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Divine Marilyn Monroe
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DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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20 décembre 2014

M comme Monroe, Gladys

Gladys Pearl Monroe
( 1902 - 1984 )
Mère de Marilyn Monroe

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Gladys Pearl Monroe (appelée aussi Gladys Baker, Gladys Mortensen, Gladys Eley) naît le 27 mai 1902 à Porfirio Diaz (aujourd'hui nommé Piedra Negra) au Mexique et est la première des deux enfants de Della Mae Hogan et Otis Elmer Monroe (les grands-parents de Marilyn). Son existence est déclarée civilement cinq jours après sa naissance (le 1er juin) à un juge civil mexicain. Son père, Otis, travaille dans les chemins de fer mexicains depuis 1901. Après la naissance de leur fille Gladys, la petite famille retourne aux Etats-Unis, menant une vie itinérante le long de la Côte Ouest, jusque dans le Nord des Etats-Unis pendant un an, puis s'installent à Los Angeles au printemps 1903 où son père décroche un emploi à la Pacific Electric Raimway. Ils vivent dans un petit bungalow d'une seule pièce dans la 37ème Rue Ouest (secteur sud du centre-ville). C'est là que naît le frère de Gladys, Marion Otis Elmer (l'oncle de Marilyn), en 1905. La famille vit dans une certaine précarité et n'a pas de foyer stable (ils vivent dans près de onze foyers différents -maisons ou appartements- entre 1903 et 1909). Gladys et Marion vivent ainsi leur enfance dans la pauvreté et l'insécurité, sans pouvoir se lier d'amitié avec des amis de leurs âges.

>> Certificats de naissance de Gladys
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 >> 1906 - Gladys, 4 ans
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En 1907, la santé de son père Otis Elmer se dégrade. Porté sur la boisson et souffrant de troubles de la mémoire, son état s'empire rapidement: maux de tête, tremblements, instabilité émotionnelle avec des accès de rage, des crises de larmes et même des attaques cardiaques. L'été 1908, suite à une crise, Otis se retrouve à moitié paralysé. Admis à l'hôpital 'Southern California State Hospital' à Patton, en Californie, en novembre 1908, où sa mère Della espace de plus en plus ses visites car Otis ne reconnaît même plus son épouse, il y meurt, le 22 juillet 1909, à l'âge de 43 ans. Il était atteint de parésie, le stade ultime de la syphilis qu'il avait contracté au Mexique, à cause des piètres conditions d'hygiène. C'est ainsi que seulement âgée de 7 ans, Gladys se retrouve orpheline de père. Gladys souffrira beaucoup de l'absence de son père. Sans doute terrifiée par le fulgurent déclin mental de son mari, Della Mae racontera à ses enfants que leur père était devenu fou, à cause de l'alcool et de sa vie désordonnée. Pourtant, le dossier médical qu'on lui avait remis après la mort d'Otis, explique qu'il était décédé d'une maladie organique et non d'une maladie mentale.
Se retrouvant veuve à seulement 33 ans, sa mère
Della Mae vit une deuxième jeunesse en fréquentant de nombreux hommes qu'elle reçoit chez elle entre 1910 et 1911, avant de se marier le 7 mars 1912 avec Lyle Arthur Graves, un aiguilleur en chef à la Pacific Electric, où il avait travaillé avec Otis. Ils vont vivre dans la maison de Graves, au 324 bis South Hill Street dans la partie nouvelle du quartier d'affaires de Los Angeles. Lyle semble être un bon beau-père, offrant des cadeaux aux enfants de Della. Mais le couple ne tient pas, Otis étant aussi porté sur la boisson que son précédent mari, et ils divorcent le 17 janvier 1914.

>> 1912 - Gladys, 10 ans, et son frère Marion, 7 ans
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>> 1916 - Gladys, 13 ans
 
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A la fin de l'année 1916, Della Mae loue une chambre dans une pension de famille au 26 Westminster Avenue sur la toute nouvelle plage du district de Venice, en Californie, au sud de Santa Monica. Le propriétaire de la pension de famille s'appele John Baker et l'engage pour diriger sa propriété pendant qu'il s'occupe d'une salle de jeux sur la plage. Della envoie son fils Marion, âgé de 11 ans, vivre chez des cousins à San Diego car elle pense qu'un garçon doit être élevé par un homme, et seule Gladys reste vivre auprès de sa mère. Gladys est une jeune fille coquette, brillante, expansive, aux cheveux châtains clairs, parlant d'une voix limpide et haut perchée, au rire facile, et à la recherche d'attention des hommes mûrs (sans doute en lien avec son enfance, était-elle à la recherche d'une figure paternelle). Sa mère, Della, ne tarde pas à rester bien longtemps seule et elle fréquente un veuf, Charles GraingerCette nouvelle liaison rend Gladys malheureuse, qui se braque contre le nouveau compagnon de sa mère, en lui opposant un silence absolu, et se montrant de très mauvaise humeur. Gladys devient alors un boulet pour Della, qui avait peur de perdre Charles Grainger. C'est alors qu'elle décide de la marier.

1917-05-17-baker_wedding_certificat1Gladys, qui n'a alors que 14 ans, commence à avoir un certain succès auprès des hommes. Et c'est Jasper Newton "Jap" Baker (le fils de John Baker, qui est pompiste ou releveur de comptes à gaz selon les biographes) âgé de 26 ans, qui, aidé de Della Mae, certifie que Gladys était en âge de se marier, 18 ans (alors qu'elle n'en avait que 15) sous prétexte que les preuves de sa date de naissance ont disparu suite aux nombreux déménagements, et l'épouse le 17 mai 1917 (certificat de mariage ci-contre). En fait, Gladys était enceinte de deux mois au moment du mariage. Della assiste gaiement au mariage et donne sa chambre de Westminster Street aux jeunes mariés, pour, de son côté, emménager dans le bungalow de Charles Grainger. Gladys et Jasper Baker ont deux enfants: un fils Robert 'Jack' 'Kermit' Baker (le demi-frère de Marilyn) qui naît le 10 novembre 1917, et une fille Berniece Inez Gladys (la demie-soeur de Marilyn) qui naît le 30 juillet 1919.
A la naissance de Berniece, le couple donne l'adresse de Della Monroe (1410 Coral Canal Court) sur le certificat de naissance. C'est ainsi qu'à 17 ans, Gladys se retrouve épouse et mère de deux enfants. Cependant, suite à son enfance chaotique, l'exemple d'une vie mouvementée de sa mère, ayant connue de nombreux beaux-pères, et par son jeune âge (elle est encore adolescente), Gladys se montre peu maternelle avec ses enfants, dont l'envie serait plutôt de sortir pour aller s'amuser. Il lui arrive d'ailleurs de confier s
es enfants à des voisins pour sortir dans les bals et fêtes organisés sur les plages, pendant que son mari travaille de longues heures comme représentant de commerce.

>> vers 1917/1918 - Gladys, Robert Baker et une amie
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>> 1918 - Gladys, 16 ans
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>> 30/07/1919 - Certificat de naissance de Berniece
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>> 1919 - Gladys avec ses enfants et sa mère Della Mae
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>> 1919 - Gladys avec Robert Baker et leurs enfants
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  >> vers 1920 - Gladys et Robert Baker
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Au cours de l'année 1921, le couple part en voyage à Flat Lick, dans le Kentucky, ville d'où est originaire Jasper, pour rendre visite à la famille de celui-ci. Durant le trajet, pendant que Gladys et Robert se disputent, leur fils Jackie tombe de la voiture dans un virage et se blesse à la hanche. Robert, furieux, reproche à Gladys son manque d'attention. Pendant leur séjour à Flat Lick, Gladys part un jour en randonnée dans les bois avec Audrey, le frère cadet de Jasper. Bien que Jasper est bel homme, il est jaloux de son frère. Quand Gladys revient de la promenade, Jasper la frappe avec une bride dans le dos. Gladys s'enfuit et part en ville, où elle y montre son dos aux passants, en hurlant et pleurant qu'elle a peur de son mari. Finalement, elle revient et ils repartent ensemble avec les enfants pour retourner en Californie. Un jour, elle surprend son mari avec une autre femme dans la rue (d'après ce que rapportera plus tard Gladys à Berniece). C'en est trop pour Gladys qui finit par demander le divorce en 1921 selon les motifs suivants: "Cruauté extrême sous forme de mauvais traitements, d'insultes et de langages orduriers à son égard et en sa présence, de coups et blessures." John rétorque que sa femme a une conduite impudique et lascive.

Après avoir quitté le domicile conjugual, Gladys loue un bungalow au 46 Rose Avenue, à Venice, qu'elle partage avec sa mère Della Mae. Gladys avait signé le bail sous le nom de sa mère Della Monroe, et sous-loue deux des chambres, afin d'être payée comme gérante, ce qui lui permet de verser 100$ par mois aux propriétaires absents, Adele Weinhoff et Susie Noel.
Fin juin 1922, le dernier chèque du loyer n'avait pas été posté. Une dispute éclate entre Gladys et Della, chacune accusant l'autre de dilapider l'argent. N'ayant d'emploi ni l'une ni l'autre, l'essentiel de leurs revenus leur était versé par Charles Grainger, le compagnon de sa mère, et le reste consistant en une modeste somme qu'envoyait Jasper Baker. La courte expérience de colocataires entre mère et fille prend fin en juillet 1922, sous une menace d'expulsion. Della, avec la permission de Charles Grainger, part alors vivre dans un bungalow vide qu'il posséde à Hawthorn.

>> Gladys et sa mère Della Mae
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1923-05-11-divorceLe divorce de Gladys et John est prononcé le 11 mai 1923 et Gladys obtient la garde des enfants (jugement de divorce ci-contre). Mais lors d'un week-end de garde, déjà bien avant que le divorce ne soit prononcé, Jasper ne ramène pas les enfants -Robert et Berniece- et les emmène dans sa ville d'origine Flat Lick dans le Kentucky, pour s'installer chez sa mère, pensant que les enfants recevront une meilleure éducation et de son côté, il espère recommencer sa vie.
Leur fils Robert, qui garde des séquelles de sa blessure à la hanche, boite. Il est hospitalisé dans un hôpital de Louisville et porte un plâtre à la jambe.
Quand à Gladys, qui souhaite récupérer ses enfants mais qui reste sans nouvelles, elle se rend à San Diego car elle pense que Jasper y a trouvé un emploi et s'y est installé. Puis elle reçoit un courrier de son ex beau-frère l'avertissant que Jasper et les enfants se trouvent à Flat Lick. Elle s'y rend donc en demandant de l'aide à sa belle-soeur Myrtle (la soeur de Jasper) qui non seulement refuse, mais va avertir Jasper. C'est alors que Jasper et sa mère cachent Berniece et avertissent les médecins de l'hôpital pour empêcher Gladys d'emmener son fils. Mais Gladys n'abandonne pas: elle s'installe à Louisville et y trouve un emploi de femme de ménage, en attendant que l'état de Robert s'améliore. Gladys va rester presqu'une année, vivant chez la famille Cohen (Margaret et John 'Jack' Cohen), où elle officie en tant que nounou de leur fille de trois ans, prénommée Norma Jeane (d'où l'origine du prénom de Marilyn Monroe et non pas Norma pour Norma Talmadge et Jean pour Jean Harlow comme bon nombre de biographes pensent). Il semblerait que Gladys aurait reporté tout son amour maternel sur la petite fille, allant jusqu'à projeter de la kidnapper pour l'emmener avec elle à Los Angeles.
De son côté, Jasper se remarie. S'avouant vaincue, ne pouvant voir ses enfants que de façon irrégulière, et réalisant qu'elle ne pourra jamais les récupérer définitivement, Gladys décide de repartir à Los Angeles et va finir par perdre de vue ses enfants.
Marilyn écrira plus tard: "Ma mère dépensa toutes ses économies pour récupérer les enfants. Finalement, elle les retrouvera dans le Kentucky où ils vivaient dans une belle maison. Leur père s'était remarié et vivait dans l'aisance. Elle le rencontra mais ne lui demanda rien, pas même d'embrasser les enfants qu'elle avait recherché pendant si longtemps."

mmfather1A Los Angeles, Gladys parvient à trouver un emploi dans la florissante industrie du cinéma: elle travaille six jours sur sept comme monteuse pour la Consolidated Film Industries, puis pour la Columbia et enfin pour la RKO. A la Consolidated Film Industries, elle se lie d'amitié avec une collègue, la surveillante Grace McKee. A la fin de l'été 1923, elles dédicent alors de partager un appartement au 1211 Hyperion Avenue (aujourd'hui le Silver Lake) à Los Angeles, à quelques kilomètres à l'Est de Hollywood. Gladys change d'apparence et teint ses cheveux en rouge cerise. Les deux femmes -Gladys et Grace- mènent une vie joyeuse de femmes célibataires, se promenant en ville et faisant beaucoup la fête. Un collègue de Gladys, Vernon S. Harbin dira que Gladys "avait la réputation d'être un pilier de bar". Mrs Leila Fields, qui travaillera avec Gladys à la RKO, dira d'elle: "C'était une belle femme, une des plus belles femmes que j'ai eu le privilège de rencontrer. Elle avait bon coeur, était une bonne copine et était toujours de bonne humeur avant sa maladie."
C'est aussi dans cette usine -la Consolidated Film Ind.- que Gladys rencontre un bel homme, Charles Stanley Gifford (le père "présumé" de Marilyn, portrait photographique ci-dessus), un véritable coureur de jupons, éléguant et distingué.

  >> Gladys au Noël de la Consolidated Film Industries
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edward_mortenson Pendant l'été 1924, Gladys fréquente assidûment un homme, Edward Mortensen (photographie ci-contre) immigrant norvégien, bel homme qui est un bon parti, avec un travail stable. Ils se marient le 11 octobre 1924. Mais Gladys, sans doute trop frivole et incapable de partager une vie maritale, se lasse très vite de sa nouvelle vie; elle confie à Grace que la vie avec son mari est certes convenable, mais ennuyeuse à mourir et à peine quatre mois après son mariage, elle quitte le domicile conjugual le 26 mai 1925 pour aller revivre avec Grace. Le couple finit donc par divorcer. Et Gladys de reprendre sa vie légère faites d'aventures et d'amusement entre amis. Elle renoue quelques temps une liaison avec Charles Stanley Gifford.
En 1924, elle retourne tout de même dans le Kentucky afin de revoir ses enfants mais ces derniers sont restés trop longtemps éloignés de leur mère, et aussi probablement manipulés; pour eux, leur mère n'est qu'une étrangère. Gladys se résoud à laisser la garde définitive à leur père.

>> Certificat de mariage avec Mortensen
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>> Gladys (2ème en partant de la droite) et des amies
avec annotation de Marilyn

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>> vers 1924 - Portraits de Gladys
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A la fin de l'année 1925, Gladys se retrouve enceinte. Elle donne naissance à une petite fille qu'elle prénomme Norma Jeane Mortenson (future Marilyn Monroe) le 1er juin 1926. A l'hôpital, dont le séjour est payé grâce à une collecte de ses collègues, elle affirme que ses deux premiers enfants sont décédés. Elle déclare que le "père" de l'enfant est Martin Edward Mortensen, son précédent mari, mais il semblerait que le père soit Charles Stanley Gifford, son collègue qu'elle fréquente épisodiquement depuis 1923 et qui l'aurait abandonné dès qu'il aurait su qu'elle était enceinte. Cependant, des biographes citent d'autres pères potentiels, tous des collègues de Gladys: Harold Rooney, Clayton MacNamara, ou encore Raymond Guthrie qui avait fait une cour enflammée à Gladys au cours de l'année 1925.
Plusieurs années après, Gladys sympathisera avec une jeune infirmière Rose Anne Cooper qui rapportera les propos de Gladys: "Elle disait qu'elle avait été intime avec un certain nombre d'hommes et elle parlait de son passé, disant ouvertement que lorsqu'elle était jeune, elle était 'très sauvage' comme elle disait. Cependant, pour elle, le seul genre d'intimité pouvant mener à une grossesse était celle qu'elle avait partagé avec 'Stan Gifford'. Elle avait toujours été ennuyée par le fait que personne ne semblait vouloir la croire, mais que c'était la vérité. Elle disait que même sa propre mère ne la croyait pas. 'Tout le monde pensait que je mentais ou que je ne le savais pas. Je savais. J'ai toujours su', racontait-elle".
Elle ne réclamera jamais de soutien ni moral ni financier à Charles Stanley Gifford.
Marilyn Monroe racontera plus tard: "Elle ne parlait presque jamais sauf pour dire "Ne fais pas tant de bruit, Norma." Elle me disait ça même quand j'étais au lit le soir avec un livre. Même le bruit d'une page de livre qu'on tournait l'agaçait. Il y avait un objet dans l'appartement de ma mère qui me fascinait. C'était une photographie accrochée au mur. Il n'y avait rien d'autre sur les murs que cette photographie encadrée. Chaque fois que je rendais visite à mère, je restais plantée devant en retenant mon souffle tellement j'avais peur qu'elle m'ordonne d'arrêter de la regarder. Un jour, elle m'a surprise ainsi, mais elle ne m'a pas grondée, bien au contraire. Elle m'a fait monter sur une chaise pour que je la vois mieux. Elle m'a dit :"C'est ton père." J'étais tellement bouleversée que j'ai failli tomber de la chaise. C'était si bon d'avoir un père, de pouvoir regarder sa photo et de savoir que j'étais de lui. Et quelle merveilleuse photo, en plus ! Il était coiffé d'un grand chapeau mou qu'il portait incliné sur le côté. Il avait des yeux rieurs et pleins de vie et une petite moustache à la Clark Gable. Cette photo me réconfortait... J'ai demandé à ma mère comment il s'appelait. Elle ne m'a pas répondu. Elle est allée s'enfermer dans sa chambre." 

