How to marry a millionaire caps 6
Comment épouser un millionaire
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6ème partie des captures du film
Comment épouser un millionnaire ?
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Critique de Comment épouser un millionnaire
Article publié par Roy Neary
en ligne sur DvdClassik.com
Réalisateur : Jean Negulesco
Avec : Betty Grable, Marilyn Monroe, Lauren Bacall, David Wayne, Rory Calhoun, Cameron Mitchell, William Powell
Scenario : Nunnally Johnson
Musique : Alfred Newman
Directeur de la photo : Joe MacDonald
Un film 20th Century Fox
USA - 92’ - 1953
FPE
Couleur / 92 mn
Zone 2
Format cinéma : 2,55
Format vidéo : 16/9
Langues : anglais en 3.1, français, allemand, italien, espagnol en mono 2.0
Sous-titres : français, anglais, allemand, italien, espagnol, hollandais et 12 autres langues
Trois splendides top models fauchées emménagent dans un luxueux appartement laissé vacant par une personne en délicatesse avec les services financiers de l’état. Les trois jeunes femmes partagent le même but : utiliser tous les stratagèmes à leur disposition pour séduire et épouser un millionnaire. Aveuglées par leur soif de richesse, elles négligent les hommes sincèrement épris de leurs charmes. L’amour triomphera-t-il finalement de l’argent ?
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Les hommes préfèrent les blondes connaît un succès public retentissant. La Fox y voit rapidement l’opportunité de prolonger la réussite commerciale du studio en produisant une suite officieuse au film de Howard Hawks. En novembre 1953 sort donc Comment épouser un millionnaire réalisé par Jean Negulesco. Le film remplit les salles au-delà de toute espérance et dépasse son illustre aîné au box office. Le pari financier de Zanuck est gagné haut la main. Le film bénéficie en outre de l’apport tout récent du Cinémascope, nouveau format étrenné la même année par La Tunique de Henry Koster. Comment épouser un millionnaire devient ainsi la première comédie de l’histoire du cinéma tournée en Cinémascope.
La recette apparaît donc fort simple : on prend Les hommes préfèrent les blondes et on étend ses attributs dans plusieurs dimensions. Les personnages principaux ne sont plus deux mais trois belles jeunes femmes arrivistes et vénales, la surface de l’écran n’est plus carrée mais rectangulaire, les décors extérieurs sont plus nombreux. On perd en route l’aspect musical de son prédécesseur, mais c’est sans doute pour mieux développer les situations de comédie pure. Et qu’obtient-on en retour ? Certainement une des comédies les plus insipides qui soit. C’est bien malheureux mais cette superproduction tombe souvent à plat, et sa force comique se révèle très inférieure à celle que nous avons l’habitude de rencontrer dans maintes productions américaines du même genre. La satire jouissive du film de Howard Hawks est absente : les bons sentiments coulent de source et un happy end trop consensuel fait passer à la trappe le semblant de critique sociale dont on espérait naïvement un développement.
En attendant ce qui ne viendra jamais, le spectateur se voit d’entrée proposer une scénographie apte à retranscrire les sensations provoquées par le Cinémascope. Le film s’ouvre sur la prestation d’un orchestre symphonique dont l’impressionnante composition occupe toute la largeur de l’écran. Alfred Newman conduit lui-même l’orchestre qui interprète le thème principal du film. Le format 2.55 est évidemment mis à profit pour mettre en valeur les différentes sections de musiciens. Enfin apparaît le générique puis les premières scènes qui nous présentent quelques vues aériennes de New York. Après donc un début certainement impressionnant pour les yeux d’un spectateur découvrant le format Cinémascope en salles, Comment épouser un millionnaire peine à retrouver le lustre de son introduction que seul les décors et le Technicolor entretiennent. Le film manque gravement de rythme et l’intrigue avance péniblement, mal servie par une mise en scène fonctionnelle de Jean Negulesco. Le réalisateur d’origine roumaine fut l’un de ces metteurs en scène exécutants, simplement attentifs aux ordres des studios, mais il fit cependant dans le passé preuve de plus de raffinement et de talent avec des œuvres comme Johnny Belinda ou Road House.
L’intérêt du film provient simplement, une fois de plus, de ses comédiennes. Trois belles stars dont les statuts respectifs sont pourtant bien différents en ce début des années 1950. La superbe, altière et plantureuse Lauren Bacall trône au sommet de sa popularité, la prometteuse et sensuelle Marilyn Monroe déboule en force, prête à incendier Hollywood sur son passage, et Betty Grable, la fameuse et très populaire pin-up des années 1940, est sur le déclin. Cette dernière fait d’ailleurs pâle figure devant la classe naturelle de Bacall, qui se révèle être le personnage central du film au grand bonheur de ses admirateurs, et la sensualité comique de Monroe. Marilyn nous offre justement une prestation délicieuse en jouant un personnage affublé d’une forte myopie, honteux de son handicap au point de systématiquement cacher ses lunettes devant les hommes. La voir se cogner aux murs ou parler dans le vide constituent d’ailleurs les rares moments comiques du film. Occasionnellement, le film se permet de jouer avec la légende hollywoodienne. En effet, on voit Lauren Bacall faire allusion à The African Queen et à son attirance pour les vieux mâles (Humphrey Bogart en l’occurrence), Betty Grable ignorer la chanson de son époux à la ville Harry James, et Marilyn Monroe parler de strangulation en référence à Niagara.
Comment épouser un millionnaire s’avère donc une réelle déception pour qui s’attendrait à une fraîche et pétillante comédie. La faute à un scénario poussif, pourtant dû au grand scénariste et producteur Nunnally Johnson (La Femme au portrait de Lang, The Dark Mirror de Siodmak, Le Renard du désert de Hathaway ou Les 12 Salopards de Aldrich), à un manque flagrant d’originalité et à une réalisation engourdie et sans relief. Seuls les amoureux transi de Lauren Bacall et Marilyn Monroe arriveront peut-être à trouver un certain plaisir à la vision de ce film totalement écrasé par l’ombre de son célèbre prédécesseur.
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Image : A part quelque rares petites taches, la copie est d’une propreté exemplaire. Les couleurs sont vives et saturées et le contraste excellent, malgré quelques écarts. La restitution du cinémascope est exemplaire. On notera, comme souvent dans cette collection consacrée à Marilyn, une pixellisation continue et légère des arrière-plans. On déplorera aussi et surtout des problèmes à chaque changement de plans en fondu enchaîné : les variations de couleur et de contraste sont bien trop importants lors de ces raccords.
Son : La piste anglaise est mixée en 3.1, la musique profite joliment de cette spatialisation mais il arrive trop souvent que les voix des personnages soient déportées sur les enceintes latérales au contraire de toute logique. La version française est étouffée et perd toutes les ambiances, mais si vous voulez entendre Annie Cordy doubler Lauren Bacall…
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La bande annonce originale (2’22’’) en noir et blanc. Elle ne présente aucun extrait du film, seulement des photos avantageuses des trois belles célibataires. Une profusion de panneaux et de titres glorifient le film et insistent sur la présence du format Cinémascope.
Une bande annonce italienne (2’29’’) en couleur et d’assez bonne qualité. Plus traditionnelle, elle offre une vraie alternative à la bande annonce précédente en montrant des extraits du film.
La restauration du film (4’34’’) : une comparaison avant et après, introduite par un texte en anglais non sous-titré de 4 pages.
Les Archives Movietone News (1’18’’) : les actualités cinématographiques présentent la Première du film en salles avec la présence de nombreuses stars hollywoodiennes.
Le chapitrage est fixe et muet (24 chapitres)
La technologie Cinémascope, pas que des avantages !
Publié le 11/07/2012,
en ligne sur lalibre.be
En 1953, toujours, Marilyn explore encore son rôle d’ingénue rigolote dans une comédie dont toutes les filles à marier devraient se tenir informées : "Comment épouser un millionnaire ?" Aux côtés de Lauren Bacall et de Betty Grable, elle joue une jeune femme en veine d’un bon mariage, mais qui ne sait trancher entre raison et sentiments. Dans ce film très girly, elle joue cette coquette myope, bombe de sensualité qui s’ignore.
L’histoire des costumes de ce film nous rappelle cependant que Marilyn savait précisément ce qu’elle voulait, loin de la naïveté qu’on lui attribue souvent. Le film est le premier à être tourné en Cinémascope, c’est d’ailleurs pour cela que le studio s’est entouré de ces trois jolies blondes, pour assurer réussite à la pellicule. Mais cette technique, qui use d’écrans plus larges, tasse l’image, et fait craindre à Marilyn d’apparaître "rondouillette". Elle refuse donc de porter les toilettes aux jupes élargies (façon New Look de Dior) de l’époque. Et Travilla imagine pour elle des toilettes seyantes, dont ce maillot de bain vermillon aux sandales assorties ou encore cette robe fourreau dahlia, que l’on voit sous toutes les coutures dans la fameuse scène où Marilyn va se repoudrer le nez chez les dames, une occasion pour elle de faire le point avec ces deux acolytes, en rendez-vous galant également.
Si Lauren Bacall, dans ses écrits, garde un ton condescendant vis-à-vis de sa collaboration avec Marilyn, Betty Grable fut plus amicale, même s’il ne fait pas de doute que, dans ce film, Marilyn n’eut de cesse de passer pour la plus lumineuse. Le jour de la première du film, elle arriva dans un fourreau en dentelle piqueté de brillants, et rien en dessous évidemment.
Une création originale par Chantal,
voir son blog Marilyn Monroe Wallpapers
Comment épouser un millionnaire
Sur le tournage
En décembre 1953, sur le tournage de How to marry a millionaire, Marilyn Monroe participe à la campagne de sensibilisation publique de “Toys for Tot Campaign”, sponsorisé par l'US Marines Corps, dont le but est de collecter des jouets pour les enfants de milieux défavorisés.