Lundi 21 mars 2016 - 22h50 - Arte
- à revoir en replay pendant 7 jours-
Rediffusion ?
Documentaire - Tony Curtis, le gamin du Bronx
Vente aux enchères 'Julien's 90210 Exclusive Summer 2015' par Juliens Auction du 28 mars 2016 à Hollywood.
Le catalogue (photo ci-contre) est en consultation libre et en vente au prix de 100 $ sur le site de Julien's Auction.
La vente aux enchères contient 13 lots consacrés à Marilyn Monroe: en consultation sur julienslive.
Lot 1 : MARILYN MONROE IDENTIFICATION CARD SIGNED "NORMA JEAN DiMAGGIO"
A Marilyn Monroe signed United States Department of Defense Noncombatant’s Certificate of Identity. The card is signed “Norma Jean DiMaggio” and countersigned by the issuing officer. It is additionally marked “Void.” Monroe’s fingerprints are stamped on the back of the card, but no other information has been entered. It is well known that Monroe was issued an official Department of Defense identification card dated February 8, 1954, with a card serial number of 129278. This card’s serial number is 129279. The same issuing officer signed this card as well as Monroe's official ID card. Monroe visited Korea to entertain the troops while on her honeymoon with Joe DiMaggio in February 1954.
2 1/2 by 3 3/4 inches
EST. $20,000-30,000 / Unsold
Lot 2 : MARILYN MONROE SIGNED CHECK
A Marilyn Monroe handwritten and signed check. The check is written from an account with Bank of America, Laurel/Sunset branch, in the amount of $282, dated July 13, 1953 paid to Mrs. Jaffray.
Approximately, 2 1/2 by 6 inches
EST. $2,000-4,000 / Winning bid:$4,160
Lot 3: MARILYN MONROE BERNARD OF HOLLYWOOD PHOTOGRAPH
A limited edition color photograph of Marilyn Monroe titled “Valentine Heart” taken by Bruno Bernard circa 1946. Numbered 16/90 and signed by The Estate of Bruno Bernard in the lower margin.
20 by 16 inches
PROVENANCE From the Estate of Bruno Bernard
EST. $2000-3000 / unsold
Lot 4 : MARILYN MONROE BERNARD OF HOLLYWOOD PHOTOGRAPH
A limited edition color photograph of Marilyn Monroe titled “Sailor Girl” taken by Bruno Bernard circa 1946. Numbered 16/90 and signed by The Estate of Bruno Bernard in the lower margin.
20 by 16 inches
PROVENANCE From the Estate of Bruno Bernard
EST. $2000-3000 / unsold
Lot 5: MARILYN MONROE BRUNO BERNARD SIGNED ORIGINAL VINTAGE PHOTOGRAPH
An original vintage black and white photograph of Marilyn Monroe signing autographs taken by Bruno Bernard circa 1954. Signed on verso “Bernard of Hollywood.”
11 by 14 inches
PROVENANCE From the Estate of Bruno Bernard
EST. $4000-6000 / Winning bid:$5,120
Lot 6 : MARILYN MONROE BRUNO BERNARD SIGNED ORIGINAL VINTAGE PHOTOGRAPH
An original vintage black and white pin-up photograph of Marilyn Monroe taken by Bruno Bernard circa 1946. Signed on verso “Bernard of Hollywood.”
10 by 8 inches
PROVENANCE From the Estate of Bruno Bernard
EST. $5000-7000 / unsold
Lot 7: MARILYN MONROE BERNARD OF HOLLYWOOD PHOTOGRAPH
A limited edition black and white photograph of Marilyn Monroe wearing a costume dress from her film Gentlemen Prefer Blondes (20th Century, 1953) taken by Bruno Bernard circa 1953. Numbered 16/90 and signed by The Estate of Bruno Bernard in the lower margin.
20 by 16 inches
PROVENANCE From the Estate of Bruno Bernard
EST. $2000-3000 / unsold
Lot 8 : MARILYN MONROE BERNARD OF HOLLYWOOD PHOTOGRAPH
A limited edition color photograph of Marilyn Monroe titled “My Girl Friday” taken by Bruno Bernard circa 1946. Numbered 16/90 and signed by The Estate of Bruno Bernard in the lower margin.
