow. Sa mère lui fait prendre très tôt des cours de danse et l'accompagne aux soirées des GI's installés dans une base américaine.

Diana Dors was born on 23 October 1931, in Swindon, Wiltshire, in England, under the name of Diana Mary Fluck. Her father Albert Edward Sidney Fluck is a railway clerk; when her mother Winifred Maud Mary (Payne) was pregnant with Diana, she was having an extramarital affair with the landlord and doesn't know who the father of her daughter is. Childbirth being complicated (the mother and the baby almost died), Diana will be an only child and beloved by her mother; she will live a happy and spoiled childhood. Diana is educated at a small private school in Selwood House. As a child, she is passionnate by the cinema: from the age of 8, her heroines are Hollywood actresses as Veronica Lake, Lana Turner and Jean Harlow. Her mother makes her take dance lessons very early on and accompanies her to the dance parties of the GI's installed in an American base.


Une belle étudiante -/- A beautiful student

diana_dors-1940s  Peu avant la fin de la guerre, elle participe à un concours de beauté -elle fait plus vieille que son âge - (le magazine Soldier cherche une pin-up); elle atteint la 3ème place, lui permettant de travailler comme modèle en posant dans les cours d'art et elle commence à faire du théâtre (elle joue dans les pièces A Weekend in Paris et Death Takes a Holiday) et chante sur les ondes d'une radio locale. Excellente en littérature et élocution, et après avoir menti sur son âge, elle intègre en janvier 1946 l’académie londonienne de la musique et des arts dramatiques (LAMDA), devenant la plus jeune étudiante du collège (elle a 14 ans). Pour subvenir à ses besoins, elle compléte son allocation de 2 £ par semaine en posant comme mannequin, notamment pour le London Camera Club pour 1 £ de l'heure. Elle signe son premier contrat à l'agence Gordon Harbord, et elle obtient une médaille de bronze décernée par Peter Ustinov (acteur et réalisateur primé) puis elle remporte une médaille d'argent avec les honneurs pour ses performances dans des pièces de théâtre de la LAMDA. Elle auditionne -sans succès- pour le rôle qui sera joué par Jean Simmons dans Le Narcisse Noir.

Towards the end of the war, she participates to a beauty contest - she looks older than her age - (Soldier magazine search a pin-up girl); she comes in third place, ledding her to work as a model in art classes and she begins to appear in local theatre productions (she plays in A Weekend in Paris and Death Takes a Holiday) and sings on the local radio station. Excellent in literature and speech, and after lying about her age, she integrates in January 1946 the London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), becoming the college's youngest student (she is 14). To support herself, she supplements her allowance of £ 2 per week by posing as a model, especially for the London Camera Club for £ 1 per hour. She signs her first contract at the Gordon Harbord Agency, where she obtains a bronze medal awarded by Peter Ustinov (award-winning actor and director) and then she wins a silver medal with honors for her performances in LAMDA plays. She auditiones -unsuccessfully-  for the part which will be played by Jean Simmons in Black Narcissus.


Cinéma et Théâtre -/- Cinema and Theatre

diana_dors-1947-a  En 1947, elle obtient son premier rôle au cinéma -un rôle mineur avec 3 jours de tournage- dans le film Légitime défense, grâce au directeur de casting Eric L'Épine Smith, qui l'avait repéré dans une pièce de théâtre. Pour signer son contrat, elle choisit de prendre le nom de sa grand-mère maternelle, Dors, une suggestion de sa mère et avec l'accord de son père; elle expliquera plus tard: "Ils m'ont demandé de changer mon nom. Je suppose qu'ils avaient peur que mon vrai nom Diana Fluck soit illuminé et que l'une des lumières s''éteindrait." (nb: Fluck sans la 2ème lettre !) 
Puis son agent lui décroche un petit rôle de danseuse dans Holiday Camp, et Dancing with crime; dans ses trois premiers films, ses rôles étant tellement faibles, elle n'est pas créditée au générique, mais lui permet de gagner beaucoup d'argent: quand elle rentre chez ses parents, son père dit, déconcerté: "Ridicule; une fille de 15 ans qui gagne plus d'argent que moi !" Puis elle retourne au théâtre de LAMDA, où elle obtient son diplôme au printemps 1947 de la London Films Cup, décernée par Sir Alexander Korda pour la "fille la plus susceptible de réussir dans les films brittaniques".

In 1947, she obtains her first part in the cinema - a minor role with 3 days of filming - in the movie The shop at sly corner, thanks to the casting director Eric L'Épine Smith, who has spotted her in a play. To sign her contract, she chooses to take her maternal grandmother's name, Dors, at her mother's suggestion and with her father's consent; she will explain later: "They asked me to change my name. I guess they were afraid if my real name Diana Fluck was in the lights and one of the lights blew out." (nb: Fluck without the 2nd letter !)
Then her agent lands her a small part as a dancer in Holiday Camp, and Dancing with crime; in her first three films, her roles being so weak, she is not credited but allows her to earn a lot of money: when she goes back at home's parents, her father says, disconcerted: "Ridiculous; A 15 years old girl earning more money than I do at my time of life !" She then returns to the LAMDA theater, where she is graduated in the spring of 1947 by the London Films Cup, awarded by Sir Alexander Korda for the "girl most likely to succeed in British films".


diana_dors-1940s-jeune-pinup-1 Toujours en 1947, Diana Dors, 16 ans, signe un contrat avec la compagnie Rank et rejoint "l'école de charme" de J. Arthur Rank pour les jeunes acteurs, apparaissant par la suite dans beaucoup de leurs films. L'école de charme avait été créée par le producteur Sydney Box, qui était nommé responsable de la production chez Gainsborough Studios, l'une des sociétés sous l'égide de Rank (parmi les étudiants de l'école devenus célèbres: Petula Clark, Claire Bloom et Christopher Lee.) Dors n'aimait pas l'école de charme mais a reçu plus de publicité que les autres étudiants à l'époque en partie au fait de sa photogénie et d'assister à des premières. Un article d'août 1947 mentionne que son surnom est "Le corps".
Sous contrat avec Rank, elle joue un rôle important dans Streets Paved with Water dont le tournage débute en juillet 1947 mais le film sera annulé au bout d'un mois. Puis elle enchaîne avec un petit rôle de femme de chambre dans The Calendar (1948), et un bon rôle dans Les ailes brûlées (1948), qui lui permet de se faire remarquer; elle joue ensuite dans le Oliver Twist (1948) de David Lean. Elle obtient un rôle important dans Penny and the Pownall Case (1948), un film médiocre mais dans lequel néanmoins sa prestation est appréciée et impressionne les critiques. Rank fait savoir qu'elle fait partie de leur actrice des plus prometteuses.
Elle joue dans les comédies (des suites de Holiday Camp): Here Come the Huggetts et Vote for Huggett, produits par Betty E. Box qui décrit que Diana, bien qu'étant encore adolescente, "elle pensait comme une femme, agissait comme une femme et ressemblait à une femme." Elle excelle dans les rôles comiques et Rank lui décroche d'autres rôles plus importants au cinéma (Diamond City et A boy, a girl and a bike - où elle tombe amoureuse du cameraman qui a 19 ans et avec qui elle perd sa virginité à l'âge de 16 ans) tout en faisant aussi du théâtre (dans les pièces The Cat and the Canary, et elle part en tournée sur scène pour The Good Young Man.) Elle s'installe dans un appartement à Chelsea où elle reçoit bon nombre d'amis acteurs et y fait beaucoup la fête.
De 1949 à 1951, elle est en couple avec l'homme d'affaires Michael Caborn-Waterfield, dont elle tombe enceinte à l'âge de 18 ans mais il lui demande d'avorter: cela se passera sur une table de cuisine dans un quartier sordide de Battersea.

diana_dors-1948-oliver_twist-1  Always in 1947, Diana Dors, aged 16, signs a contract with the Rank Organisation, and joins J. Arthur Rank's "Charm School" for young actors, subsequently appearing in many of their films. The Charm School had been established by producer Sydney Box who Rank appointed head of production at Gainsborough Studios, one of the companies under the Rank aegis (among the school's students becoming famous: Petula Clark, Claire Bloom and Christopher Lee.) Dors disliked the Charm School but received more publicity than other students at the time partly due to its photogeny and attending premieres. An August 1947 article says that her nickname is "The Body".
Under contract with Rank, she plays an important part in Streets Paved with Water which the filming starts in July 1947 but the movie will be cancelled after a month. Then she continues with a small role as a maid in The Calendar (1948), and a good part in Good-Time Girl (1948), which allows her to stand out; she plays after in Oliver Twist (1948), directed by David Lean. She obtains an important role in Penny and the Pownall Case (1948), a mediocre film but in which her performance is nevertheless appreciated and impresses critics.
She plays in the comic movies (that followed Holiday Camp): Here Come the Huggets and Vote for Huggets, produced by Betty E. Bow who describes that Diana, despite of being a teenager, "she thought like a woman, acted like a woman, and looked like a woman." She is excellent in comedic roles and Rank lands her other more important roles in the cinema (in Diamond City and in A boy, a girl and a bike - on which she falls in love with the cameraman who is 19 years old and with whom she looses her virginity at the age of 16) while also doing theater (in the plays The Cat and the Canary, and she leaves touring on stage for The Good Young Man.) She moves into an apartment in Chelsea where she receives a number of actor friends and organize a lot of parties.
From 1949 to 1951, she has a relationship with the businessman Michael Caborn-Waterfield, from whom she becomes pregnant at the age of 18 but he asks her to have an abortion: it would take place on a kitchen table in a squalid part of Battersea.


