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19 mai 2023

Fin août 1952, New York - Marilyn

C'est pour assurer la promotion de la sortie du film "Chérie je me sens rajeunir" que Marilyn Monroe se rend à New York (elle y arrive le 26 août et en repart le 31 août pour se rendre à la première du film à Atlantic City). C'est à son hôtel -le Sherry Netherland Hotel- de New York, qu'elle a rencontré les journalistes de la côte Est pour plusieurs interviews. Sidney Fields, chroniqueur au New York Daily Mirror, publiera un article (le 15 septembre) illustré de cette photographie de Marilyn - cliché probablement pris pendant la promotion à New York.

It is to promote the release of the movie "Monkey Business" that Marilyn Monroe goes to New York (she arrives there on August 26 and leaves on August 31 to go to the premiere of the film in Atlantic City). It is at her hotel - the Sherry Netherland Hotel - in New York that she meets journalists from the East Coast for several interviews. Sidney Fields, columnist at the Daily Mirror, will publish an article (on September 15) illustrated with this photograph of Marilyn - shot probably taken during the promotion in New York.

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Dans son article "Marilyn Monroe: orphan on a star", Sidney Fields met en avant la popularité grandissante de Marilyn et y évoque sa relation avec Joe DiMaggio, l'amour que lui porte le public (en particulier les soldats), son physique de pin-up, son enfance dans les orphelinats, Tante Ana (Lower), son premier mariage avec Jim Dougherty et ses débuts dans le cinéma.

In his article "Marilyn Monroe: orphan on a star", Sidney Fields highlights Marilyn's growing popularity and evokes her relationship with Joe DiMaggio, the love that the public has for her (in particular the soldiers), her physical of pin-up, her childhood in orphanages, Aunt Ana (Lower), her first marriage to Jim Dougherty and her debut in movies.

New York Daily Mirror - 15/09/1952 - USA
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26 mars 2023

14/08/1949, Daily News

Daily News

country: USA
date: 1949, August, 14

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 pays: USA
date: 14 août 1949


article

It Happened in New York
Now We Get The Mmmm Girl
by Earl Wilson
Daily News Broadway Columnist

OVER THE YEARS, Hollywood has joyously given us its "It Girl," its "Oomph Girl," its "Sweater Girl," and even "The Body" - and they've all become big movie names.
Now we get the "Mmmm Girl."
Miss Marilyn Monroe still wasn't quite sure what an "Mmmm Girl" has to do when I talked to her.
"But I'm sure none of the girls ever got hurt by being called such names," she said.
Miss Monroe is probably right. They don't get hurt, but they get mighty tired, even sick, of the tags. Miss Monroe, who is practically an unknown, is a  21-year-old, long-haired blonde from Van Nuys, Cal. She has a nice flat waist that rises to an (mmmmm!) 36 1/2 bra line. She also has long, pretty legs.
* * *
"BUT WHY DO THEY call you the 'Mmmm Girl'? I asked her.
"Well," she said, "it seems it started in Detroit where they were having a sneak preview of my picture."
"But why?"
"Well," she said, doubteless remembering it just like the press agent told her to, it seems some people couldn't whistle so they went 'Mmmm'."
"Why couldn't they whistle?" I said.
"Well," she said, "some people just can't whistle."
"Maybe they couldn't whistle because they had their mouths full of popcorn," I suggested.
Personnaly, we think the whole thing was dreamed up by the publicist - but the fact remains that these appellations (get HIM!) have helped make a few girls pretty famous.
Annie Pie Sheridan, the "Oomph Girl," told me once she was sick to death of oomph, and she was a good enough actress to make people forget she ever was the Oomph Girl.
* * *
THE "MMMM GIRL" starts out, candidly, without any claim to acting genius. She was working as a typist in California a couple years ago when The Big Thing happened.
"I only did 35 words a minute and didn't do them very well, so they gave me a job inspecting parachutes," she says.
"One day some photographers came in and they said, 'Where have you been hiding?'"
Very soon after that her picture was in magazines and a Howard Hughes scout phoned her, but by this time she was already signed by 20th Century-Fox.
"They gave me a bit part in a picture but cut it out," she says. So she left there.
One day she met Louis Shurr, the Hollywood agent who keeps a lot of mink coats for emergencies, and without so much offering her a coat he suggested she go to see Producer Lester Cowan.
"Groucho Marx was there, too.
"Groucho said, 'You get behind me and walk like I do.'
"Groucho did a girlish swagger, very much exaggerated. I did it, and they said, 'You start tomorrow.'"
* * *
THAT'S HOW SHE GOT into the picture, "Love Happy," and got acquainted with the press agent who insists there are people in Detroit who can't whistle but say "Mmmm" instead.
Strangely, the "Mmmm Girl," while dazzling others with her figure, is a little starry-eyed herself about a young movie actor she's never met, Montgomery Clift.
"He's got tremendous talent," she says. And she added, of course, "Mmmmmm."


traduction

C'est arrivé à New York
Maintenant, nous avons la fille Mmmm
par Earl Wilson
Chroniqueur du Daily News à Broadway

AU FIL DES ANNÉES, Hollywood nous a joyeusement donné sa "It Girl", sa "Oomph Girl", sa "Sweater Girl" et même "The Body" - et elles sont toutes devenues de grands noms du cinéma.
Maintenant, nous avons la "Mmmm Girl".
Mlle Marilyn Monroe n'était toujours pas sûre de ce qu'une "Mmmm Girl" devait faire quand je lui ai parlé.
"Mais je suis sûre qu'aucune des filles n'a jamais été offusquée en se faisant appeler par de tels noms", a-t-elle déclaré.
Mlle Monroe a probablement raison. Elles ne sont pas offusquées, mais sont très fatiguées, voire malades, de ces surnoms. Miss Monroe, qui est pratiquement une inconnue, est une blonde aux cheveux longs de 21 ans de Van Nuys, en Californie. Elle a une belle taille plate qui monte jusqu'à un bonnet de soutien-gorge (mmmmm!) de 95. Elle a aussi de longues et jolies jambes.
* * *
"MAIS POURQUOI EST-CE QU'ILS t'appellent la 'Mmmm Girl' ? Je lui ai demandé.
"Eh bien," dit-elle, "il semble que cela a commencé à Detroit où ils ont pu voir en avant-première mon film."
"Mais pourquoi ?"
"Eh bien", a-t-elle dit, se souvenant sans doute ce que l'attaché de presse lui avait dit, "il semble que certaines personnes ne pouvaient pas siffler alors elles ont dit "Mmmm".
"
Pourquoi ne pouvaient-ils pas siffler ?" ai-je dit.
"Eh bien," dit-elle, "certaines personnes ne savent tout simplement pas siffler."
"Peut-être qu'ils ne pouvaient pas siffler parce qu'ils avaient la bouche pleine de pop-corn," ai-je suggéré.
Personnellement, nous pensons que tout a été imaginé par le publiciste - mais il n'en reste pas moins que ces appellations (venant de LUI !) ont contribué à rendre certaines filles assez célèbres.
Annie Pie Sheridan, la "Oomph Girl", m'a dit un jour qu'elle en avait marre de ce oomph, et qu'elle était une actrice assez bonne pour faire oublier aux gens qu'elle avait toujours été la Oomph Girl.
* * *
THE "MMMM GIRL" débute, franchement, sans aucune prétention du génie d'acteur. Elle travaillait comme dactylographe en Californie il y a quelques années lorsque La Grande Chose est arrivée.
"Je ne faisais que 35 mots par minute et je ne les faisais pas très bien, alors ils m'ont donné un travail d'inspection de parachutes", dit-elle.
"Un jour, des photographes sont entrés et ils ont dit : 'Où te cachais-tu ?'"
Très peu de temps après, sa photo a été publiée dans des magazines et un dépisteur d'Howard Hughes lui a téléphoné, mais à ce moment-là, elle était déjà signée par la 20th Century-Fox.
"Ils m'ont donné un petit rôle dans un film mais l'ont coupé au montage", dit-elle. Elle est donc partie de là.
Un jour, elle rencontre Louis Shurr, l'agent d'Hollywood qui garde beaucoup de manteaux de vison pour les urgences, et sans trop lui proposer de manteau, il lui propose d'aller voir le producteur Lester Cowan.
"Groucho Marx était là aussi.
"Groucho a dit : 'Tu te mets derrière moi et tu marches comme moi.'
"Groucho a fait une démarche de fille, très exagérée. Je l'ai fait, et ils ont dit: "Vous commencez demain.'"
* * *
C'EST AINSI QU'ELLE A EU LE ROLE dans le film, "La pêche au trésor", et a fait la connaissance de l'attaché de presse qui insiste sur le fait qu'il y a des gens à Detroit qui ne peuvent pas siffler mais disent "Mmmm" à la place.
Étrangement, la "Mmmm Girl", tout en éblouissant les autres avec sa silhouette, est elle-même un peu pétillante à propos d'un jeune acteur de cinéma qu'elle n'a jamais rencontré, Montgomery Clift. "Il a un talent énorme", dit-elle.
Et elle a ajouté, bien sûr, "Mmmmmm."

Pour info: Pendant sa tournée de promotion pour le film "La pêche au trésor" pour lequel elle sillone plusieurs villes aux Etats-Unis, Marilyn Monroe est à New York du 22 au 30 juin 1949 et y retourne fin juillet. C'est au Sherry Netherland Hotel, où elle loge, qu'elle rencontre le 24 juillet 1949 le journaliste people Earl Wilson qui écrit pour le "Daily News", journal qui se décline dans les diverses villes des Etats américains. L'article complet paraît le 14 août 1949 (mais des éditions locales en publie des extraits dès le 28 juillet dans le "Daily Press" en Virginie, "The Times Recorder" en Ohio; le 30 juillet dans le "Galveston Daily News" au Texas et le 31 juillet dans "The Akron Beacon Journal" en Ohio, "Pittsburgh Post-Gazette" en Pennsylvannie, "Winston-Salem Journal" en Caroline du Nord).
Il s'agit ici de la première interview qu'Earl Wilson fait de Marilyn; il fera parti par la suite, des journalistes qui écrira de nombreuses chroniques sur elle.

