Norma Jeane Mortenson Norma Jeane Baker Norma Jeane Dougherty Marilyn Monroe Marilyn DiMaggio Marilyn Miller Jean Norman Mona Monroe
Joan Newman Zelda Zonk
Marilyn Monroe en Cléôpatre de Theda Bara 27/05/1958, séance pour magazine LIFE photographie de Richard Avedon
Marilyn Monroe as Cleopatra from Theda Bara 05/27/1958, session for LIFE magazine photograph by Richard Avedon
Pour le prochain Halloween 2022 le lundi 31 octobre, quelques photographies d'actrices en personnages mythologiques.
For the next Halloween 2022Monday October 31, some photographs of actresses as mythological characters.
Yvonne De Carlo en Princesse Salomé, personnage biblique - du film Les amours de Salomé, 1945 as Princess Salome, biblical character - from movie Salome Where She Danced, 1945
Hedy Lamarr en Dalila, personnage biblique - du film Samson et Dalila, 1949 as Delilah, biblical character - from movie Samson and Delilah, 1949
Rita Hayworth en Princesse Salomé, personnage biblique - du film Salomé, 1953 as Princess Salome, biblical character - from movie Salome, 1953
Joan Collins en Princesse Nellifer, personnage de fiction - du film La Terre des Pharaons, 1955 as Princess Nellifer, fictional character - from movie Land of the Pharaohs, 1955
Anne Baxter en Néfertari, figure des pharaons épouse de Ramsès II - du film Les 10 commandements, 1956 as Nefertari, figure of the pharaohs wife of Ramses II -from movie LThe 10 Commandments, 1956
Gina Lollobrigida en Reine de Saba, personnage biblique - du film Salomon et la Reine de Saba, 1959 as Queen of Sheba, biblical character - from movie Solomon and Sheba, 1959
pays: France hebdomadaire parution le 27 octobre 2022 prix: 2,80 € Article intérieur de 4 pages interview de Joyce Carol Oates, auteure de "Blonde"
- article -
Joyce Carol Oates : rencontre avec celle qui connaît l'Amérique mieux que personne > en ligne sur elle.fr
Alors que « Blonde », son roman culte sur Marilyn Monroe, vient d'être adapté à l'écran, l'écrivaine signe « Respire... », un nouveau texte subtil et mélancolique sur la perte de l'être aimé. Rencontre avec celle qui sonde les États-Unis mieux que personne.
En arrivant chez Joyce Carol Oates, on ne peut s’empêcher de penser à son héroïne préférée : Alice au pays des merveilles. Elle vit aux États-Unis, près de l’université de Princeton (New Jersey), où, à 84 ans, elle enseigne encore l’écriture. En son royaume sauvage et sans réseau règnent le silence et les animaux. Contrairement au lapin du livre de Lewis Carroll, nous sommes en avance en cet après-midi de septembre. Et nous avons de la chance. Le temps se suspend. Des coqs en fer forgé bordent l’allée de sa maison, au bout de laquelle ce n’est pas Oates qui nous accueille, mais trois biches. Une atmosphère féerique, miroir inversé de son œuvre – composée de romans, d’essais, de nouvelles, de pièces de théâtre, de poèmes... – reflétant l’histoire violente de l’Amérique. Prolifique, observatrice irremplaçable, Oates est devenue, avec « Les Chutes », « Fille noire, fille blanche » ou « Nous étions les Mulvaney », la sentinelle des divisions politiques, économiques et raciales qui agitent son pays. En sirotant un Coca Light, elle évoque à la fois la menace qui pèse contre le droit à l’avortement, qu’elle étudie dans « Un Livre de martyrs américains », la vie de Marilyn Monroe, romancée dans « Blonde », ou son amour pour ses chats, qui nous frôlent tout au long de l’interview. Elle l’affirme, d’ailleurs : « Les animaux sont plus fiables que les humains. » Et les morts plus bavards que les vivants. Entre deux souvenirs, la voici qui nous entraîne à travers les pièces colorées de sa maison : « J’ai quelque chose à vous montrer. » Sur la commode d’un salon, un portrait d’elle, peint par Gloria Vanderbilt, amie chère et figure new-yorkaise, meurtrie, elle aussi, par le deuil. Aux murs d’un corridor menant à l’étage, les paysages photographiés par Charlie, son second mari, mort en 2019. Dans ce sanctuaire intime et vitré, Joyce Carol Oates examine inlassablement les tourments du présent. En nous raccompagnant, elle remarque un oiseau- mouche virevoltant au-dessus de nos têtes : « Ces petits oiseaux sont un signe d’espoir, vous le saviez ? »
ELLE. Vingt-deux ans après sa parution, « Blonde », votre biofiction sur Marilyn Monroe, est devenu un film Netflix. Qu’avez-vous pensé de son adaptation ?
Joyce Carol Oates. Je pense qu’elle est à la fois puissante et dévastatrice. Andrew Dominik, le réalisateur, a choisi de mettre Marilyn au cœur de chaque scène, si bien qu’à chaque minute l’on ressent sa souffrance, ses hallucinations, son malheur et sa peur. Le spectateur peut s’identifier à elle. Lorsque j’ai écrit « Blonde », j’avais fait le choix d’adopter le point de vue de Norma Jeane Baker, la femme dissimulée derrière la star, celle qu’elle était depuis l’enfance. Elle est restée cette fille-là jusqu’à la fin de sa vie. J’ai trouvé Ana de Armas absolument remarquable, sachant transmettre la vulnérabilité extrême de Marilyn, son innocence mais aussi son intelligence, qui seront balayées par les forces patriarcales.
ELLE. Comment expliquer encore notre fascination pour son drame, sa beauté, son image ?
J.C.O. Si elle reste une figure iconique, probablement plus emblématique qu’Elizabeth Taylor ou Ava Gardner, c’est parce qu’elle était une victime. Les gens se reconnaissent dans sa détermination, dans sa lutte acharnée pour réussir, qui fut vaine. Même ses films ne lui ont pas permis de gagner beaucoup d’argent. Marilyn a toujours été sous-estimée et incomprise. Je vois un parallèle entre son destin et celui d’Elvis Presley. Tous deux étaient divinement beaux, incroyablement talentueux, portés par une grande ambition. Tous deux ont été fauchés par la mort si jeunes, elle à 36 ans, lui à 42. Il y a une beauté étrange dans leur tragédie. On aimerait les garder pour toujours, à travers la culture. Ils ont l’air tellement vivants, vous ne trouvez pas ?
(extrait du passage lié à Marilyn Monroe - le reste de l'interview en ligne et dans le Elle n° 4010)
USA: 22 octobre 1948 Mexique: 19 avril 1950 USA, resortie: 01er novembre 1952
Le titre du film à travers le monde
USA / GB : Ladies of the Chorus Allemagne : Ich tanze in dein Herz Brésil: Mentira Salvadora Espagne: Las chicas del coro France : Les Reines du Music-Hall Grèce: Η βασίλισσα της παράστασης Hongrie: A kóristalányok Italie : Orchidea bionda Mexique: La Reina del Coro Pologne: Dziewczęta z chóru Roumanie: Piaza rea Russie: Леди из кордебалета Venezuela : Orquídea rubia
Fiche technique
Réalisateur : Phil Karlson Assistant réalisateur : Carter DeHaven Scénario : Harry Sauber, Joseph Carole Producteur : Harry A. Romm Edition du film : Richard Fantl Image : Frank Redman Musique : Mischa Bakaleinikoff et (non mentionnés au générique) Lester Lee, Allan Roberts Chorégraphie : Jack Boyle Direction Artistique : Robert Peterson Decoration Plateau : James Crowe Coiffures : Helen Hunt Maquillage : Clay Calmpbell Chorégraphie danse : Jack Boyle Son : Frank Goodwin Montage : Richard Fantl Assistante script : Rose Loewinger Directeur musical : Mischa Bakaleinikoff Superviseur musical : Fred Karger Compositeurs: Mischa Bakaleinikoff, Saul Chaplin, Walter G. Samuels, Louis Silvers Chorégraphe : Jack Boyle Production : Columbia Pays : États-Unis Genre : Comédie Musicale Durée : 61 min. Format : Noir et blanc
Distribution
Adele Jergens : Mae Martin Marilyn Monroe : Peggy Martin Rand Brooks : Randy Carroll Nana Bryant : Mme Adele Carroll Eddie Garr : Oncle Billy Mackay Steven Geray : Salisbury The Bobby True Trio : trio de musiciens
--- reste de la distribution non créditée, par ordre alphabétique:
Dave Barry : Ripple le décorateur Gladys Blake : la fleuriste Chet Brandenburg : Chet Brandenburg, dans le public Paul E. Burns : Mr. Craig, le portier de la scène Robert Clarke : Peter Winthrop James Conaty : invité de la fête Olivier Cross: invité de la fête Jay Eaton: invitée de la fête Bill Edwards : Alan Wakely, ex-mari de Mae Ella Ethridge: invitée de la fête Adolphe Faylauer: spectateur Charles Ferguson: invité de la fête Dick Gordon : invité de la fête Myron Healey : Randy's Cousin Marjorie Hoshelle : Bubbles LaRue Donald Kerr : The Usher Ethan Laidlaw : spectateur Carl M Leviness : spectateur Wilbur Mack : Mr Windrift, invité de la fête Charles Meakin : spectateur Harold Miller : invité de la fête Sol Murgi: spectateur Cosmo Sardo : patron du nightclub Frank J. Scannell : Joe, le manager Almira Sessions : vieille dame à la fête de fiancailles Kathryn Sheldon : vieille dame à la fête de fiancailles Cap Somers : spectateur Larry Steers : invité de la fête Al Thompson : fan de Mae Dorothy Tuttle : choriste Emmett Vogan : docteur Claire Whitney : Mrs Windrift, invitée de la fête Eve Whitney : choriste Florence Wix : invitée de la fête Judith Woodbury : choriste
