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Divine Marilyn Monroe
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DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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16 août 2012

Le Nouvel Observateur 16/08/2012

lenouvelobs_16aout_coverLe magazine français Le Nouvel Observateur n°2493, paru le 16 août 2012 consacre un article de 5 pages à Marilyn Monroe (chapitre 6, par François Forestier).
 prix: 3,50 

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Chapitre 6 et fin : Marilyn dans la nuit
Par François Forestier
en ligne
sur CinéObs 

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 Elle convoque un photographe, se déshabille sur le plateau et, nue, se baigne, sourit, prend la pose. Elle sait fort bien que les clichés vont faire le tour du monde.© DR  

C'est avec « Something's Got to Give », film inachevé de George Cukor (1962), que s'achève la vie de Marilyn Monroe.

Dans sa cellule capitonnée, Marilyn est nue. Elle a beau hurler, cogner, rien n'y fait. Les infirmiers passent devant le hublot de sécurité, se poussent du coude, « T'as vu, c'est Marilyn ! », et vont avoir quelque chose à raconter, le soir, au bistrot. Elle est revenue du Mexique en compagnie d'un bellâtre latino, Jose Bolanos, devenu son amant. En fait, c'est un indic du FBI, qui renseigne J. Edgar Hoover directement. Sur les instructions de sa psy le docteur Kris, Marilyn a été vêtue d'une camisole de force, transportée par quatre forts des Halles, face au sol, et jetée dans son cachot. Elle va y rester trois nuits, avant que Joe DiMaggio ne vienne la délivrer, manu militari. A partir de ce moment, elle flotte sur un océan de Dom Pérignon.

Le 16 octobre, enfin, la 20th Century Fox lui fait parvenir un scénario : celui de « Something's Got to Give », remake d'une pétillante comédie de 1939, « Mon épouse favorite », de Garson Kanin. C'est l'histoire d'un veuf charmant (joué par Cary Grant dans la première version, par Dean Martin dans la seconde) dont l'épouse a disparu en mer, sept ans auparavant. Quand elle revient, le mari est en train de se remarier avec une belle emmerderesse…

Le truc, c'est que le réalisateur de cette resucée est George Cukor. Cinéaste exigeant, entouré d'une cour de mignons, celui-ci vient de diriger Marilyn dans « le Milliardaire ». Il a frôlé la dépression nerveuse. A chacun de ses retards, soumis à un régime alimentaire draconien, il se mettait à manger les pages du scénario. Quand la star arrivait, elle était étonnée de rencontrer un homme aux gencives crayeuses de papier mâché. Marilyn, trois ans plus tard, est persuadée que Cukor la déteste. C'est le cas. La Fox est consciente du « problème Marilyn », et commet le bon docteur Greenson à sa surveillance - et à sa remise en état. Or la méthode thérapeutique de ce dernier, c'est d'abord d'enregistrer ses clients (à la grande satisfaction de Hoover), puis de boire du champagne avec Marilyn, chez lui. Bref, il fait tout ce qu'un psy ne doit pas faire.

De plus, Marilyn est en pleine love story avec JFK. Le 19 novembre 1961, elle le rejoint chez Peter Lawford dans sa maison de Santa Monica, sur la plage, juste avant que le président ne rencontre le chancelier Adenauer. Un autre rendez-vous est fixé pour le 5 décembre, à New York. En ce qui concerne le film, en revanche, elle traîne les pieds. Elle ne se présente pas aux essayages. Ni aux tests de maquillage. Elle refuse le scénario tel quel. Elle bloque la campagne de publicité. Elle préfère filer à Palm Springs, où JFK l'attend au bord de la piscine de Bing Crosby. Puis elle se bourre de Librium, de Demerol, de pilules magiques. Elle apprend que Cukor parle d'elle en termes qui feraient rougir un charretier. Finalement, menacée par les juristes du studio, elle se soumet.

Le 30 avril 1962, elle arrive à 6h30 du matin, prête. Miracle ! Elle tourne. Le lendemain, elle est absente. Trois semaines passent. Elle a travaillé un seul jour. Chez elle, Marilyn se concentre sur l'événement majeur : la fête d'anniversaire de JFK, au Madison Square Garden. La Fox lui interdit de s'absenter ? So what ? Elle saute dans un hélicoptère prêté par Howard Hughes et, dès son arrivée, essaie la robe, la fameuse robe couleur chair créée par le couturier Jean-Louis. Vingt couches de soie sur les seins et l'entrejambe, six mille pierres du Rhin, et l'impression d'une totale nudité… La robe est cousue à même le corps.

Le grand soir, enfin, Marilyn, très en retard, monte sur scène - après Ella Fitzgerald, Maria Callas, Harry Belafonte. Elle marche à petits pas. Elle titube. En coulisse, Peter Lawford, maître de cérémonie, voit la robe se déchirer dans le dos. Tout le monde, derrière, peut apercevoir le cul de Marilyn. Elle est emportée par des machinos, comme une statue, pour qu'on recouse la robe. Un comique, Jack Benny, fait la soudure sur scène. Marilyn revient. JFK, les pieds posés sur la rambarde, un mégot de cigare aux lèvres, s'extasie. Et quarante millions de téléspectateurs écoutent Marilyn chanter « Happy Birthday » d'une voix… d'une voix…

« C'est comme si elle lui faisait l'amour », s'écrie une chroniqueuse. Exactement. Le moment est kitsch, magique, invraisemblable. L'image s'inscrit instantanément dans la saga de l'époque. Jackie Kennedy, elle, est restée à la campagne. Plus tard, la soirée continue chez le trésorier du Parti démocrate, Arthur Krim. Au petit matin, Marilyn rejoint JFK dans son hôtel. C'est leur dernière nuit ensemble. Lui le sait. Elle, non. Ils ne se reverront jamais.

De retour à Hollywood, elle est licenciée par le studio. Elle contre-attaque avec sa seule arme : l'érotisme. Elle convoque un photographe, se déshabille sur le plateau et, nue, se baigne, sourit, prend la pose. Elle sait fort bien que les clichés vont faire le tour du monde. Marilyn est une manipulatrice chevronnée. Et, en effet, alors que les patrons de la Fox sont en danger à cause des coûts hallucinants du tournage de « Cléopâtre », ils ne peuvent se permettre de passer « Something's Got to Give » par pertes et profits.

Cukor reprend le tournage, avec Dean Martin, Cyd Charisse et Lee Remick. Marilyn arrive, ne connaît pas son texte, hésite, réussit quelques prises, mais n'arrive pas à être longtemps concentrée. Chaque jour de retard coûte une fortune. Cukor est outré. Il ne supporte pas la présence de Paula Strasberg, la répétitrice de Marilyn, et il décrit aux journalistes une star capricieuse, pénible, mesquine. Il est vrai que Marilyn se comporte étrangement : tous les jours, elle appelle la Maison-Blanche, et, régulièrement, on lui répond que le président est occupé. Finalement, Peter Lawford, le beau-frère de JFK, met les choses au point : « Marilyn, pour lui, tu n'as été qu'un coup ! » Elle s'imaginait déjà en première dame… La chute est terrible. Elle s'abandonne.

Sa carrière est terminée. La Fox lui promet qu'elle ne tournera plus : elle vient de coûter deux millions de dollars au studio, inutilement. Mais elle n'en a cure. Elle se sent rejetée, sale, indésirable. Sale, elle l'est : chez elle, Marilyn ne se lave plus, traîne en vieux peignoir, sent mauvais. Sa gouvernante, Eunice Murray, qui est une espionne placée là par Greenson, observe ce naufrage. De temps en temps, Marilyn menace de faire une conférence de presse pour révéler sa liaison avec « The Prez » - le président. Peter Lawford, dépêché par les Kennedy Brothers, décide de lui offrir un week-end.

Le 27 juillet, il l'emmène au Cal-Neva, l'hôtel au bord du Lake Tahoe. On la loge dans le bungalow 52, une bonbonnière rose. Marilyn s'allonge, prend des pilules, décroche le téléphone et papote. Sans doute s'endort-elle. La ligne reste occupée pendant des heures. Un groom alerte le patron, Skinny D'Amato, un truand notoire, qui avertit son boss, Sam Giancana. Le parrain de Chicago est là, dans une autre aile, avec son porte-fingue, Jimmy « Blue Eyes » Alo (que Coppola nommera Jimmy Ola dans « le Parrain 2 »). Giancana, qui a financé secrètement la campagne de Kennedy, a la haine : Bobby Kennedy, le ministre de la Justice, a entrepris une guerre sans merci contre la Mafia.