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For information: During her promotional tour for the film "Love Happy" for which she traveled to several cities in the United States, Marilyn Monroe was in New York from June 22 to 30, 1949 and returned there at the end of July. It was at the Sherry Netherland Hotel, where she was staying, that on July 24, 1949, she met the celebrity journalist Earl Wilson who wrote for the "Daily News", a newspaper which was distributed in the various cities of the American States. The article appears on August 14, 1949.
This is the first interview that Earl Wilson does of Marilyn; he will later be part of the journalists who will write many chronicles on her.


 - Dans la presse -

Pittsburgh Post-Gazette, 31/07/1949
The Akron Beacon Journal,
31/07/1949
Winston-Salem Journal,
31/07/1949
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Times Recorder The Zanesville Ohio, 28/07/1949
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The Terre Haute Star, 30/07/1949
The Akron Beacon Journal, Ohio, 31/07/1949
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10 mai 2022

Le Journal Du Dimanche, 08/05/2022

2022-05-08-le_jdd-france  Le Journal du Dimanche
n°3930

pays: France
semaine du 08 mai 2022
Le Journal Du Dimanche est un hebdomadaire français qui paraît tous les dimanche.
En couverture: Marilyn Monroe + article de 2 pages (interview de Patricia Rosten)


Patricia Rosten a grandi au contact de Marilyn Monroe : « C’était d’abord une cérébrale »
> en ligne sur  lejdd.fr

La fille du poète américain Norman Rosten a grandi au contact de Marilyn Monroe, proche de sa famille. Elle décrit une femme simple et naturelle, généreuse avec ses amis et les fans, mais aussi férue de lecture et d'écriture.

New York, 1955, un après-midi de forte pluie. Le photographe Sam Shaw a proposé à la jeune femme qui lui servait de modèle de trouver refuge chez un ami : le poète Norman Rosten. Celui-ci n’a pas reconnu tout de suite Marilyn Monroe derrière cette fille aux cheveux courts et trempés. Mais elle a repéré l’ouvrage de l’écrivain trônant sur une table, Songs for Patricia, qu’il avait écrit pour sa fille adorée. Entre eux, ce fut un coup de foudre amical. Depuis ce jour jusqu’à sa mort le 4 août 1962, Norma Jean Baker a trouvé en Norman ­Rosten, son épouse Hedda et leur fille Patricia une famille d’adoption. En 1973, Rosten a raconté ses souvenirs dans un livre présentant la star sous un jour inédit, à la fois intime et cocasse. Marilyn – Ombre et lumière (Seghers) est réédité aujourd’hui à l’occasion des 60 ans de la mort de l’actrice la plus emblématique du XXe siècle. S’il n’est plus là pour témoigner, Patricia, 75 ans, raconte ces moments partagés qui continuent d’irradier en elle.

Quel premier souvenir gardez-vous de Marilyn Monroe ?
J’étais une gamine de 8 ans qui accompagnait ses parents chez leurs amis et qui cherchait donc avant tout à tromper l’ennui. J’ai le souvenir d’une femme qui aimait les enfants et était très douée pour les mettre à l’aise. Marilyn avait un caractère joyeux et enfantin, qui s’exprimait à notre contact, lorsque nous la retrouvions dans son appartement de la 57e Rue à New York ou bien à ­Amagansett, cette maison de Long Island qu’elle partageait avec son mari Arthur Miller.

Qu’est-ce qui la liait à vos parents ?
Ils partageaient un goût pour la poésie mais pas seulement. Mes parents avaient une quarantaine d’années. Ma mère avait un côté maternel qui devait réconforter Marilyn. Nous ne savions pas grand-chose de sa vie ­hollywoodienne, où elle résidait une grande partie de l’année sauf quand elle venait à New York pour suivre ses cours à l’Actors Studio. Mais ils se téléphonaient et s’écrivaient souvent.

Et vos parents étaient de grands amis de son mari Arthur Miller…
Ils le connaissaient depuis leurs études à l’université du Michigan, à la fin des années 1930. Ma mère a même partagé une colocation avec celle qui allait ­devenir la ­première épouse d’Arthur, Mary Grace Slattery. Ils ont tous fini par être voisins à Brooklyn. Puis ­Marilyn est entrée en scène… Arthur est aussitôt tombé amoureux et cette situation a compliqué les rapports d’amitié. Ma mère se sentait coupable vis-à-vis de Mary et mon père était tiraillé. Sans être dramatiquement explosive, l’arrivée de Marilyn a été une source de tensions émotionnelles… Elle se plaisait à taquiner Arthur sur son côté « Abraham Lincoln » : un homme grand, sérieux et très peu souriant alors qu’elle était si pétillante. Ce grand intellectuel était tout ce qu’elle aimait chez un homme. Tout en elle tendait vers la lecture et l’écriture. Marilyn était d’abord une cérébrale. Mais à l’époque, les gens ne décelaient pas cet aspect de sa personnalité tant sa beauté était éblouissante.

Comment était-elle au quotidien ?
Avec nous, qui la voyions surtout en intérieur ou à la campagne, elle pouvait se montrer au naturel, sans tout ce maquillage, et en tenue décontractée. Une fois, nous pensions être en paix sur une plage déserte. Mais, rapidement, une, puis deux, puis cinq personnes ont commencé à s’approcher. Cela s’est terminé par un attroupement, des garçons et des filles l’encerclaient en criant et en voulant la toucher. Elle, gentiment, leur serrait la main et leur signait des autographes. Mais c’est rapidement devenu étouffant et mon père lui a proposé d’aller se baigner pour échapper à cette furie. Dès qu’ils furent dans l’eau, le cercle s’est reformé, avec des hurlements d’adoration. Mon père et Marilyn ont alors nagé au loin jusqu’à l’épuisement. Un bateau a fini par leur porter secours…

Dans le récit de votre père, on découvre une facette très éloignée de la star, une personne normale qui essuie la vaisselle et fait parfois la cuisine…
Pour être honnête, je ne l’ai jamais vue aux fourneaux… Certes, elle pouvait aider quand nous étions tous ensemble. Mais, comme pour les courses et le ménage, elle avait sûrement une aide et son frigo était toujours plein. Quand elle s’absentait pour une longue période, elle nous encourageait à venir en profiter chez elle. Nous avons connu une personne très différente de la femme dont la robe blanche se soulève sur une bouche d’aération de métro dans Sept Ans de réflexion [1955]. En fait, chacun a sa part de Marilyn. Un journaliste japonais m’a par exemple soutenu que le jaune était la couleur préférée de Marilyn car elle était Gémeaux. J’ai eu beau lui affirmer que c’était faux, il n’a rien voulu entendre !

C’était comment, chez Marilyn ?
Je me souviens d’un appartement dans un très bel immeuble de Manhattan avec un portier à l’entrée. Il y avait deux chambres et un grand salon avec un piano. Elle avait un chien, Hugo. Un jour qu’elle le pensait déprimé, Marilyn lui a donné du whisky et il s’est mis à courir partout dans l’appartement ! Quand ils se sont mariés [en juin 1956], Arthur et Marilyn ont acheté une vieille ferme dans le Connecticut. C’était extraordinaire : chaque fois que nous venions, la décoration avait changé. Marilyn déplaçait un escalier, changeait l’emplacement des chambres. Il y avait des arbres, des chevaux, un étang et une grange. On pouvait courir partout et jouer. Pour la gamine que j’étais, cette maison était un paradis.

Elle avait beaucoup d’affinités avec votre père. Comment le vivait votre mère ?
Longtemps, je me suis demandé comment ma mère a fait pour ne pas devenir folle devant une telle concurrence. Et puis j’ai fini par comprendre pourquoi elle acceptait aussi facilement que Marilyn lui emprunte son mari pour aller à une soirée ou dans un musée : elle se sentait suffisamment en confiance avec cette femme pour ne pas être inquiète. Entre mon père et ma mère, c’était elle la plus proche de Marilyn. Alors que maman n’était pas spécialement intéressée par la mode, Marilyn l’emmenait faire du shopping et lui donnait ses innombrables bijoux fantaisie. C’était sûrement pour passer du temps toutes les deux. À l’été 1956, Marilyn a dû partir à Londres pour le tournage du Prince et la danseuse, avec ­Laurence ­Olivier. Elle a embarqué ma mère avec elle en lui offrant un job d’assistante. J’en ai d’ailleurs été la première victime : maman, qui ne faisait pas confiance à mon père pour s’occuper de moi, m’a envoyée dans un camp de vacances ! À la fin de l’été, ma mère a annoncé à ­Marilyn qu’elle rentrait aux États‑Unis parce qu’elle avait un mari et une enfant qui l’attendaient. ­Marilyn a proposé de nous faire venir aussi à Londres. Ma mère a tenu bon : je devais reprendre l’école.

Si votre mère était une figure maternelle pour Marilyn, avez-vous le sentiment d’avoir été un enfant de substitution pour elle ?
Ce n’est pas un secret, Marilyn souffrait terriblement de ne pas avoir d’enfants. À chaque Noël, elle m’envoyait un gros cadeau, avec un emballage magnifique de chez Bergdorf Goodman, ce grand magasin de luxe sur la 5e avenue. Je me revois déplier les longs rubans verts avec une rose au milieu. Elle m’offrait par exemple des pulls. Parfois, c’était plus improvisé. Un jour, alors que j’admirais une petite horloge émaillée chez elle, elle me l’avait donnée. Je ne m’en suis jamais séparée… Nous étions très proches. Un soir à New York, je devais avoir 9 ans, j’explorais son appartement pendant que les adultes discutaient et buvaient au salon. Je suis entrée dans sa chambre, où j’ai découvert une grande boîte en métal avec tous ses accessoires de maquillage. Tandis que je farfouillais, j’ai senti une main sur mon épaule. J’étais ­terriblement gênée. Au lieu de me gronder, Marilyn s’est exclamée : « Ne sois pas embarrassée, assieds-toi, je vais te maquiller. » Elle m’a installée face à un grand miroir et m’a mis du mascara, du fard à ­paupières, du rouge à lèvres. Puis elle a arrangé ma coiffure et elle m’a accompagnée dans le salon pour que toute l’assistance m’admire.