20 by 16 inches
PROVENANCE From the Estate of Bruno Bernard
EST. $2000-3000 / unsold
Lot 9: MARILYN MONROE ARTWORK BY STEVE KAUFMAN
A portrait of Marilyn Monroe by pop artist Steve Kaufman. Oil on canvas silkscreen over fabric stretched to frame, with additional handpainted embellishments, numbered 7/10, titled “Marilyn Baby,” inscribed by the artist “Best Wishes/ stevekaufmanart.com.” Accompanied by a certificate from Steve Kaufman Art.
12 by 12 inches
EST. $400-600 / Winning bid:$2,432
Lot 10: MARILYN MONROE PHOTOGRAPHS
A group of Marilyn Monroe items: an 11-by-14-inch photograph of Monroe with Lassie; a matted 9-by-7-inch photograph of Monroe sitting; and a matted approximately 9-by-7-inch print of Monroe in stockings, inscribed in the margin as being from the estate of Bernard of Hollywood. Together with four copies of the Roger C. Taylor book Marilyn in Art (London, Pop Art Books, 2006).
14 by 11 inches, largest
PROVENANCE From the Collection of Allan Rich
EST. $100-300 / Winning bid:$480
Lot 11: MARILYN MONROE AND MARLON BRANDO PHOTOGRAPH BY MILTON GREENE
A black and white original photograph of Marilyn Monroe and Marlon Brando taken by Milton Greene in 1955. Brando is kneeling before Monroe, draping an “Actors’ Studio Benefit Usher” sash across her chest. Artist's stamp on verso, signed by Greene and dated “3-21-80.”
14 by 11 inches
EST. $600-800 / Winning bid:$832
Lot 12: BUS STOP PHOTOGRAPH ARCHIVE
An archive of continuity and publicity photographs for the film Bus Stop (20th Century, 1956). The collection includes approximately 100 publicity photographs stamped on verso by the Advertising Code Administration. Twelve of these photographs have been additionally stamped "Retouch as Indicated" in red ink, and the surface of the photo has been drawn on where censors indicated to make Marilyn Monroe's wardrobe less revealing in the photographs. Nineteen small black and white prints are also stamped by the Advertising Code Administration of Hollywood. Three black and white small prints are stamped "Marilyn Monroe Productions Approved by _______" on verso. Also, 19 black and white snapshots taken on and off the set; 16 black and white publicity images; two wardrobe shots with the transparencies of Don Murray; a small number of other photographs for unknown use; and nine color publicity clips that would have been sent to newspapers and magazines for promotion of the film.
Sizes vary
EST. $800-1,200 / Winning bid:$2,560
Lot 13: MARILYN MONROE VINTAGE PHOTOGRAPH BY ANDRE de DIENES
A black and white silver gelatin print of Marilyn Monroe taken by Andre de Dienes in 1949. The photograph is hand printed by de Dienes on double-weight paper and stamped by the photographer on verso. Accompanied by a certificate of authenticity from One West Publishing.
11 1/4 by 9 3/4 inches
EST. $400-600 / Winning bid:$768
Tony Curtis,
Le Gamin du Bronx
Année: 2011
Réalisation: Ian Ayres
Pays: France
Durée: 56 min
De la tragédie de l'enfance à l'apaisement des dernières années, de "Certains l'aiment chaud" à "Amicalement vôtre", un voyage intime avec Tony Curtis (1925-2010), l'un des premiers sex-symbols masculins d'Hollywood.
>> Diffusé en France sur arte le lundi 21 mars 2016
Retranscription des passages évoquant Marilyn Monroe:
(à 16min 50sec) Hollywood ne manque pas non plus de jeunes starlettes ambitieuses. Certaines, plus prometteuses que d'autres. Une en particulier attire l'attention de Tony.
Tony Curtis: "Marilyn et moi, on s'est rencontré en 1948. Elle avait les cheveux auburn, et elle portait des chemisiers transparents qui laissaient entrevoir le bout de ses seins. Ohhh.. tous les scènaristes se penchaient depuis le deuxième étage pour la regarder passer et ils l'applaudissaient. Elle se dirigeait vers le portail, elle n'avait pas de voiture. En la voyant partir à pied, je me suis dit 'C'est ma chance'. Le policier qui gardait le portail était un bon copain et il lui a dit 'C'est un type en or. Vraiment, c'est quelqu'un de bien, vous pouvez monter avec lui.' Elle l'a fait ! Une fois chez elle, je l'ai invitée à sortir avec moi, elle a accepté. Elle m'a donné le numéro de son petit hôtel."