Synopsis
May Martin et sa fille Peggy travaillent comme danseuses et chanteuses dans une revue de music-hall. Mae a élevé seule sa fille et elles vivent dans un coquet appartement. Mae a tendance à trop surprotéger sa fille, l'empêchant de sortir avec d'autres amis et Peggy se sent étouffée par sa mère. Un jour, la vedette du show Bubbles demande si Peggy aimerait un rendez-vous avec un spectateur et Mae s'en mêle. Les deux femmes se disputent et Peggy, pour défendre sa mère, se bagarre avec Bubbles. Quand le manager Joe intervient pour remettre de l'ordre, Bubbles lui annonce qu'elle démissionne. Joe demande alors à Mae de la remplacer mais Mae a une autre idée et place Peggy sur scène pour les show en solo. Après que Peggy ait fait sa première prestation seule sur scène, Joe est tellement impressionné qu'il fait de Peggy la nouvelle reine du burlesque de la revue. Peggy commence alors à recevoir régulièrement une orchidée d'un admirateur inconnu, et laissant sa curiosité l'emporter sur elle, elle attend devant le fleuriste d'où proviennent les fleurs pour découvrir l'identité de cet inconnu.L'admirateur s'avère être Randy Carroll, un jeune homme d'une classe sociale élevée. C'est le coup de foudre immédiat entre Peggy et Randy.Randy propose rapidement à Peggy de l'épouser, mais quand elle en parle à sa mère Mae, celle-ci s'inquiète. Dans une conversation privée avec Randy, Mae explique pourquoi elle désapprouve cette union. Elle lui raconte alors ce qu'elle a elle-même vécu plus jeune - sa vie étant évoquée en flashback. Elle aussi était tombée amoureuse d'un homme qui venait d'une famille de la haute société, Alan Wakely.Mais Mae explique à Randy qu'il n'avait jamais avoué à ses parents quelle était la profession de Mae. Et quand cela a été découvert, la famille s'est retournée contre Mae et son mariage s'est effondré, alors qu'elle était enceinte de Peggy. Elle est ensuite retournée travailler au music-hall, protégée par Billy, un collègue, secrètement épris d'elle et a élevé seule sa fille. Elle pose donc la condition à Randy de dire la vérité à sa mère sur le milieu social de Peggy. Randy le lui promet, mais quand Peggy et Mae arrivent chez Mme Carroll, elles se rendent vite compte que Randy ne lui a rien dit. Il a bien tenté d'aborder le sujet avec sa mère, mais n'y parvient pas. D'autant que Mme Carroll est très emballée de voir son fils amoureux, elle décide d'organiser chez elle une grande fête de fiançailles en y conviant tous ses amis de la haute société, ainsi que Billy, considéré comme l'oncle de Peggy. Au cours de la soirée, les musiciens sur scène reconnaissent Peggy et l'interpellent devant l'assemblée en l'appelant la "Reine du Burlesque". Cette imprudence créé un malaise au sein des invités et Peggy et sa mère Mae fuient la fête en se précipitant dans leur chambre pour faire leurs valises. Mme Carroll et son fils Randy discutent avec Peggy et Mae en leur demandant de revenir à la fête. La fête se poursuit avec Mme Carroll qui a manigancé en aparté avec Billy de faire croire à tout le monde qu'elle aussi était une chanteuse de burlesque quand elle était jeune. Elle se met à chanter devant un public surpris, choqué et amusé. Tout finit bien par le consentement de Mme Carroll et deux futurs mariages qui se profilent: celui de Peggy avec Randy et celui de Mae avec Billy.
May Martin and her daughter Peggy work as dancers and singers in a music-hall revue. Mae raised her daughter alone and they live in a pretty apartment. Mae tends to overprotect her daughter, preventing her from going out with other friends, and Peggy feels smothered by her mother. One day, the star of the show Bubbles asks if Peggy would like a date with a spectator and Mae gets involved. The two women argue and Peggy, in defense of her mother, gets into a fight with Bubbles. When manager Joe steps in to restore order, Bubbles announces to him that she is quitting and resigning. Joe then asks Mae to replace her but Mae has another idea and places Peggy on stage for the solo show. After Peggy performs her first solo performance on stage, Joe is so impressed that he makes Peggy the revue's new queen of burlesque. Peggy then begins to regularly receive an orchid from an unknown admirer, and letting her curiosity get the better of her, she waits outside the florist where the flowers come from to find out the identity of this stranger. The admirer turns out to be Randy Carroll, a young man of high social class. It's love at first sight between Peggy and Randy. Randy quickly offers Peggy to marry him, but when she talks about it with her mother Mae, the latter gets worried. In a private conversation with Randy, Mae explains why she disapproves of this union. She then tells him what she herself experienced when she was younger - her life being evoked in flashback. She too had fallen in love with Alan Wakely, who came from an upper class family. But Mae explains to Randy that he never confessed to his parents what Mae's profession was, and when this was discovered, the family turned against Mae and her marriage fell apart, as she was pregnant with Peggy. She then returned to work at the music-hall, protected by Billy, a colleague, secretly in love with her and raised her daughter alone. She therefore asks Randy to tell the truth to his mother about Peggy's social condition. Randy promises her, but when Peggy and Mae arrive at Mrs. Carroll's, they quickly realize Randy hasn't told her. He tried to broach the subject with his mother, but did not succeed. Especially since Mrs. Carroll is very excited to see her son in love, she decides to organize a big engagement party at her house, inviting all her friends from high society, as well as Billy, considered as Peggy's uncle. During the party, the musicians on stage recognize Peggy and challenge her in front of the assembly, calling her the "Queen of Burlesque". This recklessness creates unease among the guests and Peggy and her mother Mae flee the party by rushing to their room to pack their bags. Mrs. Carroll and her son Randy chat with Peggy and Mae asking them to come back to the party. The party continues with Mrs. Carroll who schemed as an aside with Billy to make everyone believe that she too was a burlesque singer when she was young. She begins to sing in front of a surprised, shocked and amused audience. Everything ends well with Mrs. Carroll's consent and two future marriages looming: Peggy's with Randy and Mae's with Billy.
Réalisation: Patrick Rotman Année: 2011 Durée : 115 minutes
De sa Toscane natale à Broadway en passant par le Marseille de sa jeunesse, ce documentaire riche en images rares raconte par la voix de Denis Podalydès le destin d’un gamin pauvre devenu star internationale de la chanson et du cinéma : Ivo Livi dit Yves Montand.
Fils d’un paysan italien contraint à l’exil en raison de ses convictions communistes, Yves Montand, né Ivo Livi en 1921, grandit dans le quartier insalubre de la Cabucelle, à Marseille. Passé par l’usine et les salons de coiffure, cet admirateur de Fred Astaire fait ses armes de chanteur dans des salles miteuses de la cité phocéenne avant de conquérir l’Alcazar, puis la capitale. Dans le Paris occupé, sa route croise celle d’Édith Piaf, amante et mentor qui le quittera après l’avoir mis en orbite. Si ses débuts au cinéma, dans Les portes de la nuit (1946) de Marcel Carné, s’avèrent peu concluants, l’amitié nouée avec le poète Jacques Prévert, scénariste du film, lui offre deux présents éternels : la chanson "Les feuilles mortes" et sa rencontre, en 1949, avec Simone Signoret. Dans la décennie qui suit, le couple, acquis au communisme, profite de sa notoriété pour porter les combats qui lui tiennent à cœur. Après son triomphe à Broadway et sa parenthèse hollywoodienne marquée par le scandale de sa liaison avec Marilyn, Montand entame, au milieu des années 1960, sa mue cinématographique. Sous la caméra de Costa-Gavras, de Sautet et de bien d’autres, il s’impose sur les écrans en star absolue du septième art hexagonal – tout en continuant, après avoir tourné le dos au communisme, à militer ardemment pour les droits humains.
Contradictions Narré par Denis Podalydès, ce portrait au long cours retrace l’ascension exceptionnelle de l'acteur-chanteur, des collines toscanes au Metropolitan Opera de New York. Au fil de riches archives, qui font la part belle à son génie de la scène, ce passionnant voyage éclaire la trajectoire intime, artistique et politique d’Yves Montand, mais aussi les contradictions de cet homme aussi égocentrique que généreux, travailleur acharné au charisme inné.
. Les reines du music-hall . Secrets de tournage ... et anecdotes
TheSecrets of filming ... andanecdotes .
. Genèse Genesis .
Marilyn Monroe signe un contrat avec les studios de la Columbia grâce à Joseph Schenck, ex-président de United Artists, ancien patron de la Twentieth Century, puis de la Fox, et qui exerçait encore une très grande influence sur les grands studios. Marilyn le rencontre au début de l'année 1948 (voir même fin 1947), à une soirée privée de poker que Schenck avait l'habitude d'organiser dans son immense villa de Los Angeles et où Marilyn servait d'escorte (de jeunes starlettes étaient conviées pour agrémenter les soirées). Tel il était coutume dans le milieu hollywoodien, les starlettes couchaient avec les producteurs ou hommes d'influents afin de pouvoir décrocher un contrat en retour. Marilyn fait partie de ces starlettes et fréquente Schenck. Le patron de la Fox Darryl Zanuck, ne voulant plus de Marilyn, Schenck se tourne alors vers Harry Cohn à la tête des studios de la Columbia qui lui fait signer un contrat de six mois, à 125 dollars la semaine. Signé le 9 mars 1948, le contrat semblait être en préparation depuis plusieurs mois puisque Marilyn en parle dans une lettre qu'elle avait envoyée à sa demie-soeur Berniece et datée du 06 février 1948 (- blog: 06/02/1948 - Lettre de Norma Jeane à Berniece -). . Marilyn Monroe signs a contract with the Columbia studios thanks to Joseph Schenck, ex-president of United Artists, former boss of the Twentieth Century, then of Fox, and who still exerted a very great influence on the major studios. Marilyn met him at the beginning of 1948 (maybe even the end of 1947), at a private poker party that Schenck used to organize in his huge villa in Los Angeles and where Marilyn served as an escort (young starlets were invited to liven up the evenings). As was customary in Hollywood, starlets slept with producers or influential men in order to get a contract in return. Marilyn is one of these starlets and frequents Schenck. Fox boss Darryl Zanuck, no longer wanting Marilyn, Schenck then turns to Harry Cohn at the head of the Columbia studios who makes her sign a six-month contract, at 125 dollars a week. Signed on March 9, 1948, the contract seemed to have been in preparation for several months since Marilyn talks about it in a letter she had sent to her half-sister Berniece and dated on February 06, 1948. .
Joseph Schenck & Marilyn / Harry Cohn & Rita Hayworth .
La Columbia - par l'intermédiaire de Max Arnow qui dirige le département des "jeunes talents" du studio - s'occupe de leur jeune recrue: un relooking à la Rita Hayworth(- blog: Le style de Marilyn dans "Ladies of the Chorus": coiffures et accessoires - ), des cours d'art dramatique avec Natasha Lytess (qui deviendra la coach de Marilyn pendant 6 ans), des cours de chant avec l'arrangeur musical du film Fred Karger (dont Marilyn tombe éperdument amoureuse) et des séances photos publicitaires avec leur photographes (Robert Coburn et Ed Cronenweth). . Columbia - through Max Arnow who heads the studio's "young talent" department - is taking care of their young recruit: a Rita Hayworth makeover, drama lessons with Natasha Lytess (who will become Marilyn's coach for 6 years), singing lessons with the film's musical arranger Fred Karger (with whom Marilyn falls madly in love) andpublicity photo shoots with their photographers (Robert Coburn and Ed Cronenweth). .
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Bien que sous contrat avec la Columbia, aucune proposition de tournage ne se fait dans l'immédiat pour Marilyn. C'est Natasha Lytess qui contacte un jour l'un de ses amis, le producteur Harry Romm, qui lui confirme qu'un film est en préparation et pour lequel l'un des premiers rôles n'a pas encore été distribué: il s'agit du film "Les Reines du Music-Hall".
Quand elle apprend qu'elle est retenue pour le film, Marilyn aurait contacté la chroniqueuse Louella Parsons pour lui annoncer la bonne nouvelle, espérant ainsi que son nom soit cité dans sa chronique.
Ce sera le seul et unique film que Marilyn tourne pour la Columbia car à l'issu des 6 mois d'échéance de son contrat, il n'est pas renouvellé pour la simple raison que Marilyn a refusé les avances d'Harry Cohn, ce qu'elle révélera à demi-mots dans l'interview qu'elle donnera en 1960 à Georges Belmont: "Le vrai motif(de son départ à la Columbia)tient à des circonstances plutôt étranges et, mettons, déplaisantes. Je n'en dirai pas plus, si ce n'est que... la vie est pleine de leçons." .
Although under contract with Columbia, no filming proposal is made immediately for Marilyn. It is Natasha Lytess who one day contacts one of her friends, the producer Harry Romm, who confirms to her that a film is in preparation and for which one of the first roles has not yet been distributed: that's the movie "Ladies of the Chorus".
When she learns that she has been selected for the film, Marilyn would have contacted the columnist Louella Parsons to announce the good news, thus hoping that her name would be mentioned in her column.
It will be the one and only film that Marilyn shoots for Columbia because at the end of the 6-month expiry of her contract, it is not renewed for the simple reason that Marilyn refused Harry Cohn's advances, which that she will reveal in half-words in the interview that she will give in 1960 to Georges Belmont: "The real reason (for her departure to Columbia) is due to rather strange and, let's say, unpleasant circumstances. I will say no more, except that... life is full of lessons." .
La coach d'art dramatique Natasha Lytess se montre au départ désemparée face au manque de talent de Marilyn, la considérant même comme un cas désépéré; elle lui fait travailler par dessous tout sa voix car son timbre de voix irritait Lytess, tout comme sa diction; Lytess dira que Marilyn avait "la manie de parler sans bouger les lèvres rendant son élocution artificielle". Marilyn suit les cours de Lytess d'une manière très assidue et travaille d'arrache pied en appliquant tout les conseils que la professeure lui prodigue.
Natasha Lytess a par ailleurs aussi vite repéré que les principaux atouts de Marilyn étaient son corps et l'attrait sexuel qu'elle exerçait. C'est en travaillant les scènes de chorégraphies du film et souhaitant améliorer sa gestuelle pour incarner son personnage de chanteuse et danseuse de cabaret, que des amis de Marilyn lui conseillent d'aller voir un spectacle d'effeuillage de la danseuse de strip tease Lili St-Cyr. Elle s'y rend avec le photographe Bruno Bernard, pour qui a posé Marilyn dès 1946, et qui a aussi photographié Lili St-Cyr. Marilyn ressort du spectacle totalement époustouflée par la façon dont Lili pouvait être sexy sans être vulgaire. Elle était capable d'utiliser son corps en suggérant l'acte sexuel, en restant incroyablement sensuelle, sans être licensieuse ni trop charnelle. Elle savait y mêler virginité, pureté, sensualité et romantisme. . The drama coach Natasha Lytess is initially distraught at Marilyn's lack of talent, even considering her a hopeless case; she makes her work above all on her voice because her tone of voice irritated Lytess, just like her diction; Lytess will say that Marilyn had "a mania for speaking without moving her lips, making her speech artificial". Marilyn follows Lytess's classes in a very diligent way and works tirelessly by applying all the advices that the teacher gives her.
Natasha Lytess also quickly spotted that Marilyn's main assets were her body and the sexual attraction she exerted. It was while working on the film's choreography scenes and wishing to improve her gestures to embody her character as a singer and cabaret dancer, that Marilyn's friends advised her to go see a strip show by the stripteaser dancer Lili St-Cyr. She goes there with the photographer Bruno Bernard, for whom Marilyn posed in 1946, and who also photographed Lili St-Cyr. Marilyn comes out of the show totally amazed by how sexy Lili could be sexy without being vulgar. She was able to use her body in suggesting the sexual act, remaining incredibly sensual, without being licentious or overly carnal. She knew how to mix virginity, purity, sensuality and romanticism. .
Bruno Bernard alias Bernard of Hollywood / Lili St-Cyr (photos de Bruno Bernard) .
- video Lili St-Cyr, "Varietease", 1954 -
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. Rôle de Marilyn Role of Marilyn .
Marilyn a 22 ans quand elle joue le rôle de Peggy Martin, une chanteuse de cabaret. C'est le premier grand rôle qu'elle tient à l'écran, son nom est placé en 2ème position au générique (après celui d'Adele Jergens) et il s'agit de sa première comédie musicale où elle chante et danse et elle porte 15 tenues différentes dans le film. .
Il s'agit aussi de l'un des rares films où elle a une mère, en l'occurrence jouée par Adele Jergens. Marilyn is 22 when she plays the role of Peggy Martin, a cabaret singer.This is the first big role she has on screen, her name is placed in 2nd position in the credits (after that of Adele Jergens) and it is her first musical where she sings and dances and shewears 15 different outfits in the film. It is also one of the rare films where she has a mother, in this case played by Adele Jergens. .
Dans le film est abordé le thème de la différence de classes sociales entre son personnage Peggy Martin, de condition modeste, qui tombe amoureuse de Randy Carroll (joué par Rand Brooks), un jeune homme riche de la haute société.
Dans la vie et au moment du tournage, Marilyn tombe amoureuse et vit une passion avec Fred Karger, qui lui fait répéter les chansons. Marilyn tombe follement amoureuse de Karger, qui a 10 ans de plus qu'elle, est séparé de sa femme, et vit dans un contexte social aisé avec sa fille, sa mère et ses soeurs.
Contrairement au personnage de Peggy Martin qui a fait des études secondaires avant de se lancer dans le métier de chanteuse et danseuse du burlesque en rejoignant la troupe de sa mère, Marilyn a stoppé ses études à 16 ans pour se marier et ressentira un profond sentiment d'infériorité face à Karger qui n'aura de cesse de la rabaisser sur son manque de culture. Comme son personnage, Marilyn est alors confronté à cette différence de classe sociale et culturelle. . The film tackles the theme of the social class difference between its character Peggy Martin, of modest means, who falls in love with Randy Carroll (played by Rand Brooks), a young rich man from high society.
