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Divine Marilyn Monroe
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DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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18 avril 2014

Pendant "The Prince and the Showgirl"

Le prince et la danseuse
Sur le tournage

Marilyn Monroe et Arthur Miller lors d'une réception improvisée sur le plateau de tournage.
Photographies de
Milton H. Greene

Marilyn Monroe and Arthur Miller during a reception organised on the set.
Photographs by Milton H. Greene

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Marilyn Monroe et son mari Arthur Miller photographiés par Jack Cardiff.
Marilyn Monroe and her husband Arthur Miller photographied by Jack Cardiff.

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Portraits du photographe Milton Greene

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© All images are copyright and protected by their respective owners, assignees or others.
copyright text by GinieLand. 

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2 août 2012

Le Nouvel Observateur 2/08/2012

lenouvelobs_coverLe magazine français Le Nouvel Observateur n°2491, paru le 2 août 2012 consacre un article de 4 pages à Marilyn Monroe (chapitre 4, par François Forestier).
 prix: 3,50  


Marilyn Monroe, ange et démon
Par François Forestier
en ligne
sur nouvelobs.com  

Avec "Le Prince et la Danseuse", le conte de fées de Marilyn Monroe, dont on commémore le 50e anniversaire de la mort, tourne au cauchemar.

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Une collection unique de près de 4.000 photographies de Marilyn Monroe, dont certaines jusqu'à présent non publiées, sera exposée en août en Pologne avant d'être mise aux enchères, a indiqué vendredi le quotidien Gazeta Wyborcza. (c) Afp

Marilyn, vêtue d'une robe sombre en velours, le cou orné d'une rangée de perles, descend l'escalier de marbre blanc. C'est une apparition magique. Laurence Olivier la prend par le bras, la mène vers son fauteuil. La conférence de presse pour annoncer le tournage du "Prince et la Danseuse" est prometteuse : Laurence Olivier, le plus grand acteur du monde, et Marilyn Monroe, la femme la plus célèbre du cosmos. Merveilleux casting.
Les journalistes, hypnotisés, demandent à Marilyn : "Vous allez continuer avec l'Actor Studios ?" Elle bat des cils, sa gorge palpite. Elle répond : "Je voudrais me développer de toutes les façons possibles." Silence. Laurence Olivier prend la parole : "Miss Monroe a un talent... Mmm... Extraordinaire pour vous faire croire une minute qu'elle est une petite chose coquine et, la minute suivante, vous convaincre qu'elle est une ravissante idiote", dit-il. Les photographes shootent au niveau du genou, espérant prouver que Marilyn ne porte rien sous sa culotte. L'atmosphère est électrique. Soudain, la bretelle de la robe de Marilyn cède. La salle devient dingue. Marilyn se rajuste, gênée, innocente, rougissante. Une assistante apporte une épingle de nourrice. Marilyn la lui a remise juste avant l'"accident".

"Fais comme si tu étais une bouteille de ketchup"

Depuis qu'elle est tombée sous de l'empire de Lee Strasberg, le gourou de l'Actor Studio, Marilyn s'emploie à devenir une tragédienne. Elle répète Eschyle, martèle Shakespeare, énonce James Joyce. L'épouse de Lee, Paula Strasberg, une sorte de sorcière adipeuse en djellaba noire et éternellement coiffée d'un chapeau de paille, cornaque Marilyn tout le temps, à prix d'or - 1 500 dollars la semaine. Les metteurs en scène deviennent fous, de voir cette ombre sinistre souffler des âneries à l'oreille de la blonde. "Fais comme si tu étais une bouteille de ketchup" ou "imagine une brosse à dents très sale", voilà les indications scéniques de la Strasberg.

Le précédent réalisateur de Marilyn, Joshua Logan, a failli verser dans la rage baveuse, pendant le tournage de "Bus Stop". Maintenant que la star est sa propre productrice, personne ne peut plus la contredire. Elle navigue entre son psy et son médecin, et fait des efforts pathétiques pour plaire à son nouveau mari, Arthur Miller, auteur dramatique en vogue. Lequel est empêtré dans ses déclarations devant la Commission des Activités anti-américaines. Soupçonné d'être communiste, il est invité à balancer des noms, comme son ex-ami Elia Kazan. Il ne le fera pas. Il finaude, se dérobe, a signé une pièce anti-McCarthy, "Les Sorcières de Salem". Cet intellectuel avec cette blonde ? C'est l'union de la Belle et de la Bête, daube la presse.

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  Laurence Olivier à Marilyn : « Soyez sexy. » Catastrophe : c'est exactement ce qu'elle ne veut pas entendre. © DR  

Quand Marilyn et Miller sont arrivés en Angleterre pour « Le Prince et la Danseuse », ils ont été accueillis comme des seigneurs. Flanqués de quatre motards, ils ont été déposés à Parkside House, un manoir géorgien qui jouxte le palais de Windsor. Onze chambres à coucher, un parc privé, une armée de valets, thé à tous les étages. Mais la réception fastueuse masque le mépris de Laurence Olivier pour le maigre talent de dramaturge de Miller. De plus, Olivier est noyé dans les problèmes que lui pose son épouse, la sublime Vivien Leigh, qui le cocufle allégrement avec un autre acteur, Peter Finch, avant de s'offrir, nue sous un manteau de fourrure, au premier passant venu. C'est que lady Olivier a sombré dans une schizophrénie agressive. Sir Laurence, qui doit interpréter le rôle principal et mettre en scène le film, compte sur Marilyn pour redorer son blason. Il est sous le charme, absolument.

Tandis que Miller se met à écrire une adaptation de l'une de ses pièces, Marilyn se rend à l'essayage. Elle est dans son état non-Marilyn : blême, le cheveu gras, le regard égaré. Laurence Olivier est stupéfait. Derrière elle, à trois pas, Paula Strasberg. La magie s'effrite instantanément. On débarbouille l'actrice, on la maquille, on l'éclaire. Ouf, c'est réparé. Le conte de fées entre le grand-duc Charles de Carpathie et la danseuse Elsie, surnommée The Coconut Girl, peut commencer. Mince histoire d'amour, dans la tradition des pâtisseries viennoises - tout repose sur la légèreté, la drôlerie, la vivacité. C'est ce que Laurence Olivier essaie d'expliquer à Marilyn. Celle-ci le regarde comme une huître morte. Paula Strasberg murmure à l'oreille de l'actrice. Sir Laurence se contient pour ne pas faire expulser cette Carabosse. Le 30 juillet 1956, le tournage débute. Marilyn arrive une heure en retard. Le deuxième jour, deux heures. Le troisième… Les acteurs anglais sont ponctuels, connaissent leur texte, n'ont pas besoin de se chauffer comme les derviches de l'Actors Studio. Laurence Olivier se consume de colère. Marilyn, elle, pense qu'au contact de ce shakespearien renommé un peu de son éclat va déteindre sur elle. C'est son obsession. Le soir, avec Arthur Miller, elle ne songe qu'à sortir de son rôle de bimbo. Son mari l'observe avec dépit : il a épousé la plus belle créature du monde, il se retrouve avec une névrosée bourrée de pilules, torturée par son image, dévorée d'angoisse, agressive, agaçante. Il espérait être avec Marilyn, il est avec la Poison.