diana_dors-1951-lady_godiva En 1950, elle fait partie du quatuor féminin dans Le démon de la danse, avec Natasha Perry, Petula Clark et Jane Hylton; lui laissant un mauvais souvenir ("un film horrible - sans doute l'un des plus désagréables que j'ai jamais fait") mais pour lequel elle reçoit de bonnes critiques. Le film fait un flop au box-office, et Rank se couvre de dettes, n'ayant pas su gérer la célébrité de Diana; ils ferment l'école de charme.
En février 1950, elle joue au théâtre dans la pièce Man of the World qui lui permet de remporter le prix de l'actrice de l'année du magazine Theatre World.
En 1951, elle décroche le rôle principal féminin dans la comédie Worm's Eye View, le film le plus populaire de l'année en Grande-Bretagne; ainsi qu'un rôle majeur dans Face to Face, un téléfilm de la BBC et un rôle récurrent dans la série How Do You View ? : elle se fait ainsi connaître auprès du grand public, tout en poursuivant le théâtre avec Miranda à Stratford et Born Yesterday à Henley. De cette époque, elle racontera: "Je fus la première actrice blonde sex symbol faite maison (en Angleterre) plutôt que la blondasse des cartes postales ; quand le premier film connu de Marilyn Monroe (« Quand la ville dort ») sortit en Angleterre, les médias britanniques titrèrent « comme elle ressemble à notre Diana Dors !"

diana_dors-1951-portrait-1  In 1950, she belongs to the female quartet in Dance Hall, with Natasha Perry, Petula Clark and Jane Hylton; leaving her with a bad memory ("a ghastly film – quite one of the nastiest I ever made") but for which she receives good reviews. The film flopped at the box office, and Rank got covered in debt, failing to handle Diana's stardom; they close the Charm school. In February 1950, she plays in the theater in the play Man of the World fo which she is awarded by Theatre World magazine's Actress of the Year Award.
In 1951, she lands the female lead in the comedy Worm's Eye View, the movie is the most popular of 1951 in Britain; as well as a major role in Face to Face, a BBC TV movie and a recurring part in the TV series How Do You View ?: she makes herself known to a large audience, while pursuing theater with the plays Miranda at Stratford, and Born Yesterday at Henley. From that time, she will tell: “I was the first homemade blonde sex symbol actress (in England) rather than the postcard blonde girls; when Marilyn Monroe's first known film ("Asphalt Jungle") was released in England, the British media headlined "How she looks like our Diana Dors !"


Star britannique -/- British Stardom

diana_dors-1951-mariage_hamilton Côté vie privée, elle rencontre Dennis Hamilton Gittins (26 ans) sur le tournage de Lady Godiva Rides Again; ils se marient le 3 juillet 1951, à peine 5 semaines après leur rencontre. Son mari s'implique beaucoup dans la gestion de sa carrière, du choix de ses contrats et de ses cachets (il refuse en son nom qu'elle tourne un film avec Burt Lancaster à Hollywood); lui fait créer la société "Diana Dors Ltd" et prend en charge la publicité autour de sa femme, qu'elle soit bonne ou mauvaise, l'important est que les médias parlent de Diana. Les biographes et amis du couple raconteront qu'Hamilton prêtait sa femme aux producteurs et acteurs en demandes de faveurs sexuelles contre de juteux contrats, telle la "promotion canapé" en vigueur officieuse à cette époque. C'est avec Hamilton qu'elle commence à organiser des parties fines chez elle: des célébrités étaient invités, couchaient avec de jeunes starlettes, sur fond d'alcool, de drogues et de films pornos, et le tout filmé par Diana Dors qui conserve les films dans ses archives personnelles pour les visionner à sa guise; elle a continué cette pratique jusqu'à la fin de sa vie.
Il lui conclut aussi un contrat publicitaire avec les voitures Rolls Royce: elle est la première égérie féminine conductrice de la marque; pour mener à bien sa carrière, son mari lui demandera d'avorter quand elle tombera enceinte (en février 1952 et en août 1955).

diana_dors-rolls_royceOn the private side, she meets Dennis Hamilton Gittinson (26 year old) on the set of Lady Godiva Rides Again; they get married on July 3, 1951, barely five weeks after their meet. Her husband is very involved in the management of her career, the choice of her contracts and financial aspects (he turns down the part on her behalf a movie with Burt Lancaster in Hollywood); sets up her the company "Diana Dors Ltd" and supports the publicity around his wife, whether good or bad, the important thing is that medias talk about Diana. The couple's biographers and friends would tell that Hamilton lent his wife to producers and actors asking for sexual favors for hefty contracts, such as the "casting couch" in effect unofficially at the time. It's with Hamilton that she begins to organize fine parties at home: celebrities are invited, slept with young starlets, with a background of alcohol, drugs and porn movies, and everything is filmed by Diana Dors herself who keeps the films in her personal archives to watch them at will; she continues to practice that until the end of her life.
He also signs an advertising contract with Rolls Royce cars for her: she was the brand's first female driver; to carry out her career, her husband asks her to have an abortion when she got pregnant (in February 1952 and August 1955).


diana_dors-1954-3D   En 1952 et 1953, elle accède à la notoriété grâce au film noir The Last Page, les comédies My Wife's Lodger et The Great Game, et à la pièce Rendez-vous jouée peu de temps à Londres, où la critique souligne son talent (Variety dit d'elle qu'elle a apporté «la seule contribution notable» à la pièce); Laurence Olivier lui propose même un rôle, mais le projet ne se fera pas sur les conseils de Dennis préférant envoyer Diana se produire sur scène à Blackpool, qui la rémunère en conséquence. Hamilton lui organise une énorme publicité; Diana racontera plus tard que son mari l'a "promu strictement en tant que sex-symbol, jamais en tant qu'actrice. Mais cela a atteint son objectif et à l'époque c'était amusant." En 1954, il a l'idée d'exploiter la technologie nouvellement imprimée de la 3D: il engage le photographe Horace Roye et publie un livret "Diana Dors 3D: l'ultime Sex Symbol Britannique", vendu avec une paire de lunettes 3D; des plaintes sont déposées pour obsénité mais sont déboutées au tribunal. 
En 1953, elle est sur scène pour un numéro de cabaret à Glasgow, et ses cachets par films commencent à être importants (la société de production Adelphi rachètent les droits de la série Is Your Honeymoon Really Necessary ? pour lui en donner le rôle principal). Sa carrière prend un réel tournant pour son rôle dans Filles sans joie, un drame qui se passe dans une prison pour femmes; elle a tourné le film en août 1953, quelques semaines après avoir été condamnée dans la vraie vie pour avoir volé de l'alcool chez un ami. Le film reçoit un très bon accueil des critiques et du public. Elle enregistre aussi ses premières chansons, 2 titres sur un 78 tours: "I Feel So Mmmm" et "A Kiss and a Cuddle (and a Few Kind Words From You)".

diana_dors-1955s-portrait1  In 1952 and 1953, she gains notoriety thanks to the film noir The Last Page, the comedies My Wife's Lodger and The Great Game, and to the play Rendez-vous played shortly in London, where the critics underline her talent (Variety says of her that she brought “the only noteworthy contribution” to the play); Laurence Olivier even offers her a role, but the project will not happen on the Dennis' advices prefering to send Diana to perform on stage in Blackpool, which pays her more. Hamilton organizes a huge publicity for her; Diana would later relate that her husband "promoted me strictly as a sex symbol, never as an actress. But it served its purpose and at the time it was fun." In 1954, he has the idea of ​​exploiting the newly printed 3D technology: he hires photographer Horace Roye and publishs a booklet "Diana Dors 3D: the ultimate British Sex Symbol", sold with a pair of 3D glasses; complaints are filed for obsenity but are dismissed in court.
In 1953, she is on stage for a cabaret show in Glasgow, and her film fees began to be significant (the production Adelphi Films bought the rights to the series Is Your Honeymoon Really Necessary ? to give her the leading role). Her career takes a real turn for her role in The Weak and the Wicked, a drama set in a jail for women; she makes the film in August 1953, a few weeks after being convicted in real life for stealing alcohol from a friend's house. The film receives a very good reception from critics and the public. She also records her first songs, 2 titles on a 78 rpm record: "I Feel So Mmmm" and "A Kiss and a Cuddle (and a Few Kind Words From You)".


diana_dors-1950s-lucas En 1955, c'est la consécration: elle est à l'affiche de 6 films: L'Abominable Vérité (où elle chante "The Hokey Pokey Polka" sur la BO), L'enfant et la licorne, Miss Tulip Stays the Night, Fièvre blonde, An Alligator Named Daisy, et un petit rôle dans Rendez-vous à Rio (avec Brigitte Bardot). Elle est très bien payée, les britanniques la nomment 9ème star britannique la plus populaire au box-office en 1955 (elle est la seule femme du top 10), elle est acclamée au Festival de Cannes en 1956, sa popularité fait d'elle la "Marilyn Monroe anglaise", mais elle se lasse de ces rôles: "Ils pensent toujours que je ne suis bonne que pour les rôles de blondes stupides que j'ai joués il y a cinq ans, je pensais que tout le monde dans le milieu savait que j'aurais parcouru du chemin depuis".