Quand les deux hommes voient Marilyn inconsciente, ils réalisent qu'une mort soudaine serait une mauvaise publicité pour un établissement fréquenté par les voyous. Ils font boire du café à l'épave blonde. Puis, considérant Marilyn comme un déchet humain, Giancana décide de la faire violer par ses gorilles. Et demande que la scène soit photographiée, pour se venger des Kennedy. Puis il s'en vante au téléphone, auprès de son vieux copain Johnny Rosselli, qui finira découpé en morceaux dans un fût à Miami. L'agent Bill Roemer enregistre la conversation pour le FBI. Rosselli : « Tu prends ton pied, hein, à te taper la nana des Kennedy ? » Giancana : « Ouais. » Les photos parviennent à Frank Sinatra. Celui-ci, incrédule, regarde : sur l'un des clichés, Marilyn, à quatre pattes, est violée par Giancana pendant qu'elle vomit sur la moquette rose. Dégoûté, Sinatra brûle les photos.

En trois mois, Marilyn a fait quoi ? Cinq, sept, dix overdoses ? A chaque fois, un lavage d'estomac l'a sauvée. A chaque fois, un homme l'a reprise en main : Joe DiMaggio, désespérément amoureux de son ex-femme. D'ailleurs, il décide, en cette fin juillet 1962, de demander sa main à nouveau. Par ailleurs, les photos nues de Marilyn ont eu l'effet escompté. La Fox revient sur ses menaces, ravale ses injonctions, et propose un nouveau contrat plus avantageux à la star.

Mais Marilyn est déjà ailleurs, dans un demi-coma provoqué par les barbituriques. Ses dernières scènes filmées avec Wally Cox, un acteur qui est l'ami intime de Marlon Brando et qui mourra drogué, ont été excellentes. La Marilyn Monroe d'autrefois revient, par bribes, à la surface. Il faudrait continuer, sauver ce satané film. Elle réapparaît sur le plateau pour fêter son anniversaire, elle a 36 ans. Mais c'est un vendredi soir, les techniciens sont pressés de rentrer, le coeur n'y est pas. Le gâteau coule lentement sur la table, le champagne est servi dans des gobelets en papier, et l'ambiance est plombée. Vingt minutes après le pot, Marilyn reste seule, sur un plateau désert, avec Wally Cox, petit bonhomme à lunettes, drôle et terriblement dépressif.

Rentrée chez elle, Marilyn se sent écartelée entre ses deux gourous : Paula Strasberg, la coach parasite, et Ralph Greenson, que certains soupçonnent d'avoir des relations sexuelles avec sa cliente. Or la première est à New York, le second est en Suisse. Marilyn accorde une interview à un journaliste, pose de nouveau nue pour Bert Stern, discute avec Pat Newcomb, son attachée de presse, qui a été placée là par Bobby Kennedy, pour contrôler la situation.

Le 1er août 1962, un nouveau metteur en scène, Jean Negulesco, est choisi en remplacement de George Cukor. Negulesco est drôle, et il a déjà dirigé Marilyn dans « Comment épouser un millionnaire ». On reprendra donc le tournage en octobre, c'est décidé. Marilyn est-elle satisfaite ? Elle va s'acheter une table de nuit chez un antiquaire, rentre chez elle, décroche le téléphone, avale une poignée de pilules sans compter, bavarde, dodeline, s'endort. Nous sommes le 3 août.

L'interview paraît dans « Life », ce jour-là. Elle dit : « Vous ne savez pas ce que c'est, d'avoir tout ce que j'ai et de vivre sans amour, sans bonheur. » Le 4 août 1962, au petit matin, Marilyn est morte.


Marilyn et la France
le 19/08/2012
Par Bernard Comment
en ligne
sur cinema.nouvelobs.com

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Chaque semaine, l'éditeur des écrits et dessins de la star - mandaté par la famille Strasberg - nous offre un document rare. Aujourd'hui, une lettre à Georges Auric, président de l'Académie du Cinéma.

Marilyn Monroe n'est jamais venue en France, du moins n'existe-t-il aucune trace d'un voyage. Mais elle avait une vraie tendance francophile, un goût pour la littérature (Camus, Proust), la peinture (Bonnard, Van Gogh) et les produits fins (champagne, foie gras) de l'Hexagone. Surtout, l'occasion s'en présenta très concrètement en 1958, quand l'Académie du Cinéma présidée par Georges Auric décida, lors de sa séance du 2 avril, de lui décerner son Grand Prix de la meilleure interprétation étrangère pour son rôle dans « Le Prince et la Danseuse », sorti quelques mois auparavant sur les écrans européens (et l'on peut imaginer le goût savoureux d'une telle récompense, par l'Académie d'une cinématographie prestigieuse, quand on sait le mépris avec lequel l'avait parfois traitée Laurence Olivier sur le tournage du film à Londres pendant l'été 1956). Si les oscars n'ont jamais couronné Marilyn (quelque chose en elle dérangeait l'establishment hollywoodien, peut-être le culot d'avoir fondé sa propre société de production, ou sa volonté d'échapper à l'icône de la blonde sexy), elle reçut de nombreux prix à l'étranger ou par la presse étrangère. Une invitation est donc lancée à Marilyn, qui semble ne pas recevoir la lettre. Quelques semaines plus tard, le 12 mai, l'Académie du Cinéma, croyant savoir que la star a prévu un voyage prochainement en Europe, tente une relance par l'intermédiaire de Paula Strasberg, et, le 22 mai, Marilyn accuse réception de ce courrier, se dit très honorée et déclare envisager sa venue avec son mari, mais pas avant l'automne. Le 5 septembre, elle précise que cela ne pourra pas être avant le 1er novembre, une fois que le tournage de « Certains l'aiment chaud » aura pris fin. En fait, le film de Billy Wilder, démarré le 4 août 1958, ne se terminera que le 6 novembre, avec vingt-neuf jours de retard imputables pour l'essentiel à Marilyn, qui accumulait les absences et les retards, tétanisée par une incertitude ontologique et craintive à l'idée des scènes parfois comiques de son rôle.

Vers la mi-septembre, Marilyn est rejointe sur le tournage par Arthur Miller et, quelques jours après, elle apprend qu'elle est enceinte. C'est le bonheur tant attendu. Mais le 7 novembre, elle est hospitalisée au Cedars of Lebanon Hospital de Los Angeles pour des difficultés liées à sa grossesse. Fausse alerte. Elle regagne New York, avec injonction des médecins de se reposer et de renoncer aux barbituriques et à l'alcool. De son côté, l'Académie du Cinéma relance, on propose de déplacer la cérémonie au mardi 25 novembre, puis au samedi 13 décembre. Chacun a ses urgences. Marilyn finit par envoyer un long télégramme le 26 novembre, dans lequel elle annonce qu'elle ne pourra malheureusement pas venir, pour la belle raison qu'elle est enceinte. On est déçu à Paris, mais on la félicite pour la bonne nouvelle. Marilyn propose de coopérer, sous la forme d'un message personnel, ou d'un télégramme, ou d'une conversation téléphonique. Cette dernière hypothèse sera finalement abandonnée en raison des complications techniques. On se contentera d'un message, envoyé l'avant-veille au directeur par télégramme : « Mes cordiales salutations à vous et à tous les membres de l'Académie. Je regrette sincèrement l'impossibilité d'être parmi vous à cette occasion et j'espère vous remercier tous prochainement pour le précieux prix que vous me remettez. J'espère avoir le plaisir de vous rencontrer dans un futur pas trop éloigné. Avec mes meilleurs voeux, Marilyn Monroe-Miller. »

Mais le 16 décembre, c'est le drame. Une fausse couche, l'hospitalisation dans une clinique de Manhattan, la déprime, des semaines noires que les fêtes de fin d'année ne parviennent pas à égayer. L'enfant tant désiré ne viendra jamais. L'étoile de cristal sera remise à Marilyn le 26 février 1959, à New York, par Georges Auric, en voyage aux Etats-Unis. On ne sait si la cérémonie eut lieu à l'Institut du Film français ou dans les luxueux locaux des services culturels de l'ambassade de France, en haut de la V Avenue près du Metropolitan Museum. Il se dit qu'une robe de soirée de Marilyn serait conservée dans cette représentation française, bien cachée, et dévoilée en de rares et précieuses occasions, comme l'incantation d'un fantôme… dont le rayonnement continue de nous parvenir et de nous toucher, tout particulièrement ici où l'on a su, depuis longtemps, voir en elle autre chose qu'une blonde écervelée, à savoir une femme curieuse, exigeante, désireuse de se perfectionner et de se cultiver. Une enfant radieuse, pour reprendre la belle expression de Truman Capote.