Laurence Olivier, costumé en aristocrate d'opérette, se tourne vers Marilyn et, juste avant que la caméra ne se mette en marche, lui dit : « Soyez sexy. » Catastrophe : c'est exactement ce qu'elle ne veut pas entendre. Elle est donc utilisée, une fois de plus, pour sa sensualité ? Pas pour son talent ? Elle fuit, s'enferme dans sa loge, appelle Lee Strasberg à New York, pleure la nuit, tempête dans les onze chambres à coucher, rage. On s'est moqué d'elle. Miller se cache la tête sous l'oreiller. Elle ouvre le carnet de notes de son mari, lit : « J'ai pensé avoir épousé un ange, je me suis trompé. » Là, Marilyn craque complètement. Elle a déjà été abandonnée par son père, par sa mère, par son producteur, par ses deux premiers maris. On la laisse tomber une fois de plus ? Miller repart aux Etats-Unis, pour apparaître devant les inquisiteurs. Marilyn avale des poignées d'anxiolytiques et boit du champagne. Puis elle couche avec le gentil assistant, Colin Clark, qui fera de cette aventure un livre - non, deux. En attendant, Laurence Olivier se retrouve avec deux folles : sa femme, qui vient de faire une fausse couche, et son actrice, qui est camée. Quand Arthur Miller revient, il fait grand cas de se montrer à la première londonienne de sa pièce « Vu du pont ». Il demande sa carte de membre du Comedy Club, devant les photographes. Pour ce faire, il doit certifier qu'il est éligible et que sa femme n'est pas « indésirable ». Il certifie énormément.

Lee Strasberg arrive au studio. Il lui est interdit d'entrer, il reste à la grille. Sa femme, qu'Olivier surnomme « The Beast », tempête. Marilyn plonge dans un marécage opiacé. Son look se détériore. Elle ne se souvient plus de son texte. Le directeur photo, Jack Cardiff, qui a travaillé avec Huston sur « African Queen » et avec le tandem Michael Powell-Emeric Pressburger, fait tout pour camoufler les dégâts. Par moments, Marilyn retrouve son éclat, sa vivacité, sa fraîcheur. Puis elle retombe dans une aboulie pâteuse, et déserte le plateau le lendemain. Ravie, elle écoute Lee Strasberg lui expliquer qu'elle est géniale, que Laurence Olivier est un acteur surestimé, qu'elle n'est pas jugée à sa vraie valeur. Son mari pense qu'elle est une « pute emmerdante », dit-elle à Strasberg. Arthur Miller rétorque que c'est faux, et que les Strasberg sont des serpents venimeux. L'ambiance est bien pourrie. Pour alléger, Miller emmène Marilyn à Stratford-upon-Avon, visiter le lieu de naissance de Shakespeare. La presse anglaise note que le couple fait chambre à part, désormais. Un adolescent enamouré campe devant le manoir, jour après jour, une fleur à la main. Finalement, Marilyn sort, lui adresse quelques mots et le remercie pour la belle rose. Puis elle l'embrasse sur la bouche. Un demi-siècle plus tard, le vieil homme est encore émerveillé.

De fable charmante, « le Prince et la Danseuse » vire au cauchemar. Quand Laurence Olivier demande à Marilyn de se déplacer pour être dans l'axe de la caméra, celle-ci rétorque : « Vous ne me voyez pas. Pas la peine d'être ici, alors », et elle s'en va. Milton Greene, l'associé de Marilyn, ex-photographe devenu producteur, s'alarme de la note de téléphone (la psychanalyse longue distance, c'est cher), des retards, du budget qui explose. Un jour que Marilyn attend avec Paula dans sa loge, l'assistant fait savoir au metteur en scène que la star est prête. Il entend Laurence Olivier, gentleman exquis, pair du royaume, dire  : « Qu'elle aille se faire foutre. » Et Marilyn recommence ses caprices : alors que l'équipe attend, elle commande des robes, des chaussures, des ensembles. Le 29 octobre, elle est officiellement présentée à la reine, devant laquelle elle fait une jolie révérence, en robe lamée or, bretelles de topazes. Sur les clichés, Sa Majesté regarde avec curiosité le décolleté très ajusté de sa voisine de palier. Mais peut-être jauge-t-elle les topazes…

Le tournage s'achève en novembre, avec onze jours de retard. Avant de rentrer aux Etats-Unis, où Arthur Miller a finalement été très légèrement condamné pour avoir « manifesté du mépris pour la cour » et non pour ses opinions de gauche, le couple se rend à une soirée, pour rencontrer deux acteurs français : Simone Signoret et Yves Montand. Deux ans plus tard, Marilyn tournera « Le Milliardaire » avec ce dernier. Le 13 juin 1957, « le Prince et la Danseuse » sort au Radio City Music Hall, l'une des plus belles salles de New York. A cette occasion, Marilyn, apparemment heureuse, décrit à la presse la petite maison au bord de la mer où elle passe ses vacances avec son mari, « juste assez grande pour nous et des enfants », et, au détour d'une interview, dit : « La seule chose dont j'aie peur, c'est de moi-même. » Elle a raison : sa consommation de pilules s'accroît, ses absences aussi. Bientôt, elle sera internée. Mais, pendant le tournage du « Prince et la Danseuse », un événement mondain a eu lieu : Grace Kelly est devenue princesse de Monaco. Or, il y a un an, c'est Marilyn qui a été approchée pour être l'élue. Elle a simplement répondu : « Monaco ? C'est où, ça ? » Elle a failli vivre l'histoire du « Prince et la Danseuse », en vrai. Bientôt, le destin va lui offrir une deuxième chance, un deuxième prince : JFK. Elle rêvera de devenir première dame. A l'époque, pas question d'être la « first girl-friend ».