In life and at the time of filming, Marilyn falls in love and lives a passion with Fred Karger, who makes her rehearse the songs. Marilyn falls madly in love with Karger, who is 10 years older than her, is separated from his wife, and lives in an affluent social context with his daughter, his mother and his sisters.
Contrary to the character of Peggy Martin who went to secondary school before embarking on the profession of singer and burlesque dancer by joining her mother's troupe, Marilyn stopped her studies at 16 to get married and will feel a deep sense of inferiority to Karger who will constantly belittle her for her lack of culture. Like her character, Marilyn is then confronted with this difference of social and cultural class. .
Bien qu'elle était pour la première fois l'une des têtes d'affiche et que la préparation du film lui a permi de rencontrer des personnes qui joueront un rôle important dans sa vie (Natasha Lytess et Fred Karger), Marilyn ne gardera pas un très bon souvenir de sa période à la Columbia, ni même du film. Elle racontera dans l'interview qu'elle donnera en 1960 au français Georges Belmont: "La Columbia m'avait du moins donné un rôle dans 'Ladies of the Chorus'. Un film affreux ! Je jouais une danseuse de burlesque dont un type de Boston tombe amoureux. C'était une histoire horrible et horriblement photographiée; tout était horrible !" . Although she was one of the headliners for the first time and the preparation of the film allowed her to meet people who will play an important place in her life (Natasha Lytess and Fred Karger), Marilyn will not keep avery good memories of her time at Columbia, or even of the film.She recounted in the interview she gave to French Georges Belmont in 1960: "Columbia had at least given me a role in 'Ladies of the Chorus'. It was really dreadful ! I played a burlesque dancer on whom some guy from Boston falls in love with. It was a terrible story and terribly, badly photographed; everything was awful about it !" .
. Ses partenaires à l'écran Her on-screen partners .
Sur le tournage, Marilyn s'entend bien avec les autres acteurs qui l'apprécient. Elle se montre très appliquée: elle arrive toujours à l'heure, connait son texte par coeur et est toujours prête pour les prises de vues. Adele Jergens confiera en 1992 à Donald Spoto (biographe de Marilyn) une anecdote: "Un jour, Marilyn, en larmes, m'a dit qu'elle avait perdu sa mère et que, comme toutes les danseuses du film, elle connaissait l'ostracisme social qui vous frappe quand vous êtes orpheline... C'était une fille qu'on avait envie de prendre sous son aile, bien qu'elle ne fût pas stupide et n'eût probablement pas besoin d'être protégée."
L'actrice Adele Jergens, qui joue le rôle de la mère de Marilyn, est née le 26 novembre 1917 (à Brooklyn, New York) et n'avait donc seulement 9 ans de plus que "sa fille" à l'écran. Elle débute sa carrière comme mannequin puis chanteuse et doublure des scènes new-yorkaises, avant de signer avec les studios de la Columbia en 1944, qui la relooke en blonde platine. . On the set, Marilyn gets along well with the other actors who appreciate her. She shows herself to be very diligent: she is always on time, knows her text by heart and is always ready for the shots. Adele Jergens confided in 1992 to Donald Spoto (biographer of Marilyn) an anecdote: “She told me very tearfully she had lost her mother, and that, just like the chorus girls of the story, she knew what social ostracism was like. Marilyn was the sort of girl you instinctively wanted to protect, even though she obviously had brains and probably didn’t need much protection.” Actress Adele Jergens, who plays the role of Marilyn's mother, was born on November 26, 1917 (in Brooklyn, New York) and was therefore only 9 years older than "her daughter" on screen. She began her career as a model, then a singer and understudy on New York stages, before signing with Columbia studios in 1944, which redesigned her as a platinum blonde. .
Adele Jergens, portraits publicitaires pour "Ladies of the Chorus" .
Rand Brooks, qui joue Randy Carroll, le prétendant de Marilyn dans le film, est né le 21 septembre 1918. Il signe avec les studios de la MGM en 1938 et il est prêté aux productions de Selznik en 1939 pour tenir le rôle du premier mari de Scarlett O'Hara (interprétée par Vivien Leigh) dans "Autant en emporte le vent". Marilyn avait 13 ans quand elle a vu le film au cinéma, avec son idole Clark Gable. On ne peut qu'imaginer son excitation de donner la réplique à Rand Brooks, qui reste aussi son premier partenaire à qui elle offre son premier baiser à l'écran.
Rand Brooks racontera plus tard ses souvenirs de Marilyn: "Marilyn était terriblement gentille et je pense qu'elle a fait du bon travail.Elle arrivait toujours à l'heure, elle travaillait dur, elle connaissait ses répliques et son chant était plus que suffisant.Cependant, elle n'avait pas beaucoup de formation cinématographique, je me suis reculé et je lui ai dit où étaient les lumières, car des choses comme frapper ses marques peuvent déranger les jeunes acteurs et actrices.À l'époque, j'avais eu pas mal d'expérience dans la réalisation de films, mais je n'étais pas sur le point d'éclipser Marilyn.Mon agent m'a dit: "J'espère que vous ne faites rien de stupide."
Brooks travaillera pour pratiquement tous les studios: la Fox, la Paramount, United Artists, Universal, la RKO et pour ce film, la Columbia. Il tient un petit rôle dans le téléfilm "The Sex Symbol" en 1974, ce qui est considéré comme le premier biopic sur Marilyn. . Rand Brooks, who plays Randy Carroll, Marilyn's suitor in the film, was born on September 21, 1918. He signed with MGM studios in 1938 and was loaned to Selznik productions in 1939 to play the role of the first husband by Scarlett O'Hara (played by Vivien Leigh) in "Gone with the Wind". Marilyn was 13 when she saw the movie at the theatre, with her idol Clark Gable. We can imagine her excitement to give the reply to Rand Brooks, who also remains her first partner to whom she offers her first kiss on the screen. Rand Brooks will later recount his memories of Marilyn: “Marilyn was awfully sweet and I think she did a good job. She always turned up on time, she worked hard, she knew her lines, and her singing was more than adequate. However, she hadn’t much film training, I moved back and tell her where the lights were, because things like hitting your marks can be disturbing to young actors and actresses. By the time had had quite a lot of experience making movies, but I wasn’t about to upstage Marilyn. My agent told me, ‘I hope you’re not doing anything foolish.” Brooks will work for practically all the studios: Fox, Paramount, United Artists, Universal, RKO and for this film, Columbia. He has a small role in the 1974 TV movie "The Sex Symbol", which is considered the first Marilyn biopic. (- blog: Film Biopic - The Sex Symbol (1974) -) .
Rand Brooks: avec Vivien Leigh dans "Autant en emporte le vent" / le baiser avec Marilyn Rand Brooks: with Vivien Leigh in "Gone with the Wind" / The Kiss with Marilyn .
. Les chansons du film The songs of the movie .
Le film contient six chansons, toutes des créations originales écrites et composées par Allan Roberts et Lester Lee.
Pour les danses, le chorégraphe est Jack Boyle.
Marilyn Monroe interprète deux chansons en solo. Adele Jergens est, pour ses interventions chantées, doublée par Virginia Rees. Le trio de musiciens qui participe à l'animation de la fête de fiançailles est le Bobby True Trio, un vrai trio de musiciens à tendance d'un jazz et blues énergique, qui a enregistré quelques albums. . The film contains six songs, all of which are original works written and composed by Allan Roberts and Lester Lee. For the dances, the choreographer is Jack Boyle. Marilyn Monroe performs two solo songs.Adele Jergens is, for her singing interventions, doubled by Virginia Rees. The trio of musicians who take part in the entertainment of the engagement party is the Bobby True Trio, a real trio of musicians with a tendency towards energetic jazz and blues, who have recorded a few albums. .
The Bobby True Trio .
Les chansons par ordre chronologique dans le film: The songs in chronological order in the film:
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- "Ladies of the Chorus" interprétée par Marilyn Monroe, Adele Jergens (doublée by Virginia Rees), et les autres chanteuses; - sur le blog: 1948 - Marilyn Monroe et les actrices chantent "Ladies of the Chorus" .
- "Anyone Can See I Love You" interprétée par Marilyn Monroe; - sur le blog: 1948 - Marilyn Monroe chante 'Anyone Can See I Love You' .
- "Every Baby Needs a Da Da Daddy" interprétée par Marilyn Monroe; - sur le blog: 1948 - Marilyn Monroe chante 'Every Baby Needs a Da-da-daddy' .
- "I'm So Crazy for You" interprétée par Adele Jergens (doublée par Virginia Rees);- "Ubangi Love Song" interprétée par The Bobby True Trio - le seul titre qui n'est pas une composition de Roberts et Lee, mais écrit par Buck Ram; .
- "You're Never Too Old" interprétée par Nana Bryant, avec Eddie Garr au piano et The Bobby True Trio en accompagnement musical. .
. Itinéraire d'un film Film itinerary .
Mars 1948 - Marilyn passe l'audition pour le film (non pas début juin tel qu'il est mentionné dans les biographies car un chroniqueur publie quelques lignes dans la presse le 12 mars 1948 confirmant que Marilyn tournera dans le film, ainsi que Louella Parsons le 14 mars 1948 qui déclare que Marilyn en personne l'a appelé pour lui annoncer; le scénario est daté du 07 avril 1948 et Marilyn a multiplié les séances photos publicitaires pour la Columbia en avril). Pour son audition, elle chante l'une des chansons du film. March 1948 - Marilyn passes the audition for the film (not at the beginning of June as it is mentioned in the biographies because a columnist publishes a few lines in the press on March 12, 1948 confirming that Marilyn will shoot in the film,as well as Louella Parsons on March 14, 1948 who declares that Marilyn herself called her to announce; the script is dated April 07,1948 and Marilyn multiplied the publicity photo shoots for Columbia in April).For her audition, she sings one of the songs from the film. .
Le script du film d'Adele Jergens de 92 pages daté du 07 avril 1948 The Adele Jergens Screenplay of 92 pages dated from 1948, April, 07 vendu sur ebay en 2019 - archive surworthpoint .
Mi-mai à mi-juin 1948 - Tournage du film à petit budget dans les studios de la Columbia. Bien que dans la plupart des biographies il est indiqué que le tournage a lieu en une dizaine de jours, il semble néanmoins qu'il ait duré un peu plus longtemps (peut être deux à trois semaines).
Le 17 mai 1948, Marilyn tourne la scène de la chanson 'Every Baby Needs a Da-Da-Daddy' ;
Le 19 mai 1948, Marilyn pose pour des portraits promotionnels du film ;
Le14 juin 1948, Marilyn pose avec Rand Brooks pour des portraits publicitaires du film. Mid-May to mid-June 1948 - Filming of the low-budget film at Columbia studios.Although in most biographies it is stated that the filming takes place in about ten days, it nevertheless seems that it lasted a little longer (maybe two to three weeks). On May 17, 1948, Marilyn shoots the scene of the song 'Every Baby Needs a Da-Da-Daddy'; On May 19, 1948, Marilyn poses for movie's promotionnal portraits;
On June 14, 1948, Marilyn poses with Rand Brooks for publicity portraits for the film. .
22 Octobre 1948 - Sortie du film aux Etats-Unis.
Marilyn se rend incognito à une projection du film au Carmel Theatre, un cinéma sur Santa Monica Boulevard, avec Fred Karger et la famille de celui-ci. Anne Karger, la nièce de Fred Karger, racontera: "Elle avait l'air d'une petite fille. Elle s'était enfoncée si profondément dans son siège qu'elle pouvait à peine voir l'écran. Elle était enveloppée dans un grand manteau et portait des lunettes noires."
Marilyn est très impressionnée par la façade à néon qui contient son nom qui clignote en grand, et tient sa revanche face à la petite Norma Jeane qu'elle était, ayant enfin le sentiment de se sentir une star de cinéma, elle dira "Je passais devant le cinéma avec mon nom inscrit sur le fronton. Comme j'étais excitée ! J'aurai aimé qu'ils mettent Norma Jean pour que tous les gosses du quartier et des écoles qui ne m'avaient jamais remarqué et s'étaient moqués de moi puissent me reconnaître". October 22, 1948 - Release of the film in the United States. Marilyn goes incognito to a screening of the film at the Carmel Theater, a cinema on Santa Monica Boulevard, with Fred Karger and his family.Anne Karger, Fred Karger's niece, will say: "She looked like a little girl. She had sunk herself so deep into her seat that she could barely see the screen. She was wrapped in a big coatand wore dark glasses." Marilyn is very impressed by the neon facade which contains her name flashing in big letters, and takes her revenge against the little Norma Jeane that she was, finally having the feeling to be movie star, she will say "I spentin front of the cinema with my name written on the front. How excited I was! I wish they would put Norma Jean on so that all the kids in the neighborhood and in the schools who had never noticed me and made fun of meme can recognize me". .
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Le film ne reste pas longtemps à l'affiche et les critiques sont plutôt mitigées. Marilyn se fait tout de même remarquer par les critiques, le Motion Picture Herald dit que "L'un des moments le plus brillant est celui où Miss Monroe chante.Elle est jolie, et sa voix et son style agréables constituent pour elle de belles promesses d'avenir"; le Variety écrit que "le film est plein de pièces musicales avec les formidables vocalises de Marilyn Monroe (...) Miss Monroe nous donne une belle interprétation de reine du music-hall"; le Recorder remarque "une nouvelle venue, la talentueuse blonde Marilyn Monroe", le Nepean Times la qualifie de "talentueuse, blonde et belle Marilyn Monroe". The film did not stay in theaters for long and reviews were rather mixed.Marilyn is nevertheless noticed by the critics, the Motion Picture Herald says that "One of the bright spots is Miss Monroe's singing. She is pretty, and with her pleasing voice and style, she shows promise";the Variety writes that "the movie is full of musical pieces with the formidable vocalizations of Marilyn Monroe (...) Miss Monroe gives us a beautiful interpretation of queen of the music hall";The Recorder notes "a talented blonde new comer, Marilyn Monroe, is introduced"; the Nepean Times qualifies her of "talented, blonde and beautiful Marilyn Monroe". - sur le blog: Les critiques sur "Ladies of the Chorus"
. 1er novembre 1952 - Re-sortie en salle du film aux Etats-Unis. Face au succès phénoménal de Marilyn en cette année 1952 (elle accède à une célébrité absolue avec le film de la Fox "Niagara"), la Columbia décide de resortir au cinéma le seul film qu'il lui ont fait tourner et ils apportent quelques modifications dans les apports publicitaires: le nom de Marilyn est ainsi placé en première position dans le générique du film mais aussi sur les affiches du film où son image est aussi mise en avant.
La Columbia se sert de Marilyn pour le film de guerre "Okinawa" sorti en 1952 en utilisant un extrait de "Les Reines du Music-Hall", celui où Marilyn chante "Every Baby Needs a Da-da-daddy". [- sur le blog: 1948 - Marilyn Monroe chante 'Every Baby Needs a Da-da-daddy' ]
En 1952, les slogans publicitaires du film sont: "La sensation de grésillement de l'année, Marilyn Monroe, en tant que reine du burlesque" ; "Cette sensation hollywoodienne chaude dans une comédie musicale avec un fond burlesque"; "Marilyn Monroe dévoile les secrets d'amour des 'Reines du Music-Hall' du Burlesque". November 1, 1952 - Re-release of the film in the United States.Faced with the phenomenal success of Marilyn in this year 1952 (she reached absolute fame with the Fox film "Niagara"), Columbia decided to re-release the only film they had made with her and they made some changesin publicity: Marilyn's name is thus placed in first position in the credits of the film but also on the posters of the film where her image is also highlighted. Columbia uses Marilyn for the war movie "Okinawa" released in 1952 using an extract from "Ladies of the Chorus", the one where Marilyn sings "Every Baby Needs a Da-da-daddy". In 1952, the film's publicity slogans were: "The Year's Sizzling Sensation, Marilyn Monroe, As A Burlesque Queen"; "That Hot Hollywood Sensation In A Musical With A Burlesque Background;" "Marilyn Monroe Bares Love Secrets Of Burlesque's 'Ladies Of The Chorus'". .
. Retrouvailles Reunion .
L'actrice Nana Bryant , qui joue le rôle de Mme Adele Carroll, tenait un rôle dans "Dangerous Years" (1947), celui de Miss Templeton, la directrice de l'orphelinat. Elle n'y partageait cependant aucune scène en commun avec Marilyn. Actress Nana Bryant, who plays Mrs. Adele Carroll, had a part in Dangerous Years (1947), that of Miss Templeton, the headmistress of the orphanage.However, she didn't share any scene there with Marilyn. .
Nana Bryant dans "Dangerous Years" .
L'acteur Dave Barry joue M. Ripple (le décorateur) avec son vrai fils Alan Barry dans le rôle de Trickle.Ils parlent avec leur "voix de gargouillement", un gimmic qu'il utilisait à l'époque dans de nombreux épisodes de l'émission de radio "The Jimmy Durante" en 1947 et 1948 où il jouait aussi un M. Ripple - le commissaire américain aux voies navigables.Dave Barry racontera plus tard que son fils de 5 ans, Alan Barry, était si nerveux qu'il n'arrêtait pas de s'agiter en mettant sa main dans sa poche - ruinant de nombreuses prises.Le réalisateur a donc du demander au responsable des costumes de coudre la main de son fils Alan dans la poche de son pantalon afin qu'elle ne sorte pas, pour réduire son agitation.
Dave Barry n'a pas de scènes en commun avec Marilyn dans "Les Reines du Music-Hall". Par contre, il la retrouvera en 1959 pour "Certains l'aiment chaud", où il joue le rôle de Bienstock, le patron de la troupe de chanteuses de jazz. Actor Dave Barry plays Mr. Ripple (the decorator) with real life son Alan Barry as Trickle. They speak with their "gurgle voice", a gimmick he used at that time in many episodes of "The Jimmy Durante" radio show during 1947 and 1948 where he also played a Mr. Ripple - the United States Commissioner Of Waterways. Dave Barry would later recount that his 5 year old son Alan Barry was so nervous he kept fidgeting by putting his hand in his pocket - ruining many takes. The director therefore had to ask the wardrobe manager to sew his son Alan's hand into his pant pocket so that it would not come out - to reduce his fidgeting.
Dave Barry has no scenes in common with Marilyn in "Ladies of the Chorus". However, he will play with her in 1959 in "Some like it hot", where he plays the role of Bienstock, the boss of the troupe of jazz singers. .
Dave Barry et son fils Alan dans "Ladies of the Chorus" / avec Marilyn dans "Some like it Hot" .
. Sources: Marilyn Monroe, La Biographie, Donald Spoto Les vies secrètes de Marilyn Monroe, Anthony Summers Marilyn Monroe, la femme derrière l'icône, de Ian Ayres Marilyn Monroe, l'encyclopédie, d'Adam Victor
article de Classic Movie HubMarilyn: Behind the Icon – Ladies of the Chorus quelques anecdotes du film surimdb et sur le blogperfectlymarilynmonroe .
Les looks de Marilyn au cinéma Marilyn's looks at the cinema
Les reines du music-hall
Les coiffures de Peggy Martin The hairstyles of Peggy Martin
Quand Marilyn Monroe rejoint les studios de la Columbia (elle signe son contrat le 09 mars 1948), les studios décident de la relooker totalement à l'image de leur star Rita Hayworth. Marilyn subit une électrolyse de la racine des cheveux (c'est à dire une épilation douloureuse) destinée à modifier l’implantation en forme de V de ses cheveux sur le haut du front, permettant ainsi d'élargir le front. Une technique subie aussi par Rita Hayworth. Puis ses cheveux sont décolorés dans une nuance de "platine chaud", faisant échos à Jean Harlow, l'idole de Marilyn.
When Marilyn Monroe joins the Columbia studios (she signs her contract on March 9, 1948), the studios decide to completely revamp her in the image of their star Rita Hayworth. Marilyn undergoes electrolysis of the hairline (i.e. painful hair removal) intended to modify the V-shaped implantation of her hair on the top of the forehead, thus allowing the forehead to be widened. A technique also suffered by Rita Hayworth. Then her hair is bleached in a shade of "warm platinum", echoing Jean Harlow, Marilyn's idol.
Quand à sa coiffure, les studios la mettent entre les mains de leur coiffeuse Helen Hunt, qui s'occupait aussi de la chevelure de Rita Hayworth et va reproduire sur Marilyn la même coiffure: les cheveux mi-longs, ondulés et crantés.
As for her hairstyle, the studios put it in the hands of their hairdresser Helen Hunt, who also took care of Rita Hayworth's hair and will reproduce the same hairstyle on Marilyn: mid-length and wavy hair.
Pour le maquillage, le visage de Marilyn est confié à Clay Campbell, le maquilleur attitré des studios de la Columbia, qui s'occupait aussi du visage de Rita Hayworth et qui reproduit un maquillage similaire sur Marilyn: un léger fard à paupières, du ricil aux yeux et du rouge à lèvres rouge.
For the make-up, Marilyn's face is entrusted to Clay Campbell, the regular make-up artist at Columbia studios, who also took care of Rita Hayworth's face and who reproduces similar make-up on Marilyn: a light eye shadow, ricil eyes and red lipstick.
* Les chapeaux portés dans le film * The hats worn in the movie
- Le béret noir - The black beret
- Le petit chapeau noir en velours et à plumes - - The little black velvet hat with feathers -
- Le bandeau à strass - The Rhinestone headband
Les chaussures de Peggy Martin The shoes of Peggy Martin
Les chaussures de scène sont dorés à petits talons. Pour la scène d'introduction du film -la scène chantée "Ladies of the Chorus" où les filles chantent et dansent sur scène - certaines portent des sandales ouvertes (laissant apercevoir les doigts de pieds) et d'autres portent des sandales fermés. La 1ère paire de chaussures de scène portée par Peggy / Marilyn sont des sandales ouvertes, comme sur les clichés publicitaires du film. D'autres actrices portent aussi des sandales ouvertes mais à semelles compensées, dans la scène où elles rejoignent leur grande loge; ces sandales ne sont néanmoins pas portés quand elles sont sur scène. Adele Jergens porte des sandales dorés au bout ouvert.
The stage shoes are golden with a small heel.For the introductory scene of the film - the sung scene "Ladies of the Chorus" where the girls sing and dance on stage - some wear open sandals (letting see the toes) and others wear closed sandals. The 1st pair of stage shoes worn by Peggy / Marilyn are open sandals, as in the publicity shots of the film. Other actresses also wear open sandals but with platform soles, in the scene where they join their grand lodge;these sandals are however not worn when they are on stage. Adele Jergens wears gold open toe sandals.
La 2ème paire de chaussures de scène portée par Peggy/Marilyn correspond à la scène où elle chante sur scène "Anyone Can See I Love You". Ce sont des chaussures à l'effet blanc satiné, à petits talons, avec plusieurs petites ouvertues sur le pied, et au talon ouvert, fermés par une sangle en haut du pied.
The 2nd pair of stage shoes worn by Peggy/Marilyn corresponds to the scene where she sings "Anyone Can See I Love You" on stage.They are white satin effect shoes with small heels, with several small openings on the foot, and with an open heel, closed by a strap at the top of the foot.
La 3ème paire de chaussures de scène portée par Peggy/Marilyn correspond à la scène où elle chante sur scène "Everybaby Needs a Da-Da-Daddy". Ce sont des chaussures noires à petit talon au bout ouvert et fermées par une sangle noire en haut du pied.
The 3rd pair of stage shoes worn by Peggy/Marilyn correspond to the scene where she sings "Everybaby Needs a Da-Da-Daddy" on stage.These are black low-heeled shoes with an open toe and closed by a black strap at the top of the foot.
La 4ème paire de chaussures portée par Peggy/Marilyn sont des chaussures de ville: noires, à talons, au bout ouvert. Marilyn les porte aussi pour des séances photos publicitaires de la Columbia (photos d'Ed Cronenwerth).
The 4th pair of shoes worn by Peggy/Marilyn are dress shoes: black, with heels, with open toes.Marilyn also wears them for Columbia publicity photo shoots (photos by Ed Cronenwerth).
* L'accessoire de la chaîne à la cheville * The accessoryof the ankle chain
La jeune Marilyn Monroe aimait porter une petite chaîne à sa cheville gauche. Elle porte la chaîne dans le film, tout comme pour les portraits publicitaires de la Columbia.
Young Marilyn Monroe liked to wear a small chain on her left ankle.She wears the chain in the film, just like in the Columbia publicity portraits.
Les looks de Marilyn au cinéma Marilyn's looks at the cinema
Les reines du music-hall
La garde-robe de Peggy Martin The wardrobe of Peggy Martin
Aucune indication sur le styliste ayant créé les costumes pour le film ne figure au générique. Néanmoins, bon nombre de biographes déclarent que les tenues sont l'oeuvre du styliste Jean Louis (de son nom Jean Louis Berthault), qui travaillait pour les studios de la Columbia. En effet, les vêtements portés par les actrices ne sont pas des créations originales faites pour le film mais des emprunts de costumes déjà portés dans d'autres films de la Columbia et pour lesquels les stylistes étaient Irene (de son nom Irene Lentz),John Orry-Kelly et Jean Louis qui avait intégré le département costume de la Columbia en 1943, en travaillant en collaboration avec Orry-Kelly. Marilyn Monroe travaillera avec les deux créateurs plus tard dans sa carrière: Jean Louis créera les tenues qu'elle porte dans "Les désaxés" (1961), son dernier tournage "Quelque chose va craquer" (1962) et surtout la robe moulante qu'elle porte pour chanter "Happy Birthday" au Président Kennedy (le 19 mai 1962); quand à Orry-Kelly, il créera les costumes du film "Certains l'aiment chaud" (1959). Pour "Les Reines du music-hall", Marilyn Monroe tient le second rôle (après Adele Jergens), apparaissant ainsi dans une grande partie à l'écran et elle porte 15 tenues différentes tout au long du film.
No indication of the stylist who created the costumes for the film appears in the credits. However, many biographers claim that the outfits are the work of designer Jean Louis (real name Jean Louis Berthault), who worked for Columbia studios. Indeed, the clothes worn by the actresses are not original creations made for the film but have been borrowed from costumes already worn in other Columbia films and for which the costume designers were Irene, John Orry-Kelly and Jean-Louis who had joined the costume department of Columbia in 1943 and worked in collaboration with Orry-Kelly. Marilyn Monroe will work with the two creators later in her career: Jean Louis will create the outfits she wears in "The Misfits" (1961), her last shoot "Something's got to give" (1962) and especially the tight dress that she wears to sing "Happy Birthday" to President Kennedy (May 19, 1962); as for Orry-Kelly, he created the costumes for the film "Some like it hot" (1959). For "Ladies of the Chorus", Marilyn Monroe takes the second role (after Adele Jergens), thus appearing in a large part on the screen and she wears 15 different outfits throughout the film.
* Les tenues showgirl de scène * The Stage showgirl outfits
5 tenues de showgirl - 5 showgirl outfits
- L'ensemble pailleté pull et jupon à volant - - Glitter outfit of sweater and ruffled skirt -
La 1ère tenue de scène portée par Peggy / Marilyn correspond à la 1ère scène du film (avec le générique d'introduction) et la scène de la chanson de groupe "Ladies of the Chorus" où les actrices / chanteuses portent toutes la même tenue: une sorte de pull à longues manches paillettés de sequins brodés, agrémenté d'une large collerette en voile, assorti d'une jupe très courte volantée bouffante (jupe typique de danseuse). Il est même assez étonnant pour l'époque (film tourné en 1948) de voir de jeunes actrices vêtues si court, car on voit quasiment l'intégralité de leur jambes. Sans doute le thème du film (comédie musical montrant aussi les dessous et coulisses d'un théâtre du burlesque) étant un prétexte de découvrir les jambes des jeunes actrices.
