Norma Jeane Mortenson Norma Jeane Baker Norma Jeane Dougherty Marilyn Monroe Marilyn DiMaggio Marilyn Miller Jean Norman Mona Monroe
Joan Newman Zelda Zonk
Du 15 mars au 14 avril 2023 - en Replay sur TCM Cinéma
Film: Les Reines du Music-Hall Ladies of the Chorus
Réalisation: Phil Karlson Pays: USA Année: 1949 Durée: 58 min En VF / VOST
Résumé: Une choriste tombe amoureuse d'un homme fortuné, mais leur relation est compromise par les craintes de sa mère quant à la réaction de la famille du jeune homme.
Info: rarement diffusé à la télévision, le film est ici même proposé en VF (doublage effectué dans les années 1990s: Frédérique Tirmont, la voix française de Meryl Streep, double Adele Jergens).
Du 27 mai au 25 juin 2023, L'Expérience Monroe composée d'un roman graphique, d'une installation, d'une œuvre VR et d'une pièce de théâtre, prend place au Forum des Images à Paris, France. "En traversant l’expérience, vous approchez la femme derrière l’icône."
- Dans le cadre de "Portrait de Los Angeles" du 12 avril au 06 juillet 2023 -
L'installation et l'œuvre de réalité virtuelle Update Marilyn: porte d’entrée dans l’univers de Marilyn Monroe, l’installation se compose de photographies, d’entretiens exclusifs, de dispositifs numériques interactifs, d’extraits du roman avec lesquels chacun.e est amené.e à interagir pour se plonger dans les écrits intimes de l’actrice et s’imprégner de sa personne. Une œuvre de réalité virtuelle invite à entrer dans les mémoires de l’actrice, à traverser ses pensées et découvrir ses secrets. Entrée gratuite, sans réservation, du 27 mai au 25 juin.
La pièce de théâtre Point d’orgue de ce voyage, une pièce de théâtre basée sur l’unique texte autobiographique de l’icône, Marilyn Monroe Confession inachevée, permet de révéler un portrait tout en nuance d’une artiste tiraillée entre sa curiosité intellectuelle et l’image que les producteurs veulent lui attribuer. Une pièce, d’une troublante modernité à la fois bouleversante et éclairante, intime et féministe. Deux représentations en avant-première : réservation fortement recommandée. Samedi 3 juin à 20h30 Dimanche 4 juin à 16h00
Le roman graphique
Marilyn Monroe, Confession inachevée: 1954, Berverly Hills Hotel. Marilyn Monroe a 28 ans et se lance dans l'écriture de ses mémoires. Elle se replonge dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence ; elle partage avec Ben Hecht, son co-auteur, ses reflexions sur le cinéma, sur l'amour, sur la sexualité et sur son métier d'actrice. Cette confession unique, intime, féministe et politique, révèle une Marilyn double, tiraillée entre la mélancolie et les paillettes, ses angoisses et son image de sex-symbol, sa curiosité intellectuelle et le désir des producteurs d'en faire une simple godiche blonde. Toute l'émotion et la fragilité de Marilyn, sa révolte habillée d'humour et de légèreté, sont ici magistralement mis en images par Sandrine Revel, et en mots par Stéphanie Sphyras.
Un récit transmédia réalisé par Stéphanie Sphyras et Benoit Nguyen Tat, en collaboration avec Sylvie Lardet, Anseau Delassalle, Laetitia Viallet, Iksé Maître. Musique : Daniel Yvinec - Paysage sonore : Michel Bertier. Interprétation : Stéphanie Sphyras et Jando Graziani. Scénographie : Sylvie Lardet - Lumières : Jacques Bouault. Costumes : Dorothée Lissac. Création vidéo : Stéphane Cottin. Roman graphique : Sandrine Revel et Stéphanie Sphyras. Stratégie digitale : Mathieu Berthonnet. Montage : Steve Moreau. Son VR : Christophe Daubre. Programmation : Matthieu Courgeon, Ulrick Pertin, Tim Schneider.Animation 3D : Gaele Misiak. Webmaster : Ludovic Compain. Productrice associée : Claire de La Rochefoucauld. Diffusion : Julie Halbrun. Production Principe Actif - Swing Digital. En partenariat avec ABG et Joshua Greene, The Archives, le Forum des images, Robert Laffont, Espace Jean Legendre à Compiègne, la Galerie Joseph, le sas, la métonymie, l’université Paris Saclay, l’Atelier des Capucins, Pierre Marcel Blanchot - Agents et Artistes Management et la Centrale. Avec le soutien de la DRAC- île de France, du CNC, de la Mairie de Paris et de l’ONDA.