In 1955, it's the consecration: she is at the top of 6 movies: As Long as They're Happy (on which she sings "The Hokey Pokey Polka" on the soundtrack), A Kid for Two FarthingsMiss Tulip Stays the Night, Value for moneyAn Alligator Named Daisy, and a little part in Doctor at sea (with Brigitte Bardot). She is very well paid, the British votes her the ninth-most popular British star at the box office in 1955 (she is the stole female star in the top 10), she is acclaimed at the 1956 Cannes Film Festival, her popularity makes her "the British Marilyn Monroe", but she gets bored about these roles: "They still think I'm only good for the dumb blonde parts I played five years ago, I thought everyone in the business knew I'd come some way since then."

Aller et retour à Hollywood  -/- Go and Back to Hollywood

diana_dors-1957-the unholy wife-sitting1-02-1 En 1956, Hollywood lui fait de l'oeil; elle s'installe dans la cité des anges et déclare: "J'espère m'amuser, garder mon sens du plaisir et faire du bon travail. Il m'a fallu 10 ans de travail acharné dans des films médiocres, dans des revues, des pièces de théâtre et en tournée pour devenir une star, et je n'ai pas l'intention de laisser Hollywood me changer, me couper les cheveux, changer de style ou de personnalité."; en février, elle est invitée dans une émission de Bob Hope enregistrée en Angleterre et en mai, elle signe chez la RKO pour 3 films: elle tourne La femme et le rôdeur, et I married a Woman, mais pas de 3ème film car les projets ne verront pas le jour (comme Blondes Prefer Gentlemen avec Eddie Fisher -le titre faisant échos au film avec Marilyn Les hommes préfèrent les blondes ); en décembre 1958, RKO mettra fin à son contrat en alléguant qu'elle "était devenue un objet de disgrâce, de blague, de mauvaise volonté et de ridicule", notamment à cause de sa laison avec l'acteur Rod Steiger, et le comportement de son mari Hamilton qui s'est vengé en la trompant avec la femme de Steiger; menant le couple à se séparer en novembre 1956. Elle fréquente les soirées à Hollywood mais les films ne se font pas et la journaliste commère Hedda Hopper de dire que "sa popularité diminue avant même que son premier film ne soit montré." Elle va au Bob Hope Show en octobre 1956 et retourne en Angleterre (où finalement son mari la rejoint) pour tourner Les trafiquants de nuit (où elle rencontre le cascadeur Tommy Yeardye) pour la Columbia, puis en Italie pour La Blonde enjôleuse avec Vittorio Gassman.

diana_dors-1957-set-unholy_wife  In 1956, Hollywood looks at her; she settles in the city of angels and declares: "I'm hoping to enjoy myself, keep my sense of fun and do a good job. It took me 10 years hard work in poor pictures, in revue, in straight plays and touring to become a star, and I don't intend to let Hollywood push me about, crop my hair, change my style or personality.", in February, she is a guest to a Bob Hope TV show recorded in England and in May, she signs with the RKO for 3 movies: she plays in The Unholy Wife, and I married a woman, but not a third movie because the projects won't be completed (as Blondes Prefer Gentlemen with Eddie Fisher - the title echoing the movie with Marilyn Gentlemen Prefer Blonds) and in December 1958, RKO breaks the contract alleging she "has become an object of disgrace, obloquy, ill will and ridicule." because of her relationship with actor Rod Steiger and the behaviour of her husband Hamilton who takes revenge by cheating on her with Steiger's wife; leading the couple to separate in November 1956. She goes to Hollywood parties but the movies don't make it and gossip reporter Hedda Hopper says that "her popularity is slipping even before her first film is shown." She goes to the Bob Hope TV show in October 1956 and goes back to England (where finally her husband joins her) to make the movie The Long Haul (on which she meets stuntman Tommy Yeardye) for the Columbia and then in Italy to make The Love Specialist with Vittorio Gassman.

> The Mike Wallace Interview, 09 novembre 1957 - USA
elle est présentée comme "la réponse anglaise à Marilyn Monroe"

 diana_dors-1959-04-12-avec_dawson-1 En couple avec son cascadeur, elle divorce d'Hamilton: en 1958, son divorce est un gouffre financier (elle doit payer des indus d'impôts, ses avocats, les comptables et céde ses actifs à Hamilton), elle découvre que sa société Diana Dors Ltd est très endettée, dûe à une mauvaise gestion de son ex-mari. En besoin d 'argent, elle donne une interview où elle décrit leur vie de couple et leurs fêtes coquines en détail. L'interview est publiée en plusieurs parties pendant 12 semaines, suivie d'une série de six semaines d'histoires sensationnelles, lui créant une publicité négative. L'archevêque de Canterbury la qualifie de "coquine rebelle". Toujours pour se renflouer, elle accepte la proposition de son agent Joseph Collins de partir en tournée de cabaret "The Diana Dors Show". L'acteur Richard Dawson est engagé pour scénariser le spectacle et ils entament une liaison. Diana se sépare de Tommy Yeardye, et pour se venger, Yeardye lui vole de l'argent (placé dans un coffre à Harrod's) et vend leur histoire aux médias. En 1959, son ex-mari Hamilton décède (officiellement d’une crise cardiaque, mais la cause de son décès est la syphilis) et Diana se remarrie avec Dawson à New York; ils auront ensemble deux fils Mark Dawson (né en février 1960) et Gary Dawson (né en juin 1962). Elle est invitée aux émissions américaines populaires comme chez Steve Allen, Red Skelton, Jack Benny; son spectacle est enregistré pour la télévision, elle en décroche un contrat pour se produire au Dunes Hotel de Las Vegas (en septembre 1960) et sort même son autobiographie "Swingin' Dors". En 1960 sort aussi ce qui sera son unique album, le LP "Swingin 'Dors" sur le thème du swing, orchestré par Wally Stott.
Elle tourne même dans quelques films (La doublure du général et King of the Roaring 20's) et joue dans un épisode de la série "Alfred Hitchcock présente" mais l'épisode (L'apprentie sorcière) est tellement une histoire horrible, qu'il sera censuré pendant des années. Elle joue de petits rôles dans d'autres séries télé puis retourne en Angleterre en 1961 où elle échappe de peu à la mort (des feux d'artifices ont mis le feu à une maison où elle était invitée, bilan: 4 morts; Diana s'en est échappée par une fenêtre) et en 1963, elle part en tournée en Australie.

Diana_Dors-1960-SwingingDors   In a relationship with her stuntman, she divorces from Hamilton: In 1958, her divorce is a financial abyss (she has to pay overdue taxes, her lawyers, accountants and signs her assets to Hamilton), she discovers that her company Diana Dors Ltd is very much in debt, due to mismanagement by her ex-husband. In need of money, she gives an interview where she describes their married life and their naughty parties in details. The interview is published in parts for 12 weeks, followed by a six-week series of sensational stories, creating negative publicity for her. The Archbishop of Canterbury calls her a "wayward hussy". Always to bail out, she accepts the proposal of her agent Joseph Collins to go on a cabaret tour "The Diana Dors Show". Actor Richard Dawson is hired to script the show and they start an affair. Diana separates from Tommy Yeardye, and in revenge, Yeardye steals her money (places in a deposit box in Harrods) and sells their story to the media. In 1959, her ex-husband Hamilton died (officially by a heart attack, but the cause of death is syphilis) and Diana marries Dawson in New York; they will have together two sons Mark Dawson (born in February 1960) and Gary Dawson (born in June 1962). She is a guest on popular american TV programs as the Steve Allen's, Red Skelton's, Jack Benny's Shows; her cabaret show is taped for television, she lands a contract for it at the Dunes Hotel in Las Vegas (in September 1960) and even publishes her autobiography "Swingin' Dors". In 1960, what will be her single songs album is published, the LP "Swingin' Dors", on the swing-themed, orchestrated by Wally Stott.
She even makes some movies (On the double and King of the Roaring 20's) and plays in an "Alfred Hitchcock Presents" story ("The Sorcerer's Apprentice") but the story is so gruesome that it will be censored for years. She plays small roles in other TV series and then returns to England in 1961 where she narrowly escapes death (fireworks set fire to a house where she was a guest, results: 4 dead; Diana is escaped through a window) and in 1963, she tours in Australia.


