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Divine Marilyn Monroe
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DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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some like it hot
20 septembre 2012

Paris Match 21/02/1959

pm_M0007439Le magazine Paris Match n°515, du 21 février 1959, consacrait un article d'une page sur Marilyn Monroe: "A la sortie de l'usine: Arthur et Marilyn". 

pm_n515_article
 

5 septembre 2012

Studio Ciné Live Hors Série 100 films à voir

studio_M3668H Le magazine français Studio Ciné Live propose un Hors Série n°20 -paru le 29 août 2012- sur les 100 films à voir. On y retrouve un seul film avec Marilyn Monroe: Certains l'aiment chaud (étrange que 'Sept ans de réflexion' ne soit pas dans le palmarès, surtout que certains films retenus par la rédaction sont loins d'être intéressants pour figurer dans le top 100 des films depuis les débuts du cinéma!).
 prix: 5,50

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2 septembre 2012

Running Wild

Vidéo et Paroles de la chanson
Runnin' Wild

interprétée par Marilyn Monroe

dans le film Certains l'aiment chaud en 1959

Runnin' Wild
Lost Control
Runnin' Wild
Mightly Bold
Feelin Gay
Boisterous too
Carefree mind
All the time
Never Blue !

Always going
Don't know where
Always showing
I don't care

Don't love nobody
It's not worthwhile
All alone
Runnin' Wild !


 Traduction

 Course Libre

Course libre, sans contrôle
Course libre, sans aucune peur,
Me sentant heureuse, également imprudente,
L’esprit insouciant, tout le temps
jamais triste !

Allant toujours, je ne sais où,
Toujours m’exhiber, ça m’est égal

Je n'aime personne, ça n'en vaut pas la peine,
Toute seule, course libre !


Fiche Chanson avec paroles et traduction

song-slih-running_wild 
> source fiche: blog sugarkane


>> Bonus Infos

  • Cette chanson populaire a d'abord été enregistrée en 1922; composée et écrite par Arthur Harrington Gibbs, Joe Grey et Leo Wood.
  • On peut entendre la musique en introduction de deux courts métrages muets de Laurel et Hardy (en 1929 dans 'Men O' War' et 'They Go Boom').
  • Une version gypsy a été arrangée par Django Reinhardt et le Hot Club de France en 1928.
  • Quand à Ella Fitzgerald, elle en donne une version swing jazzy en 1962 dans son album 'Ella Fitzgerald: Rhythm is My Business with a fabulous big band'.
  • D'autres artistes de jazz comme Duke Ellington ou encore Glenn Miller ont aussi repris la chanson.
  • Marilyn Monroe a appris le ukulélé (une genre de mini guitare qui vient des îles hawaïennes), pour jouer la scène de chant qu'elle interpréte dans le film. C'est le réalisateur Billy Wilder qui avait demandé à Marilyn de jouer du ukulélé, car il était l'instrument indissociable des flappers danseuses de charleston qui personnifient les années 1920. L’ukulélé de Marilyn était un Martin 3M des années 1950, mais ce modèle différait très peu de ceux que fabriquait la firme de Nazareth vingt ans auparavant. Toutefois, l'instrument fut repeint en blanc, lui donnant une vraie modernité, puisqu’il le faisait ainsi ressembler aux Islander en plastique que Maccaferri vendait en 1959 par millions.

    Sources : plus d'infos sur la chanson sur wikipedia / le ukulele de Marilyn sur ukulele.fr  
28 juillet 2012

TV - Certains l'aiment chaud

  gif_tvmarilynDimanche 5 août 2012
22h45 - Direct 8
Pas de Rediffusion

Film:
Certains l'aiment chaud

   tv_slih 

Durée: 116 minutes
Réalisation: Billy Wilder
Année: 1959
Distribution et rôles : Marilyn Monroe, Joan Shawlee, Nehemiah Persoff, Mike Mazurki, Tony Curtis, Jack Lemmon, George Raft, Pat O'Brien, Joe E Brown, Billy Gray, George E Stone, Dave Barry...

Résumé: Chicago, 1929. Joe et Jerry, deux musiciens au chômage, sont les témoins involontaires d'un sanglant règlement de comptes. Pris en chasse par les gangsters, ils se retrouvent par hasard dans un orchestre féminin. Travestis en femmes, ils sont engagés et partent pour la Floride sous les pseudonymes respectifs de Joséphine et Daphné. Rapidement, les quiproquos s'enchaînent. Joe est très attiré par Sugar, une vamp naïve qui ne voit en lui qu'une confidente. De son côté, Jerry est courtisé par Osgood Fielding III, un milliardaire prêt à tout pour l'épouser. Joe abandonne de temps à autre ses habits féminins et se fait passer pour un nanti aux yeux de Sugar. Cependant, un congrès de gangsters se tient à Miami. Reconnus, Jerry et Joe doivent à nouveau fuir...

22 juillet 2012

Paris Match 23/08/1958

pm_M0007413Le magazine Paris Match n°489, du 23 août 1958, consacrait un article de quatre pages sur le retour de Marilyn au cinéma dans "Some like it hot": "Hollywood de Mme Miller refait Marilyn". 