The 1st stage outfit worn by Peggy / Marilyn corresponds to the 1st scene of the movie (with the introductory credits) and the scene of the group song "Ladies of the Chorus" where the actresses / singers all wear the same outfit:a sort of long-sleeved jumper spangled with embroidered sequins, embellished with a wide veil collar, matched with a very short puffy ruffled skirt (typical dancer's skirt).It is even quite surprising for the time (film shot in 1948) to see young actresses dressed so short, because you can see almost all of their legs.Undoubtedly the theme of the film (musical also showing the underside and backstage of a burlesque theatre) being a pretext to discover the legs of young actresses.
- La longue robe au voilé transparent - - The long dress with transparent veil -
La 2ème tenue de scène portée par Peggy / Marilyn apparaît quand elle se trouve en coulisses (et se bagarre avec Marjorie Hoshelle); les actrices portent toutes de longues robes au fin voilage. Celle de Marilyn est très transparente (on aperçoit sa culotte portée sous le voilage de la robe). On ne peut qu'imaginer qu'un aussi fin tissu puisse être fait de soie. La robe comporte une bretelle en lanière (à l'épaule gauche) et pour l'autre épaule, le voilage de la robe remonte formant ainsi une autre bretelle large, donnant ainsi un aspect asymétrique au niveau du buste. Il y a aussi une lanière dorée autour de la poitrine gauche et qui retombe à la taille. La robe laisse apercevoir la peau sur un seul côté, au niveau de la taille. C'est une robe d'inspiration de style empire, par le retombé fluide de sa longueur. L'ensemble des robes portées par les actrices dans cette scène ont été créées par Jean Louis pour le film "L'Etoile des Etoiles" en 1947 (dans lequel jouait aussi Adele Jergens). Les robes sont toutes de couleurs différentes (Marilyn porte la robe verte de Dorothy Hartet Adele Jergens est en robe rose portée à l'origine par Rita Hayworth).
The 2nd stage outfit worn by Peggy/Marilyn appears when she is backstage (and fighting with Marjorie Hoshelle);the actresses all wear long dresses with fine veiling.Marilyn's is very transparent (you can see her panties worn under the veil of the dress).One can only imagine that such a fine fabric could be made of silk.The dress has a thin strap (on the left shoulder) and for the other shoulder, the veil of the dress goes up thus forming another wide strap, thus giving an asymmetrical appearance at the level of the bust.There is also a gold strap around the left chest that falls to the waist.The dress reveals the skin on only one side, at the level of the waist.It is an empire style inspired dress, by the fluid fall of its length. All of the dresses worn by the actresses in this scene were created by Jean Louis for the film Down To Earth in 1947(in which Adele Jergens also played). The dresses are all in different colors (Marilyn wears the green dress of Dorothy Hart and Adele Jergens wears a pink dressoriginally worn by Rita Hayworth).
- VIDEO extrait "Down To Earth" -
- La longue robe au buste pailleté et jupe voilée - - The long dress with a sequined bust and veiled skirt -
La 3ème tenue de scène portée par Peggy / Marilyn correspond à la scène où elle chante sur scène "Anyone Can See I Love You" où elle s'amuse à faire virevolter la longue jupe voilée. La robe semble former comme deux tenues bien distinctes: le haut du corps moule le buste, comme une sorte de body avec de fines bretelles et rempli de sequins dorés brillants et étincelants, avec des formes géométriques apparaissant autour de la poitrine en forme circulaire et redescendant en forme de losange jusqu'à la taille. Le bas du corps, à partir du bas des hanches, est constitué d'une longue jupe blanche bouffante faite de divers voilage.
The 3rd stage outfit worn by Peggy / Marilyn corresponds to the scene where she sings "Anyone Can See I Love You" on stage where she has fun twirling the long veiled skirt.The dress seems to form like two very distinct outfits: the upper body hugs the bust, like a kind of bodysuit with thin straps and filled with shiny and sparkling golden sequins, with geometric shapes appearing around the chest in a circular shape and descendingdiamond-shaped to the waist.The lower body, from the bottom of the hips, consists of a long puffy white skirt made of various veils.
- La longue robe de mousseline noire et paillettes - - The long dress of black chiffon and sequins -
La 4ème tenue de scène portée par Peggy / Marilyn correspond à la scène où elle chante sur scène "Everybaby Needs a Da-Da-Daddy" où elle laisse découvrir ses jambes. C'est une longue robe de mousseline noire au buste seyant, aux manches et à la poitrine transparentes, à la taille haute, et à la jupe pailletée et ouverte jusqu'en haut des jambes; laissant ainsi découvrir presque totalement les jambes (Marilyn porte des bas résille noirs) accentuant ainsi sur le côté sexy de la tenue. La robe a déjà été portée par une choriste dans la comédie musicale "The Dolly Sisters" en 1945 dont les costumes de scène ont été créés par Orry-Kelly. - blog: Dressing - Robe de mousseline noire et paillettes de Jean Louis
The 4th stage outfit worn by Peggy / Marilyn corresponds to the scene where she sings on stage "Everybaby Needs a Da-Da-Daddy" where she reveals her legs.It is a long black muslin dress with a flattering bust, transparent sleeves and chest, high waist, and sequined skirt open to the top of the legs;thus leaving the legs almost totally uncovered (Marilyn is wearing black fishnet stockings) thus accentuating the sexy side of the outfit. The dress was already worn by a chorus girl in the musical "The Dolly Sisters" in 1945, from which the stage costumes were created by Orry-Kelly.
- Le body et son boléro brillants - - The shiny dress and bolero -
La 5ème tenue de scène portée par Peggy / Marilyn apparaît quand elle se trouve en coulisses et reçoit une orchidée en cadeau. C'est un ensemble brillant composé d'un body et une veste courte coordonné de style boléro. C'est une tenue empruntée du film de 1946, "Le roman d'Al Jolson", portée dans une scène d'un numéro musical par Evelyn Keyes. Le créateur de cette tenue est Jean Louis. Le film tourné en couleur permet de découvrir l'extraordinaire rendu visuel de cette tenue brillante d'or.
The 5th stage outfit worn by Peggy/Marilyn appears when she is in backstage and receives an orchid as a gift.It's a brilliant ensemble made up of a becoming dress (whose length cannot be determined because in the scene, Marilyn is filmed by a tight frame) and a coordinated short bolero jacket. It's an outfit borrowed from the 1946 film "The Jolson Story" worn in a scene of a musical number by Evelyn Keyes.The designer of this outfit is Jean Louis.The film shot in color allows to discover the extraordinary visual rendering of this shiny gold outfit.
* Les tenues de ville * The city outfits
5 tenues de ville - 5 city outfits
- Le chemisier à carreau et la jupe droite - - The checkered blouse and the straight skirt -
La 1ère tenue de ville portée par Peggy / Marilyn est dans la scène où elle rentre avec sa mère le soir à leur appartement. Bien que son personnage soit d'une condition modeste, elle porte ici une tenue très chic et classique: un chemisier à carreaux avec de gros boutons (apparent aussi sur les pochettes au buste), dont les manches et le col large sont noirs, pour faire échos à la jupe droite noire de type crayon. Cette tenue a été portée par l'actrice Ellen Drew dans le film "Sing While You Dance" de 1946 et pour lequel aucun nom de styliste ne figure dans les crédits.
The first city outfit worn by Peggy / Marilyn is in the scene where she goes back home with her mother to their apartment in the evening.Although her character is of modest condition, here she wears a very chic and classic outfit: a checkered blouse with large buttons (also visible on the pockets at the bust), whose sleeves and wide collar are black, forecho the straight black pencil-type skirt. This outfit was worn by actress Ellen Drew in the 1946 film "Sing While You Dance" and for which no designer's name is listed in the credits.
- Le chemisier uni et la jupe longue - - The plain blouse and the long skirt -
La 2ème tenue de ville est portée par Peggy / Marilyn dans plusieurs scènes: d'abord dans les coulisses du théâtre quand elle reçoit une orchidée. On ne voit que son buste et le haut de sa taille laissant ainsi apercevoir un chemisier uni à manches courtes, fermé par une petite lanière au niveau du cou; et une jupe noire à la taille haute avec une fine ceinture à la taille. Dans les autres scènes (chez la fleuriste et en loge du théâtre), elle porte une veste rayée blanche par dessus le chemisier; c'est une veste très courte, à l'encolure dont les rebords sont très larges (typique des années 1940s), fermée par quatre gros boutons et au décolleté prononcé puisqu'on y voit aisément le chemisier en dessous.
The 2nd city outfit is worn by Peggy/Marilyn in several scenes: first backstage at the theater when she receives an orchid.We only see her bust and the top of her waist, revealing a plain blouse with short sleeves, closed by a small strap at the neck;and a high-waisted black skirt with a thin belt at the waist.In the other scenes (at the florist and in the theater backstage), she wears a white striped jacket over the blouse;it's a very short jacket, with a very wide neckline (typical of the 1940s), closed by four large buttons and with a pronounced neckline since you can easily see the blouse underneath.
- Le tailleur à jupe droite et le sous pull noir - - The suit with a straight skirt and the black under-sweater -
La 3ème tenue de ville est portée brièvement par Peggy / Marilyn dans son appartement, pendant qu'elle prépare ses valises. C'est un tailleur typique des années 1940s: veste longue, au col très large, assorti d'une longue jupe droite; l'ensemble d'une couleur claire, faisant ainsi contraste avec le sous pull noir qu'elle porte en dessous.
