Beth Ditto rend hommage à Marilyn
Lors de la cérémonie d'ouverture du 65ème Festival de Cannes le mercredi 16 mai 2012 (dont la maîtresse de cérémonie est Bérénice Béjo), le groupe Gossip, mené par la chanteuse Beth Ditto, a rendu un vibrant hommage à Marilyn Monroe, en interprétant sur scène la reprise de la chanson d'Elton John, Candle in the Wind, devant le gratin du cinéma (dans la salle, et sur scène, devant le jury). Cannes a en effet cette année mis Marilyn à l'honneur en la choisissant comme égérie sur l'affiche officielle du festival.
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Beth Ditto portait une longue robe blanche de création Shourouk, fortement inspirée de la robe Ceil Chapman que Marilyn portait en 1952 pour une séance photo de Philippe Halsman. Pendant la prestation, de grands écrans diffusaient des photographies noir et blanc de Marilyn Monroe.
>> Sur le web:
- article de closermag.fr
- photographies sur entertainmentwise.com
- article et photos sur dailymail.co.uk
Hommage à Marylin @ Opera Gallery
Indoor : Hommage à Marylin @ Opera Gallery
Article publié le 19/05/2012
en ligne sur graffitiartmagazine.com
Expos - L’année 2012 est tristement marquée par le cinquantenaire de l’anniversaire du décès de Marilyn Monroe. En souvenir et hommage à l’une des plus grandes icônes du XXème siècle, Opera Gallery Paris présente une exposition collective sur le thème de Marilyn Monroe. Celle‐ci regroupe autant d’artistes que de manières de la percevoir. Une trentaine d’artistes de la galerie, dont Tilt et Stéphane Moscato, ont ainsi été sollicités afin d’illustrer les multiples facettes de cette star hollywoodienne.
La réunion de ces deux univers n'est pas fortuite, elle‐même étant une artiste, comédienne, chanteuse et femme publique.
En 1962 s’éteignait Marilyn. Cinquante ans après, nous nous réunissons le temps d’une exposition afin de faire revivre Marilyn Monroe et tout ce qu’elle représente. Une féminité débordante, une fragilité à peine camouflée, un sourire toujours, une coiffure blonde, une robe blanche se soulevant inopinément, et encore bien d’autres éléments ont été repris, utilisés et détournés par les artistes afin de célébrer Marilyn Monroe. La star est symbole de glamour mais aussi de Pop art puisqu’Andy Warhol l’a immortalisée avec ses nombreuses sérigraphies dans les années 60. Ici, au travers de ces œuvres, est d’ailleurs compilés l’essence de ces deux icônes américaines, symboles d’avant‐gardisme dont l’image a su traverser les décennies et l’atlantique.
Lors de l’exposition I want to be loved by you à Opera Gallery Paris, les signatures street art comme celles de Mr. Brainwash (France), The London Police (UK), Fenx (France), côtoient de grands noms de la photographie contemporaine avec notamment Gérard Rancinan (France), ou encore Paul Slade (USA) et Nick de Morgoli (France/USA) ainsi que l’incontournable figure du Nouveau Réalisme Mimmo Rotella. Des signatures qui ne se limitent pas à la vision américaine ou européenne puisque l’artiste iranien Reza Derakshani ou le chinois Zeng Fanzhi ont entre autres également été inspirés par le personnage de Marilyn.
Toutes techniques confondues, tous formats possibles, chacun a su s’exprimer et traduire la personnalité de Marilyn Monroe. Le résultat est un bel hommage et une surprenante visite artistique.
Mimmo Rotella ‐ Enigmatica Marilyn
Hommage à Marilyn, I want to be loved by you
Exposition du 25 mai au 17 juin 2012
Opera Gallery
356, rue Saint‐Honoré, Paris 1er
Hommage Marilyn en juin sur TCM
Marilyn Monroe, Talent Gloire et Beauté
en ligne sur tcmcinema.fr
Pour le cinquantenaire de sa disparition, TCM rend hommage à Marilyn Monroe en programmant le meilleur de sa filmographie ainsi qu’un documentaire sur la fin de sa vie. L’occasion de se persuader qu’au-delà de l’image de blonde pulpeuse et écervelée à laquelle Hollywood l’a réduite, elle fut non seulement une actrice très talentueuse mais aussi une femme d’une grande richesse intérieure.
