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10 mars 2021

1950s - Diana Dors, la "Marilyn anglaise" & RKO

 Diana Dors
(1931 - 1984)

actrice et chanteuse anglaise
La "Marilyn anglaise" des années 1950s
& la Marilyn des studios de la RKO

english actress and singer
The "British Marilyn" of the 1950's
& the RKO's studios Marilyn

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L'Enfance -/- The Childhood

diana_dors-1930s-child  Diana Dors naît le 23 octobre 1931 à Swindon, dans le Wiltshire en Angleterre, sous le nom de Diana Mary Fluck. Son père Albert Edward Sidney Fluck est commis de chemin de fer; quand sa mère Winifred Maud Mary (Payne) était enceinte de Diana, elle entretenait une liaison extra-conjuguale avec leur logeur et ne sait pas qui est le père de sa fille. L'accouchement étant compliqué (la mère et le bébé ont failli mourir), Diana sera fille unique et adorée par sa mère; elle vivra une enfance heureuse et gâtée. Diana fait ses études dans une petite école privée à Selwood House. Enfant, elle se passionne pour le cinéma: dès 8 ans, ses héroïnes sont des actrices hollywoodiennes comme Veronica Lake, Lana Turner et Jean Harlow. Sa mère lui fait prendre très tôt des cours de danse et l'accompagne aux soirées des GI's installés dans une base américaine.

Diana Dors was born on 23 October 1931, in Swindon, Wiltshire, in England, under the name of Diana Mary Fluck. Her father Albert Edward Sidney Fluck is a railway clerk; when her mother Winifred Maud Mary (Payne) was pregnant with Diana, she was having an extramarital affair with the landlord and doesn't know who the father of her daughter is. Childbirth being complicated (the mother and the baby almost died), Diana will be an only child and beloved by her mother; she will live a happy and spoiled childhood. Diana is educated at a small private school in Selwood House. As a child, she is passionnate by the cinema: from the age of 8, her heroines are Hollywood actresses as Veronica Lake, Lana Turner and Jean Harlow. Her mother makes her take dance lessons very early on and accompanies her to the dance parties of the GI's installed in an American base.


Une belle étudiante -/- A beautiful student

diana_dors-1940s  Peu avant la fin de la guerre, elle participe à un concours de beauté -elle fait plus vieille que son âge - (le magazine Soldier cherche une pin-up); elle atteint la 3ème place, lui permettant de travailler comme modèle en posant dans les cours d'art et elle commence à faire du théâtre (elle joue dans les pièces A Weekend in Paris et Death Takes a Holiday) et chante sur les ondes d'une radio locale. Excellente en littérature et élocution, et après avoir menti sur son âge, elle intègre en janvier 1946 l’académie londonienne de la musique et des arts dramatiques (LAMDA), devenant la plus jeune étudiante du collège (elle a 14 ans). Pour subvenir à ses besoins, elle compléte son allocation de 2 £ par semaine en posant comme mannequin, notamment pour le London Camera Club pour 1 £ de l'heure. Elle signe son premier contrat à l'agence Gordon Harbord, et elle obtient une médaille de bronze décernée par Peter Ustinov (acteur et réalisateur primé) puis elle remporte une médaille d'argent avec les honneurs pour ses performances dans des pièces de théâtre de la LAMDA. Elle auditionne -sans succès- pour le rôle qui sera joué par Jean Simmons dans Le Narcisse Noir.

Towards the end of the war, she participates to a beauty contest - she looks older than her age - (Soldier magazine search a pin-up girl); she comes in third place, ledding her to work as a model in art classes and she begins to appear in local theatre productions (she plays in A Weekend in Paris and Death Takes a Holiday) and sings on the local radio station. Excellent in literature and speech, and after lying about her age, she integrates in January 1946 the London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), becoming the college's youngest student (she is 14). To support herself, she supplements her allowance of £ 2 per week by posing as a model, especially for the London Camera Club for £ 1 per hour. She signs her first contract at the Gordon Harbord Agency, where she obtains a bronze medal awarded by Peter Ustinov (award-winning actor and director) and then she wins a silver medal with honors for her performances in LAMDA plays. She auditiones -unsuccessfully-  for the part which will be played by Jean Simmons in Black Narcissus.


Cinéma et Théâtre -/- Cinema and Theatre

diana_dors-1947-a  En 1947, elle obtient son premier rôle au cinéma -un rôle mineur avec 3 jours de tournage- dans le film Légitime défense, grâce au directeur de casting Eric L'Épine Smith, qui l'avait repéré dans une pièce de théâtre. Pour signer son contrat, elle choisit de prendre le nom de sa grand-mère maternelle, Dors, une suggestion de sa mère et avec l'accord de son père; elle expliquera plus tard: "Ils m'ont demandé de changer mon nom. Je suppose qu'ils avaient peur que mon vrai nom Diana Fluck soit illuminé et que l'une des lumières s''éteindrait." (nb: Fluck sans la 2ème lettre !) 
Puis son agent lui décroche un petit rôle de danseuse dans Holiday Camp, et Dancing with crime; dans ses trois premiers films, ses rôles étant tellement faibles, elle n'est pas créditée au générique, mais lui permet de gagner beaucoup d'argent: quand elle rentre chez ses parents, son père dit, déconcerté: "Ridicule; une fille de 15 ans qui gagne plus d'argent que moi !" Puis elle retourne au théâtre de LAMDA, où elle obtient son diplôme au printemps 1947 de la London Films Cup, décernée par Sir Alexander Korda pour la "fille la plus susceptible de réussir dans les films brittaniques".

In 1947, she obtains her first part in the cinema - a minor role with 3 days of filming - in the movie The shop at sly corner, thanks to the casting director Eric L'Épine Smith, who has spotted her in a play. To sign her contract, she chooses to take her maternal grandmother's name, Dors, at her mother's suggestion and with her father's consent; she will explain later: "They asked me to change my name. I guess they were afraid if my real name Diana Fluck was in the lights and one of the lights blew out." (nb: Fluck without the 2nd letter !)
Then her agent lands her a small part as a dancer in Holiday Camp, and Dancing with crime; in her first three films, her roles being so weak, she is not credited but allows her to earn a lot of money: when she goes back at home's parents, her father says, disconcerted: "Ridiculous; A 15 years old girl earning more money than I do at my time of life !" She then returns to the LAMDA theater, where she is graduated in the spring of 1947 by the London Films Cup, awarded by Sir Alexander Korda for the "girl most likely to succeed in British films".


diana_dors-1940s-jeune-pinup-1 Toujours en 1947, Diana Dors, 16 ans, signe un contrat avec la compagnie Rank et rejoint "l'école de charme" de J. Arthur Rank pour les jeunes acteurs, apparaissant par la suite dans beaucoup de leurs films. L'école de charme avait été créée par le producteur Sydney Box, qui était nommé responsable de la production chez Gainsborough Studios, l'une des sociétés sous l'égide de Rank (parmi les étudiants de l'école devenus célèbres: Petula Clark, Claire Bloom et Christopher Lee.) Dors n'aimait pas l'école de charme mais a reçu plus de publicité que les autres étudiants à l'époque en partie au fait de sa photogénie et d'assister à des premières. Un article d'août 1947 mentionne que son surnom est "Le corps".
Sous contrat avec Rank, elle joue un rôle important dans Streets Paved with Water dont le tournage débute en juillet 1947 mais le film sera annulé au bout d'un mois. Puis elle enchaîne avec un petit rôle de femme de chambre dans The Calendar (1948), et un bon rôle dans Les ailes brûlées (1948), qui lui permet de se faire remarquer; elle joue ensuite dans le Oliver Twist (1948) de David Lean. Elle obtient un rôle important dans Penny and the Pownall Case (1948), un film médiocre mais dans lequel néanmoins sa prestation est appréciée et impressionne les critiques. Rank fait savoir qu'elle fait partie de leur actrice des plus prometteuses.
Elle joue dans les comédies (des suites de Holiday Camp): Here Come the Huggetts et Vote for Huggett, produits par Betty E. Box qui décrit que Diana, bien qu'étant encore adolescente, "elle pensait comme une femme, agissait comme une femme et ressemblait à une femme." Elle excelle dans les rôles comiques et Rank lui décroche d'autres rôles plus importants au cinéma (Diamond City et A boy, a girl and a bike - où elle tombe amoureuse du cameraman qui a 19 ans et avec qui elle perd sa virginité à l'âge de 16 ans) tout en faisant aussi du théâtre (dans les pièces The Cat and the Canary, et elle part en tournée sur scène pour The Good Young Man.) Elle s'installe dans un appartement à Chelsea où elle reçoit bon nombre d'amis acteurs et y fait beaucoup la fête.
De 1949 à 1951, elle est en couple avec l'homme d'affaires Michael Caborn-Waterfield, dont elle tombe enceinte à l'âge de 18 ans mais il lui demande d'avorter: cela se passera sur une table de cuisine dans un quartier sordide de Battersea.

diana_dors-1948-oliver_twist-1  Always in 1947, Diana Dors, aged 16, signs a contract with the Rank Organisation, and joins J. Arthur Rank's "Charm School" for young actors, subsequently appearing in many of their films. The Charm School had been established by producer Sydney Box who Rank appointed head of production at Gainsborough Studios, one of the companies under the Rank aegis (among the school's students becoming famous: Petula Clark, Claire Bloom and Christopher Lee.) Dors disliked the Charm School but received more publicity than other students at the time partly due to its photogeny and attending premieres. An August 1947 article says that her nickname is "The Body".
Under contract with Rank, she plays an important part in Streets Paved with Water which the filming starts in July 1947 but the movie will be cancelled after a month. Then she continues with a small role as a maid in The Calendar (1948), and a good part in Good-Time Girl (1948), which allows her to stand out; she plays after in Oliver Twist (1948), directed by David Lean. She obtains an important role in Penny and the Pownall Case (1948), a mediocre film but in which her performance is nevertheless appreciated and impresses critics.
She plays in the comic movies (that followed Holiday Camp): Here Come the Huggets and Vote for Huggets, produced by Betty E. Bow who describes that Diana, despite of being a teenager, "she thought like a woman, acted like a woman, and looked like a woman." She is excellent in comedic roles and Rank lands her other more important roles in the cinema (in Diamond City and in A boy, a girl and a bike - on which she falls in love with the cameraman who is 19 years old and with whom she looses her virginity at the age of 16) while also doing theater (in the plays The Cat and the Canary, and she leaves touring on stage for The Good Young Man.) She moves into an apartment in Chelsea where she receives a number of actor friends and organize a lot of parties.
From 1949 to 1951, she has a relationship with the businessman Michael Caborn-Waterfield, from whom she becomes pregnant at the age of 18 but he asks her to have an abortion: it would take place on a kitchen table in a squalid part of Battersea.


diana_dors-1951-lady_godiva En 1950, elle fait partie du quatuor féminin dans Le démon de la danse, avec Natasha Perry, Petula Clark et Jane Hylton; lui laissant un mauvais souvenir ("un film horrible - sans doute l'un des plus désagréables que j'ai jamais fait") mais pour lequel elle reçoit de bonnes critiques. Le film fait un flop au box-office, et Rank se couvre de dettes, n'ayant pas su gérer la célébrité de Diana; ils ferment l'école de charme.
En février 1950, elle joue au théâtre dans la pièce Man of the World qui lui permet de remporter le prix de l'actrice de l'année du magazine Theatre World.
En 1951, elle décroche le rôle principal féminin dans la comédie Worm's Eye View, le film le plus populaire de l'année en Grande-Bretagne; ainsi qu'un rôle majeur dans Face to Face, un téléfilm de la BBC et un rôle récurrent dans la série How Do You View ? : elle se fait ainsi connaître auprès du grand public, tout en poursuivant le théâtre avec Miranda à Stratford et Born Yesterday à Henley. De cette époque, elle racontera: "Je fus la première actrice blonde sex symbol faite maison (en Angleterre) plutôt que la blondasse des cartes postales ; quand le premier film connu de Marilyn Monroe (« Quand la ville dort ») sortit en Angleterre, les médias britanniques titrèrent « comme elle ressemble à notre Diana Dors !"

diana_dors-1951-portrait-1  In 1950, she belongs to the female quartet in Dance Hall, with Natasha Perry, Petula Clark and Jane Hylton; leaving her with a bad memory ("a ghastly film – quite one of the nastiest I ever made") but for which she receives good reviews. The film flopped at the box office, and Rank got covered in debt, failing to handle Diana's stardom; they close the Charm school. In February 1950, she plays in the theater in the play Man of the World fo which she is awarded by Theatre World magazine's Actress of the Year Award.
In 1951, she lands the female lead in the comedy Worm's Eye View, the movie is the most popular of 1951 in Britain; as well as a major role in Face to Face, a BBC TV movie and a recurring part in the TV series How Do You View ?: she makes herself known to a large audience, while pursuing theater with the plays Miranda at Stratford, and Born Yesterday at Henley. From that time, she will tell: “I was the first homemade blonde sex symbol actress (in England) rather than the postcard blonde girls; when Marilyn Monroe's first known film ("Asphalt Jungle") was released in England, the British media headlined "How she looks like our Diana Dors !"


Star britannique -/- British Stardom

diana_dors-1951-mariage_hamilton Côté vie privée, elle rencontre Dennis Hamilton Gittins (26 ans) sur le tournage de Lady Godiva Rides Again; ils se marient le 3 juillet 1951, à peine 5 semaines après leur rencontre. Son mari s'implique beaucoup dans la gestion de sa carrière, du choix de ses contrats et de ses cachets (il refuse en son nom qu'elle tourne un film avec Burt Lancaster à Hollywood); lui fait créer la société "Diana Dors Ltd" et prend en charge la publicité autour de sa femme, qu'elle soit bonne ou mauvaise, l'important est que les médias parlent de Diana. Les biographes et amis du couple raconteront qu'Hamilton prêtait sa femme aux producteurs et acteurs en demandes de faveurs sexuelles contre de juteux contrats, telle la "promotion canapé" en vigueur officieuse à cette époque. C'est avec Hamilton qu'elle commence à organiser des parties fines chez elle: des célébrités étaient invités, couchaient avec de jeunes starlettes, sur fond d'alcool, de drogues et de films pornos, et le tout filmé par Diana Dors qui conserve les films dans ses archives personnelles pour les visionner à sa guise; elle a continué cette pratique jusqu'à la fin de sa vie.
Il lui conclut aussi un contrat publicitaire avec les voitures Rolls Royce: elle est la première égérie féminine conductrice de la marque; pour mener à bien sa carrière, son mari lui demandera d'avorter quand elle tombera enceinte (en février 1952 et en août 1955).

diana_dors-rolls_royceOn the private side, she meets Dennis Hamilton Gittinson (26 year old) on the set of Lady Godiva Rides Again; they get married on July 3, 1951, barely five weeks after their meet. Her husband is very involved in the management of her career, the choice of her contracts and financial aspects (he turns down the part on her behalf a movie with Burt Lancaster in Hollywood); sets up her the company "Diana Dors Ltd" and supports the publicity around his wife, whether good or bad, the important thing is that medias talk about Diana. The couple's biographers and friends would tell that Hamilton lent his wife to producers and actors asking for sexual favors for hefty contracts, such as the "casting couch" in effect unofficially at the time. It's with Hamilton that she begins to organize fine parties at home: celebrities are invited, slept with young starlets, with a background of alcohol, drugs and porn movies, and everything is filmed by Diana Dors herself who keeps the films in her personal archives to watch them at will; she continues to practice that until the end of her life.
He also signs an advertising contract with Rolls Royce cars for her: she was the brand's first female driver; to carry out her career, her husband asks her to have an abortion when she got pregnant (in February 1952 and August 1955).


diana_dors-1954-3D   En 1952 et 1953, elle accède à la notoriété grâce au film noir The Last Page, les comédies My Wife's Lodger et The Great Game, et à la pièce Rendez-vous jouée peu de temps à Londres, où la critique souligne son talent (Variety dit d'elle qu'elle a apporté «la seule contribution notable» à la pièce); Laurence Olivier lui propose même un rôle, mais le projet ne se fera pas sur les conseils de Dennis préférant envoyer Diana se produire sur scène à Blackpool, qui la rémunère en conséquence. Hamilton lui organise une énorme publicité; Diana racontera plus tard que son mari l'a "promu strictement en tant que sex-symbol, jamais en tant qu'actrice. Mais cela a atteint son objectif et à l'époque c'était amusant." En 1954, il a l'idée d'exploiter la technologie nouvellement imprimée de la 3D: il engage le photographe Horace Roye et publie un livret "Diana Dors 3D: l'ultime Sex Symbol Britannique", vendu avec une paire de lunettes 3D; des plaintes sont déposées pour obsénité mais sont déboutées au tribunal. 
En 1953, elle est sur scène pour un numéro de cabaret à Glasgow, et ses cachets par films commencent à être importants (la société de production Adelphi rachètent les droits de la série Is Your Honeymoon Really Necessary ? pour lui en donner le rôle principal). Sa carrière prend un réel tournant pour son rôle dans Filles sans joie, un drame qui se passe dans une prison pour femmes; elle a tourné le film en août 1953, quelques semaines après avoir été condamnée dans la vraie vie pour avoir volé de l'alcool chez un ami. Le film reçoit un très bon accueil des critiques et du public. Elle enregistre aussi ses premières chansons, 2 titres sur un 78 tours: "I Feel So Mmmm" et "A Kiss and a Cuddle (and a Few Kind Words From You)".

diana_dors-1955s-portrait1  In 1952 and 1953, she gains notoriety thanks to the film noir The Last Page, the comedies My Wife's Lodger and The Great Game, and to the play Rendez-vous played shortly in London, where the critics underline her talent (Variety says of her that she brought “the only noteworthy contribution” to the play); Laurence Olivier even offers her a role, but the project will not happen on the Dennis' advices prefering to send Diana to perform on stage in Blackpool, which pays her more. Hamilton organizes a huge publicity for her; Diana would later relate that her husband "promoted me strictly as a sex symbol, never as an actress. But it served its purpose and at the time it was fun." In 1954, he has the idea of ​​exploiting the newly printed 3D technology: he hires photographer Horace Roye and publishs a booklet "Diana Dors 3D: the ultimate British Sex Symbol", sold with a pair of 3D glasses; complaints are filed for obsenity but are dismissed in court.
In 1953, she is on stage for a cabaret show in Glasgow, and her film fees began to be significant (the production Adelphi Films bought the rights to the series Is Your Honeymoon Really Necessary ? to give her the leading role). Her career takes a real turn for her role in The Weak and the Wicked, a drama set in a jail for women; she makes the film in August 1953, a few weeks after being convicted in real life for stealing alcohol from a friend's house. The film receives a very good reception from critics and the public. She also records her first songs, 2 titles on a 78 rpm record: "I Feel So Mmmm" and "A Kiss and a Cuddle (and a Few Kind Words From You)".


diana_dors-1950s-lucas En 1955, c'est la consécration: elle est à l'affiche de 6 films: L'Abominable Vérité (où elle chante "The Hokey Pokey Polka" sur la BO), L'enfant et la licorne, Miss Tulip Stays the Night, Fièvre blonde, An Alligator Named Daisy, et un petit rôle dans Rendez-vous à Rio (avec Brigitte Bardot). Elle est très bien payée, les britanniques la nomment 9ème star britannique la plus populaire au box-office en 1955 (elle est la seule femme du top 10), elle est acclamée au Festival de Cannes en 1956, sa popularité fait d'elle la "Marilyn Monroe anglaise", mais elle se lasse de ces rôles: "Ils pensent toujours que je ne suis bonne que pour les rôles de blondes stupides que j'ai joués il y a cinq ans, je pensais que tout le monde dans le milieu savait que j'aurais parcouru du chemin depuis".