La lettre de Marilyn à Georges Auric :

Tout d'abord laissez-moi vous adresser mes plus plates excuses pour le long retard pris à répondre à votre lettre et à votre télégramme.

Comme vous le savez sans doute, j'ai travaillé sur un film à Hollywood durant les quatre derniers mois et demi. J'avais vraiment espéré venir à Paris pour y recevoir la récompense dont vous m'avez si gentiment gratifiée. Cependant, la nature est intervenue et j'attends un enfant. En raison de récentes complications concernant la grossesse, mon médecin m'a interdit toute espèce de voyage.

Je ne peux pas vous dire assez fort combien j'ai attendu cet événement et j'espère que vous comprendrez que seule une circonstance aussi importante à mes yeux pouvait m'empêcher de venir.

S'il y a une façon pour moi de coopérer à cet événement, à travers un message personnel ou un télégramme ou une conversation téléphonique transatlantique ou tout autre moyen dont vous auriez l'idée, je serai très heureuse de le faire. Faites-moi s'il vous plaît savoir quand la date exacte sera fixée. Avec mes voeux les plus sincères pour tous les membres de l'Académie et à nouveau mes plus chaleureux remerciements pour ce grand honneur qui m'est fait, Marilyn Monroe Miller 

5 mars 2012

Julien's Auction 03/2012 - Documents papiers

lot n°424: MARILYN MONROE JUNIOR HIGH SCHOOL DIPLOMA
A diploma from Ralph Waldo Emerson Junior High School in Los Angeles, for the ninth grade graduation of Norma Jeane Baker in 1941. Norma Jeane was 15 at the time and facing an uncertain future as the health of her guardian at that time, Ana Lower, was about to cause another change of household for Monroe.
6 by 8 inches
PROVENANCE Lot 324, Books Auction, Sotheby Parke Bernet, Sale number 94, October 21, 1973
Estimate: $3 000 - $5 000
   
lot93074  


lot n°426: MARILYN MONROE RECEIVED LETTER FROM UNCLE ART
A double-sided two-page letter written to Marilyn Monroe from "Uncle Art," who was a relative of Monroe's foster mother, Grace Goddard. The letter reads in part "So glad you are making satisfactory progress in school. I advise that you be particularly diligent in the cultural subjects...sad is the fate of the young woman who has not the ambition to so model and mold her language and conduct as to have [illegible] herself to the point where she can mingle with cultured people inconspicuously." The letter is written on International Correspondence Schools of Scranton, Pennsylvania, stationery, undated and signed "Devotedly Yours, Uncle Art."
11 by 8 1/2 inches
PROVENANCE Sotheby Parke Bernet, Sale number 94, October 21, 1973
Estimate: $600 - $800
   
lot93076  


lot n°427: MARILYN MONROE RECEIVED LETTER FROM SIDNEY SKOLSKY
A double-sided two-page letter from columnist Sidney Skolsky to Marilyn Monroe dated April 2, 1952. The letter is written on Albert Pike Hotel, Little Rock, Arkansas, stationery. In the letter Skolsky says he is writing because of a conversation the two just had and he cannot sleep. He writes words of encouragement to Monroe. In part, "What else can I say sweet Sunshine? How can I tell you how sure I am of you, for you?" He references an article written by LIFE magazine columnist Stan Flink: "...that putrid Stan Flink article...Can you undo it by torturing yourself?" On April 7, 1952, Monroe appeared on her first LIFE magazine cover. The affectionate letter is signed "Love ----Sid."
11 by 8 1/2 inches
PROVENANCE Sotheby Parke Bernet, Sale number 94, October 21, 1973
Estimate: $600 - $800
  
lot93077


 lot n°454: MARILYN MONROE HANDWRITTEN AND SIGNED CHECK
A Marilyn Monroe handwritten and signed check dated July 7, 1953, in the amount of $30, written to "Thrifty Mart." Monroe has entered all of the bank and personal information by hand as well as signed the check. Stamped by ThirftyMart Markets and bank on verso.
2 3/4 by 6 inches
Estimate: $1 000 - $2 000
 
lot93108


 lot n°455: MARILYN MONROE SIGNED LETTER
A one-page typed contractual letter signed in ink by Marilyn Monroe, dated May 8, 1951. In the letter to William Morris Agency Inc., Monroe requests a $200 deduction in her monthly salary from 20th Century Fox so that she may cover a dental bill of $1,800 for her acting coach, Natasha Lytess. Matted together with a black and white photograph of Monroe.
18 by 22 inches, matted
Estimate: $800 - $1 200

lot93109  


lot n°464: MARILYN MONROE INSCRIBED BOOK
A Marilyn Monroe inscribed copy of Anita Loos' Gentlemen Prefer Blondes (Grosset & Dunlap, 1926). Monroe inscribed the title page for Linda Bennett "To Linda/ Love & Kisses/ Marilyn Monroe."
7 1/2 by 5 1/4 inches
PROVENANCE Lot 144, "Pop Culture: Film & Entertainment Memorabilia," Christie's, London, Sale number 6214, November 23, 2011
Estimate: $2 000 - $4 000

lot93120 lot93121


lot n°468: MARILYN MONROE LETTER FROM JEAN NEGULESCO
A two-page typed letter on personalized stationery, dated "July 14, 1958," addressed to Marilyn Monroe at the Bel Air Hotel from director Jean Negulesco. The letter is regarding a book titled The Midwife of Pont Clary which Negulesco sent to Monroe and writes about wanting to adapt into a film role for her. The letter reads in part "The thing of 'The Midwife of Pont Clary' is fundamentally sex...I have quite an exciting idea for the treatment of the story...I would like to sit down and talk to you about it...Please give this book to Arthur [Miller] to read...;" signed in black ink "Jean." This movie was never made. Negulesco directed Monroe in Full House (20th Century Fox, 1952), How to Marry a Millionaire (20th Century Fox, 1953), and River of No Return (20th Century Fox, 1954).
10 1/2 by 7 1/4 inches 
Estimate: $200 - $400
  
lot93126 


 lot n°469: MARILYN MONROE RELATED LETTER
A two-page typed letter dated September 27, 1958, on Chateau Marmont hotel stationery, to Miss May Reis, Marilyn Monroe's secretary, and believed to be from Paula Strasberg. The letter reads in part "This week was a most difficult one for Marilyn. But I saw the rushes and they were extraordinary. I have kept minute notes on this weeks' work that will cover pages and pages through the type-writer. I will send a copy on to Arthur because I think it will more than interest him professionally insofar as what happens to the actor in the process of work" and "Tonight, Eli, Marilyn, Clifford...are going out for a quiet dinner. Tomorrow we leave for Coronado and will be there, I should think, until next Thursday." This letter was written during the time Monroe was filming the comedy Some Like It Hot (United Artists, 1959) and relates to some of Monroe's expenses incurred during that time. Signed "Paula" in blue ink.
10 3/8 by 7 1/8 inches 
Estimate: $400 - $600
 
lot93127


lot n°472: MARILYN MONROE SIGNED 1957 LETTER
A typed letter from Marilyn Monroe, dated "May 7, 1957" and written to Warner Bros. Pictures, permitting them to use her name in the dialogue of their film Green Eyes ; signed by Monroe in blue fountain pen ink. Attached is a typed page of dialogue from the film where Monroe's name was used, in part, "JOYCE: / (before mirror)/ How's my hair?/ BETSY:/ (genuine admiration)/ It's beautiful, Joyce!/ JOYCE:/ (preening herself)/ It's kind of the way Marilyn Monroe does hers." The letter is framed with an image of Monroe and two other documents; a carbon copy of a letter sent to Warner Bros. Pictures from Monroe's secretary regarding this matter; and the original request letter sent to "Mrs. Lilian Dean" at Marilyn Monroe Productions Inc.
Letter, 11 by 8 1/2 inches; 23 by 38 1/2 inches, framed
Estimate: $800 - $1 200
 
lot93130 lot93131


lot n°479: MARILYN MONROE SIGNED CHECK
A Colonial Trust Company check for Marilyn Monroe Productions Inc., dated July 15, 1960, to 20th Century Fox Film Corporation for the amount of $70.44, signed in blue ballpoint pen by Marilyn Monroe. Framed with a black and white and color image of Monroe.
17 1/4 by 33 1/4 inches, framed
PROVENANCE Lot 129, "Film and Entertainment Memorabilia," Christie's, New York, Sale number 1854, May 30, 2007
Estimate: $800 - $1 200