video de présentation
Lieu et adresse: Westfield Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris Horaires: → lundi : fermeture hebdomadaire → du mardi au dimanche : ouverture 30min avant la première séance et fermeture 30min après le lancement de la dernière séance.
La saison 12 de l'émission The Voice en France a démarré samedi 25 février 2023 sur TF1 avec les auditions à l'aveugle. La chanteuse Amel Bent, l'une des coachs de l'émission - avec Zazie, Vianney, Bigflo et Oli - est vêtue d'une "robe midi" moulante en tulle à fronces rose bubblegum, de la marque Self Portrait (qui coûte 450 €) et des sandales à brides et talons hauts Cléo signées René Caovilla (au prix de 1 000 €).
Season 12 of The Voice show in France started on Saturday February 25, 2023 on TF1 channel with blind auditions.Singer Amel Bent, one of the show's coaches - along with Zazie, Vianney, Bigflo and Oli - is dressed in a skin-tight "midi dress" in bubblegum pink gathered tulle, from the Self Portrait brand (which costs 450€) and Cléo sandals with straps and high heels by René Caovilla (priced at 1,000 €).
Cette robe portée par Amel Bent n'est pas sans rappeler celle signée Ceil Chapman et portée notamment par Marilyn Monroe en 1952 pour la séance iconique d'avec le photographe Philippe Halsman.
This dress worn by Amel Bent is reminiscent of the one designed by Ceil Chapman and worn by Marilyn Monroe in particular in 1952 for the iconic session with photographer Philippe Halsman.
Des blondes pour Hollywood: Marilyn et ses doubles Auteur: Adrien Gombeaud
Prix : 17 € Date de sortie :17 février 2023 Broché138 pages Langue :français Éditeur :Capricci Editions ISBN 13 : 979-1023904871 Ou le trouver ?sur amazon+ le site de l'éditeur capricci
Description quatrième de couverture :« Trouvez-moi une autre blonde ! » aurait hurlé Harry Cohn, le puissant patron de la Columbia. Nous sommes le 5 août 1962, Marilyn Monroe vient de mourir. En réalité, les studios cherchent « une autre blonde » depuis dix ans. Tous les producteurs ont rêvé d’une nouvelle Marilyn, une concurrente aussi désirable et rentable que l’originale, mais plus ponctuelle et disciplinée. Jayne Mansfield, Diana Dors, Mamie Van Doren et tant d’autres apprennent à marcher, parler et chanter comme Marilyn. La plupart de ces « doubles » ont été broyés par un système impitoyable et des démiurges qui croyaient pouvoir créer des comédiennes à la façon de produits manufacturés. Ce livre rend hommage à ces femmes oubliées à travers dix portraits, comme autant de chapitres d’un roman noir californien.
Journaliste et écrivain, Adrien Gombeaud est critique de cinéma au quotidien Les Échos et à la revue Positif. Il est l’auteur d’une dizaine de récits et essais, dont Une blonde à Manhattan (10/18, 2012), sur les années new-yorkaises de Marilyn Monroe, 30 secondes en Arizona (Espaces et Signes, 2017) et Bruce Lee, un gladiateur chinois (Capricci, 2019).
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Quand Hollywood cherchait la nouvelle Marilyn 01er mars 2023 - par François Forestier - surNouvel Obs
A la mort de Marilyn Monroe, tous les producteurs rêvent d’une remplaçante. Dans « Des Blondes pour Hollywood », le journaliste Adrien Gombeaud raconte cette quête aberrante et destructrice pour de nombreuses comédiennes.