The 3rd city outfit is worn briefly by Peggy/Marilyn in her apartment, while she is packing her bags.It is a typical 1940s suit: long jacket, with a very wide collar, matched with a long straight skirt;all of a light color, thus contrasting with the black sweater she wears underneath.
- La robe droite sans manches et le chemisier blanc - - The straight sleeveless dress and the white blouse -
La 4ème tenue de ville est portée par Peggy / Marilyn est sobre et chic car elle la porte dans la scène où elle rencontre la mère de son fiancé. Un jeu de contraste est fait entre la robe noire sans manches, à la jupe droite, portant les initiales brodée "PM" sur le buste - correspondant au nom du personnage Peggy Martin - et le chemisier blanc au col large et aux longues manches, resseré aux poignets. Cette tenue a été portée par Rita Hayworth dans le film "Ô toi ma charmante" en 1942 pour lequel c'est la styliste Irene à l'initiative de la création des vêtements. Les initiales brodées étaient alors "MA", correspondant au nom du personnage interprété par Rita: Maria Acuña.
The 4th city outfit worn by Peggy / Marilyn is sober and chic because she wears it in the scene where she meets her boyfriend's mother.A game of contrast is made between the black sleeveless dress, with the straight skirt, bearing the embroidered initials "PM" on the bust - corresponding to the name of the character Peggy Martin - and the white blouse with the wide collar and the long sleeves, tightenedat the wrists. This outfit was worn by Rita Hayworth in the film "You Were Never Lovelier" in 1942 for which it was the stylist Irene who initiated the creation of the clothes.The embroidered initials were then "MA", corresponding to the name of the character played by Rita: Maria Acuña.
- Le chemisier blanc et la longue jupe noire - - The white blouse and the long black skirt -
La 5ème tenue de ville est portée brièvement par Peggy / Marilyn dans la maison de la mère de son petit-ami, avant la fête de fiançailles; une tenue qu'elle porte pour des portraits publicitaires du film. Elle coordonne un chemisier blanc, au col large et manches ressérées, agrémenté au buste d'une lanière circulaire faisant l'effet d'un long collier que l'on retrouve aux manches, avec une longue jupe noire au bas évasé.
The 5th city outfit is worn briefly by Peggy/Marilyn at her boyfriend's mother's house, before the engagement party;an outfit she wears for publicity portraits for the film.She coordinates a white blouse, with a wide collar and tightened sleeves, embellished at the bust with a circular strap giving the effect of a long necklace that is found at the sleeves, with a long black skirt with a flared bottom.
* Les tenues de soirées / en sortie * The Evening / Outing Outfits
2 tenues de sorties - 2 outing outfits
- La longue robe au veston noir et jupe voilée - - The long dress with the black jacket and veiled skirt -
La 1ère tenue de sortie est portée dans la scène où Peggy / Marilyn est en rendez-vous galant et embrasse son prétendant puis quand elle rentre chez elle. On y retrouve le style de la robe de scène portée pour la chanson "Anyone Can See I Love You" car c'est une tenue "deux en un": le buste ressemble à une veste noire à longues manches, au décolleté triangulaire (on l'on y devine le soutien gorge noir en dessous), et la longue jupe blanche à l'effet un peu bouffant contient des motifs noirs demi circulaires en haut de la taille, tel un prolongement de la veste noire.
The 1st evening outfit is worn in the scene where Peggy / Marilyn is on a date and kisses her suitor then when she returns home.We find the style of the stage dress worn for the song "Anyone Can See I Love You" because it is a "two-in-one" outfit: the bust resembles a black jacket with long sleeves, with a triangular neckline (on the black bra underneath could be guess), and the long white skirt with a slightly puffy effect contains semi-circular black patterns at the top of the waist, like an extension of the black jacket.
- La longue robe à la jupe à motifs de fleurs - - The long dress with the patterned flowers skirt -
La 2ème tenue de sortie est portée par Peggy / Marilyn dans la scène finale de fête de fiançailles. Le haut du corps est seyant, de forme bustier, au tissu blanc orné de motifs à fleurs noires, agrémenté d'un très large voile transparent qui retombe aux épaules, au décolleté triangulaire autant au buste que dans le dos, menant à une taille marqué d'un large bandeau noir satiné, et par une longue jupe à effet de volant, d'un tissu blanc orné de larges motifs représentant des fleurs noires. Cette robe est une création de Jean Louis pour Betty Grable qui la porte dans le film "L'Homme de mes rêves" en 1947.
The 2nd evening outfit is worn by Peggy/Marilyn in the final scene of engagement party.The upper body is becoming, bustier in shape, with white fabric adorned with black flower patterns, embellished with a very large transparent veil which falls to the shoulders, with a triangular neckline both at the bust and in the back, leading to a marked waista wide black satin headband, and a long skirt with a flounce effect, a white fabric adorned with large patterns representing black flowers. This dress is a creation by Jean Louis for Betty Grable who wears it in the film "It Had To Be You" in 1947.
* Les peignoirs et chemise de nuit * The Bathrobes and Nightdress
2 peignoirs et 1 chemise de nuit - 2 bathrobes and 1 nightdress
- Le peignoir blanc éponge au rebord satiné - - The white terrycloth bathrobe with a satin edge -
Le 1er peignoir que porte par Peggy / Marilyn dans sa loge quand elle reçoit une orchidée en cadeau, est blanc, en éponge, au rebord satin et avec une grande ceinture de satin nouée à la taille.
The 1st bathrobe worn by Peggy / Marilyn in her dressing room when she receives an orchid as a gift, is white, in terrycloth, with a satin edge and with a large satin belt tied at the waist.
- Le peignoir blanc en coton à motifs - - The white cotton bathrobe with patterns -
Le 2ème peignoir que porte par Peggy / Marilyn dans sa loge est aussi blanc, mais semble être en coton, avec de petits motifs qui parsèment le tissu, et une grande ceinture nouée à la taille. Les manches sont larges aux poignets.
The 2nd bathrobe worn by Peggy / Marilyn in her dressing room is also white, but seems to be cotton, with small patterns dotting the fabric, and a large belt tied at the waist.The sleeves are wide at the wrists.
- La longue chemise de nuit - - The long nightdress -
La chemise de nuit est portée par Peggy / Marilyn dans la scène où elle se retrouve dans la chambre qu'elle partage avec sa mère, dans la maison de la mère de son petit-ami. C'est une très longue chemise de nuit au retombé fluide, laissant à peine découvrir les bouts des pieds, avec un revers de forme arrondi et dentellé au col assez serrant, faisant échos aux petites pochettes au buste dentellées. La chemise est fermé par des boutons au niveau du buste et noué par une ceinture à la taille. Les manches sont longues et ressérées aux poignets par des boutons.
The nightdress is worn by Peggy / Marilyn in the scene where she finds herself in the bedroom she shares with her mother, in her boyfriend's mother's house.It is a very long nightgown with a fluid fall, barely revealing the ends of the feet, with a rounded and lace-up lapel with a fairly tight collar, echoing the small lace-up chest pockets.The shirt is closed with buttons at the bust and tied with a belt at the waist.The sleeves are long and tightened at the wrists by buttons.
VIDEO - Marilyn Monroe and Ladies of the Chorus: the re-use of Rita Hayworth costumes!
A suivre dans un prochain post: coiffures et accessoires (chapeaux et chaussures)
Du 12 octobre 2022 au 11 décembre 2022, exposition Marilyn Monroe 1962 à l'Insitut Lumière de Lyon, France.
Description:Exposition de la collection photographique de Sébastien Cauchon. Cinéphile et spécialiste de Marilyn Monroe, auteur du livre Marilyn 1962 (Stock), Sébastien Cauchon est un collectionneur de photographies assidu. Pendant des années, il a traqué les éditions originales, rassemblé les tirages rares de l’icône absolue d’Hollywood. Femme aux multiples visages, actrice engagée, travailleuse acharnée, douée d’une photogénie exceptionnelle et d’une conscience aiguë de son image, Marilyn Monroe demeure, soixante ans après sa mort en août 1962, un mythe toujours vivant, muse de nombreux créateurs contemporains. À l’occasion du festival Lumière, et des 60 ans de la disparition de la star, Sébastien Cauchon dévoile pour la première fois les trésors de sa collection personnelle à travers une sélection de 60 photographies. Exposition en marge du "Festival Lumière", festival de cinéma de Lyon, du samedi 15 au dimanche 23 octobre 2022.
Lieu et adresse: 20 rue du Premier-Film, Lyon 8e (métro : Lumière-Monplaisir) - Galerie cinéma 1 Horaires: Pendant le festival (du 15 au 23/10) : tous les jours de 10h à 20h Avant et après le festival : du mardi au dimanche de 11h à 19h e Centre d'Art est ouvert tous les jours de 10h à 18h. Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture. Tarifs: > Entrée libre pour les accréditées du festival, les abonnés et Clubs de l’Institut Lumière, les moins de 26 ans, les bénéficiaires du RSA, les visiteurs du Musée Lumière. > 3 € chaque exposition / 5 € les deux expositions > 4 € les deux expositions pour les spectateurs du festival Lumière (sur présentation d’un billet) NB: la 2ème exposition, du 07 octobre au 11 décembre s'intitule "L’Année où le Festival de Cannes avait lieu en juillet" : pendant trois jours, Vincent Delerm a immortalisé la 74e édition du Festival de Cannes 2021 - A la Galerie 2 au 3 rue de l’Arbre Sec, de 11h à 20h