In 1955, it's the consecration: she is at the top of 6 movies: As Long as They're Happy (on which she sings "The Hokey Pokey Polka" on the soundtrack), A Kid for Two FarthingsMiss Tulip Stays the Night, Value for moneyAn Alligator Named Daisy, and a little part in Doctor at sea (with Brigitte Bardot). She is very well paid, the British votes her the ninth-most popular British star at the box office in 1955 (she is the stole female star in the top 10), she is acclaimed at the 1956 Cannes Film Festival, her popularity makes her "the British Marilyn Monroe", but she gets bored about these roles: "They still think I'm only good for the dumb blonde parts I played five years ago, I thought everyone in the business knew I'd come some way since then."

Aller et retour à Hollywood  -/- Go and Back to Hollywood

diana_dors-1957-the unholy wife-sitting1-02-1 En 1956, Hollywood lui fait de l'oeil; elle s'installe dans la cité des anges et déclare: "J'espère m'amuser, garder mon sens du plaisir et faire du bon travail. Il m'a fallu 10 ans de travail acharné dans des films médiocres, dans des revues, des pièces de théâtre et en tournée pour devenir une star, et je n'ai pas l'intention de laisser Hollywood me changer, me couper les cheveux, changer de style ou de personnalité."; en février, elle est invitée dans une émission de Bob Hope enregistrée en Angleterre et en mai, elle signe chez la RKO pour 3 films: elle tourne La femme et le rôdeur, et I married a Woman, mais pas de 3ème film car les projets ne verront pas le jour (comme Blondes Prefer Gentlemen avec Eddie Fisher -le titre faisant échos au film avec Marilyn Les hommes préfèrent les blondes ); en décembre 1958, RKO mettra fin à son contrat en alléguant qu'elle "était devenue un objet de disgrâce, de blague, de mauvaise volonté et de ridicule", notamment à cause de sa laison avec l'acteur Rod Steiger, et le comportement de son mari Hamilton qui s'est vengé en la trompant avec la femme de Steiger; menant le couple à se séparer en novembre 1956. Elle fréquente les soirées à Hollywood mais les films ne se font pas et la journaliste commère Hedda Hopper de dire que "sa popularité diminue avant même que son premier film ne soit montré." Elle va au Bob Hope Show en octobre 1956 et retourne en Angleterre (où finalement son mari la rejoint) pour tourner Les trafiquants de nuit (où elle rencontre le cascadeur Tommy Yeardye) pour la Columbia, puis en Italie pour La Blonde enjôleuse avec Vittorio Gassman.

diana_dors-1957-set-unholy_wife  In 1956, Hollywood looks at her; she settles in the city of angels and declares: "I'm hoping to enjoy myself, keep my sense of fun and do a good job. It took me 10 years hard work in poor pictures, in revue, in straight plays and touring to become a star, and I don't intend to let Hollywood push me about, crop my hair, change my style or personality.", in February, she is a guest to a Bob Hope TV show recorded in England and in May, she signs with the RKO for 3 movies: she plays in The Unholy Wife, and I married a woman, but not a third movie because the projects won't be completed (as Blondes Prefer Gentlemen with Eddie Fisher - the title echoing the movie with Marilyn Gentlemen Prefer Blonds) and in December 1958, RKO breaks the contract alleging she "has become an object of disgrace, obloquy, ill will and ridicule." because of her relationship with actor Rod Steiger and the behaviour of her husband Hamilton who takes revenge by cheating on her with Steiger's wife; leading the couple to separate in November 1956. She goes to Hollywood parties but the movies don't make it and gossip reporter Hedda Hopper says that "her popularity is slipping even before her first film is shown." She goes to the Bob Hope TV show in October 1956 and goes back to England (where finally her husband joins her) to make the movie The Long Haul (on which she meets stuntman Tommy Yeardye) for the Columbia and then in Italy to make The Love Specialist with Vittorio Gassman.

> The Mike Wallace Interview, 09 novembre 1957 - USA
elle est présentée comme "la réponse anglaise à Marilyn Monroe"

 diana_dors-1959-04-12-avec_dawson-1 En couple avec son cascadeur, elle divorce d'Hamilton: en 1958, son divorce est un gouffre financier (elle doit payer des indus d'impôts, ses avocats, les comptables et céde ses actifs à Hamilton), elle découvre que sa société Diana Dors Ltd est très endettée, dûe à une mauvaise gestion de son ex-mari. En besoin d 'argent, elle donne une interview où elle décrit leur vie de couple et leurs fêtes coquines en détail. L'interview est publiée en plusieurs parties pendant 12 semaines, suivie d'une série de six semaines d'histoires sensationnelles, lui créant une publicité négative. L'archevêque de Canterbury la qualifie de "coquine rebelle". Toujours pour se renflouer, elle accepte la proposition de son agent Joseph Collins de partir en tournée de cabaret "The Diana Dors Show". L'acteur Richard Dawson est engagé pour scénariser le spectacle et ils entament une liaison. Diana se sépare de Tommy Yeardye, et pour se venger, Yeardye lui vole de l'argent (placé dans un coffre à Harrod's) et vend leur histoire aux médias. En 1959, son ex-mari Hamilton décède (officiellement d’une crise cardiaque, mais la cause de son décès est la syphilis) et Diana se remarrie avec Dawson à New York; ils auront ensemble deux fils Mark Dawson (né en février 1960) et Gary Dawson (né en juin 1962). Elle est invitée aux émissions américaines populaires comme chez Steve Allen, Red Skelton, Jack Benny; son spectacle est enregistré pour la télévision, elle en décroche un contrat pour se produire au Dunes Hotel de Las Vegas (en septembre 1960) et sort même son autobiographie "Swingin' Dors". En 1960 sort aussi ce qui sera son unique album, le LP "Swingin 'Dors" sur le thème du swing, orchestré par Wally Stott.
Elle tourne même dans quelques films (La doublure du général et King of the Roaring 20's) et joue dans un épisode de la série "Alfred Hitchcock présente" mais l'épisode (L'apprentie sorcière) est tellement une histoire horrible, qu'il sera censuré pendant des années. Elle joue de petits rôles dans d'autres séries télé puis retourne en Angleterre en 1961 où elle échappe de peu à la mort (des feux d'artifices ont mis le feu à une maison où elle était invitée, bilan: 4 morts; Diana s'en est échappée par une fenêtre) et en 1963, elle part en tournée en Australie.

Diana_Dors-1960-SwingingDors   In a relationship with her stuntman, she divorces from Hamilton: In 1958, her divorce is a financial abyss (she has to pay overdue taxes, her lawyers, accountants and signs her assets to Hamilton), she discovers that her company Diana Dors Ltd is very much in debt, due to mismanagement by her ex-husband. In need of money, she gives an interview where she describes their married life and their naughty parties in details. The interview is published in parts for 12 weeks, followed by a six-week series of sensational stories, creating negative publicity for her. The Archbishop of Canterbury calls her a "wayward hussy". Always to bail out, she accepts the proposal of her agent Joseph Collins to go on a cabaret tour "The Diana Dors Show". Actor Richard Dawson is hired to script the show and they start an affair. Diana separates from Tommy Yeardye, and in revenge, Yeardye steals her money (places in a deposit box in Harrods) and sells their story to the media. In 1959, her ex-husband Hamilton died (officially by a heart attack, but the cause of death is syphilis) and Diana marries Dawson in New York; they will have together two sons Mark Dawson (born in February 1960) and Gary Dawson (born in June 1962). She is a guest on popular american TV programs as the Steve Allen's, Red Skelton's, Jack Benny's Shows; her cabaret show is taped for television, she lands a contract for it at the Dunes Hotel in Las Vegas (in September 1960) and even publishes her autobiography "Swingin' Dors". In 1960, what will be her single songs album is published, the LP "Swingin' Dors", on the swing-themed, orchestrated by Wally Stott.
She even makes some movies (On the double and King of the Roaring 20's) and plays in an "Alfred Hitchcock Presents" story ("The Sorcerer's Apprentice") but the story is so gruesome that it will be censored for years. She plays small roles in other TV series and then returns to England in 1961 where she narrowly escapes death (fireworks set fire to a house where she was a guest, results: 4 dead; Diana is escaped through a window) and in 1963, she tours in Australia.


Le déclin -/- The declin
En 1966, Diana Dors divorce de Dawson en lui laissant leur deux fils et retourne en Angleterre pour faire la tournée des cabarets dans de petites salles. En 1968, elle se déclare en faillite; et elle poursuit sa carrière d'actrice, en n'obtenant que des rôles secondaires dans des films dramatiques et des thrillers qui ne marqueront pas l'histoire du cinéma: Le cercle de sang (1967, avec Joan Crawford), Le coup du lapin (1967), Les requins volent bas (1968), Baby Love (1968), Deep End (1970) et la comédie Une fille dans ma soupe (1970). Au début des années 1970s, c'est vers la télévision qu'elle se tourne en jouant la guest dans les séries britanniques, obtenant même le rôle principal dans la sitcom Queenie's Castle (de 1970 à 1972). Puis au milieu des années 1970s, sa carrière prend un virage, elle s'illustre principalement dans des comédies érotiques: The Amorous Milkman (1975), Bedtime with Rosie (1975), Three for All (1976), Les aventures érotiques d'un chauffeur de taxi (1976), Keep It Up Downstairs (1976), Adventures of a Private Eye (1977) et Confessions from the David Galaxy Affair (1979).

diana_dors-1968s-avec_lake  En 1968, elle rencontre l'acteur Alan Lake (de 9 ans son cadet) sur une série télé; au départ pas très emballé de devoir tourner avec elle, Lake aurait dit: "Oh non, pas Madame nichons et grosses lèvres !"; mais ils tombent amoureux et se marient le 23 novembre 1968 et ont ensemble un fils, Jason Lake (né en 1969).
En 1970, après une bagarre dans un pub, Alan Lake est incarcéré pendant un an; à son retour à la maison, Diana lui offre une jument. Un jour, il a un accident de cheval et d'après les médecins, il restera paralysé. Pourtant, il parvient à remarcher; mais pendant sa convalescence, souffrant atrocement, il se met à boire et tombe dans l'alcoolisme. De cette période difficile, Diana dira plus tard que "l'alcool avait déchaîné un monstre, incontrôlable et effrayant". Ils se tournent tous les deux vers la foi et se convertisent au catholicisme romain. En 1975, Diana tombe enceinte mais se refuse à avorter en vertu de la religion; mais elle fera une fausse couche.

Diana_Dors-1960s-portrait In 1966, Diana Dors divorces from Dawson leaving him their two sons and returns in England to tour the cabarets in smaller clubs. In 1968, she declares bankruptcy; and she continues her acting career, obtaining only secondary roles in drama and thriller movies that would not mark the history of cinema: Bersek (1967, with Joan Crawford), Danger Route (1967), Hammerhead (1968), Baby Love (1968), Deep End (1968) and the comedy There's a Girl in My Soup (1970). At the beginning of the 1970s, she turns to the television, playing the guest in British series,even getting the main role in the sitcom Queenie's Castle (from 1970 to 1972). Then in the mid-1970s, her career tooks a turn, she illustrates herself mainly in erotic movies and sex comedies: The Amorous Milkman (1975), Bedtime with Rosie (1975), Three for All (1976), Adventures of a Taxi Driver (1976), Keep It Up Downstairs (1976), Adventures of a Private Eye (1977) and Confessions from the David Galaxy Affair (1979).
 In 1968, she meets actor Alan Lake (9 years younger) on a TV series; initially not very excited to have her as partner, Lake would have said: "Oh no, not Madame tits and lips !"; but they fall in love and get married on November 23, 1968 and together have a son, Jason Lake (born 1969). In 1970, after a brawl in a pub, Alan Lake was jailed for a year; on his return at home, Diana gives her a mare. One day, he has a horseback accident and doctors say he will remain paralyzed. Yet he manages to walk again; but during his convalescence, suffering excruciatingly, he begins to drink and fells into alcoholism. Of this difficult period, Diana will say later that "alcohol had unleashed a monster, uncontrollable and frightening". They both turn to the faith and convert to Roman Catholicism. In 1975, Diana becomes pregnant but refuses to have an abortion on the grounds of religion; but she will miscarry.


diana_dors-1975s-portrait  Elle fait beaucoup la Une des tabloïds dû à ses moeurs légères d'organiser des soirées coquines chez elle; elle reste populaire grâce à sa présence importante dans les shows télé où elle brille par son esprit et ses réparties; la jeune génération d'artistes musicaux s'intéressent à son statut d'icône (Adam and the Ants la font jouer dans leur clip en 1981; The Smiths mettent une photo d'elle jeune sur leur album en 1995). Elle écrit et publie aussi 4 livres autobiographiques sur sa vie entre 1978 et 1984: "For Adults Only", "Behind Closed Dors", "Dors by Diana", et "A. to Z. of Men".
En 1974, elle est emmenée d'urgence à l'hôpital pour une méningite et elle subira ensuite deux interventions chirurgicales pour enlever des tumeurs cancéreuses; les traitements contre un cancer des ovaires diagnostiqué en 1982 modifient sa silhouette (elle a pris beaucoup de poids), elle écrit alors un livre diététique, et sort une cassette vidéo de régime et d'exercices, ce qui lui permet d'obtenir un contrat à la télévision en 1983 où elle présente une rubrique sur l'alimentation et la nutrition dans une émission matinale (sur ITV). Les problèmes de santé qu'elle traverse amène son mari Alan Lake à tomber davantage dans l'alcool et la déprime, jusqu'à des passages psychotiques.

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Autobiographies de Diana - publiées de 1978 à 1984

diana_dors-1981 She makes a lot the titles of the tabloids due to her light manners of organizing sex parties at her home; she remains popular thanks to her important presence in the TV shows where she shines by her wit, catchy one-liners; the young generation of musical artists are interested in her status as an icon (Adam and the Ants played her in their music video in 1981; The Smiths put a photo of her young on their album in 1995). She writes and publishes 4 books about her life between 1978 and 1984: "For Adults Only", "Behind Closed Dors", "Dors by Diana", and "A. to Z. of Men".
In 1974, she is rushed to hospital for meningitis and then has twice surgery to remove cancerous tumors; treatments for ovarian cancer diagnosed in 1982 changes her figure (she gained a lot of weight), she writes a diet book, and released a diet and exercise videocassette, which allows her to obtain a contract on television in 1983 where she presents a column on food and nutrition in a morning show (on ITV). The health problems she is going through leads her husband Alan Lake to fall more into alcohol and get depressed, until psychotic episodes.

> This is your life, octobre 1982 - G-B
  

diana_dors-1980-avec_jason_lake Le 15 avril 1984, elle effectue ce qui sera sa dernière apparition en public dans un cabaret de Londres. Après avoir ressentie des douleurs d'estomac aiguës, elle s'effondre chez elle et décède le 4 mai 1984 à l'hôpital, des suites d'une récidive du cancer de l'ovaire; elle a 52 ans. Alan Lake ne se remet pas de sa mort: il brûle les vêtements de Diana et il se suicide le 10 octobre 1984, en ayant emmené d'abord leur fils à la gare, il se tire une balle dans la bouche dans la chambre de Jason, 16 ans jour pour jour après leur rencontre; il a 43 ans. Leur grande maison (Ochard Manor) est vendue, les affaires vendues aux enchères -par Sotheby's- et les dettes sont remboursées; ce qui laisse peu pour l'héritage de leur fils Jason Lake qui a 14 ans et déclaré pupille de la nation (il part vivre aux Etats-Unis avec ses demi-frères). Il luttera contre la dépression toute sa vie, tombant dans l'alcoolisme, les médicaments et la drogue et décrivant aux médias son enfance chaotique (à boire du champagne pour le calmer, ou fumer de la marijuana à 9 ans - il racontera notamment: "quand je rentrais de l'école, mon père se saoulait avec Richard Harris et Oliver Reed"; "je n'avais que 7 ans et j'étais aux fêtes de ma mère. Je discutais avec John Lennon et Keith Moon. Maman servait des tasses de thé et faisait monter les gens dans les chambres. Elle adorait avoir des amis pour regarder les films pornos réalisés aux fêtes. Ils s'asseyaient en riant pendant que les couples se pelotaient et faisaient l'amour sur le lit. La plupart d’entre eux ne savaient même pas qu’ils avaient été filmés".); il est retrouvé mort dans son appartement en 2019 d'abus d'alcool et de médicaments alors qu'il venait d'avoir 50 ans.
Avant sa mort, Diana Dors avait confié à son fils aîné Mark Dawson qu'elle possédait près de 2 millions de livres sterling placés dans des banques en Europe, en lui donnant une feuille de papier avec un code crypté qui révélerait où se trouvait l'argent et précisant qu' Alan Lake connaissait le déchiffrage du code; mais leur décès laissa Mark Dawson avec le code insoluble. Il se tourna vers des spécialistes en criminalistique informatique qui parvinrent à ne déchiffrer qu'une partie (une liste de noms et de villes), mais qu'il manque une autre page permettant de compléter avec les prénoms et les coordonnées bancaires. Le mystère n'a jamais été résolu et même un documentaire en 2003 a retracé cette histoire rocambolesque.

diana_dors-1980s On April 15, 1984, she makes what will be her last public appearance in a London cabaret. After having felt acute stomach pains, she collapses at home and dies on May 4, 1984 in hospital, following a recurrence of ovarian cancer; she is 52 years old. Alan Lake doesn't recover from her death: he burns Diana's clothes and he commits suicide on October 10, 1984, first taking their son to the railway station, he shoots himself in the mouth in Jason's room, 16 years to the day after their meeting; he is 43 years old. Their big house (Ochard Manor) is sold, and the contents are auctioned -by Sotheby's- and debts are repaid; which leaves little money for the legacy of their 14-year-old son Jason Lake who is declared a ward of the nation (he goes to live in the United States with his half-brothers). He would struggle with depression all his life, falling into alcoholism, medications and drugs and describing to the media his chaotic childhood (to drink champagne to calm him down, or smoke marijuana at 9 years old - he will say in particular: "when I came home from school, my father got drunk with Richard Harris and Oliver Reed"; "I was only 7 years old and I was at my mom's parties. I was chatting with John Lennon and Keith Moon. Mom served cups of tea and brought people up to the bedrooms. She loved having friends round to watch the porn films made at the parties. They would sit around giggling as couples groped each other and made love on the bed. Most of them didn’t even know they had been filmed"); he is found dead in his apartment in 2019 when he has just turned 50.
Before her death, Diana Dors told her eldest son Mark Dawson that she had nearly £ 2million in banks across Europe, giving him a sheet of paper with a code that would reveal where the money was and specifying that Alan Lake knew the deciphering of the code; but their passing left Mark Dawson with the unsolvable code. He asks to computer forensics specialists who managed to decipher only a part (a list of names and cities), but that another page was missing allowing to complete with first names and bank details. The mystery has never been solved and even a documentary in 2003 relates this incredible story.


