Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Divine Marilyn Monroe
NAVIGUATION
DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

BLOG-GIF-MM-BS-1 

Identités

Norma Jeane Mortenson
Norma Jeane Baker
Norma Jeane Dougherty
Marilyn Monroe
Marilyn DiMaggio
Marilyn Miller
Jean Norman
Mona Monroe
Zelda Zonk

Archives
le figaro
23 mars 2012

Marilyn : des photos inédites aux enchères

 lefigaroMarilyn : des photos inédites aux enchères
Article publié le 19/03/2012
par Valérie Duponchelle
en ligne sur lefigaro.fr

mm_lefig_mars  

Vente aux enchères de photos inédites, intimes et amicales de la star des stars prises par son maquilleur, le 31 et le 1er avril à Los Angeles.

Marilyn Monroe, cette inconnue? À l'approche du cinquantenaire de sa mort, cet été, voici une nouvelle moisson d'images qui se promettent de dévoiler - enfin? - la vraie Marilyn, la femme douce, vulnérable et authentique, cachée derrière le casque platine, les faux-cils d'artiste et la bouche purpurine de la starlette tenace . Le samedi 31 mars et le dimanche 1er avril, la maison de ventes aux enchères Julien's Auctions proposera à Los Angeles, dans les collines de Beverly Hills, de faire flamber ses «Hollywood Legends sales» avec un ensemble de photos, menus objets et documents toute à sa dévotion et que le marché appelle d'ailleurs «Memorabilia». Pas d'estimation annoncée de la vente, mais, déjà, une information qui fait vibrer un fan-club intergénérationnel et international.

La star de l'écran américain traversa le siècle comme une comète (1er juin 1926- 5 août 1962). Elle bat tous les records sur la Toile, ce gigantesque audimat du monde: à l'évocation de son seul nom de scène, Norma Jeane Baker fait jaillir quelque 236 millions de réponses sur Google, soit largement plus que le Mahatma Gandhi (136 millions), Winston Churchill (93,5 millions), le Général de Gaulle (45,5 millions)... Mais moins, quand même, que Barack Obama, le premier président noir de l'Amérique (730 millions!). Blockbuster assuré?

L'ensemble de ces clichés, souvent inédits, montrent une Marilyn (presque) nature, jeune, potelée, assise comme une «college girl» dans son canoë mais en col roulé blanc et tout en taille de guêpe, prenant le soleil sur sa peau de rousse en petit haut trapèze coquelicot. L'art dramatique, c'est du travail. La preuve par ce déroulé d'images fraîches, mutines, amateurs, puis de plus en plus pros, qui se télescopent comme une vie en accéléré. Elles montrent comment l'assurance vient à cette belle plante au sourire de reine, de la débutante aux multiples prises, encore assez frisée et le nez en trompette, à ses derniers tournages où le mal existentiel creuse ses joues, accroît son glamour et lui donne un charme blessé.

Marilyn et l'objectif, c'est sans doute sa meilleure histoire d'amour. Sérieuse sous le pinceau de son ami Allan «Whitey» Snyder, maquilleur sur le plateau de Let's Make Love (Le Milliardaire de George Cukor avec Yves Montand, sorti en 1960), ou souriante pour les photos d'essai à répétition, cette blonde de cinéma a une douceur de chatte sur un toit brûlant. Elle n'attend pas son heure, elle la précipite. La série de photos comprend une centaine de clichés provenant de la collection dudit Allan «Whitey» Snyder (1914-1994) qui fut son maquilleur attitré, de son premier essai à laTwentieth Century Fox en 1946 jusqu'à son maquillage funéraire après sa mort énigmatique en 1962. Là, on ne peut que penser à son portrait posthume par Andy Warhol, embaumeur de l'art.

L'actrice et son maquilleur de génie se rencontrèrent à la Twentieth Century Fox , lorsque Marilyn fut reperée, un visage tout neuf qui allait illuminer 26 films inégaux où sa présence continue de sidérer. Complice, confident, fier de son oeuvre, Allan «Whitey» Snyder s'exécuta lorsque Marilyn lui demanda de la photographier chaque fois qu'elle apparaissait sur le plateau. Elle est rose et naturelle sous le chapeau à fanfreluches des filles de saloon, vamp et nacrée dans un océan de plumes très Hollywood, rieuse et 100% Américaine en chemisette écossaise et ceinturon de cowboy. Cet esthète fut donc l'un des premiers à éprouver cette fascination pour Marilyn qui la fait revenir, aujourd'hui, sur tous les produits dérivés, de l'horloge à plumes à la montre, de la bricole à strass jusqu'au magnet.

Outre les images à vendre -certaines avec, fait rare, leurs droits de reproduction- , quelques vestiges touchants. Comme ces Western Union Telegrams où «Marlyn» (sic) se disculpe auprès de «Whitey» d'un projet commun avorté. Comme ces jeans portés pendant le tournage de la Rivière sans retour (River of No Return) d' Otto Preminger, sorti en 1954. Ou, encore, comme ce pince-billets de Tiffany en or, à la dédicace glaçante «Whitey dear: While I'm still warm, Marilyn» («Cher Whitey, tant que je suis vivante»). La maison de ventes californienne rappelle qu'en cette année anniversaire, le Festival de Cannes a choisi une photo songeuse de Marilyn par Otto . Bettmann pour l'affiche de sa 65e édition, que la Getty Images Gallery à Londres expose ses photos, costumes et robes de légende jusqu'au 23 mars. Et qu'enfin, la maigrissime et menue Michelle Williams a été jusqu'aux Oscars défendre son interprétation de la «Blonde Bombshell» dans le film My week with Marilyn. Poupoupidou?

19 février 2012

Les archives intimes de Marilyn publiées

lefigaroLes archives intimes de Marilyn publiées

Article publié le 17/02/2012
Par Eric Neuhoff
en ligne sur lefigaro.fr

mmfigaro 

Lettres, photos, contrats, bijoux… L'actrice gardait tout. Un livre émouvant, MM-Personal, les dévoile.

mmpersonal_frenchL'une est brune, l'autre grise. Ce sont deux armoires métalliques. Marilyn Monroe les avait achetées à New York en 1958. L'actrice y conservait ses archives. Heureusement qu'elle était maniaque. Il y a tout: 5.000 photos et documents. On pensait que tout cela avait disparu depuis quarante ans. Inez Melson, qui s'occupa de la carrière de l'actrice de 1954 à 1956, avait récupéré ces trésors. La première fois qu'elle vit Marilyn, elle tomba sous le charme: «On aurait dit une peluche.» L'impression domine, en feuilletant le beau livre MM-Personal (en librairie le 23 février), de pénétrer dans la caverne d'Ali Baba. On plonge son nez dans ces pages avec l'avidité d'un chien truffier. Les fétichistes seront aux anges. Une vie se confond avec le fameux petit tas de secrets dont parlait Malraux. Voici Marilyn intime, cachée, ses contrats avec la Fox, ses ordonnances, ses factures. Ce pêle-mêle forme les sous-titres d'une existence. Celle-ci ne fut pas commune.

20.000 lettres de fans par semaine

Comment être Marilyn? En 1954, elle recevait 20.000 lettres de fans par semaine. On la demandait en mariage, se souciait de sa santé, la réconfortait après ses fausses couches. Sur sa boîte aux lettres, la star avait été obligée d'inscrire un nom d'emprunt, Marge Stengel. Le livre contient des trésors: un cliché inédit de 1947 avec des surfers de Malibu, un mot de Somerset Maugham qui la remercie de lui avoir souhaité son anniversaire en 1961, la boîte à bijoux en cuir avec les initiales JDiM (Joe DiMaggio) gravées dessus, le flacon de Chanel N°5 qui était sans doute dans sa chambre la nuit de sa mort. Voici une reproduction de son carnet d'adresses, la collection de timbres qu'elle gardait depuis son enfance.

L'album possède un charme étrange, à la Modiano. Il flotte là-dessus un parfum de mystère, une tristesse rétrospective. «J'étais une erreur. Ma mère ne m'a pas voulue.» Bien sûr, le numéro de Life en janvier 1959 battit des records de vente. Cela n'explique pas pourquoi Gladys, la mère de Marilyn, qui était dans une institution psychiatrique, glissait des lames de rasoir dans les enveloppes qu'elle destinait à sa fille. Pourquoi écoutait-elle ces disques de Sinatra? À quels dîners correspondaient ces notes de restaurant? Pour quel homme avait-elle envie de porter ce manteau léopard («Je veux que tu me voies comme un animal prédateur»)?

«Je ne suis pas un gadget érotique»

Les bijoux étaient ses meilleurs amis. Elle en offrait souvent. Parmi ses reliques, figurent une broche dorée en étoile, un sac à main en bakélite, un collier de soixante-neuf perles. La légende, qui a pourtant le bras long, ne précise pas avec exactitude si ces dés en jade ont été un cadeau de John Huston sur le tournage des Misfits. De sa tournée de quatre jours en Corée en février 1954, elle rapporta ce kit de couture militaire. En 1952, Cecil Beaton la fit poser au lit dans sa suite de l'hôtel Ambassador. Le scénariste Ben Hecht se chargea de rédiger sa Confession inachevée. Un contrat reproduit ici en fait foi. Aux enfants d'Arthur Miller, elle adressait des missives où elle se mettait avec drôlerie dans la peau d'un chien ou d'un chat. À d'autres relations, elle racontait son dîner de la veille avec Robert Kennedy («Il a un formidable sens de l'humour. Il ne danse pas mal non plus.») On la sent soudain conquise, amoureuse.

Ces sentiments sont noyés au milieu de chèques par dizaines, de livrets bancaires, de télégrammes de la Western Union. La solitude devait être écrasante, dans sa maison de Brentwood. «Je veux devenir une artiste, pas un gadget érotique. Je ne veux pas être vendue comme un aphrodisiaque sur pellicule.» Dans ses tiroirs reposaient les coupures de presse la concernant. À des journalistes qui lui demandaient quelle était sa religion, elle répondit: «Freud.» En 1960, elle soutenait Fidel Castro. À son enterrement, on diffusa Over the Rainbow de Judy Garland. Pour l'occasion, son ex-mari DiMaggio avait commandé un cœur de roses rouges. Telle était l'imprévisible, la méconnue Marilyn Monroe. Elle avait même eu le projet d'écrire un livre de recettes. Sa bouillabaisse était réputée. Certains l'aimaient chaude?

MM-Personal. Les archives privées de Marilyn Monroe, de Loïs Banner, photographies de Mark Anderson, Éditions de La Martinière, 38 €. En librairie le 23 février.


mmpersonal/!/ Il s'agit de la version française du livre américain MM - Personal: From the private archive of Marilyn Monroe publié l'année dernière (en mars 2011). 

7 janvier 2012

Un biopic pour devenir mythique

lefigaromadameUn biopic pour devenir mythique

Article publié le 6 janvier 2012
en ligne sur madame.lefigaro.fr

Meryl Streep en Margaret, Leonardo DiCaprio en J. Edgar… Du film biographique à l’Oscar, il n’y a qu’une star.

Leonardo DiCaprio pour J. Edgar, Brad Pitt pour Le Stratège, Meryl Streep pour La Dame de fer, Michelle Williams pour My Week with Marilyn et Viggo Mortensen pour A Dangerous Method… Tous sont nominés cette année aux Golden Globes - parions qu’il en sera de même pour les Oscars - grâce à un rôle biographique. L’occasion de revenir sur ceux qui ont construit leur carrière sur des biopics, et raflé au passage le sacro-saint Oscar.


 01michelle_williams_marilyn_monroe_1
1/ Parce qu’elle est déjà nommée aux SAG Awards et aux Golden Globes de la meilleure actrice, on parie que Michelle Williams en Marilyn Monroe (My Week With Marilyn, de Simon Curtis) sera aussi en lice pour l’Oscar.


02leonardo_dicaprio_j_edgar_hoover_2 03meryl_streep_margaret_tatcher_3 04viggo_mortensen_sigmund_freud_4  
 2/ Si Leonardo DiCaprio a déjà été nommé aux Oscars pour Aviator de Martin Scorsese, en 2005, la critique croit très fort à son couronnement dans la peau du premier patron du FBI dans J. Edgar, de Clint Eastwood.  
3/ Meryl rutile. Son interprétation de Margaret Thatcher dans La Dame de fer (Phyllida Lloyd) vaudrait juste à Mme Streep sa 17e nomination aux Oscars 
4/ Pour David Cronenberg, Viggo Mortensen reprend le chemin des studios et le rôle de Sigmund Freud dans A Dangerous Method. Oscar du meilleur second rôle à l’horizon ?


05reese_witherspoon_june_carter_cash_5 06colin_firth_george_vi_6 07cate_blanchett_katharine_hepburn_7
5/ Pour Reese Witherspoon, le rôle biographique a déjà payé. En 2006, elle reçoit l’Oscar de la meilleure actrice pour Walk the Line, le film de James Mangold sur Johnny Cash, dans lequel elle incarne la chanteuse June Carter.
6/ En 2011, Colin Firth remporte l’Oscar du meilleur acteur, mais aussi le Golden Globe et le BAFTA pour Le Discours d’un roi, de Tom Hooper
7/ En 2007, Cate Blanchett est Katharine Hepburn dans Aviator. Elle rafle l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.


08sean_penn_harvey_milk_8 09helen_mirren_reine_helizabeth_II_9 10jamie_foxx_ray_charles_10
8/ En 2009, l’Académie du cinéma américain couronne Sean Penn pour son rôle de leader des droits civiques des homosexuels dans Harvey Milk, de Gus Van Sant.
9/ À 62 ans, Helen Mirren atteint le sommet de la gloire en gagnant l’Oscar de la meilleure actrice pour The Queen, de Stephen Frears (2007). Dans le rôle de la reine d’Angleterre, of course.
10/ En 2005, Jamie Foxx fait de l’ombre à Johnny Depp (Neverland), Leonardo DiCaprio (Aviator) et Clint Eastwood (Million Dollar Baby) en raflant l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance en Ray Charles dans Ray, de Taylor Hackford.


11salma_hayek_frida_kahlo_11 12will_smith_mohamed_ali_12 13erin_brocovich_julia_roberts_13
11/ Pour avoir joué le rôle principal dans Frida Kahlo, Salma Hayek obtient sa première (et dernière à ce jour) nomination à l’Oscar de la meilleure actrice, en 2003.
12/ En 2002, Will Smith boxe si bien qu’il décroche une nomination pour l’Oscar du meilleur acteur dans Ali, le film de Michael Mann sur la vie du poids lourd Cassius Clay.
13/ Après deux nominations pour Potins de femmes (1990) et Pretty Woman (1991), Julia Roberts obtient enfin l’Oscar de la meilleure actrice en 2001, pour son interprétation d’Erin Brockovich, la self-made woman militante pour l’environnement dans le film de Steven Soderbergh. 


14robert_de_niro_jake_la_motta_14 15marion_cotillard_edith_piaf_15 16sir_ben_kingsley_gandhi_16
14/ Parce que les boxeurs ont la cote à l’Academy, Robert De Niro reçoit le trophée de meilleur acteur en 1981, pour avoir campé le king des rings, Jake LaMotta, dans Raging Bull, réalisé par Martin Scorsese.
15/ Édith Piaf : grâce à ce rôle dans La Môme, réalisé par Olivier Dahan, Marion Cotillard décroche en 2008 l’Oscar de la meilleure actrice et la reconnaissance des Américains. Non, ils n’avaient pas vu Taxi.
16/ Son interprétation de Gandhi, héros éponyme du film de Richard Attenborough, permet à Ben Kingsley de se faire connaître du grand public et de la critique. En 1985, du jour au lendemain, il devient une star munie d’un Oscar.

1 octobre 2011

Love Me Frenchie

Love Me Frenchie

Article publié le 7 mars 2011
par Peggy Frey
en ligne sur madame.lefigaro.fr

Olivier Martinez, Vincent Cassel, Tony Parker : le french lover se lance à la reconquête de Hollywood

yves_montant_marilyn_monroe_0Le jour où Montand a fait chavirer Marilyn, le charme du mâle hexagonal a gagné ses lettres de hotness. Après une petite traversée du désert, voilà que le french lover se lance à la reconquête de Hollywood. Résultat : l’amoureux tricolore décroche les étoiles... Étude de cas.

C’est une renaissance. Le F.L.I. (French lover international) est à nouveau en selle, le mâle made in France n’en finit plus de multiplier les conquêtes aux États-Unis. Dernière en date, et pas des moindres, celle du chorégraphe Benjamin Millepied. Natalie Portman se disait difficile en amour, il faut croire qu’il fallait au moins un French lover pour faire chavirer son cœur. Et comme cette perfectionniste-née ne fait jamais rien à moitié, elle attend un bébé pour le printemps. Peu avant lui, Louis-Marie de Castelbajac attirait dans ses filets l’indomptable Dita Von Teese.

Pas de doute, l’ami Frenchie retrouve enfin ses lettres de noblesse et ne vole plus ce titre tant convoité de « French lover » (« amant français »). Comme la French touch, le French kiss et les French fries, il fait partie de notre ADN, composant essentiel de notre orgueilleuse identité nationale et excellent produit d’exportation. Au siècle dernier, au tournant des années 50-60, il y a eu Yves Montand et Marilyn Monroe, Jean-Pierre Aumont et Grace Kelly, Alain Delon et Romy Schneider, puis... plus rien ! Calme plat ! La traversée du désert ! Le bellâtre tricolore s’endort tranquillement sur ses lauriers au point de se faire oublier. « C’était pour mieux revenir ! affirme Vincent Grégoire, détecteur de tendances chez Nelly Rodi. Cette dernière décennie, on assiste à un vrai come-back du French lover. » D’abord, il vient s’inscrire dans le mythe général concernant la France. Chez nos voisins, quels qu’ils soient, la French touch fait beaucoup parler : Paris reste la capitale de l’amour et de la mode, la Française possède une taille de guêpe, la cuisine est à tomber. Le French lover fait partie du décor, il fait rêver. Ensuite, il a tout bon ! Il est moins macho que l’Italien, moins coincé que l’Anglais, plus cultivé que l’Américain, moins caliente que l’Espagnol, mieux élevé que le Russe. Ajoutez à la liste un léger côté bad boy, et nous y sommes. Sans oublier qu’il serait un amant exceptionnel...

À Hollywood, du coup, le French lover reprend aussi du poil de la bête. Il n’y a pas que Javier Bardem pour représenter l’Europe. L’industrie du cinéma lui donne à nouveau crédit. Enfin ! Car il est bien loin, le temps des Charles Boyer, Louis Jourdan et autre Maurice Chevalier.

Made in France
La parfaite incarnation du French lover 2011 ? « Guillaume Canet ! tranche Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes. Il incarne à lui seul ce mythe à la française. Il possède le physique, l’intelligence, le talent et le charme. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il joue un French lover aux côtés de Keira Knightley dans Last Night. » Guillaume Canet French lover ? D’accord, mais alors un French lover low profile. Car ce spécimen est à géométrie variable : un French lover peut en cacher un autre... La preuve par cinq.

1. Olivier Martinez : le hussard viril
olivier_martinezEn France, on aurait tendance à le prendre pour un velléitaire perdu de vue. Aux États-Unis, c’est « le » French lover par excellence ! Son palmarès en témoigne : après avoir charmé Juliette Binoche, Olivier tente sa chance à Hollywood. À défaut de faire décoller sa carrière (on oublie même qu’il a reçu le César du Meilleur Espoir masculin pour Petit Paul), il s’est forgé une image de joli cœur à la française, serial lover qui les fait toutes chavirer : Mira Sorvino (ex-miss Tarantino), Kylie Minogue, Michelle Rodriguez, Elsa Pataky et enfin Halle Berry, la dernière à avoir craqué. Pourquoi tant d’amour ? Olivier incarnerait la virilité à l’état pur. Il respire la testostérone et incarne même l’image du parfum L’Homme pour YSL. De plus, il possède ce petit supplément d’âme qui le rend irrésistible : l’animal est loyal, il l’a prouvé en tenant la main de son ex, Kylie Minogue, pendant son traitement contre son cancer du sein. Conclusion ? L’essayer, c’est l’adopter.

2. Thomas Mars : le french chic type
Jean, chemise écossaise, Converse élimées..., le leader du groupe Phoenix est la preuve vivante que l’on peut être un French lover sans en faire des tonnes. Son truc ? La sobriété, les bonnes manières : monsieur est un Versaillais pure souche. Il n’en fallait pas moins pour séduire l’énigmatique Sofia Coppola, autre icône low profile. Ils se sont rencontrés en 1999 sur le tournage de Virgin Suicides, dont Phoenix signait la bande originale, mais sont ensemble depuis 2005. Installés à Paris, dans le 7e arrondissement, ils élèvent deux petites filles et forment le couple le plus bobo-arty du moment. En parfait gentleman, Thomas n’hésite pas à troquer sa panoplie d’« adulescent » contre un smoking pour accompagner sa belle sur les tapis rouges. Zéro fausse note.  

3. Louis-Marie de Castelbajac : le pin-up boy
louismari_julie_61928170_600Tel père, tel fils ! Louis-Marie de Castelbajac incarne l’élégance parisienne comme personne. Il oscille entre le look de dandy ultra-propret et celui de minet over-gominé. Le mix est réussi : il émane de ce gentleman nouvelle génération une délicatesse et une douceur assez étonnantes, quasi désuètes. On aurait presque envie de toucher pour voir s’il ne viendrait pas d’un autre temps... Est-ce son look ultra-léché ou son goût pour la littérature romanesque qui a séduit Dita Von Teese, reine incontestée de l’effeuillage rétro ? Pour succéder à l’ovni Marilyn Manson, Dita était sans aucun doute en quête de contraste avec Louis-Marie. Question vintage, mademoiselle est servie. 

4. Vincent Cassel : le french rebelle
Il impose le respect et incarne une forme de French lover légèrement en marge, rebelle totalement intégré dans le système, aussi à l’aise à Hollywood (il triomphe dans Black Swan) que dans les quartiers chauds de Bahia, le Brésil étant son pays d’élection. Vincent Cassel joue peut-être aux côtés des plus grands, mais il reste fidèle à ses premières amours. Pas question de quitter Ménilmontant, pas question de lâcher son scooter, pas question de troquer son look streetwear chic pour un uniforme plus soft, même si le tuxedo lui va fort bien. Vincent reste Vincent. Homme de défi et forte tête, il préfère bien évidemment l’attrait d’une belle Italienne à celui plus suave d’une blonde Américaine. Avec la bomba Monica, ils forment le couple le plus ultra-glam du red carpet et sont, en parallèle, les parents sans problème de Léonie (9 mois) et Deva (6 ans). Chapeau bas !

5. Tony Parker : le french goujat ?
C’est un peu la bête noire du moment. Bon, débonnaire et loyal French lover pendant des années, Tony Parker vient d’être brutalement rétrogradé au rang de « French goujat » par la presse américaine. Le basketteur, mégastar en Amérique, marié à la plus sexy des desperate housewives, Eva Longoria, pris en flagrant délit de « sexto » ? Franchement, Tony aurait pu mieux faire, c’est indigne d’un French lover ! Pas de quartier, le géant naïf s’est fait immédiatement remercier par Eva, la Latine à cheval sur les principes. On regrette un peu ce pas de côté dont on connaît mal les détails, Eva n’étant pas la moins fûtée du couple. Une chose est acquise : le French lover n’a pas droit à l’erreur !

23 juillet 2011

Le Figaro TV Magazine 30/06/2011

mag_M7344H_20Le magazine français Le Figaro TV Magazine, n°20, paru le 30 juin 2011, consacre sa couverture aux Kennedy et à Marilyn Monroe, avec un article de deux pages sur la relation entre le Président JFK et Marilyn.
Prix: 5,90 € 

8 mars 2011

La nouvelle carrière de Marilyn Monroe

La nouvelle carrière de Marilyn Monroe

article publié sur lefigaro.fr
le 20 janvier 2011

mmslih
Le nouveau propriétaire du nom de la star
veut en faire une marque haut de gamme
(Image extraite du film Some Like It Hot).


Authentic Brands, qui gère déjà l'image de Bob Marley, aurait dépensé près de 50 millions de dollars pour racheter le nom de la star défunte. La société américaine à l'ambition de faire de Marilyn Monroe une marque à part entière.

Presque 50 ans après sa mort, la popularité de Marilyn Monroe est toujours aussi forte. Le deal, conclu par la société américaine Authentic Brand Group pour racheter le nom de la star, ainsi que son image (notamment ses yeux est ses lèvres) le prouve. La société, qui gère déjà l'image de Bob Marley, aurait déboursé près de 50 millions de dollars. Les négociations ont duré six mois avec Anna Strasberg. Celle qui était la troisième femme de l'ancien coach théâtrale de Marilyn Monroe détenait jusqu'ici la précieuse licence. Elle ne possède désormais qu'une part minoritaire dans cette nouvelle co-entreprise.

Dans les colonnes du New York Post, Anna Strasberg, âgée de 71 ans, affirme qu'elle a été «impressionnée» par les idées de Jamie Salter, patron de Authentic Brand. Ce dernier a en effet sorti le grand jeu: «Nous ne sommes pas intéressés par les babioles et le trash. Comprenez moi, les calendriers, les posters, les lunettes de soleil: c'est un bon business. Mais ce n'est pas ce que nous voulons faire avec Marilyn Monroe». Authentic Brand ne promet que de l' «élégant» et veut faire du nom de la star une véritable marque. Le nom de Marilyn Monroe devrait ainsi apparaître sur des produits de maquillage, des vêtements chics, des sacs à mains, ou encore des chaussures et des parfums.

Faire entrer Marilyn Monroe dans le 21e siècle

La société est connue pour respecter ses engagements. Pour Bob Marley, seul un tiers des produits sous licence portent le visage du chanteur. «Nous voulons créer des produits spécifiques que les gens achèteront», résume le patron de l'entreprise. Les licences accordées à des tiers pour la reproduction de l'image de Marilyn Monroe devraient donc être restreintes.

Mais plus que les produits, Authentic Brands promet de faire enfin entrer Marylin Monroe dans le 21e siècle. Pour ce faire, Jamie Salter parle d'intégrer l'image de la star défunte dans des films. «Dans les médias, je crois que Marilyn a une longue carrière devant elle, grâce aux nouvelles technologies». Authentics Brand espère notamment imposer le souvenir de Marilyn Monroe aux nouvelles générations. Une partie du budget du groupe sera d'ailleurs consacrée à l'entretien de la page Facebook de la star qui compte plus de 365.000 fans.

«La plus grande star de tous les temps»

L'opération d'Authentics Brands entre dans la catégorie des deals importants signés par des sociétés spécialisées avec les héritiers des stars défuntes. Le groupe américain CKX, qui possède les droits sur l'image du boxeur Muhammad Ali, a ainsi déboursé 100 millions de dollars en 2004 pour acquérir les droits sur Elvis Presley auprès de sa fille, Lisa Marie. «Si Authentics Brands a déboursé 50 millions de dollars, c'est un deal extraordinairement favorable», juge Jean-Paul Tréguer, président de l'agence de pub TVLowCost et auteur de l'ouvrage «Mettez une star dans votre moteur». D'après lui, «Marilyn Monroe est la plus grande star de tous les temps, la première et la seule vraie star. Aucune autre vedette, morte ou vivante, ne lui arrive à la cheville».

Le potentiel financier de l'actrice aux trente films serait considérable tant les valeurs qu'elle incarne restent très présentes aujourd'hui, d'après les spécialistes. «C'est la femme absolue, la séductrice. Elle incarne le rêve, l'émotion, l'American dream. Et son nom est aussi associé à une saga. Comme James Dean ou Jimi Hendrix, sa mort en a fait un mythe. Aucun outrage du temps ne vient endommager son image», précise Jean-Paul Tréguer.

Reste à savoir si Authentics Brands arrivera à gérer cette immense célébrité. D'après Jamie Salter lui-même, près de 100 millions de produits dérivés circulent à travers le monde, utilisant le nom et l'image de la star. «Authentics Brand a raison de vouloir recentrer les usages de la marque. Mais cela s'avère difficile. Comme pour Vuitton ou Hermès, il y aura toujours des contrefaçons».



Des milliards pour les stars décédées

Les publicitaires l'ont compris depuis bien longtemps. Mettre une star dans un spot permet de se démarquer. «C'est une technique efficace. Le consommateur est à la recherche d'emblèmes pour guider la reconnaissance d'une marque dans un marché inondé. Dans une grande ville, des études montrent que les individus sont exposés à plus de 5000 messages de marques par jour. La star permet de se démarquer», explique Jean-Paul Tréguer. La star défunte est tout aussi efficace. PSA Peugeot Citroën l'a montré dernièrement en se servant de John Lennon pour promouvoir son modèle DS3. «C'est efficace car cela réveille la nostalgie, le souvenir», d'après le spécialiste.

Sur le seul marché américain, le marché de la star décédée à généré plus de 2,15 milliards de dollars de revenus aux détenteurs des droits. Et le marché serait encore «considérablement porteur dans le monde», selon Jean-Paul Tréguer, notamment en Asie où «plus d'une campagne sur deux utilise déjà une célébrité».

18 janvier 2011

Le Figaro TV Magazine 11/04/1988

mag_tv_figaro_1988_04_11_coverLe magazine français Le Figaro TV Magazine, de la semaine du 11 avril 1988, consacrait sa couverture à Marilyn Monroe, avec un article de deux pages "Il était une fois Marilyn".

mag_tv_figaro_1988_04_11_p1 mag_tv_figaro_1988_04_11_p2
mag_tv_figaro_1988_04_11_prog

17 janvier 2011

Le Figaro TV Magazine 3/08/1992

mag_tv_le_figaro_1992_08_03_coverLe magazine français Le Figaro TV Magazine, de la semaine du 3 août 1992, consacrait sa couverture à Marilyn Monroe, avec un article de deux pages "Marilyn, la star éternelle".

mag_tv_le_figaro_1992_08_03_films1 mag_tv_le_figaro_1992_08_03_films2
mag_tv_le_figaro_1992_08_03_p1 mag_tv_le_figaro_1992_08_03_p2mag_tv_le_figaro_1992_08_03_p3

> cover de Nord-Matin
mag-tv_mag-1993-08-03-cover 

> autre cover, édition Nice-Matin
tv_mag

28 novembre 2010

Madame Figaro 27/11/2010

madame_FIGARO_27_nov_2010_1_Dans Madame Figaro, vendu en supplément du journal Le Figaro du 27 novembre 2010, un article sur les pin-up est publié, de Dita Von Teese à Eva Mendès, en passant par Marilyn Monroe.

madame_FIGARO_n_20629_du_27_nov_2010_1_ madame_FIGARO_n_20629_du_27_nov_2010

10 octobre 2010

Le Figaro Littéraire 7/10/2010

Le_Figaro_litt_raire_07_oct_2010_coverLe supplément du journal Le Figaro Littéraire du jeudi 7 octobre 2010 consacre un article intérieur à Marilyn Monroe pour la sortie du livre Fragments.
(scans d'Eric).

