Calendrier Marilyn par Barris 2011
Daily News 14/08/1962
Le journal américain de New-York Daily News du mardi 14 août 1962, titre en Une "Marilyn speaks - Star own words in last week" en publiant les dernières photos prises par George Barris et les confidences de la star au photographe, dans un article de deux pages intitulé "Here's MM, Barefoot and Bubbly", où apparaît une Marilyn pleine d'espoir avec des projets professionnels: "The happiest time of my life is now (...) there's a future and i can't wait to get to it (...) I want to do comedy, tragedy, interspersed, I'd like to be a fine actress".
Daily News 15/08/1962
Le journal américain de New-York Daily News du mercredi 15 août 1962, titre en Une "Private World of Marilyn - She relieves tragic childhood" et dans un article de deux pages intitulé "Marilyn: The tragic childhood Days", rapporte quelques confidences qu'elle fit au photographe Georges Barris, qui la photographia en juin, sur son enfance malheureuse.
> Elle explique que, contrairement à la majorité d'entre nous qui oublions les mauvais souvenirs, elle se souvient des moments malheureux de son enfance. Elle raconte qu'à l'âge de 8 ans, chez l'une de ses familles d'adoption, l'homme l'incita à venir dans sa chambre pour abuser d'elle, en lui précisant que "ce n'est qu'un jeu"! La petite Norma Jeane courut le rapporter à la mère qui la giflea et la traita pratiquement de menteuse. Elle déprima et pleura toute la nuit. C'est précisèment à ce moment qu'elle commença à bégayer.
> Lorsqu'elle était à l'école Van Nuys, elle a été élue secrétaire de toutes les classes d'anglais et lorsqu'elle devait prendre la parole, elle bégayait; ce qui renforça sa timidité. Son bégaiement se produisait lorsqu'elle était énervée ou excitée.
> Elle raconte d'autres événements durs de cette époque où elle vivait dans des familles d'acceuil: certains l'enfermaient dans les toilettes, d'autres lui mettaient la tête sous l'eau...
> Mais elle n'oublie pas non plus les moments plus heureux, surtout deux événements qui l'ont marqué, promettant à Barris de lui raconter plus tard, mais elle ne le fit jamais. Barris pense que c'est durant la période où elle vivait chez un couple d'Anglais quand elle avait 8 ans: d'abord, parce qu'ils lui portaient beaucoup d'attention et lui ont communiqué l'amour de la comédie; puis l'autre moment heureux de sa vie pourrait être lorsque sa mère la reprit pour vivre avec elle dans une grande maison qu'elle acheta avec le couple d'Anglais.
> Barris rapporte aussi l'amour qu'elle portait à son chien Maf; elle s'inquiétait si elle ne le voyait pas revenir et quand elle le laissait sortir de la maison, elle lui disait "Go and Have Fun!" (Va et Amuses-toi!)
Daily News 16/08/1962
Le journal américain de New-York Daily News du jeudi 16 août 1962, titre en Une "Marilyn Orphanage to Altar'" et dans un article de deux pages intitulé "MM's Early Grief: A Deserted Mom", rapporte quelques confidences qu'elle fit au photographe Georges Barris, qui la photographia un mois en juin. Cette article rapporte essentiellement l'enfance de Marilyn et les personnes importantes durant cette période.
> Elle parle de sa mère, qui l'abandonna: elle raconte notamment que "sa mère était une très belle femme quand elle était jeune", tout comme "sa grand mère, Mrs Hogan, qui venait de Dublin, en Ireland, là où toutes les filles sont jolies". Son grand père, né en Norvège, vient d'Ecosse, c'est pourquoi elle se souvient de l'accent, à la sonorité "musicale" de sa mère. La famille de sa mère s'installa à Los Angeles après la 1ère Guerre Mondiale.
> Puis elle parle de sa tutrice, Grace McKee, qui était la meilleure amie de sa mère, qui la recueillit chez elle, avant de l'emmener "une après midi en voiture, sans dire un mot", en emportant ses vêtements, pour la conduire à l'orphelinat: Marilyn précise qu'elle n'oubliera jamais cette journée où elle découvrit l'enseigne "Los Angeles Orphans Home" et qu'elle se mit à crier et à pleurer! Une fois à l'orphelinat, elle recevait souvent la visite de Grace, qui la reprit chez elle quand Marilyn avait onze ans.