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11 juillet 2012

Marilyn sous toutes les coutures

Marilyn sous toutes les coutures.
Publié le 11/07/2012,
en ligne
sur cinebel.be

Sa carrière à travers ses films, à revoir à Cinematek...
marilyn_sous_toutes_les_coutures__1342007257176Le 5 août prochain, on commémorera le cinquantième anniversaire de la mort de Marilyn Monroe, disparue prématurément à l’âge de 36 ans. Cinematek entame, ce 11 juillet, une rétrospective de sa filmographie complète qui se prolongera jusqu’au 28 août. L’occasion pour les cinéphiles, les amateurs ou ceux qui auraient passé le demi-siècle écoulé dans les grottes de Han, de (re)voir sur grand écran une icône absolue du mythe hollywoodien.

Ladies of the Chorus (Les Reines du music-hall) de Phil Karlson (1948)
11/7 à 20h ; 13/7 à 18h
D’abord mannequin, Norma Jean Baker est repérée par le milliardaire Howard Hughes et signe son premier contrat avec la 20th Century Fox en 1947, à vingt ans. Elle devient Marilyn Monroe (Marilyn en référence à l’actrice Marilyn Miller, Monroe étant le patronyme de sa mère). Après quelques apparitions mineures, souvent non créditées, elle passe sous contrat à la Columbia, où elle tourne cette comédie musicale aujourd’hui oubliée. Le film sera un échec et son contrat ne sera pas renouvelé. Mais il donne pourtant, avec le recul, un premier indice de son charme et de ses talents de chanteuse et de danseuse.

Love Happy (La Chasse au trésor) de David Miller (1949)
15/7 à 19h
Marilyn Monroe n’apparaît que dans une scène de ce qui sera la dernière comédie des Marx Brothers. Son magnétisme est tel que les producteurs du film utiliseront l’actrice des mois durant pour faire la promotion du film. Johnny Hyde, agent à la William Morris Agency, la remarque : il accepte de la représenter (et devient son amant) et lui obtient un second rôle de Lolita fatale dans “Asphal Jungle (Quand la ville dort, 1950)" de John Huston (17/7 à 19h), où elle va taper dans l’œil de la critique.

All about Eve (Eve) de Joseph L. Mankiewicz (1950)
21/7 à 18h45 ; 25/7 à 16h45
Joseph L. Mankiewicz, qui a vu Marilyn dans “Quand la ville dort”, l’engage pour jouer dans “All about Eve” face à Bette Davis. Le premier article de fond sur elle paraît sous le titre “How a star is born ?” (“Comment naît une vedette ?”). Sentant sa cote monter, l’actrice renégocie un contrat de sept ans avec la 20th Century Fox. Elle s’inscrit à l’Université de Californie à Los Angeles où elle étudie la littérature et l’art. Elle apparaît pour la première fois à la cérémonie des oscars, pour remettre le prix du meilleur son. En 1951, sur le tournage de “As Young As You Feel (Rendez-moi ma femme)” de Harmon Jones (23/7 à 20h ; 29/7 à 18h), elle rencontre l’écrivain Arthur Miller.

Monkey Business (Chérie, je me sens rajeunir) de Howard Hawks (1952)
7/8 à 21h
Marilyn Monroe joue dans pas moins de cinq films en 1952, dont “Clash by Night (Le Démon s’éveille la nuit, 1952)” de Fritz Lang (1/8 à 19h), un drame flirtant avec le film noir, avec Barbara Stanwyck. Mais on retient surtout de cette année-là “Monkey Business” d’Howard Hawks, comédie où elle apparaît pour la première fois en blonde platine, face à Cary Grant et Ginger Rogers. Son image de sex symbol s’installe, notamment suite au calendrier, qui deviendra célèbre, où elle apparaît nue (elle manquait encore de ressource financière). Dans la foulée, la bande-annonce de “Troublez-moi ce soir” (1952), drame mineur de Roy Ward Baker (3/8 à 19h) la qualifie d’“entièrement femme, entièrement actrice”. Un double statut qui va lui coller à la peau.

Niagara de Henry Hathaway (1952)
10/8 à 19h
Bien que l’estimant peu, le producteur Darryl F. Zanuck engage Marilyn pour “Niagara”, à cause de son potentiel commercial. Ce rôle de femme fatale désirant faire assassiner son mari (Jospeh Cotten) va devenir mythique et asseoir la réputation de Marilyn. La critique louera sa performance comme “ouvertement sexuelle”.

Gentlemen Prefer Blondes (Les Hommes préfèrent les blondes) de Howard Hawks (1953)
12/8 à 19h; 15/08 à 17h
Une robe fourreau rose, un collier de diamants et une haie de prétendants en smoking : la chorégraphie de “Diamonds are a girl’s best friends” est passée à la postérité. Dans cette comédie musicale (la seule de Hawks) où elle rempile dans son rôle d’ingénue décolorée et matérialiste (comme s’en souviendra Madonna), Marilyn ne touche pourtant que 18 000 dollars par semaine (sa partenaire Jane Russell en touche 400 000 au total). Sa popularité ne cesse pourtant d’augmenter, avec des films comme “Comment épouser un millionnaire” (1953) de Jean Negulesco (14/8 à 19h) ou “La Rivière sans retour” (1954) d’Otto Preminger (absent de la rétrospective.) – au tournage agité sur lequel Robert Mitchum devra jouer le médiateur entre Marilyn et le réalisateur.

