27 mai 2014

Marilyn Monroe : Sa mort, un meurtre commandité par Bobby Kennedy ?

purepeople Marilyn Monroe: Sa mort, un meurtre commandité par Bobby Kennedy ?
publié le 18 mai 2014
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pure_01Dans le jeu de l'amour et du pouvoir, voilà qui devrait détourner l'intention, pour un temps, de la controverse entourant le film Grace de Monaco et ses arrangements avec la vérité historique : alors que l'histoire de Grace Kelly devenue prisonnière du Rocher revisitée par Olivier Dahan s'est attiré les foudres des Grimaldi, un ouvrage à sensation relance la théorie du complot meurtrier dans le roman sulfureux de Marilyn Monroe et des frères Kennedy. Plus de quarante ans après la mort, à 36 ans seulement, de l'icône hollywoodienne, officiellement considérée comme un suicide aux barbituriques mais toujours nimbée de mystère, le titre de cet ouvrage à paraître le 3 juin prochain (2014) ne laisse guère de place au doute quant à son positionnement : Le Meurtre de Marilyn Monroe, affaire classée.

Meurtre sur ordonnance : RFK en commanditaire, le docteur Greenson en bourreau

En exclusivité, le Daily Mail a pu prendre connaissance du contenu de l'ouvrage, écrit à quatre mains par Jay Margolis, journaliste d'investigation chevronné, et Richard Buskin, journaliste du New York Times par ailleurs auteur d'une trentaine de livres, et le quotidien se fait l'écho de sa thèse centrale : Bobby Kennedy, frère de John Fitzgerald Kennedy assassiné cinq ans après lui en 1968, aurait commandité le meurtre par injection létale de Marilyn Monroe pour la faire taire et préserver le secret des liaisons torrides que la star de cinéma entretint avec chacun d'eux. Très éprise du président et très pressante, la cultissime blonde aurait, déprimée après avoir été éconduite, jeté son dévolu sur son cadet Robert. RFK est d'ailleurs le dernier à l'avoir vue en vie avant qu'on découvre son corps inanimé, dans la nuit du 4 au 5 août 1962.

Coïncidence remarquable : la première publicité autour de ce brûlot intervient alors qu'on vient tout juste de découvrir une partie de la correspondance secrète de l'ex-First Lady américaine Jackie Kennedy, épouse de JFK, soit 33 lettres échangées avec le prêtre Joseph Leonard, dressant l'autoportrait d'une femme consciente et profondément meurtrie par les liaisons extraconjugales de son mari. Des lettres qui seront vendues aux enchères le 10 juin prochain à Durrow, en Irlande - une petite semaine après la parution de The Murder of Marilyn Monroe : Case Closed chez Skyhorse Publishing...

Le postulat de cette nouvelle enquête sur l'un des drames les plus fascinants du showbiz du XXe siècle est que Marilyn Monroe avait l'intention de révéler un tas de secrets embarrassants du clan Kennedy, consignés dans son journal intime. Pour la réduire au silence, RFK n'aurait pas agi seul, mais avec la complicité de son beau-frère l'acteur Peter Lawford et du psychiatre de la star, le docteur Ralph Greenson, accusé d'avoir supposément pratiqué l'injection fatale de pentobarbital. "Bobby Kennedy était déterminé à la faire taire, quelles qu'en soient les conséquences ; c'est la chose la plus insensée qu'il ait jamais faite, et moi j'ai été assez insensé pour laisser cela arriver", aurait plus tard témoigné un Peter Lawford rongé par la culpabilité, selon les auteurs. Lesquels avancent qu'un ambulancier du nom de James C. Hall aurait assisté à la mise à mort, présent au domicile de la star lorsque le docteur Greenson aurait injecté du pentobarbital pur directement dans le coeur de l'actrice, lui brisant une côte au passage.

Bobby et Marilyn dans la maison des secrets

pure_02Bobby aurait eu une aventure torride avec Marilyn lors de l'été 1962 qui fut son dernier, tombant sous le charme de l'icône blonde alors qu'il était allé à Los Angeles, à la demande de son frère John, pour tenter de la convaincre d'arrêter de harceler la Maison Blanche de coups de téléphone et lui faire comprendre que JFK ne divorcerait pas de Jackie pour l'épouser elle. "Ce n'était pas dans les intentions de Bobby, mais ce soir-là, ils sont devenus amants et ont passé la nuit dans notre chambre d'amis", révèle Peter Lawford, dont la résidence de Pacific Palisades, à Santa Monica, abrita nombre des aventures extraconjugales de John Fitzgerald Kennedy, l'hélicoptère présidentiel se posant sur la plage en face. Et d'ajouter : "L'affaire devint quasi instantanément très sérieuse, et ils commencèrent à se voir souvent."