Le déclin -/- The declin
En 1966, Diana Dors divorce de Dawson en lui laissant leur deux fils et retourne en Angleterre pour faire la tournée des cabarets dans de petites salles. En 1968, elle se déclare en faillite; et elle poursuit sa carrière d'actrice, en n'obtenant que des rôles secondaires dans des films dramatiques et des thrillers qui ne marqueront pas l'histoire du cinéma: Le cercle de sang (1967, avec Joan Crawford), Le coup du lapin (1967), Les requins volent bas (1968), Baby Love (1968), Deep End (1970) et la comédie Une fille dans ma soupe (1970). Au début des années 1970s, c'est vers la télévision qu'elle se tourne en jouant la guest dans les séries britanniques, obtenant même le rôle principal dans la sitcom Queenie's Castle (de 1970 à 1972). Puis au milieu des années 1970s, sa carrière prend un virage, elle s'illustre principalement dans des comédies érotiques: The Amorous Milkman (1975), Bedtime with Rosie (1975), Three for All (1976), Les aventures érotiques d'un chauffeur de taxi (1976), Keep It Up Downstairs (1976), Adventures of a Private Eye (1977) et Confessions from the David Galaxy Affair (1979).

diana_dors-1968s-avec_lake  En 1968, elle rencontre l'acteur Alan Lake (de 9 ans son cadet) sur une série télé; au départ pas très emballé de devoir tourner avec elle, Lake aurait dit: "Oh non, pas Madame nichons et grosses lèvres !"; mais ils tombent amoureux et se marient le 23 novembre 1968 et ont ensemble un fils, Jason Lake (né en 1969).
En 1970, après une bagarre dans un pub, Alan Lake est incarcéré pendant un an; à son retour à la maison, Diana lui offre une jument. Un jour, il a un accident de cheval et d'après les médecins, il restera paralysé. Pourtant, il parvient à remarcher; mais pendant sa convalescence, souffrant atrocement, il se met à boire et tombe dans l'alcoolisme. De cette période difficile, Diana dira plus tard que "l'alcool avait déchaîné un monstre, incontrôlable et effrayant". Ils se tournent tous les deux vers la foi et se convertisent au catholicisme romain. En 1975, Diana tombe enceinte mais se refuse à avorter en vertu de la religion; mais elle fera une fausse couche.

Diana_Dors-1960s-portrait In 1966, Diana Dors divorces from Dawson leaving him their two sons and returns in England to tour the cabarets in smaller clubs. In 1968, she declares bankruptcy; and she continues her acting career, obtaining only secondary roles in drama and thriller movies that would not mark the history of cinema: Bersek (1967, with Joan Crawford), Danger Route (1967), Hammerhead (1968), Baby Love (1968), Deep End (1968) and the comedy There's a Girl in My Soup (1970). At the beginning of the 1970s, she turns to the television, playing the guest in British series,even getting the main role in the sitcom Queenie's Castle (from 1970 to 1972). Then in the mid-1970s, her career tooks a turn, she illustrates herself mainly in erotic movies and sex comedies: The Amorous Milkman (1975), Bedtime with Rosie (1975), Three for All (1976), Adventures of a Taxi Driver (1976), Keep It Up Downstairs (1976), Adventures of a Private Eye (1977) and Confessions from the David Galaxy Affair (1979).
 In 1968, she meets actor Alan Lake (9 years younger) on a TV series; initially not very excited to have her as partner, Lake would have said: "Oh no, not Madame tits and lips !"; but they fall in love and get married on November 23, 1968 and together have a son, Jason Lake (born 1969). In 1970, after a brawl in a pub, Alan Lake was jailed for a year; on his return at home, Diana gives her a mare. One day, he has a horseback accident and doctors say he will remain paralyzed. Yet he manages to walk again; but during his convalescence, suffering excruciatingly, he begins to drink and fells into alcoholism. Of this difficult period, Diana will say later that "alcohol had unleashed a monster, uncontrollable and frightening". They both turn to the faith and convert to Roman Catholicism. In 1975, Diana becomes pregnant but refuses to have an abortion on the grounds of religion; but she will miscarry.


diana_dors-1975s-portrait  Elle fait beaucoup la Une des tabloïds dû à ses moeurs légères d'organiser des soirées coquines chez elle; elle reste populaire grâce à sa présence importante dans les shows télé où elle brille par son esprit et ses réparties; la jeune génération d'artistes musicaux s'intéressent à son statut d'icône (Adam and the Ants la font jouer dans leur clip en 1981; The Smiths mettent une photo d'elle jeune sur leur album en 1995). Elle écrit et publie aussi 4 livres autobiographiques sur sa vie entre 1978 et 1984: "For Adults Only", "Behind Closed Dors", "Dors by Diana", et "A. to Z. of Men".
En 1974, elle est emmenée d'urgence à l'hôpital pour une méningite et elle subira ensuite deux interventions chirurgicales pour enlever des tumeurs cancéreuses; les traitements contre un cancer des ovaires diagnostiqué en 1982 modifient sa silhouette (elle a pris beaucoup de poids), elle écrit alors un livre diététique, et sort une cassette vidéo de régime et d'exercices, ce qui lui permet d'obtenir un contrat à la télévision en 1983 où elle présente une rubrique sur l'alimentation et la nutrition dans une émission matinale (sur ITV). Les problèmes de santé qu'elle traverse amène son mari Alan Lake à tomber davantage dans l'alcool et la déprime, jusqu'à des passages psychotiques.

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Autobiographies de Diana - publiées de 1978 à 1984

diana_dors-1981 She makes a lot the titles of the tabloids due to her light manners of organizing sex parties at her home; she remains popular thanks to her important presence in the TV shows where she shines by her wit, catchy one-liners; the young generation of musical artists are interested in her status as an icon (Adam and the Ants played her in their music video in 1981; The Smiths put a photo of her young on their album in 1995). She writes and publishes 4 books about her life between 1978 and 1984: "For Adults Only", "Behind Closed Dors", "Dors by Diana", and "A. to Z. of Men".
In 1974, she is rushed to hospital for meningitis and then has twice surgery to remove cancerous tumors; treatments for ovarian cancer diagnosed in 1982 changes her figure (she gained a lot of weight), she writes a diet book, and released a diet and exercise videocassette, which allows her to obtain a contract on television in 1983 where she presents a column on food and nutrition in a morning show (on ITV). The health problems she is going through leads her husband Alan Lake to fall more into alcohol and get depressed, until psychotic episodes.

> This is your life, octobre 1982 - G-B
  

diana_dors-1980-avec_jason_lake Le 15 avril 1984, elle effectue ce qui sera sa dernière apparition en public dans un cabaret de Londres. Après avoir ressentie des douleurs d'estomac aiguës, elle s'effondre chez elle et décède le 4 mai 1984 à l'hôpital, des suites d'une récidive du cancer de l'ovaire; elle a 52 ans. Alan Lake ne se remet pas de sa mort: il brûle les vêtements de Diana et il se suicide le 10 octobre 1984, en ayant emmené d'abord leur fils à la gare, il se tire une balle dans la bouche dans la chambre de Jason, 16 ans jour pour jour après leur rencontre; il a 43 ans. Leur grande maison (Ochard Manor) est vendue, les affaires vendues aux enchères -par Sotheby's- et les dettes sont remboursées; ce qui laisse peu pour l'héritage de leur fils Jason Lake qui a 14 ans et déclaré pupille de la nation (il part vivre aux Etats-Unis avec ses demi-frères). Il luttera contre la dépression toute sa vie, tombant dans l'alcoolisme, les médicaments et la drogue et décrivant aux médias son enfance chaotique (à boire du champagne pour le calmer, ou fumer de la marijuana à 9 ans - il racontera notamment: "quand je rentrais de l'école, mon père se saoulait avec Richard Harris et Oliver Reed"; "je n'avais que 7 ans et j'étais aux fêtes de ma mère. Je discutais avec John Lennon et Keith Moon. Maman servait des tasses de thé et faisait monter les gens dans les chambres. Elle adorait avoir des amis pour regarder les films pornos réalisés aux fêtes. Ils s'asseyaient en riant pendant que les couples se pelotaient et faisaient l'amour sur le lit. La plupart d’entre eux ne savaient même pas qu’ils avaient été filmés".); il est retrouvé mort dans son appartement en 2019 d'abus d'alcool et de médicaments alors qu'il venait d'avoir 50 ans.
Avant sa mort, Diana Dors avait confié à son fils aîné Mark Dawson qu'elle possédait près de 2 millions de livres sterling placés dans des banques en Europe, en lui donnant une feuille de papier avec un code crypté qui révélerait où se trouvait l'argent et précisant qu' Alan Lake connaissait le déchiffrage du code; mais leur décès laissa Mark Dawson avec le code insoluble. Il se tourna vers des spécialistes en criminalistique informatique qui parvinrent à ne déchiffrer qu'une partie (une liste de noms et de villes), mais qu'il manque une autre page permettant de compléter avec les prénoms et les coordonnées bancaires. Le mystère n'a jamais été résolu et même un documentaire en 2003 a retracé cette histoire rocambolesque.

diana_dors-1980s On April 15, 1984, she makes what will be her last public appearance in a London cabaret. After having felt acute stomach pains, she collapses at home and dies on May 4, 1984 in hospital, following a recurrence of ovarian cancer; she is 52 years old. Alan Lake doesn't recover from her death: he burns Diana's clothes and he commits suicide on October 10, 1984, first taking their son to the railway station, he shoots himself in the mouth in Jason's room, 16 years to the day after their meeting; he is 43 years old. Their big house (Ochard Manor) is sold, and the contents are auctioned -by Sotheby's- and debts are repaid; which leaves little money for the legacy of their 14-year-old son Jason Lake who is declared a ward of the nation (he goes to live in the United States with his half-brothers). He would struggle with depression all his life, falling into alcoholism, medications and drugs and describing to the media his chaotic childhood (to drink champagne to calm him down, or smoke marijuana at 9 years old - he will say in particular: "when I came home from school, my father got drunk with Richard Harris and Oliver Reed"; "I was only 7 years old and I was at my mom's parties. I was chatting with John Lennon and Keith Moon. Mom served cups of tea and brought people up to the bedrooms. She loved having friends round to watch the porn films made at the parties. They would sit around giggling as couples groped each other and made love on the bed. Most of them didn’t even know they had been filmed"); he is found dead in his apartment in 2019 when he has just turned 50.
Before her death, Diana Dors told her eldest son Mark Dawson that she had nearly £ 2million in banks across Europe, giving him a sheet of paper with a code that would reveal where the money was and specifying that Alan Lake knew the deciphering of the code; but their passing left Mark Dawson with the unsolvable code. He asks to computer forensics specialists who managed to decipher only a part (a list of names and cities), but that another page was missing allowing to complete with first names and bank details. The mystery has never been solved and even a documentary in 2003 relates this incredible story.