Le plus étonnant, c'est que le film de Laurence Olivier, s'il est fade et mou, n'existe que par la présence de Marilyn. Les orages, les angoisses, l'amertume, rien ne transparaît : Marilyn est lumineuse, parfois un peu rêveuse, mais si sexy, si touchante, on ne voit qu'elle. Le « plus grand acteur du monde », à côté, est aussi sensuel qu'un ravier à margarine. Il a de la prestance, de l'allure, du style, mais il est déplacé. Il voudrait être Cary Grant, il n'est que l'ombre de sa manchette. Marilyn va bientôt tourner son chef-d'oeuvre absolu : « Certains l'aiment chaud ». C'est là que Tony Curtis, exaspéré, déclarera : « Embrasser Marilyn, c'est comme embrasser Hitler », comparaison discutable mais pittoresque. Surtout, l'espoir de fonder un foyer va fondre comme un glacier sous réchauffement climatique. Déjà, Arthur Miller s'éloigne. Le jour de leur mariage, il a offert à sa fiancée un bracelet en or. Avec ces mots : « A à M, juin 1956. Maintenant et à jamais. »

Le bonheur ? Jamais.

Lire l'intégralité de l'article de François Forestier, "Marilyn, ange et démon", dans "le Nouvel Observateur" du 2 août 2012.
sur le site  cinema.nouvelobs.com   


Marilyn : « Merci de m'aider à sauver ma vie »
le 4/08/2012
Par Bernard Comment
en ligne
sur cinema.nouvelobs.com

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 © KOBAL-AFP-© DR  

Chaque semaine, l'éditeur des écrits et dessins de la star - mandaté par la famille Strasberg - nous offre un document rare. Aujourd'hui, une lettre inédite à Lee Strasberg

Durant les premiers mois de 1956, Marilyn Monroe, désormais new-yorkaise, quitte sa nouvelle ville d'adoption pour se rendre sur le tournage de « Bus Stop ». Elle rentre d'abord à Hollywood, après plus d'un an d'absence, puis se rend à Phoenix (Arizona) et à Sun Valley (Idaho), avant de revenir à Los Angeles où elle réside au luxueux hôtel Chateau Marmont, sur Sunset Boulevard (elle y retrouve Arthur Miller, pour des amours encore clandestines à ce moment-là). Le réalisateur de « Bus Stop », Joshua Logan, était incertain au départ sur le choix de Marilyn et s'était renseigné auprès de Lee Strasberg, qui l'avait chaleureusement recommandée, convaincu de l'énorme talent d'actrice de celle que les studios de Hollywood s'efforçaient d'enfermer dans un rôle de blonde sexy et superficielle. Elle tenait ainsi l'occasion de démontrer son talent, avec un beau rôle complexe, dirigée par un cinéaste de talent.

Quatorze mois plus tôt, en décembre 1954, alors que le monde du cinéma la reconnaissait enfin comme une star en l'honorant d'un grand dîner de gala après les énormes succès, coup sur coup, de « Niagara », « Les hommes préfèrent les blondes » et « Comment épouser un millionnaire », elle avait quitté la Côte Ouest pour se rendre à New York, à la fois pour y fonder une société de production cinématographique (avec le photographe Milton Greene) et pour suivre les cours de Lee Strasberg à l'Actors Studio. La décision de ce déplacement est vertigineuse, et exceptionnelle : aucune star n'a jamais renoncé à l'éclat de la gloire pour aller se perfectionner sur les bancs d'une école, fût-elle hautement prestigieuse.

Ce choix, au demeurant, ne manque pas de cohérence. En effet, la formation de Marilyn au métier de comédienne s'est toujours faite sous les auspices du grand maître russe, Stanislavski. Ce choix est dû au départ à un certain hasard, lorsque la Columbia donne comme coach à sa starlette Natasha Lytess, formée à cette tendance de l'art dramatique. Cela relève ensuite d'une vraie décision, quand Marilyn va suivre l'enseignement de Michael Tchekhov, le neveu d'Anton, lui aussi apôtre de Stanislavski. Et c'est donc en bonne logique que Marilyn se rend à New York auprès de Lee Strasberg, un des fondateurs de l'Actors Studio, dont la « méthode » consiste à se fondre totalement dans le personnage, à s'imprégner de ses goûts, de ses réflexes, de sa façon de vivre et de sentir (en complément, Lee Strasberg encourageait ses étudiants à entreprendre une psychanalyse, ce que fit Marilyn dès les premiers mois de 1955). De fait, le génie de Marilyn tenait à ce qu'elle ne jouait pas, mais qu'elle était - à l'écran comme sur les photos. Dans son livre « Tu vois, je n'ai pas oublié », Montand ne dit pas autre chose : « Marilyn était un être d'exception dans la mesure où c'était sa lumière intérieure qui lapropulsait à l'avant-scène, devant les projecteurs. Si tu crois en Dieu, tu peux dire que c'est Dieu seul qui produit une lumière pareille, une lumière que ne maîtrise pas celui qu'elle habite… Marilyn soufrait de ne pas être une actrice reconnue, mais ce n'était pas véritablement une actrice : elle se situait bien au-delà du jeu. »

Dans les coulisses de « Bus Stop » se joue un petit drame. Natasha Lytess n'est plus là, elle a été évincée par Paula Strasberg, la femme de Lee, qui sera le coach de studio de Marilyn jusqu'à la fin, au grand dam parfois de célèbres réalisateurs (George Cukor, John Huston) supportant mal cette double commande où le commentaire sur les scènes tournées et la nécessité de les refaire ou non appartenait davantage à Paula qu'à eux-mêmes.

Ce qui est sûr, c'est que Lee Strasberg a joué un rôle déterminant dans la vie et la carrière de Marilyn. Il a d'emblée cru en elle, qu'il considérait comme une nouvelle Duse, promise à une étincelante carrière sur les planches. Il avait compris que ses peurs et sa fragilité devaient devenir sa force, et que seules la technique et la discipline pourraient lui permettre d'exprimer son fragile équilibre au bord de l'abîme. Marilyn se sentait enfin comprise.