Après JFK, Marilyn Monroe s'enamoura vivement de RFK, selon la version des auteurs et de leurs témoins. C'est lui désormais qu'elle pressait de ses coups de fil, lui qu'elle désirait maintenant, bien que les frères Kennedy "se la passent comme un ballon de foot", selon une formule de Peter Lawford, qui assure que Robert aurait promis à l'actrice de quitter sa compagne Ethel (aujourd'hui doyenne révérée du clan) et de l'épouser. Et lorsqu'à son tour celui-ci se mit à prendre ses distances d'avec cette amante trop ardente, Marilyn Monroe l'aurait menacé de déballer ses liaisons avec eux ainsi qu'une foule d'autres secrets gênants lors d'une conférence de presse. RFK l'aurait alors sommée de lui dire où elle cachait ce fameux "carnet rouge" dans lequel elle disait avoir tout noté. Face à son refus, il serait passé au plan B, décidant de l'éliminer avec l'aide du docteur Ralph Greenson, avec qui la star couchait aussi. Pour le convaincre de marcher dans la combine, il lui fit croire que Marilyn avait l'intention de révéler publiquement leur liaison, ce qui risquait fort de ruiner la carrière du praticien et de l'expédier en prison.

Le dernier soir : une dispute qui tourne au drame

Le 4 août 1962, Bobby et Marilyn se voient pour la dernière fois, dans la propriété de la star dans le quartier de Brentwood. Tandis que Lawford sirote du champagne au bord de la piscine, le dialogue des amants terribles tourne à l'altercation, une dispute d'une dizaine de minutes. Bobby lui demande de cesser de lui écrire et de l'appeler, Marilyn voit rouge et menace de donner une conférence de presse dès le lundi matin suivant, puis se saisit d'un petit couteau et se jette sur Bobby, mais est interceptée par Lawford. Des voisins auraient fait état d'allées et venues, plus tard dans la soirée, de Robert Fitzgerald Kennedy avec l'un de ses deux fidèles gardes du corps, liés à une division spéciale de la police de Los Angeles menant des opérations illégales en toute discrétion et qui aurait injecté du pentobarbital en intramusculaire à la star, neutralisée au sol. RFK et Lawford auraient ensuite retourné la maison, en quête du carnet contenant les secrets si farouchement conservés. Les effets de l'anesthésique se dissipant, les deux gardes du corps auraient ensuite déshabillé l'actrice et lui auraient administré un lavement à base de nombreuses pilules broyées pour laisser le temps à Bobby et son beau-frère de poursuivre leurs recherches. Le petit groupe n'aurait quitté les lieux que vers 22h30, laissant derrière lui le chien de la maison, Maf, aboyer à tue-tête, ce qui alerta le voisinage. Le corps inanimé de Marilyn fut alors trouvé dans le guesthouse de sa résidence, tête ballante.

A son arrivée sur place vers minuit, l'ambulancier tenta de la ranimer en pratiquant un massage cardiaque. "Elle était nue. Pas de drap, pas de couverture. Il n'y avait pas de verre d'eau. Pas d'alcool. On a constaté que sa respiration était très superficielle, son pouls très faible et filant, et elle était inconsciente, nota-t-il. En me penchant au-dessus d'elle, ce qui m'a frappé c'est qu'il n'y avait pas de vomi, ce qui ne collait pas avec une overdose comme la femme qui nous avait appelés le croyait, ni d'odeur de drogue émanant de sa bouche, un autre symptome classique." Et sur la table de nuit, les flacons de médicaments étaient tous parfaitement fermés. Autant d'éléments infirmant la thèse d'un suicide par ingestion de médicaments.