The Seven Years Itch (Sept ans de réflexion) de Billy Wilder (1955)
19/8 à 19h15 ; 23/8 à 17h
Un an auparavant, Marilyn a rencontré sur le tournage de “La Joyeuse Parade” de Walter Lang (18/2 à 16h45) Paula Strasberg, épouse de Lee, le fondateur de l’Actor’s Studio. Ce dernier accepte de la prendre comme élève. “J’ai travaillé avec des centaines d’acteurs et actrices, et il n’y en a que deux qui sont bien meilleurs que les autres. Le premier est Marlon Brando, et le deuxième Marilyn Monroe”, dira-t-il. “Sept ans de réflexion” consacre l’actrice, qui y trouve sa scène la plus célèbre – et l’une des plus fameuses du cinéma : celle où sa robe immaculée est soulevée par le courant d’air d’une bouche d’aération.

Bus Stop de Josuah Logan (1956)
20/8 à 21h
“Sept ans de réflexion” ayant récolté huit millions de dollars, Marilyn renégocie son contrat avec la 20th Century Fox : 100 000 dollars par film, un droit de regard sur le scénario et le metteur en scène. Elle est désormais accompagnée sur le plateau de Paula Strasberg, sur laquelle elle se repose entièrement pour son interprétation. Si la méthode fut un enfer pour les réalisateurs, elle fut payante pour la comédienne : ce rôle de chanteuse country écervelée reste une de performances les plus remarquables.

Some Like It Hot (Certains l’aiment chaud) de Billy Wilder (1959)
24/8 à 21h15 ; 25/8 à 16h45
Même si ses relations avec Billy Wilder n’ont pas été simples, Marilyn Monroe rejoue pour lui une croqueuse d’hommes (et de milliardaires). Rien ne transparaît à l’écran, dans cette comédie enjouée et mythique, avec Tony Curtis et Jack Lemmon, des difficultés et tensions du tournage. L’actrice, chroniquement en retard, était capricieuse et dépendait maladivement de Paula Strasberg. Le film fut un énorme succès populaire et demeure le chef-d’œuvre comique de la carrière de Wilder.

Let’s Make Love (Le Milliardaire) de George Cukor (1960)
26/08 à 16h45
Un film maudit : insatisfaite du scénario, Marilyn le fit réécrire par Arthur Miller. Du coup, Gregory Peck, prévu pour le premier rôle masculin, se désiste, avant Cary Grant, Charlton Heston ou Rock Hudson. C’est finalement Yves Montand qui l’accepte. Tournage à nouveau difficile avec des désaccords entre Marilyn et Cukor et de l’attrait de ce dernier, homosexuel, pour Montand. L’échec critique et commercial du film n’était pourtant pas totalement justifié.

The Misfits (Les Désaxés) de John Huston (1961)
28/8 à 21h
Sur scénario d’Arthur Miller, une ode sur la disparition de la vie nomade des cow-boys américains. Clark Gable, malade, décédera peu après le tournage. Dépressive, sous dépendance de l’alcool et des médicaments, Marilyn ne sait pas encore que ce sera sa dernière apparition à l’écran. Le destin des deux comédiens ne rend que plus poignante leur interprétation avec le recul. Sans oublier celles, tout aussi remarquable, de leurs partenaires Montgomery Clift et Eli Wallach.

... et à travers sa garde robe

Les Hommes préfèrent les blondes (1953)
Ou comment Marilyn donne raison au titre du film
tag_mm_gpb_travillaÀ l’occasion de ce film, William Travilla eut fort à faire : il devait imaginer des costumes fantastiques qui devaient aller aussi bien à la première tête d’affiche, la brune – la grande et musculeuse Jane Russell –, qu’à la blondinette – la pulpeuse mais plus petite Marilyn. Ce à quoi il parvint. Dans la scène d’ouverture, où l’on voit Marilyn et Jane Russell chantonner “Girls from Little Rock”, elles apparaissent toutes deux parées de la même manière, moulées dans un fourreau rouge pailleté et largement échancré sur la jambe, échancrure fermée par un bijou massif qui fait glisser l’œil jusqu’en haut de la cuisse. À l’époque, Travilla est pourtant sous l’œil de la censure hollywoodienne, des plus puritaines, qui surveille à coups de mètre mesureur la distance idoine entre deux acteurs de sexe opposé, ou encore l’ouverture d’un décolleté. Malin, Travilla va faire descendre jusqu’à la taille ce décoletté pailleté, en l’habillant subtilement d’une étoffe chair qui suffit à calmer les censeurs. Ou à les hypnotiser, sait-on jamais. À regarder de près les costumes du film, il semble que l’anatomie féminine de Marilyn n’ait pas de secret pour Travilla. Dans la fameuse scène des bijoux, où la coquette Marilyn nous raconte avec ingénuité qu’elle préfère aux hommes “Tiffany et Carttttier”, elle se fend d’un tour de chant endiablé dans une robe bustier aux plis savants, qui ne bouge pas d’un iota, malgré ses sautillements. Prodige ? Solution B, pour tout dire. Initialement, la toilette imaginée par Travilla était un body en résilles, incrustées de bijoux, posées, çà et là, pour cacher la pudeur de la Marilyn. Un costume extrêmement aguicheur (depuis le postérieur bombé, tombait une queue en velours recouverte de brillants) que la Fox refusa tout net, à un moment où Marilyn était en plein tourment médiatique. La presse ressortait alors des photos de nus faites quelques années auparavant par la starlette encore en devenir – pour lui permettre à l’époque de... sortir sa voiture de fourrière. Bref. Il fallut donc repenser quelque chose de sobre, Howard Hawks, réalisateur, indiquant que dans son film, on ne vendrait pas le corps de Marilyn ! En quelques jours, la robe rose fut imaginée, construite en plusieurs couches (et extrêmement corsetée) et ce, afin que rien ne fut vu qui ne devait être montré.   