Ce brouillon de lettre sur papier à en-tête du Chateau Marmont aurait dû figurer dans « Fragments ». Il se trouve simplement qu'il était classé par erreur dans les courriers reçus par Marilyn (des archives qui feront l'objet d'un gros volume à paraître en automne 2013 aux éditions du Seuil), et n'a été découvert que quelques mois après la publication des écrits intimes. Il m'a paru qu'en cette date anniversaire il était légitime de faire paraître le texte dans « le Nouvel Observateur », qui avait consacré sa couverture à Marilyn lors de la sortie de « Fragments », en octobre 2010, ce qui permettra à chacun de glisser les deux pages ici présentes dans le livre, comme un précieux complément. Je suis, à titre personnel, évidemment touché par cette lettre où Marilyn se compare à « un poisson hors de l'eau » (ce qu'elle était en effet, perdue parmi la foule des cyniques), le titre d'un de mes romans…

La lettre de Marilyn à Lee Strasberg

Cher Lee,

Si je n'avais pas trouvé le moyen de me mettre au travail je serais (comme je l'ai toujours été depuis que j'ai une conscience) un poisson hors de l'eau - agitée et rêvant (à des choses impalpables auxquelles je n'ai pas accès) et cent fois plus nerveuse, et totalement désespérée. Je reste mal organisée - mais j'entrevois même légèrement mes responsabilités pour moi-même et pour les autres qui m'ont aidée et même ceux qui m'ont abîmée et qui sont tous mes autres moi-même, dans ce que j'endure, ce que par miracle je parviens à faire. Mais Lee, pourquoi est-ce que ça doit être si douloureux ? sauf que j'éprouve plus fortement que jamais à quel point l'être humain est dans la survie.

J'essaye d'être même plus sociable que je l'ai jamais été mais les gens semblent prendre cela à tort pour une sorte de [mot manquant] et pour une faiblesse revendiquée qui et comme les poulets - qui donnent des coups de bec à ceux qui sont malades et s'affaiblissent - jusqu'à ce que je sente que je vais tout lâcher et mourir - par leur faute et surtout par la mienne - je suis certaine que tout ceci semble absurde - mais je vous remercie de votre patience. Et de laisser Paula à mes côtés - elle m'aide - même parfois elle a la bonne idée - ainsi je peux parler avec elle et parfois avoir l'espoir de m'identifier à sa présence féminine et chaleureuse alors que toutes les autres personnes avec qui je parle se mettent à penser que je débloque et leur grande inquiétude - semble me terrifier - la crainte qu'ils aient raison avec leur inquiétude.

Merci, merci, merci de m'aider à sauver ma vie.

Peut-être que je ne serai jamais capable de faire ce que je veux faire - mais au moins j'ai de l'espoir. Je ne sais pas comment je joue - je sais juste que je peux rester concentrée, au moins une partie du temps - et que les exercices que j'ai appris en cours peuvent toujours marcher à condition que je les convoque franchement.

Merci.

Amitié

M

Mon amitié à Suzie et Johnnie

(*)Susan et John, les deux enfants de Lee et Paula Strasberg.

31 mai 2012

12/10/1956 Première A View from the Bridge

Le 12 octobre 1956, Marilyn Monroe et son époux Arthur Miller se sont retrouvés au Lowndes Cottage, à Belgravia dans Londres, afin de partager un apéritif avec Laurence Olivier et son épouse Vivien Leigh, ainsi que Jack Cardiff (directeur photo sur Le Prince et la Danseuse) et son épouse. Puis ils se rendent tous au Comedy Theater, où se joue A View from the Bridge (Vu du pont), une pièce de théâtre d'Arthur Miller. 

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> photographies de Brian Seed
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> captures
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> video


On October 12, 1956, Marilyn Monroe and Arthur Miller go to the Lowdes Cottage, at Belgravia in London, to take a drink with Laurence Olivier and his wife Vivien Leigh, and also Jack Cardiff with his wife. Then, they go to the Comedy Theater, to assist at the play of Miller "A View from the Bridge".

4 mai 2009

Décès de Jack Cardiff

jack_cardiff_oscarLe directeur de la photographie et cinéaste anglais Jack Cardiff s'est éteint ce mercredi 22 avril 2009. Le Britannique avait remporté deux Oscars: un pour la photographie du film Narcisse Noir en 1947 et un autre en 2001, couronnant l'ensemble de sa carrière (photo ci-contre). Cette légende de la lumière avait 94 ans.

Les années Powell
Lancé dès l'enfance dans le monde du cinéma, Jack Cardiff débute comme acteur dans de modestes (et muettes) productions anglaises. Le cinéma devenu parlant, le comédien passe de l'autre côté de la caméra et se fait cadreur, puis directeur de la photographie. Une longue expérience dans le court métrage lui permet de parfaire sa technique. A la fin de années 30, Zoltan Korda le recrute pour Les Quatre Plumes blanches, une fresque guerrière sur fond de colonie britannique aux Indes. Le travail exceptionnel du jeune technicien (bientôt tenu pour un artiste) attire l'attention de Michael Powell et Emeric Pressburger, un tandem d'esthètes du cinéma anglais à la tête de la firme Archers et proche de Korda, font appel à lui pour Colonel Blimp. Et la magie opère, la photo de Cardiff se hissant à la hauteur de la réalisation virtuose de Powell. Le trio fait à nouveau équipe à trois reprises: Une question de vie ou de mort, Le Narcisse noir (qui vaut un Oscar à Cardiff) et Les Chaussons rouges.

De Hitchcock à Fleischer
Directeur de la photographie adulé, Cardiff cède aux sirènes hollywoodiennes et multiplie les collaborations prestigieuses. Il éclaire ainsi les vénimeux Les Amants du Capricorne d'Alfred Hitchcock, l'envoûtante Pandora d'Albert Lewin, la tropicale African Queen de John Huston, le monumental Guerre et paix de King Vidor, la troublante La Comtesse aux pieds nus de Joseph L. Mankiewicz et l'épique Les Vikings de Richard Fleischer. Autant de productions d'envergure (et de classiques en devenir) où Cardiff distille une lumière incomparable, à la fois expressive et fascinante (Cf. la brume des Vikings, l'ambiance féérique de Pandora).

Le réalisateur des "Drakkars"
Parallèlement à son travail de directeur de la photographie, Cardiff s'essaie à la réalisation dès 1958. En 15 ans, il signera une douzaine de films. De cette carrière de cinéaste émergent quelques réussites remarquables: Amants et fils (un drame sur les mineurs), Les Drakkars (un film d'aventures qui se pose en digne héritier des Vikings) et Le Jeune Cassidy (un projet que John Ford, malade, dut abandonner après seulement deux jours de tournage).

Honoré en 2001
A la fin des années 60, s'il poursuit une honorable carrière, Cardiff ne connaît plus les sommets passés. Il se met encore au service du maître Fleischer et collabore avec John Irwin et Michael Winner, mais les années Powell-Huston-Hitchcock semblent loin... En 2001, Hollywood lui décerne un Oscar d'honneur (reçu des mains de Dustin Hoffman). Le génie de la photo avait déjà pris sa retraite cinéma depuis plus de 10 ans, tout en continuant à participer pour la télévision (son dernier projet fut un documentire en 2007).

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Jack Cardiff et Marilyn Monroe sur le tournage du film
The Prince and the Showgirl
(Le Prince et la danseuse) en 1956 à Londres.

Jack Cardiff est mort vers 1H30 locale (00H30 GMT) mercredi matin (22 avril 2009), après une courte maladie, a indiqué sa famille au British Film Institute (BFI). "Il était un directeur de la photographie de classe mondiale qui a été un pionnier du technicolor", a rappelé la directrice du BFI Amanda Nevill. L'actrice Marilyn Monroe, qui avait été filmée par lui dans The Prince and the showgirl de Laurence Olivier en 1957, l'avait d'ailleurs qualifié de "meilleur au monde".
Il laisse derrière lui son épouse Nikki et quatre enfants de deux mariages.

>> Sur le blog:
photos de Marilyn par Jack Cardiff

 

>> Sources:
Vincent Garnier pour
allocine
l'actu culture de france24
l'actu arts et spectacles sur Radio-Canada.ca

20 octobre 2007

1956 - Portraits Marilyn par Cardiff

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Photos promotionelles de Marilyn Monroe, qui porte ici des extensions, lui permettant de jouer avec sa longue chevelure blonde, pour le film The Prince and the Showgirl (Le Prince et la Danseuse) en 1956 par le photographe Jack Cardiff
Promotional photos of Marilyn Monroe, here wearing extensions' hair, allowing her to play with her long blonde hair, for the film The Prince and the Showgirl in 1956 by photographer Jack Cardiff.

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> couverture de magazine / dans la presse:
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> photos de Allan "Whitey" Snyder
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16 octobre 2007

1956 - Portraits Renoir de Marilyn par Cardiff

Séries de portraits de Marilyn Monroe pris en studio par le photographe Jack Cardiff en 1956 pendant le tournage du film The Prince and the Showgirl (Le Prince et la Danseuse).
Series of portraits of Marilyn Monroe taken in studio by photographer Jack Cardiff in 1956 during the filming of The Prince and the Showgirl.


- Face Session -
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- Hat Session -

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> Portrait de Whitey Snyder
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 > couvertures de magazines
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25 septembre 2007

Photographe Jack Cardiff

Marilyn par Cardiff

Jack Cardiff photographie Marilyn Monroe en 1956 à Londres, pendant le tournage du film "The prince and the showgirl".
Récapitulatif:


logo-jack_cardiff-1956-arthur

 .1956: Pendant The Prince and the Showgirl (Le Prince et la danseuse) - Marilyn et Arthur Miller, peut être à Parkside House, en Angleterre.
.1956: During The Prince and the Showgirl - Marilyn and Arthur Miller, maybe at Parkside House, in England.
(> blog photos Pendant "The Prince and the Showgirl" )


logo-jack_cardiff-1956-portrait_belle_epoque

 .1956: Portraits Renoir de Marilyn - portraits couleur en studio de Marilyn façon "Belle Epoque", en Angleterre.
.1956: Renoir's portraits of Marilyn  - color studio portraits of Marilyn of "Belle Epoque" style, in England.
(> blog photos 1956 Portraits Renoir de Marilyn par Cardiff )


logo-jack_cardiff-1956-portrait_cheveux

.1956: Portraits de Marilyn - portraits noir et blanc de Marilyn jouant avec ses cheveux, en Angleterre.
.1956: Portraits of Marilyn - black and white portraits of Marilyn playing with her hair, in England.
(>
blog photos 1956 Portraits Marilyn par Cardiff )


> blog posts tag Jack Cardiff


> Jack Cardiff évoque Marilyn <

Extraits 1
du site: BFI 

"The whole unit respected Larry as the great actor and director he was. Marilyn was less respected mainly because she was always late coming on the set and causing big problems for Larry. But she and I became good friends. I felt great sympathy for her as she had so many psychological problems and was so touchingly vulnerable. Many times we would shoot a couple of dozen or more takes because Marilyn forgot her lines and Larry would print many NG takes hoping they could be shuffled around in the editing. But when we saw the rushes Marilyn was simply wonderful. It was her extraordinary screen presence that made up for everything".
"She had this double identity. On one part she was the great Marilyn Monroe, the sex goddess, the person that everyone in America wanted to go to bed with. That was the Monroe character, and the other one was like a little child of about 14 - very innocent girl to talk to - she obviously couldn't have been innocent but she seemed like that you know, and in many ways the sort of person you wanted to protect".

Extrait 2
du site: JackCardiff 

"Marilyn Monroe was the world's most ravishing sex symbol but I loved her more as a delightful young girl. We became close friends on The Prince and the Showgirl and I was able to see at first hand the incredible magic that came out on the screen in spite of all the problems. She was in fact all woman, all child; so cruelly manipulated and exploited well beyond the limit, to her tragic end". 


> Marilyn et Jack Cardiff <

- En 1956, sur le tournage de The Prince and the Showgirl,
où Jack Cardiff était le directeur de la photographie:
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- En 1960, sur le tournage de Let's Make Love
Marilyn avec Jack Cardiff et Paula Strasberg
:

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Jack Cardiff
(1914 - 2009)
photographe anglais

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Jack Cardiff est né le 18 septembre 1914 à Yarmouth en Angleterre (Royaume-Uni). Il est directeur de la photographie, réalisateur, acteur, monteur, scénariste, directeur artistique et responsable d'effets visuels. Il est parfois crédité sous les noms de John Cardiff ou Jack Cardiff OBE depuis qu'il a reçu le prix OBE en 2000 (Officer of the Order of the British Empire = Officier de l'Ordre de l'empire britannique).
Il est patron de la "Brighton Film School". Il a été marié trois fois, et a quatre fils: John, Rodney, Peter et Mason, ce dernier étant acteur et cascadeur.
Il décède le 22 avril 2009 dans sa maison du Cambridgeshire à Ely (sud de l'Angleterre), à l'âge de 94 ans.