Diana Dors / Jayne Mansfield / Mamie Van Doren
Après la sortie de scène de Marilyn en 1962, les producteurs n’avaient qu’une obsession : dénicher l’avatar, le double, le sosie. Hélas, c’était impossible. Pourtant, comme le raconte Adrien Gombeaud avec entrain dans « Des Blondes pour Hollywood » (Capricci éditeur), les candidates à coiffure oxygénée et à joli tour de poitrine ne manquèrent pas : Mamie Van Doren, Jayne Mansfield, Diana Dors, Joi Lansing, Liz Renay, Corinne Calvet. Peine perdue, évidemment. Gombeaud retrace la quête démente de la blonde brûlante qui serait la Marilyn bis. Exhibitionnisme de Darryl Zanuck, descente du grand Canal à Venise en gondole avec une starlette en bikini de vison, cuites carabinées d’une autre starlette déglinguée, quel panorama ! Hollywood était une latrine, certes, mais en or.
BibliObs. Qu’est-ce qui vous a poussé sur la piste de ces Marilyn bis ? Adrien Gombeaud. Il y a dix ans, lors de la rédaction d’« Une blonde à Manhattan », sur la vie de Marilyn à New York en 1955, j’ai vu qu’il y avait ces costumes portés et délaissés par Monroe, et qu’il y avait une stratégie pour essayer de la remplacer. J’ai décidé de creuser ce sillon et de voir qui étaient ces femmes qui ne méritaient alors qu’une note en bas de page.
Elles ont toutes eu des destins tragiques, pourquoi ? Oui, et elles sont toutes mortes. Sauf Mamie Van Doren, qui est toujours là, à 92 ans, mais elle a eu une vie très difficile. Le fait ...
Les Echos n° 216 pays: France hebdomadaire 16 février 2023 prix: 3,40 € Article intérieur encart rubrique "art et culture" sur la sortie du livre "Des blondes pour Hollywood" intitulé "les avatars de Marilyn"
« Des blondes pour Hollywood » : les avatars de Marilyn 16 février 2023 - surLes Echos
Journaliste culture et critique cinéma aux « Echos », Adrien Gombeaud réhabilite dix sosies de Marilyn Monroe dans une collection de portraits très joliment troussée. Si vous n'avez jamais entendu parler des Mamies, Joi, Sheeree et autres Diana, il est temps de leur accorder l'attention dont elles ont été privées.
« Des blondes pour Hollywood. Marilyn et ses doubles », d'Adrien Gombeaud. Editions Capricci.
Le grand public n'a retenu ni leur nom ni même leur prénom, à ces Mamie, Joi, Sheeree, Diana éclipsées par sept lettres magnétiques : Marilyn. Et pourtant, ces blondes atomiques avaient chacune une particularité à faire valoir dans un Hollywood dévoreur de nouvelles recrues. « Elles avaient toutes, sinon du talent, au moins un talent », écrit Adrien Gombeaud dans son trépidant essai « Des blondes pour Hollywood. Marilyn et ses doubles ». « Elles savaient occuper une scène, danser, chanter, jouer la comédie, parfois d'un instrument de musique ou encore, tout simplement, attirer la lumière. »
A travers dix portraits brossés à la manière d'un roman noir, le journaliste et critique cinéma des « Echos » a voulu réhabiliter ces sosies qui auraient pu faire carrière si seulement l'écran n'avait été monopolisé par la seule et unique Marilyn Monroe. Ces ombres ont été sacrifiées au projet fou d'une industrie ultracapitaliste de fabriquer en série des actrices « aussi reproductibles que des voitures, des cigarettes ou des boîtes de soupe Campbell » afin de répondre à la demande de spectateurs particulièrement conservateurs. Aucune place pour les aspérités ou les acarctères un peu différents, "punk ou borderline", dans un Holywood puribond et lisse - au moins en apparence. Et l'avènement de la télévision ne fera qu'accentuer la tendance à consommer des personnalités consensuelles jusqu'à leur épuisement complet.