lot93138  


lot n°484: MARILYN MONROE AND ARTHUR MILLER CHECKS
Two unwritten checks from a First National City Bank of New York account of Marilyn Monroe and Arthur Miller. Miller and Monroe were married from 1956 to 1961. Miller wrote and performed in The Misfits , Monroe's final film.
Estimate: $400 - $600

lot93143


lot n°498: MARILYN MONROE TWICE-SIGNED CHECK
A Marilyn Monroe twice-signed check. Written from a Marilyn Monroe Productions Inc. account at Colonial Trust Company in the amount of $10,000 to Marilyn Monroe. Dated July 15, 1960, and endorsed on verso by Monroe.
3 by 8 1/2 inches
Estimate: $2 000 - $4 000

lot93166 


lot n°500: MARILYN MONROE 1962 TELEGRAM TO GEORGE CUKOR
A Western Union telegram sent from Marilyn Monroe to director George Cukor dated June 8, 1962. Reads in full "Dear George Please believe me it was not my doing I had so looked forward to working with you Warmly Marilyn." On June 7 Fox fired Monroe and filed a lawsuit against her for breach of contract which ended filming of Cukor's Something's Got To Give .
5 3/4 by 8 inches

Estimate: $1 000 - $2 000

lot93169


lot n°501: MARILYN MONROE FUNERAL CARD
An original card from the funeral of Marilyn Monroe on Wednesday, August 8, 1962, at the Westwood Village Mortuary in Los Angeles. The front of the card bears an image of the Bok Singing Tower. The inside reads in part "In Memory of Marilyn Monroe" with the details of her funeral service and Psalm 23.
5 1/2 by 3 1/4 inches, folded

Estimate: $600 - $800
  
lot93170 lot94177


lot n°515: ALLAN "WHITEY" SNYDER LETTERS TO MARILYN MONROE
A one-page typed letter and signed letter to Marilyn Monroe and Arthur Miller from Allan "Whitey" Snyder, dated "July 16th, 1959," regarding working together on a future film ( The Misfits ) and his current work doing makeup for Tony Curtis. In original envelope addressed to Marilyn Monroe Productions Inc. Together with a handwritten telegram from Snyder also to Marilyn Monroe Productions, stating that he is currently working at Paramount with Tony Curtis, but is able to start working with Monroe on a film when she is ready.
Letter, 11 by 8 1/2 inches
PROVENANCE From the Estate of Allan "Whitey" Snyder

Estimate: $400 - $600
  
lot93215 lot94184
lot94185


lot n°518: MARILYN MONROE TELEGRAM TO ALLAN "WHITEY" SNYDER
A typed Western Union telegram from Marilyn Monroe to Allan "Whitey" Snyder sent upon her being fired from the film Something's Got to Give (20th Century Fox, 1962). In full, "Dear Whitey, Please believe me it was not my doing./ I had so looked forward to working with you. Warmly/ Marilyn." Something's Got to Give was never finished and was Monroe's last work before her death on August 5, 1962.
PROVENANCE From the Estate of Allan "Whitey" Snyder

Estimate: $800 - $1 200
 
lot93222  


lot n°519: MARILYN MONROE HANDWRITTEN LETTER TO ALLAN "WHITEY" SNYDER
A one-page handwritten and signed letter from Marilyn Monroe to Allan "Whitey" Snyder, dated December 22, 1960. In full, "Dear Whitey, Happy Holiday to you and Beverly and your family, even though you are making up Doris Day! Love, Marilyn." On Monroe's personal embossed stationery and envelope. Snyder was Monroe's makeup artist throughout her career, including for the films Niagara (20th Century Fox, 1953), Gentlemen Prefer Blondes (20th Century Fox, 1953), How to Marry a Millionaire (20th Century Fox, 1953), River of No Return (20th Century Fox, 1954), There’s No Business Like Show Business, The Seven Year Itch (20th Century Fox, 1955), Bus Stop (20th Century Fox, 1956), Some Like It Hot (United Arists, 1959), Let’s Make Love (20th Century Fox, 1960), and The Misfits (United Artists/Seven Arts, 1961).  Snyder also did Monroe’s makeup for her funeral in 1962.
9 by 6 inches
PROVENANCE From the Estate of Allan "Whitey" Snyder
Estimate: $2 000 - $4 000

lot93223

9 février 2012

19/09/1959 Khrouchtchev Party

Nikita Khrouchtchev, le premier secrétaire du parti communiste soviétique, visite les Etats-Unis en septembre 1959: il passe par New York, Washington et l'Iowa où l'accueil lui fut plutôt glacial. Mais à Los Angeles, les studios de la Fox lui ont organisé -à lui et sa femme Nina- un véritable gala au Café de Paris, le restaurant de luxe dans les locaux de la Fox, le 19 septembre 1959, avec plus de 400 invités dont Spyros Skouras, le grand patron de la Fox, et Buddy Adler, producteur de la Fox. Les stars sont prestigieuses, avec des acteurs et actrices renommés: Rita Hayworth, Debbie Reynolds, Ginger Rogers, Judy Garland, Kim Novak, Ginger Rogers, Zsa Zsa Gabor, Shelley Winters, Shirley MacLaine, Maurice Chevalier, Louis Jourdan, Gregory Peck, Kirk Douglas, Gary Cooper, James Stewart, David Niven, Gary Cooper, Jack Benny, Bob Hope, Dean Martin et Frank Sinatra, qui en est le maître de cérémonie; certains sont venus en couple: Tony Curtis et Janet Leigh, Dick Powell et June Allyson, Elizabeth Taylor et Eddie Fisher. D'autres ont refusé leur invitations en protestation contre Mr. K.: Bing Crosby, Ward Bond, Adolphe Menjou et Ronald Reagan.

Nikita Khrushchev, First Secretary of the Soviet Communist Party, visites the United States in September 1959: he passes through New York, Washington and Iowa where the greeting was rather cold to him. But in Los Angeles, the Fox studios organized for him his wife Nina, a real gala at the Café de Paris, the luxury restaurant on the premises of the Fox, on September, 19, 1959, with more than 400 guests, including Spyros Skouras, the big boss of Fox, and Buddy Adler, producer of the Fox. Celebs are prestigious, with famous actors and actresses: Rita Hayworth, Debbie Reynolds, Ginger Rogers, Judy Garland, Kim Novak, Ginger Rogers, Zsa Zsa Gabor, Shelley Winters, Shirley MacLaine, Maurice Chevalier, Louis Jourdan, Gregory Peck, Kirk Douglas, Gary Cooper, James Stewart, David Niven, Gary Cooper, Jack Benny, Bob Hope, Dean Martin and Frank Sinatra, who is the master of the ceremony; some come in couples: Tony Curtis and Janet Leigh, Dick Powell and June Allyson, Elizabeth Taylor and Eddie Fisher. Others refused their invitations in protest against Mr. K.: Bing Crosby, Ward Bond, Adolphe Menjou and Ronald Reagan.