>> 01/06/1926 - Certificats et Acte de naissance de Norma Jeane
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Après la naissance de l'enfant, Gladys rentre chez elle avec son bébé, au 5454 Wilshire Boulevard. Mais le 13 juin 1926, soit douze jours après la naissance de Norma Jeane, Gladys place le bébé dans une famille d'accueil -les Bolender- qui vivent à Hawthorn, à environ 25 km de chez elle, et non loin d'où vit Della Mae. Gladys avait echoué dans son rôle de mère avec ses deux premiers enfants, et avec son travail à plein temps et son goût pour les plaisirs et sorties, elle est incapable d'élever une enfant. C'est d'ailleurs sa mère Della Mae qui lui a conseillé de placer le bébé chez une famille d'accueil, les Bolender, un couple sérieux et dévot qu'elle connait bien, puisqu'ils sont voisins. Cependant, cette situation semble n'être que temporaire pour Gladys: elle s'installe quelques temps chez les Bolender, avant de retourner vivre chez elle et de verser 25 Dollars par mois à la famille d'accueil. Elle rend aussi visite à sa fille le week-end, comme le racontera Wayne Bolender: "Gladys venait presque tous les samedis vers midi. Il lui arrivait de passer la nuit ici, mais généralement, elle avait un rendez vous le samedi soir ou bien elle était invitée à une soirée, auquel cas elle repartait pour Hollywood au bout de quelques heures." Marilyn racontera plus tard que quand sa mère venait la voir, jamais elle ne lui montrait une marque d'affection; elle lui parlait à peine, ne l'embrassait pas et ne lui souriait pas: "C'était la belle dame qui souriait jamais. Je l'avais vue souvent auparavant mais je ne savais pas exactement qui elle était. Quand je lui ai dit:"Bonjour Maman", elle m'a regardée avec stupeur. Elle ne m'avait ni embrassée ni prise dans ses bras, elle ne m'avait jamais tellement parlé."
Sans doute les Bolender aurait peut être voulu adopter Norma Jeane, comme ils l'ont fait avec d'autres enfants dont ils s'occupaient, mais Gladys s'y est opposée, espérant reprendre un jour sa fille.
Le 18 août 1926, le divorce d'avec Mortenson est prononcé.

>> 1926 - Gladys et Norma Jeane
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Au début de l’année 1927, Gladys s'installe chez sa mère Della Mae qui rencontre de sérieux problèmes de santé; elle est notamment atteinte de fréquentes infections respiratoires. Malgré le surcroît de transport en trolley pour aller à son travail, Gladys s'occupe de sa mère et se retrouve ainsi aussi dans la même rue des Bolender, ce qui lui permet alors de voir plus fréquemment sa fille.
La maladie du coeur de sa mère s'aggrave rapidement, suivie d'une profonde dépression: elle souffre de délires, d'euphorie, de sautes d'humeur, de colères et d' hallucinations. Elle est hospitalisée au Norwalk State Hospital  le 4 août 1927 où on lui diagnostique une myocardite aiguë (inflammation du coeur et des tissus environnants ) et elle y décède le 23 août 1927, à l'âge de 51 ans, d'un arrêt cardiaque pendant une crise de folie. Gladys s'occupe des funérailles, faisant enterrer sa mère auprès du premier mari de celle-ci et père de Gladys, Otis Elmer Monroe, au Rose Hill Cemetery, à Whittier. Gladys sombre dans la déprime, mais parvient à faire face au deuil et reprend son activité de monteuse pour les studios de cinéma (à la Columbia et à la RKO).

>> 1928, Santa Monica - Gladys et sa fille Norma Jeane,
son frère Marion avec sa femme Olive et leur fille Ida May
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Pendant sept ans, Norma Jeane va rester chez les Bolender, recevant la visite de sa mère qui de temps en temps, la prenait pour un week-end. En 1933, lorsque Norma Jeane est atteinte de la coqueluche, Gladys va rester quelques jours chez les Bolender, puis quelques temps après, elle retire sa fille de chez les Bolender car la petite restait inconsolable après la mort de son chien Tippy, tué par un voisin. Marilyn se souviendra: "Un jour, ma mère est venue me voir. J'étais en train de faire la vaisselle. Elle me regardait sans dire un mot. Quand je me suis retournée, j'ai été surprise de voir ses yeux pleins de larmes. Elle m'a dit: "Je vais faire construire une maison et nous y vivrons toutes les deux. Elle sera peinte en blanc et il y aura un petit jardin derrière."
Elles vivent ensemble dans l'appartement de Gladys au 6021 Afton Place, situé près des studios de Hollywood où elle travaille comme monteuse en free-lance avec son amie Grace. Gladys et Grace emmènent parfois Norma Jeane visiter les studios d'Hollywood, mais aussi au cinéma pour aller voir les derniers films sortis. La même année, en 1933, Gladys obtient un prêt de 5000 Dollars de la Mortgage Guarantee Company de Californie pour acheter une maison meublée de six pièces, dont trois chambres, au 6812 Arbol Street, près de Hollywood Bowl. Dans la maison, il y a aussi un piano demie-queue blanc de la marque Franklin (ayant appartenu à l'acteur Fredric March) qui a séduit Gladys. Pour faire face aux charges, Gladys loue une chambre de la maison à un couple d'anglais, George Atkinson, sa femme et leur fille. Pour Norma Jeane, c'est un nouveau mode de vie, elle expliquera plus tard: "La vie devint désinvolte et tumultueuse, c'était un changement radical après ma première famille. Quand ils travaillaient, ils travaillaient dur, et le reste du temps, ils s'amusaient. Ils aimaient danser et chanter, ils buvaient et jouaient aux cartes et avaient un tas d'amis. A cause de mon éducation religieuse, j'étais affreusement choquée -j'étais persuadée qu'ils finiraient tous en enfer. Je passais des heures à prier pour eux."
A cette époque, Norma Jeane ressent les premiers attraits vers le cinéma. Pendant les vacances scolaires, elle reste des heures dans les salles de cinéma, comme elle le racontera plus tard: "J'étais assise, toute la journée, quelques fois une partie de la nuit -face à l'écran tellement grand pour une petite fille comme moi, toute seule, et j'adorais ça. Rien ne m'échappait de ce qui se passait - et il n'y avait pas de pop-corn à l'époque."
Le 17 août 1933, le fils de Gladys, Robert 'Jackie Kermit' Baker qui vit dans le Kentucky avec son père, décède à l'âge de 16 ans des suites d'une infection rénale. Le garçon était atteint d'une tuberculose osseuse déclarée après son accident à la hanche quand il était petit. Gladys n'avait plus aucun contact avec ses enfants de son premier mariage. Robert 'Jackie' n'a donc jamais revu sa mère et n'a jamais su l'existence de sa demie-soeur Norma Jeane.

>> 1933, Californie - Gladys
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1933 - Gladys et sa fille Norma Jeane
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Le 29 mai 1933, le grand-père de Gladys qu'elle n'a jamais connu, Tilford Hogan, s'est pendu. Gladys prend peur: son père et sa mère sont morts dans des hôpitaux psychiatriques, après des phases de démence; elle reste donc persuadée que ces problèmes sont héréditaires et que sa santé mentale est en jeu. Peu à peu, elle entre en dépression et est soignée par médicaments. En janvier 1934, Gladys fait une crise d'hystérie, tremblante et recroquevillée sous l'escalier. Les Atkinson se voient obligés d'appeler une ambulance qui emmène de force Gladys à l'hôpital Los Angeles General Hospital. Cet événement va marquer Norma Jeane à jamais; Marilyn se souviendra plus tard: "Soudain, il y eu un bruit épouvantable dans l'escalier, à côté de la cuisine. Je n'avais jamais rien entendu d'aussi effrayant. Des coups et des bruits sourds qui semblaient ne jamais devoir s'arrêter. J'ai dit :"Il y a quelque chose qui tombe dans l'escalier." L'anglaise m'a empêcher d'aller voir. Son mari est sorti et il est revenu dans la cuisine au bout d'un certain temps en disant: "J'ai fait appeler la police et une ambulance." J'ai demandé si c'était ma mère et il m'a répondu :"Oui, mais tu ne peux pas la voir." Je suis restée dans la cuisine et j'ai entendu des gens arriver et essayer d'emmener ma mère. Personne ne voulait que je la voie. Tout le monde me disait: "Sois mignonne, petite, reste dans la cuisine. Elle va bien. Ce n'est rien de grave!" Mais je suis sortie quand même et j'ai jeté un coup d'oeil dans l'entrée. Ma mère était là, debout. Elle hurlait et elle riait en même temps. Ils l'ont emmenée à l'hopital spychiatrique de Norwalk. Celui où on avait emmené le père de ma mère et ma grand mère quand ils avaient commencé à hurler et à rire ( ..) J'ai longtemps continué à entendre le bruit épouvantable dans les escaliers, avec ma mère qui hurlait et riait pendant qu'ils l'entrainaient hors du havre familial qu'elle avait tenté de construire pour moi". En février 1934, Gladys est autorisée à rentrer chez elle, mais elle est à nouveau hospitalisée pendant plusieurs mois dans un asile de Santa Monica, puis transférée au Los Angeles General Hospital et en décembre, elle rejoint le Norwalk State Hospital. Gladys va passer les quarante années suivantes entre diverses institutions. Il semble qu'elle souffrait de troubles mentaux et ne pouvait mener une vie normale hors d'un encadrement spécialisé. Cependant, les soins apportés à cette époque étaient quelques peu rudimentaires et il est possible qu'un traitement non adapté n'ait fait qu'empirer son état.
Durant cette période difficile, les Atkinson et Grace McKee s'occupent alternativement de Norma Jeane, qui parvient à voir sa mère lors de rares week-end où Gladys est autorisée à sortir; lorsque c'est le cas, Gladys, Grace et Norma Jeane vont déjeuner à l'Ambassador Hotel. Marilyn confiera: "Je veux tout simplement oublier tout le malheur, toute la misère qu'elle a eus dans sa vie, et tous ceux que j'ai eus dans la mienne. Je ne peux pas oublier, mais j'aimerais essayer. Quand je suis Marilyn Monroe et que je ne pense pas à Norma Jeane, cela marche quelquefois."
Le 15 janvier 1935, Gladys est déclarée aliénée, souffrant de schizophrénie paranoïde, par les médecins du Norwalk State Hospital. Le rapport du médecin chef déclare : "Sa maladie se caractérise par des préoccupations religieuses et par une dépression profonde et une certaine agitation. Cet état semble chronique".

Le 25 mars 1935, Grace McKee devient la représentante légale de Gladys, par décision de la Cour Supérieure de Justice de Californie. Le bilan de la situation financière de Gladys est dressé: elle dispose de 60$ sur son compte en banque, de 90$ en chèques non endossés sur une assurance, d'un meuble de radio (d'une valeur de 25$ dont 15 n'ont pas été payés et sont dus au magasin); ses dettes s'élèvent à 350$ sur une Plymouth et de 200$ d'arriérés sur le piano blanc.
Pour combler les dettes, Grace revend la voiture à son précédent propriétaire, vend le piano pour 235$, et revend le crédit de la maison.

>> 25/03/1935 - Décision de la Cour: Grace tutrice des biens de Gladys
et situation financière de Gladys:
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>> Etat des finances de Gladys - 28/09/1936
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En 1938, Gladys tente de s'enfuir du Norwalk State Hospital. Elle racontera avoir reçu des appels téléphoniques de Martin Edward Mortensen, son précédent époux, ce qui est impossible car celui-ci est décédé dans un accident de moto neuf ans auparavant. Cependant, il existe un homonyme, un homme se nommant aussi Martin Edward Mortensen, vivant à Riverside Country en Californie, qui revendiquera bien longtemps après la paternité de Marilyn et pour lequel on retrouvera dans ses affaires après sa mort, le 10 février 1981, des documents le liant à Gladys (les papiers de mariage et divorce, mais aussi le certificat de naissance de Norma Jeane).
Après cette tentative d'évasion qui a échouée, Gladys est transférée au Agnew State Asylum, un établissement adapté pour les personnes souffrant d'hallucinations schizophrénique, situé à San José, près de San Francisco. C'est à partir de ce moment que Norma Jeane verra que très peu sa mère. Un jour, Grace emmène Norma Jeane à la pension de la clinique où vit Gladys: cette dernière ne lui adresse pas la parole jusqu'au moment de partir, où elle dit à sa fille: "Tu avais de si jolis petits pieds".

Durant l'Hiver 1938, Gladys écrit une lettre à sa fille Berniece, l'envoyant à Flat Lick chez les parents de Jasper. Mais ces derniers étant décédés, le facteur a transmis la lettre au frère de Jasper qui vit aussi à Flat Lick, qui la renvoie à son tour à Jasper qui vit désormais à Pineville, en Louisianne. Dans cette lettre, Gladys explique à Berniece qu'elle a une demi-soeur, Norma Jeane, âgée de douze ans, qui vit chez les Goddard (Grace McKee s'est mariée à Ervin Goddard en 1935). Gladys supplie aussi Berniece de la sortir de l'Agnew State Hospital, et lui donne l'adresse de sa tante (la soeur de Della Monroe), Dora Hogan Graham, qui vit à Portland, dans l'Oregon. Berniece répond à sa mère en lui informant qu'elle a contacté diverses personnes (dont Dora) et qu'elle va tout tenter pour la faire sortir.

>> Etat des finances de Gladys - 07/02/1940
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>> 1940s - Gladys et Grace (McKee) Goddard
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>> 1940s, Reno - Gladys
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En 1945, Dora Hogan Graham, qui vit à Portland, intervient auprès des autorités pour qu'on laisse sortir Gladys, qui en retour, accepte de vivre avec sa tante pendant un an. L'été 1945, l'hôpital 'Agnew State Hospital' la laisse alors sortir avec 200$ et deux robes, déclarant que Gladys ne représente plus un danger ni pour elle, ni pour les autres. Gladys part vivre chez sa tante Dora et trouve du travail en faisant le ménage et effectuant des soins non-médicaux à des patients en convalescence et invalides. Elle s'habille de blanc, comme une infirmière. Dora écrit une lettre à Berniece en lui racontant que Gladys s'intéresse beaucoup à la Science Chrétienne, et qu'elle souhaite soigner des gens malades sans l'apport de la médecine.
En novembre et décembre 1945, Norma Jeane voyage dans l'Ouest des Etats-Unis avec le photographe André DeDienes pour un reportage photographique: ils vont jusque dans le désert de Mojave et dans le Nevada. Lors de leur passage dans l'Oregon, ils font une halte à Portland pour rendre visite à Gladys où ils arrivent les bras chargés de cadeaux. Mais après des années passées dans des institutions, Gladys est devenue totalement asociale, fermée sur elle-même et très amaigrie. Ces retrouvailles vont marquer profondément Norma Jeane: e
lle embrasse sa mère et lui montre les photos prises par Dedienes. Gladys reste murée dans son silence, vissée dans son fauteuil. DeDienes racontera plus tard: "La rencontre entre la mère et la fille manquait de chaleur. Elles n'avaient rien à se dire. Mrs Baker était une femme d'un âge incertain, émaciée et apatique, ne faisant aucun effort pour nous mettre à l'aise. Norma Jeane faisait bonne figure. Elle avait déballé nos cadeaux: une écharpe, du parfum, des chocolats. Ils restèrent où nous les avions posés, sur la table. Il y eut un silence. Puis Mrs Baker cacha son visage dans ses mains et sembla nous oublier complètement. C'était très pénible. Apparement, ils l'avaient laissée sortir trop tôt de l'hopital." Déboussollée, Norma Jeane s'agenouille auprès de sa mère qui finit par lui murmurer: "J’aimerais tellement vivre avec toi Norma Jeane." Retenant ses larmes, Norma Jeane embrasse sa mère et lui laisse son adresse et son numéro de téléphone avant de partir. En reprenant la route avec Dedienes, elle restera inconsolable, ne cessant de pleurer. En effet, Gladys reste plus ou moins une étrangère pour Norma Jeane qui ne l'a, finalement, que très peu connue. De plus, Norma Jeane vient de signer un contrat de modèle et aspire à faire carrière. Elle se sent donc incapable de prendre soin de Gladys qui souffre de problèmes mentaux.

Gladys insiste et ne cesse d'implorer sa fille Norma Jeane lui réclamant de l'aide. En avril 1946, Norma Jeane cède et envoie de l'argent à sa mère pour qu'elle la rejoigne à Los Angeles. Elles partagent deux petites chambres louées par Norma Jeane, en dessous de chez "tante" Ana Lower, sur Nebraska Avenue. Gladys n'est pas en forme; elle est obsédée par la Science Chrétienne et découvre, par le biais des pouvoirs guérisseurs d'Ana Lower, les possibilités de l'esprit sur la maladie et étudie ainsi dévotement de nombreux livres sur ce thème. Elle assiste aussi aux services de l'Eglise tous les dimanches. Eleanor 'Bebe' Goddard (la fille de Doc Goddard, le mari de Grace McKee) racontera: "Elle errait et était imprévisible. Elle était docile mais absente."
Un jour, Gladys, toute de blanc vêtue, se rend à l'agence de modèle de sa fille (BlueBook) et déclare à la directrice Emmeline Snively, en lui saisissant la main: "Je suis simplement venue vous remercier personnellement pour tout ce que vous avez fait pour Norma Jeane. Vous lui avez offert une nouvelle vie."
En août 1946, Berniece se rend à Los Angeles avec sa fille Mona Rae pour rendre visite à sa famille. A leur arrivée à l'aéroport de Burbank, Norma Jeane, Grace McKee, Ana Lower et Gladys sont venues les accueillir.