Sa fréquentation a-t-elle eu un impact sur votre personnalité ?
Elle a influencé très fortement ma vision de la féminité. Quel autre meilleur symbole ? Sa présence continue de vivre en moi. Si vous me cherchez sur Google, son nom apparaît toujours au côté du mien. À sa mort, on a découvert qu’elle m’avait légué par testament 6 000 dollars pour faire mes études. C’était une somme considérable à l’époque. Je n’ai pas pu en profiter tout de suite car de nombreuses années se sont écoulées avant que je touche cet argent en raison d’une succession longue à régler.​

Marilyn est morte le 4 août 1962. Vous souvenez-vous de votre dernier contact ?
Oui, précisément. Le 5 août, nous étions en train de prendre notre petit déjeuner chez nous à Brooklyn quand nous avons appris la nouvelle à la radio. Le choc a été terrible. D’autant que mes parents l’avaient eue au téléphone la veille. Quand le téléphone sonnait en pleine nuit, on savait que c’était Marilyn car elle oubliait souvent le décalage horaire avec Los Angeles ! Cette nuit-là, mes parents ont donc eu une longue conversation avec elle. C’était très joyeux, ils se réjouissaient de la retrouver bientôt à New York et elle était impatiente de nous revoir. Mais elle ne voulait pas raccrocher, comme si elle craignait de lâcher prise. Encore aujourd’hui, quand j’en parle, je suis triste… J’ai 75 ans et je suis l’une des dernières personnes en vie à l’avoir connue, avec les deux aînés d’Arthur Miller, Jane et Robert. Tous les autres sont partis…


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22 avril 2022

Vanity Fair - Norman Rosten, poète et dernier confident de Marilyn Monroe

VANITYFAIR_logo

 Norman Rosten, poète et dernier confident de Marilyn Monroe
08/04/2022 | par Pierrick Geais -
en ligne sur vanityfair.fr

Qui savait que Marilyn Monroe était poétesse à ses heures perdues ? Norman Rosten a longtemps été le seul lecteur des petits textes écrits par l'actrice. Il était aussi son confident, son ami et celui qui l'a vue se faner petit à petit. Dans Marilyn, ombre et lumière, réédité en français par les éditions Seghers, il raconte les sept années qu'il a passées au côté de l'icône du XXème siècle. 

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Ce jour de 1955, il pleuvait sur Brooklyn. Surpris par l’averse alors qu’il se promenait, le photographe Sam Shaw appelle son ami, le poète Norman Rosten, pour savoir s’il peut venir s’abriter chez lui. L’occasion de discuter, de prendre un café, dit-il. Il précise qu’il n’est pas seul, mais avec une jeune fille, que Rosten imagine être l’un de ses modèles. Elle arrive trempée comme une soupe, enveloppée dans un manteau en poils de chameau, les cheveux mouillés, coupés courts, et sans maquillage. Elle est méconnaissable. Sam Shaw marmonne son prénom : Rosten et son épouse, Hedda, comprennent « Marion »… La jeune fille est jolie, mais un peu timide. Ou peut-être rêveuse. Plutôt que de faire la conversation, elle se plonge dans un livre posé sur la table du salon. Songs for Patricia, écrit par Norman Rosten justement. Hedda lui pose tout de même quelques questions.

« - Je ne suis pas de New York, je suis ici depuis un mois environ, explique l’inconnue. J’étudie à l’Actors Studio. 

- C’est merveilleux. Vous avez déjà dû jouer au théâtre. Dans quelles pièces ? 

- Non, je n’ai jamais joué sur une scène. Mais j’ai fait quelques films.

- Oh ! Quel est votre nom de cinéma ? »

L’inconnue s’arrête un instant et murmure : « Marilyn Monroe… » Stupeur ! Comment avaient-ils pu ne pas reconnaître la plus grande star du moment ? Sept ans de réflexion venait de sortir sur les écrans, et était un énorme succès.

Quelques jours après cette rencontre, Norman Rosten reçoit une lettre signée « Marilyn M. » : « Cher Norman, cela semble un peu drôle d’écrire le mot “Norman” puisque je m’appelle aussi Norma, et on dirait presque que j’écris mon propre nom… » Elle lui raconte qu’elle a passé son dimanche à lire Songs of Patricia, et qu’elle a adoré. D’ailleurs, elle aussi écrit parfois des poèmes, surtout quand elle est déprimée. Elle lui en enverra quelques-uns pour qu’il lui donne son avis. « Penses-tu que c’est de la poésie ? », l’interroge-t-elle fébrilement. Elle est douée mais ne le sait pas. Ses mots sont doux, parfois un peu naïfs, mais superbes.

VANITYFAIR-img-2022-b  Marilyn ne quitte plus Norman et son épouse, la chaleureuse Hedda, à laquelle elle ouvre son cœur comme à personne d’autre. Dîners à Manhattan, week-ends à la campagne, ils partent même en vacances ensemble. L’écrivain est toujours impressionné par la frénésie qui entoure continuellement l’actrice. Le moindre de ses déplacements provoque d’incontrôlables cohues. Un jour d’été, sur une plage pourtant secrète de Long Island, elle est poursuivie par un essaim de fans, qui veulent la toucher et l’embrasser, jusque dans l’eau, et manque de se noyer. Heureusement, Rosten l’aide à nager jusqu’à un canot. « Ce fut la seule fois où j’eus la chance de lui sauver la vie », écrit-il.

Il n’arrivera pas à la secourir des autres dangers, trop intimes, trop profonds. En 1962, Marilyn Monroe n’a que trente-six ans mais n’a pas plus de force qu’une vieille dame. Norman la voit sombrer dans une mélancolie que rien ne peut soigner. La veille de sa mort, elle lui téléphone, joyeuse et agitée. Elle parle de sa nouvelle interview dans Life, de son prochain tournage, d’un gala auquel elle doit assister et d’une comédie musicale qu’elle voudrait voir… Mais elle n’évoque pas l’essentiel. « Elle parlait sans s’arrêter. Il y avait un message codé derrière ces phrases, et je n’arrivais pas à le déchiffrer. Le message, c’était : à l’aide ! Et elle continuait à bavarder », racontera-t-il plus tard.

VANITYFAIR-img-2022-c  Le souvenir de Marilyn ne quittera jamais Norman Rosten. Il écrira le livret de l’opéra Marilyn d’Ezra Laderman, et aussi une biographie, parue pour la première fois sous le titre Marilyn : an untold story en 1973, aujourd’hui réédité en France aux éditions Seghers. Un témoignage précieux, délicat, juste et tendre, qui donne à voir la star hollywoodienne sous un jour inédit. Aussi, on peut y lire des fragments de poèmes composés par Marilyn Monroe. Comme celui-ci : « Plus ténue qu’un fil de toile d’araignée/Plus pure qu’aucun/Mais elle s’est attachée elle-même/Et a tenu bon dans le vent des tempêtes./Et a été roussie par des feux bondissants et brûlants./Vie - en des moments étranges je suis tes deux directions/Tant bien que mal je reste suspendue, attirée vers le vide/Alors que tes deux directions m’attirent. »

Marilyn, ombre et lumière, de Norman Rosten, traduit par François Guérif, éditions Seghers, en librairies dès aujourd’hui


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21 janvier 2022

Ceil Chapman

Ceil Chapman
(1912 - 1979)

Créatrice de Mode 1940s-1960s
Fashion Designer 1940s-1960s

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Ceil Chapman naît le 19 février 1912 sous le nom de Cecilia Mitchell à Staten Island, New York, où elle passe son enfance à Rosebank. Elle a deux soeurs Anne et Elizabeth. Adolescente, sa famille s'installe à Manhattan tout en passant les vacances d'été à Staten Island où ils ont gardé une résidence.
Dès son plus jeune âge, elle s'intéresse à la couture. Elle fait sa première robe de soirée à l'âge de 15 ans et conçoit ses propres vêtements.
Elle étudie l'art aux écoles St. Mary's et St. Peter's de Staten Island, ainsi qu'à l'Académie Notre Dame.
Après deux ans d'études à l'université, elle travaille dans l'atelier d'un grand magasin de la Cinquième Avenue à New York. Au bout de trois ans, elle est nommée chef d'équipe et y reste huit ans. Elle n'a pourtant jamais suivi de formation en couture ni conception de design, mais a appris en travaillant comme « acheteuse et femme d'affaires dans l'industrie de la mode ».
Elle se marie une première fois, avec Peter Fitzgibbon, avec qui elle a un fils, Peter (qui prendra le nom de son deuxième mari -Chapman- qui l'adoptera).
En juin 1938, elle se remarrie avec Samuel Chapman, vendeur de vêtements quand ils se rencontrent (comme elle l'était aussi), et qui deviendra rapidement son partenaire commercial pendant de nombreuses années.
Vers 1940, elle travaille encore comme vendeuse quand elle s'associe avec Gloria Morgan Vanderbilt et sa sœur jumelle Thelma Furness (Vicomtesse Furness) pour créer une société "Her Ladyship Gowns"; l'entreprise sera de courte durée mais révèle son goût pour les affaires.