> Ensuite, elle parle d'Ana Lower (la tante de Grace) qui pour Marilyn, reste "la femme plus influente" de toute sa vie et la première personne qu'elle aima vraiment; elle la surnommait "Tante Ana"; Marilyn affirme que son amour pour les choses simples et belles proviennent de l'éducation d'Ana. Elle évoque aussi la période où elle fréquentait l'école Emerson Junior High: une fille de sa classe se moquait d'elle à cause des vêtements qu'elle portait, et donc Marilyn rentrait chez elle en pleurs; là, Tante Ana la prenait dans ses bras et la consolait. Lorsque Marilyn s'est mariée à l'âge de 16 ans, c'est Tante Ana qui confectionna sa robe de mariée.
> Enfin, Marilyn raconta ses premiers flirts et premiers coups de coeur, dès l'âge de 13 ans. Quand elle semaria à 16 ans avec Jim Dougherty, 21 ans, c'est Tante Grace qui organisa et arrangea le mariage, et Tante Ana lui offra un livre sur "comment doit être une bonne épouse" mais Marilyn confia à Grace qu'elle n'était pas prête à se marier, car elle était trop jeune. Plus tard, mariée à Jim, il confia à Marilyn qu'elle était une épouse parfaite sauf pour la cuisine, précise Marilyn!
Daily News 17/08/1962
Le journal américain de New-York Daily News du vendredi 17 août 1962, publiait un articles de deux pages intitulé "Above all else, MM wanted to act" et revient sur son véritable désir d'être une vraie comédienne, à travers les conversations qu'elle a eu avec Georges Barris, qui la photographia un mois avant sa mort. Barris et Marilyn prévoyait de sortir une biographie, illustrée des photos qu'il prit d'elle: c'est ainsi que Barris prit de nombreuse notes dans un carnet quand il discutait avec Marilyn et il est reporté dans l'article, tout un tas d'anecdotes.
> Elle aurait confié à Barris que sa meilleure performance était dans "The Asphalt Jungle"; elle était fasciné par les frères Karamazov, qu'elle rêvait d'interpréter; et son pire rôle fut dans "Let's Make Love" car le script était totalement vide et plat; tout en revenant sur son dernier film "The Misfits" en expliquant sa déception que le réalisateur -John Huston- fit changer le scénario original d'Arthur Miller qui est, selon les mots de Marilyn, un grand écrivain.
> Quand elle parle de DiMaggio, elle l'appelle "Joe", mais quand elle parle de Miller, elle appose un "Mister" devant son nom.
> Concernant les acteurs avec qui elle aurait souhaité tourner, on apprend qu'elle aurait aimé travailler avec l'acteur français Gerard Philippe, décédé en 1959; mais son acteur préféré parmi tous les autres reste Marlon Brando. Pour elle, la plus grande actrice est Greta Garbo, qui fut son idôle et qu'elle ne rencontra jamais; lorsque Barris lui propose d'organiser une rencontre avec Garbo à New York, elle s'émerveille comme une enfant.
> Elle parle aussi de sa popularité en Europe en précisant qu'elle a reçu des prix italiens et français.
> On apprend aussi qu'elle regarde très peu la télévision, elle ne regarde que "les infos ou les vieux films".
> Sur la religion, elle dit: "Tout le monde devrait faire ce qu'il veut. Je ne discute pas de religion".
> Sa santé: "Je ne me sens jamais bien".
> Ses centres d'interêts: "J'aime tous les arts; j'aime lire; je m'intéresse aux gens. Je peins aussi: une fois, j'ai peint tout un appartement; j'ai écrit quelques poèmes et je les garde pour moi même, ils sont personnels".
> Ses finances: "J'aime travailler. J'aime la simplicité et pas l'extravagance. Je ne pense pas posséder un seul diamant. Et c'est ici ma première maison à moi toute seule".
> Ses voyages: "J'aime rester ici en Californie, mais de temps en temps, je prend du plaisir à me rendre à New York où j'ai un appartement avec une cuisinière qui me garde les lieux. Mais ici, je ne veux pas vivre d'hôtels en hôtels. Je ne suis jamais allée en Italie, j'aime les italiens; et j'ai entendu que Paris était aussi une ville merveilleuse. Dès que j'en aurais la possibilité, j'aimerais faire un voyage en Europe".