>> Août 1946, Santa Monica - Gladys et ses filles
(Berniece et Norma Jeane) et sa petite fille Mona Rae
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>> Août 1946, Los Angeles, dans un restaurant chinois:
Berniece, Mona Rae, Grace, Norma Jean, Ana Lower et Gladys.
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Après plusieurs semaines, Gladys rechute et doit à nouveau rejoindre l'hôpital Norwalk State Asylum. Grâce à ses salaires gagnés en tant que modèle, Norma Jeane envoie de l'argent pour améliorer la prise en charge de sa mère.
Gladys entretient une correspondance épistolaire avec Margaret Cohen (la mère de la petite Norma Jeane qu'elle gardait à Louisville en 1923); elle lui confie, dans une de ses lettres envoyée l'été 1946: "Mes propres filles ne me comprennent pas, elles n'essayent même pas". Gladys lui demande aussi des nouvelles de Norma Jeane Cohen, âgée désormais de 26 ans, souhaitant reprendre contact avec elle.
En février 1948, Gladys sort de l'hôpital et emmènage chez Ana Lower; elle trouve un emploi de femme de ménage.
Le 30 mai 1948, Gladys écrit une lettre à Berniece, lui reprochant notamment le fait qu'elle ne lui ait pas annoncée la mort de Tante Ana Lower, décédée le 14 mars, mais aussi car Berniece n'a pas répondu à sa dernière lettre:

>> Juin 1948 - Lettre de Gladys à Grace
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>> Lettre non datée de Gladys à Norma Jeane
(merci à Eduardo)

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Le 20 avril 1949, Gladys épouse John Stewart Eley, un électricien originaire de Boise, dans l'Idaho. Norma Jeane apprend la nouvelle par une lettre que lui a envoyée Grace. Mais John est déjà marié et son épouse vit à Boise.
En 1951, Marilyn demande à Inez Melson, l'administratrice de ses affaires, de faire des visites régulières à Gladys, pour s'assurer de son bien être tandis qu'elle continue à fréquenter diverses institutions. En 1952, Inez Melson persuade Marilyn qu'elle la désigne comme tutrice légale de Gladys. Gladys travaille dans une clinique privée à Homestead Lodge, près de Pasadena.
Le 23 avril 1952, John Stewart Eley meurt d'une affection cardiaque à l'âge de 62 ans et Gladys se retrouve veuve. La semaine suivante, l'existence de la mère de Marilyn est révélée par le journaliste Erskine Johnson: Marilyn a toujours dit qu'elle était orpheline; mais avec le scandale du calendrier où elle a posé nue en 1949 et qui fait surface cette année là, des journalistes curieux enquêtent et découvrent que sa mère n'est pas morte, contrairement à ce qu'a encore déclaré Marilyn la semaine précédente dans une interview pour Redbook, et que celle-ci a fréquenté des institutions psychiatriques. Marilyn accorde alors une interview, publiée le 3 mai 1952, qu'elle a préparée avec Sidney Skolsky, et y déclare notamment: "Je n'ai jamais connu ma mère intimement et, depuis que je suis adulte, je suis entrée en contact avec elle. A présent, je l'aide et veux continuer à l'aider tant qu'elle aura besoin de moi." Puis Marilyn reçoit alors une lettre implorante de sa mère: "Chère Marilyn, Je t'en prie, ma chère fille, j'aimerais avoir de tes nouvelles. Je n'ai que des soucis ici, et j'aimerais bien partir le plus vite possible. Je préfèrerais avoir l'amour de mon enfant que sa haine. Tendrement, ta mère." Gladys continue à entretenir aussi des relations avec sa fille Berniece: elle lui rend visite en Floride au cours de l'année 1952.

>> 1952, Floride - Berniece, Gladys et Mona Rae
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Le 9 février 1953, d'après les conseils de Grace McKee, Marilyn fait transférer Gladys dans un établissement plus confortable, l'institution privée Rockhaven Sanatorium, à Verduga City, afin de protéger sa mère contre les journalistes trop curieux; Marilyn paie alors 300$ par mois pour les frais d'hospitalisation.
Marilyn racontera: "Longtemps, j'ai eu peur de m'apercevoir que je ressemblais à ma mère et que je finirais comme elle dans un asile de fous. Quand je déprime, je me demande si je vais craquer, comme elle. Mais j'éspère devenir plus forte."

>> 22/03/1956 - chèque de 600 Dollars de Marilyn
adressé à Inez Melson pour l'hospitalisation de Gladys
(merci à Eduardo)

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En 1959, Marilyn assure définitivement l'avenir financier de sa mère par un fonds de fidéicommis (qui désigne une disposition juridique -souvent testamentaire- par laquelle un bien est versé à une personne via un tiers). Pour Noël 1959, Gladys envoie ses souhaits à Marilyn, signant toujours du nom de son dernier époux décédé: "Loving Good Wishes, Gladys Pearl Eley":

>> Noël 1959 - Carte de voeux de Gladys pour Marilyn:
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Au cours du premier trimestre 1960, pendant que Marilyn tourne le film "Le Milliardaire" ("Let's Make Love"), elle donne une interview au journaliste George Belmont, à qui elle évoque notamment son enfance et sa mère. Elle déclare alors que sa mère est "morte".
Le 5 août 1962, le monde entier apprend le décès de Marilyn Monroe. Gladys en est très affectée; elle ne se rend pas à l'enterrement et fera plusieurs tentatives de suicide. Le 22 août 1962, elle écrit une lettre à Inez Melson, la remerciant de son soutien et rappelant qu'elle avait enseigné la science chrétienne à Norma Jeane: "I am very greatefull for your kind and gracious help toward Berniece and myself and to dear Norma Jeane. She is at peace and at rest now and may our God bless her and help her always. I wish you to know that I gave her (Norma) Christian Science treatment for approximately a year."

>> 22/08/1962 - Lettre de Gladys à Inez Melson:
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Un jour, en 1963, elle s'enfuit de Rockhaven Sanatorium; elle est retrouvée le lendemain, dans une église de San Fernando Valley, serrant dans ses mains une bible et un livre de prières de la Science chrétienne.
Inez Melson déclarera: "La mère de Marilyn se consacrait toute entière à sa religion, la Science chrétienne, et était principalement préoccupée par le mal. C'est là que se situait ses dysfonctionnements. Elle pensait avoir fait quelque chose de mal dans sa vie, et qu'elle serait punie pour cela."

>> 1963 - Gladys
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Le 27 avril 1966, elle est transférée au Camarillo State Hospital où elle y reste un an. Elle reçoit régulièrement la visite de Inez Melson:

>> 1966 - Gladys et Inez Melson
-photographies-

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En 1967, elle part vivre chez sa fille Berniece en Floride.
En 1970, c'est sous le nom de Gladys Eley qu'elle intègre la maison de retraite Collins Court Home, à Gainesville en Floride. Aux journalistes curieux qui tentent de l'approcher pour qu'elle leur évoque sa célèbre fille Marilyn, elle leur répond: "Ne me parlez pas de cette femme !". En 1972, elle déclare à James Haspiel, un fan de Marilyn qui l'a connu et suivi pendant de nombreuses années: "Je n'ai jamais voulu qu'elle fasse ce métier !"
En 1980, c'est Lawrence Cusak qui devient son tuteur légal.
Le 11 mars 1984, c'est à l'âge de 81 ans que Gladys meurt d'une crise cardiaque; elle est incinérée.

>> Années 1980s - Gladys
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> sources pour l'article:
Livres:
Marilyn Monroe, L'encyclopédie, de Adam Victor The secret life of Marilyn Monroe, de J. Randy Taraborelli / Marilyn Monroe de Roger Baker
Sur le blog:
enfance de Marilyn évoquée dans l' Interview de Georges Belmont
Sur le web: biographie d'Yria sur le forum mmonline /
article "family" sur marilynmonroesplace / fiche Gladys sur findagrave , sur geni , sur imdb