 >> Diana vs Marilyn <<

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Elles ont participé toutes les deux à des concours de beauté, les amenant à être désormais des références dans l'iconographie de la pin-up vintage des années 1950s. Décolorées en blonde platine, elles ont été l'objet des studios de cinémas et ont souffert des rôles de blondes idiotes qu'on leur donnait à jouer. Elles ont changé leur nom pour mener une carrière, prenant le nom de leur grand-mère.
Diana dira: "En Amérique, personne ne m’a jamais pris au sérieux : les gens de Hollywood n’avaient jamais vu aucun de mes films, ils pensaient de moi que je singeais Marilyn Monroe et que j’étais simplement une blonde britannique qui la copiait et essayait de surfer sur la vague de Marilyn ; et pour couronner le tout, aucun de mes films anglais n’était sortis aux USA."

- Comparaison:en mode "Pin-Up" -
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They both took part in beauty contests, leading them to now be references in the iconography of the vintage pin-up girls of the 1950s. Bleached to platinum blonde, they were the object of movie studios and suffered from the silly blonde roles they were given to play. They changed their name to pursue a career, taking their grandmother's name.
Diana will say: "In America, nobody ever took me seriously: the people of Hollywood had never seen any of my films, they thought of me that I was aping Marilyn Monroe and that I was just a British blonde who was imitate her and trying to ride on Marilyn's vogue; and to top it off none of my English films had been released in the US. "

- Comparaison: le même style -
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- Comparaison: les mêmes poses -
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*  *  *  *  *

Le 9 janvier 1953, Diana Dors se produit dans un cirque à Londres; apparaissant en pin-up à côté d'un éléphant.
Le 30 mars 1955, Marilyn Monroe monte sur un éléphant peint en rose du cirque Ringling Brothers à New York pour une action caritative.

On January 9, 1953, Diana Dors performs in a circus in London; appearing as a pin-up next to an elephant.
On March 30, 1955, Marilyn Monroe rides a pink painted elephant from the Ringling Brothers circus in New York for charity.

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- Avec le photographe Earl Leaf / La "Jump" sitting de Philippe Halsman-
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Le 27 mai 1958, Marilyn Monroe pose pour le photographe Richard Avedon pour une série de photographies où elle se met dans la peau d'autres grandes stars du cinéma: Lilian Russell, Jean Harlow, Theda Bara, Clara Bow et Marlene Dietrich, pour le magazine Life (publication dans l'édition du 22/12/1958). Quelques années plus tard, au début des années 1960s, Diana Dors fera la même chose; elle posera grimée en Clara Bow, Mae West, Marlene Dietrich et... en Marilyn Monroe.

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On May 27, 1958, Marilyn Monroe poses for photographer Richard Avedon for a series of photographs for which she imitates other movies stars: Lilian Russell, Jean Harlow, Theda Bara, Clara Bow and Marlene Dietrich, for Life magazine (published in the 12/22/1958 ). A few years later, in the early 1960s, Diana Dors would do the same; she will pose as Clara Bow, Mae West, Marlene Dietrich and ... as Marilyn Monroe.

*  *  *  *  *

En 1967, Marilyn Monroe et Diana Dors font parties des nombreuses célébrités de la pop culture présentes sur la couverture de l'album culte des Beatles "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" ; Diana Dors étant bien plus mise en valeur (elle est en statue de cire, au premier plan) que Marilyn (image cartonnée du visage à moitié caché en noir et blanc en arrière plan). Sans doute dû à la nationalité de Diana, britannique comme les Beatles.

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In 1967, Marilyn Monroe and Diana Dors were among the many pop culture celebrities featured on the cover of the Beatles' cult album "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band"; Diana Dors being much more highlighted (she is a wax statue, in the foreground) than Marilyn (cardboard image of the face half hidden in black and white in the background). No doubt due to the nationality of Diana, British like the Beatles.

*  *  *  *  *

Le parcours de vie de Diana Dors peut être aussi mis en parallèle avec celui d'une autre "Marilyn Girls": Jayne Mansfield; du théâtre avec les éloges des critiques amenant à un début de carrière prometteur, avec une célébrité éclaire au cinéma, puis la publicité à outrance, aux revues dans les cabarets et de l'importance du sexe dans leur vie.

- Diana & Jayne, Hotel Leeds, 1967 -
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Diana Dors' course of life can also be compared with one other "Marilyn Girls": Jayne Mansfield; from theater with the praise of critics leading to a promising start to their career, with a quick celebrity in the cinema, then excessive publicity, reviews in cabarets and the importance of sex in their lives.


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> Sources: 
 biographie Diana Dors sur wikipedia in english / biographie Alan Lake sur wikipedia in english
 biographie en français sur le Blog Les Scandaleuses
 Site officiel tenu par un fan  Diana Dors The Official Website and Archive
 articles "Diana Dors: Mink and millions?" sur The History Press  / "Diana Dors Sex Parties" sur Flashbak  /
 Photos HQ sur Dr Macro's / Films et presse d'époque sur Pulp International

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copyright text by GinieLand.

19 mars 2018

TV - Jayne Mansfield, la tragédie d'une blonde

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 Dimanche 25 mars 2018 - 22h50 - Arte
Disponible en Vidéo à la demande
du 18/03/2018 au 31/03/2018

Documentaire:  Jayne Mansfield, 
la tragédie d'une blonde

Jayne_Mansfield 

Réalisation: Patrick Jeudy
Année: 2013
Durée: 53 min

 L'itinéraire de Jayne Mansfield, une des plus célèbres pin-up américaines des années 1950, devenue une actrice jouissant d'une incroyable popularité, longtemps considérée comme la rivale de Marilyn Monroe, avant de disparaître des écrans et de connaître une descente aux enfers. Un documentaire empreint de nostalgie et truffé d'images d'archives.

Les mauvaises langues la qualifiaient de "doublure d'une imitation de Marilyn Monroe". D'autres ne voyaient en elle qu'une "pin-up pour routiers". Jayne Mansfield est pourtant bien plus : une actrice unique jouissant d'une incroyable popularité et, avec le recul, un symbole du Hollywood des années 1950. Née dans une famille bourgeoise en 1933, Jayne Mansfield n'avait qu'un but dans la vie : devenir star. Tout juste majeure, la brune plantureuse quitte son Texas pour Los Angeles, se teint les cheveux et change de look. Mais Hollywood toise de haut sa blondeur platine et ses formes avantageuses. Elle part alors à New York pour s'essayer au théâtre où le succès l'attend. Au cinéma, Mansfield est enfin reconnue pour son rôle dans La blonde explosive, qui récolte un Golden Globe en 1958. La presse se l'arrache autant qu'elle la moque. Il faut dire qu'avec ses grosses lunettes de soleil, son petit chien, son goût immodéré pour l'argent et ses caprices récurrents, Mansfield déploie toute la panoplie de la starlette décérébrée. Qu'importe si elle assure lire Montaigne en français ou interpréter Rachmaninov !

L'actrice n'a que faire de ces persiflages car le public l'adule, au point d'en faire une rivale de Marilyn Monroe. Sa chute n'en est que plus brutale. Alors qu'elle n'a pas 30 ans, elle disparaît des écrans et se retrouve ruinée. C'est le temps des scandales. Elle se drogue, tourne dans des films érotiques (elle est d'ailleurs la première actrice d'une telle notoriété à apparaître nue à l'écran), collectionne les amants douteux et s'empâte. Sa descente aux enfers s'achève lors d'une nuit d'été en 1967, sur une route à proximité de La Nouvelle-Orléans, où elle meurt à 34 ans dans un accident.

Électrisante
À travers de nombreuses images d'archives, notamment de la tournée européenne triomphale de l'actrice en 1957, ce documentaire captivant permet de (re)découvrir le vieil Hollywood des années 1950, royaume des pin-up. Des vidéos stupéfiantes témoignent de l'électricité provoquée par "la blonde explosive", reflet déjà vacillant d’une époque aujourd'hui disparue.

2 janvier 2017

Destins Brisés 21/12/2016

destins-L5225_cache_s012017  Destins Brisés
n°2
pays: France
paru le 21 décembre 2016
prix: 2,99 Euros.

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> scans article Jayne Mansfield / Anna Nicole Smith
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29 mai 2016

LIFE Hidden Hollywood 2016

2016-LIFE1  Le magazine américain Life édite en ce mois de mai 2016 un Hors Série Hidden Hollywood "Rare Images of a Golden Age" disponible dans les kiosques US / Canada jusqu'au 26 août 2016: il est entièrement consacré aux stars d'Hollywood des années 1950s [Marilyn Monroe, Sophia Loren, Marlon Brando, Natalie Wood, Jayne Mansfield, James Dean, Elizabeth Taylor, Julie Christie, Humphrey Bogart, Kim Novak, Alfred Hitchcock, Franck Sinatra, Lucille Ball et bien d'autres...); Marilyn Monroe figure en couverture. 

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 2016-LIFE1d 2016-LIFE1c 2016-LIFE1e 

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26 septembre 2015

Dressing - Robe de cocktail en satin noir de Renié

Robe de cocktail en satin noir
Black Satin Cocktail Dress

mm_dress_by_renie 

Cette robe a été conçue par la créatrice américaine Renie Conley, dîtes Renié, qui créa de nombreuses tenues pour le cinéma -pour près de 188 films- de 1937 à 1981, dont des tenues pour Elizabeth Taylor dans Cléôpatre en 1964, qui lui a valu l'Oscar de la meilleure création de costumes.
This dress was designed by the American designer Renie Conley, known as Renié, who created numerous outfits for the cinema - for nearly 188 films - from 1937 to 1981, including outfits for Elizabeth Taylor in Cleopatra in 1964, which earned her the Oscar for best costume design.


Marilyn et la robe
Marilyn and the dress


mm_dress_by_renie-as_young  Marilyn Monroe porte cette longue robe noire satinée aux manches courtes, au décolleté transparent et à la forme de bustier fermé par une cocarde, pour le film As young as you feel (Rendez-moi ma femme) en 1951. Elle en fit les essais costumes le 14 décembre 1950 (voir photo ci-contre). C'est une robe de coupe droite simple et glamour, qui dessine les courbes du corps sans être moulante, ressérée à la taille par une fine ceinture noire, chic et classique, aux aspects intemporels qui reste encore aujourd'hui moderne. Marilyn la porte avec des sandales ouvertes noires. Dans le film, elle accessoirise la robe d'un foulard de mousseline de soie transparent et pailleté, d'un collier noir ras de cou, de deux fins bracelets au poignet droit et d'une paire de gants blancs. 

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Marilyn Monroe wears this long satin black dress with short sleeves, a transparent neckline and the shape of a bustier closed with a cockade, for the film As young as you feel in 1951. She did the costume tests in December 14, 1950 (see photo opposite). It is a simple and glamorous straight cut dress, which draws the curves of the body without being tight, tightened at the waist by a thin black belt, chic and classic, with timeless aspects that remains modern today. Marilyn wears it with black open sandals. In the film, she accessorizes the dress with a sheer, sequined chiffon scarf, a black choker necklace, two thin bracelets on the right wrist and a pair of white gloves.


Marilyn emprunte la robe pour la porter à diverses sorties pendant l'année 1951;
elle porte toujours les mêmes boucles d'oreilles pendantes et le collier noir ras de cou:
Marilyn borrows the dress to wear it to various outings during 1951;
she always wears the same dangling earrings and the black choker necklace:

Le 21 février 1951 à la fête des LOOK awards au Beverly Hills Hotel
Marilyn porte de longs gants noirs en velours;
February 21, 1951 at the LOOK awards party at the Beverly Hills Hotel
Marilyn wears long black velvet gloves;

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Le 28 février 1951 à la soirée et cérémonie du "Hollywood Foreign Press"
Marilyn porte ses petits gants noirs en satin et une étole en fourrure;
February, 28, 1951 at the Hollywood Foreign Press party and ceremony
Marilyn wears little black satin gloves and a fur stole;

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1951-02-28-Ciros-Hollywood_Foreign_Correspondents-010-3a  

Le 7 juin 1951 au club Cocoanut Grove, à la fête d'anniversaire de Lester Crown;
June 7, 1951 at the Cocoanut Grove club, at Lester Crown's birthday party;

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Le 12 juin 1951 en soirée au Ciro's où elle danse avec l'acteur Craig Hill
Marilyn porte de petits gants noirs en satin;
June 12, 1951 in the evening at Ciro's where she dances with actor Craig Hill
Marilyn wears little black satin gloves;

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1951-06-12-LA-04-Ciros-020-MM_with_craig_hill-020-1a 

 Le 19 juin 1951 pour la visite du navire USS Benham à Long Beach
Marilyn porte encore les petits gants noirs en satin;
June 19, 1951 for the visit of the ship USS Benham to Long Beach
Marilyn wears again the little black satin gloves;

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En 1951 à une soirée au Club Mocambo
1951 at a party in Mocambo club

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La Robe portée par d'autres
The Dress worn by others


On retrouve la robe portée par une autre grande actrice des années 1950s: la brune Ava Gardner, qui porte elle aussi un collier ras de cou mais serti de diamants, et trois bracelets au poignet gauche:
We find the dress worn by another great actress of the 1950s: the brunette Ava Gardner, who also wears a choker necklace but set with diamonds, and three bracelets on the left wrist:

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Inspirations

 - Joan Bennett - 1930s -
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 - Susan Hayward - 1940s -
robe aux manches longues portée avec un collier ras de cou
dress with long sleeves worn with a chocker necklace

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 - Jane Russell- 1948 -
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 - Jean Peters - 1953 - film Blueprint for murder
robe aux manches longues portée avec un collier de perles
dress with long sleeves worn with a pearl necklace
Styliste: Charles Le Maire

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Ceil_Chapman-dress_black-style-1953-jean_peters-Blueprint_for_murder-2-1a  Ceil_Chapman-dress_black-style-1953-jean_peters-Blueprint_for_murder-2-2 

 - Jayne Mansfield - 1957 -
robe aux manches longues portée avec un collier de perles ras de cou
dress with long sleeves worn with a chocker pearl necklace

- 10/01/1957: Chrysler's Show of Stars, Jayne & Jack Benny -
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- 13/04/1957: Fête avec acteurs français à Los Angeles -
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- 1957: Portraits en studio - 
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- Romy Schneider - 1970s -
Dans les années 1970s, les longueurs se raccourcissent:
Romy dans sa robe noire d'Yves Saint Laurent dont la longueur atteint les genoux
et le décolleté prononcé, très profond
In the 1970s, the lengths got shorter:
Romy in her black Yves Saint Laurent dress whose length reaches the knees
and the pronounced neckline, very deep

- 1970: première "Choses de la vie" / 1971 portrait d'Eva Sereny
Ceil_Chapman-dress_black-style-1970-romy_schneider-premiere_choses-1  Ceil_Chapman-dress_black-style-1970-romy_schneider-premiere_choses-2  Ceil_Chapman-dress_black-style-1971-romy_schneider-par_sereny-1 

- 1969 / 1970: publicité pour "Lux" / 1972: film "César et Rosalie"
Ceil_Chapman-dress_black-style-1969-romy_schneider-1  Ceil_Chapman-dress_black-style-1970-romy_schneider-pub_lux-1  Ceil_Chapman-dress_black-style-1972-romy_schneider-cesar-1  

 - Catherine Laborde - 2015 -
même notre présentatrice météo nationale (de TF1) arbore régulièrement
sa petite robe noire au décolleté transparent:
even our national weather presenter (from TF1) Catherine Laborde regularly wears
her little black dress with a transparent neckline:

mm_dress-black-catherine _laborde 


Même style
Same style

Robe noire au décolleté transparent en dentelle noire
Robe de Ceil Chapman que Marilyn porte en 1958
Black dress with transparent neckline in black lace
Ceil Chapman'a dress that Marilyn wears in 1958

-   Robe de cocktail en soie noire de Ceil Chapman -

Ceil_Chapman-dress_black_silk-lace-1958-07-09-Jimmy_McHugh_party-1  


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16 août 2015

1950s - Jayne Mansfield, la "Marilyn grande taille de la classe ouvrière"

Jayne Mansfield
(1933 - 1967)

actrice et sex-symbol américaine
Surnommée "Working's Man Monroe", "Marilyn King Sized"

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 jayne-1940s-teenager-1-1 Jayne Mansfield naît le 19 avril 1933 sous le nom de Vera Jayne Palmer à Bryn Mawr (en Pennsylvanie) dans une famille bourgeoise. Elle est la fille unique de Herbert William Palmer (1904–1936), avocat, et de Vera (Jeffrey) Palmer (1903–2000) aux origines allemandes et anglaises et dont les parents avaient fait fortune dans l'industrie de l'ardoise. Jayne passe sa petite enfance à Phillipsburg (dans le New Jersey) où son père est l'avocat de Robert B. Meyner, futur gouverneur du New Jersey. En 1936, alors que Jayne n'a que trois ans, son père décède d'une attaque cardiaque pendant qu'il conduisait sa voiture avec sa femme et Jayne en passagères. Se retrouvant veuve, sa mère travaille comme professeur et se remarrie en 1939 avec Harry Lawrence Peers, un ingénieur commercial. La famille démènage à Dallas (au Texas) et Jayne prend le nom de Vera Jayne Peers.
Dès son plus jeune âge, Jayne rêve d'Hollywood et admire l'enfant star Shirley Temple, elle dira plus tard: «Je dévorais les magazines de cinéma. Et je voulais être une nouvelle Lana Turner.» A l'âge de 12 ans, elle prend des leçons de danse de salon; et au lycée, elle suit des cours de piano, de violon et d'alto. Elle étudie aussi l'espagnol et l'allemand et obtient d'excellentes notes à ses diplômes, particulièrement en mathématiques.
C'est à l'âge de 13 ans -en 1946- qu'elle aurait subi des attouchements d'un de ses professeurs.

jayne-1950-with_jayne_marie-2 A l'âge de 17 ans, en 1950, Jayne obtient son diplôme du lycée Highland Park HighSchool et, découvrant qu'elle est enceinte, elle s'enfuit pour se marier en secret le 28 janvier 1950 à Paul James Mansfield (un étudiant de 21 ans qu'elle a rencontré à une fête de Noël 1949; il travaillera plus tard dans les relations publiques). Ils organisent un mariage public et officiel le 10 mai 1950 à Fort Worth au Texas; leur fille, Jayne Marie Mansfield, naît le 8 novembre 1950 (cette dernière apparaîtra dans Playboy en 1976) (voir photo ci-contre). Les époux fréquentent l'université methodiste où ils étudient l'art dramatique, emmenant parfois à leur cours leur fille, manquant de finances pour faire garder l'enfant. C'est aussi l'année de sa première apparition à l'écran: elle tient un tout petit rôle dans un film de série B "Prehistoric Women" (nommé aussi "The Virgin Goddess").