"Une brute avec deux mains gauches"

Alors que l'ambulancier tentait d'intuber sa patiente, un homme, se présentant comme le médecin de Marilyn Monroe et demandant ses constantes, imposa sa présence - Ralph Greenson. Il commença à manipuler la jeune femme, et Hall se souvient : "Je sais qu'il y a des docteurs qui ne sont pas habitués aux urgences, mais ce type avait deux mains gauches. C'est quand il a marmonné : 'Il faut que j'assure.' Je n'ai jamais oublié cette remarque. Jésus, poussez-vous, lui ai-je dit. Vous pouvez travailler sur elle à l'arrière de l'ambulance." Greenson aurait alors ouvert son sac et pris une seringue hypodermique, qu'il aurait remplie d'un liquide : "Il est passé par ses côtes comme un amateur. Il a enfoncé en forçant l'aiguille dans sa poitrine. Mais ça n'a pas marché du premier coup, ça a bloqué sur un os, une de ses côtes. Au lieu de réessayer, il a appuyé, ses joues tremblaient sous l'effet de l'effort. Il a poussé fort et l'a fait passer au travers de la côte, un bruit sec très net s'est produit lorsqu'elle a cassé. J'avais déjà observé un certain nombre de procédures médicales, et ce gars était carrément une brute", raconte encore James Hall, lui-même fils d'un père chirurgien et responsable d'un service d'urgences de Beverly Hills, et d'une mère infirmière en chirurgie. Son collègue ce jour-là, Murray Liebowitz, ne s'est jamais exprimé sur les faits qui se sont déroulés. Les auteurs de The Murder of Marilyn Monroe constatent : "Il y a eu cinq témoins du meurtre de Marilyn Monroe. Trois d'entre eux établissent que Ralph Greenson était responsable." Quant à la mère de Peter Lawford, elle a affirmé des années plus tard que RFK était bien dans les parages et son hélicoptère posé sur la plage la nuit fatidique.

Conspirationnistes...

Décidément bavard, l'ambulancier Hall, visiblement un témoin béni pour les journalistes, enfonce le clou : "Je crois que Marilyn a été déplacée [de son guesthouse à sa chambre à coucher] pour que cela corrobore leur histoire de suicide." Il souligne que le légiste de l'époque, Thomas Noguchi, n'a pas trouvé de marque de seringue lors de son examen, peut-être parce que le point d'entrée était dans un pli du sein de Marilyn Monroe. Pourtant, il dit que des traces de cyanose, révélatrice d'une piqûre, étaient visibles sur les clichés réalisés à la morgue par Leigh Wiener, photojournaliste pour le magazine Life qui avait pu accéder au corps en graissant quelques pattes.

Au final, le chef de la police de Los Angeles, William Parker, aurait fait en sorte d'étouffer l'affaire en ne mettant pas les moyens qui s'imposaient pour l'enquête... et en faisant pression sur des journalistes, à en croire le témoignage de l'éditorialiste May Mann, qui déclare avoir été victime d'intimidation.

Les auteurs de l'ouvrage font remonter la conspiration jusqu'au fameux premier président du FBI, J. Edgar Hoover, qui aurait été informé par ses agents de la présence de Bobby Kennedy sur les lieux la nuit de la disparition de Marilyn Monroe. Des années après, l'un de ses voisins, jeune à l'époque des faits, affirmait que Hoover lui avait dit que Marilyn avait été assassinée mais qu'il ne voulait pas arrêter RFK, et qu'il avait fait pression sur le procureur général.

Tout un faisceau de présomptions et de témoignages sujets à caution qui relancent la théorie du complot sur l'un des décès les plus traumatisants du starsystem.

The Murder of Marilyn Monroe: Case Closed, une enquête de Jay Margolis et Richard Buskin, à paraître aux éditions Skyhorse Publishing sur Amazon le 3 juin 2014.

17 février 2014

A comme Autopsie

Rapport d'autopsie

L'autopsie du corps de Marilyn Monroe est effectuée le 5 août 1962 à 10h30 par le médecin légiste Thomas Noguchi, assisté de Eddy Day à la County Morgue de Los Angeles, en présence de John Miner, observateur du District Attorney.


Composition de l'équipe de police judiciaire:
Theodore J. Curphey: Coroner Médecin Légiste du comté de Los-Angeles
Thomas Noguchi: Adjoint du coroner médecin légiste
Eddy Day: Assistant de Noguchi
Dr Robert Litman et Dr Norman Farberow: Unité de prévention du suicide
Lionel Grandison: Assistant du coroner
Numéro d'immatriculation à la morgue: 81128
Crypte n°33