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14 novembre 2014

Property from the life and career of MM - 12/2014 - Docs


 Documents papiers


Lot 708: MARILYN MONROE RECEIVED LETTER REGARDING BOND
 A Marilyn Monroe received letter. The envelope is addressed to Marilyn Monroe at 1215 Lodi Place in Los Angeles from Opal M. Clark and postmarked July 22, 1948. A note to Monroe reads in full, “Here is your bond Norma – please sign the enclosed receipt + return to me. Hope all is well with you. With love – Opal.” At the time, Monroe was living at the Hollywood Studio Club, a residence for women in the film industry.
4 1/4 by 9 1/2 inches
Winning bid: $384 - Estimate: $150 - $300
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Lot 709: MARILYN MONROE EMPLOYMENT RECORDS
 A group of seven Marilyn Monroe employment documents from Twentieth Century-Fox Studios. The documents date from 1947 to 1949 and include two employment opening and four employment closing notices as well as one change of rate card. These cards represent Monroe’s first forays into film work. Notable are the cards filled out during her work on The Dangerous Years (20th Century, 1947), indicated on the opening and closing cards as being for a “Sol Wurtzel Prod.,” and a starting card dated August 27, 1949, for her role as Clara in the film A Ticket to Tomahawk (20th Century, 1950), indicating that Monroe flew to the filming location with a closing card from this film dated October 21, 1949, stating that filming was finished. One closing card indicates her first firing from Fox. Dated August 25, 1947, the card explains “Option Not Exercised” after only a year; the studio opted not to take Monroe under contract again at that time. Monroe changed her name from Norma Jeane to Marilyn Monroe when she got her contract with Fox in August 1946. Monroe’s salary during this period ranged from $125 to $200 per week.
4 by 6 inches
Winning bid:$2,560 - Estimate: $2,000 - $3,000
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Lot 718: MARILYN MONROE SIGNED CHECK
 A Marilyn Monroe signed check dated September 15, 1957, check number 35, in the amount of $12.12 paid to the New York Telephone Company from a Marilyn Monroe Productions Inc. account with Colonial Trust Company. The check information is typed and signed by Monroe in blue ink. Below her signature is her title with Marilyn Monroe Productions Inc., President.
3 by 8 1/4 inches
 Winning bid:$7,040 - Estimate: $2,500 - $3,000
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 Lot 720: MARILYN MONROE FILM SYNOPSIS FROM ARCHIVE
 A five-page screenplay synopsis for the unproduced film "Miss Nobody" written by Garson Kanin. The typed document heading reads “ Original Screenplay – 140pp.” and “Henry F. Greenberg/ May 5, 1950.” It is presumed Monroe was approached to participate in the production.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$192 - Estimate: $200 - $400
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 Lot 722: MARILYN MONROE TELEPHONE COMPANY DOCUMENTS
 A Marilyn Monroe telephone bill and other telephone company related documents. Items include an April 1951 telephone bill for $180.41 (when adjusting for inflation that is almost $1600 in the 2013 economy); a bill pay reminder; an itemized list of long-distance calls from the phone company (undated); a rate information card addressed to "M. Monroe," postmarked May 1961; and other telephone company related items.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$448 - Estimate: $200 - $400
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 Lot 725: MARILYN MONROE LETTER FROM CARY GRANT
 A Cary Grant typed, signed letter to Marilyn Monroe. The undated letter, written on Grant's personal stationery, followed a recent trip by Grant and his wife to visit troops in Japan and Korea. The letter was accompanied by a gift Grant was asked by a soldier to take to Monroe. Grant also offers his assistance if Monroe should also go visit the troops in Asia. The pair worked together on the film Monkey Business (20th Century, 1952). A notation on verso is written in pencil in an unknown hand.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$3,840 - Estimate: $400 - $600
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Lot 728: MARILYN MONROE EMPLOYMENT RECORDS
 A 22-piece collection of Marilyn Monroe’s earning records from 20th Century Fox. The quarterly records span from 1946 to 1953 beginning after Monroe’s first contract with Fox in August 1946. The weekly accounting of Monroe’s salary illustrates the actress’ rise in star power throughout her career at Fox. In 1953, 20th Century Fox released three Monroe films: How to Marry A Millionaire, Gentlemen Prefer Blondes and Niagra. The records reflect two different employee numbers for Monroe, 63015 and 661616, most likely due to the break in her contract with Fox.
Each, 5 1/2 by 11 inches
 Winning bid:$6,250 - Estimate: $5,000 - $7,000
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Lot 739: JANE RUSSELL HANDWRITTEN LETTER TO MARILYN MONROE
 A Jane Russell handwritten letter to Marilyn Monroe. The 10-page letter is written on onionskin paper. Russell starts the letter "Dear Little One" and signs it "Old Jane." In the letter, Russell addresses rumors of Monroe's divorce from Joe DiMaggio and encourages Monroe to rely on religion to help her through this rough period. She discusses Hollywood marriages, including her own, and gives her opinion on fellow actresses' marriages. In part, Russell writes, "I've never written such a letter - But I love you very dearly + I don't want you to be unhappy ever... ."
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Winning bid: $3,200 - Estimate: $500 - $700
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Lot 747: MARILYN MONROE LETTER RECEIVED WHILE IN KOREA
 A typed letter sent to Marilyn Monroe by Major General Lionel McGarr. Dated February 16, 1954, McGarr thanked Monroe for her appearance, stating that she provided relaxation and a boost for morale. Monroe entertained troops in Korea February 16-19, 1954, while on her honeymoon with Joe DiMaggio. Accompanied by the original hand-delivered transmittal envelope typed “Miss Marilyn Monroe/ ‘Marilyn Monroe VIP Show'/ Korea.”
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid: $768 - Estimate: $300 - $500
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Lot 748: MARILYN MONROE ENCLOSURE CARDS AND MESSAGES
 A group of Marilyn Monroe received floral enclosure cards and other personal cards from friends and family members, including Freddie Fields, “all the boys at M.C.A.," Patsy & Rose D’Amore, “Judy & Jay,” “Aunt Allis,” “Sydney,” Arthur O’Connell, Vernon Scott and others, with personal messages to Monroe. Accompanied by a note written in an unknown hand on Beverly Hills Hotel stationery regarding “M. McCarthy” and a typed message dated November 8, 1954, for Mrs. DiMaggio regarding a cousin. This note has a handwritten notation that reads “he is ??”.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 6 3/4 by 5 1/4 inches
Winning bid: $576 - Estimate: $400 - $600
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Lot 749: MARILYN MONROE LETTER FROM SID ROSS
 A two-page handwritten letter from Sid Ross to Marilyn Monroe. Written on American Airlines stationery, postscript on a third page. The letter expresses Ross’ regret that Monroe couldn’t meet with him and goes on to offer her advice, including “Don’t be the baseball; be the bat.” Accompanied by the original transmittal envelope postmarked May 17, 1953. Ross wrote an article about Monroe in 1952, and his brother, photographer Ben Ross, had three sittings with Monroe in the early 1950s.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
10 1/4 by 7 1/4 inches
 Winning bid: $640 - Estimate: $200 - $400
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Lot 750: MARILYN MONROE LETTERS FROM LOTTE GOSLAR
 A pair of letters received by Marilyn Monroe from her teacher and friend, mime Lotte Goslar. Both letters are from January 1954. One is a single-sided handwritten note. The other is handwritten on two-pages, double sided, in which Goslar congratulates Monroe on her marriage to Joe DiMaggio.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 10 1/2 by 7 1/4 inches
Winning bid: $448 - Estimate: $600 - $800
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Lot 752: MARILYN MONROE LETTER FROM JOE DiMAGGIO
 A Joe DiMaggio three-page handwritten letter to Marilyn Monroe postmarked October 9, 1954. DiMaggio dates the letter as "Saturday - a.m." and greets Marilyn "Dear Baby." The letter came to Marilyn on the heels of her October 6th announcement to the press that she and DiMaggio were divorcing. In the letter DiMaggio discusses watching the announcement. The letter reads in part, "Don't know what you're thoughts are about me, - but I can tell you I love you sincerely, - way deep in my heart, irregardless of anything." Accompanied by original transmittal envelope addressed to the house the couple shared in Beverly Hills, California.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Winning bid:$78,125 - Estimate: $2,000 - $4,000
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Lot 753: MARILYN MONROE LETTER FROM TOM NEAL
 A five-page handwritten letter to Marilyn Monroe from actor Tom Neal. Neal reminds Monroe where they had met previously and offers her support and encouragement during her divorce from Joe DiMaggio. Citing his time in the media spotlight due to his love triangle with Barbara Payton and Franchot Tone, Neal writes in part “Marriage is rough enough without taking on an added burden of marrying someone who doesn’t understand the film industry.” Accompanied by the original transmittal envelope postmarked October 1954.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
 Winning bid:$512 - Estimate: $300 - $500
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Lot 754: MARILYN MONROE LETTER FROM SAM SHAW
 A 16-page letter from Sam Shaw to Marilyn Monroe. Handwritten on small notebook paper. Shaw has labeled two pages “7.” He discusses an art opening that he went to and Monroe’s marriage to and divorce from Joe DiMaggio. Accompanied by the original transmittal envelope postmarked December 3, 1954.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
7 1/4 by 4 1/4 inches
 Winning bid:$1,562.50 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 755: MARILYN MONROE SEVEN YEAR ITCH TELEGRAM
 A Western Union telegram sent to Marilyn Monroe by Twentieth Century-Fox Studios dated December 23, 1954. The telegram summons Monroe to meet with Lew Schreiber regarding The Seven Year Itch (20th Century, 1955) on December 28, 1954.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
10 by 8 inches
Winning bid:$ 1,280 - Estimate: $400 - $600 
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Lot 758: MARILYN MONROE LETTER FROM SAM SHAW
 A three-page handwritten letter from Sam Shaw to Marilyn Monroe. The letter discusses a film Shaw has just seen and a postscript that continues on to the back of the third page discussing Monroe’s interest in collecting art. Below the postscript Shaw has drawn a caricature of Monroe with paintings in frames. Accompanied by original transmittal envelope postmarked December 8, 1954.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
12 1/2 by 8 inches
Winning bid: $1,125 - Estimate: $800 - $1,200
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Lot 759: MARILYN MONROE LETTER FROM SAM SHAW
 A 12-page handwritten letter from Sam Shaw to Marilyn Monroe. In the letter, Shaw offers his advice for dealing with the press and Monroe’s public image. On the back of the last page Shaw has drawn a caricature of his family with the text “We all love Marilyn/ the Shaws.” Reads in part “I found a shot of you that we both liked...I think this photo puts me in Milton’s class.” Shaw has included a newspaper clipping of Monroe dancing with Clark Gable. Accompanied by two envelopes, the first is stamped without postmark, the second is postmarked December 9, 1954.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
9 by 6 inches
Winning bid: $1,125 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 760: MARILYN MONROE 1954 LETTER FROM SAM SHAW
 A one-page handwritten letter from photographer, artist and producer Sam Shaw to Marilyn Monroe. Shaw chastises Monroe for sending neither a hello nor a goodbye note to him and references Shaw giving Monroe’s address to Dame Edith Sitwell. With a drawing on reverse of a grave with a shovel and a tombstone that reads “Here lies his [drawing of a heart] and luve [sic] gone but no [sic] forgotten.” Accompanied by original transmittal envelope postmarked December 10, 1954.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
9 by 6 inches
Winning bid:$ 2,187.50 - Estimate: $800 - $1,200
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Lot 761: MARILYN MONROE 1954 LETTER FROM HER LAWYER
 A letter written to Marilyn Monroe from her lawyer, Lloyd Wright Jr. The two-page typed, signed letter, dated October 26, 1954, discusses contracts, endorsements, with references to ghostwriter Ben Hecht and a payment due to Alfred Hayes. Accompanied by original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid: $500 - Estimate: $300 - $500
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Lot 763: MARILYN MONROE CARD FROM MARLON BRANDO
 An enclosure card handwritten to Marilyn Monroe from Marlon Brando. The small card has an image of Asian-inspired scene of a boat in a body of water. Reads in full, “Happy birthday Marylin [sic] from Marlon.”
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 by 4 inches
 Winning bid: $1,920 - Estimate: $400 - $600
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Lot 764: MARILYN MONROE LETTERS FROM HENRY ROSENFELD
A group of three letters from Henry Rosenfeld to Marilyn Monroe, undated, written on lined notepaper. One note addressed “darling” informs Monroe of a present that Rosenfeld purchased for her on the occasion of her birthday. He closes the note, “I want you to be happy above everything else in the world. Always and always, Henry.” Rosenfeld, a wealthy New York dress manufacturer, met Monroe in 1955. They became close, and at some point he proposed to Monroe. The proposal came to nothing, but the pair remained friends.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
and Lot 756, "Julien's Summer Sale," Julien's Auctions, Las Vegas, June 26, 2009
12 by 8 inches
Winning bid: $384 - Estimate: $200 - $400
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Lot 767: MARILYN MONROE LETTER FROM CHERYL CRAWFORD
 A letter written to Marilyn Monroe by producer/director Cheryl Crawford. The letter is typed, signed and contains a handwritten postscript. In the letter, Crawford expresses a desire to work with Monroe on future productions. Typed on Crawford’s personal stationery and dated June 8, 1955. Earlier in the year, Crawford introduced Monroe to Lee Strasberg.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
10 1/2 by 7 1/2 inches
 Winning bid: $320 - Estimate: $400 - $600
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Lot 768: MARILYN MONROE 20TH CENTURY FOX CONTRACT DISPUTE LETTER
 A letter from Twentieth Century-Fox Executive Manager Lew Schreiber to Marilyn Monroe. The single-page typed, signed letter, dated December 16, 1954, is in regard to the disagreement between Monroe and the studio over her contract. In January 1955, Monroe formally announced the formation of Marilyn Monroe Productions Inc.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
 Winning bid: $1,250 - Estimate: $800 - $1,200
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Lot 769: MARILYN MONROE LETTER FROM HENRY GRUNWALD
A typed and signed letter to Marilyn Monroe from Henry Grunwald hand dated "Dec. 30., 1956." The letter reads in part, "It's not the story I had wanted to do on you, of course, but I think it did you justice... ." The letter was written when Grunwald was a senior editor at TIME magazine.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid: $896 - Estimate: $200 - $400
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Lot 770: MARILYN MONROE RECEIVED CORRESPONDENCE
 A group of three notes sent to Marilyn Monroe. The first is a handwritten note regarding a shooting schedule, In an unknown hand signed simply with a heart.The note reads in part, "RELAX - rest and go over the scenes we worked on last Saturday." Written on the back of a TIME magazine memo sheet. The second is a handwritten note believed to have been written by photographer Zinn Arthur to Milton Greene and Monroe. Reads in full, "Milt Thanks for Tryin'. Marilyn - You're a damn good actress and my hat goes off to you - Zinn (Sin)." The third appears to be a typed telegram inviting Monroe to an event at the Ambassador Hotel.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
4 by 8 1/2 inches
Winning bid: $320 - Estimate: $400 - $600 
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Lot 771: MARILYN MONROE LETTER FROM PAT NEWCOMB
 A two-page typed memo to Marilyn Monroe from Pat Newcomb. Typed on Arthur P. Jacobs Public Relations stationery and dated May 21, 1956. Newcomb wrote regarding the importance of personally reaching out to journalists who had written about Monroe. Handwritten note and sign-off from Newcomb.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid: $384 - Estimate: $200 - $400
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Lot 773: MARILYN MONROE RIPPED CARD FROM AMY GREENE
 A handwritten card from Amy Greene to Marilyn Monroe that has been ripped in half. On the front of the card is printed “Mrs. Milton Greene.” Dated November 10, 1954, the card gives Greene’s good wishes for Monroe's recovery and an invitation to recuperate from her surgery with the Greenes. Accompanied by a note to “Sidney” on the front of the envelope, also ripped in half, with instructions to deliver the note to Marilyn.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Original size, 3 by 4 inches
Winning bid: $125 - Estimate: $400 - $600
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Lot 774: MARILYN MONROE LETTER AND CARD FROM JAMES HASPIEL
 A Marilyn Monroe received letter from superfan James Haspiel. The handwritten letter is dated June 9, 1956, and reads in part, “I hope you didn’t mind that wild ride back from the airport – it was wonderful seeing you again, + I guess we all got carried away… .” Accompanied by a “Good-Bye” card from “The Monroe Six” and original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid: $384 - Estimate: $100 - $200
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Lot 775: MARILYN MONROE BIRTHDAY AND GET WELL CARDS
 A group of seven greeting cards sent to Marilyn Monroe. The cards have birthday and get well messages. Birthday greetings: belated birthday card signed “Delosky” (undated); a belated birthday greeting from Dan Hanrahan, who has included his business card and a lengthy handwritten message (June 1961); and a birthday greeting from Betty Doktor (June 1961). Get well wishes from The Monroe Six (April 1956); Anne McDowell (April 1956); Mr. & Mrs. Henry Peterson (May 1961); and Frank Young (May 1961). Most accompanied by the original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 8 3/4 by 7 3/4 inches
Winning bid:$ 2,187.50 - Estimate: $200 - $400
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Lot 776: MARILYN MONROE LETTER AND CARD FROM DELOS SMITH JR.
 A double sided typed letter from Delos Smith Jr. to Marilyn Monroe. Smith wrote in reaction to a TIME magazine article and Delos own discussions with a TIME editor. Smith goes on to gossip about other Hollywood stars and praising Monroe’s appearance at The Actors Studio. Smith signed the letter “Happy Mothers Day, Delos.” Accompanied by a greeting card with a handwritten note from Smith. He signed the card “Bring that old Bus to a Stop and hurry home. Love Delos.” With original transmittal envelope postmarked May 6, 1956.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Larger, 9 by 6 inches
Winning bid: $256 - Estimate: $200 - $400
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Lot 777: MARILYN MONROE LETTER FROM PAT NEWCOMB
 A typed, signed letter from Pat Newcomb to Marilyn Monroe; Milton Greene was cc’d. Dated April 24, 1956, the letter is in regard to an event for Nunnally Johnson. Typed on Arthur P. Jacobs Public Relations stationery, Newcomb references recent doctor’s orders have clamped down on Monroe’s social life in order to “complete the picture in good health.” The film Newcomb refers to was Bus Stop (20th Century, 1956), Monroe’s first film under new contract with 20th Century Fox and her newly formed company, Marilyn Monroe Productions.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid: $320 - Estimate: $400 - $600
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Lot 778: MARILYN MONROE RECEIVED LETTERS
 A group of three letters received by Marilyn Monroe. The first is a handwritten letter dated January 6, 1956, that reads in part, “I think it’s wonderful that you stood your ground and got your way.” Signed indistinctly. Accompanied by original transmittal envelope with a New York return address from “Rella.” The second is a greeting card from June Alpino with an invitation for Monroe to join her at the circus and a gift to give Monroe from a third party. Alpino has included a small black and white photograph of herself. The third is a five-page letter from “Jeanie” handwritten on Disneyland Hotel stationery. The letter mentions Jeanie and her husband Frank going to spring training and laments the fact that she hasn’t seen Monroe in more than a year. Accompanied by original transmittal envelope postmarked March 26, 1956.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 11 by 8 1/2 inches
Winning bid: $375 - Estimate: $200 - $400
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Lot 779: MARILYN MONROE WESTERN COSTUME SHIPPING RECEIPTS
 A pair of shipping inventory receipts from Western Costume Company. Both are dated May 28, 1956, regarding the leasing of costume items to Marilyn Monroe Productions. Each notes that the statement should be sent to “Milton Green” [sic]. These items were most likely used in Bus Stop (20th Century, 1956), which began shooting in May.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid: $320 - Estimate: $100 - $200
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Lot 783: MARILYN MONROE "THAT OLD BLACK MAGIC" DOCUMENTS
 A pair of papers with the typed lyrics of the song "That Old Black Magic," one on Chateau Marmont stationery with handwritten corrections and two smaller half sheets with the typed lyrics stapled together. Marilyn Monroe sang "That Old Black Magic" in the film Bus Stop (20th Century, 1956). The documents are presumed to have been used to rehearse or during filming of the scene.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 10 1/2 by 7 1/4 inches
Winning bid: $768 - Estimate: $800 - $1,200
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Lot 784: MARILYN MONROE LETTER FROM PARADE PUBLICATIONS
 A typed, signed letter to Marilyn Monroe from Bob Jennings, a staff writer at Parade Publications Inc. Dated March 6, 1956, Jennings' letter refers to an article Jennings was writing about Korea that included Monroe. Accompanied by original transmittal envelope with numerous markings on the outside, including one that reads “important take care this afternoon!”
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
 Winning bid:$ 1,152 - Estimate: $200 - $400
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Lot 785:  MARILYN MONROE PRESCRIPTION FROM LEE SEIGEL
 A Marilyn Monroe slip of paper with two prescriptions written by Fox studio physician Lee Seigel dated April 6, 1956. The prescriptions are for Diamox and Achenalin. Both appear to be prescribed for an eye issue.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$375 - Estimate: $200 - $300
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Lot 786: MARILYN MONROE LETTER FROM HER ANALYST
  A handwritten letter from psychotherapist Margaret Herz Hohenberg to Marilyn Monroe on Hohenberg’s stationery and dated May 10, 1956. The letter concerns the accompanying account statement and a recent telephone session. Also present is the original transmittal envelope addressed to Monroe at Chateau Marmont. Monroe began to see Hohenberg in 1955 at the recommendation of Milton Greene.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 10 1/2 by 7 1/4 inches
Winning bid:$768 - Estimate: $600 - $800
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Lot 790: MARILYN MONROE HANDWRITTEN NOTES
 A pair of Marilyn Monroe handwritten notes. The first is pencil on lined legal paper that appears to be a Lee Strasberg quote; the page is titled “Lee S.” The second is written in pencil on a blank sheet of paper and reads “My Darling, my darling, my poppy.”
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 12 1/2 by 8 inches
Winning bid:$ 4,687.50 - Estimate: $2,000 - $4,000
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Lot 791: MARILYN MONROE 1956 BIRTHDAY CARD FROM PETER LEONARDI
 A belated birthday card sent to Marilyn Monroe from Peter Leonardi. The card appears to be postmarked June 2, 1956. This would make it after Monroe’s break from Leonardi at a time when it was proposed Monroe had written in her journals that she was afraid of him and thought “… Peter wants to be a woman – and would like to be me – I think…” (see Fragments p. 96 and Marilyn: The Passion and the Paradox by Lois Banner (p. 289-290).
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
5 by 5 inches
Winning bid: $128 - Estimate: $100 - $200
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Lot 793: MARILYN MONROE SAHARA HOTEL DOCUMENTS
 A group of Marilyn Monroe Sahara Hotel documents. Dated 1956, the documents relate to Monroe’s stay at the Sahara Hotel in Phoenix, Arizona. Items include two telegrams sent to Monroe at the hotel, three hotel message slips, and a letter to Monroe written on Sahara Hotel stationery from Dr. S. Purple, with original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Sizes vary
 Winning bid: $896 - Estimate: $200 - $400
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Lot 794: MARILYN MONROE ARCHIVE DOCUMENTS
 A group of correspondence received by or regarding Marilyn Monroe, including a 1956, letter from Inez Melson to Florence Thomas; a March 10, 1956 letter from “Olive” to “Jean”; eight hotel telephone message slips from March and May 1956; several phone messages on scraps of paper; a handwritten note left for Monroe by Ted Harper; an invitation to The Original Wine House with handwritten note on verso from proprietor Bob Purvis; empty transmittal envelopes addressed to Monroe; and two newspaper clippings about Monroe.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 4 by 10 inches
Winning bid:$1,152 - Estimate: $300 - $500 
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Lot 795: MARILYN MONROE RECEIVED AND KEPT LETTERS
 A pair of letters received by Marilyn Monroe. The first is from Fred Libby written on Pan American World Airways stationery, addressed to Mr. & Mrs. Arthur Miller, dated July 6, 1956. Libby congratulates the pair on their recent wedding, and he says he hopes to meet Mr. Miller someday. The second letter is addressed to Monroe from a chiropractor named Jacob Kaufman. Kaufman had never met Monroe, but after hearing of her frequent illnesses, he felt compelled to write her with his advice. Accompanied by original transmittal envelope postmarked March 7, 1960.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
10 1/2 by 7 1/4 inches
 Winning bid:$256 - Estimate: $100 - $200
juliens-mmauction2014-lot795a juliens-mmauction2014-lot795b 


Lot 796: MARILYN MONROE LOVE NOTE FROM ARTHUR MILLER
 A small note handwritten by Arthur Miller to Marilyn Monroe dated "Wed., April 4 - 1:12 p.m." The note reads in part, "I am deeply happy. And agonized that you're not in reach." Signed simply "A."
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 by 5 inches
 Winning bid:$2,560 - Estimate: $600 - $800
juliens-mmauction2014-lot796 


Lot 798: MARILYN MONROE CARD FROM ARTHUR MILLER
 An Arthur Miller handwritten card to Marilyn Monroe dated "Christmas 1955." The front of the card is a cartoon of two despondent characters. Printed text reads, "No, I'm more depressed than you are." Under the text Miller has handwritten "You're not either." The salutation on the card reads "For Marilyn." It goes on to discuss the present that accompanied the card. Also present is the original envelope that reads simply "For Noodle."
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$1,280 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 799: MARILYN MONROE LOVE LETTER FROM ARTHUR MILLER
 An Arthur Miller typed and handwritten love letter to Marilyn Monroe. In the letter Miller addresses Monroe as "Dearest Wife" although their wedding was a month away and his divorce not yet final. Miller has signed the letter "Art," and below his signature he has written, "Please - if I have ever made you cry, or made you one ounce sadder even for a second - forgive me. My perfect girl." Accompanied by original transmittal envelope dated April 30, 1956.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Winning bid:$6,875 - Estimate: $1,000 - $2,000
juliens-mmauction2014-lot799 


Lot 800: MARILYN MONROE LOVE LETTER FROM ARTHUR MILLER
 A typed, signed love letter from Arthur Miller to Marilyn Monroe dated April 26, 1956. The letter reads in part, "The publicity is beginning to break evidently. Winchell this morning says I call you long distance all the time...I just worry that Bob and Jane won't be getting any kind of shock out of all this that will make it harder when they meet you." The letter discusses other details of Miller's life at that time. Signed, "kiss you, Art." Miller enclosed a letter from friend Norman Rosten that reads in part, "What are your plans? We won't tell, but we're curious. Even Mary is curious. What's his rush for a divorce, she asked me last week? (As though this was brand new)." Rosten's letter also discusses the press and appears to refer to the pressure on Miller by the House Un-American Activities Committee. Also present is a London review of The Crucible and the original transmittal envelope to Monroe.  Please note that this lot comes with a single transmittal envelope.  Two were shown in the printed catalog.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Winning bid:$3,520 - Estimate: $1,000 - $2,000
juliens-mmauction2014-lot800 


Lot 801: ARTHUR MILLER LETTERS FROM HIS CHILDREN
 A pair of letters from Arthur Miller's children mailed by Miller to Marilyn Monroe. The first letter is a single page typed from Robert Miller and dated April 23, 1956. The second is a double-sided handwritten letter from Miller's daughter Jane. Both state they miss their father, thank him for gifts he recently gave them, and share the events of their recent days. Both also state they are sending him their footprint (not present). Jane and Robert are Miller's children with his first wife, Mary Grace Slattery. Accompanied by the original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$100 - Estimate: $300 - $500
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Lot 802: MARILYN MONROE LOVE LETTER FROM ARTHUR MILLER
 An Arthur Miller two-page typed signed love letter to Marilyn Monroe dated May 9, 1956. The letter begins "Dearest, Best Person" and reads in part, "It is your suffering in the past that I respect and even bow down to. I see i often as a kind of trial to which you were cruelly put...You were placed in the jaws of this society without the protection of a family, a name, an identity; it is quite as though you were the pure victim...I do know how desperately you want to shake loose from all the dragging horrors of the past." Miller discusses his initial attraction to Monroe, his divorce, and his love for her. Accompanied by the original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$5,312.50 - Estimate: $1,000 - $2,000
juliens-mmauction2014-lot802 


Lot 803: MARILYN MONROE LOVE LETTER FROM ARTHUR MILLER
 An Arthur Miller four-page typed and handwritten love letter to Marilyn Monroe dated April 29, 1956. The letter provides insight into Miller's feelings about Monroe just before their wedding. Reads in part" "But what can I do? I love you. When I love somebody I love them, I want them to be near me, to bear my children, to be my wife. You think I am so clean, so faultless, so incapable of untruth that in comparison you are defiled? I have sinned, Marilyn; I am no better than you in any way. I can hate every man you were ever with but I can't hate you." On the third page Miller has affixed a piece of petrified wood and signed the letter "Your lover, slave, friend, father, son, and Pest, Art." The fourth page, written later that same day, is additionally signed "Art." Accompanied by original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$7,040 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 804: MARILYN MONROE LOVE LETTER FROM ARTHUR MILLER
 An Arthur Miller two-page typed and handwritten love letter to Marilyn Monroe dated May 9, 1956. Miller begins the letter relaying frustration with his soon to be ex-wife Mary Grace Slattery and goes on to tell Monroe that he has disclosed their relationship to his parents and his concerns about his family and children. Miller also references the film "Viva Zapata" (20th Century, 1952), a film that Monroe wanted to work on but was denied by the studio. Miller enclosed sage in the letter and writes below his signature "A little sage brush for your pillow." He additionally asks, "And where is your footprint!!!" Accompanied by the original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$4,160 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 806: MARILYN MONROE LOVE LETTER FROM ARTHUR MILLER
 An Arthur Miller three-page typed, signed love letter to Marilyn Monroe dated May 7, 1956. Miller discusses his upcoming divorce, tension between Monroe and Milton Greene, plans for Monroe to visit him in Reno, and their plan to introduce Monroe to Miller's children. Miller also discusses a recent argument the pair had: "I was separated from you, leaving you in a world of men lusting for you. I wanted you to be reminded that I am desirable...Nevertheless, it was still more alarming to you than it should have been -- your reaction was out of proportion... ." Accompanied by the original transmittal envelope addressed to Monroe at Hotel Chateau Marmont in Hollywood.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$4,160 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 807: MARILYN MONROE LOVE LETTER FROM ARTHUR MILLER
 An Arthur Miller handwritten love letter dated May 11, 1956. Written on two lined pages. Salutation is to "Dearest Wife." Reads in part, "I am walking around in a daze of love...I wanted to buy a wedding ring but they don't have really nice ones here - I looked... ." Miller goes on to discuss an apartment he would like to rent, recent negative articles, and his love for her. Accompanied by original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Winning bid:$12,160 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 808: MARILYN MONROE LOVE LETTER TO ARTHUR MILLER
 A Marilyn Monroe single-page handwritten letter to Arthur Miller, presumably unsent. In the undated letter Monroe is responding to an earlier letter she received from Miller. The letter reads in part, "...there was no choice to make - the same road was always before me. So when you speak of my nobility it really wasn't so noble... ." Accompanied by two sheets of blank paper found with this letter.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$43,750 - Estimate: $4,000 - $6,000
juliens-mmauction2014-lot808 


Lot 810: MARILYN MONROE PUBLICITY DOCUMENTS FOR THE PRINCE AND THE SHOWGIRL
 Marilyn Monroe’s copies of publicity reports for the film “The Sleeping Prince,” which was the working title of The Prince and the Showgirl (Warner Bros., 1957). One document is titled “Projected Logistical Report/ Publicity” and contains 45 pages of information. The second is a 14-page document titled “Publicity and Promotion Budget for U.K.” Both cover pages list the people cc’d on the documents. Next to Monroe’s name is a check mark, indicating that these were her personal copies.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$640 - Estimate: $100 - $200
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Lot 811: MARILYN MONROE LETTER FROM PAT NEWCOMB
 A typed letter to Marilyn Monroe from Pat Newcomb. The letter is cc’d to Milton Greene, undated, typed on Newcomb’s stationery. Newcomb asks if Monroe can meet with a journalist who has flown in from London. She also mentions mailing Monroe her swimsuit and asks if she can bring her anything else.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
8 1/2 by 5 1/2 inches
Winning bid:$384 - Estimate: $200 - $400
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Lot 813: MARILYN MONROE HANDWRITTEN NOTE TO VERA
 A Marilyn Monroe handwritten note to "Vera." Written in pencil on a tablet of unlined white paper. The note was presumably never sent. The note reads in part, "...I never had a friend before this - I mean one that was a girl..."
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid:$3,520 - Estimate: $1,000 - $2,000
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Lot 817: ARTHUR MILLER LETTERS FROM HIS CHILDREN
 A group of four letters, two drawings, and one postcard from two of Arthur Miller’s children, Bobby and Jane, to their father and Marilyn Monroe and one letter from Jane to their pets. Most addressed “To Daddy,” one to “MMM” from Bobby Miller. Those letters that are dated are from 1958 and 1959.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
and Partial Lot 816, "Julien's Summer Sale," Julien's Auctions, Las Vegas, June 26, 2009
Largest, 9 by 6 inches
Winning bid:$ 128  -  Estimate: $200 - $400
juliens-mmauction2014-lot817 


Lot 818: MARILYN MONROE SENT ARTHUR MILLER MANUSCRIPT
 An Arthur Miller typed manuscript sent to Marilyn Monroe. The seven-page draft of an article that Miller wrote for LIFE magazine is about his then wife and the series of photographs she took with Richard Avedon posing as five different actresses: Lillian Russell, Marlene Dietrich, Clara Bow, Jean Harlow and Theda Bara. The manuscript contains a number of handwritten corrections. The final article was rewritten and ultimately titled "My Wife Marilyn" and appeared alongside Avedon's photographs in the December 22, 1958, issue of LIFE magazine. Accompanied by original transmittal envelope.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$ 6,250  -  Estimate: $5,000 - $7,000
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Lot 819: MARILYN MONROE STATEMENT AND WARNER BROTHERS TELEGRAM
 A telegram received by Marilyn Monroe from Warner Brothers, dated May 24, 1957. The two-page telegram is in regard to Monroe’s former business partner, Milton Greene, receiving a credit on the film The Prince and the Showgirl (Warner Bros., 1957). Accompanied by an undated typed statement by Monroe regarding the situation with Greene, condemning his leadership of Marilyn Monroe Productions and his attempt to receive an Executive Producer credit for this film.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
Winning bid: $384 - Estimate: $600 - $800
juliens-mmauction2014-lot819a  juliens-mmauction2014-lot819b 


Lot 820: MARILYN MONROE RECEIVED LETTERS
 A pair of letters sent to Marilyn Monroe. The first is from Alex North, a neighbor in Connecticut; accompanied by transmittal envelope. The second is from Herb Martin and is written on the back of a copy of a newspaper article that mentions Martin. Both letters express a desire to see Monroe.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
10 1/2 by 7 1/4 inches
Winning bid: $75 - Estimate: $100 - $200
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Lot 825: LETTERS BY AND REGARDING MARILYN MONROE'S MOTHER
 A group of letters written by and regarding Marilyn Monroe's troubled mother, Gladys Eley (previously Monroe, Baker, and Mortenson). Group includes letters written by Eley while institutionalized at Rockhaven Sanitarium in Verdugo City (Montrose), California, circa late 1950s to early 1960s. Several of the letters are stamped but not postmarked, believed to have been saved from the mail by Inez Melson, who was appointed guardian of Eley. The letters reveal insight into Eley's schizophrenia. The handwritten letters are addressed to The President of the United States, Mother Church – The First Church of Christ Scientist, and a letter that was mailed to Melson from Eley. Also present is a letter from Bernice Miracle, Marilyn's sister, to Melson. Those that are dated are from the early 1960s.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
and Lot 131, "Property from the Estate of Marilyn Monroe," Julien's Auctions, Los Angeles, June 4, 2005
Sizes vary
Winning bid:$6,400 - Estimate: $3,000 - $5,000
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Lot 826: MARILYN MONROE RECEIVED POSTCARDS
 Three Marilyn Monroe received postcards. The first, with an image of the Golden Gate Bridge, was sent to Monroe in Idaho in May 1956. Possibly sent by Peter Lawford, initialed indistinctly as “PL” or “RL.” The second, sent from “G,” is a postcard of La Promenade des Anglais in Nice. Sent to Monroe in May 1961. The card reads in part, “Hope your ‘Killer Kut’ is still in good shape," indicating that "G" stands for hairstylist George Masters. The third is a card sent in 1956 from Suzanne, who writes, “I hadn’t heard from you in 2 weeks so I played hookey.”
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 4 by 6 inches
Winning bid:$500 - Estimate: $300 - $500
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Lot 827: MARILYN MONROE LETTER FROM MAY REIS
 A handwritten letter from May Reis to Marilyn Monroe. The letter is written on Renvyle House Hotel stationery, dated May 10, 1961. Reis writes about her stay in Ireland and travels; signed simply “May.” Reis was Monroe’s personal secretary and friend. Accompanied by original transmittal envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
10 1/2 by 8 inches
Winning bid:$1,000 - Estimate: $300 - $500
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Lot 828: MARILYN MONROE MEDICAL INVOICES
 A group of Marilyn Monroe medical invoices that includes invoices from Dr. D. Russell Anderson, Dr. Margaret Herz Hohenberg, dentist Paul Kniss, Dr. Edward J. Simons, and one from the offices of Dr. Myron Prinzmetal and Dr. Rexford Kennamer, among others; seven items total.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$ 437.50 - Estimate: $400 - $600
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Lot 829: MARILYN MONROE FAN MAIL
 A group of more than 75 letters, photographs, religious tracts and postcards sent to Marilyn Monroe by her fans. The letters span from 1956 to 1961. The letters, mailed by Monroe's fans from around the world, offer advice, matchmaking, and get well wishes and make requests.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$4,062.50 - Estimate: $100 - $200
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Lot 830: MARILYN MONROE SCRAPBOOK FROM FAN
 A scrapbook given to Marilyn Monroe by a dying fan. The 30-page book contains inspirational images and text, both handwritten and pasted in. Most of the entries are religious in nature. Accompanied by a letter from the fan.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
9 by 6 inches
Winning bid:$192 - Estimate: $300 - $500
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Lot 831: MARILYN MONROE FAN MAIL
 A group of more than 100 letters, cards and postcards sent to Marilyn Monroe by her fans. The letters, which span from 1954 to 1962, were mailed from fans around the world, including a card in a mailing tube from Lyle & Scott LTD in Scotland that was signed by approximately 900 employees of the clothing manufacturer.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Sizes vary
 Winning bid:$3,200 - Estimate: $100 - $200
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Lot 832: MARILYN MONROE FAN MAIL
 A group of approximately 90 letters sent to Marilyn Monroe by her fans. The majority of the letters were sent to Monroe posthumously in the second half of 1962. The letters were mailed from fans around the world.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest envelope, 7 by 4 inches
 Winning bid:$4,375 - Estimate: $100 - $200
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Lot 833: MARILYN MONROE RECEIVED NOTE
 A Marilyn Monroe received typed note signed “Norm,” believed to be from Norman Rosten. The humorous undated note reads in part, “Thanks for your sweet darlin’ wire: it all helped carry me through the valley of the shadow...Did you ever think that some people just gotta stay alive?” Rosten goes on to mention recent reviews.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
4 by 6 inches
Winning bid:$ 512 - Estimate: $200 - $400
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Lot 834: MARILYN MONROE POSTCARD FROM NORMAN ROSTEN
 A postcard to “Marilyn Miller” from Norman Rosten sent from Alaska. The image on the front of the card is of a nude Inuit woman in the snow. Signed simply “N,” postmarked January 26, 1959. Stamp has been cut away. Rosten wrote Marilyn: An Untold Story in 1973.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
5 1/2 by 3 1/2 inches
 Winning bid:$256 - Estimate: $100 - $200
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Lot 835: MARILYN MONROE SIGNED CHECK TO HEDDA ROSTEN
 A Marilyn Monroe signed check from a Marilyn Monroe Productions Inc. account with Colonial Trust Company in New York City. Numbered 240, dated February 5, 1960, and written to Hedda Rosten in the amount of $65.85. The typed check also details in the upper right corner taxes removed from the gross amount due Rosten of $75.00. Rosten and her husband, Norman, were friends of Monroe’s, and Hedda was also employed by Monroe as a private secretary. Endorsed by Hedda Rosten on verso.
3 1/8 by 8 1/2 inches
Winning bid: $5,120 - Estimate: $2,000 - $4,000
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Lot 941: MARILYN MONROE NEW YORK POST RELATED DOCUMENTS
 A Marilyn Monroe received letter from the New York Post and a typescript copy of a New York Post article. The typed signed letter is from New York Post columnist Max Lerner, dated May 10, 1961, and written on New York Post stationery. The typescript is of an article written by New York Post gossip columnist Earl Wilson circa 1961. Titled “Marilyn’s not A-Marryin’ ” and is typed on three pages.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$192 - Estimate: $200 - $400
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Lot 950: MARILYN MONROE POSTCARDS FROM PAT NEWCOMB
 A pair of postcards handwritten to Marilyn Monroe by Pat Newcomb and sent to Monroe’s address, 882 North Doheny Drive in Los Angeles. Both cards were mailed in 1961, one sent from New Delhi with an image of the Taj Mahal, the other from Hong Kong with an image of the city. The addressee on both cards is “Marge Stengel.”
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
3 1/2 by 5 1/2 inches
 Winning bid:$320 - Estimate: $300 - $500
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Lot 951: MARILYN MONROE TELEGRAM FROM PRODUCER ANN MARLOWE
 A telegram to Marilyn Monroe from producer Ann Marlowe again offering Monroe a part in the teleplay Rain . Monroe appears to have dictated a response to her secretary, who wrote in pencil, “I would only consider it if Lee Strasberg directed it.” Dated June 21, 1960.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
4 1/2 by 6 1/2 inches
Winning bid:$512 - Estimate: $600 - $800
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Lot 952: MARILYN MONROE LETTERS FROM MCA MANAGEMENT
 A group of three letters received by Marilyn Monroe from MCA Management Ltd. The first is dated May 17, 1955, and was sent to Monroe in New York. The second is dated May 3, 1961 and is accompanied by a confidential letter typed on 20th Century Fox stationery addressed to George Chasin regarding a role for Monroe in a film adaptation of the book Zuleika Dobson by Max Beerbohm. The third is from Chasin, dated May 2, 1961, regarding two screenplays delivered via messenger to Monroe’s bungalow at the Beverly Hills Hotel, where she was recovering from sinus trouble.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
9 by 6 1/4 inches
Winning bid:$192 - Estimate: $800 - $1,200
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Lot 953: MARILYN MONROE LETTER FROM 20TH CENTURY FOX
 A typed, signed letter from 20th Century Fox to Marilyn Monroe Productions. Dated March 4, 1959, the letter directs Monroe to appear at the studio on April 14, 1959, to begin work on "Time and Tide," later re-titled Wild River (20th Century, 1960). Monroe was ultimately replaced by Lee Remick.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
11 by 8 1/2 inches
 Winning bid:$875 - Estimate: $400 - $600
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Lot 954: MARILYN MONROE LETTERS REGARDING FILM ROLES
 A pair of Marilyn Monroe received letters regarding potential film projects. The first is a three-page typed, signed letter from director Melvin Frank regarding Monroe starring in The Road to Hong Kong (UA, 1962). The undated letter, typed on Beverly Hills Hotel stationery, reads in part, “I wanted to thank you again for reading our script and tell you how curiously frustrated and bumbling I felt on the phone last night… .” Signed “Mel.” The second is a two-page handwritten letter from producer Harold Hecht. The letter is in regard to an unproduced film, "Lucy Crown" that Hecht would like Monroe to star in. Accompanied by original envelope.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
10 1/2 by 7 1/4 inches
Winning bid: $512 - Estimate: $400 - $600
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Lot 955: MARILYN MONROE LETTERS FROM INDUSTRY INSIDERS
 A group of four letters sent to Marilyn Monroe by members of the entertainment industry. The first is a typed, signed letter from agent Freddie Fields dated May 20, 1961. It references a script that is no longer present. The second is a typed, signed letter from agent Johnny Maschio typed on Showcase Enterprises, Inc stationery and dated April 28, 1961. Maschio asks Monroe to contact him, emphasizing "It is very important." The third letter is a typed signed solicitation from casting director Owen McLean on Twentieth Century-Fox stationery. The fourth is a typed letter, written on Twentieth Century Fox stationery, is dated May 29, 1956 that appears to be signed "Harry." It reads "Marilyn: The post art turned out fine. Thanks for your gracious help."
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 11 by 8 1/2 inches
 Winning bid:$640 - Estimate: $400 - $600
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Lot 956: MARILYN MONROE DOCTOR'S NOTES
 A pair of handwritten doctor’s notes left for Marilyn Monroe. The first is a single double-sided sheet signed indistinctly by a doctor. The message states that the doctor left two prescriptions for Monroe with Dr. Hohenberg and gives directions on how to use the medication. The second is a small single-sided note written in an unknown hand, also about medication and notes about a doctor.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
9 by 6 inches
Winning bid:$384 - Estimate: $300 - $500
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Lot 957: MARILYN MONROE NOTE WRITTEN ON L.A. INSTITUTE FOR PSYCHOANALYSIS NOTE PAPER
 A Marilyn Monroe retained note written on a small piece of paper from the Los Angeles Institute for Psychoanalysis. The note refers to a Dr. Walter Greenson. Written in an unknown hand.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
5 1/4 by 4 1/4 inches
Winning bid:$437.50 - Estimate: $200 - $400
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Lot 958: MARILYN MONROE PRESCRIPTION CENTER RECEIPTS AND INVOICE
 Marilyn Monroe carbon copy receipts from The Prescription Center in Beverly Hills, California. Both are dated April 22, 1961, but with separate amounts. The second receipt bears Monroe’s signature on the carbon. One receipt is primarily for prescriptions, the other for makeup and personal care items. Accompanied by an invoice from The Prescription Center.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
6 by 4 inches
Winning bid:$2,240 - Estimate: $400 - $600
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Lot 960: MARILYN MONROE LIST OF MEDICATIONS
 A typed sheet of instructions for Marilyn Monroe’s medications. The sheet is titled “Marilyn is to take Pills as follows.” It is undated and does not name, only describes the size of the medications.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
11 by 8 1/2 inches
Winning bid:$768 - Estimate: $500 - $700
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Lot 961: MARILYN MONROE TELEGRAMS FROM DOCTOR AND MILTON GREENE
 A pair of telegrams received by Marilyn Monroe. The first is an urgent message from Monroe’s doctor to call, May 19, dated 1956. The second is from one-time business partner Milton Greene delivered to Monroe while she was a patient at Cedars of Lebanon Hospital, dated November 12, 1954. Greene writes that he cannot wait to be with Monroe and that he has great news. Accompanied by two Western Union transmittal envelopes.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
5 3/4 by 8 inches
Winning bid:$1,024 - Estimate: $400 - $600
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Lot 962: MARILYN MONROE RECEIVED TELEGRAMS
 A group of three telegrams sent by friends and colleagues to Marilyn Monroe. The first is from “May,” presumed to be May Reis, that offers Monroe get well wishes. The second is from Harold Mirisch. It reads “As long as we cannot talk to each other on the telephone how about you and I having dinner Monday night love = Harold Mirisch.” The third is from Nedda Logan sent to Monroe at the Chateau Marmont on May 17, 1956. Logan raves about Monroe’s performance in Bus Stop (20th Century, 1956) which her husband directed.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 5 3/4 by 8 inches
Winning bid:$768 - Estimate: $300 - $500
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Lot 963: MARILYN MONROE MEDIA TELEGRAMS
 A pair of telegrams regarding Marilyn Monroe. The first was sent to Monroe on November 23, 1954 from the Showmen’s Trade Review regarding Monroe being named Female Money Making Star for 1954. The second is a two page telegram from The Daily Mirror in London sent to Pat Newcomb with interview questions for Monroe.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 5 3/4 by 8 inches
Winning bid:$448 - Estimate: $300 - $500
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Lot 965: MARILYN MONROE FINANCIAL DOCUMENTS
 Marilyn Monroe financial documents relating to loans. A William Morris interoffice memo cover sheet on the first document is dated “2/13/51” with details of expenditures in 1949 and 1950. The second document concerns a $74,000 loan dated May 29, 1962, only three months before Monroe’s death. Five pages total.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
Largest, 11 by 8 1/2 inches
 Winning bid:$256 - Estimate: $400 - $600
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Lot 966: MARILYN MONROE STATEMENT REGARDING GÉRARD PHILIPE
 A Marilyn Monroe statement regarding the death of actor Gérard Philipe. Handwritten in an unknown hand on the back of a Beverly Hills Hotel notecard in blue ink. Monroe laments that she never had the opportunity to work with the French actor. Marked in pencil “Statement, Radio 1 – Europe.” Philipe died in 1959 just shy of his 37th birthday.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
3 1/2 by 5 1/2 inches
 Winning bid:$437.50 - Estimate: $100 - $200
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Lot 967: MARILYN MONROE RECEIVED INVITATIONS
 A group of three invitations sent to Marilyn Monroe. The first is a card believed to have accompanied flowers sent to Monroe at the Beverly Hills Hotel. The card invites Monroe and Pat (presumably Pat Newcomb) for a quiet evening free of "shop talk." Signed "Minerva (Nelli)." The second, written on Beverly Hills Hotel stationery, reads in part, "I just traveled 6000 miles to see you and find out how you are." It is signed "Henry." The third is written on a Beverly Hills Hotel card inviting Monroe to dine. Signed "Jack Halperin." All are accompanied by unpostmarked transmittal envelopes.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 1/2 by 5 1/2 inches
 Winning bid:$192 - Estimate: $400 - $600
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Lot 968: MARILYN MONROE CHECKS, INVOICES, BILLS AND RECEIPTS
 A group of Marilyn Monroe invoices, bills and two checks. The group includes a pair of checks from the Colonial Trust Company of New York, the first is blank except for the check number “21,” the other is dated April 14, 1956, and has been made out to Dr. C. Russell Anderson but is unsigned, written in an unknown hand; a Jurgensen’s Grocery Company invoice from April 1961 and promotional flyer, return envelope and original transmittal envelope; an invoice from Beverly Hills Music Company dated May 1961 for 28 LPs purchased by Monroe, with itemized slip, return envelopes and original transmittal envelope; an invoice from Au Petit Jean restaurant from April 1961, with original transmittal envelope; and insured postage receipts from the United States Post Office from 1956.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 5 3/4 by 11 inches
Winning bid:$768 - Estimate: $200 - $400
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Lot 969: MARILYN MONROE HOTEL TELEPHONE MESSAGES
 A group of 20 hotel telephone message slips for Marilyn Monroe. Messages date from May 1 to May 6, 1961, and include messages from George Chasin, Norman Brokaw, José Ferrer, Frank Rosenberg, Henry Rosenfeld, and George Masters, among others. Accompanied by four Beverly Hills Hotel door hangers.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 1/2 by 5 1/2 inches
Winning bid:$640 - Estimate: $400 - $600
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Lot 970: MARILYN MONROE HOTEL TELEPHONE MESSAGES
 A group of 20 hotel telephone message slips for Marilyn Monroe. Messages date from May 8 to May 15, 1961, and include messages from George Chasin, Jay Kanter, Mr. Gillerof (presumed to be Sydney Guilaroff), Henry Rosenfeld, Sidney Skolsky, and Julie [sic] Styne, among others. Accompanied by four Beverly Hills Hotel door hangers.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 1/2 by 5 1/2 inches
Winning bid:$896 - Estimate: $400 - $600
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Lot 971: MARILYN MONROE HOTEL TELEPHONE MESSAGES
 A group of 20 hotel telephone message slips for Marilyn Monroe. Messages date from May 8 to May 15, 1961, and include messages from George Chasin, Jay Kanter, Mr. Gillerof (presumed to be Sydney Guilaroff), Henry Rosenfeld, Sidney Skolsky, and Julie [sic] Styne, among others. Accompanied by four Beverly Hills Hotel door hangers.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 1/2 by 5 1/2 inches
Winning bid:$896 - Estimate: $400 - $600
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Lot 972: MARILYN MONROE HOTEL TELEPHONE MESSAGES 
A group of 20 hotel telephone message slips for Marilyn Monroe. Messages date from May 15 to May 20, 1961, and include messages from George Chasin, Harold Mirisch, Sidney Cassipell, Melvin Frank,and Rupert Allan among others. Accompanied by three Beverly Hills Hotel door hangers.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 1/2 by 5 1/2 inches
 Winning bid:$1,024 - Estimate: $400 - $600
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Lot 973: MARILYN MONROE HOTEL TELEPHONE MESSAGES
 A group of 20 hotel telephone message slips for Marilyn Monroe. Messages date from May 21 to June 1, 1961, and include messages from Agnes Flanagan, Donald Barry, Ben Gary, Minna Wallis, Ernie Kovak [sic], Ben Platt Jr. and Clifton Webb, among others. Accompanied by three Beverly Hills Hotel door hangers.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 1/2 by 5 1/2 inches
Winning bid:$768 - Estimate: $400 - $600
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Lot 974: MARILYN MONROE HOTEL TELEPHONE MESSAGES
 A group of 20 hotel telephone message slips for Marilyn Monroe. Messages date from June 1 to June 12, 1961, and include messages from Ted Jordan, Dr. Krohn, Harrison Carroll, George Chasin, Clifton Webb and Mr. Guilaroff (presumed to be Sydney Guilaroff), among others. Accompanied by three Beverly Hills Hotel door hangers.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 1/2 by 5 1/2 inches
Winning bid:$768 - Estimate: $400 - $600
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Lot 975: MARILYN MONROE GROUP OF HOTEL MESSAGES
 A group of 17 hotel telephone and package delivery message slips for Marilyn Monroe. Messages date from May to June 1961 and include messages from Norman Brokaw, Richard Conte, George Chasin, Bill Penzer, Miss Wallace (believed to refer to Minna Wallis), Ted Jordan and Harold Mirisch, among others. Thirteen of the messages are accompanied by or still affixed to Beverly Hills Hotel door hangers.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
 Winning bid: $640 - Estimate: $400 - $600
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 Lot 976: MARILYN MONROE GROUP OF NOTES, MESSAGES AND HANDWRITTEN PROSE
 A Beverly Hills Hotel note pad with a notation on the top page together with more than 30 loose pages from a similar note pad. The pages contain phone messages, including ones from George Chasin, Glenn Ford, Frank Sinatra, Josh Logan and Sandy Meisner; telephone numbers; notations; appointment reminders; and a single sheet with handwritten prose that has been crossed out but appears to be in Monroe’s hand. It reads, “All day long he stayed/ with me; and one sailed in perfect calmness… .”
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
5 1/2 by 4 inches
Winning bid:$14,080 - Estimate: $600 - $800
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 Lot 977: MARILYN MONROE FINANCIAL DOCUMENTS
 A folder of Marilyn Monroe's financial documents relating to loans from City National Bank in Beverly Hills, California. The documents date from 1961 to 1962 and include file copies of typed letters from Monroe's lawyer Milton Rudin and of letters sent from Monroe's secretary as well as deposit receipts. Correspondence discusses transfers, deposits and financial arrangements made on behalf of Monroe. Folder has a typed label that reads “MARILYN MONROE 1961-1962/ CITY NATIONAL BANK OF BEVERLY HILLS.”
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
Largest, 11 by 8 1/2 inches
 Winning bid:$1,152 - Estimate: $400 - $600
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 Lot 978: MARILYN MONROE CHASEN'S RESTAURANT DOCUMENTS
 A group of Marilyn Monroe documents relating to Chasen’s restaurant. The first is an invitation dated May 3, 1961, with a handwritten note that reads “Chasin,” which could refer to Monroe’s agent or that it came from him. Found with: Chasen's restaurant invoice and credit form from May 1962; a Chasen's card with Monroe’s typed name; and a telegram invitation for an event with French director Christian–Jacque.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
Largest, 8 1/2 by 4 1/2 inches
Winning bid:$448 - Estimate: $100 - $200

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 Lot 979: MARILYN MONROE CARD FROM DELOS SMITH JR.
 A handwritten card from Delos V. Smith Jr. to Marilyn Monroe. The card, with an image of a Native American man in front of a tipi, reads in full, “New Teepee?/ Enjoy Heapee!/ Little Peepee,” with original transmittal envelope postmarked April 1961. Envelope has additional writing and post office notations. Together with two envelopes addressed to Monroe from Smith.
PROVENANCE From the lost archive of Marilyn Monroe
3 by 5 inches
Winning bid:$256 - Estimate: $300 - $500
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 Lot 984: MARILYN MONROE REAL ESTATE DOCUMENT
 A Marilyn Monroe signed, typed purchase offer for Monroe's Los Angeles home on Helena Drive. This is the only home Monroe ever purchased. The document dated January 9, 1962, and contains a purchase price of $52,500. Monroe would die just eight months later.
15 by 9 1/4 inches
Winning bid:$ 17,500 - Estimate: $7,000 - $9,000
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 Lot 986: MARILYN MONROE RECEIPTS
 A pair of receipts from the Mart on Santa Monica Boulevard. One is dated July 31, 1962, for the purchase of a tapestry; the second, undated, is for the purchase of a table. Both are marked paid on August 1, 1962. Accompanied by a business card from the Mart. Monroe seems to have been actively decorating the house she had purchased only a few months earlier. Five days after visiting the Mart, Monroe passed away.
Each, 6 by 3 1/2 inches
Winning bid:$1,625 - Estimate: $1,300 - $1,600

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 Lot 987: MARILYN MONROE AUTO INSURANCE DOCUMENT
A Marilyn Monroe automobile insurance document with effective date March 23, 1962, issued by Fireman’s Fund Insurance Company through Ebenstein and Company. The endorsement portion of the document states that Monroe is excluded as a driver under this policy. Five pages total.
PROVENANCE From the Collection of Lois Banner
12 1/2 by 8 1/2 inches
Winning bid: $1,600  - Estimate: $800 - $1,200
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Lot 989: MARILYN MONROE FUNERAL CARD
 An original card from the funeral of Marilyn Monroe on Wednesday, August 8, 1962, at the Westwood Village Mortuary in Los Angeles. The front of the card bears an image of the Bok Singing Tower. The inside reads in part, "In Memory of/ Marilyn Monroe/ Born June 1st, 1926/ Passed Away/ August 5th, 1962,” with the details of her funeral service. Facing page is printed with Psalm 23. Accompanied by a photocopy of an information packet about the services for Monroe that includes the eulogy given by Lee Strasberg, a list of invited guests, and a letter to those not invited to the service.
5 1/2 by 3 1/4 inches
Winning bid: $2,560 - Estimate: $1,000 - $2,000
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1 novembre 2012

H comme Hogan, Della Mae

Della Mae Hogan
( 1876 - 1927 )
Grand-Mère ~Maternelle~ de Marilyn Monroe
 

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1900s_charlotty_virginia_jennie_nance_with_della_with_tilford_marion_hoganDella Mae Hogan (appelée aussi Della Mae Monroe, Della Mae Graves et Della Mae Grainger) naît le 1er juillet 1876 dans le Comté de Brunswick (Missouri) et est la seconde de quatre enfants. Ses parents, Tilford Marion Hogan et Jennie Nance (Charlotty Virginia Jennie Nance) (photo ci-contre), sont ouvriers agricoles.
Della est une enfant sans beauté particulière, mais gaie et espiègle, précoce et pleine d'énergie. Peu influencée par les penchants académiques de son père, elle pratique, au contraire, l'école buissonnière. La dure vie paysanne amène les Hogan de l'Est vers l'Ouest, en Californie, dans les années 1890. 
Ses parents se séparent lorsqu'elle a 13 ans. Elle passera les années suivantes à vivre alternativement avec un parent puis avec l'autre.

>> Della Mae (à droite) et sa soeur Myrtle dans les années 1890
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Son père, Tilford Marion Hogan, est né le 24 février 1851. Il était un journalier, fils de fermiers de l'Illinois, George Hogan et Sara Owen qui ont eu 8 enfants (Mary, John, William Jasper, Newton, Tilford Marion, Amanda, Stephen et Rosa).
Tilford épouse Jennie Nance à Barry Country, dans le Missouri et ils ont ensemble quatre enfants (Dora née en 1875, Della Mae née le 1/07/1876, William Marion né le 4/04/1878 et Myrtle née en 1882). Le couple restera marié pendant 20 ans.
Tilford se remarie en 1928, à l'âge de 77 ans avec une veuve du nom d'Emma Wyatt. Il se suicide le 29 mai 1933. Comme un grand nombre de paysans, il avait dû abandonner ses terres pendant la Dépression. Cette situation avait été trop pénible à vivre pour lui, et il se pend à une poutre de sa grange. Ce n'est que quelques mois après son suicide, que sa petite fille, Gladys Baker, sombrera dans la maladie mentale. 

 > Certificat de décès du 29 mai 1933
Article de presse de l'avis de décès

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En 1898, Della Mae, alors âgée de 22 ans, rencontre Otis Elmer Monroe (le grand-père de Marilyn), un peintre en bâtiment de dix ans son aîné et fraîchement débarqué de l'Etat d'Indiana. Ils se marient l'année suivante, à la fin de l'année 1899. En 1901, ils partent s'installer au Mexique, où Otis avait trouvé un emploi dans les chemins de fer mexicains. Au début, Della Mae est triste d'avoir quitté les Etats-Unis et a du mal à s'adapter. Elle sort souvent sur son porche pour mieux contempler le pont qui, par dessus le Rio Grande, mène au Texas. Puis elle parvient à s'adapter et se sent par la suite très à l'aise dans la tâche qu'elle s'est attribuée: elle donne des cours aux Indiennes et aux Mexicaines à qui elle sert occasionnellement de sage-femme.
A l’automne 1901, Della tombe enceinte et donne naissance à une petite fille, Gladys Pearl Monroe (qui sera la mère de Marilyn), le 27 mai 1902 à Mexico. L'enfant sera déclarée cinq jours après sa naissance à un juge civil mexicain. 