Ceil Chapman was born on February 19, 1912 under the name of Cecilia Mitchell, in Staten Island, New York, where she spends her childhood in Rosebank. She has two sisters Anne and Elizabeth. As a teenager, her family move to Manhattan while spending the summer vacations on Staten Island where they keep a residence.
From her early age, she is interested in sewing. She makes her first evening dress at the age of 15 and designs her own clothes.
She studies art at St. Mary's and St. Peter's Schools on Staten Island, as well as at Notre Dame Academy. After two years of studying at university, she works in the workshop of a department store on Fifth Avenue in New York. After three years, she is appointed team leader and remains there for eight years. However, she has never taken any training in sewing or design, but she has learned by working as a “seller and businesswoman in the fashion industry”.
She marries for the first time, with Peter Fitzgibbon, with whom she has a son, Peter (who would take the name of her second husband -Chapman- who would adopt him).
In June 1938, she remarries with Samuel Chapman, a clothes seller when they met (as she also was), and who would quickly become her business partner for many years.
Around 1940, she was still working as a saleswoman when she teamed up with Gloria Morgan Vanderbilt and her twin sister Thelma Furness (Viscountess Furness) to create a "Her Ladyship Gowns" company; the company will be short-lived but reveals her taste for business.


Son style -/- Her style

Elle se fait un nom dans les années 1940s après avoir créé sa propre entreprise de vêtements avec son mari, où elle tient le rôle de créatrice / designer et reçoit plusieurs prix: le "Coty American Fashion Critic's Award" en 1945; le prix "John Wanamaker", le prix "Golden Year" de Foley et le sceau "Strawbridge and Clothier"; tous ces prix lui sont remis pour sa contribution créative dans le domaine de la mode américaine. Ceil Chapman fait partie de ceux qui ont réussi à adapter le « New Look » de Christian Dior aux Etats-Unis (en pleine guerre mondiale, les créations à Paris n'étaient pas relayées aux USA) par des vêtements de cocktail (robes et manteaux capes).
Ses robes sont caractérisées par de grands décolletés (surnommés alors les "décolletés de table"), au corsage richement drapé, des jupes bouffantes ou au contraire en ligne droite, mais superposées parfois de tissus, permettant ainsi d'accentuer une taille fine et donc de mettre en valeur les formes féminines; les robes étant le plus souvent drapées en jersey ou en crêpe.
Elle remet au goût du jour la coupe en biais (populaire dans les années 1930s). Parfois, les hanches sont accentués par des rosettes, des plis, des basques, des rembourrages qui se nouent en forme de gros noeud ou retombent tout simplement tel un grand foulard le long du corps.
Ses tissus de prédilection sont la soie, le taffetas, le jersey, la mousseline de soie, l'organdi, le coton et les brocarts métalliques, parfois agrémentés de perles, de dentelle et de paillettes cousus; amenant le New York Times à décrire en 1957 son travail par "Les « robes de rêve » de Ceil Chapman sont plus recherchées que celles de n'importe quel autre créateur". Ses robes sont créées dans le but d'être portées à des bals, cocktails, dîners dansants, et autres sorties chics au restaurant et boîtes de nuit. Le journal Women's Wear Daily (du 30/09/1963) indique que sa "maison de couture comprend l'importance de la robe de cocktail". Pour elle, une couturière designer femme "ne pense pas à un dessin. Elle pense à la personne vivante qui le portera".
Elle créé aussi des manteaux et des robes de mariées.

- 1952: Ceil Chapman parle de son travail dans un reportage
Ceil Chapman talks about her work in report

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She made a name for herself in the 1940s after starting her own clothing company with her husband, where she held the role of designer and received several awards: the "Coty American Fashion Critic's Award" in 1945; the "John Wanamaker" Award, Foley's "Golden Year" Award and the "Strawbridge and Clothier" Seal; all these awards are presented to her for her creative contribution in the American fashion. Ceil Chapman is one of those who succeeded in adapting Christian Dior's “New Look” to the United States (in the midst of the world war, creations in Paris were not relayed to the United States) with cocktail clothes (dresses and coats capes).
Her dresses are characterized by large necklines (then nicknamed the "table top necklines"), richly draped bodice, puffy skirts or on the contrary in a straight line, but sometimes superimposed with fabrics, thus making it possible to accentuate a thin waist and therefore to highlight the feminine forms; the dresses being most often draped in jersey or crepe.
She brings the bias cut (popular in the 1930s) up to date. Sometimes the hips are accentuated by rosettes, pleats, basques, padding that tie in the shape of a large knot or simply fall like a large scarf along the body.
Her favorite fabrics are silk, taffeta, jersey, silk muslin, organdy, cotton and metallic brocades, sometimes embellished with beads, lace and sewn sequins; leading the New York Times in 1957 to describe her work as "Ceil Chapman's 'dream dresses' are more sought after than those of any other desinger's ready-made gowns." Her dresses are created to be worn at balls, cocktails, dinner dances, and other chic dining and nightclubs. The Women's Wear Daily newspaper (09/30/1963) indicates that her "Here's one house that understands the importance of the cocktail dress". For her, a female designer seamstress "doesn't think of a design. She thinks of the living person who will wear it".
She creates also coats and wedding dresses.

- 1950s - Robes coupes droites / Straight cut dresses -
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- 1950s - Robes jupons bouffants / Puffy petticoats dresses -
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- 1950s - Manteaux et robes de mariée / Coats and wedding dresses -
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Ses créations sont proposées dans les boutiques chics (Bergdorf Goodman, B Altman & Co, Lord & Taylor, et Saks sur la 5ème Avenue à New York), et sont publiées dans la presse via les magazines de mode comme Vogue et Harper's Bazaar; portées par les mannequins connues de l'époque: Evelyn Tripp, Carmen Dell Orefice, Dovima, les soeurs Dorian Leigh & Suzy Parker ou encore Jean Patchett. Et ses robes de cocktail sont aussi proposées dans les boutiques américaines de prêt-à-porter, à des prix plus abordables. Les prix de ses tenues allant de 50 $ à 300 $. Les étiquettes de ses vêtements comportent au départ l'inscription "A Chapman Original" utilisée pendant quelques temps dans les années 1940s, pour finir par être simplement désignée par "Ceil Chapman".

Her designs are offered in chic boutiques (Bergdorf Goodman, B Altman & Co, Lord & Taylor, and Saks on 5th Avenue in New York), and are published in the press via fashion magazines like Vogue and Harper's Bazaarworn by famous models of the time: Evelyn Tripp, Carmen Dell Orefice, Dovima, sisters Dorian Leigh & Suzy Parker or also Jean Patchett. And her cocktail dresses are also available in American ready-to-wear stores, at more affordable prices. The prices for her outfits range from $ 50 to $ 300. The labels of his clothing initially carry the inscription "A Chapman Original" used for some time in the years 1940s, to end up being simply referred to as "Ceil Chapman".

 - 1950s- Publicités parues dans Vogue et Harper's Bazaar -
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 - 1940s/1950s - creations Ceil Chapman dans Vogue -
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 - de gauche à droite / from left to right:
Evelyn Tripp, Vogue 15 sept 1954, Horst P. Horst
Carmen Dell'Orefice, Vogue oct 1949, Norman Parkinson
Dorian Leigh, Life 1952, Milton H Greene
Dovima, Harper's Bazaar oct 1951, Richard Avedon -

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- 1950s - la mannequin Jean Patchett en Ceil Chapman -
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Les publicités -/- The advertisings

Vers 1949, elle conclut un accord informel pour prêter des vêtements à des émissions de télévision de la NBC en échange d'un crédit promotionnel de son nom à l'antenne.
Et elle passe plusieurs accords de partenariat avec d'autres marques qui créditent ainsi ses vêtements dans les publicités, lui permettant de tirer des revenus supplémentaires en prêtant son nom et son style à des fins publicitaires et de faire connaître ses créations au plus grand nombre - elle approuve autant des produits issus de la mode (foulard, chaussures, sous-vêtements), de la beauté (maquillage, coiffure), que tout autre produit populaire (huile à moteur) ou élitiste (cadillac) - (quelques exemples: parfum Evyan en 1946, les radios Musaphonic en 1947, l'huile à moteur Valvoline en 1947, le maquillage Solitair en 1948, les chaussures Jacqueline en 1949, les sous vêtements Playtex en 1950, les tapis Prefer Firth en 1951, les cigarettes Old Gold en 1951, les sprays cheveux Helene Curtis en 1954, le whisky Spey Royal en 1954, les ceintures Gemex en 1956, les soutien-gorge FormFit en 1957, la Cadillac en 1958, le savon Zest en 1959, les gaines MaidenForm en 1960, les pressing Sta-Nu en 1960, les voitures Ford en 1962...

Around 1949, she enters into an informal agreement to lend clothes to NBC television shows in exchange for a promotional credit of her name on the air.
And she makes several partnership agreements with other brands that thus credit her clothes in advertisements, allowing her to earn additional income by lending her name and style for advertising purposes and to make her creations known to as many people as possible - she approves as much products of fashion (scarf, shoes, underwear), beauty (makeup, hairstyle), as any other popular products (motor oil) or elitist (cadillac) - ( few examples: Evyan perfume in 1946, Musaphonic radios in 1947, Valvoline motor oil in 1947, Solitair makeup in 1948, Jacqueline shoes in 1949, Playtex underwear in 1950, Prefer Firth carpets in 1951, Old Gold cigarettes in 1951 , Helene Curtis hair sprays in 1954, Spey Royal whiskey in 1954, Gemex belts in 1956, FormFit bras in 1957, Cadillac in 1958, Zest soap in 1959, MaidenForm girdles in 1960, Sta-Nu dry cleaners in 1960, Ford cars in 1962...)

- quelques publicités / some publicities -
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Elle apparaît même en photo sur les publicités de Playtex (1950), et elle est le sujet principal d'une publicité pour la Western Union en 1956, où elle est représentée dans son atelier.
She even appears in photos on Playtex advertisements (1950), and she is the main subject of an advertisement for Western Union in 1956, where she is represented in her workroom.

