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Divine Marilyn Monroe
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Marilyn Monroe
1926 - 1962

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16 août 2012

Le Nouvel Observateur 16/08/2012

lenouvelobs_16aout_coverLe magazine français Le Nouvel Observateur n°2493, paru le 16 août 2012 consacre un article de 5 pages à Marilyn Monroe (chapitre 6, par François Forestier).
 prix: 3,50 

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Chapitre 6 et fin : Marilyn dans la nuit
Par François Forestier
en ligne
sur CinéObs 

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 Elle convoque un photographe, se déshabille sur le plateau et, nue, se baigne, sourit, prend la pose. Elle sait fort bien que les clichés vont faire le tour du monde.© DR  

C'est avec « Something's Got to Give », film inachevé de George Cukor (1962), que s'achève la vie de Marilyn Monroe.

Dans sa cellule capitonnée, Marilyn est nue. Elle a beau hurler, cogner, rien n'y fait. Les infirmiers passent devant le hublot de sécurité, se poussent du coude, « T'as vu, c'est Marilyn ! », et vont avoir quelque chose à raconter, le soir, au bistrot. Elle est revenue du Mexique en compagnie d'un bellâtre latino, Jose Bolanos, devenu son amant. En fait, c'est un indic du FBI, qui renseigne J. Edgar Hoover directement. Sur les instructions de sa psy le docteur Kris, Marilyn a été vêtue d'une camisole de force, transportée par quatre forts des Halles, face au sol, et jetée dans son cachot. Elle va y rester trois nuits, avant que Joe DiMaggio ne vienne la délivrer, manu militari. A partir de ce moment, elle flotte sur un océan de Dom Pérignon.

Le 16 octobre, enfin, la 20th Century Fox lui fait parvenir un scénario : celui de « Something's Got to Give », remake d'une pétillante comédie de 1939, « Mon épouse favorite », de Garson Kanin. C'est l'histoire d'un veuf charmant (joué par Cary Grant dans la première version, par Dean Martin dans la seconde) dont l'épouse a disparu en mer, sept ans auparavant. Quand elle revient, le mari est en train de se remarier avec une belle emmerderesse…

Le truc, c'est que le réalisateur de cette resucée est George Cukor. Cinéaste exigeant, entouré d'une cour de mignons, celui-ci vient de diriger Marilyn dans « le Milliardaire ». Il a frôlé la dépression nerveuse. A chacun de ses retards, soumis à un régime alimentaire draconien, il se mettait à manger les pages du scénario. Quand la star arrivait, elle était étonnée de rencontrer un homme aux gencives crayeuses de papier mâché. Marilyn, trois ans plus tard, est persuadée que Cukor la déteste. C'est le cas. La Fox est consciente du « problème Marilyn », et commet le bon docteur Greenson à sa surveillance - et à sa remise en état. Or la méthode thérapeutique de ce dernier, c'est d'abord d'enregistrer ses clients (à la grande satisfaction de Hoover), puis de boire du champagne avec Marilyn, chez lui. Bref, il fait tout ce qu'un psy ne doit pas faire.

De plus, Marilyn est en pleine love story avec JFK. Le 19 novembre 1961, elle le rejoint chez Peter Lawford dans sa maison de Santa Monica, sur la plage, juste avant que le président ne rencontre le chancelier Adenauer. Un autre rendez-vous est fixé pour le 5 décembre, à New York. En ce qui concerne le film, en revanche, elle traîne les pieds. Elle ne se présente pas aux essayages. Ni aux tests de maquillage. Elle refuse le scénario tel quel. Elle bloque la campagne de publicité. Elle préfère filer à Palm Springs, où JFK l'attend au bord de la piscine de Bing Crosby. Puis elle se bourre de Librium, de Demerol, de pilules magiques. Elle apprend que Cukor parle d'elle en termes qui feraient rougir un charretier. Finalement, menacée par les juristes du studio, elle se soumet.

Le 30 avril 1962, elle arrive à 6h30 du matin, prête. Miracle ! Elle tourne. Le lendemain, elle est absente. Trois semaines passent. Elle a travaillé un seul jour. Chez elle, Marilyn se concentre sur l'événement majeur : la fête d'anniversaire de JFK, au Madison Square Garden. La Fox lui interdit de s'absenter ? So what ? Elle saute dans un hélicoptère prêté par Howard Hughes et, dès son arrivée, essaie la robe, la fameuse robe couleur chair créée par le couturier Jean-Louis. Vingt couches de soie sur les seins et l'entrejambe, six mille pierres du Rhin, et l'impression d'une totale nudité… La robe est cousue à même le corps.

Le grand soir, enfin, Marilyn, très en retard, monte sur scène - après Ella Fitzgerald, Maria Callas, Harry Belafonte. Elle marche à petits pas. Elle titube. En coulisse, Peter Lawford, maître de cérémonie, voit la robe se déchirer dans le dos. Tout le monde, derrière, peut apercevoir le cul de Marilyn. Elle est emportée par des machinos, comme une statue, pour qu'on recouse la robe. Un comique, Jack Benny, fait la soudure sur scène. Marilyn revient. JFK, les pieds posés sur la rambarde, un mégot de cigare aux lèvres, s'extasie. Et quarante millions de téléspectateurs écoutent Marilyn chanter « Happy Birthday » d'une voix… d'une voix…

« C'est comme si elle lui faisait l'amour », s'écrie une chroniqueuse. Exactement. Le moment est kitsch, magique, invraisemblable. L'image s'inscrit instantanément dans la saga de l'époque. Jackie Kennedy, elle, est restée à la campagne. Plus tard, la soirée continue chez le trésorier du Parti démocrate, Arthur Krim. Au petit matin, Marilyn rejoint JFK dans son hôtel. C'est leur dernière nuit ensemble. Lui le sait. Elle, non. Ils ne se reverront jamais.

De retour à Hollywood, elle est licenciée par le studio. Elle contre-attaque avec sa seule arme : l'érotisme. Elle convoque un photographe, se déshabille sur le plateau et, nue, se baigne, sourit, prend la pose. Elle sait fort bien que les clichés vont faire le tour du monde. Marilyn est une manipulatrice chevronnée. Et, en effet, alors que les patrons de la Fox sont en danger à cause des coûts hallucinants du tournage de « Cléopâtre », ils ne peuvent se permettre de passer « Something's Got to Give » par pertes et profits.

Cukor reprend le tournage, avec Dean Martin, Cyd Charisse et Lee Remick. Marilyn arrive, ne connaît pas son texte, hésite, réussit quelques prises, mais n'arrive pas à être longtemps concentrée. Chaque jour de retard coûte une fortune. Cukor est outré. Il ne supporte pas la présence de Paula Strasberg, la répétitrice de Marilyn, et il décrit aux journalistes une star capricieuse, pénible, mesquine. Il est vrai que Marilyn se comporte étrangement : tous les jours, elle appelle la Maison-Blanche, et, régulièrement, on lui répond que le président est occupé. Finalement, Peter Lawford, le beau-frère de JFK, met les choses au point : « Marilyn, pour lui, tu n'as été qu'un coup ! » Elle s'imaginait déjà en première dame… La chute est terrible. Elle s'abandonne.

Sa carrière est terminée. La Fox lui promet qu'elle ne tournera plus : elle vient de coûter deux millions de dollars au studio, inutilement. Mais elle n'en a cure. Elle se sent rejetée, sale, indésirable. Sale, elle l'est : chez elle, Marilyn ne se lave plus, traîne en vieux peignoir, sent mauvais. Sa gouvernante, Eunice Murray, qui est une espionne placée là par Greenson, observe ce naufrage. De temps en temps, Marilyn menace de faire une conférence de presse pour révéler sa liaison avec « The Prez » - le président. Peter Lawford, dépêché par les Kennedy Brothers, décide de lui offrir un week-end.

Le 27 juillet, il l'emmène au Cal-Neva, l'hôtel au bord du Lake Tahoe. On la loge dans le bungalow 52, une bonbonnière rose. Marilyn s'allonge, prend des pilules, décroche le téléphone et papote. Sans doute s'endort-elle. La ligne reste occupée pendant des heures. Un groom alerte le patron, Skinny D'Amato, un truand notoire, qui avertit son boss, Sam Giancana. Le parrain de Chicago est là, dans une autre aile, avec son porte-fingue, Jimmy « Blue Eyes » Alo (que Coppola nommera Jimmy Ola dans « le Parrain 2 »). Giancana, qui a financé secrètement la campagne de Kennedy, a la haine : Bobby Kennedy, le ministre de la Justice, a entrepris une guerre sans merci contre la Mafia.

Quand les deux hommes voient Marilyn inconsciente, ils réalisent qu'une mort soudaine serait une mauvaise publicité pour un établissement fréquenté par les voyous. Ils font boire du café à l'épave blonde. Puis, considérant Marilyn comme un déchet humain, Giancana décide de la faire violer par ses gorilles. Et demande que la scène soit photographiée, pour se venger des Kennedy. Puis il s'en vante au téléphone, auprès de son vieux copain Johnny Rosselli, qui finira découpé en morceaux dans un fût à Miami. L'agent Bill Roemer enregistre la conversation pour le FBI. Rosselli : « Tu prends ton pied, hein, à te taper la nana des Kennedy ? » Giancana : « Ouais. » Les photos parviennent à Frank Sinatra. Celui-ci, incrédule, regarde : sur l'un des clichés, Marilyn, à quatre pattes, est violée par Giancana pendant qu'elle vomit sur la moquette rose. Dégoûté, Sinatra brûle les photos.

En trois mois, Marilyn a fait quoi ? Cinq, sept, dix overdoses ? A chaque fois, un lavage d'estomac l'a sauvée. A chaque fois, un homme l'a reprise en main : Joe DiMaggio, désespérément amoureux de son ex-femme. D'ailleurs, il décide, en cette fin juillet 1962, de demander sa main à nouveau. Par ailleurs, les photos nues de Marilyn ont eu l'effet escompté. La Fox revient sur ses menaces, ravale ses injonctions, et propose un nouveau contrat plus avantageux à la star.

Mais Marilyn est déjà ailleurs, dans un demi-coma provoqué par les barbituriques. Ses dernières scènes filmées avec Wally Cox, un acteur qui est l'ami intime de Marlon Brando et qui mourra drogué, ont été excellentes. La Marilyn Monroe d'autrefois revient, par bribes, à la surface. Il faudrait continuer, sauver ce satané film. Elle réapparaît sur le plateau pour fêter son anniversaire, elle a 36 ans. Mais c'est un vendredi soir, les techniciens sont pressés de rentrer, le coeur n'y est pas. Le gâteau coule lentement sur la table, le champagne est servi dans des gobelets en papier, et l'ambiance est plombée. Vingt minutes après le pot, Marilyn reste seule, sur un plateau désert, avec Wally Cox, petit bonhomme à lunettes, drôle et terriblement dépressif.

Rentrée chez elle, Marilyn se sent écartelée entre ses deux gourous : Paula Strasberg, la coach parasite, et Ralph Greenson, que certains soupçonnent d'avoir des relations sexuelles avec sa cliente. Or la première est à New York, le second est en Suisse. Marilyn accorde une interview à un journaliste, pose de nouveau nue pour Bert Stern, discute avec Pat Newcomb, son attachée de presse, qui a été placée là par Bobby Kennedy, pour contrôler la situation.

Le 1er août 1962, un nouveau metteur en scène, Jean Negulesco, est choisi en remplacement de George Cukor. Negulesco est drôle, et il a déjà dirigé Marilyn dans « Comment épouser un millionnaire ». On reprendra donc le tournage en octobre, c'est décidé. Marilyn est-elle satisfaite ? Elle va s'acheter une table de nuit chez un antiquaire, rentre chez elle, décroche le téléphone, avale une poignée de pilules sans compter, bavarde, dodeline, s'endort. Nous sommes le 3 août.

L'interview paraît dans « Life », ce jour-là. Elle dit : « Vous ne savez pas ce que c'est, d'avoir tout ce que j'ai et de vivre sans amour, sans bonheur. » Le 4 août 1962, au petit matin, Marilyn est morte.


Marilyn et la France
le 19/08/2012
Par Bernard Comment
en ligne
sur cinema.nouvelobs.com

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Chaque semaine, l'éditeur des écrits et dessins de la star - mandaté par la famille Strasberg - nous offre un document rare. Aujourd'hui, une lettre à Georges Auric, président de l'Académie du Cinéma.

Marilyn Monroe n'est jamais venue en France, du moins n'existe-t-il aucune trace d'un voyage. Mais elle avait une vraie tendance francophile, un goût pour la littérature (Camus, Proust), la peinture (Bonnard, Van Gogh) et les produits fins (champagne, foie gras) de l'Hexagone. Surtout, l'occasion s'en présenta très concrètement en 1958, quand l'Académie du Cinéma présidée par Georges Auric décida, lors de sa séance du 2 avril, de lui décerner son Grand Prix de la meilleure interprétation étrangère pour son rôle dans « Le Prince et la Danseuse », sorti quelques mois auparavant sur les écrans européens (et l'on peut imaginer le goût savoureux d'une telle récompense, par l'Académie d'une cinématographie prestigieuse, quand on sait le mépris avec lequel l'avait parfois traitée Laurence Olivier sur le tournage du film à Londres pendant l'été 1956). Si les oscars n'ont jamais couronné Marilyn (quelque chose en elle dérangeait l'establishment hollywoodien, peut-être le culot d'avoir fondé sa propre société de production, ou sa volonté d'échapper à l'icône de la blonde sexy), elle reçut de nombreux prix à l'étranger ou par la presse étrangère. Une invitation est donc lancée à Marilyn, qui semble ne pas recevoir la lettre. Quelques semaines plus tard, le 12 mai, l'Académie du Cinéma, croyant savoir que la star a prévu un voyage prochainement en Europe, tente une relance par l'intermédiaire de Paula Strasberg, et, le 22 mai, Marilyn accuse réception de ce courrier, se dit très honorée et déclare envisager sa venue avec son mari, mais pas avant l'automne. Le 5 septembre, elle précise que cela ne pourra pas être avant le 1er novembre, une fois que le tournage de « Certains l'aiment chaud » aura pris fin. En fait, le film de Billy Wilder, démarré le 4 août 1958, ne se terminera que le 6 novembre, avec vingt-neuf jours de retard imputables pour l'essentiel à Marilyn, qui accumulait les absences et les retards, tétanisée par une incertitude ontologique et craintive à l'idée des scènes parfois comiques de son rôle.

Vers la mi-septembre, Marilyn est rejointe sur le tournage par Arthur Miller et, quelques jours après, elle apprend qu'elle est enceinte. C'est le bonheur tant attendu. Mais le 7 novembre, elle est hospitalisée au Cedars of Lebanon Hospital de Los Angeles pour des difficultés liées à sa grossesse. Fausse alerte. Elle regagne New York, avec injonction des médecins de se reposer et de renoncer aux barbituriques et à l'alcool. De son côté, l'Académie du Cinéma relance, on propose de déplacer la cérémonie au mardi 25 novembre, puis au samedi 13 décembre. Chacun a ses urgences. Marilyn finit par envoyer un long télégramme le 26 novembre, dans lequel elle annonce qu'elle ne pourra malheureusement pas venir, pour la belle raison qu'elle est enceinte. On est déçu à Paris, mais on la félicite pour la bonne nouvelle. Marilyn propose de coopérer, sous la forme d'un message personnel, ou d'un télégramme, ou d'une conversation téléphonique. Cette dernière hypothèse sera finalement abandonnée en raison des complications techniques. On se contentera d'un message, envoyé l'avant-veille au directeur par télégramme : « Mes cordiales salutations à vous et à tous les membres de l'Académie. Je regrette sincèrement l'impossibilité d'être parmi vous à cette occasion et j'espère vous remercier tous prochainement pour le précieux prix que vous me remettez. J'espère avoir le plaisir de vous rencontrer dans un futur pas trop éloigné. Avec mes meilleurs voeux, Marilyn Monroe-Miller. »

Mais le 16 décembre, c'est le drame. Une fausse couche, l'hospitalisation dans une clinique de Manhattan, la déprime, des semaines noires que les fêtes de fin d'année ne parviennent pas à égayer. L'enfant tant désiré ne viendra jamais. L'étoile de cristal sera remise à Marilyn le 26 février 1959, à New York, par Georges Auric, en voyage aux Etats-Unis. On ne sait si la cérémonie eut lieu à l'Institut du Film français ou dans les luxueux locaux des services culturels de l'ambassade de France, en haut de la V Avenue près du Metropolitan Museum. Il se dit qu'une robe de soirée de Marilyn serait conservée dans cette représentation française, bien cachée, et dévoilée en de rares et précieuses occasions, comme l'incantation d'un fantôme… dont le rayonnement continue de nous parvenir et de nous toucher, tout particulièrement ici où l'on a su, depuis longtemps, voir en elle autre chose qu'une blonde écervelée, à savoir une femme curieuse, exigeante, désireuse de se perfectionner et de se cultiver. Une enfant radieuse, pour reprendre la belle expression de Truman Capote.

La lettre de Marilyn à Georges Auric :

Tout d'abord laissez-moi vous adresser mes plus plates excuses pour le long retard pris à répondre à votre lettre et à votre télégramme.

Comme vous le savez sans doute, j'ai travaillé sur un film à Hollywood durant les quatre derniers mois et demi. J'avais vraiment espéré venir à Paris pour y recevoir la récompense dont vous m'avez si gentiment gratifiée. Cependant, la nature est intervenue et j'attends un enfant. En raison de récentes complications concernant la grossesse, mon médecin m'a interdit toute espèce de voyage.

Je ne peux pas vous dire assez fort combien j'ai attendu cet événement et j'espère que vous comprendrez que seule une circonstance aussi importante à mes yeux pouvait m'empêcher de venir.

S'il y a une façon pour moi de coopérer à cet événement, à travers un message personnel ou un télégramme ou une conversation téléphonique transatlantique ou tout autre moyen dont vous auriez l'idée, je serai très heureuse de le faire. Faites-moi s'il vous plaît savoir quand la date exacte sera fixée. Avec mes voeux les plus sincères pour tous les membres de l'Académie et à nouveau mes plus chaleureux remerciements pour ce grand honneur qui m'est fait, Marilyn Monroe Miller 

27 juillet 2012

Le Nouvel Observateur 26/07/2012

lenouvelobs_26juilletLe magazine français Le Nouvel Observateur n°2490, paru le 26 juillet 2012 consacre un article à Marilyn Monroe (chapitre 3, par François Forestier).
 prix: 3,50 


 Chapitre 3: Et Marilyn créa l'émeute
Par François Forestier
en ligne
sur nouvelobs.com  

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Avec « Sept Ans de réflexion » (1955), de Billy Wilder, Marilyn Monroe, dont on célèbre le 50e anniversaire de la mort, devient un mythe universel.

C'est un chaos indescriptible. Les voitures sont pare-chocs contre pare-chocs, la foule est compacte, les policiers à cheval tentent de se faufiler, des photographes se bousculent et des projecteurs sont installés sur les toits, comme pour un bombardement. Un petit homme, le chapeau noir de travers, court : il vérifie que tout est bien en place, que la vitrine du Trans-Lux Theatre, cinéma coincé entre une boutique de fleuriste et un coiffeur, est nettoyée et que la caméra est bien située. Billy Wilder est un perfectionniste qui travaille avec un chronomètre en main. Les gags et les répliques de son film, « Sept Ans de réflexion », vont être millimétrés, alésés. Survolté, il finit par s'asseoir, le coeur au bord des lèvres. L'acteur principal, Tom Ewell, est là, les mains dans les poches. La foule grossit.

Marilyn, elle, se prépare dans la chambre de son hôtel. Elle a mis une robe blanche, s'est fait coiffer méticuleusement et, l'angoisse vissée à l'estomac, attend en buvant du champagne et en gobant des calmants. Son mariage avec Joe DiMaggio, surnommé le Yankee Slugger (le « frappeur yankee »), est une déception : le joueur de base-ball est de plus en plus renfrogné, de plus en plus jaloux, de plus en plus terne. Le soir où Marilyn est arrivée au restaurant de Toots Shor en robe moulante, tous les copains ont immédiatement remarqué qu'elle ne portait pas de culotte. DiMaggio, rageur, a envoyé son épouse s'acheter un slip, manu militari. Toots Shor, le pote de toujours de Joe, a secrètement ouvert une petite caisse pour faire des paris : combien de temps le mariage va-t-il durer ? Moins d'un an, dit-il. Marilyn est une allumeuse.
La planète entière la désire. C'est l'idéal féminin, le top de l'érotisme, le rêve américain par excellence. Partout où Marilyn passe, c'est l'émeute. Quand elle a été au Japon pour son voyage de noces, en janvier, elle a été accueillie comme une vamp. Avec un peu d'étonnement, elle a constaté que son mari était une sorte de divinité, là-bas. Quand elle a chanté en Corée pour les soldats, elle a failli déclencher une autre guerre. Il n'y a pas, il n'y aura jamais, de star comme Marilyn Monroe. Elle adore ces milliers de regards qui la désirent, elle n'est heureuse qu'à ces moments-là. Puis elle éteint sa lampe intérieure et sort dans la rue, méconnaissable, les cheveux gras, le visage démaquillé, et personne ne la remarque. Elle s'est inventé un nom : Zelda Zonk. Et cette Zelda, personne n'en veut. Seule à la maison, elle ne se lave même pas. Sa femme de ménage ramasse les crottes du chien, le linge sale, les draps bouchonnés.

Billy Wilder attend. Marilyn a l'habitude d'arriver en retard, un peu par caprice, un peu pour se faire désirer, un peu par trac. Même à son mariage, en janvier dernier, elle était en retard. Wilder lui suggère d'aller prendre des cours « chez Patek Philippe, en Suisse, pour arriver à l'heure ». Son peu d'assiduité a valu à Marilyn d'être mise à pied sans solde par le studio. Elle s'est consolée en rendant visite à Joe Mankiewicz, le réalisateur d'« Eve », qui prépare « Blanches Colombes et vilains messieurs » avec Marlon Brando et Frank Sinatra. Pour le rendez-vous, elle s'est vêtue comme une showgirl, décolleté plongeant, robe moulante, rouge à lèvres flashy et moue de petite fille. Mankiewicz, qui n'a que mépris pour cette gisquette manipulatrice, la regarde et dit : « Allez vous rhabiller, Marilyn. » Elle est congédiée comme une soubrette.

« Sept Ans de réflexion » est une pièce de théâtre de George Axelrod, un scénariste de radio qui a travaillé avec Jerry Lewis et Dean Martin. Montée en 1952 au Fulton Theatre, la pièce a été un triomphe : elle raconte l'aventure estivale d'un type marié, dont l'épouse et les enfants sont en vacances, avec sa délicieuse voisine. Titre original : « The Seven Year Itch », traduisez : « la Démangeaison de sept ans ». Dès qu'elle a été montée, Charlie Feldman, l'imprésario de Marilyn, en a acheté les droits. Mais, immédiatement, la censure est intervenue. Il a fallu couper des répliques, changer la fin : pas question que le quidam couche avec la créature. Tout se passera dans sa tête et restera un rêve masturbatoire. Marilyn en rajoute. Quand un reporter lui a demandé si, pour ses photos déshabillées, en 1949, elle n'avait rien mis, elle a répondu : « Si. La radio. »

Il est 1 heure du matin. La foule s'est épaissie. Une voiture arrive. Marilyn en sort. C'est comme un ouragan. Elle porte une robe plissée qui frétille au moindre coup de hanche, le dos est nu, et le décolleté est maintenu par deux bretelles fragiles, qui peuvent glisser à tout moment. Pas de soutien-gorge. En 1954, c'est une incitation à l'émeute des frustrés, à la jacquerie des voyeurs. Les projecteurs s'allument, les flashs crépitent, les cordons de police menacent de se rompre. Billy Wilder, qui a été gigolo à Vienne et qui connaît la valeur d'une mise en jambes érotique, demande à Marilyn de prendre quelques poses sur une grille de métro. Elle s'échauffe. Wilder se réfugie derrière la caméra et donne le top moteur. Un grondement se fait entendre, un puissant souffle d'air surgit du sol, et les trois ventilateurs - ce sont en fait des pales d'avion - se mettent en route. La robe de Marilyn se gonfle, ondule, retombe. Les spectateurs en redemandent. Les flics aussi. Chacun envie les trois machinos qui actionnent les ventilos, ils ont le meilleur job du monde. Marilyn est belle à mourir.

Joe DiMaggio est cocu, et comment ! Il est jaloux, mais, malgré sa surveillance, Marilyn s'échappe. Elle passe ses journées avec Hal Schaefer, un petit musicien sympathique, elle a eu une aventure avec Frank Sinatra, elle n'hésite pas à faire entrer le livreur du pressing ou le visiteur de passage. A chaque fois, elle constate la même réaction incrédule : « Je vais coucher avec… Marilyn ? » Du coup, deux fois sur trois, les élus ont une réaction molle et sont privés de leurs moyens. Marilyn Monroe intimide, Zelda Zonk pas du tout. Elle vient de tourner « La Rivière sans retour », et Robert Mitchum l'a prise en affection tout en se moquant gentiment d'elle, après avoir passé quelques nuits avec elle. En revanche, le metteur en scène, Otto Preminger, a piqué des colères phénoménales à cause des retards de l'actrice et de la présence envahissante de la coach autoritaire, Natasha Lytess. Puis Marilyn a incarné une chanteuse de cabaret dans « La Joyeuse Parade ». Elle est fatiguée de ces rôles de bimbo. Elle veut devenir tragédienne, comme Duse ou Sarah. Déclamer du Shakespeare, scander du Yeats, la main vers le ciel. Faire des rôles « sérieux », bon sang de bonsoir.

Walter Winchell, le journaliste vedette de la radio, cherche Joe DiMaggio. Il le trouve au bar du Saint Regis, en train de siroter une bière. Il l'invite à venir sur le plateau. Le Yankee Slugger fait des ronds avec son verre. Il se fait tirer l'oreille. Il n'a pas envie. Winchell insiste. Finalement, DiMaggio le suit. Quand les deux hommes parviennent sur Lexington Avenue, c'est le souk. Il y a même des types suspendus aux toits. Les projecteurs balaient la foule. Impossible de s'approcher. DiMaggio veut s'en aller, quand un flic le repère. Il lui fraie un chemin. Miraculeusement, les gens s'écartent devant le seigneur des stades. DiMaggio entend des cris : « Plus haut ! Plus haut ! Encore ! » Et il voit une scène de rêve et de cauchemar. Le désir et la rage se télescopent en une déflagration atomique. Marilyn, la robe levée, montre ses cuisses. Ses jambes. Ses fesses. Elle a beau avoir mis deux culottes superposées, on voit bien qu'elle n'est pas une blonde naturelle. Les épaules nues, le visage levé vers le ciel obscur, elle danse, elle bouge, elle glisse, elle rabat cette satanée robe qui s'envole à nouveau, elle est offerte aux hommes, à tous les hommes. Elle fait un strip pour la planète entière. Joe DiMaggio s'étouffe de rage. Il est le cornard magnifique.

Il regarde les hommes, autour de lui, qui gueulent « Encore ! Encore ! », les yeux fixés sur l'entrejambe de sa femme. Il a envie de cogner. Il s'en va. Marilyn, inquiète, demande à Billy Wilder s'il pense que ça va durer, cette soirée. Non, répond Wilder, on a presque fini. Menteur, va ! Ils ne lèveront le camp qu'à 5 heures du matin, avec le petit jour. DiMaggio, effondré, s'est réfugié chez Toots Shor. Celui-ci regarde son copain de toujours et lui dit  : « Tu croyais quoi ? C'est une pute ! Une pute ! » Joe s'en va. Il ne reverra plus jamais le malappris. La procédure de divorce est engagée quelques jours plus tard.

A Los Angeles, DiMaggio, désespéré, demande au journaliste Sidney Skolsky  : « Toi qui sais tout, dis-moi, Il y a un autre homme ? » Il y en a dix, vingt, mais Skolsky ne dit rien. Une semaine plus tard, il revoit Marilyn lors d'une fête donnée en l'honneur de « Sept Ans de réflexion » : il y a là Claudette Colbert, Humphrey Bogart, Gary Cooper, James Stewart, Loretta Young et Clark Gable, cet homme que Marilyn a tant admiré dans son enfance. L'hôte, Charlie Feldman, est accoudé à la silhouette de Marilyn, robe soulevée, découpée dans du carton. « J'ai l'impression d'être Cendrillon », dit-elle. Dehors, un détective privé surveille la nouba. Il a été engagé par Joe DiMaggio pour espionner la belle infidèle.
Puis elle s'envole pour New York, où elle rejoint son nouvel amant, le photographe Milton Greene, avec qui elle va créer une société de production. Elle disparaît du radar de Hollywood. Zanuck, enragé, essaie de la retrouver, la convoque, lui envoie du papier bleu, la traque. Rien à faire. Zelda Zonk, anonyme, s'est fondue dans la foule. « Sept Ans de réflexion » est un triomphe, certes, mais Marilyn a trouvé une famille d'adoption : celle de Greene. Comme un coucou, elle niche dans le refuge d'autrui. Elle devient amie avec l'épouse de Greene. Elle lit des livres, écrit des bouts-rimés, patauge dans la piscine, rêve de jouer Grouchenka dans « Les Frères Karamazov ». Elle ne veut plus de « sex rôles ». Elle rompt avec la 20th Century Fox, malgré son contrat. C'est une décision maladroite, qui va lui coûter sa carrière, et, probablement, sa vie.

Les avocats entrent dans la danse. Zanuck est impitoyable. L'un de ses affidés déclare : « Marilyn est stupide. Elle est mal conseillée. » Convoquée par le studio pour faire des tests pour son nouveau film, curieusement intitulé « Comment devenir très, très populaire », elle ne daigne même pas se présenter. Elle préfère s'inscrire à l'Actor's Studio, et prendre des cours avec Lee Strasberg à New York. Celui-ci, soutenu par sa femme, Paula, va devenir le confident, le gourou, l'analyste, le professeur et, finalement, l'héritier de la Monroe. Avec lui, elle va se réinventer. Assise dans la salle du Studio, intimidée, les ongles sales, le regard perdu, elle passera des heures à absorber les théories philosophiques, les considérations sur le métier d'acteur, les conseils psychanalytiques. A l'autre bout de la ville, un homme se rend au théâtre pour les répétitions de sa pièce, « Vu du pont ». Arthur Miller passe tous les jours devant la silhouette en carton de Marilyn, robe envolée.

Les plans tournés à New York, la nuit du 15 septembre 1954, ne seront jamais utilisés. Ils seront refaits en studio. En fait, il ne s'agissait que d'un coup de publicité.


Marilyn dessine
le 28/07/2012
Par Bernard Comment
en ligne
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Chaque semaine, l'éditeur des écrits et dessins de la star - mandaté par la famille Strasberg - nous ofre un document rare. Aujourd'hui, le dessin d'une femme allongée après l'amour.

Lors de mes premières visites à Anna Strasberg, j'avais remarqué, suspendu au mur, un dessin à la sanguine et un jour mon hôte me révéla qu'il y en avait plusieurs autres. C'était à la fin de la conception du livre « Fragments », on aurait pu les ajouter à l'ensemble, mais j'eus tout de suite l'idée qu'il fallait faire un livre à part, et ne pas mélanger ce petit trésor plein de fraîcheur avec des textes qui relevaient d'une autre intention, d'un autre besoin. On peut écrire dans l'urgence, pour retrouver un semblant d'équilibre dans les « sables mouvants » de la vie. Pour le dessin, même quand il s'agit d'une esquisse, on a plus de distance, on regarde, on observe, on se souvient, et on dépose cela sur la feuille, en quelques traits plus ou moins appuyés.

Tout comme elle n'était pas poète, Marilyn n'était pas dessinatrice ni artiste. Mais elle avait, à l'évidence, un regard et un coup de crayon. Une sorte de grâce. Et des images de référence dans la tête. En voyant ce dessin, on pense à des poses classiques, comme autant de Vénus dans les tableaux de la Renaissance, ou encore à la très érotique série du « Peintre et son modèle » de Pablo Picasso. L'amante dort allongée sur le dos, les seins fermes et pointés en l'air, sans doute repus de l'amour à peine consommé (ou, variante possible : en attente de l'étreinte à venir). C'est un corps offert, littéralement ouvert, aux alléchantes courbes qui inspirent la vigueur de l'homme au premier plan, qu'un élan semble pousser vers l'avant. On ne sait pas très bien comment interpréter la position du bras gauche : en appui sur le bord du lit, ou amorçant une caresse ? Ce qui est très beau, c'est l'énergie qu'on sent sur le visage de ce personnage sans même le voir, une tension portée vers l'objet de son désir - assouvi ou non.

La plupart des dessins de Marilyn sont titrés par elle-même, et la légende apporte son poids d'informations, d'ironie décalée ou de contre pied - comme dans le verre de champagne qu'elle esquisse (« A Glass of Champagn the Morning After ») pour le reverser aussitôt dans le désenchantement du lendemain.

Pour compléter ces dessins inédits et souvent touchants et en faire un livre, il m'a semblé évident de faire apparaître une très belle série totalement inconnue de photos faites par le réalisateur Joshua Logan au soir du dernier jour de tournage de « Bus Stop », en marge d'un dîner donné dans sa propriété de Hollywood par un des fondateurs de la Fox, William Goetz, par ailleurs grand collectionneur d'art. L'actrice, mi-enjouée, mi-lunaire, y prend la pose devant des tableaux de Manet, Cézanne, Van Gogh, Bonnard, Picasso, et face à une sculpture de Degas.

Encore fallait-il une couverture. Pour « Fragments », j'avais opté pour un cliché sombre, nocturne, d'une Marilyn entre peur, stupeur et tristesse, qui correspondait à la tonalité du livre. Pour ce petit volume intitulé « Girl Waiting » (c'est la légende d'un des dessins), je voulais quelque chose de plus joyeux et lumineux, et j'ai enfin pu exploiter une photo que j'avais depuis longtemps en tête, découverte sur le site cursumperfcio.net (une mine de renseignements et de découvertes), qui montre une Marilyn rieuse, solaire, irradiante sous son chapeau de paille. Par recoupements successifs, j'ai acquis la certitude que la photo a été prise par Arthur Miller avec un Leica, en amateur, dans la torpeur légèrement venteuse de l'été à Amagansett au bout de Long Island. La femme de tous les rêves est saisie dans sa simple vérité, sans apprêt aucun, la bouche ouverte par le rire, les yeux mi-clos, plus belle que jamais, comme un pied de nez naturel, vibrant, vivant, à l'icône figée dans laquelle Hollywood avait cru pouvoir l'enfermer. On a l'impression de l'entendre rire dans la lumière du soleil.

Né en Suisse en 1960, Bernard Comment est écrivain, scénariste (pour Alain Tanner) et traducteur d'Antonio Tabucchi. Directeur de la collection « Fiction & Cie » au Seuil, il est l'éditeur de « Fragments », qui regroupe les écrits intimes, poèmes et lettres de Marilyn Monroe. Il est l'auteur, entre autres, de « l'Ombre de mémoire » (1990), « Roland Barthes, vers le Neutre » (1991), « Même les oiseaux » (1998) et « Tout passe », Bourse Goncourt de la nouvelle 2011.

25 juillet 2012

16/09/1954 De New York à Los Angeles

Le 16 septembre 1954, Marilyn Monroe et son époux Joe DiMaggio partent de New York pour regagner Los Angeles.

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On September 16, 1954, Marilyn Monroe and Joe DiMaggio leave New York and go to Los Angeles.

21 juillet 2012

Sur le tournage de River of no return 4

La rivière sans retour
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 > Pendant les prises...  
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> Le 09/09/1953 - photographie d'Arnold Johnson
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> Photos de John Florea 
Joe DiMaggio rend visite à Marilyn sur le tournage
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> dans la presse
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- Marilyn en tournage à Jasper -

> Photos de Ray O'Neill
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> dans la presse
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> Photos de Alan Whitey Snyder
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  > Autres photos

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19 juin 2012

1954s, L.A. - Golf avec Joe (Film Footage)

Film amateur en couleur de Marilyn Monroe qui joue au golf, filmée par Joe DiMaggio, vers 1954, peut être à Sherman Oaks (dans la vallée de San Fernando) , un quartier de Los Angeles, où le couple passait souvent des week-ends chez le couple Masi (Marguerite et son mari Victor "Chic Masi, un ami d'enfance de Joe, qui a joué parfois le rôle de manager non officiel de Marilyn).

C'est Dolores Hope Masi, la fille de Chic Masi, qui a connu Marilyn alors qu'elle était encore qu'une enfant, qui a retrouvé cette pellicule en 2003, telle qu'elle l'a raconté à l'émission de télévision américaine "Good Morning America" en 2006: "J'ai trouvé ce vieil appareil photo dans un coffre il y a environ trois ans. Je savais que la caméra était là, mais je ne savais pas qu'il y avait un film à l'intérieur. Et je l'ai fait développer. D'abord, c'était mon père qui filmait Joe et Marilyn près de la voiture. Et puis quand ils jouaient au golf, il a tendu la caméra à Joe, et c'est mon père qui apprend le golf à Marilyn et à ma mère."

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Home movie in color of Marilyn Monroe playing golf, filmed by Joe DiMaggio, circa 1952, possibly in Sherman Oaks (in the San Fernando Valley), a neighborhood in Los Angeles, where the couple often spent weekends at the Masi's home (Marguerite and Victor 'Chic' Masi, a childhood friend of Joe, who sometimes played the role of Marilyn's unofficial manager).

It was Dolores Hope Masi, Chic Masi's daughter, who knew Marilyn when she was still a child, who found this film in 2003, as she told the american television show "Good Morning America" in 2006: "I found this old camera in a chest about three years ago. I knew the camera was there but I had no idea there was film inside. And I had it developed. First, it was my dad shooting Joe and Marilyn by the car. And then when they were playing golf, he handed Joe the camera, and it's my dad teaching Marilyn and my mom to golf."

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source article "Old Friend Releases Marilyn Monroe Keepsakes" abcNews


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copyright text by GinieLand.

5 mai 2012

9/09/1954 Arrivée à New York

Le 8 septembre 1954, Marilyn Monroe s'envole à 21 heures de Los Angeles, d'où Joe DiMaggio est venu l'accompagner à l'aéroport pour l'embrasser et lui dire au revoir, pour se rendre à New York, où elle doit tourner des scènes extérieures du film The Seven Year Itch (Sept ans de réflexion). Joe ne l'accompagne pas. Elle porte un tailleur moulant avec un gros noeud, une tenue qu'elle a emprunté aux studios, qu'elle avait porté dans There's no business like show business (La joyeuse parade) dont le tournage venait à peine de se terminer.

>> Le départ de Los Angeles
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Arrivée à l'aéroport de New York le lendemain, le 9 septembre à 8h15, le Idlewild Airport, Marilyn est assaillie par la foule de curieux et de journalistes: des reporters, des photographes et même les caméras sont présentes. Marilyn se prête au jeu et prend la pose longuement sur le tarmac; puis, escortée par la police, elle rentre dans le hall de l'aéroport, où elle est interviewée.
Parmi les photographes présents: Sam Schulman, Paul Schumach, Weegee, Sam Shaw.

>> L'arrivée à Idlewild Airport - sur le tarmac
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 >> La police escorte Marilyn
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 >> Dans le salon de l'aéroport, poses glamour et interview
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 >> Le départ en limousine
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L'arrivée à l'aéroport d'Idlewild, descente de l'avion

Marilyn fait sa star, accentuant ses célèbres mimiques

Marilyn se prépare pour l'interview

Un journaliste interviewe Marilyn

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Elle prend ensuite une limousine qui l'amène au Saint Regis Hotel, dans Manhattan.

  > Photographies de Sam Shaw >
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 >> Au Saint Regis Hotel

   > Photographies de Sam Shaw >
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Séance "Chambre d'Hôtel"
Hotel Room Sitting
- Milton H Greene -

 


> Photographies de Milton H Greene
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Planche Contact / Contact Sheet:
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All photos are copyright and protected by their respective owners. 
copyright text by GinieLand.

29 avril 2012

14/01/1954 Mariage Marilyn et Joe

Le 14 janvier 1954 le juge Charles Peery de San Francisco fut dérangé en plein repas par un coup de téléphone de Reno Barsocchinni, gérant du restaurant de Joe DiMaggio à Fisherman's Wharf (dans le quartier du port de San Francisco) pour qu'il puisse venir immédiatement célébrer un mariage civil. Charles Peery arriva à l'hôtel de ville quelques minutes à peine avant les mariés.
Joe DiMaggio était accompagné de Reno Barsocchinni, qui était son témoin. Marilyn Monroe, vêtue d'une robe sombre au col d'hermine blanc, n'avait fait venir aucun de ses amis. Elle racontera plus tard que Joe et elle s'étaient décidés seulement deux jours auparavant. Seuls des amis et de la famille de Joe étaient présents: Frank Lefty O'Doul, un ex-grand champion de base-ball devenu ami avec Joe, et sa femme Jean; ainsi que Georges Solotaire, ami de Joe; puis son frère Tom DiMaggio et sa femme Lee

>> La robe de mariée
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- sur le blog: article Dressing - Tailleur veste et jupe de chez I Magnin

>> Marilyn envoya un mot de remerciement
à Tom DiMaggio et sa femme Lee le 5 mars 1954

1954 1954

Avant de partir pour la cérémonie, Marilyn avait contacté Harry Brand, le directeur de publicité de la Fox, pour le prévenir de son mariage. Le mariage étant organisé à la dernière minute, il engendra quelques mésaventures: il n'y avait pas de machine à écrire à la mairie. Il fallut attendre longtemps pour que l'on en rapporta une. Pendant cette attente, Marilyn donna plusieurs coups de fils afin de joindre ses relations de la presse. Elle appela Sydney Skolsky qui n'était pas chez lui; alors elle tenta de joindre Louella Parsons, la commère d'Hollywood très influente dans la presse, mais qui était aussi absente. Enfin, elle parvint à joindre le journaliste de Los Angeles, Kendis Rochlen qui lui posa quelques questions.

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Petit à petit, beaucoup de monde arriva et près de 1000 personnes, la plupart des journalistes reporters et photographes, étaient agglutinés devant la mairie, si bien qu'on ne s'entendait plus, même à l'intérieur du bâtiment. Le juge lanca un appel au calme par la fenêtre avant de célébrer le mariage, et le silence se fit entendre. Joe déclara: "Okay, que ce mariage se fasse!".
Marilyn signa Norma Jeane Mortensen Dougherty et déclara avoir 25 ans (alors qu'elle allait sur ses 28 ans). Joe sortit l'anneau nuptial, serti d'un cercle de diamants blancs, et Marilyn fit le serment de "l'aimer, l'honorer et le chérir", mais ne fit pas la promesse de lui obéir ! Dans l'intimité, Marilyn avait offert à Joe un cadeau de mariage: des clichés d'elle nue, de la séance de Tom Kelley en 1949 pour le fameux calendrier, et qui n'avaient pas été publiés. Ce fait n'a été révélé que des années plus tard.

 >> Les certificats de mariage
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>> L'anneau serti de diamants
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Après la cérémonie qui fut très brève (elle débuta à 13h48 et se termina 3 minutes plus tard), les journalistes posèrent des questions au couple:
On demande à Joe, ce qu'il allait faire dans l'immédiat, ce à quoi il répond en faisant un clin d'oeil malicieux: "Et qu'est-ce que vous feriez à ma place?";
On demande au couple s'ils comptaient avoir des enfants, Joe répond "Un" pendant que Marilyn répond "J'aimerais en avoir six".

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Puis Joe s'énerva de cette cohue, et déclara: "J'en ai assez de tout ce monde! La cérémonie est annulée"! Et le couple sortit de l'hôtel de ville, affrontant la foule composée de 300 badauds et de 200 journalistes et s'engoufrèrent dans la cadillac bleue nuit de Joe, immatriculée Joe D.

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>> videos

>> Captures
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   >> dans la presse magazine
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 >> photos de presse
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clifton_motelLeur première nuit de jeunes mariés, ils la passèrent à 300km au sud, dans la petite ville de Paso Roblès, où ils ont dîné aux chandelles (un bon steak chacun). Et ils se rendent au Clifton Motel, où ils prirent une chambre à 4 Dollars, où Joe exigea la télévision, et accrochèrent l'écriteau "Ne pas déranger" sur la porte. Ils n'en sortirent que 15 heures plus tard. Quelques temps plus tard, on orna cette chambre d'une plaque de cuivre "Joe et Marilyn ont dormi ici".
Leur lune de miel va durer 15 jours durant lesquels personne ne savait où se trouvait le couple. Marilyn racontera plus tard à Sydney Skolsky que Joe et elle s'étaient terrés dans les montagnes près de Palm Springs où un ami -l'avocat de Marilyn, Lloyd Wright- leur avait prêté sa maison de campagne. Il n'y avait pas la télévision, ils ont fait de longues promenades dans la neige, et Joe apprit à Marilyn à jouer au billard, à pêcher... Marilyn dira "Nous avons vraiment appris à nous connaître".

source:
Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers.
Article "Joe and Marilyn slept here" sur newsodrome  

27 mars 2012

Modern Screen April 1961

mag_modern_screen_1961_april_coverLe magazine américain Modern Screen, de avril 1961, consacrait un article à Marilyn Monroe intitulé "Marilyn runs back to Joe!".  

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27 février 2012

Paris Match 9/04/1955

mag_pm_1955_coverLe magazine Paris Match n°315, du 9 au 16 avril 1955, consacrait un article de 2 pages de "Marilyn au gala des artistes sourit sur un éléphant rose à son mari retrouvé" de la soirée caritative au Madison Square Garden du 30 mars 1955. Marilyn est la vraie star de la soirée, apparaissant juchée sur un éléphant peint en rose. Dans le public, Joe DiMaggio, son ex-mari, est venu l'applaudir.
Photos de Walter Carone.

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(merci Lolie pour les scans)
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29 novembre 2011

15/12/2011, PROFILES IN HISTORY: Icons of Hollywood: Lots Partie 3

 Enchères  "Icons of Hollywood"
des 15 & 16 décembre 2011
- 49 lots avec Marilyn Monroe -
- Partie 3 : Photographies diverses
Carrière & Vie Privée
Peintures

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15/12/2011, PROFILES IN HISTORY: Icons of Hollywood: Vente et Catalogue

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Carrière


 lot n°699: Collection of (4) 16 x 20 photos of Marilyn Monroe
by Milton Greene from the black lingerie series

Fashion and celebrity photographer Milton Greene so impressed Marilyn Monroe during a Look Magazine shoot, she ended up moving in with his family, and making him her manager for several years. In 1956 Greene shot the seminal black lingerie series of her in New York, with only an occasional cigarette or shot glass as props. Gelatin-silver double-weight semi-gloss 16” x 20” prints (4) of Marilyn Monroe, printed ca. 1970 from the original negatives. Condition varies, with minor to moderate handling, creasing, and edge chipping from storage to each.

Estimate: $200 - $300
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 lot n°700: Collection of (4) 16 x 20 photos of Marilyn Monroe
by Milton Greene from the black lingerie series

Gelatin-silver double-weight semi-gloss 16” x 20” prints (3) of Marilyn Monroe from Milton Greene’s black lingerie series; one (1) at the beach in sweater, printed ca. 1970 from the original negatives. Condition varies, with minor to moderate handling, creasing, and edge chipping from storage to each.
Estimate: $200 - $300

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lot n°702: Marilyn Monroe original 4 x 5 in. color camera transparency,
swimsuit pose with towel

Color 4 x 5 in. camera transparency of Marilyn Monroe posing in a swimsuit with towel. Fine; with smudging.

Estimate: $200 - $300
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lot n°704: Marilyn Monroe original color transparency, swimsuit pose
Color 4 x 5 in. camera transparency of Marilyn Monroe posing in a swimsuit bikini poolside. Very fine.

Estimate: $200 - $300
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lot n°705: Marilyn Monroe original 4 x 5 in. color camera transparency
Color 4 x 5 in. transparency of an early closeup publicity photo of Marilyn Monroe posing on a bike with a puppy in the basket. Very fine.

Estimate: $200 - $300
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lot n°696: Collection of (6) photos of Marilyn Monroe:
singing, posing, and with husbands, printed ca. 1970

Lot comprised of (6) gelatin-silver double-weight semi-gloss 11” x 14” prints of Marilyn Monroe, printed ca. 1970 from the original negatives. Includes: recording “Let’s Make Love” soundtrack (2); at beach in bathing suits (2); and one each with husbands Joe DiMaggio and Arthur Miller. Tiny corner losses and minor bumping and handling, else Very Good to Fine.

Estimate: $300 - $500
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lot n°697: Collection of (5) oversize photos of Marilyn Monroe at home,
printed ca. 1970

Lot comprised of (5) gelatin-silver double-weight semi-gloss 11” x 14” prints of Marilyn Monroe, printed ca. 1970 from the original negatives. All shot at various times in one or more of Marilyn’s own homes. Tiny corner losses and minor bumping and handling, else Very Good to Fine.

Estimate: $200 - $300
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lot n°698: Marilyn Monroe oversize print by Andre de Dienes, café window pose
(1949/’92) 11”x14” fiber print, Estate signed and stamped. Very fine.

Estimate: $400 - $600
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lot n°701: Collection of (4) 16 x 20 photos of Marilyn Monroe intimate portraits,
printed ca. 1970

Gelatin-silver double-weight semi-gloss 16” x 20” prints (4) of Marilyn Monroe, all being intimate portraits from various locations and times, printed ca. 1970 from the original negatives. Condition varies, with minor to moderate handling, creasing, and edge chipping from storage to each.

Estimate: $200 - $300
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lot n°703: Marilyn Monroe original 4 x 5 in. color camera transparency
Marilyn Monroe original color camera transparency, swimsuit pose with platform shoes
Estimate: $200 - $300
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lot n°706: Marilyn Monroe original 4 x 5 in. color camera transparency
Color 4 x 5 in. transparency of Marilyn Monroe posing seated in a kitchen wearing a bathing suit. Very fine

Estimate: $200 - $300
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lot n°707: Marilyn Monroe original 3 x 4 in. color camera transparency
Color 3 x 4 in. transparency of Marilyn Monroe glamour shot wearing fur. Pinhole at lower left corner tip. Very fine.

Estimate: $200 - $300
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lot n°709: Marilyn Monroe original camera negatives
from How to Marry a Millionaire and Something’s Got To Give

Five (4) 8 x 10 in. ((1) 4 x 5 in.) original camera negatives on safety film of Marilyn Monroe, one from How to Marry a Millionaire (1953), one from The Misfits (1961), and two from Something’s Got To Give (1962). A print accompanies the 4 x 5 in. negative and is crossed out in orange marker, presumably done by Marilyn herself, since she had editorial rights to all of her publicity images and typically used this color pen. One with pencil retouching. Fine.
Estimate: $400 - $600

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lot n°711: Marilyn Monroe original camera negatives, glamour poses
Five (5) 4 x 5 in. original camera negatives on safety film of Marilyn Monroe in glamour poses, one risqué topless portrait attributed to Earl Moran. Very fine.

Estimate: $400 - $600
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 lot n°729: “Marilyn” signature title art for the 1963 documentary Marilyn
(TCF, 1963) Title camera art for the Twentieth Century-Fox compilation of archival footage documenting Monroe’s early studio beginnings as a bit player in A Ticket to Tomahawk (1950) to her final screen moments in the unfinished Something’s Got to Give (1962). Enamel on glass, the entire piece measures 24 in. x 34 in, the logo art measures approx. 6 in. x 20 in. The portrait of Marilyn is a reproduction to complete the display. Housed in an archival frame and perfect for display. An original piece created for the production by Pacific Title.

Estimate: $6 000 - $8 000
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lot n°730: Life magazine newsstand poster of Marilyn Monroe’s first Life cover, 1952
Newsstand poster featuring the April 7, 1952 issue of LIFE magazine with cover photograph of Marilyn Monroe by Philippe Halsman, being her first of many LIFE covers to follow in the next decade. One of the most iconic and indelible images from her early career. Measures 26 ½ in. x 34 ½ in. on linen measuring 28 ½ in. x 36 ½ in. Very fine.

Estimate: $800 - $1 200
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Autographes


lot n°721: Marilyn Monroe’s personal photograph
signed by Clark Gable, Humphrey Bogart, Gary Cooper...

Marilyn Monroe’s personal photograph signed by Clark Gable, Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Gary Cooper, Jimmy Stewart, Peter Lawford, William Holden, Groucho Marx, Susan Hayward and others - Gelatin silver matte double-weight 16 ¼ in. x 20 ¼ in. print of Marilyn Monroe by Frank Powolny. Signed in ink, likely as a get-well gesture, by numerous Hollywood stars (some of which she never worked with): Jimmy Stewart, Gary Cooper, Henry Hathaway, Clifton Webb, Claudette Colbert, Robert Stack, Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Peter Lawford, Susan Hayward, Clark Gable, William Holden, Evelyn Keyes, Groucho Marx, and others. Approx. 29 signatures total. Very good; with ¼ in. tear at the upper left border, border creases, and mounting remnants on the verso. Provenance: Christie’s New York - The Personal Property of Marilyn Monroe, Lot 1, October 27-28, 1999 and sold for $88,300.

Estimate: $30 000 - $50 000
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lot n°722: Marilyn Monroe beautiful photograph signed
Gelatin silver glossy 8 x 10 in. portrait of a young Marilyn Monroe wearing a sheer lace trimmed nightgown.
Inscribed and signed in light blue ink, “To Eddy Lavender, Best Wishes, Marilyn Monroe.” Dated Feb. 20, 1948 in an unknown hand on the verso. Exhibits tiny brown dot in lower margin, faint emulsion cracks, and crease at lower right corner; otherwise, Fine condition.

Estimate: $12 000 - $15 000
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Vie privée


lot n°731: Marilyn Monroe and Joe DiMaggio wire photo from their wedding day
Gelatin-silver print, 7 in. x 9 in. UPI wire photo (not trimmed, this is correct size for this medium) dated 1/14/[1954] announcing the marriage by civil ceremony of Marilyn Monroe to Joe DiMaggio. Friends close to both reported later that Marilyn informed her studio press agent ahead of time, unbeknownst to Joe who wanted a quiet and very private event. This kind of discord likely contributed heavily to the marriage lasting a mere nine months. Wire photos tend to be much more ephemeral than studio publicity material, as they were the “fax” of the time for news organizations to spread images quickly, and tended to be discarded immediately. This example remains in exceptional condition for a print of its type.

Estimate: $300 - $500
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lot n°732: Marilyn Monroe’s platinum and diamond
eternity wedding band given to her by Joe DiMaggio

A platinum eternity band set with 35 baguette-cut diamonds (one diamond missing just as it was at the Christie’s Personal Property of Marilyn Monroe sale in 1999), VS1 clarity with a total carat weight of 3.5 (when all diamonds were present), given to Marilyn Monroe by Joe DiMaggio on their wedding day on January 14, 1954.

After Marilyn did some publicity photographs wearing a sexy short-skirted baseball outfit in the winter of 1951-1952, DiMaggio saw the pictures and learned that she was a rising Hollywood starlet and was determined to meet her as soon as possible. They were introduced at an Italian restaurant on Sunset Boulevard and DiMaggio was surprised to learn that she had never attended a baseball game and knew practically nothing about the game. For his part, DiMaggio was suspicious of Hollywood and its invented idolatry. Despite this, the couple had an immediate and palpable chemistry; Marilyn was drawn to this calm, handsome ex-ballplayer while DiMaggio was smitten by her considerable charm and a passionate romance was instantly ignited.