> Bob Hope - Frank Sinatra
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Kim Novak - Liz Taylor
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Dès le matin, Marilyn s'est levée tôt de son bungalow au Beverly Hills Hotel et commence le complexe processus de transformation en Marilyn Monroe. C'est d'abord Ralph Roberts, son masseur, qui vient la masser. Ensuite, son coiffeur Sydney Guilaroof la coiffe. Puis, son maquilleur Whitey Snyder la maquille. Enfin, elle enfile sa robe noire moulante à motifs, robe de son prochain film "Let's make love". Lena Pepitone, la femme de chambre de Marilyn racontera dans ses mémoires: "Au début, on dit à Marilyn qui était Khrouchtchev, car elle ne lisait jamais la presse ni n'écoutait la radio. Cependant, le studio insista. Ils ont dit à Marilyn qu'en Russie, l'Amérique signifait deux chose: Coca-Cola et Marilyn Monroe. Elle adora entendre ça et donna son accord pour y aller... Elle m'a dit que les studios voulaient qu'elle porte la robe la plus moulante et la plus sexy pour le dirigeant russe." Et Marilyn aurait dit à Pepitone: "Je suppose qu'il n'y a pas beaucoup de sexe en Russie".
En plein milieu de cette préparation, Spyros Skouras, le président de la 20thCentury Fox, vient s'assurer que Marilyn, connue pour être en retard, arrivera bien à l'heure à la réception: "Elle doit être là", dit-il.
Et elle le sera. Son chauffeur, Rudi Kautzsky, l'amène au studio. Quand ils voient le parking à moitié vide, elle a peur: "Nous devons être en retard !" dit-elle. "Cela doit être fini." Peut être pour la première fois de sa carrière, Marilyn Monroe arrive en avance, comme le remarquera Billy Wilder, en commentant ironiquement: "J'ai trouvé le metteur en scène qu'il lui faut: c'est Khrouchtchev !"
Elle fait son arrivée aux bras de Frank Taylor (ami et éditeur de Arthur Miller) et de George Cukor (réalisateur avec qui elle doit tourner Le Milliardaire).
The morning, Marilyn arises early in her bungalow at the Beverly Hills Hotel and begins the complex process of becoming Marilyn Monroe. First, her masseur, Ralph Roberts, gives her a rubdown. Then hairdresser Sydney Guilaroff does her hair. Then makeup artist Whitey Snyder paints her face. Finally, as instructed, she donned a tight, low-cut black patterned dress; dress of her next movie 'Let's Make Love'. Lena Pepitone, the Marilyn's maid will tell in her memoirs: "At first, Marilyn, who never read the papers or listened to the news, had to be told who Khrushchev was. However, the studio kept insisting. They told Marilyn that in Russia, America meant two things, Coca-Cola and Marilyn Monroe. She loved hearing that and agreed to go....She told me that the studio wanted her to wear the tightest, sexiest dress she had for the premier." And Marilyn would reply to her: "I guess there's not much sex in Russia".
In the middle of this elaborate project, Spyros Skouras, the president of 20th Century Fox, drops by to make sure that Monroe, who was notorious for being late, would arrive at this affair on time:
"She has to be there," he says.
And she will. Her chauffeur, Rudi Kautzsky, delivers her to the studio. When they find the parking lot nearly empty, she is scared: "We must be late !" she says. "It must be over." It isn't. For perhaps the first time in her career, Marilyn Monroe is arrived early, as noted Billy Wilder, commenting ironically: "I found the director she needs: it's Khrushchev !".
She arrives with Frank Taylor (friend and editor of Arthur Miller) and George Cukor (director with whom she will turn Let's Make Love).

> L'Arrivée de Marilyn
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> Marilyn avec Judy Garland
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> Marilyn avec Budy Adler
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En attendant l'arrivée de Khrouchtchev, Edward G. Robinson s'asseoit à la table 18 avec Judy Garland et Shelley Winters. Robinson tirait sur son cigare et contempla les rois et les reines de Hollywood - les hommes portant des costumes sombres, les femmes en robes de créateurs et de bijoux étincelants.
Marilyn Monroe s'asseoit à table avec le producteur David Brown, les réalisateurs Joshua Logan et George Cukor et l'acteur Henry Fonda qui s'était mise une oreillette reliée à
un transistor radiophonique pour écouter un match de baseball entre les Dodgers de Los Angeles et San Francisco Giants, qui se battaient pour le fanion de la Ligue nationale.
Waiting for Khrushchev to arrive, Edward G. Robinson sits at table 18 with Judy Garland and Shelley Winters. Robinson puffed on his cigar and gazed out at the kings and queens of Hollywood—the men wearing dark suits, the women in designer dresses and shimmering jewels.
Marilyn Monroe sits at a table with producer David Brown, directors Joshua Logan and George Cukor, and actor Henry Fonda, whose ear was stuffed with a plastic plug that was attached to a transistor radio tuned to a baseball game between the Los Angeles Dodgers and the San Francisco Giants, who were fighting for the National League pennant.

> Marilyn assise à table
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> Marilyn est assise entre Joshua Logan et George Cukor
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>>  photos de Burt Glinn
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 >>  photo de Paul Slade
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>>  photos de Walter Carone 
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>> photo de presse
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Après un rapide repas, le président de la Fox, Spyros Skouras, prend la parole. Son discours commence de manière inattendue (il boit un verre et serre la main à Kroutchev, sous les rires de l'assemblée): "Monsieur le secrétaire, ceci ne faisait pas partie de mon discours. Mais, votre pays est la plus grande entreprise capitaliste, le plus grand monopole du monde entier ! Un bon monopole ! Très bon ! En toute modestie, je vous demande de me regarder. Mes deux frères et moi avons grandi dans un minuscule village grec. Nous venons d'une famille très pauvre. En 1910, nous sommes venus vivre ici. Je suis devenu commis serveur. Grâce au système américain d'égalité des chances, j'ai aujourd'hui le bonheur d'être le président de la 20th Century Fox."
Au tour de Khrouchtchev de livrer son discours: "Vous me faîtes une excellente impression et je tiens à vous exprimer tout mon respect. Mais cela ne m'épate tant que cela. Vous voulez savoir qui je suis ? J'ai commencé à travailler dès que j'ai su marcher. Avant mes 15 ans, j'avais déjà eu une longue liste de métiers. J'ai gardé les veaux, moutons et vaches des capitalistes. Puis j'ai travaillé à l'usine et à la mine. Et regardez-moi ! Aujourd'hui je suis le premier ministre de l'U.R.S.S ! L'Amérique est un beau pays. Les Américains sont formidables. Je suis l'invité de votre Président et de votre merveilleux pays. Mes camarades et moi sommes enchantés de notre séjour. Avant mon arrivée ici, on m'avait donné le programme de ce que j'allais voir. Mais avant mon discours, on m'a dit: 'Non, vous ne pourrez pas visiter cette ville là'. -Comment s'appelle-t-elle ? -Disneyland. J'ai demandé pourquoi et on m'a répondu 'C'est impossible'. Ecoutez bien ! Ecoutez bien ce qu'on m'a dit: 'C'est impossible parce que nous, les autorités américaines, ne pouvons pas y garantir votre sécurité.' Pourquoi ? Y a-t-il une épidémie de peste ou de choléra ? Est-ce que je risque de tomber malade ? Des gangsters ont-ils envahi Disneyland ? Veulent-ils me tuer ? J'avais très envie de voir cet endroit mais je ne peux pas. Voici la situation dans laquelle moi, votre invité, je me trouve. Cela me dépasse. Moi qui croyais que ce pays était bien organisé ! Je ne pensais pas que ma sécurité impliquerait d'être enfermé dans une voiture blindée, sous un soleil de plomb, pendant des heures, jusqu'à ce que je sois complétement desséché ! Je croyais pouvoir me balader librement, parmi les citoyens de cette démocratie, mais non, c'est impossible. C'est grand dommage. Je suis très déçu et très mécontent. Merci de votre attention."

After a quick meal, the president of Fox, Spyros Skouras, speaks. His speech begins unexpectedly (he drinks a glass and shakes Khrushchev' s hands with the laughter of the audience) : "Mr. Secretary , this was not part of my speech , but your country is the largest capitalist enterprise , the largest monopoly of the entire world ! A good monopoly ! Very good ! In all modesty, I ask you to look at me. My two brothers and I grew up in a tiny Greek village. We come from a very poor family. In 1910, we came to live here. I became committed server. Through the American system of equal opportunities, today I have the pleasure of being the president of 20th Century Fox."
Khrushchev 's turn to deliver his speech: "You make me an excellent impression and I want to express my respect. But it's not impressed me so much. You want to know who I am ? I started to work from I could walk. Before I was 15, I had already had a long list of jobs. I kept calves, sheep and cows of the capitalists. Then I worked at the plant and the mine. And look at me ! Today I am the Prime Minister of the USSR ! America is a beautiful country. Americans are great. I am the guest of your President and your wonderful country. My friends and I are delighted with our stay. Before I came here, I was given the program that I would see. But just now, before my speech, I was told: 'No, you can not visit this city there - How is it called ? -Disneyland'. I asked why and was told 'This is impossible'. Just Listen. Just Listen carefully to what I was told: 'This is impossible because that we, the U.S. authorities, cannot guarantee your security there.' Why ? Is there an epidemic of cholera there ? Will I risk getting sick ?
Do you have rocket-launching pads there? Have gangsters taken hold of the place ? Do they want to kill me ? I really wanted to see this place but I can't. Here is the situation in which I, your guest, I am. It's beyond me. And I thought this country was well organized, I do not think my security involve being locked in an armored car, under the blazing sun for hours, until I am completely dried ! I thought I could wandering freely among the citizens of this democracy, but no, it's impossible. This is a great pity. I'm very disappointed and very unhappy. Thank you for your attention."

> Madame K. entourée de Bob Hope et Frank Sinatra
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Après le discours de Mr. K, Marilyn Monroe est interviewée:
"-Qu'avez-vous pensé du spectacle aujourd'hui ?
-C'était très intéressant.
-Qu'avez-vous trouvé intéressant ?
-Presque tout.
-Et les improvisations ?
-Intéressantes, très intéressantes.
-Vous vous attendiez à ça ? A quoi vous attendiez-vous ?
-A du rosbif ! (crie quelqu'un à côté - rire du journaliste)
-A que ce soit intéressant."

After the Mr. K' speech, Marilyn Monroe is interviewed:
"-What do you think about the show today ?
-It's a really interesting afternoon.
-What do you find the most interesting ?
-Nearly everything.
-What do you think about ad-libs ?
-Interesting, very interesting.
-This is what did you except today ? What do you except ?
-Rosbif ! (says soemone near -the journalist laughs)
-I except that it would be interesting."

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Lorsqu'on présenta Khrouchtchev à Marilyn, il lui serra la main en lui déclarant qu'elle était une très jolie femme. Après l'avoir salué en russe, Marilyn lui exprima ses voeux pour la paix dans le monde et de meilleures relations avec les Etats-Unis. Elle lui transmit également les salutations de son mari Arthur Miller.
A sa femme de chambre Lena Pepitone, Marilyn lui confiera: "Je peux dire que j'ai tapé dans l'oeil à Khrouchtchev. Lorsqu'il m'a été présenté, il m'a fait un sourire à se décrocher les machoires; et il m'a serré la main si fort et si longtemps, que j'ai cru qu'il allait me broyer les doigts. C'était toujours mieux que si j'avais du l'embrasser."

When Khrushchev is introduced to Marilyn, he shook her hand, saying that she was a very pretty woman. After greeting her in Russian, Marilyn expressed to him her wishes for world peace and better relations with the United States. She also conveyed the greetings of her husband Arthur Miller.
At her maid Lena Pepitone, Marilyn confided: "I can say that I caught in the eye of Khrushchev. When I was introduced, he made me a smile to get the jaws; and he shook my hand so hard and so long that I thought he was going to crush my fingers. This was better than if I had to kiss him."


Après la réception, Khrouchtchev et sa femme assistent à une répétition de la comédie musicale de Cole Porter "Can-Can", qui est en cours de tournage, sur le plateau 8, avec Shirley MacLaine, Frank Sinatra et Louis Jourdan. On lui présente une scène de danse de french-cancan.
After the reception, Khrushchev and his wife attend a rehearsal of the Cole Porter's musical movie "Can-Can", which is being filmed on the set 8, with Shirley MacLaine, Frank Sinatra and Louis Jourdan. He was presented a scene of cancan dance.

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> dans la presse 
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  >> Vidéo - Movietone News
 

>> Vidéo - Interview de Marilyn

>> Vidéo - Marilyn en couleur + Interview (video muette)

  >> Vidéo - Marilyn et Cukor

>> Video Marilyn discute avec Cukor sur itnsource.com 


>> sources:
Article 'Nikita Khrushchev Goes to Hollywood' sur smithsonianmag.com
Article 'Khrushchev: 'Why Not Disneyland?' sur 
latimesblogs.latimes.com 
Article 'Nikita Khrouchtchev, vedette à Hollywood' sur 
parismatch.com  
Documentaire Khrouchtchev à la conquête de l'Amérique 


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copyright text by GinieLand.

29 janvier 2011

1930s - Jean Harlow, la première blonde platine

 Jean Harlow
(1911 - 1937)

actrice américaine
L'idole de Marilyn

american actress
The Marilyn idol

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 jean_1915_baby_2Jean Harlow, de son vrai nom Harlean Carpenter, naît le 3 mars 1911 à Kansas City, dans le Missouri. Elle est la fille unique d'un père dentiste, Montclair Carpenter, et d'une mère issue de la bonne société locale, qui s'appelle Jean Harlow. Harlean n'a que neuf ans quand ses parents divorcent et elle ne reverra dès lors que très peu son père. Harlean est alors recueillie par ses grands parents maternels et élevée dans les meilleurs écoles de la ville, tandis que sa mère, partie à Chicago sous prétexte d'y trouver un travail, y mène en réalité une joyeuse vie et ne tarde pas à se remarier avec un gigolo notoire, Marino Bello, un sicilien.

Jean Harlow, whose real name is Harlean Carpenter, was born on March 3, 1911 in Kansas City, Missouri. She is the only daughter of a dentist father, Montclair Carpenter, and a mother from the good local society, named Jean Harlow. Harlean is only nine years old when her parents divorce and she would hardly ever see her father again. Harlean is then taken in by her maternal grandparents and raised in the best schools in the city, while her mother, who leaves for Chicago on the pretext of finding a job, actually leads a happy life there and soon remarries. with a notorious gigolo, Marino Bello, a Sicilian.


jean_et_sa_mere_2En 1926, sa mère (photo ci-contre) est de retour avec son nouveau mari qui désormais prend en charge l'éducation d'Harlean, âgée de quinze ans. En fait, il envoie la jeune fille en pension à Lake Forest, dans l'Illinois. Loin de sa famille, Harlean, seule et triste, se sent abandonnée. De retour à Kansas City, la beauté d'Harlean ne laisse personne indifférent: un teint de pêche, de grands yeux bleus, des cheveux d'un blond pâle naturellement bouclés, une liberté de ton et d'esprit qui la font exclure, en mars 1927, de la très sélecte école de Ferry Hall. Harlean, qui était alors âgée de 16 ans, avait fugué pour épouser à Chicago, l'un de ses chevaliers servants rencontré dans un bal, Charles F. Mac Grew, âgé de 21 ans. Le jeune homme, fils de banquier, était riche. Mais Harlean avait surtout trouvé là un moyen d'échapper à l'emprise de sa mère, trop protectrice et très religieuse. Cependant, sa mère parviendra à séparer les deux époux et Harlean divorcera l'année suivante.

In 1926, her mother (photo opposite) is back with her new husband who now supports the education of Harlean, aged fifteen. In fact, he sends the girl to boarding school in Lake Forest, Illinois. Far from her family, Harlean, alone and sad, feels abandoned. Back in Kansas City, Harlean's beauty leaves no one indifferent: a peachy skin, big blue eyes, naturally curly pale blond hair, a freedom of tone and spirit that makes her exclude, in March 1927, from the very select Ferry Hall school. Harlean, then 16 years old, has run away to marry in Chicago, one of her servant knights met at a ball, Charles F. Mac Grew, 21 years old. The young man, the son of a banker, is rich. But most of all, Harlean has found a way out of the grip of her mother, who is too protective and very religious. However, her mother will manage to separate the two spouses and Harlean will divorce the following year.


jean_1934_11_with_howard_hughes_1Ayant toujours autant de succès auprès de la gente masculine lorsqu'elle se ballade dans la rue, Harlean prend conscience de sa sensualité et, poussée par sa mère, elle part à Hollywood tenter sa chance bien qu'elle n'ait jamais prit de cours de comédie. Elle entre sur les plateaux de cinéma en faisant beaucoup de figurations (dont l'un des chefs d'oeuvres de Charles Chaplin "City Lights") jusqu'à ce qu'elle tourne la scène qui va la faire remarquer; c'est en 1929 dans une scène gag de "Double Whoopee" un film de et avec Laurel et Hardy, le duo comique le plus célèbre des Etats-Unis: une jeune fille blonde coince sa robe dans un taxi qui redémarre aussitôt et la belle se retrouve en combinaison noire sur le trottoir. Lors de la sortie du film, Olivier Hardy déclare qu' "elle n'a pas de soutien-gorge, c'est sa publicité". Du jour au lendemain, alors qu'elle n'a que 18 ans, elle devient célèbre sans tarder à changer de nom en prenant le nom de sa mère, Jean Harlow. Laurel et Hardy la recommandent à Arthur Landau, chargé de recruter une actrice pour le film d' Howard Hughes, Hell's Angels. Les journalistes ne retiennent pas son talent d'actrice mais le physique et la plastique de cette blonde platine attire les regards. Le film est un triomphe et Jean Harlow devient une star. Elle signe un contrat avec Howard Hughes (photo ci-contre), qui sera l'un de ses nombreux amants.