 >> Diana vs Marilyn <<

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Elles ont participé toutes les deux à des concours de beauté, les amenant à être désormais des références dans l'iconographie de la pin-up vintage des années 1950s. Décolorées en blonde platine, elles ont été l'objet des studios de cinémas et ont souffert des rôles de blondes idiotes qu'on leur donnait à jouer. Elles ont changé leur nom pour mener une carrière, prenant le nom de leur grand-mère.
Diana dira: "En Amérique, personne ne m’a jamais pris au sérieux : les gens de Hollywood n’avaient jamais vu aucun de mes films, ils pensaient de moi que je singeais Marilyn Monroe et que j’étais simplement une blonde britannique qui la copiait et essayait de surfer sur la vague de Marilyn ; et pour couronner le tout, aucun de mes films anglais n’était sortis aux USA."

- Comparaison:en mode "Pin-Up" -
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They both took part in beauty contests, leading them to now be references in the iconography of the vintage pin-up girls of the 1950s. Bleached to platinum blonde, they were the object of movie studios and suffered from the silly blonde roles they were given to play. They changed their name to pursue a career, taking their grandmother's name.
Diana will say: "In America, nobody ever took me seriously: the people of Hollywood had never seen any of my films, they thought of me that I was aping Marilyn Monroe and that I was just a British blonde who was imitate her and trying to ride on Marilyn's vogue; and to top it off none of my English films had been released in the US. "

- Comparaison: le même style -
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- Comparaison: les mêmes poses -
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Le 9 janvier 1953, Diana Dors se produit dans un cirque à Londres; apparaissant en pin-up à côté d'un éléphant.
Le 30 mars 1955, Marilyn Monroe monte sur un éléphant peint en rose du cirque Ringling Brothers à New York pour une action caritative.

On January 9, 1953, Diana Dors performs in a circus in London; appearing as a pin-up next to an elephant.
On March 30, 1955, Marilyn Monroe rides a pink painted elephant from the Ringling Brothers circus in New York for charity.

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- Avec le photographe Earl Leaf / La "Jump" sitting de Philippe Halsman-
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Le 27 mai 1958, Marilyn Monroe pose pour le photographe Richard Avedon pour une série de photographies où elle se met dans la peau d'autres grandes stars du cinéma: Lilian Russell, Jean Harlow, Theda Bara, Clara Bow et Marlene Dietrich, pour le magazine Life (publication dans l'édition du 22/12/1958). Quelques années plus tard, au début des années 1960s, Diana Dors fera la même chose; elle posera grimée en Clara Bow, Mae West, Marlene Dietrich et... en Marilyn Monroe.

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On May 27, 1958, Marilyn Monroe poses for photographer Richard Avedon for a series of photographs for which she imitates other movies stars: Lilian Russell, Jean Harlow, Theda Bara, Clara Bow and Marlene Dietrich, for Life magazine (published in the 12/22/1958 ). A few years later, in the early 1960s, Diana Dors would do the same; she will pose as Clara Bow, Mae West, Marlene Dietrich and ... as Marilyn Monroe.

*  *  *  *  *

En 1967, Marilyn Monroe et Diana Dors font parties des nombreuses célébrités de la pop culture présentes sur la couverture de l'album culte des Beatles "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" ; Diana Dors étant bien plus mise en valeur (elle est en statue de cire, au premier plan) que Marilyn (image cartonnée du visage à moitié caché en noir et blanc en arrière plan). Sans doute dû à la nationalité de Diana, britannique comme les Beatles.

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In 1967, Marilyn Monroe and Diana Dors were among the many pop culture celebrities featured on the cover of the Beatles' cult album "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band"; Diana Dors being much more highlighted (she is a wax statue, in the foreground) than Marilyn (cardboard image of the face half hidden in black and white in the background). No doubt due to the nationality of Diana, British like the Beatles.

*  *  *  *  *

Le parcours de vie de Diana Dors peut être aussi mis en parallèle avec celui d'une autre "Marilyn Girls": Jayne Mansfield; du théâtre avec les éloges des critiques amenant à un début de carrière prometteur, avec une célébrité éclaire au cinéma, puis la publicité à outrance, aux revues dans les cabarets et de l'importance du sexe dans leur vie.

- Diana & Jayne, Hotel Leeds, 1967 -
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Diana Dors' course of life can also be compared with one other "Marilyn Girls": Jayne Mansfield; from theater with the praise of critics leading to a promising start to their career, with a quick celebrity in the cinema, then excessive publicity, reviews in cabarets and the importance of sex in their lives.


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> Sources: 
 biographie Diana Dors sur wikipedia in english / biographie Alan Lake sur wikipedia in english
 biographie en français sur le Blog Les Scandaleuses
 Site officiel tenu par un fan  Diana Dors The Official Website and Archive
 articles "Diana Dors: Mink and millions?" sur The History Press  / "Diana Dors Sex Parties" sur Flashbak  /
 Photos HQ sur Dr Macro's / Films et presse d'époque sur Pulp International

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copyright text by GinieLand.

06 juin 2017

Doc - Le Cinéma dans l'oeil de Magnum

Le cinéma dans l'oeil de Magnum

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Année: 2017
Réalisation: Sophie Bassaler

Pays: France
Durée: 54 min

À l’occasion des 70 ans de Magnum, retour sur le lien noué entre les photographes de l'agence mythique et le monde du cinéma. Une plongée unique dans le regard des créateurs, parmi lesquels Robert Capa, Cartier-Bresson, ou Josef Koudelka.
L'agence Magnum, créée en 1947 par Robert Capa, est intimement liée au cinéma depuis soixante-dix ans. Ses photographes iconiques, Capa lui-même, Cartier-Bresson, ou plus tard Josef Koudelka ont accompagné des tournages, leurs réalisateurs et leurs vedettes. Ils ont ainsi documenté des scènes de vie quotidienne, de travail, ou choisi de s'écarter du cadre pour immortaliser leur propre vision artistique. Venant du reportage de guerre ou du documentaire, ces photographes du réel ont appliqué leurs méthodes de travail à ce monde d’illusions : appareil léger, lumière naturelle, photo sur le vif et sans retouches. Marilyn Monroe, James Dean, Kate Winslet, Michelangelo Antonioni ou Theo Angelopoulos sont passés sous l'œil de l'agence, instaurant un lien unique qui ne s'est pas défait en soixante-dix ans.
Fiction et réel
C’est par amour pour l’actrice Ingrid Bergman que Robert Capa prend la toute première photo de cinéma de Magnum sur le tournage des Enchaînés d’Alfred Hitchcock, inaugurant cette histoire entre l’agence et le cinéma. À partir de nombreux récits inédits, le documentaire retrace toute une vie d’histoires croisées entre deux mondes qu’a priori tout oppose : la fiction et le réel, comme cette rencontre en 1994 entre le réalisateur Theo Angelopoulos et le jeune photographe Josef Koudelka. Ils puiseront dans les Balkans, lieu de tournage du film Le regard d'Ulysse, des clichés et plans extraordinaires, tout en gardant chacun leur signature unique. Un témoignage passionnant sur le regard des créateurs, artistes de l'image, qu'ils soient derrière une caméra ou un appareil photo.

>> Diffusé en France sur arte le 31 mai 2017


Retranscription du passage lié à Marilyn Monroe:

(à 19min 30sec) - Peter Marlow (photographe): Quand on a ce genre de relations, cela rend les choses très différentes; ça permet d'atteindre ce niveau d'intimité.
David Hurn (photographe): L'exemple parfait, c'est Marilyn Monroe et Eve Arnold. Elles étaient très amies et totalement à l'aise ensemble.
Eve Arnold (photographe): Marilyn avait vu une série de photos que j'avais faite de Marlene Dietrich. C'était au début des années 50; ça devait être en 52. A cette époque, les photos étaient toutes retouchées. Tout était très mis en scène. Moi, je ne savais rien de tout ça, j'étais une photojournaliste. J'ai photographié Marlene comme elle était. Elle ne posait pas. Il n'y avait pas de décor ou d'éclairage, juste moi et elle qui chantait. Quelques temps plus tard, je suis allée à une fête donnée pour John Huston. C'est Sam Shaw, un ami commun, qui m'a présentée à Marilyn. Elle m'a regardée et m'a dit: "Vous avez fait du beau travail avec Marlene. Imaginez ce que vous pourriez faire avec moi." J'ai trouvé ça merveilleux. Il se dégageait d'elle une vraie naïveté, mais en même temps, elle avait le sens de son image et savait se vendre. Je suis sûre qu'elle a tout de suite sentie ce que nous pourrions faire ensemble. Un jour, une nuit plutôt, vers 4 heures du matin, elle m'a appelée pour savoir si j'acceptais de la rejoindre à 10 heures du matin à l'aéroport. J'aurai droit à un reportage exclusif, car elle voyageait seule avec son coiffeur.
Isabella Rossellini (actrice, réalisatrice): Eve avait sa délicatesse qui je pense, lui a permis de gagner la confiance d'autres actrices. Notamment, celle de Joan Crawford.

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(... à 21min 50sec) - Eve Arnold: C'était à Chicago durant une escale qui s'éternisait. Marilyn est allée aux toilettes et comme je suis une femme, je l'ai suivie. Je n'avais pas l'intention de la photographier, mais elle était si belle avec sa jupe relevée sur ses petites jambes potelées. J'avais toujours pensé qu'elle était mince. Elle avait cette merveilleuse capacité à se faire plus grande qu'elle n'était.
David Hurn: Cette photo est tellement intime. Et j'aime à pense que Eve était si proche d'elle, que Marilyn lui faisait tellement confiance. Cette photo, pour moi, c'est la quintessence de la photographie.

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Eve Arnold: Je l'ai photographiée sur une période de 10 ans. La plus courte de nos séances n'a duré que deux heures et la plus longue, deux mois, sur le tournage du film "The Misfits" de John Huston. Arthur Miller avait écrit une nouvelle dans laquelle il racontait l'histoire de trois hommes qui travaillaient dans le désert et capturaient des mustangs qu'ils vendaient ensuite pour faire de la nourriture pour chiens. C'est dans ce cadre sauvage qu'apparaît Marilyn. Clark Gable et Marilyn étaient le couple vedette. Il y avait aussi Montgomery Clift, Eli Wallach. Le film a été conçu dans le but de donner enfin un rôle sérieux à Marilyn.

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Alain Bergala (essayiste): Les "Misfits" est totalement exceptionnel sur plein de points. Mais quand le film a commencé à se tourner, personne ne pouvait savoir à quel point, ce serait un film exceptionnel.
Voix Off: Le tournage du film "The Misfits" est un cas unique dans l'histoire des relations entre photographie et cinéma. Neuf grands photographes de Magnum Photos vont suivre ce tournage chaotique durant les trois mois de l'été 1960 à Reno et dans le désert du Nevada. Se succédant deux à deux toutes les deux semaines. Cet accord exceptionnel n'était pas uniquement le fait des liens de John Huston et de l'agence, mais revient à l'initiative de Lee Jones, à l'époque responsable des projets spéciaux du bureau de New York, qui a eu le pressentiment que ce film au casting de rêve mériterait une couverture exceptionnelle.

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Alain Bergala: C'était la première fois dans l'histoire du cinéma où une agence obtenait l'exclusivité. Alors que toute la presse du monde aurait voulu être là. Il l'a obtenu pour une raison simple c'était que Marilyn était déjà mal en point au début du tournage et si elle avait vu arriver des photographes du monde entier, elle aurait craqué.

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Voix Off: Les deux premiers photographes à arriver à Reno sont Inge Morath et Henri Cartier-Bresson.
Agnès Sire (directrice de la fondation Henri Cartier-Bresson): Cartier-Bresson, ça ne l'intéressait pas du tout. Et puis il a entrepris un voyage aux Etats-Unis l'année du tournage des "Misfits" et je pense que Lee Jones et tous les autres à Magnum lui ont dit: "Ca serait bien, on a l'exclu sur ce tournage. Ca serait bien que tu viennes, il y a Marilyn Monroe, etc..." Donc, il est allé sur le tournage; il n'est pas resté très longtemps. Mais il a fait beaucoup de photos; il a fait un portrait de Marilyn Monroe qui est très, très beau. Sa définition du portrait, qui est l'idée de saisir le silence intérieur d'une victime consentante, on voit vraiment, dans la photo de Marilyn Monroe, son silence intérieur.

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Inge Morath (photographe -en 2001): Tout était exotique. Le caractère si américain du film était aussi exotique pour nous. Nous adoptions un point de vue très européen.
Agnès Sire: Arthur Miller a donc épousé Inge Morath qu'il a connue sur ce tournage des "Misfits". Arthur Miller était encore marié à Marilyn Monroe, mais c'était en train de se déliter totalement.
Alain Bergala: C'est hallucinant ce qu'on voit là dans les photos de ce tournage. Des scènes privées. C'est à dire que tout était destroy et du coup, tout était possible. Le photographe pouvait rentrer et faire la scène du ménage qui avait lieu à côté. Cela a évidemment beaucoup joué. Et ils ont senti ça, que tout allait mal.

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Elliott Erwitt (photographe): Le chaos qui régnait sur le tournage était dû aux constants retards de Marilyn, à sa nervosité, et à sa grande détresse de façon générale.
Alain Bergala: Quand les acteurs arrivent, ils sont tous en très mauvais état. Clark Gable n'est pas en mauvais état mais il est très vieux, et Marilyn, ce film se trouve être son dernier film et elle le fait en très très mauvais état.
Bruce Davidson (photographe): Ce n'est pas le sex-appeal de Marilyn qui m'a attiré, mais sa fragilité. C'était une artiste qui luttait contre la dépression. Il y a cette photo que j'ai prise d'elle avec Huston qui m'a mis mal à l'aise. Elle souffrait beaucoup.

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Susan Richards (auteure): Monty Clift était un peu comme  elle. Les acteurs que Dennis trouvait les plus humains sortaient souvent de l'Actor's Studio. Ils essayaient de rester eux-mêmes à Hollywood où tout le monde porte un masque. Et Monty Clift ne jouait pas ce jeu là.
Alain Bergala: L'homosexualité qu'il s'interdisait de faire savoir, névrose absolue, drogues, lui, il avait tout à la fois. Et c'est magnifique. Evidemment, la scène dans l'arrière-cour où ils sont tous les deux complètement destroy, parce qu'ils étaient réellement destroy. Et Huston détestant les homosexuels... En plus, c'était pas simple pour eux, le rapport avec Huston.
Marilyn Monroe: Ce travail peut être si... On essaie d'être sincère. Cela nous amène parfois au bord d'une sorte de folie. Ce n'est pas vraiment de la folie. Il s'agit plutôt d'essayer d'extraire de soi une part de vérité. Et c'est très dur. Enfin, disons, que c'est pas facile.
Alain Bergala: Marilyn, comme toutes les stars, contrôlait les images qu'on pouvait montrer d'elle. Sur les photos qu'elle ne voulait pas voir diffuser, on voit tout ce qui la menace. C'est à dire pour elle, la beauté n'était pas donnée, n'était pas acquise, qu'est ce qu'il a fallu de travail et d'efforts pour qu'on ait une autre image que ça. Cette lutte l'a tuée. D'être toujours une image, à un moment, ça ne tient plus. C'est le film où ça ne tient plus.
Eve Arnold: On l'a tous utilisée, cela ne fait aucun doute. Nous, photographes, devons accepter le fait qu'on a besoin de l'image des autres. Bien sûr, sans la photographie, Marilyn n'aurait jamais été Marilyn. On l'aurait jamais vue car c'est ainsi que beaucoup de gens l'ont découverte. C'est un cercle vicieux, tout le monde utilise tout le monde. Elle m'a utilisée pour l'aider à aller là où elle voulait, moi et des centaines d'autres. Je n'étais pas unique. J'était unique que dans le sens où elle faisait totalement confiance.

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Elliott Erwitt: Les photographes qui ont travaillé sur ce tournage n'étaient pas des paparazzis. Nous étions des photographes Magnum. Personne ne cherchait à nuire ou à créer de scandales. Je ne pense pas qu'il y ait eu des gens comme ça parmi nous.
Voix Off: Le tournage des "Misfits" s'achève le 4 novembre 1960. Le lendemain, Clark Gable est victime d'une crise cardiaque dont il décèdera quelques jours plus tard. Rarement la frontière entre la fiction et la réalité fut aussi mince; et la proximité entre les photographes et les stars aussi grandes.
Alain Bergala: C'est un film 'bascule'. Le cinéma hollywoodien ne sera jamais plus la même chose qu'avant. C'est terminé, donc Il a filmé, en même temps, la décomposition d'un système.
Voix Off: Concurrencé par la télévision, le système des studios s'est essouflé. Et bientôt, les grands magazines suivront. Pour Magnum et le cinéma, une page se tourne.

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23 novembre 2012

Ma Galerie de Photos Stars Mythiques

Ma galerie de photos
Stars Mythiques
Auteur: Yves Alion

book_ma_galerie_cover_aDate de sortie: octobre 2012
Relié 32 pages
Langue: français

Éditeur: Hugo Image
Prix éditeur: 19,99 Euros
ISBN-10: 2755611049
ISBN-13: 978-2755611045
Ou le commander ? sur amazon 
> Plus d'infos sur le site hugoetcie.fr  

Présentation de l'éditeur:
Composée d'une sélection des 12 plus grandes icônes du XXe siècle, « Ma galerie photos des Stars Mythiques » vous invitent à découvrir ces étoiles d'exception, au charisme intemporel. Au-delà des styles et modes qu'ils ou elles ont lancés et inventés, ces figures devenues familières dans l'imagerie populaire, brillent pourtant au firmament des gloires éternelles.

 > dos du coffret
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A Savoir: Il s'agit d'un coffret comprenant:
> 12 tirages photographiques en papier brillant (Marlene Dietrich, Gérard Philipe, Simone Signoret, Romy Schneider, Liz Taylor, Audrey Hepburn, Sophia Loren, Brigitte Bardot, Lauren Bacall, Marlon Brando, Steeve Mc Queen, Cary Grant)
> 3 cadres
> 1 livre sur les icônes du septième art et les photographes.