Le_Figaro_litt_raire_07_oct_2010_p

<< < 1 2 3 4 > >>
Visiteurs
Depuis la création 5 667 309
Derniers commentaires
Marilyn sur le web

BLOG-GIF-MM-GPB-1 
Une sélection de sites web

Blog - The Marilyn Report 
Blog - The Marilyn Archive 
Blog - Tara Hanks

  Mesmerizing Marilyn Monroe
Marilyn From the 22nd Row

Collection Greg Schreiner
Collection Scott Fortner
Collection Peter Schnug

Marilyn Geek
Fan Club The Marilyn Remembered

Blog - MM Books
Blog - Marilyn Monroe Animated Gifs 
Instagram Official Marilyn Monroe

Instagram - Silver Technicolor 
Instagram - Marilynraresig

Tumblr - The Marilyn Monroe Visual Vault 
Tumblr - Infinite Marilyn 
Tumblr - Always Marilyn Monroe 
Tumblr - Marilyn in High Quality 
Tumblr - Marilyn Monroe Archive 
Tumblr - Our Girl Marilyn 

Perfectly Marilyn Monroe

Crazy For Marilyn 
Crazy For You
Crazy For You 2

La presse
Blog - Marilyn Cover Girl 
Blog - La MM que j'aime 
Magazines - Famous Fix 

Magazines - Pinterest Lorraine Funke

Archives presse USA - Newspapers 
Archives presse Australia - Trove
Archives presse - Internet Archive 
Archives presse - Lantern

Archives presse - Media History Digital Library 
Archives - Gallica BNF 

Archives magazines - Magazine Art 
LIFE photo archive 
LIFE magazines 

LIFE articles 
Collier's - Unz Review 
Esquire Classic 
Bravo Posters 
Paris Match

 Agence Photos 
Magnum  
Getty images 
mptv images 
Keystone
 profimedia
ullstein bild
Redux Pictures
Roger Viollet
Shutterstock 
topfoto
picryl
iStock by Getty 
Bridgeman images 
AP Images 

Album 

 Photographes 
All About Photo  
Listing Photographes du XXeme 
Allan Grant 
Bernard of Hollywood - instagram 
Bert Stern 
Bill Ray 
Bob Willoughby 
Carl Perutz 
Douglas Kirkland - website 
 Douglas Kirkland - instagram 
Elliott Erwitt - website 
Elliott Erwitt - instagram 
Ernst Haas 
Eve Arnold - website 
Eve Arnold - instagram 
George Barris - website 
George Barris - instagram 
Harold Lloyd  
Henri Dauman 
Jock Carroll 
Lawrence Schiller 
Leigh Wiener 
Nickolas Muray 
Phil Stern 
Philippe Halsman - website 
Philippe Halsman - instagram  
Richard Avedon - website 
Richard Avedon - instagram 
Sam Shaw - website 
Sam Shaw - instagram  
Weegee Arthur Fellig 

Milton H Greene
Milton H Greene - website 
Milton H Greene - instagram 
MHG The Archives Licensing  
The archives LLC - tumblr

Video Archives 
INA 
British Pathé  
ITN Archive

Paramount & Pathé Newsreel

Culture 
aenigma 
The Blonde at the Film 
Tumblr - Weirland TV
Dr Macro's HQ scans 
Pulp International 
Stirred Straight Up 

BLOG-GIF-MM-KOREA-1 

Sites communautés
Irish Marilyn Monroe Fan Club
listal
The Place 
Who's Dated Who 
Films - imdb 
Films - Classic Movie Hub 
Bio - Wikipedia fr  
Dossiers - FBI Records

 Marilyn Friends
Mona Rae Miracle
Joe DIMaggio
Arthur Miller
Yves Montand 
Montgomery Clift 
Clark Gable 
Marlon Brando 
Jane Russell 
Rock Hudson 
Dean Martin 
Frank Sinatra 
Ava Gardner 
Ralph Roberts 
George Fisher
Joan Crawford
Jeanne Carmen 
Travilla Style - blog 
The Actors Studio