Figurations fugaces Dès lors, il ne restait plus qu'à ces malchanceuses aspirantes à la gloire qu'à se contenter des miettes laissées par une star qu'elles ont souvent à peine croisée, ne jouant pas dans la même catégorie. Elles firent de figurations fugaces dans des films dont Marilyn ne voulait pas, récupèrèrent des rôles de blondes idiotes qui l'exaspéraient, portèrent les corsets qui avaient, jadis, mis sa plastique en valeur. Certaines iront jusqu'à envisager de se teindre en brunes pour échapper à la malédiction. On sent dans ces pages, fort joliment troussées, le profond intérêt de l'auteur pour cette période du cinéma américain pas aussi dorée qu'on la présente parfois. Au-delà des destins tragiques des protagonistes, il décrit avec une foule d'anecdotes le fonctionnement effroyable des studios avec lesquels la plupart étaient sous contrat. Rares sont celles à y avoir survécu. Touchante exception: Mamie Van Doren vient de fêter son anniversaire. A 92 ans, l'ex Miss Palm Springs tweete encore.
Documentaire: Kim Novak, l'âme rebelle d'Hollywood
Réalisation: Jessica Menendez Pays: France Année: 2022 Durée: 53 min
À l'âge de 90 ans, l’inoubliable interprète de "Sueurs froides", qui n’a cessé de lutter pour échapper à son destin de star aux ordres, témoigne de son inaltérable liberté.
C’est par le génie maniaque de Hitchcock, qui a fait d’elle en 1958 l’héroïne de Sueurs froides, que Kim Novak, Marilyn de son vrai prénom, est entrée dans la légende du cinéma. Mais c’est presque par hasard que, cinq ans plus tôt, la timide gamine de 20 ans, arrivée à Hollywood à la faveur d’un boulot d’été, est repérée par le tyrannique patron de la Columbia, Harry Cohn, qui mise sur elle pour concurrencer l’autre Marilyn. Il lui suffit de quelques films, dont Picnic et L’homme au bras d’or, pour se hisser au sommet du box-office, tout en bataillant contre les diktats d’une industrie qui ne réserve alors à ses vedettes féminines qu’un seul rôle, celui de sex-symbol. Aussi se reconnaît-elle intimement dans la Judy de Sueurs froides, femme "fabriquée" par le désir d’un homme et sacrifiée à son obsession. Ce qui ne l’empêche pas, malgré son envie de décrocher le rôle, d’exiger publiquement une augmentation de son salaire, dix fois inférieur à celui de ses partenaires masculins.
Âge d’or ? Quelques mois après la sortie du film, Kim Novak perdra en revanche le deuxième grand combat de sa jeune carrière. Parce qu’elle refuse de rompre avec l’acteur et chanteur noir Sammy Davis Junior, Harry Cohn fera menacer ce dernier par un parrain mafieux pour mettre fin à leur liaison… Celle qui reste aujourd’hui l’une des dernières survivantes de l’âge d’or de Hollywood garde à 90 ans la vivacité frondeuse de sa jeunesse. Devenue peintre comme elle en rêvait avant d’être happée par le cinéma, elle révèle l’envers d’un rêve façonné par et pour les hommes au détriment des femmes, et témoigne de son amour têtu pour la liberté dans ce beau portrait émaillé d’archives.
Réalisation: Michèle Dominici Pays: France Année: 2019 Durée: 53 min
De "Casque d'or" aux "Chemins de la haute ville", qui lui vaut un Oscar en 1960, de "Thérèse Raquin" à "La vie devant soi", en passant par "La ronde", "Les diaboliques", "La veuve Couderc" ou "L'armée des ombres", Simone Signoret a toujours refusé de se laisser enfermer dans le cliché de l'idéal féminin. Portrait d'une actrice dont la vie fut marquée par l'engagement.