Mon Avis:  Mettre Marilyn Monroe en couverture du coffret, alors qu'elle ne figure pas dans les tirages photographiques... c'est ce qui s'appelle encore un coup de marketing pour appâter le pélerin à l'approche des fêtes de fin d'année ! 
Par ailleurs, le "livre" n'est qu'en fait un simple livret qui ne fait que republier les mêmes photographies en tirages papier brillant, avec une page photo et une page biographie.

 


 Vous avez le livre ?
Apportez votre critique, votre avis ou votre note (/10)

FHM South Africa October 2012

2012_10_fhm_south_africa_coverL'édition Sud-Africaine du magazine FHM d'octobre 2012, consacrait un article sur les 50 femmes les plus sexys de tout les temps, où Marilyn figure dès la couverture.

2012_10_fhm_south_africa_p30_31 2012_10_fhm_south_africa_p32_33 2012_10_fhm_south_africa_p34_35 2012_10_fhm_south_africa_p36_37 2012_10_fhm_south_africa_p38_39 2012_10_fhm_south_africa_p40_41 2012_10_fhm_south_africa_p42_43 2012_10_fhm_south_africa_p44_45 2012_10_fhm_south_africa_p46_47 2012_10_fhm_south_africa_p48_49 2012_10_fhm_south_africa_p50_51 2012_10_fhm_south_africa_p52_53 2012_10_fhm_south_africa_p54_55 

08 juillet 2012

Dressing - Robes de cocktail noires de Ceil Chapman

Robe de cocktail noire en crêpe
Black Crepe Cocktail Dress

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Cette robe a été conçue par la créatrice américaine Ceil Chapman, qui créa des robes de soirées très glamour portées par de nombreuses actrices d'Hollywood comme Deborah Kerr, Aretha Franklin, Grace Kelly et la robe de mariée de Liz Taylor. Elle était l'une des créatrices préférées de Marilyn Monroe qui porta plusieurs de ses créations pour des soirées. 
C'est une robe de cocktail noire en crêpe, longue (la longueur s'arrête aux chevilles), avec une seule bretelles (à l'épaule droite) et un noeud en forme de rosace sur la hanche gauche (la large cocarde sur une hanche est une caractéristique des robes de Chapman).
Marilyn Monroe porte la robe assortie à de très longs gants, afin d'accentuer le côté sophistiqué et glamour de la tenue.

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This dress was designed by American designer Ceil Chapman, who created very glamorous evening gowns worn by many Hollywood actresses like Deborah Kerr, Aretha Franklin, Grace Kelly and Liz Taylor's wedding dress. She was one of Marilyn Monroe's favorite designers who wore many of her designs for parties.
It's a black crepe cocktail dress, long (the length stops at the ankles), with a single strap (at the right shoulder) and a rose-shaped knot on the left hip (the large cockade on a hip is a characteristic of Chapman's dresses).
Marilyn Monroe wears the dress to match with very long gloves, to accentuate the sophisticated and glamorous side of the outfit.


Marilyn Monroe porte cette robe pour les photos publicitaires du film The Asphalt Jungle (Quand la ville dort) en 1950. Il existe plusieurs séances en studio de Marilyn portant la robe: avec les photographes Frank PowolnyH.MaierEd Clark et  Bob Beerman
Marilyn Monroe wears this dress for the advertising photos of the film The Asphalt Jungle in 1950. There are several studio sessions of Marilyn wearing the dress: with the photographers Frank Powolny, H. Maier, Ed Clark and Bob Beerman.

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La même année, il semble que Marilyn ait emprunté la robe hors des studios, puisqu'elle la porte pour une séance photos prise chez son agent et mentor Johnny Hyde. 
The same year, it seems that Marilyn borrowed the dress outside the studios, since she wears it for a photoshoot taken at her agent and mentor Johnny Hyde.

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Il semble qu'elle porte la robe et les longs gants, assortis d'un fourreau le 27 juillet 1950 à la soirée " Candlelight Ball " au Beverly Hills Hotel, où elle accompagne Johnny Hyde.
It appears that she wears the dress and the long gloves, accompanied by a sheath on July 27, 1950 at the "Candlelight Ball" party at the Beverly Hills Hotel, where she accompanies Johnny Hyde.

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En octobre 1950, le restaurant new-yorkais Stork Club lui offre le parfum Sortilege, une publicité pour promouvoir la sortie du film Eve. Au restaurant, Marilyn porte la robe et des boucles d'oreilles, mais sans les gants.
In October 1950, the New York restaurant Stork Club offered her the Sortilege fragrance, an advertisement to promote the release of the film All About Eve. At the restaurant, Marilyn wears the dress and earrings, but no the gloves.

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Robe de cocktail noire en satin
Black Satin Cocktail Dress

Robe longue de Ceil Chapman, appartenant à Marilyn Monroe, faite en satin de soie noire, avec une encolure en V croisée et au corsage plissé, avec de larges bretelles, avec la jupe en biais avec une fente au niveau de la cuisse gauche.
Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
Long dress by Ceil Chapman, belonging to Marilyn Monroe, made in black silk satin, with a crossed V-neckline and pleated bodice, with wide straps, with the skirt slanted with a slit at the left thigh.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.

L'après Marilyn
After Marilyn

La robe de satin noire mise aux enchères
The black satin dress up for auction

Ceil_Chapman-dress_crepe_black-auction-2018-essentially_marilyn-1 - par Christies (vente du 19/11/2001 , LA) lors de la vente  “Entertainment Memorabilia"  - Lot 123, non présenté sur le site.
- par Profiles In History (vente du 11/12/2018) lors de la vente  “Essentially Marilyn"  - Lot 75: estimée entre et 20 000 et 30 000 Dollars, la robe n'a pas trouvé d'acquéreur.
La provenance indiquée informe que le propriétaire de la robe est l'orphelinat que Marilyn a fréquenté enfant: "Christie's, LA, donated by the Estate of Marilyn Monroe to benefit Hollygrove Children and Family Services".
Description: Marilyn Monroe black dress from her personal wardrobe. (ca. 1950s) Vintage original black silk satin knee-length evening gown with cross panel v-neckline, wide shoulder straps, pleated bodice and integral bias skirt with thigh-high slit at the left and zipper side closure. With boning reinforcement in the bodice. Retaining the internal “Ceil Chapman” maker’s label. Exhibiting minor wear, age and with some spot staining to the lower back skirt. In very good condition. 


Inspirations

1950, toujours pour le film The Asphalt Jungle (Quand la ville dort)
Portraits publicitaires de Marilyn Monroe
1950, still for the film The Asphalt Jungle
Publicity portraits of Marilyn Monroe

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longue robe noire et longs gants assortis:
cette fois, la robe est en velours
de forme bustier, elle n'a pas de bretelles
long black dress and matching long gloves:
this time the dress is velvet
bustier-shaped, it has no straps

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D'autres actrices vont porter des robes du même style,
longue robe noire avec gants assortis
Other actresses will wear dresses of the same style,
long black dress with matching gloves

Marlene Dietrich
Ceil_Chapman-dress_crepe_black-style-marlene_dietrich-1942-The_Lady_is_willing-1   Ceil_Chapman-dress_crepe_black-style-marlene_dietrich-1942-The_Lady_is_willing-2 

Ann Miller / Rhonda Fleming / Gloria Grahame
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copyright text by GinieLand.

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07 septembre 2011

Charlize Theron, Grace Kelly, Marlene Dietrich et Marilyn adorent Dior

Charlize Theron, Grace Kelly, Marlene Dietrich et Marilyn adorent Dior
article publié sur people-looks.com 
le 6/09/2011

Ce nouveau film est un hymne à la mode, au cinéma et à la femme. Il est certain qu'il captivera un large public avec toutes ces générations d'actrices iconiques.

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Charlize Theron toujours aussi divine, ne se dénude que pour se rhabiller. On la suit en retardataire qui se presse, lunettes noires sur le nez, veste décolletée, jean slim et stilettos, pour rejoindre ses collègues. Sa seule bonne copine n'est autre que Grace Kelly.

Toute cette énergie est amplifiée par "Heavy Cross" chanté par Beth Ditto, le tube de Gossip rythme tout le film réalisé par Jean-Jacques Annaud ("La guerre du feu", "Le nom de la rose", "Sept ans au Tibet"...) Charlize Theron arrive dans le backstage en pleine effervescence des préparatifs d'un défilé Dior, avec toutes les merveilles de la griffe que cela implique, le rêve de toutes les fashionistas.

Grace Kelly avec les soins du montage est rhabillée en robe Dior, sur le même principe du film précurseur "Les cadavres ne portent pas de costard" (comédie de 1982 avec Steve Martin)

Marlene Dietrich est un sosie habillé en Dior, qui joue la star au milieu de l'agitation. Quant à Marilyn Monroe on comprend qu'il y a l'intervention d'un sosie, dont le portrait semble fondu avec des images originales de l'actrice. Le tout est du plus bel effet.

Une fois prête Charlize défile dans une robe or qui la sublime, dans la galerie des glaces du Château de Versailles, s'il vous plait !