La famille retourne ensuite aux Etats-Unis: ils mènent une existence itinérante le long de la Côte Ouest, jusque dans le Nord des Etats-Unis, puis s'installent dans la région de Los Angeles, qui était prospère et offrait de meilleures perspectives d'emploi. C'est ainsi qu'au printemps 1903, Otis Elmer trouve un emploi mieux rémunéré à Los Angeles, à la Pacific Electric Raimway. La famille s'installe à L.A. et loue un petit bungalow d'une seule pièce dans la 37ème Rue Ouest (secteur sud du centre-ville). C'est là que naît leur deuxième enfant, en 1905, un garçon prénommé Marion Otis Elmer (l'oncle de Marilyn).
Mais la famille vit dans la pauvreté et n'a pas de foyer stable (ils vivent dans près de onze foyers différents -maisons ou appartements- entre 1903 et 1909). Leurs enfants Gladys et Marion vivent donc leur enfance dans l'insécurité, sans pouvoir se lier d'amitié avec des amis de leurs âges.

A partir de 1907, la santé d'Otis Elmer commence à se dégrader. Il boit beaucoup et souffre de troubles de la mémoire. Son état s'empire rapidement: il souffre de violents maux de tête, est pris de tremblements importants, et devient émotionnellement fragile et instable avec des accès de rage, des crises de larmes et même des attaques cardiaques. Admis à l'hôpital 'Southern California State Hospital' à Patton, Californie, en novembre 1908, où Della espace de plus en plus ses visites, il y meurt, le 22 juillet 1909, à l'âge de 43 ans. Il était atteint de parésie, le stade ultime de la syphilis qu'il avait contracté au Mexique, à cause des piètres conditions d'hygiène.

>> Portraits de Della Mae
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Pendant qu'Otis est à l'hôpital, Della adopte une attitude très digne, devenant une femme fort dévote, avec une mélancolie mêlée de stoïcisme. Elle fréquente, avec ses enfants, une des églises protestantes les plus proches, «pour qu'ils prient pour la santé de leur propre esprit». Mais malgré cet excès de piété transitoire, elle garde tout de même l'exubérance et l'impétuosité de sa jeunesse. Lorsqu'elle se retrouve veuve, à l'âge de 33 ans, Della Mae retourne ainsi à la vie désinvolte de sa jeunesse. Et en 1910, elle reçoit des hommes célibataires et des veufs chez elle, dans sa maison du 2440 Boulder Street. Et elle se fiançe même plusieurs fois entre 1910 et 1911.

>> Della Mae et l'un de ses amants
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1912_03_07_wedding_della_lyle_arthur_gravesPuis elle rencontre Lyle Arthur Graves, originaire de Green Bay, dans le Winsconsin, de six ans son cadet, un homme timide et appliqué. Originaire de Green Bay (Wisconsin), il avait d'ailleurs travaillé à la Pacific Electric avec Otis. Il était devenu depuis aiguilleur en chef. Le 7 mars 1912, Della Mae et Lyle Graves se marient (certificat de mariage ci-contre). La famille s'installe chez Lyle, dans sa maison au 324 bis South Hill Street qui se trouve dans le récent quatier d'affaires de Los Angeles. Mais le mariage est un échec. Della découvre que Lyle est aussi alcoolique que son précédent mari et il se montre même violent. C'est alors que seulement huit mois après leur mariage, en novembre 1912, Della Mae quitte le domicile conjugal avec ses deux enfants et part s'installer dans un meublé. Mais elle rencontre des difficultés financières et continue à garder contact avec son mari. Sans plus aucune ressources, elle se résout à retourner vivre chez Lyle pendant le Noël 1912. Mais malgré toutes les bonnes attentions de Lyle, notamment en offrant des cadeaux aux enfants, Della finit par le quitter définitivement en mai 1913, bien que celui-ci avait laissé à Della la gestion de son propre salaire.
Le divorce est prononcé le 17 janvier 1914. Della y accuse Lyle Graves notamment de « ne pas lui avoir assuré le soutien matériel, de débauche et d'intempérance chronique ».

Deux ans plus tard, à la fin de l'année 1916, Della Mae loue une chambre dans une pension de famille au 26 Westminster Avenue sur la toute nouvelle plage du district de Venice, en Californie, au sud de Santa Monica. Le propriétaire de la pension de famille s'appele John Baker et l'engage pour diriger sa propriété pendant qu'il s'occupe d'une salle de jeux sur la plage.
Elle envoit son fils Marion, âgé de 11 ans, vivre chez des cousins à San Diego car Della pense qu'un garçon doit être élevé par un homme.  

charles_graingerLe 1er janvier 1917, au cours d'une soirée du Nouvel An, Della rencontre un charmant veuf d'1 mètre 85, Charles Grainger (né en 1875, mort en 1953 - photo ci-contre) , qui avait parcouru le monde en travaillant pour des compagnies pétrolières. Il avait deux fils, qui vivaient avec leur mère au Nord de la Californie. Il habitait d'ailleurs près de chez elle, au 1410 Coral Canal Court, dans un modeste bungalow de deux pièces qui donnait sur un des nombreux canaux de Venice. L'endroit était très charmant et Della succombe à son charme. A cette époque, vivre ensemble sans être mariés n'était pas très bien vu, tout comme le fait d'être divorcé. Della Mae se fait appeler Mrs. Grainger, bien qu'elle n'était pas mariée. Ils restent liés pendant plusieurs années, sans pour autant vivre ensemble.
Mais cette nouvelle liaison rendait Gladys malheureuse. Elle se braquait contre le nouveau compagnon de sa mère, en lui opposant un silence absolu, et se montrant de très mauvaise humeur. Gladys devenait alors un boulet pour Della, qui avait peur de perdre Charles Grainger. C'est alors qu'elle décide de la marier. Gladys, qui n'avait alors que 14 ans, commence à avoir un certain succès auprès des hommes. Et c'est Jasper Newton "Jap" Baker (le fils de John Baker) âgé de 26 ans, qui, aidé de Della Mae, certifie que Gladys était en âge de se marier, et l'épouse le 17 mai 1917. Della assiste au mariage et donne sa chambre de Westminster Street aux jeunes mariés, pour emménager dans le bungalow de Charles Grainger. Gladys et Jasper Baker ont deux enfants: une fille Berniece et un garçon Robert Baker.

En 1918, Charles Grainger trouve un emploi non pas dans le pétrole, mais comme directeur du Pickering Pleasure Pier de Santa Monica, où il avait un salaire régulier. Della était alors souvent séparée de Charles Grainger, pendant des jours, voire des semaines.
Le couple se quitte puis se remet à nouveau ensemble à plusieurs reprises.

En 1921, sa fille Gladys retourne vivre chez elle, après la faillite de son mariage. Elles vivent dans un bungalow que Gladys loue au 46 Rose Avenue, à Venice. Gladys avait signé le bail sous le nom de Della Monroe, et sous-loue deux des chambres, afin d'être payée comme gérante, ce qui lui permet de verser 100$ par mois aux propriétaires absents, Adele Weinhoff et Susie Noel.
Fin juin 1922, le dernier chèque du loyer n'avait pas été posté. Une dispute éclate entre Gladys et Della, chacune accusant l'autre de dilapider l'argent. N'ayant d'emploi ni l'une ni l'autre, l'essentiel de leurs revenus leur était versé par Charles Grainger, le reste consistant en une modeste somme qu'envoyait Jasper Baker. Leur courte expérience de colocataires pris fin en juillet 1922, sous une menace d'expulsion. Della, avec la permission de Charles Grainger, part alors vivre dans un bungalow vide qu'il posséde à Hawthorn.

>> Della Mae avec Gladys et ses petits-enfants
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En 1924, son fils Marion se marie avec une de ses camarades de classe, Olyve Brunnings.
L'année suivante, le 11 octobre 1925, sa fille Gladys se remarie, avec Martin Mortensen, pour le quitter quelques mois après. A la fin de l'année, Gladys est enceinte. Se retrouvant seule, elle cherche un soutien auprès de sa mère, qui réagit mal. Et la situation tombe d'ailleurs très mal car Della part en voyage en Asie du Sud-Est, un voyage prévu de longues dates avec Charles Grainger, qui y avait été envoyé sur un site de forage par la Shell, pour son travail. Certains biographes affirment qu'ils sont aussi partis en Inde. Le 24 février 1926, Della fait une demande de passeport pour son voyage à Bornéo prévu pour le 30 mars 1926. Sur cette demande, la date de mariage de Della et Charles Grainger était stipulée comme ayant eu lieu le 25 novembre 1920.

 > Lettre de recommandation Shell pour Charles Grainger du 23 avril 1925:
1925_04_23_charles_grainger_Passport_Request_Letter

> Demande de Passeport du 24 février 1926
Photographie du passeport
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1926_05_27_carte_postaleLe 27 mai 1926, Della envoit une carte postale de Bornéo, une île du sud-est asiatique, (carte postale ci-contre) à ses petits enfants Berniece et Robert Baker, qui vivent avec leur père dans le Kentucky. Elle ne semble pas savoir que les enfants n'avaient pas de nouvelles de leur mère Gladys:
« Dear Little Berniece,
This is kind of big snakes they have here. They are big enough they could swallow you and Jackie and so could the alligators. They have lots of fun here hunting them. This is your mother's birthday. Do you and Jackie ever write to her, write to me.
Your grand mother Mrs Chas. Grainger
».

> Photographies de son voyage exotique en Asie
1926_asie_2  
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1926_della_home_hawthornDella Mae revient en juin 1926. Quand elle découvre sa petite fille Norma Jeane (Marilyn Monroe), deux semaines après sa naissance, elle incite sa fille Gladys à placer l'enfant chez un couple sérieux et dévot qu'elle connait bien, les Bolender, une famille d'accueil qui vit à Hawthorn (une banlieue ouvrière de Los Angeles, actuellement l'aéroport international), dans la même rue qu'elle (photo ci-contre). Ida et Wayne Bolender s’occuperont de la petite fille pendant 7 ans.
Della est devenue une adepte fervente et dévouée de Soeur Aimee Semple Mc Pherson et fait baptiser Norma Jeane le 6 décembre 1926 au Sister Aimee's Angelus Temple, à la Hawthorn Foursquare Church (4503 puis 4511 West Broadway à Hawthorn):

> Photographie de Della Mae et Norma Jeane
Photographie de l'Eglise 'Hawthorn Foursquare Church'
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Au début de l’année 1927, le coeur de Della Mae commence à faiblir et elle est atteinte de fréquentes infections respiratoires. Elle dépend alors totalement de sa fille Gladys, qui, en dépit du surcroît de transport en trolley pour aller à son travail, est venue s'installer chez elle. A la fin du printemps, Della est au plus mal; ses problèmes respiratoires se sont aggravés par l'évolution de sa maladie du coeur, ce qui la plonge dans une dépression des plus sombres. Comme bon nombre de malades atteints de troubles cardio-pulmonaires, elle dérive dans de plaisantes rêveries, des délires et des moments de franche euphorie. Sans compter des imprévisibles sautes d'humeur et colères. En juillet, Della est perduadée que sa mort est proche. Elle avait de plus en plus des hallucinations; elle raconte notamment à sa fille Gladys que ses parents, Tilford et Jennie Hogan, s'étaient réconciliés et qu'ils viendraient la secourir.
Durant cette période, Ida Bolender raconta dans une interview donnée en 1966 (et diffusée dans le documentaire The Legend of Marilyn Monroe) que Della Mae venait souvent voir sa petite fille à travers les vitres de leur maison: elle frappait sans cesse à la porte mais un jour, n'obtenant pas de réponse, elle cassa la vitre avec son coude et les Bolender ont dû appelé la police.
De plus, Marilyn racontera plus tard que sa grand-mère Della Mae fut responsable de l'incident le plus épouvantable de sa vie: en juillet 1927, Della Mae aurait tenter d'étouffer sa petite fille avec un oreiller. Mais il est possible que Marilyn inventa cette histoire. 

1927_08_23_Della_M_Monroe_Death_CertificateLe 4 août 1927, Della Mae est hospitalisée au Norwalk State Hospital où on lui diagnostique une myocardite aiguë (inflammation du coeur et des tissus environnants). Elle meurt le 23 août 1927, à l'âge de 51 ans, d'un arrêt cardiaque pendant une crise de folie, victime de ce que Gladys puis Marilyn elle même considéreront comme une malédiction familiale. Son certificat de décès (voir ci-contre) mentionne comme cause du décès une myocardite ainsi qu'une "psychose maniaco-dépressive", ce terme ayant été ajouté car Gladys n'avait cessé de répéter aux médecins que l'humeur de sa mère avait été changeante et imprévisible pendant ses dernières semaines.
C'est Gladys qui s'occupe des funérailles, et fait enterrer Della auprès de son premier mari, Otis Elmer Monroe, au Rose Hill Cemetery, à Whittier.

  Selon le biographe Donald Spoto, le comportement violent de Della Mae n'était pas provoqué par une maladie mentale, mais par une maladie cardiaque dégénérative entraînant une dépression aigüe. Son état de santé avait été aggravé par une attaque avant l'été 1927. Sa mort a donc été provoquée par une grave maladie du coeur qui fut mal soignée, avec, pour facteur aggravant, une psychose maniaco-dépressive.

> La tombe de Della Mae au Rosedale Cemetery 
(Washington Boulevard, Los Angeles)  
monroedellam


sources pour l'article:
Livres:
Marilyn Monroe, L'encyclopédie, de Adam VictorLes vies secrètes de Marilyn Monroe, de Anthony Summers
Sites Internets:
frise chrono sur geni.com  / généalogie sur genforum.genealogy.com / documents sur le forum Everlasting Star  /  sa tombe sur findagrave.com


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29 novembre 2011

15/12/2011, PROFILES IN HISTORY: Icons of Hollywood: Lots Partie 1 Norma Jeane

 Enchères  "Icons of Hollywood"
des 15 & 16 décembre 2011
- 49 lots avec Marilyn Monroe -
- Partie 1 : Norma Jeane

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15/12/2011, PROFILES IN HISTORY: Icons of Hollywood: Vente et Catalogue

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lot n°694: 18-year-old Marilyn Monroe amazing autograph letter signed
18-year-old Marilyn Monroe amazing autograph letter signed - MONROE, MARILYN. Amazing Autograph Letter Signed “Norma Jeane”, Four pages, blue-lined Octavo sheets, dated June 15, 1944. Penned at the top, and stricken-through, is the address “14668 Parthenia St, Van Nuys” (curiously, she never lived at that address). Written to Grace Goddard, Norma Jeane’s legal guardian and ‘mother’ figure during the tumultuous years of her youth. Norma Jeane — just 18 years of age — pens (in full):

Dearest Grace,
I was so happy to hear from you. I was so thrilled to read your letter and learn of all that you have been doing lately. [Grace had recently moved to West Virginia]
I will send you your picture very s[h]ortly now, I’m going down Saturday to find out more about it. Also will send you lots of snapshoots at the same time I send you the picture. I found out that a 10² x 12² (that was the size you wanted wasn’t it?) cost exactly $5.00.
Jimmie has been gone for seven weeks and the first word I received from him was the day before my birthday. He sent a cable night letter by Western Union saying ‘Darling, on you birthday, I send you a whole world of love’. I was simply thrilled to death to hear from him.
I have never really written and told you of Jimmies and my married life together. Of course I know that if it hadn’t been for you we might not have ever been married and I know I owe you a lot for that fact alone, besides countless others. That is why I feel that I should let you know about us. I love Jimmie just more than anyone (in a differn’t way I suppose than anyone) and I know I shall never be happy with anyone else as long as I live, and I know he feels the same towards me. So you see we are really very happy together that is of course, when we can be together. We both miss each other terribly. We will be married two years June 19th. And we really have had quite a happy life together.
I am working 10 hrs. a day at Radioplane Co., at Metropolitain Airport. I am saving almost everything I earn (to help pay for our future home after the war.) The work isn’t easy at all for I am on my feet all day and walking quite a bit.
I was all set to get a Civil Service job with the Army, all my papers filled out and everything set to go, and then I found out I would be working with all Army fellows. I was over there one day, there are just too many wolves to be working with, there are enough of those at Radioplane Co. with out a whole army full of them. The Personal [Personnel] Officer said that he would hire me but that he wouldn’t advice it for my own sake, so I am back at Radioplane Co. & pretty contented.
Well I guess that is about all for now.
With much love,
Norma Jeane

Summer of 1944 was a fateful time for young Norma Jeane Dougherty. Circa 1943-44, she landed her first job at Radioplane Co. (a defense contractor in Burbank, California), through the influence of her mother-in-law, Ethel. Her husband, Jim, had recently joined the U.S. Merchant Marine and shipped off to war just “seven weeks” previously.
Although she here thanks Grace for the instrumental role she played in organizing and consenting to her marriage, it is known that she later harbored feelings of resentment towards Grace for taking off to West Virginia (in effect, abandoning Norma Jeane), and believed that her “surrogate mother” had arranged the marriage as a convenient way to get rid of her. Despite Norma Jeane gushing over her love for her husband, her marriage was soon to unravel. Just a few months later, Norma Jeane met a man who would vault her to stardom: Army photographer David Conover. Conover had been tasked by his commanding officer (who was, interestingly enough, actor and future President Ronald Reagan) to photograph women factory workers who were helping with the war effort. Making the rounds at Radioplane he was naturally drawn to Norma Jeane, who, along with her stunning beauty and bubbly personality, seemed to have a certain “aura” around the camera.
She soon appeared on the cover of Yank magazine, and the die was cast. Heeding the advice of Conover and Grace, she obtained a divorce from Dougherty (September 13, 1946), and began one of the most famous careers in Hollywood.
A wonderful letter, showing how Norma Jeane viewed her world and her future with Jim Dougherty just two years into their marriage — though her life would soon change forever. Numerous corrections throughout, and page one exhibits original ink-blot. Overall, in excellent condition.
Estimate: $40 000 - $60 000

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lot n°716: Marilyn Monroe (Norma Jeane) original family photograph
age 2, with her later notation on verso

From the personal effects of a relative of Marilyn Monroe (nee Norma Jeane Mortensen/ Baker) to the owner of the image archive “Silver Screen” (now deceased), to the current owner, an original gelatin-silver 3¾” x 4¾” family snapshot of toddler Norma Jeane at the beach. She is playing with another toddler she calls “Donna” in the pencil notation attributed to Norma Jeane herself, “gidy up horsy” at the beach, Donna & me I’m the horse”; comparisons were carefully made to other writing from her teen years, and this is a confident match, so she could have made this notation anytime before leaving home at age 16.
Estimate: $800 - $1 200
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lot n°717: Marilyn Monroe unique collection
of 16+ personally owned family photographs and negatives
of Marilyn Monroe and her Mother.