Rapport

Examen externe: Le corps non embaumé est celui d'une femme de 36 ans de type caucasien, normalement développée, bien nourrie, pesant 53 kg et mesurant 1,66 m. Les cheveux sont blonds décolorés. Les yeux sont bleus. Le visage, le cou, la poitrine, la partie supérieure des bras et le côté droit de l'abdomen sont atteints de lividité cadavérique. La face postérieure des bras et des jambes est atteinte d'une discrète lividité cadavérique qui disparaît à la pression. On constate une légère ecchymose sur la fosse lombaire et la fesse gauche. Les seins ne présentent pas de lésion significative. Le quart supérieur droit de l'abdomen présente une cicatrice horizontale de 7 cm de long. On remarque une cicatrice chirurgicale suspubienne de 12cm de long. Les conjonctives sont manifestement congestives; mais on ne constate ni ecchymose ni pétéchies. Le nez n'a pas été fracturé. Les conduits auditifs externes sont normaux. Le cuir chevelu, le front, les joues, les lèvres et le menton ne présentent aucun signe de traumatisme. L'examen des mains et des ongles ne révèle aucune anomalie. Les membres inférieurs ne présentent aucun signe manifeste de traumatisme.

Examen interne: Une incision en Y est effectuée pour accéder aux parties internes du thorax et de l'abdomen. Les cavités pleurale et abdominale ne contiennent aucun excédent de liquide ou de sang. Le médiastin ne présente ni déplacement, ni modification. Le diaphragme est normal. La partie inférieure du foie se trouve à la limite des côtes. Les organes sont en situation normale les uns par rapport aux autres.
Appareil cardio-vasculaire: Le coeur pèse 300 g. La cavité péricardiale ne contient pas d'excédent de fluide ou de sang. L'épicarde et le péricarde sont lisses et brillants. La paroi ventriculaire gauche mesure 1,1 cm et la droite 0,2 cm. Les muscles papillaires ne sont pas hypertrophiés. Les cordages tendineux ne sont ni hypertrophiés ni atrophiés. Les valvules possèdent le nombres habituel de valves, qui sont minces et souples. La valvule tricuspide mesure 10 cm; la valvule pulmonaire, 6,5 cm; la valvule mitrale, 9,5 cm; la valve aortique, 7 cm de circonférence. Il n'y a pas d'anomalie septale. Le foramen oval est fermé.
Les artères coronaires naissent normalement et ont une distribution normale. Plusieurs coupes de la branche descendante de l'artère coronaire gauche à un intervalle de 5 mm révèlent une lumière normale. La branche circonflexe et l'artère coroner droite révèlent également d'une lumière normale. L'artère pulmonaire ne présente pas de thrombose. L'aorte a une paroi lisse, jaune et brillante.
Appareil respiratoire: Le poumon droit pèse 465 g, et le poumon gauche, 420 g. Les deux poumons présentent de légères traces d'oedème. Lasurface est rouge sombre et marbrée. La face postérieure des poumons porte d'importantes traces de congestion. La trachée artère ne contient ni corps étranger, ni sang.  Des coupes des poumons révèlent une congestion, et un liquide oedémateux exsude de la surface incisée. Les poumons ne présentent ni calcification, ni suppuration. La muqueuse du larynx est gris clair.
Foie et système biliaire: Le foie pèse 1890 g. La surface est brun foncé et lisse. On constate des adhérences sur l'épiploon et la paroi abdominale, à la partie inférieure du foie, dues à l'ablation de la vésicule biliaire. On ne trouve ni calculs ni corps obstruants. Plusieurs coupes du foie présentent une accentuation du motif lobulaire, mais on ne constate ni hémorragie, ni tumeur.
Appareil lympho-vasculaire: La rate pèse 190 g. Sa surface est rouge foncé et lisse. La coupe présente une surface rouge foncé homogène et ferme. Les corpuscules de Malpighi ne sont pas clairement identifiables. Il n'y a aucune évidence d'adéno-lymphite. La moelle osseuse est rouge foncé.
Système endocrinien: Les glandes surrénales présentent une structure habituelle: une zone corticale et une zone médullaire. La glande thyroïde et les parathyroïdes sont de taille, couleur et consistance normales.
Appareil urinaire: Les deux reins pèsent 350 g. Leur capsule s'enlève facilement. La dissection met au jour une légère congestion du parenchyme. La surface du péritoine est lisse. Le pelvis et les uretères ne sont ni dilatés, ni sténosés. La vessie contient environ 150 cc d'un liquide jaune paille limpide. La muqueuse n'est pas altérée.
Appareil génital: L'appareil génital externe ne présente pas d'anomalies. L'implantation des poils pubiens est celle du femme. L'utérus est de taille normale. Les coupes de l'utérus font apparaître une épaisseur normale de la paroi utérine, sans présence de nodules d'allure tumorale. L'endomètre est gris-jaune et mesure jusqu'à 0,2 cm d'épaisseur. Il ne présente ni polype, ni tumeur. Le col de l'utérus est dégagé, on ne détecte pas la présence d'oeufs de Naboth. Les trompes sont intactes. L'ovaire droit présente un récent corps jaune hémorragique. L'ovaire gauche présente des corps jaunes et blancs. Un frottis est effectué.
Appareil digestif: L'oesophage présente une muqueuse longitudinale. L'estomac est pratiquement complètement vide. Il contient un liquide visqueux de couleur brunâtre. Son volume est estimé à envirion 20 cc. On ne retrouve aucun résidu médicamenteux. Une analyse du contenu gastrique examiné au miscroscope polarisant ne révèle pas de cristaux réfrigérants. La muqueuse présente une certaine congestion et suffusion pétéchiale sous muqueuse diffuse. Le duodénum ne présente pas d'ulcère. Le contenu du duodénum est examiné au miscoscope polarisant et ne révèle pas de cristaux réfrigérants. L'intestin grêle ne présente pas d'anomalies notoires. L'appendice est absent. Le côlon présente une congestion importante et une coloration violacée. Le pancréas a une configuration lobulaire. Les différentes coupes témoignent de la présence d'un conduit.
Système musculaire: Les clavicules, les côtes, les vertèbres et le bassin ne présentent aucune fracture. La palpation des os des membres ne révèle aucune fracture.
Tête et système nerveux central: Le cerveau pèse 1440 g. Après ablation du cuir chevelu, on ne constate ni contusions, ni hémorragie. Les muscles temporaux sont intacts. L'ablation de la dure-mère révèle un liquide cérébro-spinal clair. Les vaisseaux superficiels sont légèrement congestifs. Les circonvolutions du cerveau ne sont pas aplaties. Les contours du cerveau ne sont pas déformés. On ne trouve pas de traces de sang dans les espaces épiduraux, sous-duraux et sous-arachnoïdes. Les coupes du cerveau révèlent des ventricules symétriques et ganglions de base. L'examen du cervelet et du tronc cérébral ne montre pas d'anomalies notoires. L'ablation de la dure-mère à la base du crâne et de la calote crânienne ne révèle aucune fracture.
Prélèvements: Du sang non embaumé est prélevé en vue d'une analyse de la quantité d'alcool et de barbituriques qu'il contient. Les contenues du foie, des reins et de l'estomac, ainsi que l'urine et le contenu de l'estomac subiront une analyse toxicologique ultérieure. On effectue un frottis vaginal.