jayne-1950s En 1951, ils emmènagent à Austin, au Texas, où Jayne étudie l'art dramatique à l'université d'Austin. Durant cette période, elle enchaîne divers petits boulots: elle pose comme modèle nue pour des étudiants en art, vend des livres en faisant du porte à porte et travaille comme réceptionniste le soir dans un studio de danse. Elle pose une fois nue pour un photographe de Dallas. Elle gagne aussi quelques concours de beauté et se teint les cheveux en blonde: elle est 'Miss Photoflash', 'Miss Magnesium Lamp', 'Miss Blues Bonnet of Austin', 'Miss Texas Tomato' et 'Miss de la semaine de prévention des incendies' ! Elle intègre ensuite le Curtain Club (un club théâtral populaire de l'université), rejoint le Austin Civic Theater, et apparaît dans de petites productions théâtrales locales (dans les pièces The Slaves of Demon Rum, Ten Nights in a Barroom et Anything Goes). En 1952, elle retourne à Dallas quelques mois et devient l'élève de l'acteur et professeur d'art dramatique Baruch Lumet (le père du futur réalisateur Sidney Lumet), très impressionné par le potentiel de Jayne, il lui donne gratuitement des cours et la dirige le 22 octobre 1953 dans la pièce d'Arthur Miller, Death of a Salesman, avec la troupe Knox Street Theater, ce qui lui vaut de se faire remarquer par la Paramount qui lui propose une audition. Lumet va l'aider à préparer le casting.
Puis, la famille part pour un an au Camp Gordon (en Georgie) où Paul est réserviste pour la guerre de Corée; ils se produisent ensemble dans la pièce Anything Goes. Jayne étudie alors le théâtre et la psychologie à l'université de Géorgie pendant que Paul est en Corée. A la base, Jayne fait des étirements sur la pelouse et se rend à la piscine en bikini de velours rouge. Au retour de Paul, elle le supplie d'aller vivre dans la cité du cinéma: Los Angeles.

jayne mansfield-1954 En 1954, la petite famille (et leurs nombreux animaux: un grand danois, deux chihuahuas, un caniche teint en rose, trois chats et un lapin) s'installent dans un petit appartement de Los Angeles où Jayne étudie l'art théâtral à l'universite d'UCLA pendant l'été (laissant sa fille Jayne Marie chez sa mère). Quand Paul repart pour la Corée, elle devient la maîtresse de son voisin, l'acteur Steve Cochran. Elle gagne la première étape du concours de Miss California, ayant caché son statut marital, puis se retire du concours; elle obtient aussi son premier rôle au cinéma, dans le film à petit budget "Female Jungle", dont le tournage a été bouclé en une dizaine de jours et pour lequel Jayne a gagné 150 $; pour ensuite finir le reste de l'année à l'université méthodiste du Texas afin de valider son diplôme. Elle continue à enchaîner les jobs: vendeuse de pop-corn dans un théâtre, elle donne des cours de danse, travaille dans une usine à chapeaux; elle est aussi vendeuse de bonbons dans un cinéma (où elle tape dans l'oeil d'un producteur de télé), pose comme modèle dans l'agence Blue Book (où Marilyn Monroe fit ses débuts) et est même photographe dans un restaurant huppé (le "Esther Williams' Trails Restaurant") où elle gagne 6 $ plus 10% de ses ventes chaque soir, à photographier de grands patrons. Et elle continue à remporter de nombreux prix de beautés, dont certains demeurent étranges: 'Gas Station Queen', 'Cherry Blossom Queen', 'Nylon Sweater Queen', 'Hot Dog Ambassador', 'Miss Analgesin', 'Miss Third Platoon', 'Miss Direct Mail', 'Miss Electric Switch', 'Miss Fill-er-up', 'Miss Negligee', 'Miss One for the Road',' Miss Freeway', 'Hot Dog Ambassador', 'Miss Geiger Counter', 'Best Dressed Woman of Theater', 'Miss 100% Pure Maple Syrup', 'Miss Tomato', 'Miss Potato Soup', 'Miss July Fourth', 'Miss Standard Foods', 'Miss Orchid', 'Miss Lobster', 'Miss United Dairies' et 'Miss Chihuahua Show'. Le seul titre qu'elle refuse est celui de 'Miss au fromage de Roquefort', car elle dit "que ça ne sonne pas très bien".

jayne_earl_moran-1956 Paradoxalement, elle ne parvient pas à percer en tant que mannequin, à cause de son physique jugé bien trop sexy pour l'époque (ses 117 cm de tour de poitrine ne faisaient pas parti des "critères" de beauté dictés par la mode de l'époque; elle est surnommée le "sablier" en référence à ses courbes; ses mensurations sont de 102-53-91 cm pour 1,68 m -1,73 m selon l'autopsie).
Elle perd ainsi des contrats publicitaires (Emmeline Snively de l'agence Blue Book l'avait dirigée vers le photographe Gene Lester qui était chargé de la campagne General Electric qui représentait de jeunes femmes en maillot de bain se relaxant autour d'une piscine).
C'est alors qu'elle se tourne vers le cinéma et passe de nombreuses auditions pour Paramount Pictures, Columbia, Twentieth Century Fox et Warner Brothers. Elle auditionnera d'ailleurs pour un rôle dans le film "The Seven Year Itch" ("Sept ans de réflexion", dans lequel Marilyn Monroe tient le rôle principal), pour "Rebel without a cause" ("La fureur de vivre") et pour "Jeanne D'arc" (un projet de la Paramount qui n'aboutira pas). Elle obtient son premier rôle au Lux Video Theatre, une série de CBS (dans l'épisode "An Angel Went AWOL", du 21 octobre 1954), où elle gagne 300 $ pour jouer au piano et prononcer quelques lignes de dialogues. En décembre 1954 -à la veille de Noël- elle frappe à la porte du manager et publicitaire James Byron pour qu'il la prenne en charge. Le crédo de Jayne est d'abord de devenir célèbre, et d'être une actrice en second lieu. Il s'occupera de sa carrière jusqu'à la fin de l'année 1961, assisté d'une équipe: William Shiffrin (agent de presse), Greg Bautzer (avocat) et Charles Goldring (business manager).

En janvier 1955, Jayne va capter l'attention des médias et d'Hollywood en laissant tomber le haut de son maillot de bain rouge (prêté par son ami le photographe Peter Gowland) en plongeant dans la piscine d'un banquet organisé à Silver Springs en Floride pour la sortie du film Underwater ! avec Jane Russel. Le coup publicitaire marche tellement bien (avec une publication dans le magazine Variety du 12 janvier 1955), qu'elle va réitérer l'expérience le 8 juin de la même année, en laissant tomber sa robe jusqu'à sa taille deux fois dans la même soirée (à une première de film et dans un nightclub).
jayne-1955-02-playboy-playmate-by_hal_adams-2b  En février 1955, elle est 'Miss Playboy' pour le magazine Playboy (voir photo ci-contre); les photos de Jayne en pyjama rose vont non seulement booster les ventes du magazine, mais aussi donner un coup de pouce à sa carrière. Elle sera l'une des Playmates préférées du magazine qui publiera des photos de Jayne tous les mois de février de 1955 à 1958, et en 1960.
C'est aussi en février 1955 que James Byron lui négocie un contrat de sept ans avec la Warner Bros, qui était plutôt intrigué par ses pitreries en public, et qui la paie 250 $ la semaine pour les films "Pete Kelly's Blues" ("Le Gang du Blues", 1955), "Hell on Frisco Bay" ("Colère noire", 1955), "Illegal" ("Le témoin à abattre", 1955, où elle chante "Too Marvelous for Words") et "The Burglar" ("Le Cambrioleur", qui sortira sur les écrans deux après, en 1957). Insatisfaite de son contrat avec la Warner, elle parvient à le rompre, avec l'aide de l'avocat Greg Bautzer.

LIFE-1955-11-21 Le 21 novembre 1955, elle figure, parmi d'autres actrices de Broadway (dont Susan Strasberg), en couverture du célèbre et populaire magazine américain LIFE (voir photo ci-contre) photographiées par Alfred Eisenstaedt.
En janvier 1955, Jayne et Paul Mansfield se séparent: trop de divergences dans le couple dû à l'ambition de carrière et les infidélités de Jayne (et ses nombreux animaux). En août 1956, Paul réclame la garde de leur fille, affirmant que Jayne est une mère indigne en posant nue pour Playboy. Jayne demande le divorce de Paul en Californie le 21 octobre 1956 et Paul en fait la demande au Texas le 16 mars 1957 pour cruauté mentale. Ils signeront le divorce définitif le 8 janvier 1958. Après le divorce, Jayne décide de conserver le nom de "Mansfield" comme nom d'artiste.
Elle fréquente le réalisateur Nicholas Ray, l'acteur et compositeur George Jessel et le pilote Robby Robertson.

jayne_will_success Son agent William Shiffrin parvient à lui faire décrocher le rôle principal dans une pièce de George Axelrod à Broadway, celui du rôle d'une star de ciné Rita Marlowe, une sorte de Marilyn Monroe caricaturale dans "Will Success Spoil Rock Hunter ?" avec Orson Bean et Walter Matthau (voir photo ci-contre). Il s'agit de sa première grande performance sur scène, receuillant l'attention des critiques (pas toujours positives; elle obtiendra tout de même le prix de "l'actrice la plus prometteuse" aux Theatre World Award), et la popularité auprès du public (sa tenue en serviette de bain sur scène fera sensation). Brooks Atkinson du New York Times décrit "l'abandon louable" de son interprétation légèrement vêtue de Rita Marlowe dans la pièce telle "une sirène de cinéma blonde platine aux contours ondulés à la Marilyn Monroe".
Le 3 mai 1956, Jayne fait son grand retour à Hollywood (portant un manteau de vison à 20 000 $). La Twentieth Century-Fox lui signe un contrat de six ans, espérant ainsi remplacer leur star Marilyn Monroe, qui leur pose quelques problèmes. Jayne, qui sera alors une concurrente à Marilyn, sera surnommée la "Working Man's Monroe" ("La Marilyn Monroe des ouvriers").

1956-the girl cant help it  Son premier rôle pour la Fox est celui de Jerri Jordan pour le film de Frank Tashlin "The Girl Can't Help It" ("La blonde et moi") avec Tom Ewell (l'inoubliable partenaire de Marilyn dans "Sept ans de réflexion" - voir photo ci-contre) et dans lequel elle chante deux chansons ("Ev'rytime" et "Rock Around the Rock Pile"). Le film, qui réunit un casting important de stars du rock (Gene Vincent, Eddie Cochran, Fats Domino, The Platters et Little Richard) remporte un vif succés critique et auprès du public. La Fox rachète pour 100 000 $ le contrat que Jayne avait signé à Broadway (elle continuait en parallèle à se produire sur les planches) et stoppe ainsi la représentation de Will Success Spoil Rock Hunter ? après 444 représentations. 
jayne-portrait-1950s-02-13 La Fox fait savoir aux médias que Jayne est la "Marilyn Monroe king-sized", afin d'effrayer Marilyn pour qu'elle revienne honorer son contrat aux studios. Le personnage que Jayne s'est construite sera désormais sa marque de fabrique: une blonde stupide, au déhanché chaloupé, parlant d'une voix de bébé essoufflé en poussant de petits cris stridants. Sa carrière médiatique est lancée: elle sera en photos dans près de 2 500 journaux et magazines et 122 000 lignes d'articles sont écrits sur elle entre septembre 1956 et mai 1957.
  En 1956, elle participe au grand show télé de la NBC, la série "Sunday Spectacular: The Bachelor"; et est l'invité vedette du show prestigieux "The Jack Benny Show" (où elle y joue du violon).
  Le 13 mai 1956, elle rencontre Mickey Hargitay (acteur et bodybuilder d'origine hongroise qui a remporté le titre de "Monsieur Univers" en 1955) au Latin Quarter à New York; il figure parmi les accompagnateurs du show de Mae West. Jayne tombe immédiatement amoureuse, ce qui provoque une dispute avec Mae West et Mickey de se faire frapper par le bodyguard de Miss West, Chuck Krauser (Monsieur California).

jayne-1957-12-04-beverly_hills-romanoffs-with_sophia_loren-4  Le 12 avril 1957, Jayne va parvenir à lancer un grand coup médiatique qui restera dans les annales: la Fox a organisé une grande soirée au restaurant Romanoff's de Beverly Hills en l'honneur de la venue de l'italienne Sophia Loren. Jayne va faire son apparition au cours de la soirée, portant une robe au décolleté très provoquant, la poitrine quasiment à l'air. Une photographie (voir photo ci-contre) va être prise montrant Sophia Loren lançant un regard dédaigneux dans le décolleté de la blonde et souriante Jayne. La photographie va faire le tour du monde et reste encore aujourd'hui une image culte.
En mai 1957, d'anciennes photos de nues d'elle posant pour des calendriers refont surface dans la presse.

jayne-1957-the_wayward_bus  Jayne joue ensuite un rôle à contre-emploi dans l'adaptation du roman de John Steinbeck, "The Wayward Bus" ("Les naufragés de l'autocar", 1957) avec Joan Collins (voir photo ci-contre). Elle tente de s'écarter de l'image de la blonde sexy et de s'établir en actrice sérieuse. Le film rencontre un petit succés et Jayne remporte le prix du Golden Globe de la 'Nouvelle Star de l'année" en 1957 face à Carroll Baker et Natalie Wood.
Puis elle tourne à nouveau sous la réalisation de Frank Tashlin, pour l'adaptation de la pièce qui l'a révélée "Will Success Spoil Rock Hunter ?" ("La Blonde Explosive") reprenant son rôle de Rita Marlowe, avec Tony Randall et Joan Blondell; Jayne parvient même à faire obtenir un petit rôle à son chéri, Mickey Hargitay. La Fox lance leur nouvelle star en lui faisant faire un tour d'Europe de 16 pays pendant 45 jours (du 25 septembre au 6 novembre 1957) pour promouvoir le film. Elle assiste à la première du film à Londres, récite du Shakespeare (Hamlet), joue du piano et du violon à la télévision britannique et elle est même présentée à la Reine d'Angleterre. A Rome, elle succombe aux charmes du Duc italien Amoalli.

> reportage et interview de Jayne en France (1957)

jayne-1957-studio-satin_and_fur-011-2   En mai 1957, elle est l'invité vedette du "Ed Sullivan Show" où elle joue du violon accompagnée de six musiciens, elle dira après l'émission: "Maintenant, je suis vraiment nationale. Maman et tout Dallas ont vu le Ed Sullivan show !"; en août 1957, elle est invitée au grand show de la télé américaine "What's My Line ?" (elle y reparticipera en 1964 et en 1966) et en novembre 1957, elle est représentée dans un épisode de "The Perry Como Show" qui va faire des records d'audience sur NBC. Elle tourne avec Cary Grant dans "Kiss Them for Me" ("Embrasse-la pour moi", 1957) qui sera un flop au box-office.
En fin d'année 1957, c'est accompagnée de Mickey Hargitay qu'elle fait une tournée de 13 jours -le "Christmas USO Tour"- avec Bob Hope à travers tous les lieux du Pacifique où est postée l'armée américaine: Hawaii, Okinawa, Guam, Tokyo et la Corée. Elle sera l'invitée dans trois émissions du "Bob Hope Show". En novembre 1957, elle achète une grande demeure de style espagnol de 40 pièces, qu'elle nomme son "Pink Palace" à Los Angeles  et où elle y recevra de nombreux photographes pour se mettre en scène avec son mari et ses enfants. Sa maison va alors devenir aussi célèbre que ses propriétaires: la décoration est ostentatoire (moquettes et tapisseries en fourrure jusque dans la salle de bain), de couleur rose (sa couleur préférée: cadillac et chihuahas teints en rose) avec des coeurs partout (lit, baignoire, cheminée, piscine). Les travaux -bien que Mickey, ancien plombier et charpentier, s'occupe de la construction de la piscine- et l'entretien ont un coût. En 1958, Jayne hérite de ses grands-parents maternels d'une somme assez conséquente (126 000 $). D'ailleurs, dès 1958, elle monnaye ses apparitions, notamment télévisuelles, se faisant payer 20 000 $ par participation dans un show TV. Elle revend aussi l'eau de son bain pour 10 $ la bouteille.

1958-wedding_mickey  Mickey Hargitay demande Jayne en mariage le 6 novembre 1957, lui offrant une bague de diamants de 10 carats à 5 000 $; le mariage est célébré le 13 janvier 1958 (soit cinq jours après son divorce officiel d'avec Paul Mansfield - voir photo ci-contre) à la Chapelle Wayfarers à Rancho Palos Verdes en Californie: le lieu n'est pas anodin, la chapelle est en verre et permet ainsi au couple d'être vu du public et surtout, des journalistes. Jayne porte une robe en dentelle de rubans roses, une robe prêtée par la Fox. Le couple part ensuite en Floride pour leur lune de miel.
Le couple semble avoir les mêmes ambitions: ils vont se mettre en scène, construisant des coups publicitaires populaires et vont devenir des partenaires dans le business: «Il est si beau et si fort, dit Jayne. Et au lit, il est tellement bon !». Ils sont un couple à la scène (dans des shows, dans les films, à la télévision) comme à la ville (posant avec bonheur pour les photographes chez eux et se montrant publiquement partout aux soirées hollywoodiennes) et dans les affaires (ils ont monté ensemble plusieurs sociétés de holdings: 'the Hargitay Exercise Equipment Company', 'Jayne Mansfield Productions', et 'Eastland Savings and Loan').

1956-10-jayne_66 En février 1958, Jayne et Mickey Hargitay signent un contrat de quatre semaines (qui va s'étendre à huit semaines) au club Tropicana de Las Vegas où Jayne propose une revue de striptease sous le nom de Trixie Divoon dans "The Tropicana Holiday". Les bénéfices de la soirée d'ouverture (20 000 $) sont reversés à l'association caritative de March of Dimes. Jayne perçoit 25 000 $ par semaine (alors que son contrat avec la Fox ne lui verse "que" 2 500 $ la semaine), avec une assurance d'un million de dollars au cas où Mickey chuterait quand il la porte: en effet, leur numéro le plus populaire et qui fera la gloire du couple, est le porté de Jayne par Mickey (voir photo ci-contre), qui la fait tournoyer en cercle autour de sa taille, tous deux vêtus de maillots en léopards !
En mai 1958, elle participe au Festival de Cannes en France avec Mickey Hargitay; elle est interviewée par François Chalais dans l'émission "Reflets de Cannes" et où elle reproduit son petit gloussement sensuel qui a participé à la naissance de son mythe. Elle reste en Europe et passe le reste de l'été 1958 entre Londres et L'Espagne pour le tournage du western "The Sheriff of Fractured Jaw" ("La blonde et le shérif", sorti en 1959) et dans lequel Jayne chante trois chansons (l'une d'entre elles est doublée par Connie Francis). Le film sera son dernier grand succès au box-office.

jm-1 Les studios, qui veulent surtout mettre en avant sa plastique, la cantonnent à des personnages caricaturaux qui lui valent les surnoms de «Blonde explosive» ou «le Buste». Et malgré la publicité perpétuelle autour de son physique et dont participe avec bonheur Jayne, sa carrière va peu à peu décliner et après 1959, elle ne parvient plus à obtenir des rôles de qualité. Surtout, elle n'est plus assez disponible pour la Fox, à cause de ses grossesses successives (elle est par exemple contrainte de refuser un rôle dans la comédie romantique "Bell, Book and Candle" (1958) aux côtés de James Stewart et Jack Lemmon, car elle est enceinte). Et sa réputation la précède, elle est boudée par certains acteurs: quand la Fox lui offre un rôle dans "Rally 'Round the Flag, Boys !" avec Paul Newman, l'acteur s'oppose à l'engagement de Jayne, qui sera remplacée par Joan Collins. La Fox la "prête" alors à des productions étrangères (anglaises et italiennes) jusqu'à la fin de son contrat en 1962 et Jayne se retrouve alors à l'affiche de films à petits budgets sans grand intérêt.
Même certains médias se lassent de ses apparitions en bikini où Jayne ondule le ventre et finit toujours par faire tomber le haut du maillot, comme le haut de ses robes de soirée. A cause de ces "accidents" en public, même Richard Blackwell, son couturier attitré, va finir par ne plus vouloir travailler avec Jayne.

1958-12-pink_palace-jayne_mickey_miklos  Le 21 décembre 1958, Jayne donne naissance à Miklós (Jeffrey Palmer) Hargitay, le premier fils de Jayne et Mickey (voir photo ci-contre, le couple et Miklos au Pink Palace).
En février 1959, les Hargitay assistent au Carnaval de Rio puis le couple part en Italie pour tourner dans le film "The Loves of Hercules" ("Les amours d'Hercule") où ils sont en tête d'affiche (Jayne n'a accepté de tourner le film que si Mickey obtenait le premier rôle masculin). C'est aussi en 1959 que la Fox la fait tourner dans le film indépendant "The Challenge" (qui sort en 1963) en Angleterre.
En 1959, elle apparaît dans un épisode de la série "The Red Skelton Show" (elle y jouera dans deux autres épisodes en 1961 et en 1963).
Quand Jayne fait son retour à Hollywood au milieu de l'année 1960, la Fox la prête à une petite production anglaise pour le film "Too Hot to Handle" ("La blonde et les nus de Soho" qui sort en 1961, et dont une scène où Jayne apparaît seins nus sera censurée), elle y interprète le rôle d'une entraîneuse burlesque (et y chante les chansons "Too Hot To Handle", "You Were Made For Me", "Monsoon" et "Midnight" ); enfin, la Fox lui offre un rôle secondaire dans le film "It Happened in Athens" (qui sort en 1962), tourné en Grèce, avec Trax Colton, un nouveau venu que souhaitait lancer la Fox, qui fera un bide et qui marquera l'abandon de son contrat avec la Twentieth Century Fox. 
1960-08-pink_palace-jayne_mickey_jaynemarie_miklos_zoltan Le 8 février 1960, son étoile est déposée sur la célèbre avenue d'Hollywood, le 'Hollywood Walk of Fame'. En juin 1960, elle est interviewée par Edward Murrow dans son émission "Person to Person". Le 1er août 1960, le deuxième enfant de Jayne et Mickey, Zoltán (Anthony) Hargitay, voit le jour (voir photo ci-contre, le couple avec Jayne Marie, Miklos et Zoltan au Pink Palace). Et à la fête des mères de l'année 1960, le "Mildred Strauss Child Care Chapter" de l'hôpital de Mount Sinai à New York, célèbre la famille de Jayne comme "la famille de l'année". Pourtant, dans le privé, le couple connait quelques problèmes conjuguaux: Jayne se confiant même à des amis que la fin de son mariage est proche.
C'est au cours de l'année 1960 que Jayne rencontre, par l'intermédiaire de Peter Lawford, le sénateur -et futur président des USA- John F. Kennedy. Ils ont une aventure (se rencontrant à Palm Springs et à Santa Monica chez Lawford -> article The Kennedys in Hollywood ). Elle aurait aussi une liaison avec son frère, Robert F. Kennedy (vers 1964 -> cf extraits du livre "Here They Are Jayne Mansfield" par Raymond Strait, sur BooksGoogle).

1961-the_house_of_love_by_bernard_of_hollywood Puis elle retourne à Las Vegas: en décembre 1960, elle se produit dans une revue "The House of Love" (produite par Jack Cole, avec Mickey Hargitay - voir photo ci-contre) à l'hôtel et casino de Dunes et pour lequel elle perçoit un salaire de 35 000 $ la semaine: en 1962, la Fox réalisera un album intitulé "Jayne Mansfield Busts Up Las Vegas" avec les chansons de la revue.
Dès 1960, elle fait des promotions jusque dans des supermarchés et drug store, se faisant payer 10 000 $ pour chacune de ses apparitions: elle fait plus d'apparitions publiques qu'un candidat en politique. Elle reste au top dans les médias qui ne cessent de parler d'elle et est l'une des célébrités les plus photographiées au monde. Le journaliste James Bacon écrira en 1973 dans le Los Angeles Herald-Examiner: "C'était une fille avec un réel talent de comédie, une figure et un physique spectaculaires et pourtant se ridiculisant elle-même par une étrange publicité". Quand au réalisateur Frank Tashlin, il déclarera: "Jayne avait tout: la beauté, le talent, l'énergie; mais elle a fichu sa carrière à terre avec trop de publicité".

En 1961, elle joue un rôle dans un épisode de la série "Kraft Mystery Theatre", est invitée au "Jackie Gleason Show" et elle tourne pour la Warner un petit rôle dans le film biographique "The George Raft Story" ("Le dompteur de femmes"). Puis les années suivantes, elle ne tourne que dans des petites productions étrangères: allemandes "Heimweh nach St. Pauli" ("Freddy et le nouveau monde", 1963, où elle y chante "Wo Ist Der Mann" et "Snicksnack Snuckelchen"), "Einer frisst den anderen" (1964) et italiennes "L'Amore Primitivo" (1964), "Panic Button" (1964).
jayne_et_mickey_danse  A la fin de l'année 1961, elle fait une tournée spéciale pour Noël au Canada à Newfoundland, Labrador et l'île de Baffin.
En février 1962, Jayne et Mickey s'offrent une seconde lune de miel à Nassau, aux Bahamas lorsqu'un drame va surgir: leur bateau va se retourner, le couple sera découvert près de 12 heures après, frigorifiés et choqués, après s'être réfugiés sur une petite île (Rose Island). Curieusement, le couple va médiatiser l'événement, Jayne se laissant filmer en état de choc: bon nombre de personnes vont considérer ce fait comme un canular, un coup de pub de mauvais goût.

En 1962, elle participe à un épisode de la célèbre série "Alfred Hitchcock Presents", et dans la série "Follow the Sun". En juin 1962, Jayne fait parler d'elle dans la presse après s'être montrée le haut de sa robe à pois grande ouverte, avec le soutien-gorge apparent dans un nighclub de Rome. Les journalistes de télévision, radio et cinéma italien lui décernent cette année là le prix "Silver Mask".

1963-by_bruno_bernard Au début de l'année 1963, elle se produit dans une revue (pour la première fois hors de Las Vegas) au Plantation Supper Club à Greensboro (en Caroline du Nord), empochant 23 000 $ la semaine, puis à l'Iroquois Gardens à Louisville (dans le Kentucky). Dans ses spectacles, elle joue de la comédie en stand-up, chante, et finit sur un strip-tease. Elle obtient souvent l'ovation du public.
L'acteur et réalisateur Tommy Noonan (partenaire de Marilyn dans "Les hommes préfèrent les blondes") avec qui Jayne vit une relation passionnée, la persuade d'accepter le rôle principal de" Promises ! Promises !" avec son mari Mickey Hargitay, et dans lequel elle apparaît intégralement nue. Les photos de tournage sont publiées dans le magazine Playboy de juin 1963 (la Cour de Chicago fait un procès pour obsénité à Hugh Hefner) et le film d'être banni à Cleveland, mais rencontre un petit succés relatif au box-office.
Jayne enchaîne les aventures sentimentales (mais avant tout sexuelles). On lui prête près de 1500 amants (elle affirme que, pour se sentir bien dans son corps, il lui faut jouir au moins une fois par jour) parmi lesquels Claude Terrail (propriétaire du restaurant La Tour d'Argent à Paris), Jorge Guinle (millionaire brésilien), Oleg Cassini (couturier), Henry Miller (romancier), Porfirio Rubirosa (diplomate et playboy dominicain), Sergio Villagran (acteur), Stephen Vlabovitch (un bedeau), Raymond Strait (attaché de presse)... Certains hommes ont même payé pour passer une nuit avec elle: des hommes d'affaires et même un ministre autrichien! Quand on lui fait remarquer que cela s'apparente à de la prostitution, elle réplique: "Oui, et alors ? J'y trouve mon compte, le client aussi, ce que nous faisons ne lése personne et ne regarde que nous."
 Qu
and elle tourne pour le compte de la Fox dans le film mineur italien "Panic Button" (qui sortira sur les écrans en 1964), Jayne rencontre le producteur italien Enrico Bomba, avec qui elle vit une relation médiatisée. Mickey Hargitay, avec qui Jayne a loué une villa à Rome pendant le tournage, va accuser Bomba de saboter leur mariage. D'ailleurs, Jayne demande le divorce le 4 mai 1962, avant de se raviser en déclarant: "Je suis sûre que nous parviendrons à faire face" et retourne auprès de son mari pour les fêtes de fin d'année. Mais l'année suivante, en 1963, Jayne s'affiche avec le chanteur brésilien Nelson Sardelli et déclare vouloir l'épouser une fois divorcée d'avec Mickey. Et c'est accompagnée de Sardelli que Jayne se rend en mai 1963 au Mexique, à Juarez, pour divorcer: c'est une rupture pleine d'aigreur, où Jayne va aller jusqu'à accuser Mickey d'avoir kidnappé l'un de leurs enfants, afin d'obtenir les faveurs financières.

> Les liaisons de Jayne:
  Enrico Bomba (1962, Rome) / Nelson Sardelli (1963) / Claude Terrail (1963)

1962-Jayne-Mansfield-with-Enrico-Bomba  1963-jayne_et_nelson_sardelli  1963-09-paris-au_pied_de_cochon-jayne_mickey_claude_terrail 

1964-01-naissance_mariska  Mais après ce divorce, Jayne découvre qu'elle est enceinte (la paternité n'est pas clairement établie: Hargitay ou Sardelli). Pour sa carrière (donner naissance à un enfant en ayant divorcée quelques mois auparavant aurait été mal vu et aurait pu faire décliner son statut populaire), Jayne et Mickey annoncent qu'ils sont toujours ensemble et mariés, le divorce au Mexique n'étant pas reconnu en Californie. Leur fille Mariska (Magdolna) Hargitay naît le 23 janvier 1964 (elle deviendra une actrice populaire, grâce à la série "Law & Order" - "New York, Unité Spéciale"- voir photo ci-contre, le couple, Jayne-Marie, Miklos, Zoltan et Mariska nourrisson). Mais Jayne entreprend de faire reconnaître le divorce au Mexique comme légal; et le divorce est ainsi prononcé aux Etats-Unis le 26 août 1964. Néanmoins, le couple restera tout de même amis, continuant à se produire ensemble.
C'est alors qu'on lui propose un rôle intéressant (en remplacement de Marilyn Monroe, décédée en 1962): tourner sous la direction de Billy Wilder dans "Kiss Me, Stupid" avec Dean Martin. Mais Jayne, enceinte de Mariska, décline le rôle qui échouera à Kim Novak. 
C'est aussi le 26 août 1964 au club Whiskey A-Go-Go de Los Angeles, que Jayne rencontre le groupe les Beatles, alors en tournée aux Etats-Unis. Lorsque les journalistes leur ont demandé quelle célébrité américaine ils souhaitaient rencontrer, ils ont répondu "Jayne Mansfield". Lorsqu'elle voit John Lennon, Jayne lui demande si ses cheveux sont vraiment les siens, ce à quoi il répond: "Et vos seins, sont-ils vrais ?" On raconte qu'à la fin de la soirée, George Harrison a voulu lancer son verre de Scotch vers une Jayne en état d'ébriété, mais c'est Mamie Van Doren qui l'aurait reçu en plein visage !

1965-jayne_et_matt_cimber  En 1964, elle apparaît dans un épisode de la série "Burke's Law" ("L'homme à la Rolls"), tourne dans un petit film italien "L'Amore Primitivo" ("Primitive Love" tourné en Italie en mai 1964) avec Mickey Hargitay, puis Jayne reprend deux rôles tenus par Marilyn Monroe au cinéma dans les pièces "Gentlemen Prefer Blondes" au Carousel Theater et "Bus Stop" mise en scène par Matt Cimber, au Yonker Playhouse à New York, avec Mickey Hargitay. Le couple reçoit de bonnes critiques et font la tournée des petites villes des Etats-Unis. Jayne tombe sous le charme de Matt Cimber (voir photo ci-contre, le couple en 1965) réalisateur d'origine italienne, et ils se marient le 24 septembre 1964 à Mulegé au Mexique. Cimber va devenir le manager de Jayne en gérant sa carrière; mais il va la mener à sa perte en lui faisant signer des contrats pour des projets sans envergures (tel que le film "The Las Vegas Hillbillys").
Elle co-écrit son autobiographie (avec Mickey Hargitay) "Jayne Mansfield's Wild, Wild World" sortie en 1964; un projet associant un film documentaire, du même nom, qui verra le jour en 1968, après sa mort, et où on y voit Jayne aux USA et en Europe (Rome, Paris, Cannes) lors de sorties publiques, mais aussi visitant des camps de nudistes, des bars gays et des clubs de strip-tease. Le documentaire, un peu trash, deviendra culte auprès de ses admirateurs.

> Documentaire "Jayne Mansfield's Wild, Wild, World" (narration par Jayne)

1964-jaynemansfield-shakespeareToujours en 1964, la MGM Records sort un album novateur "Jayne Mansfield: Shakespeare, Tchaikovsky & Me" (voir photo ci-contre) dans lequel Jayne récite des sonnets de Shakespeare et des poèmes de Marlowe, Browning, Wordsworth, et bien d'autres sur la musique de Tchaikovsky. L'album ne rencontre pas de bonnes critiques, tel que le mentionne un journaliste du New York Times: "Miss Mansfield est une dame aux charmes apparents, mais lire de la poésie n'en fait pas parti".
En 1965, elle joue dans les pièces "Rabbit Habit" au Latin Quarter (New York) et "Champagne Complex" au Pabst Theater, dirigées par Matt Cimber et qui reçoivent un mauvais accueil. Cette même année -1965-, Jayne enregistre deux chansons à New York, avec Jimi Hendrix à la basse: "As the Cloud Drift By" et "Suey", qui sortiront en 45 Tours en 1966 par London Records. Le motif de cette collaboration est qu'ils partagaient le même manager.

1966-04-19-birthday_jayne_with_baby_tony  Côté vie privée, son troisième mariage avec Matt Cimber est un échec: Jayne abuse trop de l'alcool, est constamment infidèle (elle ramène chez elle un étudiant, Douglas Olivares, dont elle s'est entichée lors d'une représentation en discothèque), et va juqu'à dire à son mari que le seul avec qui elle a été heureuse fut son précédent amant, Nelson Sardelli. Le couple ne tient pas et ils se séparent le 11 juillet 1965, bien que Jayne soit enceinte: leur fils, Tony (Antonio Raphael Ottaviano) Cimber, naît le 18 octobre 1965 (voir photo ci-contre, Jayne et Tony, à la fête des 33 ans de Jayne en 1966 - Tony travaillera plus tard à la télévision, comme annonceur et producteur). Et le divorce est prononcé le 20 juillet 1966. Le projet qu'ils menaient ensemble, "Single Room Furnished", réalisé par Cimber, est temporairement suspendu, avant d'être finalement repris: elle y tient un rôle dramatique où elle interprète trois personnages différents, mais le film ne sortira sur les écrans qu'en 1968, un an après sa mort. Puis elle apparaît dans un film à petit budget, "The Las Vegas Hillbillys" (1966) avec Mamie Van Doren et Ferlin Husky, où elle tient le rôle de Tawni Downs, une show girl de Las Vegas (elle y interprète la chanson "That makes it"), et pour lequel elle fait une promotion assidue avec une tournée de 29 jours à travers les grandes villes américaines en compagnie de musiciens de country. Jayne déclare qu'elle ne voulait pas "partager un moment de l'écran avec la réponse drive-in de Marilyn Monroe", faisant référence à l'actrice Mamie Van Doren (une concurrente à Marilyn dans les années 50s). Et alors que leurs personnages ne partagent qu'une seule scène, les deux actrices ont filmé chacune leur scène à part, reconstituée au montage !
Pour les fêtes de Noël 1965, elle organise une réception pour son dernier enfant Tony, mais personne ne vient. Isolée, Jayne reprend contact avec Mickey Hargitay.

Icône déchue noyée dans l'alcool, les psychotropes, et la prise de drogue (LSD), Jayne Mansfield a pris du poids (elle porte des robes amples du style de l'époque) et malgré le déclin de sa carrière, elle reste populaire et réunit toujours les foules lors de ses performances sur scène et ses frasques publicitaires, mais en est réduite à des tournées miteuses dans des shows burlesques bon marché. Elle retourne d'ailleurs à Las Vegas en 1966, pour un show joué à Fremont Street, bien loin des clubs à la mode qu'elle a connu (tels Tropicana et Dunes); puis part se produire à New York pendant six semaines au Latin Quarter pour le show "French Dressing" avec Mickey Hargitay, une version réarrangée de son ancien show du Tropicana qui connaît un succès relatif. Fin octobre 1966, elle passe une semaine au Canada, se produisant à "The Cave Nightclub".

1966-jayne_anton_lavey  En 1966, lors du Festival du Film de San Francisco (où Jayne se fait virer après s'être montrée dans une tenue très dévêtue), Jayne et Sam Brody visitent l'Eglise de Satan et elle est présentée à Anton LaVey, le fondateur de l'Église (voir photo ci-contre, Jayne et Anton LaVey), avec qui on lui prête une aventure, qui fera d'elle une grande prêtresse honoraire. L'Eglise la proclame membre à part entière et elle reçoit un certificat qu'elle fera encadrer et accrocher dans sa chambre rose. Les médias rapportent l'événement et Jayne est considérée comme une sataniste.
Dès juillet 1966, Jayne partage sa vie avec son avocat Sam Brody, avec qui elle a de fréquentes altercations quand ils sont tous deux ivres. La femme de Sam, Beverly Brody, demande le divorce après avoir déclarée que Jayne est "l'autre 41ème femme" dans la vie de Sam.

1966-jayne_zoltan  Le 23 novembre 1966, Jayne visite le parc à thème "Jungleland USA" à Thousand Oaks en Californie: son fils Zoltan se fait sévèrement attaquer par un lion qui l'a mordu au cou. Le petit garçon souffre de traumastisme crânien et subit trois opérations de chirurgies, dont une opération du cerveau qui dure six heures avant de contracter une méningite (voir photo ci-contre, Jayne et Zoltan au Community Memorial Hospital). Il parvient à en guérir mais Jayne, par le biais de son avocat Sam Brody, attaque le parc en justice réclamant des dommages à 1 600 000 $. La publicité négative amènera à la fermeture du parc.
Au début de l'année 1967, elle se rend au Vietnam pour réconforter les soldats: sa tournée sera jugée décevante, Jayne ne se produit pas sur scène et se contente de poser pour des photos et signer des autographes; elle tourne ensuite son dernier film, une apparition dans "A Guide for the Married Man" ("Petit guide pour mari volage") de Gene Kelly et participe au documentaire indépendant "Spree" (intitulé aussi "Las Vegas by Night") où elle chante "Promise Her Anything" (chanson du film "Promises! Promises!") en se déshabillant.

jayne-1966-portrait-2-1  En mars 1967, elle fait une tournée -désastreuse- en Angleterre (les beuveries et bagarres du couple Jayne/Brody ne permettent pas à une Jayne ivre et dont les jambes sont pleines d'ecchymoses de monter sur scène) et elle s'affiche aux bras du propriétaire de club Allen Welles. Et en mai 1967, sa performance au Mount Brandon Hotel à Tralee en Irelande est annulée à cause du clergé catholique qui condamne une telle représentation.
Au début du mois de juin 1967, sa fille aînée, Jayne Marie, 16 ans, porte plainte contre Sam Brody: elle l'accuse de coups et blessures, encouragés par sa mère. La jeune fille est alors placée temporairement chez l'oncle de son père Paul, William W. Pigue et son épouse Mary.
Le 19 juin 1967, Jayne fait sa dernière apparition à la télévision dans le "Joey Bishop Show".

Elle conclut un accord avec Mamie Van Doren qui se produit elle aussi en spectacle, à New York. Son show faisant salle comble, Mamie demande à Jayne si elle peut se produire dans le Mississippi où Mamie était attendue, lui permettant d'assurer à son tour le prochain show. Jayne accepte et c'est après une dernière représentation sordide dans le cabaret Gus Stevens Supper Club à Biloxi dans le Mississippi, que Jayne, qui a 34 ans, rejoint sa chambre d'hôtel au Cabana Courtyard Apartments.
1967-06-28-Gus Stevens Supper Club Après deux représentations de 30 minutes ce soir là (à 21h et à 23h - voir photo ci-contre, l'une des dernières photographies de Jayne), elle reprend la route le 28 juin 1967 un peu avant minuit à bord de la Buick Electra 225 bleue assise entre Ronnie Harrison, son chauffeur de 20 ans, et Sam Brody, âgé de 40 ans. Trois de ses enfants (Miklós, Zoltán et Mariska) sont endormis à l'arrière. Ses quatre chihuahas sont aussi du voyage. Ils se rendent à la Nouvelle-Orléans où Jayne est attendue pour une émission de télé, le "Midday Show", sur WDSU's à midi. Vers 2h30 du matin, le 29 juin 1967, leur voiture, lancée à pleine vitesse après un virage, s'encastre dans l'arrière d'un tracteur semi-remorque qui a donné un brutal coup de frein, à cause d'un camion de pulvérisation anti-moustiques. Les trois adultes, ainsi que l'un des chiens de Jayne, meurent sur le coup. Les enfants sont indemnes, s'en tirant avec quelques blessures légères (Miklos, 9 ans, a un bras cassé et Mariska, 3 ans et demie, gardera une cicatrice en zig-zag sur la tempe). Contrairement à une légende tenace, Jayne n'est pas morte décapitée mais d'un écrasement de la boîte crânienne. La rumeur provient des photos de la police prises sur le lieu de l'accident où on y découve les cheveux de Jayne sur le bitume. En fait, il s'agit d'une perruque bien bouffante; et Jayne est décédée de plusieurs traumatismes crâniens, ayant été scalpée d'un morceau de crâne et du cerveau. Après sa mort, la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration - L'Administration nationale de la sécurité routière) demande la nécessité d'inclure une protection anti-encastrement (une forte barre en tube d'acier) à l'arrière de tous les poids lourds. Cette grande barre est désormais connue sous le nom de la "Mansfield bar".

jayne_grave  Les funérailles de Jayne ont lieu le 3 juillet 1967 à Pen Argyl en Pennsylvanie dans un cercle privé, avec néanmoins beaucoup de curieux. De ses trois maris, seul Mickey Hargitay, très affecté, est présent, ayant organisé les funérailles: il se jette sur le cercueil rose de Jayne pendant la cérémonie. Sa pierre tombale, en forme de coeur où est inscrit "We Live to Love You More Each Day" (avec une photographie de Jayne ajoutée en 2003 - voir photo ci-contre) , se trouve au cimetière de Fairview Cemetery, au sud-est de Pen Argyl. Vingt ans après, une pierre tombale en granite rose et en forme de coeur est installée. Un cénotaphe similaire a été installé dans le cimetière d'Hollywood par son fan-club. Une dernière rumeur scabreuse va courir: certains vont raconter que sa tête aurait été recousue à l'envers sur son corps (alors que l'on sait aujourd'hui que Jayne n'a pas été décapitée) !
En 1968, le 'Hollywood Publicists Guild' lance le prix "Jayne Mansfield Award" pour toutes les actrices qui reçoivent un maximum d'exposition publicitaire dans l'année. C'est l'actrice Raquel Welch qui reçoit le premier prix en 1969.

1950s-jayne-936full-jayne-mansfield Après sa mort, beaucoup de ses proches vont tenter de mettre main basse sur l'héritage: Mickey Hargitay, Matt Cimber, Vera Peers (sa mère), William Pigue (son représentant légal), Charles Goldring (son business manager), Bernard B. Cohen et Jerome Webber (ses administrateurs). Sa succession est évaluée à environ 600 000 $, dont le "Pink Palace" estimé à 100 000 $, une voiture de sport à 7 000 $, ses bijoux, et le testament de Sam Brody lui léguant 185 000 $.
Mickey Hargitay, remarié en 1968 à Ellen Siano une hôtesse de l'air, engage un procés réclamant 275 000 $ pour l'éducation des enfants (Micky, Zoltan et Mariska dont il obtient la garde intégrale en juin 1967). Il n'obtiendra pas satisfaction. Quand au petit dernier Tony, il est élevé par son père Matt Cimber et la styliste Christy Hilliard Hanak, qu'il a épousé le 2 décembre 1967.
En 1971, l'ex femme de Sam Brody, Beverly Brody (dont le divorce était en cours au moment de la mort de son mari), réclame à la succession de Jayne la somme de 325 000 $ représentant les cadeaux et bijoux achetés par Sam à Jayne et qui n'avaient pas été comptabilisés. En 1977, ce sont quatre des enfants de Jayne (Jayne Marie, Mickey, Zoltan et Mariska) qui sont face à la cour à cause des 500 000 $ de dettes contractées par Jayne, dont 11 000 $ de lingerie et 11 600 $ de frais de plomberie pour la piscine, et dont le litige avait déclaré la succession insolvable. Le Pink Palace, qui a connu divers acquéreurs, va finir par tomber en ruine et être détruit en novembre 2002. Ce qui reste de l'héritage de l'image et de la propriété intellectuelle de Jayne est désormais géré par la compagnie CMG Worldwide.

 --- Epilogue ---
1950s-jayne307Malgré ses rôles caricaturaux de blondes idiotes, son exhibitionnisme provoquant et sa nymphomanie affirmée (elle aurait dit, en se masturbant devant les photographes sur le tournage de Promises! Promises !: "La plus belle sensation dans la vie, c’est l’orgasme. Plus j’ai des orgasmes et plus je suis heureuse !"), Jayne Mansfield était une femme cultivée, polyglotte (elle parlait cinq langues: anglais, français, allemand, italien et espagnol), jouait du piano et du violon et disait avoir un QI de 163; ce qui fit d'elle "la plus intelligente des blondes stupides". Son personnage a été construit, maniant avec art la publicité, comme le montre cette citation, sur sa soit-disant couleur préférée: "On m'a identifié par le rose au cours de ma carrière, mais je ne suis pas autant folle que ça de cette couleur alors que j'ai laissé les gens le croire. Mes couleurs préférées sont en fait neutres -le noir et le blanc- mais à ce moment là, que penser d'une star de cinéma en noir et blanc ? Tout se doit d'être de couleurs vivantes." Sa fin tragique l'a fait entrer dans la légende, son image reste encore aujourd'hui, populaire et est encore beaucoup utilisée dans la culture des différents arts (écriture, BD, cinéma, séries, bon nombre font référence à Jayne, son image, sa vie, ses films, sa mort).

> Sur le blog: 
>> Photothèque consacrée à Jayne dans l' Album Photos


En 1980, le téléfilm biopic "The Jayne Mansfield Story" est diffusé par CBS. Réalisé par Dick Lowry, on y découvre Loni Anderson (dans le rôle de Jayne) et Arnold Schwarzenegger (dans celui de Mickey Hargitay). La fiction a été nommée pour trois Emmy Awards (des catégories coiffure, maquillage et costumes). Quelques images (extraits de films) de Marilyn Monroe sont incluses dans le film.

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> Presse: scans persos 
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- Mariska Hargitay -
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> Pages extraites du livre "Les séductrices du cinéma"
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 >> Jayne vs Marilyn <<

Prémisses d'une rencontre: Le 26 juin 1953, Marilyn Monroe laisse ses empreintes de mains et de pieds (chaussures à talons) dans le ciment frais du sol d'Hollywood, devant le Grauman's Chinese Theatre (> sur le blog: l'article 26/06/1953 Grauman's Chinese Theatre ). Deux ans plus tard, la starlette Jayne Mansfield cherche à se faire un nom à Hollywood: le 19 avril 1955 au soir, elle est photographiée accroupie devant les fameuses empreintes, apposant ses mains dans celles de Marilyn.

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La rencontre: Le 12 décembre 1955 se tient la grande première du film "The Rose Tattoo" à New York. Plusieurs célébrités participent à l'événement dont Marlon Brando, acteur du film, qui escorte Marilyn Monroe. Après la représentation du film, à la soirée organisée au Sheraton Astor Hotel, une autre blonde au nom de Jayne Mansfield va faire son apparition, s'incrustant au milieu des autres stars, telle en est sa spécialité, afin de se faire photographier et remarquer. Ce qui n'est pas au goût de Marilyn, qui ne va même pas lui jeter un regard (> sur le blog: l'article 12/12/1955 Première de Rose Tattoo ).

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En 1957, Jayne dira: "Marilyn pense de moi que je suis une rivale. Je sais que ça l'agace." A un journaliste, elle confiera que "Marilyn n'était jamais cordiale".
Quand à Marilyn, elle dira, à propos de Jayne, à un journaliste: "Tout ce qu'elle fait, c'est de m'imiter. Mais ses imitations sont une insulte autant pour elle que pour moi. Je sais que c'est supposé être flatteur que d'être imitée, mais elle le fait si grossièrement, si vulgairement. Je voudrais avoir quelques moyens légaux pour la poursuivre envers la dégradation de l'image pour laquelle j'ai mis des années à construire."

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- Comparaison: mêmes poses et attitudes - partie 1 -
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mmlook-1-film_bus  mmlook-1-sport-football  
mmlook-2-herbe mmlook-2-pin_up-moran mmlook-2-kiss 
mmlook-2-matelas   mmlook-2-parasol   

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Le parcours: Mariées et divorcées trois fois (premier mariage à 16 ans pour Marilyn, à 17 ans pour Jayne avec des hommes engagés dans l'armée), les deux blondes étaient menées par une soif de réussite à Hollywood. Elles ont étudié à l'université d'UCLA en Californie, ont été mannequins (dans la même agence: la "Blue Book" dirigée par Emmeline Snively, ce qui les as conduit à travailler avec les mêmes photographes, comme Earl Moran). Elles ont posé nues pour un calendrier et l'affaire a été révélée une fois qu'elles sont devenues célèbres (en 1952 pour Marilyn, en 1957 pour Jayne). Elles ont remporté de nombreux concours de beauté. Elles ont aussi parfois donné la réplique aux mêmes acteurs: Cary Grant, Groucho Marx, Dan Dailey, Jack Benny, Tom Ewell, Tommy Noonan, Tony Randall (qui a déclaré avoir préféré travailler avec Jayne: "Au moins, elle essaie d'être professionnelle. Elle se montre sur le plateau, répète, travaille et tourne. Elle a un grand sens de l'autodérision.") Elles ont toutes deux été présentées à la Reine d'Angleterre (en 1956 pour Marilyn, en 1957 pour Jayne) et se sont rendues en Corée pour égayer le moral des soldats (en 1954 pour Marilyn, en 1957 pour Jayne). Elles ont été utilisées par la Fox, interprétant des rôles stéréotypées de blondes idiotes mais ayant tenues un rôle dramatique marquant dans leur carrière ("Don"t Bother to Knock" pour Marilyn, "The Burglar" pour Jayne), et ont remporté le prix "Golden Globe" (en 1957 pour Jayne, en 1960 et 1962 pour Marilyn). De tradition catholique, elles se sont intéressées à d'autres religions, comme le judaïsme, pour un homme (Marilyn pour Arthur Miller, Jayne pour Sam Brody). Elles ont eu comme amant le président John F Kennedy (rencontré par l'intermédiaire de Peter Lawford) et parmi leurs relations sentimentales, leur deuxième mari leur est resté toujours fidèle, s'occupant de leurs funérailles (Joe DiMaggio pour Marilyn, Mickey Hargitay pour Jayne). Elles sont décédées tragiquement très jeunes (34 ans pour Jayne, 36 ans pour Marilyn). 

- Comparaison: les mêmes rencontres -
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- les mêmes admirateurs: James Haspiel, John Reiley -
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Le look: Jayne comme Marilyn, avait les cheveux naturellement châtains foncés. Elle se les décolore en 1954, afin de faciliter sa carrière d'actrice. Devenue blonde platine, elle figurera parmi les nombreuses "copies de Marilyn" des années 1950s, allant jusqu'à porter parfois le même style de tenues, voire les mêmes vêtements (> sur le blog: les articles du dressing de Marilyn )

- Comparaison: les mêmes tenues
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Jayne, une doublure de Marilyn: En 1954, Marilyn Monroe claque la porte des studios de la Fox et part se réfugier à New York, où elle étudie à l'Actors Studio, et monte sa maison de production "Les MM Prod." avec un ami photographe, Milton Greene. Elle se montre désormais plus exigeante au niveau des scénarios que la Fox lui propose et impose un droit de regard sur les films qu'elle tourne, refusant bon nombre de navets où les rôles proposés sont toujours identiques: ceux de la blonde idiote, un brin sexy. La Fox cherche alors d'autres actrices blondes, pour leur refourguer leurs nanars: Mamie Van Doren, Cleo Moore, Diana Dors, Sheeree North... des blondes décolorées et jolies, il y en a des tonnes ! Et puis arrive Jayne Mansfield, qui signe son contrat avec la Fox en 1956. Les studios sont ravis, ils ont enfin trouvé une rivale à Marilyn; et Jayne est vite surnommée la "Marilyn Monroe Workings' Man" (autrement dit, la version 'cheap' de Marilyn), ou encore la "Marilyn Monroe King Sized" (en référence à son généreux tour de poitrine). Et Jayne va vite se prendre au jeu de la "doublure" de Marilyn, la parodiant à de nombreuses reprises:

> Dans la pièce de théâtre "Will Success Spoil Rock Hunter ?" jouée en 1956 à Broadway, Jayne interprète le rôle de Rita Marlowe, une caricature outrageuse de Marilyn. La pièce a été écrite par George Axelrod, celui-là même à qui l'on doit la pièce "The Seven Year Itch" où Marilyn joua le rôle de la voisine blonde dans l'adaptation cinéma et pour lequel Jayne avait auditionné. Rien que le nom Rita Marlowe est une combinaison des stars Rita Hayworth, Marilyn Monroe et Jean Harlow. Le personnage est celui, à première vue, d'une blonde idiote au déhanché terriblement sexy, poussant de petits cris accentuant sa naïveté, mais qui est en fait une femme intelligente car use de son image auprès des médias pour parvenir à ses fins. Quand la Fox souhaite adapter la pièce en version cinéma, le rôle est proposé à Mamie Van Doren, qui décline l'offre. Alors la Fox engage Jayne Mansfield, qui avait déjà brillé dans la peau du personnage sur les planches New-Yorkaises. En offrant ce rôle à Jayne, la Fox semblait comme se moquer de Marilyn, qui souhaitait être prise au sérieux, à travers ce rôle qui caricaturait sa carrière.

> Dans la série télévisée "Sunday Spectacular: The Bachelor" du 12 juin 1956, Jayne parodie Marilyn. D'abord, en lisant le livre "Les frères Karamazov", alors que Marilyn venait à peine d'annoncer qu'elle souhaitait jouer dans l'adaptation du roman de Dostoievski. Puis, en chanson, chantant le titre "Heat Wave" interprété par Marilyn dans le film "There's no business like show business".

> Dans l'émission de télévision "Jack Benny Show", épisode "Jack takes a boat from Hawai" du 26 novembre 1963, Jayne rejoue à l'identique le sketch joué en 1953 par Marilyn "The Honolulu Trip" avec Jack Benny dans la même émission (> sur le blog: l'article 13/09/1953 The Jack Benny Show ) -excepté pour la chanson, où le "Bye Bye Baby" de Marilyn est remplacé par "Too Marvelous for Words" par Jayne:


> En 1964, Jayne reprend les rôles tenus par Marilyn au cinéma en jouant sur scène dans les pièces "Gentlemen Prefer Blondes" (au Carousel Theater) et "Bus Stop" (au Yonker Playhouse) à New York.

> Quand elle se produisait dans les clubs (et notamment dans ses shows de Las Vegas), il arrivait parfois que Jayne reprenne la chanson incontournable de Marilyn: "Diamonds Are a Girl's Best Friend".

*  *  *  *  *

- Comparaison: mêmes poses et attitudes - partie 2 -
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> Sources: 
>> articles et photos (scans) personnels
>> photographies collectées sur le web via googleimages
>> Le site officiel jaynemansfield.com / Fan Club Jayne Mansfield Online FanClub 

>> biographie sur wikipedia in english / wikipedia en français
 
>> le blog français de Jéjé La vie en rose de Jayne Mansfield
>> les pages consultées pour la biographie -sites en anglais Bombshells  (petit site avec bio, films, photos), Frank's Reel Reviews
(
petite bio), Glamour Girls of the Silver Screen (dates et faits), find a death (article bio),  The Thought Experiment (article blog),  Jayne Mansfield in Popular Culture
(article de wikipedia) / -sites en français: lenaweb (petite bio),  Les chroniques de Loulou (bio illustrée), AcidPop (divers articles).

21 mars 2015

A la TV - Jayne Mansfield, la tragédie d'une blonde

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 Dimanche 22 mars 2015 - 22h50 - Arte
Rediffusion: dimanche 5 avril 2015 à 03h20

Documentaire - Jayne Mansfield,
La tragédie d'une blonde

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Durée : 53 min
Année et origine : 2013, France
Réalisateur : Patrick Jeudy

RésuméL'itinéraire de Jayne Mansfield, une des plus célèbres pin-up américaines des années 1950, devenue une actrice jouissant d'une incroyable popularité, longtemps considérée comme la rivale de Marilyn Monroe, avant de disparaître des écrans et de connaître une descente aux enfers. Un documentaire empreint de nostalgie et truffé d'images d'archives.
Les mauvaises langues la qualifiaient de "doublure d'une imitation de Marilyn Monroe". D'autres ne voyaient en elle qu'une "pin-up pour routiers". Jayne Mansfield est pourtant bien plus : une actrice unique jouissant d'une incroyable popularité et, avec le recul, un symbole du Hollywood des années 1950. Née dans une famille bourgeoise en 1933, Jayne Mansfield n'avait qu'un but dans la vie : devenir star. Tout juste majeure, la brune plantureuse quitte son Texas pour Los Angeles, se teint les cheveux et change de look. Mais Hollywood toise de haut sa blondeur platine et ses formes avantageuses. Elle part alors à New York pour s'essayer au théâtre où le succès l'attend. Au cinéma, Mansfield est enfin reconnue pour son rôle dans La blonde explosive, qui lui vaut un Golden Globe en 1957. La presse se l'arrache autant qu'elle la moque. Il faut dire qu'avec ses grosses lunettes de soleil, son petit chien, son goût immodéré pour l'argent et ses caprices récurrents, Mansfield revêt toute la panoplie de la starlette décérébrée. Qu'importe si elle assure lire Montaigne en français ou interpréter Rachmaninov ! L'actrice n'a que faire de ces persiflages car le public l'adule, au point d'en faire une rivale de Marilyn Monroe. Sa chute n'en est que plus brutale. Dès 1958, alors qu'elle n'a pas 30 ans, l'actrice disparaît des écrans et se retrouve ruinée. C'est le temps des scandales. Elle se drogue, tourne dans des films érotiques (elle est d'ailleurs la première actrice d'une telle notoriété à apparaître nue à l'écran), collectionne les amants douteux et s'empâte. Sa descente aux enfers s'achève lors d'une nuit d'été en 1967, sur une route à proximité de La Nouvelle-Orléans où, contrairement à une rumeur tenace, elle n'est pas morte décapitée mais mortellement percutée par un camion. Elle avait 34 ans.