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Avec son mari Samuel Chapman, elle racontera qu' "être ensemble 24 heures sur 24 a eu un impact sur moi. Il contrôlait mes affaires et ma vie personnelle" et le couple divorce en octobre 1950 au Mexique. Ils resteront toujours proches, Samuel continuant à gérer l'entreprise.
Elle épouse son troisième mari, Thomas Gillepsie Rogers, en décembre 1951 mais conserve son nom Chapman, connu du public.

With her husband Samuel Chapman, she will say that "being together 24 hours a day had an impact on me. He controlled my business and my personal life" and the couple divorced in October 1950 in Mexico. They will always remain close, Samuel continuing to manage the business.
She married her third husband, Thomas Gillespie Rogers, in December 1951 but keeping her name Chapman, known to the public.

Fashion_Designer-Ceil_Chapman-ceil-1958-article-1  Fashion_Designer-Ceil_Chapman-ceil-1960-03-14-Philadelphia_Inquirer  

Sa notoriété est grande, elle continue de recevoir de nombreux prix: le "Mademoiselle Merit Award" en 1955, après un sondage demandant aux étudiantes de citer le créateur le plus populaire du pays pour les jeunes. Et le prix "Best of Informals" du groupe Swiss Fabrics en 1956.
Dans les années 1950s, elle travaille au 530 Seventh Avenue dans le Garment District de New York. Elle fait breveter de nombreux modèles entre 1954 et 1960. Elle n'a jamais assisté à des défilés de mode français, préférant ne pas être influencée par Paris lors de la conception de ses créations destinées à la femme américaine.
Elle s'habille exclusivement de couleur noir le jour pour travailler, et s'habille souvent en blanc pour les réceptions en soirée.

Her notoriety is great, she continues to receive many awards: the "Mademoiselle Merit Award" in 1955, after a survey asking students to name the most popular designer in the country for young people. And the "Best of Informals" award from the Swiss Fabrics Group in 1956.
In the 1950s, she worked at 530 Seventh Avenue in the Garment District of New York. She patented many models between 1954 and 1960. She never attended French fashion shows, preferring not to be influenced by Paris when designing her creations for American women.
She dresses exclusively in black during the day for work, and often dresses in white for evening entertaining.

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Les stars -/- The celebrities

En plus d'avoir conquis les femmes de la société new-yorkaise, Ceil Chapman habille aussi de nombreuses actrices d'Hollywood: Marilyn Monroe (dont on dit qu'elle est sa créatrice préférée), mais aussi Elizabeth Taylor (dont elle créé notamment la robe de mariée en 1950 pour son mariage avec Conrad "Nicky" Hilton), Mamie Van Doren (qui porte l'une de ses robes à la première du film "The Glenn Miller Story", où elle est accompagnée de son petit-ami Nicky Hilton, l'ex de Taylor !) Deborah Kerr (qui est l'une de ses amies proches), Lupe Velez, Sophie Tucker, Greer Garson, Ginger Rogers, Grace Kelly, Audrey Hepburn, Lauren Bacall, Judy Holliday, Eva Gabor, Jayne Mansfield, Goldie Hawn et Aretha Franklin.
En 1952, l'actrice Betty Furness participe à une réception où se trouve aussi Ceil Chapman. Mais problème: les deux femmes portent la même robe (une création de Ceil Chapman). Alors pour ne pas créer de malaise, Ceil Chapman se rend aux toilettes pour retirer le gros noeud d'organza à l'encolure de la robe et revient à la soirée ayant l'air ainsi totalement vêtue différemment.

In addition to having conquered the women of New York society, Ceil Chapman also dresses many Hollywood actresses: Marilyn Monroe (who is said to be her favorite designer), but also Elizabeth Taylor (whose she created the wedding dress in 1950 for her marriage to Conrad "Nicky" Hilton), Mamie Van Doren (who wore one of her dresses to the premiere of the film "The Glenn Miller Story", where she was accompanied by her boyfriend Nicky Hilton, Taylor's ex!) Deborah Kerr (who is one of her close friends), Lupe Velez, Sophie Tucker, Greer Garson, Ginger Rogers, Grace Kelly, Audrey Hepburn, Lauren Bacall, Judy Holliday, Eva Gabor, Jayne Mansfield, Goldie Hawn and Aretha Franklin.
In 1952, actress Betty Furness attended a reception where Ceil Chapman was also present. But problem: the two women wear the same dress (a creation of Ceil Chapman). So not to create discomfort, Ceil Chapman goes to the bathroom to remove the big organza bow at the neckline of the dress and goes back to the party looking totally dressed differently.

- Elizabeth Taylor en Ceil Chapman -
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- Jayne Mansfield en robes Ceil Chapman -
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- Ginger Rogers / Joanne GilbertGrace Kelly / Virginie De Luce /  Audrey Hepburn /
Lauren Bacall /Mamie Van Doren /  Goldie Hawn 
- toutes habillées en Chapman -

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Les personnalités portent ainsi ses créations soit lors de soirées de cocktail ou des premières, soit pour des photos en studio. Ceil Chapman a peu travaillé pour le cinéma: elle habille l'actrice Marie McDonald dans le film "Promises ! Promesses !" en 1963. Elle a surtout travaillé pour la télévision: le Faye Emerson Show en 1951 et la série Wonderful Town en 1952.

The celebrities thus wear her creations either during cocktail parties or premieres, or for photos in the studio. Ceil Chapman has done little work for the cinema: she dresses actress Marie McDonald in the film "Promises! Promises!" in 1963. She mainly worked for television: the Faye Emerson Show in 1951 and the series Wonderful Town in 1952.

- Ceil Chapman & les stars: Debbie Reynolds, Eva Gabor, Greer Garson, Liz Taylor -
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 La fin de son style -/- The end of her style

Début des années 1960s: elle lance aussi un parfum et une eau de Cologne, Ceil Bleue.
Au milieu des années 1960s, les affaires avec son ex-mari rencontrent des difficultés, leur entreprise de confection de vêtements est dissoute en 1965 et elle s'associe avec Samuel Winston pour sa marque "Miss Winston" et propose des vêtements qui ciblent les femmes plus jeunes; les vêtements comportent l'étiquette "Ceil Chapman / for Miss Winston".
Puis elle arrête ses activités quelques temps, pour revenir en 1969 et crée sa société Ceil Chapman Inc., installée au 200 Park Avenue de New York. La société est même inscrite en bourse (auprès de la "Securities and Exchange Commission") et propose des actions pour "s'engager principalement dans le stylisme, la conception, la fabrication, la distribution et la vente de vêtements pour femmes, d'accessoires et de nouveautés sous le nom de 'Ceil Chapman ' et d'autoriser d'autres à utiliser le nom de Ceil Chapman." Mais l'entreprise ne prospère pas: son style sophistiqué n'est plus à la mode, remplacé par les minijupes en vogue.

Early 1960s: she also launched a perfume and cologne, Ceil Bleue.
In the mid-1960s, business with her ex-husband ran into trouble, their clothing business was dissolved in 1965 and she partnered with Samuel Winston for his brand "Miss Winston" and offered clothes that targeted women. younger; the clothes feature the label "Ceil Chapman / for Miss Winston".
Then she stopped her activities for a while, to return in 1969 and create her company Ceil Chapman Inc., located at 200 Park Avenue in New York. The  company registered with the Securities and Exchange Commission to offer shares of common stock, proposing "to engage principally in the styling, designing, manufacture, distribution and sale of women's wearing apparel, accessories and novelties under the name 'Ceil Chapman,' and to license others to use the Ceil Chapman name." But the company does not prosper: its sophisticated style is no longer fashionable, replaced by the fashionable miniskirts.

- 1940 à 1960s quelques étiquettes / some labels -
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Après une lutte de deux ans contre un cancer du poumon, Ceil Chapman décède à l'âge de 67 ans le vendredi 13 juillet 1979 à l'hôpital Calvary dans le Bronx, New York. À l'époque, elle vivait dans l'Upper East Side de Manhattan. Sa nécrologie dans le Staten Island Advance indiquait qu'elle n'avait pas été informée du décès de son mari, Tom Rogers, d'une crise cardiaque, quelques jours plus tôt (le mardi 10 juillet). Au moment de sa mort, elle laisse dans le deuil son fils Peter et ses deux sœurs.

After a two-year battle with lung cancer, Ceil Chapman died at the age of 67 on Friday July 13, 1979 at Calvary Hospital in the Bronx, New York. At the time, she was living on the Upper East Side of Manhattan. Her obituary in the Staten Island Advance said she had not been informed of the death of her husband, Tom Rogers, of a heart attack, a few days earlier (Tuesday, July 10). At the time of her death, she was survived by her son Peter and her two sisters.


Un style de référence -/- A reference style

Plusieurs de ses créations se retrouvent aujourd'hui dans des musées: au Staten Island Historical Society, Costume Institute du Metropolitan Museum of Art; ou sont revendues à des prix onéreux aux enchères, rachetées par des collectionneurs du vintage. Elle reste toujours une référence, grâce notamment au revival du vintage des années 1950s: des actrices d'aujourd'hui portent ses créations pour fouler le tapis rouge comme par exemple Jennifer Esposito (en 2005 à l'inauguration d'une boutique), Gillian Anderson (en 2011, à un festival de cinéma à Londres) ou encore Kate Upton (en 2014 à la première de son film "The Other Woman").

 - de gauche à droite / from left to right:
Jennifer Esposito / Gillian Anderson / Kate Upton -
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Several of her creations can be found in museums today: in the Staten Island Historical Society, Costume Institute of the Metropolitan Museum of Art; or are sold at expensive prices at auctions, bought by vintage collectors. She still remains a reference, thanks in particular to the vintage revival of the 1950s: today's celebrities wear her creations to walk the red carpet, such as Jennifer Esposito (in 2005 at the inauguration of a boutique), Gillian Anderson (in 2011, at a film festival in London) or Kate Upton (in 2014 at the premiere of her movie "The Other Woman").