 
Sept ans de réflexion (1955)
Une robe qui n’arrange pas les démangeaisons
tag_mm_syi_travillaLes traductions de titre de films sont parfois trompeuses, le “Sept Ans de réflexion” de Billy Wilder a un titre original plus imagé, “la démangeaison de la 7e année”, ou comment résister à la tentation adultère avec sa jolie voisine, après sept années d’union dans les liens sacrés du mariage. Une question qui se pose de manière d’autant plus criante quand la voisine est Marilyn, habillée de sa robe ivoire qui se soulève sous les vapeurs du métro. La scène est presque plus connue que le film et la plastique de Marilyn n’y est pas étrangère, tout juste sublimée par une robe “plissé soleil”, signée de nouveau Travilla. William Travilla avait déjà dessiné pour Marilyn ce genre de robe “plissé soleil”, qui fait mouche. C’était un modèle en lamé or dessiné pour usage dans le film “Les Hommes préfèrent les blondes”, robe qui passa seulement quelques secondes à l’écran, la censure la trouvant trop suggestive. (Et pour cause, elle était portée sans sous-vêtements et avait été cousue directement sur l’actrice, pour être parfaitement ajustée).In fine, la légende et les photos prises sur le plateau racontent que, pour cette scène de “Sept ans de réflexion” où la robe se soulève opportunément, Marilyn mobilisa toute l’équipe du film, pour vérifier que tout se passait comme il faut.  

Comment épouser un millionnaire ? (1953)
La technologie Cinémascope, pas que des avantages !
tag_mm_htmEn 1953, toujours, Marilyn explore encore son rôle d’ingénue rigolote dans une comédie dont toutes les filles à marier devraient se tenir informées : “Comment épouser un millionnaire ?” Aux côtés de Lauren Bacall et de Betty Grable, elle joue une jeune femme en veine d’un bon mariage, mais qui ne sait trancher entre raison et sentiments. Dans ce film très girly, elle joue cette coquette myope, bombe de sensualité qui s’ignore. L’histoire des costumes de ce film nous rappelle cependant que Marilyn savait précisément ce qu’elle voulait, loin de la naïveté qu’on lui attribue souvent. Le film est le premier à être tourné en Cinémascope, c’est d’ailleurs pour cela que le studio s’est entouré de ces trois jolies blondes, pour assurer réussite à la pellicule. Mais cette technique, qui use d’écrans plus larges, tasse l’image, et fait craindre à Marilyn d’apparaître “rondouillette”. Elle refuse donc de porter les toilettes aux jupes élargies (façon New Look de Dior) de l’époque. Et Travilla imagine pour elle des toilettes seyantes, dont ce maillot de bain vermillon aux sandales assorties ou encore cette robe fourreau dahlia, que l’on voit sous toutes les coutures dans la fameuse scène où Marilyn va se repoudrer le nez chez les dames, une occasion pour elle de faire le point avec ces deux acolytes, en rendez-vous galant également. Si Lauren Bacall, dans ses écrits, garde un ton condescendant vis-à-vis de sa collaboration avec Marilyn, Betty Grable fut plus amicale, même s’il ne fait pas de doute que, dans ce film, Marilyn n’eut de cesse de passer pour la plus lumineuse. Le jour de la première du film, elle arriva dans un fourreau en dentelle piqueté de brillants, et rien en dessous évidemment.

Cycle Marilyn Monroe jusqu’au 28 août à Cinematek, 9 rue Baron Horta, Bruxelles (www.cinematek.be)   

2 avril 2012

Paris Match 30/05/1959

mag_paris_match_1959_05_30_num529_coverLe magazine Paris Match n°529, du 30 mai 1959, consacrait un article de 4 pages sur le tournage de "Certains l'aimenet chaud", intitulé "Madame Miller redevient Marilyn Monroe". 

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19 mars 2012

Movie Life March 1959

mag_movie_life_1959_march_coverLe magazine américain Movie Life de mars 1959 consacre un article de 4 pages sur Marilyn Monroe en pleine séance photos promotionnelles pour le film Some like it hot.

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7 février 2012

L'Hôtel del Coronado

logozL'Hôtel del Coronado
La péninsule et la Baie de San Diego 

Article en ligne sur america-dreamz.com

Chacun connaît "Certains l'aiment chaud", tourné en 1959 par Billy Wilder : déguisés en femmes, Tony Curtis et Jack Lemmon se joignent à une troupe de musiciennes où Marilyn Monroe chante et joue du ukulélé. Des frimas de Chicago, un train les emmène vers le soleil de Floride, où ils animeront les soirées d'un hôtel de luxe.

Le soleil, les cocotiers, la mer... Pourquoi aller chercher tout cela sur l'autre rive du continent, lorsqu'on a des studios à Hollywood ? Billy Wilder n'eut que 200 kilomètres à faire : il tourna le film sur la Coronado Peninsula. Tous les éléments du décor étaient réunis dans cette banlieue de San Diego : plage blonde, vue sur le large, palmiers... et l'un des plus beaux hôtels des USA, "The Del" !

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Une architecture unique (02/03)

L'Hotel del Coronado offre à ses clients près de 700 chambres, trois bars, deux salons de thé, six restaurants, plus de vingt boutiques et cinq salles de conférence, dont la plus grande couvre 1100 m2. Romantique et luxueux, séparé du Pacifique par une simple plage de sable, c'est l'une des plus grandes structures de bois des Etats-Unis et l'élégance de son architecture vaut à elle seule de traverser la baie.

Ouvert en 1888, il acceuillit des personnages aussi connus que Charlie Chaplin, Charles Lindbergh, Théodore Roosevelt, une dizaine d'autres présidents américains et nombre d'acteurs et chanteurs célèbres. On dit même que serait née ici une passion aux conséquences durables pour la monarchie anglaise : Edouard, prince de Galles, y aurait fait la connaissance de Wallis Simpson. Devenu Edouard VIII, il dut abdiquer moins d'un an après son accession au trône, sous la pression de la famille royale et des politiciens : sa liaison avec une divorcée choquait. On inventa pour lui le titre de Duc de Widsor et son frère, père d'Elizabeth II, monta sur le trône sous le nom de Georges VI. Edouard et Wallis se marièrent, furent heureux, mais n'eurent aucun enfant.

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 La voiture des lifeguards (02/03)

Le rêve américain est-il seulement de s'enrichir ? N'entreprend-on que pour l'argent ? Elisha Babcock en avait suffisamment pour ne rien faire et s'occuper de sa santé, qu'il était venu soigner ici. Pourtant, à peine rétabli, il s'était remis aux affaires. Assis en compagnie de son ami Hampton Story, il eut la vision d'un hôtel de luxe, sur la lande où, le matin même, ils avaient chassé le lapin. Cette longue bande de sable délimite la Baie de San Diego : elle servait de pâture, où les bestiaux erraient en liberté, enfermés par les eaux.

"Continuons de bâtir un lieu où les gens viendront bien après notre mort", dit-il quelques années plus tard.

Il dut laisser place à un autre, mais son rêve fut réalisé au-delà de toute espérance.

Babcock et Story partaient de zéro : ils trouvèrent des associés, fondèrent une société. Celle-ci acheta la péninsule et l'île qui la prolonge, North Island. Pour 1695 hectares de lande inutile, 110 000 dollars pouvaient sembler beaucoup : c'était peu en rapport du prix des terrains en ville ! La première ligne de chemin de fer venait d'arriver de Los Angeles : en deux ans, la population de San Diego passa de 5 000 à 35 000 personnes ! Le prix de l'immobilier s'envola.

Sur la presqu'île, il n'y avait rien. La Coronado Beach Company fit amener l'eau, par des tubes immergés, débroussailler, lotir, poser les rails d'un chemin de fer urbain et mit les terrains en vente : dès la première journée, les 110 000 dollars étaient remboursés. Restaient à financer les travaux d'aménagement, la compagnie de ferries créée pour traverser la baie, et la construction de l'hôtel, commencée le 19 mars 1887. Onze mois après le début des travaux, "The Del" ouvrait ses portes : il avait coûté un million de dollars.

L'été précédent, un yacht était venu. Son propriétaire, John Spreckels, fils d'un magnat du sucre et beau-frère d'Alma de Bretteville, lui-même propriétaire d'une grosse société de transports, se prit d'affection pour la petite villle. Les hommes d'affaires locaux, Bacock comme les autres, ne s'étaient pas privés d'en faire l'éloge à cet investisseur potentiel : son climat très doux, l'arrivée soudaine de cette population nouvelle, son port naturel offraient d'énormes possibilités de développement ! Spreckels acheta et modernisa le réseau de transports urbains, la compagnie des eaux, celle des ferry-boats et deux compagnies de chemin de fer, mais ne vint s'y installer avec sa famille qu'après le grand tremblement de terre de San Francisco. En 1889, il acheta les parts de Story, un tiers du capital de la compagnie puis, lorsque Babcock, à court de trésorerie, ne put lui rembourser un prêt, il devint propriétaire de la presqu'île et tout ce qu'elle contenait. Il la dota d'une piscine, de courts de tennis, d'un terrain de golf, de salles de danse...

On est en pays anglo-saxon : trois ans après l'ouverture, l'hôtel avait son spectre, celui d'une jeune femme trouvée morte sur les escaliers descendant à la plage. Elle avait occupé la chambre 3312 : devenu directeur, Babcock, ne la louait que lorsque tout était complet. Aujourd'hui, les chasseurs de fantômes viennent y passer une nuit, dans l'espoir d'obtenir une image de l'ectoplasme.

Les riches venaient passer quelques jours au "Del", ou quelques semaines. La classe moyenne avait pu s'offrir un bout de terrain sur la presqu'île. Jamais à court d'idées, Spreckels compléta le dispositif par un village de tentes, à louer pour un week-end, une semaine, un mois ou l'année. Principal moyen de transport de l'époque, le train construit par Elisha Babcock et ses associés passait dans la rue principale, avec ses coups de sifflet et ses jets de vapeur. Au fil des ans, les occupants permanents, en quête de confort, aménagèrent leur résidence et l'on vit naître, ici ou là, des maisons de planches plus personnelles, mieux adaptées à la vie quotidienne. Mais aucun occupant n'était propriétaire de son terrain : Tent City disparut en 1939, bientôt remplacée par les appartements de luxe des Coronado Shore Towers.

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Les condominiums ont remplacé Tent City (02/03)

La destruction de San Francisco avait été marquante : pour résister le mieux possible aux séismes et aux incendies, Spreckels fit construire sa maison de San Diego en béton armé. Initialement constituée de six chambres, trois salles de bain, un séjour, une salle à manger et une bibliothèque, elle possédait, luxe suprême, un ascenseur ! Organiste amateur, son propriétaire ajouta une salle de musique de 75 m², puis un solarium. John Spreckels mourut en 1926 : considérablement agrandie par ses propriétaires successifs, sa demeure est devenue Glorietta Bay Inn, hôtel moins huppé que son voisin mais tout de même assez cher. Tous deux furent promus monument historique en 1977. Quelques centaines de mètres au nord, les visiteurs les plus curieux peuvent voir en photo les étapes de la colonisation de la presqu'île au Coronado Beach Historical Museum.

Ni le prix des chambres, ni le fantôme de Kate Morgan ne rebutent la clientèle : on vient au "Del" ! Et si vous voulez vous mettre pour quelques heures dans la peau de Marilyn Monroe, l'établissement propose une panoplie de mariage avec répétition, maître de cérémonie, grands salons, restaurants, chambres de luxe et plage devant la pelouse. Mais les formalités sont plus compliquées en Californie qu'au Nevada, et ce rêve de mariage américain plus difficile à accomplir qu'à Las Vegas...

Dès le XIXme siècle, l'armée avait choisi ce port comme base pour le Sud-Ouest. L'aéronavale occupa "North Island" en 1917 et bâtit un pont pour relier l'île à la péninsule. Après de longues réticences, John Spreckels accepta de vendre une partie de ses terrains à la Navy. La Seconde Guerre Mondiale ne fit qu'amplifier cette présence militaire : depuis, une base amphibie s'est établie quelques kilomètres au sud de l'aéronavale. Ces quelques dizaines de milliers de militaires contribuèrent au développement de la petite commune et, malgré les restructurations drastiques de la fin de la Guerre Froide, demeurent un apport conséquent pour l'économie de la région.

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L'un des deux porte-avions stationnés dans la baie (02/03)

Malgré cette population nombreuse et ses allées-venues quotidiennes entre la presqu'île et le continent, les ferry-boats restèrent longtemps le seul moyen pratique de traverser la baie : le détour par la route, au ras de la frontière mexicaine, demande beaucoup de temps. L'été 1969, pour le bicentenaire de la fondation de San Diego,, Ronald Regan, alors gouverneur de Californie, inaugura le premier pont à enjamber la baie. Long de plus de deux kilomètres, très élégant, il s'achève par un virage à 90° : cette surlongueur était le seul moyen de l'élever suffisamment pour laisser passer les porte-avions sous sa travée centrale. Le macadam repose directement sur le tablier d'acier, dont la portée principale, sur plus de 200 mètres, s'élève 59 mètres au-dessus de l'eau. Parasismique, il peut absorber des mouvements de près d'un mètre. Contrairement à ce qu'on fait en France, une fois l'ouvrage amorti, le péage fut supprimé, une trentaine d'années après sa mise en service.

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"The Del", Bay Bridge et Shore Towers (02/03)

Le tourisme est un moteur puissant : la ligne de ferries, rendue inutile par la mise en service du pont, rouvrit après 18 ans d'inactivité ! Le débarcadère offre une des meilleures vues sur les immeubles de Downtown San Diego, et retient les visiteurs grâce à son complexe de restaurants et de magasins. On peut même y louer une bicyclette, pour visiter la péninsule sans souci du stationnement.

Quant au nom de Coronado, il ne doit rien à l'explorateur dont les soldats furent les premiers Européens à voir le Grand Canyon : il ne vinrent jamais ici. Sebastian Vizcaïno, croisant au large le 8 novembre 1602, crut voir quatre îles. Conforme à la tradition espagnole, il leur donna le nom du saint du jour. Ils étaient quatre ! Tailleurs de pierre chrétiens du IIIme siècle, ils avaient été martyrisés par les Romains pour avoir refusé de fabriquer des idoles.

7 février 2012

Some Like it Hot filmed at the Hotel Del Coronado

Some Like it Hot filmed at the Hotel Del Coronado

Article en ligne sur hoteldel.com

SOME LIKE IT HOT FILMED AT THE HOTEL DEL CORONADO
Named #1 Comedy by the American Film Institute

Regarded by critics as one of the finest American movies ever made, Some Like It Hot continues to delight audiences 50 years after it debuted in 1959; in fact, the American Film Institute named it No. 1 on their list of the 100 best comedies of all time.

Filmed in 1958, the United Artists movie was shot on location at the Hotel del Coronado, Southern California’s landmark Pacific resort. The Del’s iconic Victorian architecture made it the perfect backdrop for the film’s 1929 setting, along with acting icons Marilyn Monroe, Jack Lemmon and Tony Curtis.