jean_1930_portrait_02_1 jean_1931_portrait_05_2 jean_1930s_portrait_fleur_1_1 

jean-double-whoopee Still having such success with men when she walks in the street, Harlean becomes aware of her sensuality and, pushed by her mother, she goes to Hollywood to try her luck although she has never taken theatre lessons. She enters in the world of cinema doing a lot of figurations (including one of Charles Chaplin's masterpieces "City Lights") until she shoots the scene that will get her noticed; it is in 1929 in a scene gag of "Double Whoopee" a film of and with Laurel and Hardy (photo opposite), the most famous comic duet of the United States: a young blonde girl wedges her dress in a taxi which restarts immediately and the beautiful blond is found in black overalls on the sidewalk. When the film comes out, Olivier Hardy declares that "she doesn't have a bra, that's her publicity". Overnight, although she is only 18, she quickly become famous by changing her name, by taking the name of her mother, Jean Harlow. Laurel and Hardy recommend her to Arthur Landau, who is in charge of recruiting an actress for Howard Hughes' film "Hell's Angels". The journalists do not retain her talent as an actress but the physique and the figure of this platinum blonde attracts attention. The film is a triumph and Jean Harlow becomes a star. She signs a contract with Howard Hughes, who will be one of her many lovers.


jean_1935_by_george_hurrell_3_2Engagée ensuite par la MGM, elle tourne beaucoup: The secret six (de George W. Hill), avec Clark Gable, The Public Enemy (de William Wellman) et Iron Man (de Tod Browning). Elle tourne ensuite Goldie (de Benjamin Stoloff) pour la Fox; puis Three Wise Girls (de William Beaudine) et Platinum Blond (de Frank Capra) pour la Columbia. Les critiques la descendent en flammes -la désignant de "tristement suffisante" ou encore en pointant sa voix qui ne plaît pas à ces journalistes- mais elle plaît au public qui lui fait un triomphe et se précipite pour voir ses films. Les hommes sont amoureux d'elle et les américaines sont nombreuses à copier sa coiffure: décoloration en blonde platine et cheveux crantés. Les mauvaises langues déclarent qu' "elle est le sexe incarné et rien ne se vend mieux !" et Jean d'en rajouter en portant des tenues légères, laissant entrevoir sa poitrine, lors des conférences de presse ou des premières de films. 

Under contract with MGM, she makes a lot of films: The secret six (by George W. Hill), with Clark Gable, The Public Enemy (by William Wellman) and Iron Man (by Tod Browning). She then shoots Goldie (by Benjamin Stoloff) for 20th Century Fox; then Three Wise Girls (by William Beaudine) and Platinum Blond (by Frank Capra) for Columbia. Critics brings her down in flames - designating her as "sadly sufficient" or even pointing to her voice which doesn't please these journalists - but she appeals to the public who makes her a triumph and rushes to see her films. Men are in love with her and many American women copy her hairstyle: platinum blonde discoloration and notched hair. Evil tongues declare that "she is sex embodied and nothing sells better !" and Jean to add some by wearing light clothes, revealing his chest, during press conferences or film premieres.


jean_et_paul_bern_wed_4Riche, célèbre, adulée, sa vie privée est pourtant un désastre. Sa mère et son gigolo de mari s'installent chez elle et lui soutirent tout son argent. De plus, Jean apprend qu'elle est stérile. Mais le pire est à venir: en 1931, elle rencontre le producteur Paul Bern (de la MGM), qui a 20 ans de plus que Jean. Le 2 juillet 1932, elle l'épouse (photo ci-contre) mais le soir du mariage, elle téléphone affolée à son agent Arthur Landau pour qu'il vienne la chercher. Il la retrouve en larmes, enveloppée dans un peignoir, couverte de bleus et de morsures, le dos ensanglanté. Son mari, impuissant, l'a sauvagement cravachée. On raconte qu'à la vue du petit sexe de son mari lors de cette nuit de noces, Jean se serait mise à rire, ce qui aurait provoqué la rage folle et incontrôlable de Bern. Soignée dans le plus grand secret, elle reprend tout de même la vie commune avec Bern jusqu'au 4 septembre 1932 où, nu devant le miroir, il se tire une balle dans la tête, laissant une lettre d'adieu en guise de note de suicide. Le scandale est énorme et Jean se console en multipliant les aventures, dont Bugsy Siegel, un parrain de la mafia de New York.

jean_et_paul_bern_11 jean_et_paul_suicide_note jean_enterrement_paulbern
à gauche: Jean et Paul Bern
au milieu: note de suicide de Paul Bern
à droite: Jean à l'enterrement de Paul Bern

jean_harlow-paul_bern Rich, famous, adored, her private life is a disaster. Her mother and her husband gigolo move in at her home and get all of her money. Moreover, Jean learns that she is sterile. But the worst is yet to come: in 1931, she meets producer Paul Bern (of MGM), who is 20 years older than Jean. On July 2, 1932, she married him (photo opposite) but on the evening of the wedding, she phones in panic to her agent Arthur Landau so that he could come and get her. He finds her in tears, wrapped in a bathrobe, covered with bruises and bites, her back bloodied. Her helpless husband brutally whippes her. It is said that at the sight of her husband's small penis on that wedding night, Jean would have laughed, which would have provoked Bern's mad and uncontrollable rage. Cared for in the greatest secrecy, she nevertheless resumes living together with Bern until September 4, 1932 when, naked in front of the mirror, he shoots himself in the head, leaving a farewell letter as a note of suicide. The scandal is enormous and Jean consoles herself by multiplying the adventures, including Bugsy Siegel, a godfather of the New York Mafia.


jean_et_harold_rosson_1933Elle tourne à nouveau avec Clark Gable dans Red Dust (de Victor Fleming) et Hold your hand (de Sam Wood), qui sont deux films où sa performance sera enfin saluée par la critique. Lors du tournage de Dinner at eight (de George Cukor) en 1933, elle fait la connaissance de Harold Rosson, un caméraman (photo ci-contre). Ils se marient en secret mais divorceront l'année suivante. En 1935, elle tombe amoureuse de son partenaire dans Reckless, l'acteur William Powell. Elle retrouve à nouveau Clark Gable pour China Seas (de Tay Garnett), Wife vs secretary (de Clarence Brown) et Saratoga (de Jack Conway) qui sera son dernier film.

She makes again a movie with Clark Gable in Red Dust (by Victor Fleming) and Hold your hand (by Sam Wood), which are two films where her performance will finally be acclaimed by critics. During the filming of Dinner at Eight (by George Cukor) in 1933, she met Harold Rosson, a cameraman (photo opposite). They marry in secret but will divorce the following year. In 1935, she fell in love with her partner in Reckless, actor William Powell. She meets again Clark Gable for China Seas (by Tay Garnett), Wife vs secretary (by Clarence Brown) and Saratoga (by Jack Conway) which will be her last film.


 jean_1936_by_ted_allan_01_1En janvier 1937, lors de la fin du tournage de Personal Property (de WS Van Dyck), Jean attrape la grippe qui la force à prendre du repos mais elle refuse tout traitement, d'autant plus qu'un nouveau tournage l'attend, celui de Saratoga. La maladie qui va l'emporter commence à faire des ravages sur sa santé et touche peu à peu ses fonctions rénales: elle souffre horriblement, allant même jusqu'à se faire arracher les dents qui lui font souffrir. Il se pourrait que ses reins étaient affaiblis suite aux coups que lui avaient portés violemment Paul Bern, son second époux. La souffrance est tellement insupportable, qu'elle doit faire des pauses toutes les 10 minutes sur le tournage et un soir, elle s'évanouit dans les bras de Clark Gable. Le tournage est suspendu et Jean part se reposer auprès de sa mère qui, devenue scientiste, exerce une tyrannie sans faille, refusant tout soins médicaux à sa fille prétextant que la prise de médicaments est un pêché et que le seul remède est la prière. Jean, à bout de force, n'a plus aucun contact avec l'extérieur: sa mère la garde en effet enfermée dans sa chambre, ne laissant personne entrer dans la maison. Clark Gable prévoit d'enlever Jean; c'est finalement son agent, Arthur Landau et des médecins qui l'enlèvent de force, pour la faire hospitaliser.

Jean_Harlow_and_mother_1934 In January 1937, at the end of the shooting of Personal Property (by WS Van Dyck), Jean catches the flu which forces her to take rest but she refuses any treatment, especially as a new shoot awaits her, that of Saratoga. The disease that will take her begins to wreak havoc on her health and gradually affects her kidney functions: she suffers horribly, even going so far as to have her teeth pulled out, which makes her suffer. It could be that his kidneys were weakened from the beating violently inflicted on her by Paul Bern, her second husband. The suffering is so unbearable that she has to take breaks every 10 minutes on the set and one evening she passes out in Clark Gable's arms. The shooting is suspended and Jean leaves to rest with her mother who, now a scientist, exercises an unfailing tyranny, refusing all medical care to her daughter on the pretext that taking medication is a sin and that the only remedy is prayer. Jean, at the end of his strength, no longer has any contact with the outside world: her mother keeps her locked in her room, not allowing anyone to enter the house. Clark Gable plans to kidnap Jean; it is finally her agent, Arthur Landau and doctors who remove her by force, to have her hospitalized.