>> Source scans sur emulsioncompulsion.com
Daily News 18/08/1962
Le journal américain de New-York Daily News du samedi 18 août 1962, titre en Une "MMs Estate May Hit Million - Death held 'probable suicide'" en s'interrogeant sur l'héritage de Marilyn, et publie deux photographies: une de José Bolanos se receuillant devant la tombe de Marilyn, et une photo de Patrica Rosten avec sa mère, amies de Marilyn (respectivement fille et femme de Norman Rosten), Marilyn ayant légué à Patricia, alors âgée de 16 ans, 5000 $ pour son éducation. A l'intérieur du journal, un reportage constitué de plusieurs articles:
- Tout d'abord, le journal analyse l'héritage de Marilyn "s'élevant à près de 800 000 $, voir 1 million" après que les procureurs de New York Aaron Frosch et Arnold Weissberger aient confirmé aux journalistes le contenu de l'héritage de Marilyn, selon ses voeux: "Son argent provenait essentiellement des films qu'elle a tourné, et de ses investissements productifs, elle n'avait que peu de dettes". Ils ont lu son testament devant la presse, rédigé le 14 janvier 1961, avec pour témoins Frosch et sa secrétaire, Mdme Louise H. White: "Je lègue tous mes effets personnels et vêtements à Lee Strasberg", sa soeur Berniece Miracle reçut 10 000 $ auquel s'ajoute 40 000 $ correspondant à 25 % du solde. Puis 10 000 $ à son amie et secrétaire May Reis. A ses ami Norman Rosten et sa femme Hedda: 5000 $ pour l'éducation de leur fille Patricia. Pour sa mère Gladys, Marilyn laissa 100 000 $, versés en 5000 $ par an; mais aussi 2500 $ par an pour son coach qui l'a formé, Mdme Michael Chekhov. Après la mort de Gladys et de Chekhov, l'argent serait versé au Dr Marianne Kris, psychiatre de New York, pour l'organisation des institutions psychiatriques; et Le Dr Kris reçoit par ailleurs 25% du solde. Tous les biens de son appartement new yorkais (444 E. 57th Street) furent envoyés au département de police pour être en sûreté et devra être réclamé par Frosch.
- Par ailleurs, il est rapporté la venue de José Bolanos, 35 ans, lundi 13 août; il apporta des fleurs sur la tombe de Marilyn pour s'y receuillir. Il refusa d'accorder une interview à propos d'un éventuel mariage avec Marilyn, mais il confia avoir été très proche d'elle, beaucoup plus que n'importe quel autre homme. Les autorités voulaient interroger Bolanos sur le mystérieux dernier appel téléphonique qu'elle a eut avant sa mort, mais il refusa d'en parler. Marilyn et Bolanos se fréquentaient beaucoup en février au Mexique, puis les derniers mois de Marilyn à Hollywood.
- Ensuite, le journal revient sur la conclusion du coroner de Los Angeles Theodore J. Curphey, concernant la mort de Marilyn: "un suicide probable", dû à son comportement et à ses dépressions.
- Enfin, des bribes de conversations qu'elle a eut avec George Barris, l'un des derniers photographes à avoir travaillé avec elle, sont ici rapportées.
>> Source scans sur emulsioncompulsion.com
Expo Marilyn à Paris
Exposition photographies "Marilyn"
à la Galerie de l'Instant
Du 18 février au 21 avril 2010, une exposition de photographies de Bert Stern, Milton Greene, Cecil Beaton, Eve Arnold, Ed Feingersh, André DeDienes, John Bryson...
La Galerie de l'Instant, 46 rue de Poitou, 75003, Paris. Vernissage le 18 février 2010 à 19h.
>> le site la Galerie de l'Instant
>> la page facebook La Galerie de l'Instant sur facebook
De Marilyn Monroe, tout a été dit, sa beauté, sa destinée tragique, son enfance malheureuse, les hommes, la fragilité… Nous l’appelons Marilyn, comme une de nos connaissances, une habituée, une vieille amie, et cependant,le mystère demeure… Pourquoi après tant d’années depuis sa disparition, reste-t-elle un tel mythe ? Auprès des femmes, des hommes, toute génération confondue ? Car si le mot existe, il semble avoir été crée pour elle ! Qu’on l’apprécie ou pas, ce symbole de la féminité reste un mystère, que les documentaires et autres spécialistes, essaient toujours de percer, et dont nous essayons aussi parfois d’entrevoir la vérité, au travers d’images fi lmées ou photographiées de cette fascinante Marilyn !
Cette exposition n’apportera pas de réponse, mais témoignera seulement de l’évolution d’un être…
De ses premières photos, ingénue, sans artifi ce, riante, sur la plage, d’André de Dienes, à la joie et l’innocence d’une série de Cecil Beaton, en passant pas les classiques de cette icône : la « Black Session » de son ami Milton Greene, shooting de la star maintes fois reproduit par les photographes actuels, à la célébrissime « Dernière Séance » de Bert Stern, pour Vogue, quelques mois avant sa mort, et à ses toutes dernières images, étrangement proches des premières, sur la plage, à faire le pitre, naturelle, joyeuse…on y voit la vie d’une femme ; émouvante, bouleversante, la familière et inconnue Norma Jean…
Quelques photographies que vous pourrez voir à la Galerie de l'instant: