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Divine Marilyn Monroe
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Marilyn Monroe
1926 - 1962

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21 août 2012

Paris Match 18/08/1962

mag_pm_1962_08_coverLe magazine Paris Match n°697, du 18 août 1962, rendait un grand hommage à Marilyn Monroe,  mise à l'honneur en couverture, et avec un article de 37 pages intitulé  "Adieu à Marilyn Monroe". Avec un article hommage par Jean-Marc Sabathier, la retranscription de l'interview donnée à Richard Merryman et publiée dans Life magazine; ainsi que la publication des photographies de Bert Stern. 

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9 août 2012

Paris Match 9/08/2012

pm_aout2012_coverLe magazine français Paris Match n°3299, paru le 9 août 2012 consacre un article de 4 pages à Marilyn Monroe sur le tournage de Sept ans de réflexion.
 prix: 2,40 

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1 août 2012

Ici Paris 1/08/2012

ici_paris_M1873Le magazine français Ici Paris n°3500, paru le 1er août 2012 consacre un article de 3 pages à Marilyn Monroe.
 prix: 1,20 

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1 août 2012

Gala 1/08/2012

gala_M1800Le magazine français Gala n°999, paru le 1er août 2012 consacre un article de 2 pages à Marilyn Monroe.
 prix: 2,40 

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28 juillet 2012

Télé Star 4/08/2012

ts_img939 Le magazine Télé Star n°1870, de la semaine du 4 au 10 août juillet 2012, consacre un article d'une page et demie sur Marilyn Monroe.

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27 juillet 2012

Le Figaro Magazine 27/07/2012

mag_le_figaro_M0134Le magazine français Le Figaro Magazine n°727, du 27 juillet 2012, (vendu avec le journal + Tv Magazine + Madame Figaro)  consacre sa couverture et un dossier de 10 pages sur Marilyn Monroe.
 prix: 4,50  


 Et Dieu créa... Marilyn
par Eric Neuhoff
en ligne
sur lefigaro.fr  

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 Maîtrisant l'art de la pose comme personne, celle qui débuta comme mannequin aime se prêter au jeu des séances.
Crédits photo : Earl Theisen/Getty Images  

De son enfance à la Dickens jusqu'à sa mort inexpliquée, la vie de Marilyn est un roman que le monde entier ne se lasse pas de feuilleter. Portrait d'une fille tourmentée, d'une beauté fatale, d'une actrice appliquée... Bref, d'une femme aux cent visages.

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S'ils n'expliquent pas tout, ces chiffres magiques sont pour beaucoup dans le prestige de la star. Ses mensurations auraient pu être gravées sur sa tombe. Au lieu de quoi, on lit simplement: Marilyn Monroe 1926-1962. Cela a le mérite de la sobriété. Cinquante ans après sa mort, cette «enfant radieuse», selon l'expression de Truman Capote, continue à fasciner, intriguer. Des piscines d'encre ont été vidées à cause d'elle. Les rumeurs les plus folles continuent à courir à son sujet. Ce bel animal ne s'est jamais laissé enfermer dans une cage. On n'a toujours pas réussi à l'empailler. Apparemment, ça n'est pas demain la veille.

lefigaro_etdieu_2Au départ, il y a une enfant de la dépression, dans les deux sens du terme. La mère de Norma Jean Baker considère les hôpitaux psychiatriques comme ses résidences secondaires. Sa grand-mère a fini en camisole. Son père s'est volatilisé après sa naissance, mais il était, dit-on, le sosie de Clark Gable. La gamine grandit entre foyers et familles d'accueil. Par la fenêtre de son orphelinat, elle aperçoit les lettres majuscules HOLLYWOOD sur la colline d'en face. Plus tard, elle fera de son enfance un récit à la Dickens. Elle en rajoutait peut-être un peu. La légende nécessite des accommodements. C'est une fille qui sait ce qu'elle veut. Elle connaît le prix à payer. Elle se marie très tôt avec n'importe qui, se teint les cheveux - Marilyn, oui, était brune! -, divorce, fait le mannequin. Le fameux calendrier pour lequel elle pose nue lui a rapporté 50 dollars. Elle trouve un nouveau nom, traîne sa blondeur platine dans les salons qu'il faut, accompagne des messieurs introduits. Les petits rôles arrivent. Ils ne vont pas tarder à s'étoffer. Marilyn Monroe est née deux fois. C'était le seul moyen de ne jamais mourir.

A part Garbo, il n'est pas interdit d'avancer qu'elle bat toutes ses rivales à plates coutures. À l'écran, sa sensualité (euphémisme) saute au visage. Ses partenaires masculins ont les yeux qui leur sortent de la tête. Les autres, tous les autres, elle n'en fait qu'une bouchée. Les hommes, elle sait s'en servir. Elle aura des liaisons avec des agents, des maîtres-nageurs, des journalistes, des photographes, des professeurs de chant, des scénaristes mexicains, des présidents. Ses draps auront vu Marlon Brando, Frank Sinatra, Yves Montand. Elle aura épousé deux icônes de la civilisation américaine: un sportif et un écrivain. Sammy Davis Jr. aura ce mot: «Elle hante les hommes qui l'ont connue, comme une araignée qui revient sans cesse sur votre plafond.» Voilà pour la façade.

Le malheur, l'incertitude étaient rarement loin. Avortements à répétition, fausses couches à la pelle, tentatives de suicide impossibles à répertorier: elle a peur de devenir folle, d'oublier son texte, de rater sa vie. Ses carnets publiés récemment ont révélé une femme sensible, écorchée vive, intelligente. On découvre le sismographe d'un désastre intime. En quelques pages, adieu à la ravissante idiote. Arthur Miller avait raison: «Elle était un poète au coin de la rue essayant de réciter ses vers à une foule qui lui arrachait ses vêtements.»

lefigaro_etdieu_3À l'image, on ne remarque qu'elle. Dans Quand la ville dort, elle est la maîtresse d'un avocat marron. Dans Eve, elle est une actrice sans talent qui ne lâche pas le bras de George Sanders. Dans Sept ans de réflexion, une bouche de métro soulève sa robe blanche, sur un trottoir de Lexington Avenue. Elle est la Lorelei Lee des Hommes préfèrent les blondes, la délicieuse Sugar Kane de Certains l'aiment chaud, la chanteuse Cherie de Bus Stop. Dans Comment épouser un millionnaire, elle est l'intrigante Pola Debevoise.

Dans la vie, quand elle ne voulait pas qu'on la reconnaisse, elle utilisait le pseudonyme de Zelda Zonk. Le choix du prénom n'est pas indifférent. C'est celui de l'épouse de Fitzgerald. Côté touche de désastre, Marilyn n'avait rien à apprendre.Elle avait un secret et elle ignorait lequel. Le public l'adorait. Certains de ses pairs la méprisaient. Tony Curtis assurait que «l'embrasser, c'est comme donner un baiser à Hitler». Laurence Olivier la prenait de haut. «Il me lançait de sales regards, même quand il souriait. On aurait cru qu'il venait de renifler un tas de poissons morts.» «Tout ce qu'on vous demande, Marilyn, ma chère, c'est d'être sexy», lâchait-il en se pinçant le nez sur le plateau du Prince et la Danseuse. Elle qui rêvait de jouer Les Frères Karamazov...

La discipline des studios l'incommodait. Elle ruait dans les brancards. Lorsqu'elle se plaignait à Lee Strasberg de son incapacité à être à l'heure, le fondateur de l'Actors Studio lui répondit: «Eh bien, soyez en avance.» Avec elle, les prises étaient innombrables. Billy Wilder s'arrachait les cheveux, mais il était bien obligé d'avouer que le résultat valait la peine.

Hollywood a des relents faisandés. «C'est un endroit où on peut vous offrir 1 000 dollars pour un baiser et 50 cents contre votre âme. Je parle en connaissance de cause, j'ai souvent refusé le premier marché et sollicité le second.» Ses caprices sont légion, noyés dans des flots de gin et de Dom Pérignon, accompagnés de poignées de barbituriques, de coups de fil nocturnes, de rimmel qui coule, de promesses non tenues. Elle glousse, se dandine, masque son léger bégaiement, aimerait que ses seins ne constituent pas son principal atout. Elle savait comment marcher. Ses hanches ondulaient. L'effet était palpable, immédiat. Et cette façon de garder les lèvres perpétuellement entrouvertes.

Son coach, l'insupportable Paula Strasberg - la Méthode, la fameuse méthode, où vous devez laisser vos pires souvenirs s'emparer de vous pour la moindre scène - ne la quitte pas d'une semelle.Cette fille-là devait être irrésistible, exténuante, incontrôlable. Elle a eu plusieurs existences, des identités multiples. Elle a été présentée à la reine Elisabeth, a serré la main de Khrouchtchev, couché avec John Kennedy.

lefigaro_etdieu_4Truman Capote, avec qui elle dansait le mambo dans les boîtes new-yorkaises, voulait qu'elle incarne la Holly Golightly de Petit déjeuner chez Tiffany. Elle convoita le rôle d'Elizabeth Taylor dans Cléopâtre, postula pour celui de Baby Doll. Verdict: trop âgée. Elle créa sa propre société de production avec le photographe Milton Greene, s'installa sur la côte Est («Si je ferme les yeux et que je pense à LA, tout ce que je vois, c'est une énorme varice»). Elle n'avait pas un sou sur elle («Je me fiche de l'argent. Je veux simplement être merveilleuse»).

Feuilles d'herbe était son livre de chevet. Elle déjeunait chez Carson McCullers avec Karen Blixen, lisait Ulysse dans des jardins publics. Elle fut un idéal gibier de psychanalyse. Le docteur Ralph Greenson en profita. Son mariage avec Joe DiMaggio dura neuf mois. Les champions de base-ball ne raffolent pas qu'on leur casse les oreilles avec Freud ou Joyce. Par amour pour Arthur Miller, elle se convertit au judaïsme.

Sa véritable religion était elle-même. «Tout ce que je veux, c'est mourir», écrit-elle quelque part. Le désordre qui régnait dans sa tête égalait celui qu'on remarquait sur sa table de nuit ou sur la banquette arrière de sa voiture. Sa beauté l'encombrait. «Je peux obliger mon visage à faire tout ce que je veux, exactement comme vous pouvez prendre une toile blanche et y peindre un tableau.» Ses vingt-huit films constituent un autoportrait. Elle a gratté son ukulélé dans un wagon bondé, sauvé des mustangs dans le désert du Nevada, s'est endormie dans un autocar, trémoussée pour obtenir des diamants. Elle a souhaité un lascif «Happy birthday, Mister President» à JFK, lors d'une soirée au Madison Square Garden. La robe transparente qu'elle portait a été vendue aux enchères. Le motel de Niagara a été rasé. À la place, on a édifié un centre commercial.

Et puis il y a la nuit du 4 au 5 août 1962. Personne n'aura jamais la vérité. Banal mélange de Nembutal et de laxatif? Assassinat déguisé? Faux suicide? Les hypothèses se sont accumulées. Le FBI l'avait mise sur écoute. Robert Kennedy l'avait appelée. Elle avait eu aussi Peter Lawford, beau-frère et fournisseur de filles attitré. La police ne fut pas prévenue tout de suite. Que s'était-il passé au juste, le week-end précédent, au Cal Neva Lodge du lac Tahoe, rendez-vous favori des pontes de la mafia? Marilyn en était revenue hagarde, droguée, murée dans son silence. Ces questions restent sans réponse.

À son enterrement, DiMaggio refusa que Sinatra soit présent. Over The Rainbow, la chanson du Magicien d'Oz, s'éleva sous la voûte de la chapelle. Vingt-quatre personnes avaient été invitées, pas une de plus. Pendant vingt ans, trois fois par semaine, DiMaggio viendra fleurir sa tombe de trois roses rouges. «La gravité finit toujours par nous rattraper», avait dit Marilyn un jour. Sa mère lui a survécu. Le père qu'elle n'avait pas connu est mort bien après elle. Dans son portefeuille, on trouva une photo de sa fille. Sur le tirage, était-ce Norma Jean ou Marilyn Monroe ?


Michel Schneider :«Marilyn est une sorte de miroir»
par Sébastien Le Fol
en ligne
sur lefigaro.fr 

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«Ca me va d'être perçue comme sexuelle», disait celle qui attire, en février 1952, l'objectif d'Earl Theisen et fera scandale le mois d'après en posant nue pour un calendrier.
Crédits photo : Earl Theisen/Getty Images

L'auteur de Marilyn, dernières séances (Grasset) consacre un feuilleton radiophonique à la star américaine. Sur France Culture, à partir du 30 juillet, en partenariat avec Le Figaro Magazine.

Le Figaro-Magazine - Comment expliquez-vous la fascination qu'exerce encore Marilyn Monroe, cinquante ans après sa mort?
Michel Schneider - C'est le grand mythe du demi-siècle écoulé. Trois mythes. Le rêve américain de l'ascension d'une pauvre fille devenue la femme la plus célèbre de son temps. De la femme-enfant ou plutôt de l'enfant-femme incarnant à la fois l'innocence sexuelle et la femme absolue. D'un destin où se nouent sexe et pouvoir. Sa mort jeune, dans des circonstances mystérieuses, ajoute au mythe.

Ses admirateurs, notamment dans les jeunes générations, seraient-ils amoureux d'une icône?
La Marilyn réelle n'était pas l'icône sexuelle dans laquelle on l'a enfermée. Ravissante blonde idiote? Ravissante, sans doute, blonde, pas vraiment, et idiote, pas du tout. Aujourd'hui, c'est le paradoxe de la postérité de Marilyn. Les 80 % de ses admirateurs ne sont pas des hommes avides d'un sex-appeal vintage, mais de jeunes femmes qui ne l'ont jamais vue dans un film. Marilyn est une sorte de miroir. Chacun projette sur elle ses propres idéaux magnifiés.

Aurait-elle connue pareille postérité si elle avait été brune?
Elle était plutôt rousse. Une agence de modèles lui a conseillé de se décolorer. La blondeur est en effet associée à la pureté et à la beauté. À quelque chose de désincarné, d'angélique, comme une promesse de paradis. Les rousses, par leur chevelure de flamme, évoquent l'enfer du désir. Mais on ne parlerait plus de Marilyn, si elle n'avait été que cette blondeur qu'elle avait empruntée à Jean Harlow et ce corps sculpté comme une oeuvre. Il y avait d'autres actrices plus belles qu'elle à Hollywood. Mais les starlettes bien faites qui lisaient Rilke entre deux prises d'un film, ça ne courait pas les studios.

Il y a quelques années, vous avez écrit un pamphlet pour dénoncer La Confusion des sexes. Marilyn serait-elle le dernier symbole de la «différence des sexes»?
Tout était distinct dans ces années-là: les hommes et les femmes, les adultes et les enfants, les Blancs et les Noirs, les dominants et les dominés... D'où, probablement plus de distance, moins de fusion et de confusion, et sans doute plus de désir. Répandu, excitant, caché, l'adultère était un scandale, Marilyn se montrait tout en se cachant. Elle incarne le désir dans ce qu'il a de plus exacerbé. Elle pouvait se déguiser en brune pour sortir dans la rue et draguer des inconnus. Il lui aurait été plus difficile de se faire passer pour un garçon! Elle assumait d'être une femme sexy et sexuée. Elle revendiquait sa différence avec les hommes, ce qui n'excluait pas des rencontres sexuelles avec des femmes.

Notre époque libertaire regretterait-elle le temps des interdits?
Sans interdit ni mystère, le désir s'émousse. Notre époque est peut-être nostalgique de cette forme d'interdit qu'entendait abroger la prétendue «libération sexuelle».

Et pourtant, certaines féministes en font le porte-étendard de leur cause...
J'ai interviewé l'écrivain américain Joyce Carol Oates, dont le roman, Blonde, offre une vision «féministe» de Marilyn, présentée, à mon avis, de manière excessive, comme une victime du monde masculin. Or, elle était aussi cruelle et destructrice. Il ne faisait pas bon être son mari ou son thérapeute. Marilyn n'est pas l'icône ou la contre-icône du féminisme. Elle n'avait pas une sexualité de victime et assumait, scandale à l'époque, une grande liberté sexuelle. Elle dit dans un entretien: «La séduction est fondée sur la féminité. Ça me va d'être perçue comme sexuelle. L'art, le vrai, vient de la sexualité.»

L'engouement pour cette femme recélerait-il une part de nostalgie pour les années 50-60?
C'est la nostalgie des années Mad Men. Une époque politiquement incorrecte par certains aspects et extrêmement conformiste par d'autres. Les années 50 et 60 sont aujourd'hui sublimées, mythifiées. Kennedy passe pour un grand président alors que tout le monde admet aujourd'hui que Nixon a été meilleur. Mais ce temps-là était celui de l'Amérique repoussant les frontières, avant que l'Occident ne répète en boucle: «No future.»

Le monde d'aujourd'hui pourrait-il produire des mythes aussi durables que celui de Marilyn Monroe?
L'information circule infiniment plus vite que dans les années 60. Le public se lasse vite. Je ne crois pas qu'on parlera de Lady Gaga dans cinquante ans.

Après un roman, vous consacrez un reportage radiophonique fleuve à Marilyn. Qui fascine-t-elle en vous? L'homme? Le psy? L'écrivain?
En tant que femme, elle n'était et n'est pas mon genre. Elle m'apparaissait très poupée, trop de formes, trop de sourires, trop de trop... Et en tant qu'actrice, je lui préférais les brunes vénéneuses comme Ava Gardner. J'ai commencé à m'intéresser à elle en travaillant à un film sur la psychanalyse et le cinéma, Un écran nommé désir. C'est cela qui m'a amené ensuite à faire de Marilyn et de son psychanalyste des personnages de roman. C'est davantage l'écrivain en moi qui est captivé par elle. Son drame d'être restée prisonnière de son image. Loin des mots qui lui auraient permis de dire qui elle était. J'ai fait ces émissions pour lui rendre la parole.


 Immortelle Marilyn

Pour rien au monde, libraires et disquaires n'auraient manqué un tel anniversaire. 2012 a ainsi vu arriver en têtes de gondoles toutes sortes d'objets inédits ou réédités consacrés à la star.

lefigaro_ms_02Les thématiques sont variées: biographique avec la parution de Marilyn Monroe, la vie d'une icône glamour (livre + DVD chez Parragon) ; analytique avec Marilyn Monroe, biographie intime de Louise Livert (Hachette) ; inédite avec Fragments (Points) ; cinématographique avec sa filmographie par Arnaud Stahl (Grimal) ou Certains l'aiment chaud! et Marilyn par Tony Curtis (Union Distribution)...

Une blonde à Manhattan, l'essai d'Adrien Gombeaud (10-18), s'attache, lui, à la relation qu'entretenait la star avec le photographe Ed Feingersh alors que l'ouvrage que consacrent les éditions Taschen à l'icône révèle en image ses multiples visages. Des expressions qu'a su capter l'actrice Michelle Williams pour incarner l'idole dans My Week With Marilyn, le film de Simon Curtis autour duquel Studio Canal a concocté un magnifique coffret. Enfin, pour retrouver les talents de comédie de la vraie Marilyn, Fox Pathé Europa a réuni ses sept plus grands films. De quoi régaler tous les fans. 

22 juillet 2012

Paris Match 23/08/1958

pm_M0007413Le magazine Paris Match n°489, du 23 août 1958, consacrait un article de quatre pages sur le retour de Marilyn au cinéma dans "Some like it hot": "Hollywood de Mme Miller refait Marilyn". 

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22 juillet 2012

Paris Match 25/05/1957

pm_M0007348Le magazine Paris Match n°424, du 25 mai 1957, consacrait un article de deux pages sur Marilyn qui donne le coup d'envoie à un match de football: "Marilyn footballeur d'honneur". 

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20 juillet 2012

Paris Match 4/05/1957

pm_4mai57Le magazine Paris Match n°421, du 4 mai 1957, consacrait un article de six pages sur le Bal "April in Paris" de New York, dont 2 pages sur Marilyn et Arthur Miller-: "A New York Le Bal des trois couleurs".

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17 juillet 2012

Paris Match 5/01/1957

pm_5janv1957Le magazine Paris Match n°404, du 5 janvier 1957, consacrait un article de six pages sur la première du film Baby Doll avec Carroll Baker -dont 2 pages sur Marilyn et Arthur Miller-: "Gala scandale à Broadway". 

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