 Marilyn Monroe en Ceil Chapman
Marilyn Monroe wearing Ceil Chapman's
1950 -1958


 - Les apparitions publiques de Marilyn habillée en Ceil Chapman -
Public appearances of Marilyn dressed in Ceil Chapman's

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Au vue des robes de Ceil Chapman que Marilyn Monroe possède dans sa propre garde-robe, il semble qu'elle ait une préférence pour:
- les robes à coupe en biais et les robes à coupe droites: elle possède peu de robes à jupons bouffants [elle n'a que deux robes d'été (la longue robe à pois, une robe jaune) et une robe de soirée noire];
- les robes à bretelles: seulement trois sont en forme bustier;
- les robes au décolleté arrondi ou au décolleté profond de forme triangulaire;
- les robes avec taffetas cousus à la robe et qui retombe en foulard ou lié en gros noeud;
- les tissus en crêpe et ceux agrémentés à sequins brillants;
- les couleurs sont majoritairement sombres (noir) ou très clair (blanc/ivoire, jaune)

 - Les robes Ceil Chapman qui ont appartenues à Marilyn -
The Ceil Chapman dresses that belonged to Marilyn

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Looking at Ceil Chapman dresses that Marilyn Monroe's owns in her personal wardrobe, it seems she has a preference for:
- bias-cut dresses and straight-cut dresses: she has few dresses with puffy petticoats [she only has two summer dresses (the long polka-dot dress, a yellow dress) and a black evening dress];
- dresses with straps: only three are strapless;
- dresses with a rounded neckline or a deep triangular neckline;
- dresses with taffeta sewn to the dress and falling as a long scarf or tied in a big knot;
- crepe fabrics and those embellished with shiny sequins;
- the colors are mostly dark (black) or very light (white / ivory, yellow)


Ceil Chapman est considérée comme l'une des créatrices préférées de Marilyn Monroe; il suffit en effet de voir le nombre de robes de Chapman que Marilyn possédait: elle s'est affichée publiquement dans 9 robes différentes; mais on lui connait 21 robes différentes de Ceil Chapman (par les diverses ventes aux enchères) - Récapitulatif de chacune d'entre elles. 

Ceil Chapman is considered one of Marilyn Monroe's favorite designers; just look indeed the number of Chapman's dresses that Marilyn owned: she appeared publicly in 9 different gowns; but we know 21 different Ceil Chapman dresses (from the various auctions) - Summary of each of them.


Les robes longues coupe en biais
(avec plis en pan en biais sur jupe)

Long bias cut dresses (with side pleats on the skirt)


1- Longue robe de cocktail noire en crêpe
1- Long black crepe cocktail dress

Robe longue en crêpe noire, avec une seule bretelles et un gros noeud en forme de rosace sur la hanche gauche, ramenant le tissu en biais sur la jupe. 

Long dress in black crepe, with a single strap and a large rosette-shaped bow on the left hip, bringing the fabric diagonally over the skirt.

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Marilyn l'a portée 8 fois en 1950:
pour 5 séances photos publicitaires pour le film Quand la ville dort,
pour une séance chez son mentor Johnny Hyde,
à une soirée avec Hyde le 27 juillet 1950,
au restaurant Stork Club de New York en octobre 1950

Marilyn wore it 8 times in 1950:
for 5 publicity photo shoots for the film The Asphalt Jungle,
for a session at her mentor Johnny Hyde's home,
at a party with Hyde on July 27, 1950,
at the Stork Club restaurant in New York in October 1950

On ne sait pas ce qu'est devenue la robe.
It is not known what became of the dress.


2- Longue robe de cocktail noire en satin
2- Long black satin cocktail dress

001-MM_chapman_dress-02-dress  Robe longue en satin de soie noire, avec une encolure en V croisée et au corsage plissé, aux larges bretelles; et la jupe en biais avec une fente au niveau de la cuisse gauche.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Profiles in History le 11/12/2018, n'a pas trouvé d'acheteur. 

 Long dress in black silk satin, with a crossed V-neckline and pleated bodice, with wide straps; and the skirt on the bias with a slit at the level of the left thigh.
Its last auction: sold by Profiles in History on 12/11/2018, found no buyer.

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


 Robes 1 & 2: article Robes de cocktail noires de Ceil Chapman


3- Longue robe jaune dorée en soie
3- Long golden yellow silk dress

001-MM_chapman_dress-03-dress  Robe longue en soie jaune, sans manches, encolure arrondie. La partie supérieure du corsage est ornée de perles de clairon; la partie jupe froncée et croisée.

 Long dress in yellow silk, sleeveless, rounded neckline. The upper part of the bodice is adorned with bugle beads; the skirt portion having gathers and being crossed.

La robe est aujourd'hui abîmée: la fermeture éclair est cassée et la partie jupe est tâchée de teintures rouge et bleue provenant d'autres vêtements qui ont déteint dessus. La robe a été vendue aux enchères deux fois par Julien's:
The dress is today damaged: the zipper is broken and the skirt part is stained with red and blue dyes from other clothes that have rubbed off on it. The dress was auctioned twice by Julien's:
- le 04/06/2005 - page web: “Property From the Estate of Marilyn Monroe ” - Lot 105
Estimée entre 500 et 700 Dollars (vendue en lot avec un manteau cape)
- le 26/06/2010 - page web: “Hollywood Legends” - Lot 780
Estimée entre et 800 et 1200 Dollars, Vendue 6 250 Dollars

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


Les robes longues coupe droite
(avec plis à fronces sur tissu)

Long straight cut dresses (with gathered pleats on fabric) 


4- Longue robe blanche en Jersey
4- Long white jersey dress

Robe longue en jersey blanc à fronces, aux manches 3/4, ouverte dans le bas; qui comporte à l'origine une ceinture avec un gros noeud au niveau de la hanche que Marilyn a coupé.
On ne sait pas ce qu'est devenue la robe.

Long dress in white jersey with gathers, 3/4 sleeves, open at the bottom; which originally features a belt with a large knot at the hip that Marilyn has cut.
It is not known what became of the dress.

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Marilyn l'a portée 2 fois en 1952:
une séance au Beverly Carlton Hotel, photographiée par Philippe Halsman fin janvier;
une séance dans les studios de la Fox fin septembre

Marilyn wore it twice in 1952:
a session at the Beverly Carlton Hotel, photographed by Philippe Halsman, end of January;
a session in Fox studios at the end of September


5- Longue robe noire en Jersey
5- Long black jersey dress

Robe longue en jersey noire à fronces, identique à la robe blanche; mais qui comporte le noeud de taffetas en soie noire attaché à la hanche.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Julien's le 17/11/2016 au prix de 50 000 Dollars. 

Long black jersey dress with gathers, identical to the white dress; but which features the black silk taffeta bow tied at the hip.
Its last auction: sold by Julien's on 11/17/2016 for 50,000 Dollars.

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Marilyn l'a portée 3 fois en 1953:
pour une soirée du magazine Redbook en février;
pour une participation au show radio ABC de Walter Winchell le 13 décembre,
pour une soirée du Los Angeles Press Club du 19 décembre

Marilyn wore it twice in 1953:
for a Redbook magazine party in February;
for a party of the Los Angeles Press Club on December 19


6- Longue robe noire en Jersey
6- Long black jersey dress

001-MM_chapman_dress-06-dress Robe longue en jersey noire à fronces, aux manches 3/4, décolleté dans le dos (en forme de V jusqu'au milieu du dos), avec une sorte de traîne qui retombe dans le dos.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Julien's le 11/04/2014 pour 37 500 Dollars.

Long black jersey dress with gathers, 3/4 sleeves, neckline in the back (V-shaped to the middle of the back), with a sort of train that falls in the back.
Its last auction: sold by Julien's on 04/11/2014 for 37,500 Dollars.

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


7- Longue robe de soie ivoire
7- Long ivory silk dress

001-MM_chapman_dress-07-dress  Robe longue en soie de couleur ivoire, au drapé asymétrique, sans manches de forme bustier - et qui comporte une étiquette “Fox 964467", qui indiquerait qu'elle aurait été créée pour le cinéma (les studios de la Fox).  
La robe est aujourd'hui un peu tâchée; sa dernière mise aux enchères: vendue par Julien's le 26/06/2009 pour 12 800 Dollars.

Long ivory-colored silk dress, with asymmetrical drape, sleeveless strapless shape - and which has a "Fox 964467" label, which would indicate that it was created for the cinema (Fox studios).
The dress is a little stained today; its last auction: sold by Julien's on 26/06/2009 for 12,800 Dollars.

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


8- Robe noire en Jersey
8- Black jersey dress

Robe en jersey noire à fronces, de forme bustier, la longueur arrive au niveau des tibias; elle comporte un gros noeud de taffetas de soie noire au niveau de la hanche. Marilyn possédait 2 exemplaires de la robe.
Les dernières mises aux enchères: par Christies le 28/10/1999 - la 1ère robe vendue 14 950 Dollars; la 2ème robe vendue 21 850 Dollars.

Black jersey dress with gathers, bustier shape, the length reaches at the level of the shins; it has a large black silk taffeta bow at the hip. Marilyn owned 2 copies of the dress.
The latest auctions: by Christies on 28/10/1999 - the 1st dress sold for 14,950 Dollars; the 2nd dress sold for 21,850 Dollars.