5 mai 2014

25/02/1956 Retour à Hollywood

Au matin du 25 février 1956, une limousine vient chercher Marilyn Monroe à son appartement new-yorkais au 2 Sutton Place South pour l'amener à l'aéroport. Elle est attendue à Hollywood dans deux jours pour commencer la pré-production de son premier film pour la Fox signé de son nouveau contrat: "Arrêt d'Autobus", l'adaptation cinématographique d'une pièce à succès. Les Marilyn Monroe Productions et la Fox venaient d'arriver à un compromis, et Marilyn rentre triomphante, après un long exil d'une année à New York.
Les reporters de la presse et de la télévision guettent son avion au terminal d'American Airlines à Los Angeles. Un accueil tumultueux l'attend: des centaines de journalistes se sont rués sur le tarmac, et il y a une telle foule autour de l'aéroport que Marilyn est la dernière passagère à descendre, elle ne peut sortir qu'au bout de deux heures.

On the morning of February 25, 1956 , a limousine takes Marilyn Monroe at her New York apartment at 2 Sutton Place South to bring her to the airport. She is expected in Hollywood in two days to begin the pre-production of her first film for Fox signed with her new contract: "Bus Stop", the cinematographic adaptation of a successful play. The 'Marilyn Monroe Productions' and Fox has just arrived at a compromise and Marilyn returns triumphant after a long exile of one year in New York.
Reporters of the press and television await her plane at the American Airlines terminal in Los Angeles. A tumultuous welcome awaits her: hundreds of journalists rush to the tarmac, and there is such a crowd around the airport that Marilyn is the last passenger to alight, she can get out only after two hours.

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> photographie de Leigh Wiener
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Marilyn embrasse Roy Craft, du département publicitaire des studios, et rejoint la salle d'attente de l'aéroport pour la conférence de presse. Milton Greene l'accompagne.
Elle répond aux questions: "Oui", elle est un peu fatiguée; "Non", elle n'est pas amoureuse pour le moment "mais je n'y ai pas renoncé"; "Non" Milton Greene ne prend pas toutes les décisions la concernant, Marilyn est la présidente des MM Prod. et Greene le vice-président.
Marilyn ne souhaite pas être tournée en ridicule: elle a passé de longs mois à New York pour se perfectionner en tant qu'actrice, fréquentant les cours de l'Actors Studio; de plus, son partenariat avec Greene est moqué dans la pièce de Broadway "Will Success Spoil Rock hunter ?" (qui deviendra un film en 1957 avec Jayne Mansfield: "La Blonde Explosive"). Pour son retour à Hollywood, beaucoup pensent retrouver une "nouvelle Marilyn", qui apparaît en tailleur et cravate noirs et s'exprime d'une manière plus posée:

Déclarations:
"Je suis heureuse d'être de retour".
"J'éspère avoir grandi un peu, et je sais que je suis bien plus heureuse que lorsque je suis partie".
A la question "Etes-vous une nouvelle Marilyn ?" elle répond "Je suis la même. C'est juste l'habillement qui est différent !".
"Je préfère dire que j'ai l'approbation de mon réalisateur, car c'est vrai. C'est très important pour moi."

Marilyn hugs Roy Craft, from advertising department of studios, and joins the waiting room of the airport for the press conference. Milton Greene is with her.
She answers to the questions: "Yes", she is a little tired; "No", she is not in love for the moment, "but I don"t give up"; "No" Milton Greene doesn't take all decisions concerning her, Marilyn is the president of MM Prod . and Greene the vice president.
Marilyn doesn't want to be ridiculed: she spends several months in New York to perfect her as an actress, going to the Actors' Studio; Moreover, its partnership with Greene is laughed at the broadway play "Will Success Spoil Rock Hunter ?" (which will become a movie in 1957 with Jayne Mansfield). For hers return to Hollywood, many think finding a "new Marilyn ", who appears in a black suit and tie and speaks in a more sedate manner :

Statements:
"I'm happy to be back".
"I like to think I've grown up a little, and I know I'm much happier than when I left".
To the question "Is this a new Marilyn ?" she answers "I'm the same person. It's just a different suit !".
"I'd rather to say that I have the approval from my director, because it's true. It is very important to me."

> Conférence de presse
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 > photographies de Leigh Wiener 
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 > Conférence de presse - avec la journaliste Kendis Rochlen
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> Conférence de presse - avec Milton Greene
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> dans la presse
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> video (couleur - au bas de l'avion) sur gettyimages

> video 1  (couleur - au bas de l'avion)

> video 2 -Fox Movietone (descente de l'avion, entrée aéroport)

> video 3 -Fox Movietone (muette - conférence de presse)

> video 4 -Fox Movietone (avec son - conférence de presse)

> video 5 - (avec son - extrait de la conférence de presse)

> video 6 - Informations USA (avec son - extrait interview)


>> sources:
Marilyn Monroe, Les inédits, de Marie Clayton. 
Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers
Marilyn Monroe, de Barbara Leaming


 © All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.

21 février 2014

5/08/1962 de Brentwood à la Morgue et Autopsie

Journée du dimanche 5 août 1962, au lendemain du décès de Marilyn Monroe.
Day of Sunday, August, 5, 1962, the day after the death of Marilyn Monroe.


 > à 4h25: Le Dr Hyman Engelberg (docteur généraliste de Marilyn) téléphone à la police (the West Los Angeles Police Station) pour dire que "Marilyn Monroe est morte. Elle s'est suicidée. Je suis chez elle."
at 4.25 am: Dr. Hyman Engelberg (Marilyn's doctor) calls the police (the West Los Angeles Police Station) to say "Marilyn Monroe died. She committed suicide. I'm at her home."


> à 4h30: les employés de l'agence de publicité d'Arthur Jacobs sont prévenus de la mort de Marilyn et décident de se retrouver à sa maison au Fifth Helena Drive. Michael Selsman se souvient: "C'était la panique, bien sûr. Les événements étaient déjà hors de contrôle, et là, elle était morte, la presse n'était pas contrainte de cacher ce qu'ils savaient, sauf, bien sûr, pour les choses sur Kennedy, qui sont apparues plus tard. Je repoussais les médias en disant que nous ne savions pas quelle était la cause de la mort, parce que nous ne le savions pas."
at 4.30 am: the employees of the advertising agency of Arthur Jacobs are notified of the death of Marilyn and decided to go to her home at Fifith Helena Drive. Michael Selsman remembers: "It was panic of course. Events were already out of control, and now she was dead the press didn't fell constrained to hide what they knew -except, of course, for the Kennedy stuff, which came later. I fended off the media by saying we didn't know what the cause of death was, because we didn't."


> à 4h40: Le sergent Jack Clemmons est le premier policier à arriver au domicile de Marilyn; il découvre Eunice Murray (la gouvernante) en train de faire le ménage, nettoyant la maison et mettant une lessive dans la machine à laver, avec d'autres linges propres pliés à côté, et les Dr Greenson et Engelberg dans la chambre avec le corps de Marilyn gisant dans son lit à plat ventre sous les draps: "Son corps avait été bougé. Marilyn était allongée sur le ventre dans ce que j'appelle la 'position du soldat'. Son visage était appuyé contre un oreiller, ses bras étaient sur les côtés, le bras droit légèrement plié, et ses jambes étaient parfaitement alignées, comme si elle prenait la pose pour des photos. J'avais l'impression d'arriver sur une scène de crime. J'étais déjà intervenu sur des scènes de suicides par barbituriques, et avant de mourir, les victimes font des convulsions, vomissent et leurs corps sont en distorsions. (...) Les boîtes de pillules posés sur la tablette avaient été clairement disposées en bon ordre et le corps délibérément repositionné. Tout semblait trop rangé."
at 4.40 am: Sergeant Jack Clemmons was the first police officer to arrive at the Marilyn' home, he discovers Eunice Murray (the housekeeper) doing housework, cleaning the house and putting a laundry in the washing machine, with other clean cloths folded side, and Dr. Greenson and Engelberg in the bedroom with Marilyn's body lying in bed face down under the sheets, "Her body seemed to have been moved. Marilyn was lying face down in what I call the soldier's position. Her face was in a pillow, her arms were by her side, her right arm was slightly bent, and her legs were stretched out perfectly straight, as if she were posing for pictures. It was the most obviously staged death scene I have ever seen. I had already seen scenes of suicides by barbiturates, and before dying, victims suffer convulsions and vomiting in a somewhat contorted position.. (...) The pill bottles on her bedside table had been arranged in neat order and the body deliberately positioned. It all looked too tidy".

> Chambre de Marilyn
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photographies de Dan Tompkins >>
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> Les boîtes de pillules sur la table de nuit
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- photographies de Barry Feinstein >>
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> Le fil du téléphone passant sour la porte de la chambre
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Arrivée de l'inspecteur Robert E. Byron, qui recueille les déclarations du Dr Greenson, du Dr Engelberg et de Eunice Murray. Il consigne dans son rapport officiel: "L'opinion de l'officier de police est que Mrs Murray était aussi vague et évasive que possible dans ses réponses aux questions concernant les activités de Miss Monroe avant sa mort."
Arrival of Inspector Robert E. Byron, whoh collects reports of Dr. Greenson, Dr. Engelberg and Eunice Murray. He writes in his official report: "The opinion of the police officer is that Mrs. Murray was vague and evasive as possible in her answers to questions about the activities of Miss Monroe before her death."


> Vers 5 h, le journaliste Joe Ramirez (qui travaillait pour la petite agence "City News") reçoit un appel lui annoncant le décès de Marilyn; mais l'information arrive trop tard pour paraître dans les journaux du jour.
> William "Bill" Woodfield (photographe) et Joe Hyams (correspondant au "New York Herald Tribune") se rendent ensemble chez Marilyn sitôt qu'ils apprennent la nouvelle.
Tout comme James Bacon (chroniqueur d'"Associated Press") qui racontera: "Je recourus à une vieille ruse; je me suis présenté devant un flic en prétendant que le bureau du coroner m'avait dépêché sur place. Je suis entré dans la maison mais ne suis pas resté longtemps, juste le temps pour la voir gisant sur son lit. Je remarquai que ses ongles étaient négligés."
Around 5 am, the journalist Joe Ramirez (who worked for the small agency "City News") receives a call announcing the death of Marilyn, but the information comes too late to appear in daily newspapers.
> William "Bill" Woodfield (photographer) and Joe Hyams (corresponding to the "New York Herald Tribune") go together at Marilyns soon as they hear the news.
Just as James Bacon (columnist of "Associated Press") that will tells: "I resorted to an old trick, I introduced myself to a cop claiming that the coroner's office had sent me there. I went into the home but did not stay long, just long enough to see lying her on bed. I noticed that his nails were overlooked."

Au Fifth Helena Drive, chez Marilyn, une foule de personnes se constitue peu à peu, s'agglutinant aux abords de la maison: des journalistes reporters de la télévision, de la radio, de la presse, des paparazzis, des camions et voitures obstruent la rue.
De nombreuses photographies sont prises autour de la maison: devant le patio, la chambre à travers la fenêtre, mais aussi le jardin, où l'on y voit deux animaux en peluche dans l'herbe devant la piscine; Marilyn avait reçu la veille (le 4 août), par colis, un tigre en peluche, dont on ne connait pas le destinataire.
At Fifth Helena Drive, at Marilyn's home, a crowd of people is gradually agglutinating near the house: journalists, reporters from television, radio, press, paparazzi, trucks and cars clog the street.
Many photographs are taken around the house: front patio, the bedroom through the window, but also the garden, where we see two stuffed animals in the grass in front of the pool; Marilyn had received the day before (August 4) per package, a stuffed tiger, which we don't know the recipient.

> Devant le portail de la maison de Marilyn
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> Devant la maison
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- photographies de Lawrence Schiller >>
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> Dans le jardin, la piscine
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- photographie de Dan Tompkins >>
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- photographie de Barry Feinstein >>
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 > La fenêtre de la chambre de Marilyn
dont le carreau a été cassé par le Dr. Engelberg
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- photographies de Gene Anthony >>
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> captures 
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> Vers 5h10: Jack Clemmons est remplacé par un officier de police d'un grade supérieur (le chef de la police William Parker) pour mener l'enquête et ainsi, soumettre au silence Clemmons qui avait relevé plusieurs faits incohérents (Murray lui avait informé qu'elle avait découvert le corps à minuit, alors qu'elle affirmera par la suite avoir découvert le corps à 3h; d'après Clemmons, le décès devait remontait à environ 8 heures). Clemmons va ensuite appeler son collègue Jim Dougherty, le premier mari de Marilyn, pour l'informer du décès de celle-ci. 
Around 5.10 am: Jack Clemmons is replaced by a police officer of higher rank (the Chief policer William Parker) to investigate and thus submit to silence Clemmons who had identified several inconsistent facts (Murray had informed him she had discovered the body at midnight, while she will affirm after to have discovered the body at 3 am; for Clemmons, the death had occurred some 8 hours before). Clemmons will then call his colleague Jim Dougherty, the first husband of Marilyn, informing him of the Marilyn's death.

Arrivée de l'officier Don Marshall qui fouille la maison à la recherche d'un message attestant le suicide. Il interroge les plus proches voisins de Marilyn, Mr et Mrs Abe Landeau, qui déclarèrent n'avoir rien entendu de suspect pendant la nuit.
Arrival of the officer Don Marshall who search in the house a message stating suicide. He asks the nearest neighbors of Marilyn, Mr. and Mrs. Abe Landeau, who declared to have heard nothing suspicious during the night.


> L'envoyé du coroner, Guy Hockett constate que le décès "remonte à plusieurs heures. Elle était raide et il fallut près de 5 minutes pour la redresser. (...) Elle gisait, assez droite, dans une position semi-foetale. Ses cheveux, desséchés, étaient en très mauvais état à cause de tous ces traitements. Elle n'était pas très belle à voir, au point qu'on avait du mal à croire que c'était bien elle. On aurait dit une pauvre femme ordinaire qui venait de mourir. Pas de maquillage, les cheveux négligés sans mise en plis, un corps fatigué. Nous eûmes tous la même impression, à des degrés divers."
The representative of the coroner Guy Hocknett notes that the death "goes back several hours. She was stiff and it tooks about 5 minutes to recover her. (...) She lays quite right in a semi-fetal position. Her hair, dried, were in very poor condition because of all these treatments. She was not very nice to see, to the point that it was hard to believe it was really her. She seemed as a poor ordinary woman who had just died. No makeup, hair styling neglected, a tired body. We had all the same impression, to varying degrees."


> Vers 5h30: Patricia Newcomb arrive à la maison de Marilyn (elle racontera avoir été prévenue par téléphone à 4 h par Milton Rudin, l'avocat de Marilyn), provoquant une scène, en hurlant aux photographes: "Allez-y, mitraillez, vautours ! ... Espèces de buveurs de sang ! Vampires ! Ne pouvez-vous même pas la laisser mourir en paix ?"; Eunice Murray raconte que lorsque Pat Newcomb est arrivée, "il y avait tant de gens que personne ne l'a remarquée." Pat Newcomb se souvient que "il y avait plus de cinq personnes dans la maison" quand elle y est entrée; elle dit aussi ne pas avoir vu le corps de Marilyn. Elle restera quasiment tout le temps au téléphone, traitant des appels téléphoniques des médias du monde entier; elle racontera: "J'ai parlé à plus de 600 journalistes ce dimanche là. C'était mon travail de faire ce que je pouvais pour Marilyn."
Pat Newcomb était "hystérique" comme le dira Eunice Murray: "Même après que la police décida de fermer la maison, elle refusait toujours de partir. Il a fallu qu'on la fasse sortir."
Around 5.30 am: Patricia Newcomb arrives at Marilyn's home (she will tell to have been prevented by phone at 4 am by Milton Rudin, the Marilyn's lawyer), screaming to photographers: "Go ahead, shoot pictures, vultures ! ... Bloodthirsty Vampires ! Can't you even let her die in peace ?" Eunice Murray says that when Pat Newcomb arrived, "there were so many people that nobody noticed her." Pat Newcomb remembers that "there was more than five people in the house" when she comes in, she also says to don't have seen the Marilyn's body. She will stays almost the time on the phone, dealing with telephone calls from media around the world; she will tell later: "I spoke to over 600 journalists that Sunday. It was my job to do what I could for Marilyn."
Pat Newcomb was "hysterical" as Eunice Murray will tell: "Even after the police decided to close the house, she still refused to go. We had to make exit her. "


> Quand Allan Whitey Snyder, le maquilleur de Marilyn qui, dès qu'il apprend la triste nouvelle, se précipite chez Marilyn, il se fait renvoyer par un policier qui lui refuse l'accès à la maison. Il racontera "qu'il fallait que je voie de mes yeux ce qui était vraiment arrivé." Quand il remonte dans sa voiture et entend à la radio que "Marilyn est morte d'une overdose de barbituriques qu'elle s'est administrée", Snyder ne parvient pas à croire au suicide.
When Allan Whitey Snyder, Marilyn's makeup artist, who, when he learns the sad news, rushed to Marilyn's home, he gets fired by a policeman who refuses him the access to the house. He will tell "that I had set my eyes what really happened." When he goes back to his car and heard on the radio that "Marilyn died of an overdose of barbiturates that she administered herself" Snyder can not believe in suicide.

> Joe DiMaggio, qui est à San Francisco, apprend la nouvelle très tôt le matin. Il se rend immédiatement à Los Angeles, contacte son fils Joe Jr. qui se trouve au camp Pendleton, et se réfugie avec deux de ses amis dans la suite 1035 du Miramar Hotel. Il refuse de faire la moindre déclaration à la presse et reste enfermé dans sa chambre d'hôtel. Son ami Harry Hall racontera que Joe pleurait sans consulter les nombreux télégrammes reçus: "Il considérait Bobby Kennedy comme responsable de sa mort."
Personne ne réclame le corps de Marilyn et le coroner ne peut délivrer le corps qu'avec l'autorisation d'un membre de la famille: sa mère en est incapable, et sa demie-soeur Berniece, contactée par télégramme, donne sa permission à Joe DiMaggio de s'occuper des funérailles.
Joe DiMaggio, who is in San Francisco, heards the news early in the morning. He immediately goes to Los Angeles, contacts his son Joe Jr. who is at Camp Pendleton, and stays with two of his friends in the suite 1035 of the Miramar Hotel. He refuses to make any statement to the press and remains locked in his hotel room. His friend Harry Hall tells that Joe was crying without consulting the many telegrams he received: "He considered Bobby Kennedy as responsible for her death."
Nobody claims the body of Marilyn and the coroner may not issue a body with the authority of a member of the family: her mother is unable to act, and her half-sister Berniece, contacted by telegram, gives permission to Joe DiMaggio to arrange the funeral.