Says author and scholar Laurence Maslon, who will release The Some Like It Hot Companion in September (published by Collins Design, an imprint of HarperCollinsPublishers in the US and Anova Books in the UK), “There have been a lot of movies shot on a lot of locations, but only a few marriages of celluloid and place can be considered truly legendary. Chief among those magical moments is the sight of Marilyn Monroe cavorting on the beautiful beach at the footsteps of the Hotel del Coronado.”

Plot
The Prohibition-era story follows the exploits of Lemmon and Curtis, out-of-work Chicago musicians who accidentally witness a gangland slaying. Making a run for their lives, the men disguise themselves as women and join an all-girl band traveling by train to Florida. Here, a ukulele-strumming singer, played by Monroe, catches the eyes of both men, but it is Curtis’ character who assumes still another identity – an unlucky-in-love millionaire – to successfully woo and win Monroe.

Lemmon’s cross-dressed character, meanwhile, is vigorously pursued by a bona fide millionaire, played by Joe E. Brown. The hilarious gender-shifting romantic romp is played out at California’s famed Hotel del Coronado, which director Billy Wilder found to be the perfect substitute for Florida in the Roaring Twenties.

Sunshine … California-Style
At least one Floridian was less than happy about Wilder’s decision to shoot the movie in San Diego. Miami Mayor Robert King High reportedly said it was “a sacrilege” to let Southern California play the role of Florida’s “Sunshine State.” This sour criticism was ably met by Coronado’s mayor, who wired back, “Some like it hot, but not as hot as Miami in September.” The mayor’s rebuttal also referenced Florida’s gnats, mosquitoes and hurricanes, none of which plagued the temperate island of Coronado.

An “Uproariously Improbable Set”
Like all American resorts, the Hotel del Coronado had endured some tough years during the Depression and World War II, but it was this period of benign neglect that helped preserve the resort, making it the perfect setting for Wilder’s 1929 story, which he co-wrote with I.A. Diamond. Said Wilder, “We looked far and wide, but this was the only place we could find that hadn’t changed in thirty years. People who have never see this beautiful hotel will never believe we didn’t make these scenes on a movie lot. It’s like the past come to life.”

Although at least one critic didn’t believe the hotel was real, describing The Del as “an uproariously improbable set.” The hotel’s 1888 Queen Anne Revival-style architecture does tend toward the fanciful, with rambling white clapboard, lazy verandas and red-turreted roofs, which an earlier writer had characterized as a cross between an ornate wedding cake and a well-trimmed ship.

Although only exterior scenes were filmed at hotel, the interior scenes do look very Del-like (right down to the placement of the lobby elevator and stairs). This probably explains why so many Some Like It Hot devotees – even after seeing the Hotel del Coronado for themselves – absolutely refuse to believe that the movie’s interior scenes were not filmed at The Del.

Only at The Del: The Stars Align
During filming, Marilyn Monroe was accompanied by her husband, esteemed playwright Arthur Miller (he made two special trips from the East Coast to join her at The Del). Also in Monroe’s entourage was acting coach Paula Strasberg, along with Monroe’s secretary and press agent. Coronado police officers were assigned to guard Monroe throughout her stay.

Meanwhile, Tony Curtis’ wife, Janet Leigh, was also on hand (Leigh was pregnant with their second child, Jamie Lee Curtis, at the time). Jack Lemmon’s future wife, Felicia Farr, also joined the troupe.

By almost everyone’s account, Monroe was very difficult to work with throughout the film’s production – her tardiness and inability to remember lines have become legendary. Interestingly, however, quite a few reports confirm that Monroe was “on her mettle” during the entire Coronado portion of filming.

In fact, in his book Conversations with Wilder (1999), writer/director Cameron Crowe addressed Billy Wilder about this aspect of the film, saying, “I grew up in San Diego [and] the legend is that the hotel was the most magical part of the filming … that Marilyn felt relaxed there.”

To which, Wilder replied, “Yeah, that was fun. We had a good time there. Marilyn remembered her lines … everything was going according to schedule.” Added Crowe: “Marilyn seems fully engaged in those scenes.”

According to another source, Wilder speculated that Monroe was inspired at The Del, where adoring spectators were plentiful because she preferred a live audience. Wilder later told Crowe that the Coronado fans were “screaming and yelling,” and then added that when he wanted the crowd to quiet down, he had her say, “‘Shhh’ … they listened to her.” In the end, Wilder probably characterized Monroe the best, calling her “a calendar girl with warmth, with charm.”

And a last bit of Del trivia: During her stay, a hotel chef reported that Marilyn fancied his cold soufflé vanilla pudding with egg-white decoration, which she requested daily.

Favored by the Fans, Overlooked by the Oscars
The movie was a box office success, grossing over $8 million initially and earning several million more over the next few years – somewhere between $10 and $15 million.

Monroe’s financial deal – she received between $100,000 and $300,000, as well as 10 percent of the film’s gross profits – was a very lucrative arrangement in its day, and Some Like It Hot turned out to be her most profitable venture.

The movie was also a critical success. Variety called it the biggest hit of 1959; Monroe received a Golden Globe for her performance, as did Jack Lemmon. The film itself also won a Golden Globe for “best comedy.”