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Charlize Theron, Grace Kelly et Marilyn pour Dior

Charlize Theron, Grace Kelly et Marilyn pour Dior
article publié sur lexpress.fr 
le 5/09/2011 par Valentine Pétry

Dior vient de dévoiler le nouveau spot du parfum J'adore, tourné à la galerie des Glaces, au château de Versailles, par Jean-Jacques Annaud. Au son de Heavy Cross de Gossip, l'égérie Charlize Theron se prépare à défiler pour la marque. Sur son chemin, elle croise Grace Kelly, Marlene Dietrich et Marilyn Monroe, habillées par la maison. Cette fausse Marilyn -pourtant fan d'un certain Numéro 5, selon ses dires- s'empare du parfum avec enthousiasme.

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18 avril 2011

07/01/1955, New York - Marilyn Monroe Productions

Après un exil d'une année loin d'Hollywood, Marilyn s'est installée à New York et s'est engagée dans une bataille contre la 20th Century Fox, refusant les rôles que les studios lui proposent. Le 7 janvier 1955, Marilyn Monroe organise avec désormais son associé, le photographe Milton H. Greene, une conférence de presse où sont conviés près de 80 journalistes, ainsi que quelques amis. La réunion a lieu dans la maison de leur avocat Frank Delaney, sur la 64ème Avenue à New York.
Marilyn porte une robe de satin blanc et un manteau de fourrure d’hermine, des créations du couturier Norman Norell. Elle porte des boucles d'oreilles en diamants de chez Van Cleef & Arpels.
After a year of an exil far from Hollywood, Marilyn is settled in New York and is battling against the 20th Century Fox Studios, refusing the roles that the studios propose to her. In January 7, 1955, Marilyn Monroe organizes with his partner, photographer Milton H. Greene, a press conference where are invited nearly 80 journalists and some friends. The meeting takes place in the home of their lawyer Frank Delaney, on 64th Avenue in New York.
Marilyn wears a white satin dress and an ermine fur coat, creations of designer Norman Norell. She wears earrings in diamonds from Van Cleef & Arpels.

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Elle annonce elle-même officiellement la création de la maison de production "Marilyn Monroe Productions" (MMP), dont elle en est la présidente (elle détient 51% des parts), et Milton Greene le vice-président (il en détient 49%). Frank Delaney répond à quelques questions des journalistes, déclarant notamment qu’elle n’est plus sous contrat avec la Fox et qu'elle envisage de travailler pour la télévision. De leur côté, la Fox tient aussi une conférence de presse pour affirmer que Marilyn est encore sous contrat pour quatre ans.
She announces officially the creation of the production company the "Marilyn Monroe Productions" (MMP) on which she is the president (she helds 51% of shares), and Milton Greene is the vice president (he owns 49%). Frank Delaney answers questions of journalists, by stating that she is no longer under contract with Fox and she plans to work for television. For their part, the 20th Century Fox also helds a press conference to say that Marilyn is still under contract for four years.

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- Avec le photographe Sam Shaw (à droite) -
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>> Marilyn signe des autographes à ses fans
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>> Photos prises par ses fans (James Haspiel ?)
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> photographies de James Collins, fan des 'Monroe Six' 
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lot89018a  lot89018d  

> photographies collection de Frieda Hull, fan des 'Monroe Six' 
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>> Photographie de Michael Rouger
Autographe pour James Collins, un des 'Monroe Six'
("To Jim / Love & Kisses / Marilyn Monroe")
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Marilyn ne s'est pas montrée en public depuis près d'un mois, ce qui attise la curiosité des journalistes mais aussi de ses fans, dont certains sont conviés. Parmi les convives célèbres, figure la journaliste à potins Elsa Maxwell, le dramaturge Sidney Kingsley, le compositeur Richard Rodgers (ami de Milton Greene), le photographe Sam Shaw, ainsi que Marlène Dietrich.
Marilyn was not shown in public apperance for almost a month, which arouses the curiosity of journalists but also her fans, some of whom are invited. From the famous guests, are included the gossip columnist Elsa Maxwell, playwright Sidney Kingsley, composer Richard Rodgers (friend of Milton Greene), the photographer Sam Shaw and Marlene Dietrich.

 Marilyn Monroe & Marlene Dietrich

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Après la conférence de presse, Marilyn, Milton et Marlene fêtent l’événement au Copacabana Club, où se produit Frank Sinatra. Ils vont ensuite dîner avec Sinatra au Club 21 et finissent la soirée chez Marlene Dietrich.
After the press conference, Marilyn, Marlene and Milton celebrate the event at the Copacabana Club, where Frank Sinatra produces on stage. Then, they go to dinner with Sinatra at the Club 21 and they end the evening on Marlene Dietrich's home.


Séance "Soirée Cocktail"
Cocktail Party Sitting
- Milton H Greene -


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- planche contact -
contact sheet   

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- photo de presse -

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 dans la presse

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29 décembre 2010

27/05/1958 - LIFE Session - Marilyn / Marlene Dietrich - Richard Avedon

 Marilyn Monroe dans la peau de Marlene Dietrich,
son personnage de Lola Lola du film L'Ange bleu;
photographiée par Richard Avedonle 27 mai 1958;
série pour le magazine LIFE
Marilyn Monroe posing as Marlene Dietrich,
photographed by Richard Avedon in May, 27, 1958;
photoshoot for LIFE magazine.

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Marlene Dietrich . . . Marilyn Monroe

Marlene_Dietrich_Blue_Angel   1958_autumn_MMlook_marlene_dietrich_1a  

blue_angel_dietrichMarilyn Monroe reprend ici l'une des poses les plus célèbres de Marlene Dietrich (1901 - 1992) dans le film L'ange Bleu, sorti sur les écrans en 1930. Ce film de Josef von Sternberg rendit célèbre Marlene Dietrich et notamment grâce à la chanson qu'elle interprète dans le film « Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt » (« Je suis faite pour l'amour de la tête aux pieds », traduite en anglais par « Falling in Love Again ») dont est extrait cette pose du film. Tourné dans les studios de l’Ufa à Babelsberg, ce film, qui réunit Emil Jannings dans le rôle du Professeur Immanuel Rath, et Marlène Dietrich dans celui de Lola Lola, est le premier film parlant du cinéma allemand. Il transforme cette actrice encore inconnue en star internationale au charisme à la fois ensorceleur et glacé.


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14 juin 2010

01/1958, NY - Marilyn téléphone à Donald Zec pour le Daily Mirror

Marilyn Monroe téléphone au journaliste britannique Donald Zec, qui travaille pour le quotidien anglais Daily Mirror; l'une des photos sera publiée dans un article du Daily Mirror du 03 février 1958, indiquant que Marilyn porte un ensemble rose pâle (chemisier et pantalon de style toreador) et qu'elle se trouve dans son appartement new-yorkais - cette série de photos a été probablement prise fin janvier 1958. Photographies créditées "MirrorPix" (dans l'article, Zec explique que Marilyn a demandé à son photographe personnel, sans le nommer, de la photographier, expliquant peut être que ces photos sont parfois créditées par Milton Greene).

Marilyn Monroe on telephone with the British journalist Donald Zec, who works for the English Daily Mirror; one of the photos will be published in a Daily Mirror article of February 03, 1958, indicating that Marilyn is wearing a pale pink outfit (toreador-style pants and a shirt) and that she is in her New York apartment - this series of photos was probably taken at the end of January 1958. Photographs credited "MirrorPix" (in the article, Zec explains that Marilyn asked her private cameraman, without naming him, to photograph her, perhaps explaining that these photos are sometimes credited by Milton Greene).

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Article du Daily Mirror du 03 février 1958
"The Lady has certainly changed - Only the frame the same !"
par Donald Zec

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On y apprend que Marilyn s'est beaucoup enrichie intellectuellement auprès d'Arthur Miller, qu'elle surnomme "Popsie" - Arthur la surnomme "Puss" ("minette" en français) - Ils passent leur week-end dans leur grande maison du Connecticut où Marilyn fait de longues ballades dans les bois. Le reste du temps, ils sont dans leur appartement à New York, dans lequel Marilyn a fait installer une statue de femme de couleur en marbre qu'elle a offerte à Arthur. Quand Zec lui demande si elle est heureuse, elle répond avec franchise "Le bonheur est une chose qui m'angoisse d'en parler. Je suis superstitieuse et c'est la raison pour laquelle je n'aime pas annoncer tous les quelques mois si j'attends un bébé ou non." Indiquant ensuite qu'elle n'est pas enceinte, bien  qu'ils ne font "qu'éspérer". Donald Zec annonce que son prochain film dont le tournage est prévu pour l'été prochain serait le remake de "L'Ange Bleu" d'avec Marlene Dietrich.

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We learn that Marilyn has enriched herself a lot intellectually with Arthur Miller, whom she nicknames "Popsie" - Arthur nicknamed her "Puss" - They spend their weekend in their big home in Connecticut where Marilyn takes long walks in the woods. The rest of the time, they are in their apartment in New York, in which Marilyn had installed a statue of a colored woman in marble which she offered to Arthur. When Zec asks her if she's happy, she candidly replies, "Happiness is something I'm sort of scary to talk about. I'm superstitious about it and that's why I don't like to announce every few months whether I'm expecting a baby or not." Then indicating that she is not pregnant, although they "just hope and hope". Donald Zec announces that her next movie, which is scheduled to be shot next summer, will be the remake of "The Blue Angel" with Marlene Dietrich.


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