001-MM_chapman_dress-08 

Marilyn l'a portée 1 seule fois en 1953:
pour une soirée privée chez Bob Hope le 16 décembre;

Marilyn wore it only once in 1953:
for a private party at Bob Hope on December 16;


 Robes 4 , 5 , 6 , 7 , 8:  article Les Robes Moulantes à fronces de Ceil Chapman


Les robes bouffantes
Puffy dresses


9- Robe de soie noire
10- Black silk dress

001-MM_chapman_dress-09-dress  Robe en soie noire, sans manches, à larges bretelles, au col et taille froncée, mi-longue (la longueur semble arriver au niveau des tibias).
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Christies le 20/09/2001 pour 18 800 Dollars.
page web: “Fine manuscripts” - Lot 123

Black silk dress, sleeveless, with wide straps, with gathered neck and waistline, mid-length (the length seems to reach at the level of the shins).
Its last auction: sold by Christies on 09/20/2001 for 18,800 Dollars.

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


10- Robe blanche à pois rouges
10- White dress with red polka dots

Longue robe d'été blanche (au ton ivoire) avec de grands pois rouges, au décolleté de forme carrée et à la jupe large et évasée.
On ne sait pas ce qu'est devenue la robe.

Long white summer dress (in ivory tone) with large red polka dots, square neckline and wide, flared skirt.
It is not known what became of the dress.

001-MM_chapman_dress-10 

Marilyn l'a portée 3 fois entre 1952 et 1953:
en promo à Atlantic City où elle rencontre des femmes militaires le 01/09/1952;
en lecture d'interview avec Louella Parsons fin 1952 ;
pour remettre un trophée de match de base-ball à la Fox courant 1953

Marilyn wore it 3 times between 1952 and 1953:
on promo in Atlantic City where she meets military women on 09/01/1952;
reading an interview with Louella Parsons at the end of 1952;
to present a baseball game trophy to Fox during 1953


Robe 10: article Robe blanche à pois rouges de Ceil Chapman


Les robes au décolleté transparent
Dresses with a transparent neckline


11- Longue robe de cocktail noire en satin
11- Long black satin cocktail dress

Robe longue en soie noire sans manches, au décolleté de dentelle noire à imprimé floral; au retombé en ligne droite (jusqu'aux tibias), avec une doublure en dentelle au-dessus du tissu en satin; et ornée d'une petite traîne frontale en dentelle.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Julien's le 04/06/2005 pour 18 000 Dollars.

Long dress in black silk without sleeves, with black lace neckline with floral print; at the fall in a straight line (up to the shins), with a lace lining above the satin fabric; and adorned with a small front lace train.
Its last auction: sold by Julien's on 06/04/2005 for 18,000 Dollars.

001-MM_chapman_dress-11  

Marilyn l'a portée 1 seule fois en 1958:
pour une soirée privée chez Jimmy McHugh le 09 juillet

Marilyn wore it only once in 1958:
 for a private party at Jimmy McHugh on July 09


 Robe 11 :  article Robe de cocktail en soie noire de Ceil Chapman


12- Robe de soie jaune
12- Yellow silk dress

001-MM_chapman_dress-12-dress  Robe en soie jaune, sans manches, doublée d'une mousseline de soie de même couleur ; avec six bretelles spaghetti et trois nœuds décoratifs au milieu du dos, fermeture à glissière au dos; jupe ample plissée froncée à la taille. Robe qui n'a pas d'étiquette mais ressemble à une création de Chapman.

 A yellow silk dress, sleeveless, overlaid with same-color silk chiffon; six spaghetti straps and three decorative bows on mid back area, back zipper ; full pleated skirt gathered at waist. Dress that has no label but looks like a Chapman design.

La robe est aujourd'hui abîmée: quelques trous parsèment la robe. La robe a été vendue aux enchères deux fois par Julien's:
The dress is today damaged: a few holes dot the dress. The dress was auctioned twice by Julien's:
- le 04/06/2005 - page web: “Property From the Estate of Marilyn Monroe ” - Lot 20
Estimée entre 3 000 et 5 000 Dollars
- le 26/06/2009 - page web: “Julien's Summer Sale 2009” - Lot 730
Vendue 4 062,50 Dollars

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


Les robes à sequins brodés
Sequined dresses embroidered


13- Longue robe noire perlée
13- Long black beaded dress

Robe longue noire, qui retombe jusqu'aux chevilles, avec des motifs de serpentines perlées; encolure arrondie devant, échancrée jusqu'à la moitié du dos ; avec de larges bretelles; comporte une ceinture à la taille de même matière que la robe.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Julien's le 26/06/2009 pour 7 500 Dollars.

Long black dress, which falls to the ankles, with beaded serpentine patterns; round neckline in front, scooped up to half of the back; with wide straps; has a belt at the waist of the same material as the dress.
Its last auction: sold by Julien's on 06/26/2009 for 7,500 Dollars.

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Marilyn l'a portée 1 seule fois en 1955:
pour une sortie au théâtre à Broadway fin août

Marilyn wore it only once in 1955:
for a theater outing on Broadway at the end of August


 Robe 13 :  article Robe noire serpentine perlée de Ceil Chapman


14- Longue robe aubergine aux perles vermiculaires
14- Long eggplant dress with vermicular pearls

Robe longue de couleur aubergine en crêpe avec de petites perles de clairon aux formes vermiculaires brodées, de fines bretelles, et en coupe droite. Il existe même une petite veste boléro assortie à la robe.
La robe et son boléro sont aussi présentés comme étant des créations du styliste Elgee Bove et ont notamment été exposés en 2016 en Australie.

Long eggplant-colored dress in crepe with small bugle beads in vermicular embroidered shapes, thin straps, and in a straight cut. There is even a small bolero jacket to match the dress.
The dress and its bolero are also presented as being creations of stylist Elgee Bove and were notably exhibited in 2016 in Australia.

001-MM_chapman_dress-14  

Marilyn l'a portée près de 9 fois entre 1952 et 1954:
à une fête du magazine Modern Screen le 03 octobre 1952;
pour une séance photo de Nickolas Murray en 1952;
pour le prix Redbook à l'émission de Jerry Lewis et Dean Martin le 24 février 1953;
à un repas d'anniversaire et une interview au Beverly Hills Hotel le 17 juin 1953;
[Il est possible qu'elle porte la robe noire à l'événement du 17 juin 1953.]

à une réception à l'hôtel Impérial de Tokyo au Japon le 4 février 1954;
pour chanter sur scène en Corée devant les GI's 4 jours durant entre le 16 et le 19 février 1954

Marilyn wore it nearly 9 times between 1952 and 1954:
at a Modern Screen magazine party on October 03, 1952;
for a photo shoot by Nickolas Murray in 1952;
for the Redbook Award at the Jerry Lewis and Dean Martin Show on February 24, 1953;
at a birthday party and interview at the Beverly Hills Hotel on June 17, 1953;
[It is possible that she wore the black dress to the June 17, 1953 event.]

at a reception at the Imperial Hotel in Tokyo, Japan on February 4, 1954;
to sing on stage in Korea in front of the GI's 4 days during between February 16 19, 1954


 15- Longue robe noire aux perles vermiculaires
15- Long black dress with vermicular pearls

001-MM_chapman_dress-15-dress  Robe longue noire en crêpe, identique à la robe aubergine.
La dernière mise aux enchères: par Christies le 28/10/1999, vendue 16 100 Dollars;
elle
appartient aujourd'hui au musée Hollywood Museum qui l'expose et la présente (à tort) comme étant la robe que Marilyn porte en Corée (alors qu'elle portait la robe aubergine !). 

Long black crepe dress, identical to the aubergine dress.
Last auction: by Christies on 28/10/1999, sold for 16,100 Dollars;
it now belongs to the Hollywood Museum, which exhibits it and presents it (wrongly) as being the dress that Marilyn wears in Korea (while she wore the eggplant dress !).


16- Longue robe blanche aux perles vermiculaires
16- Long white dress with vermicular pearls

Robe longue de couleur blanc crème en crêpe, au motif identiques aux précédentes (perles vermiculaires brodées), en coupe droite; sauf que les bretelles sont larges et il semble qu'il a ya de grandes poches sur le devant.
On ne sait pas ce qu'est devenue la robe.

Long creamy white dress in crepe, with the same pattern as the previous ones (vermicular embroidered beads), straight cut; except that the straps are wide and it seems there are large front pockets.
It is not known what became of the dress.

001-MM_chapman_dress-16 

Marilyn l'a portée 1 seule fois en 1957:
pour une sortie au théâtre à Broadway le 18 novembre.

Marilyn wore it only once in 1957
for a theater outing on Broadway on November 18.


17- Longue robe noire aux perles vermiculaires
17- Long black dress with vermicular pearls

001-MM_chapman_dress-17-dress Robe mi-longue noire en crêpe, identique à la robe blanche;
avec aussi de grandes poches sur le devant.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Christies le 28/10/1999 pour 29 900 Dollars.

 Mi-length black crepe dress, identical to the white dress;
with also large front pockets.
Its last auction: sold by Christies on 10/28/1999 for 29,900 Dollars.

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


 Robes 14 , 15 , 16 , 17:  article Les Robes de Cocktail brodées de Ceil Chapman


Les robes au décolleté sirène 
Dresses with mermaid neckline


18- Robe bleue claire aux perles vermiculaires
18- Light blue dress with vermicular pearls

001-MM_chapman_dress-18-dress Robe mi-longue bleue pâle en coton,
avec des motifs de sequins opalescents brodés, à l'encolure triangulaire (dîte "sirène").
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Christies le 28/10/1999 pour 16 100 Dollars.
page web: The Personal Property of Marilyn Monroe - Lot 129

Mi-legnth pale blue cotton dress,
with embroidered opalescent sequin patterns, at the triangular neckline (called "mermaid").
Its last auction: sold by Christies on 10/28/1999 for 16,100 Dollars.