Née en 1921 à Wiesbaden, en Allemagne, où son père officier, juif français d'origine polonaise, est alors en poste, la jeune Simone Kaminker grandit à Neuilly-sur-Seine. Lorsqu'en 1940 son père rejoint Charles de Gaulle à Londres, elle abandonne ses études pour aider sa mère à subvenir aux besoins de la famille. Après un peu de secrétariat, Simone se fait des copains au Café de Flore, le repaire de la bohème parisienne. Grâce à eux, elle devient figurante, en 1942, dans Les visiteurs du soir de Marcel Carné. Les petits rôles s'enchaînent jusqu'à ce que le réalisateur Yves Allégret – qu'elle épousera en 1948 – la dirige dans Les démons de l'aube. De Casque d'or aux Chemins de la haute ville, pour lequel elle reçoit un Oscar en 1960, de Thérèse Raquin à La vie devant soi, qui lui vaut un César en 1978, en passant par La ronde, Les diaboliques, La veuve Couderc ou L'armée des ombres, Simone Signoret a toujours refusé de se laisser enfermer dans le cliché de l'idéal féminin. Sur le plan privé, son coup de foudre à Saint-Paul-de-Vence pour l'artiste de music-hall Ivo Livi, dit Yves Montand, lui ouvre de nouveaux horizons. Pour lui, Simone divorce d'Allégret. Compagnon de route du Parti communiste dans les années d'après-guerre, le couple Signoret-Montand sera de tous les combats de l'intelligentsia de gauche : contre l'arme nucléaire, la chasse aux sorcières aux États-Unis, pour l'indépendance de l'Algérie…
Franc-parler Actrice intransigeante – "une façon polie de dire que je suis une emmerdeuse" –, multirécompensée, Simone Signoret, disparue en 1985, s'est racontée neuf ans plus tôt dans un livre (La nostalgie n'est plus ce qu'elle était). Elle a aussi répondu avec un franc-parler rafraîchissant aux mille questions des journalistes sur des sujets aussi variés que le métier d'acteur, ses rôles au cinéma, sa conception de l'engagement politique, du couple ou du temps qui passe. Michèle Dominici compose à partir d'archives, d'interviews et d'extraits de ses films l'émouvant portrait d'une actrice qui refusa toute sa vie d’être une star, d'une militante qui ne fut jamais encartée, d'une artiste qui fit le choix de l'amour et de la liberté.
Vendredi 03 mars 2023 - 22h25 - Arte Rediffusion: samedi 05 mars à 05h35 Disponible en replay Vidéo à la demande du 24/02/2023 au 01/05/2023
Documentaire: Charlton Heston, la démesure d'un géant
Réalisation: Maud Guillaumin Pays: France Année: 2022 Durée: 53 min
"Ben-Hur", "Les dix commandements", "La planète des singes", "Soleil vert"... : Charlton Heston a imposé sa silhouette athlétique et son regard bleu glacier dans nombre de films à grand spectacle. Retour sur une carrière guidée par la soif de liberté.
Démobilisé en 1946 après deux ans passés dans le Pacifique, Charlton Heston – "Chuck" pour ses amis – pose à 23 ans ses valises à New York, rêvant de rôles prestigieux à Broadway. Après quatre années de vaines auditions, il s’envole vers la Californie pour tenter sa chance dans les productions d’une télévision balbutiante, jusqu’à la rencontre qui va bouleverser sa vie. Alors qu’il s’apprête à tourner Sous le plus grand chapiteau du monde, Cecil B. DeMille est en quête d’un "jeune gars athlétique" pour interpréter le directeur du cirque. Engagé pour le rôle, Charlton Heston va dès lors incarner à l’écran de grandes figures historiques, de Marc Antoine (à deux reprises) au président des États-Unis Andrew Jackson, ou encore bibliques, de Moïse (Les dix commandements, du même Cecil B. DeMille) au Ben-Hur de William Wyler. Après avoir bataillé pour imposer Orson Welles à la réalisation de La soif du mal, le comédien promène dans les années 1970 sa carrure rassurante et son regard bleu acier dans des dystopies (La planète des singes, Soleil vert) et des films catastrophe (747 en péril, Tremblement de terre).
De Kennedy à... Reagan Nourri des témoignages de proches (les acteurs Stephen Macht et Isla Blair notamment), du biographe Marc Eliot et d’historiens américains du cinéma, ce portrait ne se contente pas de balayer l’imposante carrière de Charlton Heston au travers d’archives d’interviews et d’extraits de films : il s’intéresse aussi à la singulière trajectoire idéologique du comédien, disparu en 2008. Soutien dans les années 1960 du démocrate John F. Kennedy et engagé dans la lutte pour les droits civiques, l’acteur finira par rejoindre, deux décennies plus tard, le camp républicain, adoubant Ronald Reagan et devenant notamment un vindicatif défenseur du droit à porter des armes.