Tony se fait prêter la maison d'un ami sur la plage de Malibu. Après être passé prendre Marilyn, il s'arrête dans un épicerie et achète un délicieux dîner pour leur soirée en tête à tête. Il a imaginé une soirée romantique, organisée dans les moindres détails.
Tony Curtis: "Les steaks et le poulet ont brûlé. J'ai renversé le vin, la salade est tombée des assiettes, c'était le pire des dîners ! Mais on a fait l'amour. Cela a été une expérience formidable pour tous les deux. Je savais ce qu'elle ressentait parce que je le ressentais moi-même. Tous les deux, on vivait là quelque chose de totalement nouveau !"
------------------------------
(à 33min 40sec) Après avoir bravé la discrimination raciale, Tony accepte d'incarner le rôle d'un travesti dans un film qui joue sur la confusion entre les sexes.
Allan Hunter (Journaliste et Biographe): "Certains l'aiment chaud, aujourd'hui, est la plus grande comédie de tout les temps. Mais à l'époque, c'était très risqué. Deux stars masculines, déguisés en femmes, dans une oeuvre hybride, mi-film de gangster, mi-comédie. Cela aurait pu donner quelque chose de mauvais goût. Et Tony prenait un risque. D'ailleurs, il a avoué ne pas être très à l'aise avec le fait de devoir changer de sexe. Mais comme toujours, l'instinct de l'acteur a pris le dessus. Une seule question: comment être crédible ? Son inconfort et son égo sont devenus secondaires et il s'est borné à jouer un personnage dans une situation déséspérée qui doit devenir une femme convaincante, c'est tout."
Marian Collier (Actrice): "Un jour, ils sont arrivés sur le plateau en disant 'Il y a une audition pour une publicité. On y va, les filles ?' On y est tous allés, Tony y compris. Devinez qui a été pris ? Tony Curtis ! C'était lui la plus jolie. Mais à la fin, il leur a dit "Je ne suis pas une femme'".
Debbie Reynolds (Actrice): "Etre un bon acteur est un don du ciel. Soit vous faites rires, soit vous ne faites pas rire. Vous êtes drôles ou vous ne l'êtes pas. Vous avez le don ou vous ne l'avez pas. Et Tony l'a."
La patience d'un acteur n'a pas une durée illimitée en talons aiguilles. Pendant quatre mois, Marilyn oblige Tony Curtis et Jack Lemmon, travestis de la tête aux pieds, à l'attendre pendant des heures. Avant qu'elle ne daigne enfin à rejoinde le plateau. Comme toute l'équipe de tournage, Tony finit par enrager.
Les sentiments que Tony avait éprouvé pour Marilyn ont bien changé. Le comportement de Marilyn lui rappelle les abus infligés par sa propre mère.
Marian Collier: "Tony lui en voulait. Il lui en voulait beaucoup. Un soir, au visionnage des rushes, on y était tous, il était au fond, il a dit 'L'embrasser, c'est comme embrasser Hitler'".
Mamie Van Doren (Actrice): "Le connaissant, il a dit ça pour faire sensation. Pour faire le malin, et attirer l'attention. Au fond, il ne le pensait pas."
Tony Curtis: "J'ai connu cinq ou six filles qui embrassaient admirablement. Marilyn était de celles-là, elle faisait partie de la sélection."
Lundi 21 mars 2016 - 22h50 - Arte
- à revoir en replay pendant 7 jours-
Rediffusion ?
Documentaire - Tony Curtis, le gamin du Bronx
Durée : 56 minutes
Année et origine : 2011, France
Réalisateur: Ian Ayres
De la tragédie de l'enfance à l'apaisement des dernières années, de "Certains l'aiment chaud" à "Amicalement vôtre", un voyage intime avec Tony Curtis (1925-2010), l'un des premiers sex-symbols masculins d'Hollywood.