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


19- Robe bleue sirène
19- Blue mermaid dress

001-MM_chapman_dress-19-dressRobe mi-longue de couleur bleue roi, au décolleté sirène et dos nu.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Christies le 28/10/1999 (vendue 63 000 Dollars le lot de 6 robes)
page web: The Personal Property of Marilyn Monroe - Lot 128

Mi-length royal blue dress with mermaid neckline and halter-neck.
Its
last auction: sold by Christies on 10/28/1999 (sold for 63,000 Dollars for the lot of 6 dresses)

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


20- Robe rouge sirène
20- Red mermaid dress

001-MM_chapman_dress-20-dress Robe mi-longue rouge au décolleté sirène et dos nu, identique à la bleue.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Christies le 28/10/1999 (vendue 63 000 Dollars le lot de 6 robes)
page web: The Personal Property of Marilyn Monroe - Lot 128

Mi-lenght red dress with mermaid neckline and halter-neck, identical to the blue one. 
Its
last auction: sold by Christies on 10/28/1999 (sold for 63,000 Dollars for the lot of 6 dresses)

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


21- Robe noire sirène
20- Black mermaid dress

001-MM_chapman_dress-21-dress   Robe mi-longue en jersey de soie noire au décolleté sirène et dos nu, identique à la rouge et bleue.
Sa dernière mise aux enchères: vendue par Profiles In History le 17/10/2014
page web: Profiles in History: Hollywood 65 - Lot 1997

Mi-length black silk jersey dress with mermaid neckline and halter-neck, identical to the blue and red ones. 
Its
last auction: sold by Christies on 10/28/1999 (sold for 63,000 Dollars for the lot of 6 dresses)

Il n'existe pas de photographies montrant Marilyn porter cette robe.
There are no photographs showing Marilyn wearing this dress.


Marilyn Monroe se rend à l'atelier de Ceil Chapman situé au 530 sur la 7ème avenue de New York, au 4ème étage, tel le montre ce feuillet datant d'environ 1955, où elle y note ses rendez-vous (source: livre Fragments, p 154-155 et 2 feuillets aux enchères Property From The Collection of David Gainsborough-Roberts, The Estate of Lee Strasberg, and Déjà vu - lot 188 du 17/11/2016 vendus 4 480 Dollars); elle y fait des achats : ci-dessous, 11 articles achetés avec 2 pages de factures d'achat du 10 février 1958 pour un montant de 817,75 $ et 3 $ de frais de correspondance (source: feuillet aux enchères Property From The Collection of David Gainsborough-Roberts, The Estate of Lee Strasberg, and Déjà vu - lot 482 du 17/11/2016 vendu 512 Dollars); que l'on retrouve dans les dépenses de son carnet de chèque: la somme de 820,75 $ le 11 février 1958 (source: carnet de chèque aux enchères Icons And Idols - lot 376 du 16/11/2018 vendu 10 240 Dollars)

Marilyn Monroe goes to Ceil Chapman's studio located at 530 on 7th Avenue in New York, at 4th floor, as shown in this sheet dating from around 1955, where she notes her appointments (source: book Fragments, p 154-155 and 2 auction sheets sold for 4,480 Dollars); she makes purchases there : below, 11 items purchased with 2 pages of purchase invoices from February 10, 1958 for $817.75 and $3 messenger charges (source: auction Property From The Collection of David Gainsborough-Roberts, The Estate of Lee Strasberg, and Deja vu - lot 482 from 11/17/2016 sold for 512 Dollars); which can be found in the expenses of her checkbook: the sum of $820.75 on February 11, 1958 (source: checkbook on auction Icons And Idols  - lot 376 of 11/16/2018 sold for 10,240 Dollars)

1950s-note-rendez_vous-auction-2016-11-juliens-from_fragments-1  1958-02-10-invoice_11_items_ceil_chapman-auction-2016-11-juliens  1958-02-11-checkbook_ceil_chapman-auction-2018-11-juliens 


> sur le web
 Biographie:
La bio de Chapman sur 
wikipedia
Bio et étiquettes sur Vintage Fashion Guild
Bio et robe sur FID Museum
article d'une collectionneuse sur Pin Up Girl Style
article du 14 juillet 1975 du The New York Times
Bio et filmographie sur imdb

 Photographies:
Des robes de Chapman sur
The MET Museum
Photos de mode sur le blog Pleasure Photos
Photos sur les sites d'agence Alamy Getty Shutterstock

> livres
Marilyn in Fashion, 2012
Catalogue Christies "The Personal Property of Marilyn Monroe", 1999


All photos are copyright and protected by their respective owners. 
Copyright text by GinieLand.

31 mai 2020

1954, New York - Marilyn par Jean Howard

Marilyn Monroe à New York dans l'appartement studio de Jean Howard sur la 77ème rue; photographiée par Jean Howard (l'ex épouse de Charles Feldman qui est le producteur et agent de Marilyn) en 1954.
Pour cette séance photos, Marilyn arrive avec une heure et demie de retard. Elle commence par prendre place devant la cage aux oiseaux de la photographe (un cadeau de Tony Duquette, décorateur de plateau), vêtue de sa petite robe noire qu'elle surnommait sa "robe porte-bonheur". Mais la photographe souhaite autre chose, voulant s'écarter des stéréotypes de photographies sexy et glamour de Marilyn. En farfouinant dans son dressing, elle prête à Marilyn sa veste noire en taffetas de chez Hattie Carnegie et s'ensuit une série de photographies d'une Marilyn plus naturelle.
Quelques temps plus tard, à une soirée donnée par Gloria Vanderbilt, Marilyn a surpris Jean en déclarant: "Jean a pris les meilleures photos de moi que je n'ai jamais eu".

Marilyn Monroe at Jean Howard's home studio, in New York, on the 77th Street; photographed by Jean Howard (Charles Felman's former wife, her husband is the agent and producer of Marilyn), in 1954.
For that shooting, Marilyn arrives an hour and a half late. She begings to took place in front of the birdcage (a gift of Tony Duquette to Howard, a designer for films), dressed in her little black dress that she called her "lucky dress". But the photographer wants something else, willing move away from stereotypes of sexy and glamorous pictures of Marilyn. Looking in her closet, she loans her favorite Hattie Carnegie black taffeta jacket and they took a sitting of photos of a more natural Marilyn.
Sometimes later at a Gloria Vanderbilt's party, Marilyn startled Howard by saying, "Jean took the best pictures of me I've ever had."


- "Lucky Dress" Sitting -
- Séance "Robe Porte-Bonheur" -

1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-010-1  1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-012-1  1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-013-1 
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1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-014-1  1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-015-1  1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-020-1 
1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-020-1b 
1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-021-1  1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-022-1  1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-023-1 
1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-024-1  1954-ny-77_street-mm_in_dress-birdcage-025-1  


- "Jacket" Sitting -
- Séance "Veste" -

1954-ny-77_street-mm_in_jacket-010-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-011-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-012-1 
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-010-1a  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-012-1a  
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-013-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-014-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-015-1 
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-014-1a  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-016-1a 
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-017-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-018-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-019-1 
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-020-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-021-1  


- "Jacket" Sitting & Birdcage -
- Séance "Veste" et Volière -

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1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-013-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-014-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-018-1 
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-015-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-016-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-017-1 
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-021-1a 
1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-019-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-020-1  1954-ny-77_street-mm_in_jacket-birdcage-021-1 


sources

anecdote dans le livre "Jean Howard's Hollywood A Photo Memoir"
1954-ny-77_street-mm_in_dress-book-1  

photos des archives d'American Heritage Center sur Jean Howard Papers


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12 juillet 2019

02/07/1958, New York - en backstage - par Avedon

Marilyn Monroe se fait maquiller en coulisses, le 2 juillet 1958 à New York City. Photographie de Richard Avedon.
Marilyn Monroe gets makeup in backstage, on July 2, 1958 in New York City. Photography by Richard Avedon.

1958-07-02-ny-bacsktage-by_richard_avedon-1 


source: compte instagram The Richard Avedon Foundation 


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15 décembre 2018

wallpaper Divers (15) - Art MM & Elvis

wp-mm_elvis  

/!/ Il s'agit d'un montage photographique
Marilyn & Elvis ne se sont jamais rencontrés

> site wall.alphacoders

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18 novembre 2018

Du 19 au 25/04/1955, New York - Waldorf Astoria

La semaine du 19 au 25 avril 1955, Marilyn Monroe  loge à l'hôtel Waldorf-Astoria de New York.
The week from April 19 to April 25, 1955, Marilyn Monroe is staying at the Waldorf Astiora Hotel in New York.


> facture des dépenses de sa chambre d'hôtel
(téléphone, valet, cigare et médicaments )
pour un montant total de 75,80 Dollars
invoice of the charges of her hotel room
(phone, valet, cigar, and drugs)
for a total amount of $75.80

1955-04-19_to_25-invoice_from_The_Waldorf_Astoria-heritage_auction-2017-11 


> source: vente aux enchères Heritage Auction, 11/2017


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17 novembre 2018

29/06/1955, New York - achat de chaussures

Le 29 juin 1955, la boutique "Signorina Eugenia Inc." située au 400 Park Avenue à New York envoie une facture à Marilyn Monroe, à l'hôtel Waldorf-Astoria, pour une commande de chaussures pour un montant de 39,14 Dollars. Ils vendent notamment des chaussures Ferragamo. 
In June 29, 1955, the "Signorina Eugenia Inc." store, located at 400 Park Avenue in New York, sends an invoice to Marilyn Monroe, at Waldorf-Astoria Hotel, for an order of shoes for an amount of $39.14. They send especially Ferragamo shoes.

1955-06-29-invoice_from_Signorina_Eugenia_Inc-heritage_auction-2017-11b 


Milton H Greene procède au réglement de cette facture le 14 juillet 1955 par chèque au nom de la société des Marilyn Monroe Productions.
Milton H Greene proceeds to the payment of the invoice by check in July 14, 1955 to the name of the Marilyn Monroe Productions.

1955-07-14-check_from_MM_Prod_to_Signorina_Eugenia-heritage_auction-2017-11 


> source: vente aux enchères Heritage Auction, 11/2017


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