> Documents originaux
1962-08-05-autopsy_report-1  1962-08-05-autopsy_report-2  1962-08-05-autopsy_report-3 
1962-08-05-autopsy_report-4  1962-08-05-autopsy_report-5 1962-08-05-autopsy_report-6 
1962-08-05-autopsy_report-doc1  1962-08-05-autopsy_report-doc2 
1962-08-05-autopsy_croquis-1  1962-08-05-autopsy_croquis-2 


La photographie post-mortem du dossier de police montre un visage flasque, enflé, les cheveux plats et raides mais précisons que les muscles de son visage ont été sectionnés pendant l'ablation du cerveau et qu'après l'autopsie, sa dépouille a été lavée à grandes eaux.


(Avertissement: images choquantes de Marilyn morte)
> Avant l'autopsie:
Photo post-mortem 1 
> Après l'autopsie:
Photo post-mortem 2


L'autopsie ne révéla aucun signe de violence sur le corps de Marilyn Monroe. Les tests sanguins décelèrent 8 mg d'hydrate de chloral et 4,5 mg de Nembutal. L'examen du foie décela une concentration de 13 mg de Nembutal.
Le Dr Litman, qui travaillait à la police judiciaire, déclara au biographe Donal Spoto: "Nous voulions en finir, parvenir à une décision, clore le dossier, délivrer un certificat de décès et aller de l'avant. Mais, bien sûr, nos espoirs se révélèrent vains et personne n'alla jamais de l'avant."

> Rapport d'Analyses Toxicologiques du 6/08/1962 et du 13/08/1962

1962-08-06-rapport_analyse_toxico-1  1962-08-13-rapport_analyse_toxico-1


> Rapport du Coroner du 7/08/1962 (Cronk et Noguchi)
1962-08-07-rapport_coroner-1  1962-08-07-rapport_coroner-2 

> Certificat de décès
1962-08-death_certificate-1


sources:
Marilyn Monroe, encyclopédie d'Adam Victor

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copyright text by GinieLand.

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