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Filmographie sélective

Réalisateur
1959 : Fils de forçat (Beyond This Place)
1960 : Amants et fils (Sons and Lovers)
1961 : Ma Geisha (My Geisha)
1964 : Le Jeune Cassidy (Young Cassidy)
1968 : Le Dernier train du Katanga (The Mercenaries)
1968 : La Motocyclette (The Girl on a Motorcycle) + scénariste
1974 : The Mutations

Acteur
1918: My Son, My Son
1922: Billy's Rose
1927 : Tiptoes
2001 : Larry and Vivien: The Oliviers in Love
2005: Cineastes contra magnats
2006: Silent Britain

Directeur de la photographie
cardiff_audrey_hepburn1935 : Les Derniers Jours de Pompéi (The Last Days of Pompeii)
1938 : La Caccia alla volpe nella campagna Romana
1939 : Main Street of Paris
1941 : Plastic Surgery in Wartime
1944 : Missions secrètes (Western Approaches)
1945 : César et Cléopatre (Caesar and Cleopatra)
1948 : Les Chaussons rouges (The Red Shoes)
1949 : Les Amants du Capricorne (Under Capricorn)
1950 : Peintres et artistes montmartrois
1951 : Paris
1951 : Pandora (Pandora and the Flying Dutchman)
1951 : La Reine Africaine (The African Queen)
1954 : Il Maestro di Don Giovanni
1955 : Guerre et paix (War and Peace)
1957 : Le Prince et la danseuse (The Prince and the Showgirl)
1958 : Les Vikings ( The Vikings )
1961 : Fanny
1968 : Le Dernier train du Katanga (The Mercenaries)
1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile)
1981 : Les Chiens de guerre (The Dogs of War)
1981 : Ghost Story
1984 : Les Derniers Jours de Pompéi (The Last Days of Pompeii - TV)
1984 : Conan le Destructeur (Conan the Destroyer)
1985 : Cat's Eye
1985 : Rambo II : La Mission (Rambo: First Blood Part II)
1987 : Million Dollar Mystery
2000 : The Suicidal Dog
2005 : Lights2

Des Prix/ Awards
Oscar - 1961 : Nomination Meilleur réalisateur pour Amants et fils
Golden Globe - 1961 : Meilleur réalisateur pour Amants et fils


>> sources web :
A tribute to Jack Cardiff sur bfi
Jack Cardiff sur
wikipedia
Jack Cardiff sur
IMDB 

>> Ses photos :
-  A tribute to Jack Cardiff sur Gallery Chiaroscuro -The Jack Cardiff collection-


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15 juin 2007

27 & 28/10/1999, Christie's, "The Personal Property of Marilyn Monroe": Lots Partie 4

Enchères "The Personal Property Of Marilyn Monroe"
27 & 28 octobre 1999
- Partie 4 : Lots 311 à 364 : Vie publique  -
Photos, récompenses, souvenirs

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> 27 & 28/10/1999, Christie's: Catalogue "The Personal Property of Marilyn Monroe"


Vie publique: photos, prix reçus & autres - "Souvenirs"
Public life: photos, awards received & others - "Memorabilia"


Lot 311: A MANFRED KREINER BLACK AND WHITE PHOTOGRAPH OF MARILYN MONROE
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $20,700
1999-Christies_AUCTION-Lot311 


Lot 312: A DETROIT FREE PRESS NEW FACES AWARD
Designed as a wall mirror of birchwood surrounded by fourteen electric light sockets and with leather grip, the plaque engraved Marilyn Monroe Winner-First Place Detroit Free Press New Faces Award 1952.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $25,300
1999-Christies_AUCTION-Lot312  


Lot 313: A PLAQUE Photoplay Magazine
Presents The New Star Award to Marilyn Monroe
For Her Rapid Rise to Stardom In 1952

Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $40,250
1999-Christies_AUCTION-Lot313  


Lot 314: A PLAQUE Look Award
Marilyn Look Award / 1952 Film Achievement Award
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $17,250
1999-Christies_AUCTION-Lot314  


Lot 315: A TESTIMONIAL OF APPRECIATION 
Presented by the American Legion
Estimate: $600 - $800 / Sold: $6,900
1999-Christies_AUCTION-Lot318b 


Lot 316: MOTION PICTURE HERALD AWARDS 
Two "Motion Picture Herald in Association with Fame" awards, New York, January 1, 1954 and January 1, 1957. Together 2 pages, folio (9x12 in.), on cream card, with gold seal. Won by Marilyn in 1954 and 1957, this "Award of Achievement" was presented to "Marilyn Monroe...as on of the top ten Money-Making Stars." In 1954 Marilyn was selected to receive this award by "the Exhibitors of the United States and Canada," and in 1957 by "the American Theatre Box Office Returns". 
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $13,800
1999-Christies_AUCTION-Lot316  


Lot 317: A STERLING SILVER COMPACT
Engraved To Marilyn Monroe the best friend a diamond ever had, THE JEWELRY ACADEMY, Sidney M. Brownstein, President.
Estimate: $4,000 - $6,000 / Sold: $23,000
1999-Christies_AUCTION-Lot317  


Lot 318: A GROUP OF THREE PLAQUES (3)
(1) Exhibitor Laurel Awards
Voted by the Film Buyers of the Motion Picture Association: 1953-54
Marilyn Monroe / Number One Screen Star
(2) Independent Theatre Owners of Arkansas Award
Presented bo the State's Most Popular Movie Actress
Marilyn Monroe / Selected by a poll of 109,248 Arkansas Theatre Patrons: January 26, 1953
(3) A Halo for a Saintly Sinner is herewith bestowed by the Saints & Sinners of Los Angeles To Marilyn Monroe: April 16, 1953

Estimate: $3,000 - $5,000 / Sold: $19,550
1999-Christies_AUCTION-Lot318 


Lot 319: A TROPHY
National Movie Poll Award Marilyn Monroe Favorite Actress 1953 / Canton, Ohio
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $13,800

 

1999-Christies_AUCTION-Lot319-320-321 

Lot 320: A TROPHY
Non présenté / Not presented

Lot 321: A TROPHY BASE
Presented to Marilyn Monroe in Commemoration of her Unselfish Service Rendered tot he Armed Forces in Korea June 19, 1954
Morningside Park ; Post No. 398 / Inglewood, Calif.

Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $36,800


Lot 322: A PLAQUE
"To the Sweetest Girl in Motion Pictures" Marilyn Monroe
20th Century Fox Films Star / 1953 Presented by Yolo County Fair Sugar Queen 

Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $25,300

1999-Christies_AUCTION-Lot322-324-325  

Lot 324: CRYSTAL AWARD
Non présenté / Not presented

Lot 325: A TROPHY (CHILE)
Laurel De Oro 1959 ; Coktail De Estrellas
Estimulo Establecimientos ; DUCAL Actiz de Cine
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $27,600


Lot 323: A BRASS PLAQUE (ITALY BULGARI) - Donatello Award
Presidente Della Republica; A Marilyn Monroe 1957-58
Club Internazionale Del Cinema Roma 

Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $27,600
1999-Christies_AUCTION-Lot323 


Lot 326: CECIL BEATON Photo, 1956
Estimate: $4,000 - $6,000 / Sold: $36,800
1999-Christies_AUCTION-Lot326  


Lot 327: A RECORD COLLECTION
Of approximately 48 assorted classical music records including vocalists and instrumentals in a russet case with small lock handle, together with three other records, ROBINSON, EARL and MILLARD LAMPELL. The Lonesome Train. 33 1/3 rpm. Original carboard cover. Inscribed on cover to MarilynCOOPER, CLARENCE. Goin' Down the Road. American Folksongs sung by Clarence Cooper. 33 1/3 rpm. Original cardboard cover. Inscribed on reverse of cover to Marilyn by CooperSPINA, HAROLD and JIM AMECHE. Rubaiyat of Omar Khayyam. 33 1/3 rpm. Original cardboard cover. Inscribed on reverse of cover to Marilyn.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $14,950
1999-Christies_AUCTION-Lot327  


Lot 328: PERSON TO PERSON, 1955
A painted wooden hanger from the television show Person to Person.
Marilyn appeared on the show in April 1955.

Estimate: $600 - $800 / Sold: $4,370
1999-Christies_AUCTION-Lot328  


Lot 329: THERE'S NO BUSINESS LIKE SHOW BUSINESS, 1954, Color lobby card
Estimate: $600 - $800 / Sold: $7,475
1999-Christies_AUCTION-Lot329  


Lot 330: A COLOR MAGAZINE TEAR SHEET
Depicting Joe DiMaggio in Yankee uniform at home plate with bold letters "A Great and Graceful Joe", in silvered wood frame.
Estimate: $600 - $800 / Sold: $9,775
1999-Christies_AUCTION-Lot330  


Lot 331: TWO BASEBALLS (2)
Signed by Joe DiMaggio and other Yankee players
One circa late-1940s/early-1950s factory stamped souvenir ball sold a Yankee Stadium.

Estimate: $2,000 - $2,500 / Sold: $16,100
1999-Christies_AUCTION-Lot331  


Lot 332: DRIVER'S LICENSE
Temporary driver's license, signed "Marilyn Monroe". State of California temporary driver's license, issued 29 February 1956.  
Estimate: $3,000 - $5,000 / Sold: $145,500
1999-Christies_AUCTION-Lot332  


Lot 333: THE PRINCE AND THE SHOWGIRL, 1957 - color lobby card 
Estimate: $600 - $800 / Sold: $13,800
1999-Christies_AUCTION-Lot333  


Lot 334: MILTON GREENE PHOTOS (2)
Two Framed Photographs of Marilyn in a black feather boa and top hat from her famous 1956 "Black Sting" with photographer Milton Greene.
Please note: It is possible that these are the two vintage prints that were printed in 1956, one set of three sets ever made. They were printed by Milton Greene and given to Marilyn Monroe. They are extremely rare and the original negative has been damaged and these prints are all that remain.  

Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $43,700
1999-Christies_AUCTION-Lot334  


Lot 335: AMERICAN FEDERATION OF TELEVISION AND RADIO ARTISTS (AFTRA)
Television and Radio Artists Three Membership cards for AFTRA, January 1, 1960-January 11, 1961
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $5,520
1999-Christies_AUCTION-Lot335  


Lot 336: ACADEMY OF MOTION PICTURE ARTS AND SCIENCES (AMPAS)
Two membership cards issued for the years 1960 and 1961. Together 2 pages, small oblong, decorated with AMPAS logo and embossed gold Oscar statue, with "Marilyn Monroe" listed as the "Active Member." 
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $23,000
1999-Christies_AUCTION-Lot336  


Lot 337: SCREEN ACTORS GUILD
Screen Actors Guild membership card, 23 May 1960 and receipt fo r$80.  
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $25,300
1999-Christies_AUCTION-Lot337  


Lot 338: WARNER BROS. STUDIOS KEY
A commemorative brass key circa 1956, cast with W.B. emblem on one side and on the other marked Welcome to Warner Bros. Studio, the Largest in the World.  
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $32,200
1999-Christies_AUCTION-Lot338  


Lot 339: PHILIPPE HALSMAN Portrait of Dame Edith Sitwell 1958
Signed lower right For Marilyn, P. Halsman. Vintage print, gifted to Marilyn in 1959. Ebonized in gilt wood frame. 
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $4,830
1999-Christies_AUCTION-Lot339  


Lot 340: JOHN BRYSON PHOTO
A Photograph of Marilyn Monroe and Arthur Miller in Los Angeles 1960 framed. 
Estimate: $600 - $800 / Sold: $27,600
1999-Christies_AUCTION-Lot340  


Lot 341: ARTIST UNKNOWN
A Study for Dress Design. Marked Oyster white cavier-bead on jersey-oyster chiffon coat effect-diamond pin-pleated skirt on oyster white tulle, in silver-painted frame.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $6,325
1999-Christies_AUCTION-Lot341  


Lot 342: ARTIST UNKNOWN
A Study for Dress Design. Marked White crepe satin with silver bangle bead bands. White Chiffon over shoulders and front yoke. Bands meet in back to form panels of white satin.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $6,325
1999-Christies_AUCTION-Lot342  


Lot 343: FOUR PORTRAITS OF MARILYN MONROE (4)
(1) V. KRIAL: Portrait of Marilyn Monroe. Oil on artistboard.
Signed lower left V. Krial and dated 1954.
(2) VEPA: Portrait of Marilyn Monroe. pastel crayon paper, torn edges, in chrome-plated frame.
Signed lower right Ve.Pa.
(3): D.E.BARLOW: Portrait of Marilyn Monroe. Pastel and crayon on paper.
(4): C. FASO: Portrait of Marilyn Monroe.
Signed lower right C. Faso and ated 60 oil canvas 