> Peter Lawford est chez lui à L.A. Il est en état de choc, hagard, en larmes, terrassé, répétant sans cesse qu'il était la dernière personne à avoir parlé à Marilyn (au téléphone). Sa mère, Lady May, surnommée "Lady L." le contacte par téléphone quand elle apprend la nouvelle, et elle reproche à son fils de ne pas être allé chez Marilyn, quand cette dernière appela Peter. Puis quand Rupert Allan téléphone à Lawford, il a au bout du fil un homme hors de lui, furieux, aux propos incompréhensibles, entrecoupés de sanglots.
Peter Lawford is at his home L.A. He is in shock, distraught, in tears, overwhelmed, constantly repeating that he was the last person to have spoken to Marilyn (on the phone). His mother, Lady May, named "Lady L." calls him when she heards the news, and she blames her son to don't have gone to Marilyn's home, when she called Peter. Then, when Rupert Allan phone Lawford, he has on the phone a man out of him, furious, with incomprehensible words, interspersed with sobs.

> Dans la propriété des Kennedy sur la côte Est où la famille est réunie autour de la piscine, la nouvelle de la mort de Marilyn passe à la radio: ce fut le silence total. Pat Kennedy Lawford s'effondre en larmes.
In the property of the Kennedys on the East Coast where the family gathered around the pool, the news of the death of Marilyn is broadcoast on the radio: it was a full silence. Pat Kennedy Lawford collapses in tears.

> A peine à 6 km de chez Marilyn, Jayne Mansfield apprend la nouvelle chez elle dans sa maison du Pink Palace; elle devient hystérique et pleure beaucoup, serrant son assistant Ray Strait: "Je suis peut être la prochaine sur la liste." (Jayne était aussi la maîtresse des frères Kennedy).
At Just 6 km from Marilyn's home, Jayne Mansfield heards the news at her Pink Palace home; she becomes hysterical and crying a lot, shaking his assistant Ray Strait: "I may be next on the list." (Jayne was also the mistress of the Kennedy brothers).


> à 7h30: Les hommes du coroner, accompagnés de Guy Hockett (propriétaire du Westwood Memorial Park Cemetery), emportent le corps de Marilyn, dissimulé sous une couverture bleue ordinaire, sur un chariot, et le chargent à bord d'un vieux break, qu'ils conduisent au dépôt mortuaire de Westwood Village, où sa dépouille reste quelques heures dans un réduit encombré de brosses et de bocaux où le photographe Bud Gray du "Herald Examiner" fait un cliché de sa dépouille enveloppée. 
At 7.30 am: Coroner's men, accompanied by Guy Hockett (owner of Westwood Memorial Park Cemetery) outweigh Marilyn's body, hidden under an ordinary blue blanket on a cart, and charge her on an old break that they drive to the mortuary Westwood Village, where she remains few hours in a small room crowded by brushes and jars.

> Départ du corps de Marilyn de sa maison 
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> Arrivée du corps de Marilyn à Westwood Village 
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- photographies de Lawrence Schiller >>
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 - photographie de Bud Gray >>
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> Au cimetière de Westwood, tombe de Grace Goddard
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> captures
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 > Marilyn est ensuite transportée dans la case 33 de la County Morgue, au palais de justice de Los Angeles. Son numéro de dossier du coroner est le 81128.
Un photographe parvient à s'introduire dans la morgue: Leigh Wiener, qui enverra ses photographies au magazine Life, parvient à prendre de nombreux clichés en échange de bouteilles de whisky offertes aux employés: un employé ouvre la porte en acier inoxydable et tire l'étagère coulissante où repose la dépouille de Marilyn. Wiener la mitraille, couverte et découverte (il aurait pris 6 clichés de Marilyn morte).
Marilyn is then transported in box 33 of the County Morgue of Los Angeles. Her coroner file number is 81128.
Two photographers manage to get into the mortuary: Bud Gray of "Herald Examiner" takes a snapshot of his body wrapped; and Leigh Wiener, who will send his photographs to "Life" magazine, manages to take many pictures in exchange for whiskey bottles offered to employees: an employee opens the stainless steel door and pulls the sliding shelf where the body of Marilyn remains. Wiener shoots pictures of Marilyn with covered and uncovered (he would take 6 shots of Marilyn dead).

> Départ du corps de Marilyn de Westwood Village
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> County Morgue de L.A., le casier 33
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- photographies de Leigh Wiener >>
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> à 10h30: Début de l'autopsie, dans une salle sans fenêtres des sous-sols du palais de justice de L.A., sur la table 1, équipée d'un système d'arrivée d'eau et d'évacuation, et d'une balance. Le médecin légiste est Thomas Noguchi, assisté de Eddy Day, en présence de John Miner, observateur du District Attorney.
At 10.30 am: Beginning of the autopsy, in a windowless room of the County Morgue of L.A., on the table 1, equipped with a water inlet and exhausted system, and a balance. The medical examiner is Thomas Noguchi, assisted by Eddy Day, in the presence of John Miner, observer of District Attorney.
(> Lire le rapport d'autopsie < read the autopsy report)

> Avant l'autopsie: Photo post-mortem 1 
(Avertissement: image choquante de Marilyn morte)

La photographie post-mortem du dossier de police montre Marilyn avec un visage flasque, enflé, les cheveux plats et raides mais précisons que les muscles de son visage ont été sectionnés pendant l'ablation du cerveau et qu'après l'autopsie, sa dépouille a été lavée à grandes eaux. 
The post-mortem photograph of the police report shows Marilyn with a flange face, swollen, flat and straight hair but let's specify that the muscles of her face were severed during removal of the brain and after the autopsy, her body was washed with plenty of water.

> Après l'autopsie: Photo post-mortem 2
(Avertissement: image choquante de Marilyn morte)

> Retour du corps à Westwood Village après l'autopsie
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- photographies de Bud Gray >>
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- Guy Hockett conduit la voiture >>
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> Vers 11h: premier rapport de police établi (complété ensuite le lendemain).
Around 11 am: the first police report is established (then completed the next day).
(> Lire le rapport de police < read the police report)


> à 11h, Ralph Greenson et Milton Rudin font monter Pat Newcomb dans la voiture d'Eunice Murray; les reporters se précipitent devant la voiture dans la petite impasse et un journaliste de NBC News demande à Pat comment elle se sent, ce à quoi, elle lui répond, en larmes: "Si votre meilleur ami venait de se tuer, qu'éprouveriez-vous ? que feriez-vous ?".
A ce moment là, la maison était remplie de monde: les policiers, Arthur Jacobs, trois gardes du service de sécurité de la Fox envoyés par Peter Levathes, le technicien du General Telephone (qui coupera les lignes le jour même), les journalistes James Bacon et James A. Hudson de United Press International, mais aussi quatre hommes en noir (dont certains pensent qu'il pourrait s'agir d'agents du FBI ou de la CIA). 
At 11 am, Ralph Greenson and Milton Rudin drive up Pat Newcomb in Eunice Murray's car; reporters rushed to the car and an NBC News reporter asks to Pat how she feels, and she replied in tears: "If your best friend just came to kill, how would you feel ? What would you do ?".
At that time, the house was full of people: policemen, Arthur Jacobs, three guards of the security service of the Fox sent by Peter Levathes, the General Telephone technician (who cut the lines the same day), journalists as James Bacon and James A. Hudson of United Press International, but also four men in black (some people think it might be men from FBI or CIA).

> On emmène Maf, le chien de Marilyn
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- photographie de Dan Tompkins >>
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- Milton Rudin (à gauche) >>
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> Eunice Murray et son gendre Norman Jefferies
- photographies de Dan Tompkins
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> Départ de Patricia Newcomb
- photographies de Dan Tompkins
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- Pat avec Norman Jefferies
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- Un journaliste interpelle Pat
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> peu avant 12h00: Hazel Washington (femme de chambre de Marilyn) et son mari Rocky (policier de Los Angeles) arrivent à la maison pour récupérer des tables et chaises prêtées à Marilyn en février, car la maison serait ensuite fermée. Mrs Washington va remarquer un des hommes en noir brûler des documents dans la cheminée: des blocs-notes de Marilyn, des papiers de la Fox, des pages d'agenda, des bandes de magnétophones. Les serrures de classeur avait été forcées et les tiroirs vidés.
Avant de partir, Mrs Washington remarque que les gardes du studio de la Fox avaient investi toute la maison et de voir Frank Neill et trois autres attachés à la publicité de s'emparer de tous les documents relatifs à la Fox (notamment le nouveau contrat de négociation et de réintégration de Marilyn à la Fox avec la reprise du tournage de Something's got to give ont disparu).
Les hommes en noir ont même vérifié le contenu de la voiture de Hazel et Rocky avant leur départ.
Cependant, ces allégations affirmant que des papiers ont été détruits ont été formellement démenties par les officiers de police présents sur les lieux toute la journée. Néanmoins, il est indiscutable que des personnes sont parvenues à emporter des documents, tel que le confirme l'auteur Donald Spoto qui consultera des papiers acquis lors de la succession d'Inez Melson.
shortly before 12.00 am: Hazel Washington (Marilyn's maid) and husband Rocky (Los Angeles' policeman) arrive at Marilyn's home to retrieve tables and chairs lent to Marilyn in February, as the house would then be closed. Mrs. Washington notices one of the men in black burn papers in the fireplace: Marilyn's notebooks, Twentieth Century Fox 'papers, calendar pages, strips of tapes. The locks of workbooks had been forced and the drawers were emptied.
Before leaving, Mrs. Washington notes that guards from Fox Studios had invested the house and she sees Frank Neill and three others guy from publicity department to take all documents relating to the Fox (including the new contract with negotiation and reintegration of Marilyn to the Fox Studios with the resumption of filming 'Something's got to Give' which have disappeared ) .
Men in black have even checked the content of the car of Hazel and Rocky before they leave.
However, these allegations stating that the papers were destroyed, have been formally denied by the police officers who were present all the day. Nevertheless, it is indisputable that some people were able to take documents, as confirmed by the author Donald Spoto who will consult papers acquired in succession of Inez Melson.


> La police met la maison de Fifth Helena Drive sous scellés.
Police put the house of Fifth Helena Drive sealed.

> La police pose les scellés sur la porte
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- photographie de Dan Tompkins >>
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> captures
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Des gens se réunissent devant le Grauman's Chinese Theatre de Los Angeles et déposent des fleurs devant la plaque où Marilyn Monroe avait laissé ses empreintes (le 26 juin 1953).
People meet in front of the Grauman's Chinese Theatre in Los Angeles and lay flowers in front of the foot and hans prints left by Marilyn Monroe (in June, 26, 1953).

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- photographie de Gene Anthony >>
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L'information de la mort de Marilyn Monroe défile sur les panneaux lumineux du New York Times sur Times Square à Manhattan, New York.
The news of the Marilyn Monroe's death scrolls on the light panels on the New York Times building in Times Square in Manhattan, New York City.

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VIDEOS

> News USA

> Divers extraits

> Eunice Murray, Norman Jefferies, Pat Newcomb et Maf


> Original du certificat de décès
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Les réactions des proches de Marilyn recueillies par les journalistes:

  • James Dougherty: "Je suis atterré". Quand son collègue Jack Clemmons lui apprend la nouvelle, Dougherty se tourne vers sa femme et lui dit: "Fais une prière pour Norma Jeane. Elle est morte."
  • Arthur Miller, à Paris avec sa nouvelle femme Inge Morath, refuse de s'exprimer publiquement, sans doute étant trop bouleversé. A l'un de ses proches, il aurait dit: "Il fallait bien que ça arrive. Je ne savais ni quand, ni comment, mais c'était inévitable."
  • Isadore Miller (père d'Arthur): "Elle était comme ma propre fille. Elle était une fille gentille et bonne. Je suis tellement désolé, je n'étais pas là pour être avec elle. Elle a du se sentir vraiment seule et effrayée."
  • Billy Wilder, interviewé à sa descente d'avion par des journalistes qui ne le tiennent pas au courant, ne dit que des banalités sur Marilyn. Il apprendra la nouvelle dans le taxi qui l'amenait à l'hôtel.
  • Joshua Logan: "Marilyn était l'une des personnes les plus sous-estimées de la terre !"
  • Paula Strasberg: "Marilyn était une actrice comme il n'en existe aucune autre."
  • Milton et Amy Greene sont à Paris et apprennent la nouvelle par téléphone à leur hôtel. Ils sont bouleversés (avant leur départ, après un mauvais pressentiment, Amy avait incité Milton à contacter Marilyn, qui semblait heureuse et leur avait assurer que tout allait bien).
  • Frank Sinatra se dit "profondément affligé (...) Elle va beaucoup me manquer." George Jacobs, son domestique, racontera que "Il demeura dans une sorte d'état de choc pendant des semaines après la mort de Marilyn, profondément angoissé."
  • Kay Gable (veuve de Clark Gable) apprend la nouvelle au flash d'information à 7 heures: "Je suis allée à la messe, j'ai prié pour elle."
  • La famille Greenson se dit "accablée de chagrin". Le Dr. Greenson rencontre DiMaggio et les deux hommes se serrent dans les bras, se consolant l'un et l'autre.
  • Peter Lawford: "Pat et moi l'aimions profondément. C'est probablement l'un des êtres humains les plus merveilleux et les plus chaleureux que j'ai connus. Tout ce que je pourrais dire d'autre serait superflu."
  • L'Osservatore Romano du Vatican: "Elle a été la victime d'une mentalité et d'un mode de vie dont on l'a forcée à être le symbole. Sa mort transcende les limites d'une tragédie personnelle pour atteindre un retentissement universel." 

sources:
Marilyn Monroe, encyclopédie d'Adam Victor
Les vies secrètes de Marilyn Monroe
, d'Anthony Summers

Marilyn Monroe, biographie de Barbara Leaming
Marilyn Monroe, Private and Undisclosed, de Michelle Morgan
Marilyn, Histoire d'un assassinat, de Brown et Barham


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7 février 2014

Blouse kaki et Jupe noire de Bus Stop

Khaki Lace Top and Black Skirt from 'Bus Stop'
Blouse kaki et Jupe noire de 'Bus Stop'

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Beaucoup ont longtemps pensé que la tenue avait été conçue par le créateur et couturier de la 20th Century Fox, William "Billy" Travilla pour le film Bus Stop (Arrêt d'Autobus) tourné au printemps 1956. Cependant, il semblerait que Marilyn avait refusé les costumes de Travilla pour le film, qu'elle considérait bien trop beaux pour son rôle de Cherie, une chanteuse paumée d'un petit cabaret miteux, excepté le body de danseuse qu'elle porte quand elle chante "That old Black Magic" qui serait bien une création de Travilla pour le film; et qu'elle avait alors emprunté au département costumes de la Fox les autres tenues qu'elle porte dans le film. Or, on découvre -à tort- le nom de Travilla comme étant le créateur de cette tenue (blouse et jupe) pour les photographies des tests costumes qu'elle a fait le 3 février 1956

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> Marilyn porte la tenue dans une grande partie du film: dans la fameuse scène de la compétition de rodéo puis toutes celles dans l'auberge restaurant de Grace (scénes 7, 8, et de 13 à 17):

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 La Blouse

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Le chemisier - blouse est de couleur vert kaki, doublé d'un tissu en dentelles noires transparent, qui dessine des motifs géométriques. Les manches sont courtes, et chacune d'elle est resserrée par une cocarde verte qui se noue, tout comme au décolleté, resserré par un cordon vert, que Marilyn a noué en corcarde et laisse pendre les extrémités.

> Le 15 avril 1956, Marilyn Monroe pose dans les décors de la Fox, pour des portraits publicitaires sous l'objectif de Milton Greene; elle porte la blouse de "Bus Stop" dans la séance nommée "Hooker Sitting", mais la jupe est différente (dans le film, c'est une jupe droite à gros boutons, alors que pour la séance 'Hooker', elle porte une jupe plissée évasée et ouverte jusqu'en haut):

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> La blouse n'est pas une création pour le film "Bus Stop" et Marilyn l'a bien emprunté au département costumes des studios de la Fox. En effet, la blouse est portée par l'actrice Susan Hayward dans le film "With a song in my heart" ("Un refrain dans mon coeur") réalisé par Walter Lang et sorti sur les écrans américains le 4 avril 1952, et c'est le couturier Charles Le Maire qui était chargé de la création des tenues de ce film.

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> Après le tournage de "Bus Stop", la blouse fut donnée au magazine Picture Show and Film Pictorial et a été gagnée par l'une de ses lectrices lors d'un concours.

>> Par la suite, la blouse fut vendue au enchères: d'abord, en 1988, par Sotheby's où c'est la sosie de Marilyn, Kay Kent, qui défila dans l'assistance en portant la blouse, qui fut rachetée par un homme d'affaire, Patrick Mills, pour la somme de 12 600 dollars, qui l'avait achetée pour sa fille de 16 ans qui souhaitait faire carrière au cinéma et dans la musique (voir l'article sur apnewsarchive.com):

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>> Video "Blouse Auction 1988"
 

>> La blouse et la jupe se retrouvent encore aux enchères les 13 et 14 mars 2000, aux "Butterfields Auctioneers"sur Sunset Blvd à Hollywood. le costume de 'Bus Stop' étant estimé entre 15 000 et 25 000 $ (la robe de 'River of No Return' entre 30 000 et 50 000 $, et celle de 'Gentlemen Prefer Blondes' entre 15 000 et 25 000 $). 

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>> Puis la blouse a changé à nouveau de propriétaire; elle appartient aujourd'hui à David Roberts qui l'a prêtée pour l'exposition consacrée à Marilyn Monroe et organisée à Jersey en 2009:

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La sosie de Marilyn, Suzie Kennedy, l'a aussi portée pour une séance de photos en 2009:

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Inspirations

> L'actrice Jayne Mansfield porte une robe noire lors de son voyage promotionnel en Europe en 1957 dont le buste de la robe est fortement inspiré par la blouse: tissu noir en dentelles, au même décolleté. Photographies de Jayne prises le 26 juin 1957 à l'hôtel Dorchester de Londres en Angleterre; puis en France; et enfin, le 5 octobre 1957 à Frankfurt en Allemagne:

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> La chanteuse et actrice Madonna copie des photos célèbres de Marilyn Monroe pour l'édition "Vanity Fair" d'avril 1991, sous l'objectif de Steven Meisel. Et pour cette séance, elle reprend la pose de la séance "Hooker" de Marilyn:

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  La jupe

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C'est une longue jupe noire droite et très près du corps, voire même moulante. Elle dessine littéralement les courbes de Marilyn. D'un tissu satiné, elle comporte huit gros boutons noirs sur le devant, et elle est fendue dans le bas. Marilyn la porte avec une ceinture noire, dont la boucle est aussi noire.

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> On retrouve la jupe trois ans plus tard, portée par l'actrice d'origine suédoise May Britt dans le film "The Blue Angel" ("L'ange bleu") réalisé par Edward Dmytryk et sorti sur les écrans américains le 4 septembre 1959; l'actrice la porte non boutonnée, afin que la jupe soit fendue jusqu'en haut, pour accentuer le côté sexy de la tenue:

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> article de presse
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