Yeux de braise, coiffure de rebelle et torse lisse, qu'il dénude volontiers: à l'aube des années 1950, à 24 ans, Tony Curtis, né Bernard Schwartz, fut l'un des premiers sex-symbols masculins d'Hollywood. Dès son plus jeune âge, sur le pavé du Bronx, il a misé sur son charme et son énergie pour échapper aux naufrages de son enfance: une famille d'émigrés juifs hongrois engluée dans la misère, une mère schizophrène qui le bat, un petit frère tendrement aimé, renversé à 9 ans par un camion. Engagé volontaire dans la marine pour combattre le nazisme, ce mordu de cinéma apprend après la guerre les rudiments du métier d'acteur. Repéré par Universal avant même de décrocher son diplôme, il échappe assez vite à l'anonymat du menu fretin des studios, marigot impitoyable éclairé par une brève liaison avec la starlette Marilyn Monroe. En 1951, son mariage avec Janet Leigh, l'une des stars de la MGM, lui permet d'accéder à de vrais rôles de composition, notamment Trapèze, puis Le grand chantage. S'il se prête goulûment aux diktats de la célébrité, il n'hésite pas à afficher son combat contre la ségrégation (notamment lors du tournage de La chaîne, avec Sidney Poitier) ou à défendre l'ambiguïté sexuelle d'un rôle (Spartacus). Et son irrésistible prestation dans Certains l'aiment chaud (1959), aux côtés de Jack Lemmon et de Marilyn, qu'il en vient à haïr pour ses retards légendaires, est entrée au panthéon du septième art.
Fantômes
À ces années flamboyantes succède un long et douloureux déclin. Même s'il tourne encore quelques grands films (Le dernier nabab, L'étrangleur de Boston) et savoure un grand succès de télévision avec Amicalement vôtre, Tony Curtis est rattrapé par les fantômes de l'enfance. Avant de trouver, sur le tard, une forme de sérénité auprès d'une énième conquête, loin du cinéma. Et c'est en paisible retraité qu'il témoigne dans ce film tourné peu avant sa mort, en 2010. Entre ombre et lumière, archives et témoignages (outre Tony Curtis, Debbie Reynolds, Piper Laurie, Harry Belafonte...), un voyage intime avec l'une des dernières icônes de l'âge d'or hollywoodien.
Robe en dentelle rouge
Red Lace Gown
Cette longue robe très sexy, serrée près du corps (au buste jusqu'aux cuisses) et qui se termine en queue de poisson évasée dans le bas, a été conçue par le créateur américain John Moore. D'un rouge vif, brodée de dentelles aux motifs floraux, de fines bretelles soutiennent un profond décolleté, dessinant les contours de sa poitrine par le tissu moulant le buste. Marilyn Monroe a porté cette robe à trois reprises, toujours avec de longs gants noirs en cuir. C'est une robe qui accentue le côté "pin-up", contribuant un effet "ooh-la-la" comme disent les américains, traduisant ici l'ultra-féminité provocatrice et diablement sexy, qui semble être inspiré du personnage de Betty Boop.
> Marilyn Monroe est vue publiquement avec cette robe pour la première fois le 8 février 1956 où elle se rend à la première de la pièce de théâtre Middle of the night de Joshua Logan (qui la dirigera dans Bus Stop), au Anta Theater de New York. En plus des gants noirs, Marilyn porte un long manteau de fourrure blanc. Ses cheveux sont bouclés et sa coiffure est structurée, avec beaucoup de mouvements par l'effet wavy relevés en arrière, mettant en valeur le contour de son visage et ses longues boucles d'oreilles pendantes:
> Le deuxième moment où Marilyn est aperçue dans la robe, est lors d'une séance photo prise probablement fin février 1956 dans la maison qu'elle louait au 595 North Beverly Glen Boulevard, à Los Angeles, au moment du tournage de "Bus Stop". Sous l'objectif du photographe Gene Lester, Marilyn pose lascivement telle une vamp, allongée par terre. On y retrouve d'ailleurs son manteau de fourrure blanc au sol. Et Marilyn d'arborer le même look: coiffure, boucles d'oreilles et gants:
Et l'une des photographies de cette séance de Gene Lester sera publiée dans la presse: le 5 mai 1956 dans le Saturday Evening Post:
> C'est lookée de la même façon que pour la séance de Gene Lester (cheveux bouclée en boule, longs gants de cuirs noirs) qu'elle est photographiée en sortant d'un théâtre à New York (date/année inconnues) par ses fans:
> Il faudra attendre deux années plus tard pour revoir Marilyn porter la robe: le 10 juillet 1958 où elle assiste à la première de la pièce de théâtre Gigi au Paramount Theater, sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles. L'été 1958, Marilyn a des cheveux plus courts et une coiffure gonflée (pour les besoins du tournage de "Some Like It Hot"). Elle porte encore des boucles d'oreilles pendantes, mais elles sont différentes (plus courtes que celles portées en 1956). Marilyn est enveloppée dans une étole d'organza noire, faisant échos aux longs gants noirs.
© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand.
Le journal américain New York Mirror du 12 Novembre 1960, consacrait sa couverture à Marilyn Monroe et Yves Montand intitulé "MM and Miller Call it Quits" pet un article "Marilyn Monroe Admits It's Over" par Sheilah Graham.
AFTER 4 YEARS OF MARRIAGE
MARILYN MONROE Admits It's Over
By SHEILAH GRAHAM
The celebrated "perfect marriage" of sexy glamor girl Marilyn Monroe and eggheard, Lincolnesque playwroght Arthur Miller has broken up after four years.
Marilyn will file for a divorce, though she hasn't been to see her lawyer yet, she admitted yesterday.
Fighting her way out of her swank apartment building at 444 E. 57th St. at 4:30 p.m, trough a crush of newsmen, photographers, and celebrity-chasers, she looked pale and on the verge of tears. She had little makeup on. Her skin seemed blotchy rather than blooming. Her hai was hidden under a beige babushka and she kept her hands in the pockets of a double-breasted black seal sportcoat.
ASKED ABOUT THE impending divorce, she said in a tired, squeakly voice, "I'm very sorry, I have nothing to say about my personal life" but she confirmed the separation.
Where was she going ?
"I don't think I have to tell you that" she said, fighting her way through the crush to the curb where a hired limousine had been waiting. It took her five minutes to get across the lobby and sidewalk.
"I'll be in New York quite a while; those are my only plans right now", she breathed, looking as if she were ready to cry as the chauffeur, managed to get her into the car.
He drove her to the Central Park West apartment of Lee Strasberg, her drama coach and father of actress Susan Strasberg.
Friends of the couple cautiously blame "clashing careers" -but in thruth it's been apparent for a long time that they were bored to death with each other.
The marriage would have broken up anyhow, even if French movie star Yves Montand hadn't come into her life -but when he did, Marilyn was ripe for a romance.
Don't be surprised if she suddenly departs for Paris on a vacation. That's where Montand is, until he leaves for Japan to make a picture there.
Miller is camping out in a hotel -probably under another name, to keep himself elusive.
The were keeping up pretenses until now, sharing a hotel bungalow in Hollywood, but on Satursay they took separate planes East.
Miller went up to his Connecticut farm on Tuesday to vote, and the two have met twice in New York during the week, but only to discuss business matters.
"It is not an embittered estrangement; there is no bitterness on either side," claimed James Proctor, a friend of both. He explained it in these terms: "Marilyn is not just a star, she is an institution - and must constantly be in the center of excitement and activity. The nature of Miller requires ...
(...)
There are lots of reasons why. Mostly it's that Miller was intolerably bored, with this beautiful sex symbol, whom he found really a dull creature full of complexes. She tried to make him her father, her mother, her uncle. All his creative powers were stifled.
Friends Say Breakup Will Have No Effect on Montand
PARIS, Nov, 11 (UPI) - Marilyn Monroe's divorce plans will not change anything in the life of French singer and actor Yves Montand, friends of Montand said today.
The friends ventured the confident prediction in the absence from Paris of the handsome French movie star, who was rumored to have scored a romantic hit with Miss Monroe when they made the movie "Let's Make Love" together in Hollywood early this year.
Montand was spending the Armistice Day national holiday in the country with his wife, Oscar winning actress Simone Signoret.
THE RUMORS OF Montand's success with Marilyn created a stormy passage in the Frenchman's own married life at the time, friends reported. But now he and his wife are solidly re-united, the friends said.
"But Miss Monroe's divorce will change nothing in Montand's life".
Miss Signoret stayed in Hollywood with Montand during most of the shooting of "Let's Make Love". The two couples lived next door to each other and spent many evenings together. The couple is expected back in Paris tomorrow.