Estimate: $1,500 - $2,000 / Sold: $9,775
1999-Christies_AUCTION-Lot343  


Lot 345: TWO PAINTINGS OF MARILYN - J. GRAY (2) 
Estimate: $800 - $1,200 / Sold: $8,625
1999-Christies_AUCTION-Lot346  


Lot 347: JACK CARDIFF PHOTOS (3)
Three framed photographs of Marylin Monroe taken in London during the film of The Prince and the Showgirl, 1957. Jack Cardiff was the cinematographer on the film. 
Estimate: $1,500 - $2,000 / Sold: $34,500
1999-Christies_AUCTION-Lot347  


Lot 348: A TYPEWRITER
A Royal portable typewriter circa 1950, with original certificate of guarantee and carrying case. 
Estimate: $2,000 - $3,000 / Sold: $8,625
Non illustré / Not illustrated


Lot 349: THE MISFITS PHOTOS, 1961 (7)
A group of seven black and white photos of Marilyn on the set of The Misfits with director John Huston, Arthur Miller, and co-stars including Clark Gable and Montgomery Clift. 
Estimate: $800 - $1,200 / Sold: $34,500
1999-Christies_AUCTION-Lot349  


Lot 350: THE MISFITS WIG, 1961 
A blonde wig and hairpiece for The Misfits in a box marked United Artists Corp., The Misfits, and Hold at airport for pickup, c/o Gilboy Co. of LA.
Estimate: $1,000 - $1,500 / Sold: $29,900
1999-Christies_AUCTION-Lot350  


Lot 351: WRITING CASE
An oversized red leather writing case by Smythson of New Bond Street, with gilt border on front and gilt initials M.M.M. in front upper right corner. Red watered silk interior, with 4 large sheets of blotting paper, 18 sheets of cream-colored notepaper, embossed Marilyn Monroe, and 6 matching envelopes, embossed on flap Marilyn Monroe.
Estimate: $2,000 - $2,500 / Sold: $27,600
1999-Christies_AUCTION-Lot351  


Lot 352: CROUCH & FITZGERALD 
A Tan leather suitcase with two travel tags on inside and monogramed A.M., with a tag from the Beverly Hills Hotel (includes numbers 238-240 inside suitcase).
Estimate: $3,000 - $5,000 / Sold: $6,325
1999-Christies_AUCTION-Lot352    


Lot 353: A TWO-HANDLED STERLING SILVER LOVING CUP 
Circa early-1950s, maker's mark of Black, Starr $ Gorham. Campana form, with ringed band flanked by double-spurred scrolled handles engraved Red Book Magazine Award For Distinguished Contribution to the Art of the Motion Picture, the reverse 1952 Best Young Box Office Personality Marilyn Monroe.
Estimate: $3,000 - $5,000 / Sold: $29,900
1999-Christies_AUCTION-Lot353  


Lot 354: A BRASS PLATED METAL MUSICAL GOLD MENORAH 
Circa 1950 / The cylindrical trumpet-form base supporting a baluster stem and continuing to ringed curved arms ending in small candle nozzles centering the Star of David, the base playing the Israeli National Anthem.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $19,550
1999-Christies_AUCTION-Lot354 


Lot 355: CERTIFICATE OF CONVERSION 
Printed certificate of conversion to the Jewish Faith, signed by her (Marilyn Monroe) and by Arthur Miller, Rabbi Robert E. Goldburg and two witnesses. Dated Lewisboro, New York, July 1, 1956.
Estimate: $8,000 - $10,000 / Sold: $90,500
1999-Christies_AUCTION-Lot355  


Lot 356: A CERTIFICATE 
The Women's Division of the Federation of Jewish Philanthropies of New York
Citation January 26, 1956

Estimate: $600 - $800 / Sold: $6,900
1999-Christies_AUCTION-Lot356  


 Lot 357: A PHOTOGRAPH OF MARILYN MONROE AND ELI WALLACH
Estimate: $600 - $800 / Sold: $13,800
1999-Christies_AUCTION-Lot357  


Lot 358: DRIVER'S LICENSE 
State of Connecticut issued July 11, 1962, expiring June 30, 1964. Printed on front and back, on green card accomplished in type with Dept. of Motor Vehicles, Connecticut envelope dated July 13, 1962. Marilyn's Driver's License with the address of her final residence, 12305 - 5th Helena Dr., Los Angeles 49, Calif.. The license issued from Hartford, Conn. details: Fee $6; Operator Number 181034533; Height 5ft. 05in. and Date of Birth 6/01/26.
Estimate: $3,000 - $5,000 / Sold: $29,900
1999-Christies_AUCTION-Lot358 


Lot 359: CLIFFORD ODETS 
Portrait of Marilyn Monroe 1958
Signed lower left Odets, on the reverse with hand-written index card.

Estimate: $4,000 - $6,000 / Sold: $9,200
1999-Christies_AUCTION-Lot359  


Lot 360: AN ORIGINAL PENCIL AND INK CARTOON DRAWING OF TWO GIRLS ON SUBWAY 
The typed cut-out slogan "I Wonder: Did Marilyn Monroe every flunk History?", mounted and framed, circa 1960.
Estimate: $400 - $600 / Sold: $3,680
1999-Christies_AUCTION-Lot360  


Lot 361: SIX PAPER COASTERS (6)
Each marked respectively George Cukor, 1960 and Happy Christmas in red crayon; the others printed with eyeglasses or dogs.
Estimate: $600 - $800 / Sold: $2,530
Non illustré / Not illustrated 


Lot 362: A DRAWN AND PAINTED HAPPY BIRTHDAY CARD
Signed Joseph Krutak and dated '60. Depicting Marilyn as a student in bikini with various cartoon balloons and orginal signatures of cast and crew of Let's Make Love, including Yves Montand and George Cukor.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $13,800
1999-Christies_AUCTION-Lot362  


Lot 363: A HAPPY BIRTHDAY CARD
Featuring an image of Marilyn in a short garment, on the hem written Ladies Wardrobe, hand-lettered Something's Got to Give, 1962 bottom right artist signature Joseph Krutak and featuring original signatures.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $14,950
1999-Christies_AUCTION-Lot363  


Lot 364: SOMETHING'S GOT TO GIVE (5)
A group of photographs taken during a shoot where Marilyn modeled costumes from the film.
Estimate: $2,000 - $4,000 / Sold: $29,900
1999-Christies_AUCTION-Lot364 


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