The two were married in an intimate civil ceremony at San Francisco City Hall, out of the spotlight, a rarity for both of them. DiMaggio’s friend Reno Barsocchini and his old San Francisco Seals manager, Francis Joseph “Lefty” O’Doul, together with O’Doul’s wife and the judge were the only people in attendance. Marilyn had no loved ones present. Standing beside Joe, holding three orchids, she promised to “love, honor and cherish.” When the orchids withered in her perspiring hands, she turned to Joe and asked that if she died before him, would he place flowers at her grave every week, like William Powell had done at the grave of Jean Harlow? Joe promised that he would.

When the ceremony was completed, the newly married couple exited the courtroom to over 100 reporters, fans and autograph hounds. Unbeknownst to Joe, Marilyn had shared the news with studio publicity chief, Harry Brand. The newlyweds were photographed kissing and submitted to a barrage of questions including famously, “How many children did they plan?” “I’d like to have six,” Marilyn responded. “One,” said Joe.

The dreams of America’s favorite couple were short-lived as the couple’s relationship was strained from the outset. On September 15, 1954 during filming of the famous subway grate sequence of The Seven Year Itch, DiMaggio was urged by friend Walter Winchell to come view the spectacle that was taking place on Lexington Avenue. DiMaggio relented and witnessed the iconic scene of Marilyn astride the subway vent with white dress billowing upward. DiMaggio was furious and stormed off. Two weeks later, Marilyn filed a petition for divorce; the marriage lasting only nine months.


In February, 1961, Monroe was admitted to the Payne Whitney Psychiatric Clinic where she contacted DiMaggio. He secured her release and she spent some time with him in Florida where the couple reconciled. True to his promise, after her death, DiMaggio continued to send one half-dozen roses to her crypt three times a week for 20 years. Unlike Marilyn’s other husbands or others who knew her, DiMaggio refused to talk publicly about her, the woman he loved more than any other.

Provenance: Christie’s Personal Property of Marilyn Monroe, Lot 10, October 27-28, 1999 and sold for $772,500.

Estimate: $300 000 - $500 000
 

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lot n°723: Marilyn Monroe signed check to her housekeeper, Eunice Murray
Personal check signed, 3 in. x 8 ¼ in., dated July 10, 1962 and drawn from Marilyn Monroe’s account paying her housekeeper Eunice Murray $100.00. Signed “Marilyn Monroe” in blue ink. Cancellation stamps on recto and verso and bearing Murray’s endorsement signature on the verso. Murray was Monroe’s housekeeper during the last years of her life and accompanied Monroe during her trip to Mexico in February, 1962. Eunice Murray was staying with Monroe the night of the star’s death and reportedly called Monroe’s psychiatrist, Dr. Ralph Greenson, upon discovering the body the night of August 5, 1962. This check was signed just three weeks prior to Monroe’s death and amazingly stamped “PAID” on August 7, two days after she died. A wonderful association.
Estimate: $1 500 - $2 500
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 lot n°724: Joe DiMaggio autograph postcard signed to Marilyn Monroe
Autograph Postcard Signed, “Joe,” to “Dearest Marilyn” from Copenhagen, Denmark and postmarked May 20, 1962. DiMaggio pens, “Dearest Marilyn, Have a short stop over here at Copenhagen enroute for the ‘long underwear country.’ Should be there in about three hours. Spent nine days here in 1958. Wonderful country. The famous Tivoli park was one of my favorite places. Love, Joe.” Addressed in DiMaggio’s hand to “Miss Marilyn Monroe, 12305 Fifth Helena Dr., Los Angeles 49, California, USA.” In February, 1961, Monroe was admitted to the Payne Whitney Psychiatric Clinic where she contacted DiMaggio. He secured her release and she spent some time with him in Florida where the couple reconciled. Accompanied by a printed photograph of the couple on their wedding day
Estimate: $4 000 - $6 000
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  lot n°737: Marilyn Monroe invitation to JFK birthday celebration with call sheet from her personal property
From the Christie’s 1999 sale of the personal property of Marilyn Monroe, three items for one event which document one of the most significant personal moments for her. In chronological sequence, the first is the personal invitation from “New York’s Birthday Salute to the President” requesting her presence at Madison Square Garden on May 19, 1962 to celebrate President John F. Kennedy’s birthday gala party; the second is a 2pp mimeo call-sheet for the evening’s order of events, detailing Marilyn’s appearance at #35, “Marilyn Monroe and Stars”, which an unknown hand has doodled what might be a stage, and written in red grease pencil, with corrections in graphite, “Who do you have to be to ask- Who do you have to be to be disappointment-“ ; the last is the official illustrated program for the birthday event with iconic portrait of Kennedy on cover, with red, white and blue patriotic design. All three items were the personal examples in Marilyn Monroe’s possession during the time of this historic event, for which she performed an extraordinarily sexy, breathy rendition of “Happy Birthday”to the President (even calling in sick to work at Fox in order to do so), and each shows extra folds and slight handling by her, presumably to secure inside a purse that night. Kennedy remarked on stage that he could retire from politics after such a performance; Peter Lawford introduced her as “the late Marilyn Monroe”, and sadly she would be gone to a mysterious death in just over two months.
Provenance: Christie’s Personal Property of Marilyn Monroe, Lot 54, October 27-28, 1999 and sold for $129,000.

Estimate: $40 000 - $60 000
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Peintures


 lot n°736: Marilyn Monroe portrait by Romeo Catozella
after a Modern Screen magazine cover

From her personal property - Acrylic on canvas, 28 in. x 22 in. (incorrectly catalogued by Christie’s as oil) executed by artist and Marilyn Monroe fan Romeo Catozella of New York, and gifted to her. Based on a 1955 Modern Screen magazine cover photo portrait of Marilyn, and kept by her until her death in 1962. Includes an issue of the 1955 Modern Screen magazine. Provenance: Christie’s 1999 Personal Property of Marilyn Monroe, Lot 346, $23,000.

Estimate: $10 000 - $15 000
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   lot n°738: Nude oil painting of Marilyn Monroe by Earl Moran
Original colorful painting by Earl Moran of a young and nude Marilyn Monroe in a prone pose painted from life circa 1948-1949. Accomplished in oil on board measuring 23 ½ in. x 35 ½ in. Signed “Earl Moran” at the lower right. Matted and framed.

Earl Moran (1893-1984) was the most important pin-up artist of the period. He studied with the legendary anatomist George Bridgman at the Art Students League in Manhattan, and after moving to Chicago in 1931, opened a small photograph and illustration studio. He submitted some paintings of models in bikinis to two calendar companies, Brown and Bigelow and Thomas D. Murphy Company, both of which purchased his work and launched his career. One year later he signed an exclusive contract with Brown and Bigelow and sold millions of calendars for the company over the next few years.
He moved to Hollywood in 1946 when a young starlet named Norma Jeane Dougherty was sent to his Sunset Boulevard studio by the Blue Book Agency. Over the next four years, Marilyn came by once a month for a two-hour modeling session. After Moran chose a costume, the models would assume dozens of poses while he peered through his camera’s 20-pound lens. He generally worked in pastels traced in charcoal from his print, but this is one of only a few oils he did and without a doubt his very best subject.
The photograph he worked from for this sitting was taken by Moran’s wife, and shows Marilyn lying prone and topless on cushions while wearing bikini briefs. As she became more comfortable during the session she removed the briefs and allowed Moran to complete the painting of her completely nude and adding a stylized colorful pillow-like base. Marilyn’s beaming smile is a testament to her comfort and natural demeanor while posing for Moran.
Of all the models he worked with he thought Monroe was the sexiest, “better than anyone else…She expressed just what I wanted.” They met for the last time on the set of There’s No Business Like Show Business (1954). Marilyn embraced Moran telling him she loved the way he made her legs look wonderful. Certainly no better endorsement for this fine painting.
The consignor was a Moran pin-up model and a close friend of Earl Moran who gifted her the painting in the 1960s.  

Estimate: $70 000 - $90 000
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