1937_06_09_funerailles_jean_harlow_1Mais il est trop tard et Jean Harlow décède d'une crise d'urémie le le 7 juin 1937. Une doublure sera engagée et filmée de dos pour terminer le film. Ses obsèques seront suivies par des centaines de personnes et tous ceux qui l'ont connu auront un immense chagrin, déclarant que Jean était une personne gentille et généreuse. Jean Harlow avait 26 ans elle est morte de ne pas s'être soignée. Sa mère ne se sentira jamais responsable, elle inaugurera un musée sur sa fille et dilapidera la fortune de son "bébé" chéri.

But it is too late and Jean Harlow dies of a uremic attack on June 7, 1937. A stand-in and body double will be engaged and filmed from behind to finish the film. Her funeral will be attended by hundreds of people and everyone who knew her will be grieved, declaring that Jean was a kind and generous person. Jean Harlow was 26 years old and died from not being treated. Her mother will never feel responsible, she will inaugurate a museum on her daughter and squander the fortune of her darling "baby".

>> Voir l'album photos Jean Harlow


En 1965, deux films biopics sur la vie de Jean Harlow verront le jour:
In 1965, two biopics films on the life of Jean Harlow will be released:

Harlow de Alex Seagel
avec Carol Lynley (dans le rôle de Jean Harlow)
et Betty Grable (dans celui de la mère)
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tv_carol_lynley
 

Harlow, la blonde platine, de Gordon Douglas,
avec Carroll Baker (Jean Harlow),
Raf Vallone, Peter Lawford
(le blog: voir l'article sur Carroll Baker )
harlow_carroll_baker_film_aff_3 harlow_carroll_baker_film_publicity_06_3c harlow_carroll_baker_film_publicity_07_1
 


>> Jean vs Marilyn <<

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marilyn_en_jeanEnfant, la petite Norma Jeane Baker (future Marilyn Monroe) était fascinée par Jean Harlow, s'amusant souvent à mettre ses mains dans les empreintes de Jean sur les trottoirs d' Hollywood. Devenue célèbre, Marilyn prévoyait tourner dans le film biopic consacré à son idole et aurait même rencontrer la mère de Jean Harlow. Elle parvint tout de même à se mettre dans la peau de Jean, le temps d'une séance photo de Richard Avedon en 1958 (voir la séance photos sur le blog). On remarque beaucoup de similitudes entre les vies des deux actrices, mais aussi sur certaines photographies, dans leurs attitudes, leurs poses, leurs mimiques. La presse magazine s'amusait à l'époque à comparer Marilyn à Jean Harlow (comme Focus ou encore Pin-Ups ). Voici un petit florilège d'anecdotes et de photos de ce comparatif Marilyn VS Jean.

As a child, little Norma Jeane Baker (future Marilyn Monroe) was fascinated by Jean Harlow, often having fun putting her hands in Jean's prints on the sidewalks of Hollywood. Becoming famous, Marilyn planned to shoot in the biopic film devoted to her idol and would even meet Jean Harlow's mother. She still managed to put herself in Jean's figure, the time of a photo shoot by Richard Avedon in 1958 (see the photoshoot on the blog). We notice a lot of similarities between the lives of the two actresses, but also in certain photographs, in their attitudes, their poses, their mimicry. The magazine press was amused at the time by comparing Marilyn to Jean Harlow (like Focus or Pin-Ups). Here is a small anthology of anecdotes and photos of this Marilyn VS Jean comparison.

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Le père: Jean Harlow avait neuf ans quand ses parents ont divorcé et dès lors, elle n'a que très peu revu son père. Quand à Marilyn, elle n'a jamais connu son père. Devenues adultes, les deux femmes chercheront dans leur relation avec les hommes, l'image du père. Jean nommera William Powell "Poppy" qui en retour, l'appelera "Baby"; Marilyn appellera Arthur Miller "Daddy".

The father: Jean Harlow was nine years old when her parents divorced and since then she saw her father very little. As for Marilyn, she never knew her father. As adults, the two women will seek in their relationship with men, the image of the father. Jean will name William Powell "Poppy" who in return will call her "Baby"; Marilyn will call Arthur Miller "Daddy".

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Premier mariage à 16 ans pour Jean comme pour Marilyn. Elles se sont mariées trois fois et ont divorcé pour chacune de leur union.
First marriage at 16 for Jean as for Marilyn. They married three times and divorced for each of their union.

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L'adoption: stérile, Jean avait le projet d'adopter un jour un enfant. Tout comme Marilyn qui a rencontré de nombreuses difficultés à avoir un bébé, avait visité un orphelinat l'année de sa mort.
Adoption: sterile, Jean had the project to adopt a child one day. Just like Marilyn who encountered many difficulties in having a baby, had visited an orphanage the year of her death.

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Sex-appeal: leurs tenues choquaient certaines âmes prudentes et bien pensantes de l'Amérique puritaine, et elles ne portaient pas de sous vêtement sous leurs robes. Les critiques ne furent pas toujours élogieuses concernant leur talent.
Sex appeal: Their outfits shocked some cautious and well-meaning souls of Puritan America, and they wore no undergarments under their dresses. Reviews weren't always positive about their talent.

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Howard Hughes: il engagea Jean Harlow dans son film Hell's Angels en 1930 qui a lancé sa carrière; il aurait aimé engagé Norma Jeane après avoir vu une photo d'elle dans un magazine pendant sa convalescence à l'hôpital en 1946.
Howard Hughes: he hired Jean Harlow in his film Hell's Angels in 1930 which launched his career; He would have liked to hire Norma Jeane after seeing a photo of her in a magazine while recovering in hospital in 1946.

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Ben Lyon: il fut l'acteur partenaire de Jean Harlow dans Hell's Angels en 1930; Devenu cadre à la Fox, il fit passer les premiers bouts d'essais à Norma Jeane en 1946.
Ben Lyon: he was the partner actor of Jean Harlow in Hell's Angels in 1930; Becoming an executive at Fox, he gave the first bits of testing to Norma Jeane in 1946.

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Clark Gable: il fut le partenaire de nombreux films avec Jean Harlow et surtout dans son dernier film Saratoga; il fut le partenaire du dernier film achevé de Marilyn, The Misfits.
Clark Gable: he was the partner of many films with Jean Harlow and especially in his last film Saratoga; he was the partner of Marilyn's last completed film, The Misfits.

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George Cukor: il dirigea Jean Harlow dans Dinner at eight en 1933; il dirigea Marilyn dans Let's make love (1960) et Something's got to give (1962).
George Cukor: he directed Jean Harlow in Dinner at eight in 1933; he directed Marilyn in Let's make love (1960) and Something's got to give (1962).

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William Powell: partenaire (et dernier amour) de Jean dans Reckless et Libeled Lady; partenaire de Marilyn dans How to marry a Millionnaire.
William Powell: partner (and last love) of Jean in Reckless and Libeled Lady; partner of Marilyn in How to marry a Millionnaire.

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Cary Grant: partenaire de Jean dans Suzy; partenaire de Marilyn dans Monkey Business.
Cary Grant: Jean's partner in Suzy; Marilyn's partner in Monkey Business.

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Une mort prématurée: Jean est décédée à l'âge de 26 ans et Marilyn à 36 ans, laissant le tournage de leur dernier film inachevé (terminé par une doublure pour Jean). William Powell, comme Joe DiMaggio, faisait fleurir chaque semaine les tombes de leurs amours perdus.
An untimely death: Jean died at the age of 26 and Marilyn at 36, leaving the shooting of their last film unfinished (ended with a body double for Jean). William Powell, like Joe DiMaggio, made the graves of their lost loves bloom every week.

mmlook_Jean_harlow_01


>> Sources web:
jean_1930s_portrait_entier_01_1-biographie de Jean Harlow sur
wikipedia
-le site officiel sur jeanharlow.com 
-site de fan sur classic movie favorites
-site de fan sur Platinum Page
-blog Platinum Blog
-le film Harlow sur imd
-le film Harlow, la blonde platine sur imdb
-blog myspace
Jean the queen
-photos créditées sur
gettyimages
-photos HQ sur
doctormacro 
-photos sur
 The Fashion Spot    
-galleries photos sur
fanpix  


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