A unique archive of 16+ original 2 ½ x 4 ¼ in. to 3 ½ in. x 4 ½ in. personal family photographs and negatives of Marilyn Monroe with her mother Gladys Pearl Baker (née Monroe) and presumably grandmother, as well as other family members and friends spanning toddler age through to adolescence. Her mother Gladys is pictured in several with a woman who is likely her best friend, Grace McKee, the woman that went on to become her guardian and ward of state. Marilyn is pictured in several as a toddler, as a teenager holding a baby on a bench, standing with Chico Marx on stage, as a young swimsuit model etc. Includes additional copy prints and negatives made from original photographs (originals not present). Approx. 30 items total. An incredible glimpse into Marilyn’s early family life and unique opportunity to acquire a rich trove of original material.
Estimate: $2 000 - $3 000
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lot n°718: Marilyn Monroe (Norma Jeane) original photobooth
snapshot self-portrait, Ca. 1940

From the personal effects of a relative of Marilyn Monroe (nee Norma Jeane Mortensen/ Baker) to the owner of the image archive “Silver Screen” (now deceased), to the current owner, a 1 ½” x 1 ¼“ self-generated “photobooth” self-portrait, cut out of the original multi-shot strip by a teenage Norma Jeane and given to a family member. We have not heard of the survival of other such photos generated by[Marilyn] herself, though of course at least a few must have been generated at the time, so it is conceivable for this to be a unique artifact in the pantheon of Marilyn Monroe’s history. In any case, it is unique for this particular shot, as the photobooth technology only creates a single print of each exposure. Side margins are intact, and this particular image was trimmed out of the middle of a multi-shot strip, so no upper or lower margin is present; else, surprisingly Fine for such a small ephemeral object.
Estimate: $800 - $1 200
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© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others. 

10 juillet 2011

Paris Match 31/12/1966

mag_paris_match_1966_12_31_cover_num925Le magazine Paris Match n°925, du 31 décembre 1966, consacrait un article de six pages sur des débuts de la vie de Marilyn Monroe: Quand Marilyn n'était que Norma Jeane

mag_paris_match_1966_12_31_p1 mag_paris_match_1966_12_31_p2
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2 mars 2011

LIFE 4/11/1966

mag_LIFE_1966_11_04_coverLe magazine américain Life du 4 novembre 1966 consacrait un article intérieur de 6 pages à Marilyn Monroe, intitulé "Behind the Myth, the Face of Norma Jean" en publiant des photographies de la jeune Marilyn, enfant, adolescente, lors de son premier mariage, et de sa mère; accompagné d'un texte de Richard Meryman.

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11 juin 2010

B comme Bolender

La famille Bolender
Famille d'accueil de Norma Jeane
de 1926 à 1933

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Gladys met au monde Norma Jeane le 1er juin 1926 mais c'est seulement âgée de douze jours, soit le 13 juin 1926, que Norma Jeane fut placée chez des parents adoptifs: des voisins de Della Monroe, la mère de Gladys, Ida et Albert "Wayne" Bolender. C'est Della qui conseilla à sa fille Gladys de placer le bébé chez les Bolender qui étaient, selon Della, une famille respectable qui fourniront une éducation correcte à Norma Jeane. Della, comme sa fille, était dans l'incapacité de s'occuper du bébé: elle souffrait de plus en plus de délires de persécution, avait des problèmes de santé sérieux (respiratoires et cardiaques) et voyageait aussi beaucoup en Amérique du Sud et en Asie, afin de se réconcilier avec son mari.

bolenderschildrenWayne Bolender était postier et malgré la grande dépression suite à la crise de 1929, il parvient à garder son poste tout en imprimant des tracts religieux. Ils ont déménagé de l'Ohio en 1919 pour s'installer en Californie. Leur vie était ainsi assez confortable pour l'époque: ils vivaient dans un bungalow, au 4201 W. 134th St., à Hawthorne, une banlieue moderne de Los Angeles. Le couple avait l'habitude de prendre en charge des enfants non désirés (photo ci-contre) et ainsi, percevaient des allocations, leur fournissant ainsi une source de revenus supplémentaire. Ils avaient un potager avec des légumes, élevaient des poulets et des chèvres.

 >> La maison des Bolender ; Wayne et Ida Bolender 
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Gladys s'installa brièvement chez eux avec sa fille, avant de retourner vivre dans son propre appartement: elle versait aux Bolender 25 dollars par mois pour s'occuper de l'enfant.
Pendant les sept années qui suivirent, les Bolender s'occupèrent de Norma Jeane, soit jusqu'en 1933.

1926_NJ_gladys_1Norma Jeane voyait sa mère le week-end (photo ci-contre), sans se rendre compte qu'il s'agissait réellement de sa mère: Marilyn racontera plus tard qu'un jour, elle appela Ida Bolender "maman" comme le faisait Lester, un petit garçon du même âge qu'avait adopté les Bolender, mais elle la reprit en lui déclarant sèchement: "Ta maman, c'est la femme aux cheveux roux qui vient te voir le week-end." Ce fut un choc pour Marilyn d'apprendre que cette visiteuse du week-end était sa mère: "Et Wayne, c'est mon père?" demanda la jeune Norma Jeane, "Non, tu dois l'appeler mon oncle" rétorqua Ida. Marilyn se retrouvait sans lien affectif, ni maternel, ni paternel: "Ils n'étaient ni ma tante, ni mon oncle, je ne faisais que vivre ici."
Les Bolender adoptèrent officiellement Lester; sans doute auraient-ils voulu faire de même avec Norma Jeane, mais Gladys s'y opposa, préférant les payer chaque mois car elle espérait reprendre la petite fille avec elle.

Certains biographes ont noirci le portrait des Bolender et quelque part, Marilyn elle même ne leur a pas lancé des fleurs en exagérant son enfance misérable: les Bolender, fondamentalistes, menait une vie régit par des règles plutôt strictes. Plus tard, Marilyn racontera que ce dont elle se souvenait à leur propos était le salut des âmes et le martinet.
Ce couple de scientiste chrétien s'efforça de l'élever avec discipline et amour, mais plus tard, Marilyn leur reprochera une certaine froideur et dureté: "Personne ne m'a jamais dit que j'étais jolie quand j'étais petite fille. On devrait le dire à toutes les petites filles, même quand elles ne le sont pas."

Marilyn racontera aussi qu'elle devait promettre de ne jamais boire ni jurer, elle devait se rendre à l'église plusieurs fois par semaine, devait prier chaque soir, et on lui répétait sans cesse qu'elle irait en enfer si elle ne respectait pas ces principes. La jeune Norma Jeane garda ainsi en secret ses rêves de vouloir chanter, danser et de jouer la comédie dans une vie fantasmée "plus intéressante que la vie que je menais"
, le cinéma étant mal vu chez les Bolender.
1927_NJ_withMaternalGdmotherDellaHogan_1Par ailleurs, c'est Della Mae Monroe, la grand-mère de Norma Jeane qui était voisine des Bolender (photo ci-contre), qui l'emmenait à l'église évangeliste 'Foursquare Gospel Church' dans laquelle elle fera baptiser sa petite fille "Norma Jeane Baker" par Aimee Semple McPherson
, surnommée Soeur Aimee.
Durant cette période, Della Monroe commençait à être persécutée: dans une interview donnée en 1966 (et diffusée dans le documentaire The Legend of Marilyn Monroe) Ida Bolender raconta que Della venait souvent voir sa petite fille à travers les vitres de la maison: elle frappait sans cesse à la porte mais un jour, n'obtenant pas de réponse, elle cassa la vitre avec son coude et les Bolender ont dû appelé la police.

Cependant, la vie de Norma Jeane chez les Bolender semble avoir été plutôt paisible et insouciante: les photos de l'époque montrent une petite fille souriante et bien habillée. Les enfants avaient des jouets, la famille organisait des fêtes et des voyages à la mer. Il y a donc bien eu des moments heureux durant son enfance chez les Bolender:
bolenders_familyelle jouait avec ses quatre frères et soeurs d'adoption: Lester, Mumsey, Alvina, Noel et Nancy, la plus jeune. Mais c'est surtout avec Lester qu'elle était le plus proche:
il n'avait en effet que deux mois de moins qu'elle, était son compagnon de jeux et camarade de classe (ils fréquentaient la même école), toujours collés l'un à l'autre, on les prenait même parfois pour des jumeaux;
D'après Nancy Jeffrey, Norma Jeane jouait à la marelle, apprenait le piano et écoutait son émission de radio préférée "The Green hornet" et "The Lone Ranger".
Norma Jeane avait un chien surnommé Tippy, que Wayne acheta et que la petite fille adorait.

>> Ida et Wayne Bolender en 1966
bolenders_interview_1 bolenders_interview_2 bolenders_interview_3

Quand Norma Jeane eut sept ans, Gladys la reprit avec elle en 1933: la petite fille ne vivra plus chez les Bolender. Ils seront cependant présents à son premier mariage avec Jim Dougherty le 19 juin 1942.
En 1942, les Bolender transforment leur maison en pensionnat pour les employés des usines proches, comme celle où Jim Dougherty travaillait. Norma Jeane allait souvent leur rendre visite et il semblerait que Marilyn avait toujours gardé contact avec les Bolender, elle aurait même appelé Wayne quelques mois avant sa mort en 1962. En 1944, la maison fut vendue à la grand-mère de Ted Hatlestad, l'actuel propriétaire. Les Bolender ont finit leur vie dans une maison voisine, au 4211 W. 134th Street, qui est devenue par la suite un restaurant chinois. Ida est morte en 1972, deux ans après son mari Wayne.

* * * * * * * * * *  

 Lester Bolender
Frère de lait de Norma Jeane
de 1926 à 1933

1932_nj_with_lester_01_1 

La mère de Lester est Pearl Wilken (née en 1909): enceinte à seize ans, elle épouse Charles Flugel le 12 août 1926. Une semaine et demie après, alors qu'elle vivait dans une tente placée dans une arrière cour d'un membre de la famille à Hawthorne, en Californie, elle donne naissance à un garçon et le fait adopter par Ida et Wayne Bolender. Pearl ne parla jamais de la naissance de son fils et garda le secret juste avant sa mort en 1988, le révélant à ses quatre autre fils, pour les informer de l'existence d'un demi-frère.
bolenders_lester_nj_1931_2En fouillant dans les papiers, la soeur de Pearl découvrit une lettre écrite par Ida Bolender, adressée à Pearl et datant de 1927: "Little Norma Jeane is with me. She is the baby girl I had when Lester came. They had great times together. Lots of people think them twins. I dress them alike at times and they do look cunning... They are full of mischief and keep me busy."
Seulement deux
mois séparaient Lester et Norma Jeane qui était née en juin 1926. Il a été adopté officiellement par les Bolender.

bolenders_children_nj_lester_girlLes enfant adoptés et / ou élevés par les Bolender, Lester, Mumsey, Alvina, Noel, Nancy, et Norma Jeane, se retrouvaient de temps en temps les dimanche après-midi. Nancy avait même emmené Norma Jeane voir sa mère Gladys au sanatorium en 1942. Tous ont assisté à son premier mariage avec Jim Dougherty.

lester-carl-bolender-26-99Adulte, Lester a servi dans la marine pendant la seconde guerre mondiale. Marié à Jean, avec qui il a eu une fille Cheryl Milham et un fils David; ainsi que deux beau-fils John Hunt et Gery Partch; il avait 15 petits-enfants et 32 arrière petits-enfants et 2 arrière arrière petits-enfants.

A partir de la lettre d'Ida Bolender, la famille de Pearl parvient à retrouver la trace de Lester Bolender qui se rendit à Colville, à Washington, en 1990, afin d'assister à une réunion avec les membres de la famille. Cependant, aucun des quatre fils n'a voulu considérer Lester comme un frère. Le fils aîné, Milton Flugel, meurt en 1999 et sa nécrologie indique que Lester est son frère. Lester meurt à son tour peu de temps après, le 31 décembre 1999, en Arizona, à l'âge de 73 ans.

>> Voir les photos de Norma Jeane et les Bolender


 (sources pour l'article:
Livres:
Les Trésors de Marilyn Monroe, de Jenna GlatzerMarilyn Monroe, de Roger Baker
Sites Internets:
biographie sur howstuffworks.com   / les fiches de cursumperficio Lester sur strickertfamily.com et sur fearandloafing.com  )


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11 juin 2010

1926, LA - Norma Jeane et Gladys

Norma Jeane et sa mère Gladys en 1926

Norma Jeane and her mother Gladys in 1926

1926-norma_jeane_with_gladys-010-1a 
1926-norma_jeane_with_gladys-010-1a  1926-norma_jeane_with_gladys-010-1b 


Marion Monroe et sa femme Olive , Gladys
John Monroe (fils de Marion et Olive) & Norma Jeane

1926-norma_jeane_with_gladys-020-1 


Gladys tenant un bébé dans ses bras (qui n'est pas Norma Jeane):
est-ce un bébé de la famille Bolender (peut être Lester né en 1926) ?

Gladys holding a baby in her arms (who is not Norma Jeane):
is it a baby of the Bolender family (maybe Lester born in 1926) ?

1926-norma_jeane_with_gladys-030-1 


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10 juin 2010

1928, Santa Monica - Norma Jeane en famille - 1

Eté 1928 à Santa Monica, Gladys Monroe et sa fille Norma Jeane, avec sa belle-soeur Olive, (femme de son frère Marion) et sa fille Ida May (donc cousine de Norma Jeane).

Summer 1928 in Santa Monica, Gladys Monroe and her daughter Norma Jeane, with her sister-in-law Olive (wife of her brother Marion) and her daughter Ida May (Norma Jeane's cousin).


1928-07_08-santa_monica-01-olive_gladys_idamay_normajeane-010-1a 

de gauche à droite:
from left to right:

Olive, Gladys - Ida Mae, Norma Jeane

1928-07_08-santa_monica-01-olive_gladys_idamay_normajeane-010-1b 

1928-07_08-santa_monica-01-olive_gladys_idamay_normajeane-010-2 


 Norma Jeane & Ida Mae

1928-nj_dona 


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10 juin 2010

1928, Santa Monica - Norma Jeane en famille - 2

Eté 1928 à Santa Monica, Gladys Monroe et sa fille Norma Jeane, sa belle-soeur Olive Brunings (femme de Marion Monroe, le frère de Gladys), avec leur fille Ida May, et des amis / ou la famille d'Olive.

Summer 1928 in Santa Monica, Gladys Monroe and daughter Norma Jeane, her sister-in-law Olive Brunings (wife of Marion Monroe, Gladys' brother), with their daughter Ida May, and friends / or Olive's family.


- A la plage -
To the beach

1928-07_08-santa_monica-02-beach-marion_olive_idamay_normajeane_gladys-010-1 

de gauche à droite:
from left to right:

Olive, homme non identifié, Ida Mae, Norma Jeane, Gladys

1928-07_08-santa_monica-02-beach-marion_olive_idamay_normajeane_gladys-010-1a 


- Norma Jeane et sa cousine Ida May
Norma Jeane and her cousin Ida May -

1928-07_08-santa_monica-02-beach-idamay_normajeane-010-1 

1928-07_08-santa_monica-02-beach-idamay_normajeane-010-1c 


- Devant une maison -
In front of a house

1928-07_08-santa_monica-02-garden-marion_olive_friend_gladys_idamay-010-1a 
de gauche à droite:
Homme non identifié, Olive, la petite Ida Mae, une femme non identifiée, Gladys
from left to right:
Unidentified man, Olive, little Ida Mae, unidentified woman, Gladys

1928-07_08-santa_monica-02-garden-olive_gladys-010-1 
Olive & Gladys

1928-07_08-santa_monica-02-garden-olive_gladys-011-1 
de gauche à droite:
Olive, une femme non identifiée, Gladys
from left to right:
Olive, unidentified woman, Gladys

1928-07_08-santa_monica-02-garden-gladys-010-1 
Gladys


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