Daily News 18/08/1962
Le journal américain de New-York Daily News du samedi 18 août 1962, titre en Une "MMs Estate May Hit Million - Death held 'probable suicide'" en s'interrogeant sur l'héritage de Marilyn, et publie deux photographies: une de José Bolanos se receuillant devant la tombe de Marilyn, et une photo de Patrica Rosten avec sa mère, amies de Marilyn (respectivement fille et femme de Norman Rosten), Marilyn ayant légué à Patricia, alors âgée de 16 ans, 5000 $ pour son éducation. A l'intérieur du journal, un reportage constitué de plusieurs articles:
- Tout d'abord, le journal analyse l'héritage de Marilyn "s'élevant à près de 800 000 $, voir 1 million" après que les procureurs de New York Aaron Frosch et Arnold Weissberger aient confirmé aux journalistes le contenu de l'héritage de Marilyn, selon ses voeux: "Son argent provenait essentiellement des films qu'elle a tourné, et de ses investissements productifs, elle n'avait que peu de dettes". Ils ont lu son testament devant la presse, rédigé le 14 janvier 1961, avec pour témoins Frosch et sa secrétaire, Mdme Louise H. White: "Je lègue tous mes effets personnels et vêtements à Lee Strasberg", sa soeur Berniece Miracle reçut 10 000 $ auquel s'ajoute 40 000 $ correspondant à 25 % du solde. Puis 10 000 $ à son amie et secrétaire May Reis. A ses ami Norman Rosten et sa femme Hedda: 5000 $ pour l'éducation de leur fille Patricia. Pour sa mère Gladys, Marilyn laissa 100 000 $, versés en 5000 $ par an; mais aussi 2500 $ par an pour son coach qui l'a formé, Mdme Michael Chekhov. Après la mort de Gladys et de Chekhov, l'argent serait versé au Dr Marianne Kris, psychiatre de New York, pour l'organisation des institutions psychiatriques; et Le Dr Kris reçoit par ailleurs 25% du solde. Tous les biens de son appartement new yorkais (444 E. 57th Street) furent envoyés au département de police pour être en sûreté et devra être réclamé par Frosch.
- Par ailleurs, il est rapporté la venue de José Bolanos, 35 ans, lundi 13 août; il apporta des fleurs sur la tombe de Marilyn pour s'y receuillir. Il refusa d'accorder une interview à propos d'un éventuel mariage avec Marilyn, mais il confia avoir été très proche d'elle, beaucoup plus que n'importe quel autre homme. Les autorités voulaient interroger Bolanos sur le mystérieux dernier appel téléphonique qu'elle a eut avant sa mort, mais il refusa d'en parler. Marilyn et Bolanos se fréquentaient beaucoup en février au Mexique, puis les derniers mois de Marilyn à Hollywood.
- Ensuite, le journal revient sur la conclusion du coroner de Los Angeles Theodore J. Curphey, concernant la mort de Marilyn: "un suicide probable", dû à son comportement et à ses dépressions.
- Enfin, des bribes de conversations qu'elle a eut avec George Barris, l'un des derniers photographes à avoir travaillé avec elle, sont ici rapportées.
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