In spite of its financial success and public accolades, the film received only one minor Academy Award for “Best Black and White Costume Design.” Today it is thought that Some Like It Hot was just too risqué for 1959, when the big winner that year was Ben-Hur (also in the running for various Academy Awards were the likes of Diary of Anne Frank, Room at the Top, Pillow Talk and Porgy and Bess).

The Some Like It Hot story line is racy, and Monroe’s costumes are incredibly revealing, even by today’s standards (though, according to Wilder, Marilyn was not interested in fashion … as long as the costumes revealed “something,” she was satisfied). Ahead of its time perhaps, present-day reviewers marvel that the movie still comes across as such a wholesome film; this was Monroe’s forte: she was sexy, but childlike.

Although this is the Monroe film most shown on television today, the actress reportedly never liked her performance.

Fun Film Facts
Writers Wilder and co-author I.A Diamond were inspired by another cross-dressing comedy, the 1932 German musical Fanfare of Love, and they deliberately set the story in the past because, as Diamond put it, “When all the costumes look peculiar to us, a guy in drag looks no more peculiar than anybody else.”

Much like The Del itself – which was designed as it was being built – the last 15 minutes of Some Like It Hot was being written and rewritten as it was being filmed.

The film was shot in black and white because Wilder thought that male actors in female make-up would look too ridiculous in color. The black-and-white format – which also suited the period style of the film – did not appeal at all to Monroe, who contractually insisted that all her films be shot in color. Wilder was able to convince her that the 1920s setting would look more authentic in black-and-white. Interestingly, Wilder (who chose to make many of his movies in black and white) later said that Some Like It Hot was the one movie that would have benefited from color.

Although Wilder hired one of the world’s most famous female impersonators to teach Lemmon and Curtis how to walk in high heels, Lemmon refused the help – he didn’t want his character to be that adept as a woman.

Monroe’s character, “Sugar Kane,” is supposed to be 25 years old, although Monroe was 32 when the movie was made.

After Some Like It Hot, Monroe and Curtis never worked with Billy Wilder again, but Jack Lemmon remained one of the director’s favorite actors, and they made six more films together.

What to Look For
At one of the previews, the first shot of Lemmon and Curtis dressed as women was such a crowd-pleaser that Wilder added in every other shot he had for that scene (and, if you look carefully, you’ll be able to see them walking by the same railroad car again and again). In addition, Wilder deliberately didn’t show the characters as they transformed themselves from men to women because he knew the comic impact would be greater if audiences were introduced to “the ladies” all at once.

Monroe was displeased at her initial entrance – also at the train station – and Wilder and Diamond concurred. They rewrote the scene so that Monroe's entrance was punctuated by steam blasts from the train.

The film clearly shows The Del’s two original front entrances. When the resort opened in 1888, the hotel offered a combined men’s and women’s entrance and a separate “unaccompanied” women’s entrance, which afforded lone women travelers a discreet way to check in. Though the two entrances survived past the 1958 filming of Some Like It Hot, only one remains today.

In the scene where Curtis and Monroe run out to the yacht, it is supposed to be night, but it’s obviously not dark; Monroe’s frequent tardiness made it impossible to shoot the scene at night.

In the role of gangster Spats Colombo, George Raft parodies the gangster role he played in the 1932 film Scarface, in which his character repeatedly flipped a coin. In Some Like It Hot, Spats Colombo is very irritated when he sees someone else flipping a coin, demanding, “Where did you pick up that cheap trick?” Raft – who didn’t accompany the cast to Coronado – was at The Del in 1936, during the filming of Yours for the Asking.

When Lemmon’s female character is telling Curtis’ male character about his engagement to a real millionaire, he punctuates ever line with a flourish of maracas. Wilder anticipated the scene being so successfully funny that he wanted to allow “space” for the audience laughter, and the maracas were added to provide the appropriate pauses.

There were two scenes that supposedly gave Monroe the most trouble: The scene where she knocks on the door and says, “It’s me, Sugar” required 47 takes; another scene, where Monroe had to rummage through a dresser drawer for a bottle of bourbon, proved even more challenging, requiring 59 takes. In fact, Wilder claimed that after he put the cue inside one of the dresser drawers, Monroe couldn’t remember which drawer it was in.

The last line – uttered by Joe E. Brown when he says to Jack Lemmon, “Nobody’s perfect” – was never intended to remain the last line, but Wilder and Diamond couldn’t come up with anything they liked better, so it stayed. Ironically, it has become a classic last line.

In some publicity photos, including the film’s poster, Monroe just doesn’t look like herself. That’s because a body double was used for several publicity shots; it was Sandra Warren, an actress who appeared as one of Sweet Sue’s Society Syncopators. Her body was uncannily like Monroe’s, although Monroe face was ultimately superimposed.

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Founded in 1992, KSL Resorts manages seven time-honored resorts with outstanding recreational amenities, including spa, golf, tennis and ski. Each is refined yet unpretentious, rich in legacy, and genuine in service. The KSL Resorts are:

Hotel del Coronado (San Diego, CA)
Beach Village at The Del (San Diego, CA)
La Costa Resort and Spa (Carlsbad, CA)
Rancho Las Palmas Resort & Spa (Rancho Mirage, CA)
Vail Mountain Lodge & Spa (Vail, CO)
Barton Creek Resort & Spa (Austin, TX)
The Homestead (Hot Springs, VA)

For more information, call 1-866-KSL-7727 or visit KSLResorts.com.

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