Il y a des signes qui ne trompent pas : dans les lycées français, sur un manuel d’Histoire dédié à la période contemporaine, c’est Marilyn Monroe qui figure en couverture ! La preuve que l’actrice la plus célèbre d’Hollywood est aujourd’hui considérée, au-delà du monde du spectacle, comme l’une des figures qui ont le plus marqué leur temps. Aujourd’hui, un demi-siècle après sa mort, si son nom et son image continuent de rapporter chaque année à ses ayant-droits des millions de dollars, il semble que l’icône pulpeuse et blondissime, plus vénérée pour sa plastique et son charme irrésistible que pour son talent et sa personnalité a laissé place à une artiste reconnue comme exceptionnelle.
C’est dans cet esprit que pour célébrer le 50e anniversaire de sa disparition, TCM programme une sélection de ses films les plus emblématiques, dont Les Hommes préfèrent les blondes, Comment épouser un millionnaire, Niagara, La Rivière sans retour, Le Prince et la danseuse, et Les Désaxés. Une bonne occasion de poser un regard nouveau sur son travail de comédienne souvent très sous-estimé et jamais récompensé par le moindre Oscar (tout juste un Golden Globe pour Certains l’aiment chaud), ce dont elle se disait meurtrie. Une frustration d’autant plus légitime que Lee Strasberg, dont elle suivit les cours à l’Actor’s Studio, déclara qu’elle fut, avec Marlon Brando, son élève la plus bluffante, jugement flatteur confirmé par l’immense acteur Laurence Olivier et par des cinéastes majeurs comme Joseph L. Mankiewicz (qui fut le premier à repérer son talent) ou John Huston, Billy Wilder et autres Howard Hawks avec qui elle collabora.
De toute évidence, outre l’obstination d’Hollywood à la réduire à l’image d’une jolie blonde écervelée, c’est aussi de sa mauvaise réputation qu’a souffert Marilyn Monroe, dont les caprices et les retards sur les tournages devaient moins à de la désinvolture qu’à une fragilité psychique héritée d’une enfance difficile et d’une mère schizophrène. D’où une addiction à l’alcool et aux psychotropes évoquée dans Marilyn Monroe : The Final Days, également diffusé par TCM, un excellent documentaire qui retrace les derniers mois de sa brève existence, avec le tournage chaotique et inachevé du Something Got To Give de George Cukor, et les circonstances toujours mystérieuses de sa mort. À travers des dizaines de témoignages d’acteurs, cinéastes, producteurs et autres personnalités qui l’ont côtoyée, on y trouve aussi un éclairage passionnant sur sa personnalité, plus riche et complexe que l’on aurait pu le croire, celle d’une femme passionnée d’art, de littérature et de philosophie comme l’a révélé récemment la publication de l’ouvrage Marilyn Monroe : Fragments, poèmes, écrits intimes, lettres. « À Hollywood, on vous juge sur votre apparence, pas sur le reste » regrettait-elle. D’où, rétrospectivement, une impression de gâchis, même si le temps a fini par lui rendre justice.
> En juin 2012 sur TCM (à partir du 4 juin).
TV - Marilyn, Dernières Séances
Mardi 22 mai 2012
23h05 - France 2
Documentaire: Marilyn, Dernières Séances
Pays: France
Année: 2009
Durée: 91mn
Réalisation: Patrick Jeudy
Producteur: Les Films D'Ici
Résumé: Adapté du roman éponyme de Michel Schneider, un portrait totalement inattendu de la star dans sa relation avec le psychanalyste Ralph Greenson.
Trente mois durant, de janvier 1960 à août 1962, ils formèrent le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être comme sa peau, mais pour avoir été la dernière personne à l'avoir vue vivante et la première à l'avoir trouvée morte, on l'accusa d'avoir eu sa peau.
En adaptant le roman de Michel Schneider Marilyn, dernières séances, Patrick Jeudy réalise un portrait totalement inattendu de la star. Formellement, le film est superbe : les thèmes et les époques se succèdent de façon non linéaire, mais toujours logique - comme lors de séances de psychanalyse. Un récit kaléido-scopique illustré par de riches archives, qui, tout en nous replongeant dans les milieux du cinéma (Cukor, Huston, Wilder), de la littérature (Capote, Miller) et de la politique (les Kennedy, la CIA, le FBI), permet de saisir pour la première fois l'immense détresse de Marilyn à la fin de sa vie.