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Divine Marilyn Monroe

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Marilyn Monroe
1926 - 1962

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12 août 2012

16/07/1956 Conférence de Presse au Savoy Hotel

 Le 16 juillet 1956, Marilyn Monroe et Laurence Olivier, son partenaire et metteur en scène dans "The Prince and the Showgirl" ("Le Prince et la danseuse"), donnent une conférence de presse au Savoy Hotel de Londres. Marilyn donne notamment une interview à Donal Zec, journaliste au Mirror. Arthur Miller raccompagne ensuite son épouse.

> Marilyn 
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  > Marilyn et Laurence Olivier
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> Photographies de Milton H Greene 
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> Marilyn et Arthur Miller
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> dans la presse
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On July 16, 1956, Marilyn Monroe and Laurence Olivier -her actor partner and director of "The Prince and the Showgirl"- give a press conference to the Savoy Hotel, in London. Marilyn gives an interview to Donald Zec, the Mirror's writer. After, Arthur Miller and Marilyn leave the hotel.

11 août 2012

Les photos d'exploitations de River of no return

La rivière sans retour
Photos d'exploitation cinéma

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11 août 2012

The prince and the showgirl caps 11

 Le prince et la danseuse
Captures
 
11ème partie des captures du film

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11 août 2012

Docu - Bert Stern The Man Who Shot Marilyn

Bert Stern
The Man Who Shot Marilyn
Objectif Marilyn
Bert Stern, Original Madman

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Année: 2011
Réalisation: Shannah Laumesiter
Pays: USA
Durée: 93 min
 

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docu_arte_Bert_Stern_Marilyn_Monroe_robe_noireDocumentaire sur la vie et l'oeuvre du photographe Bert Stern. Filmé par une amie, Shannah Laumesiter, le photographe se livre: son enfance, ses débuts dans la photographie, le milieu de la mode, ses femmes, ses années noires, et sa vie d'aujourd'hui... Il revient notamment en détails sur la célèbre séance de Marilyn Monroe, intitulée "The Last Sitting" car prise un mois et demie à peine avant la mort de l'actrice.
Résumé: Né à New York en 1929, Bert Stern a fait ses premières photos alors qu'il était soldat en Corée. Il s'est ensuite tourné vers la pub et a notamment lancé la campagne "Driestt of the dry" pour la vodka Smirnoff. Devenu célèbre dans le monde du cinéma, il a photographié les plus belles femmes du monde (Audrey Hepburn, Brigitte Bardot, Liz Taylor, etc.). Il rencontre Marilyn Monroe pour la première fois à l'Actors Studio en 1955, l'actrice porte une robe verte émeraude qui épouse les courbes de son corps. Mais il faut attendre 1962, quand Stern propose au magazine Vogue de prendre des clichés de Marilyn. Au départ, il devait s'agir de photos de mode classiques. Mais soudain, la belle lui demande : "Vous voulez que je me mette nue ?" Ce sera le point de départ de la série "Last Sitting" ("La dernière séance").
>> Diffusé en France sur arte le 5 août 2012 
>> Site officiel sur bertsternmadman.com

 > Vidéo -(Marilyn vers 40 min)

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10 août 2012

Le Nouvel Observateur 9/08/2012

lenouvelobs_coverLe magazine français Le Nouvel Observateur n°2492, paru le 9 août 2012 consacre un article de 5 pages à Marilyn Monroe (chapitre 5, par François Forestier).
 prix: 3,50 

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Chapitre 5 : le dernier film de Marilyn
Par François Forestier
en ligne
sur nouvelobs.com  

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 Le tournage des « Misfists » s'achève dans l'amertume. Le 16 novembre, Gable meurt d'une crise cardiaque. Pour tous, c'est Marilyn qui est coupable… © DR  

Avec « The Misfits », de John Huston (1961), Marilyn Monroe quitte le cinéma et entre dans la folie.

Marilyn est déchaînée. Une haine noire sourd d'elle. Elle humilie constamment son mari. Elle lui fait porter son café. Elle refuse d'apprendre ses répliques. Elle demande qu'il récrive le scénario. Elle fait savoir publiquement qu'elle vient d'avoir une aventure avec Yves Montand, sur le tournage du « Milliardaire ». Arthur Miller, abattu, reste devant sa machine à écrire, et, par la fenêtre, contemple les montagnes dans le désert du Nevada. Des bouffées de vent apportent des nuages de poussière et les petits buissons d'alfafa roulent sur la terre violette, brûlée par le soleil. L'eau de Pyramid Lake s'évapore en brouillant la lumière. Il fait une chaleur folle : 55 degrés. L'apparence d'innocence, le masque de fragilité de Marilyn sont tombés : il ne reste plus qu'une harpie vulgaire, au vocabulaire de harengère et à l'allure d'une virago. Derrière Marilyn, la Gorgone.

Flash-back. Arthur Miller a eu l'idée des « Misfits » deux ans avant, lors du tournage du « Prince et la Danseuse ». A Londres, il a couché sur le papier l'histoire de deux cow-boys réduits à chasser des mustangs sauvages pour les vendre comme chair à Canigou. Dans les derniers espaces libres, ces survivants d'une autre époque prennent les chevaux au lasso et savent que ces palominos vont devenir de la pâtée pour chiens. Gay et Guido croisent sur leur chemin un autre homme, Perce, et un triangle amoureux s'installe avec la belle Roslyn, qui a toujours été traquée par les hommes comme ces chevaux… Dans l'esprit d'Arthur Miller, ce scénario est un cadeau d'amour pour Marilyn. Du moins, en 1957 : à ses yeux, alors, elle était une victime, une innocente éternellement abusée par les hommes, toujours utilisée comme objet sexuel. Mais, deux ans plus tard, son regard a changé : Marilyn est un monstre, Miller le voit bien. Elle manipule les gens, joue avec les sentiments, couche pour faire mal ; elle détruit, elle cingle. Il n'y a plus aucune douceur en elle. Les gens sont émus par sa vulnérabilité ? En fait, elle est aussi vulnérable qu'une écharde en Téfon. D'ailleurs, quand Miller lui a fait lire le script, elle l'a trouvé bête, sans intérêt et, c'est clair, elle ne tournera pas ce… ce… ce machin, mi-western, mi-drame.

1959. Les mois ont passé. Marilyn s'enfonce dans son paradis artificiel : elle prend une douzaine de pilules le soir. Autant pour se réveiller, avec un bloody mary. Elle dort nue dans un lit bouchonné, et son chien s'oublie sur les disques de Frank Sinatra qui traînent partout. Elle refuse de tourner le remake de « l'Ange bleu » avec Spencer Tracy. Elle se moque d'Arthur Miller, qui n'arrive pas à vendre son scénario aux producteurs. Elle refuse d'intervenir auprès de John Huston que Miller aimerait contacter. Après tout, elle a tourné avec Huston « Quand la ville dort », elle le connaît. Mais le cinéaste la connaît aussi : il sait qu'elle a été call-girl, qu'elle n'est qu'une « pauvre fille » abîmée et abrutie par les drogues, il la tient en médiocre estime. Il est au courant des deux overdoses qu'elle vient de faire, avant d'être sauvée au dernier moment. Finalement, quand Miller remet le scénario à Huston, celui-ci aime. Il ne craint qu'une chose : la folie de Marilyn. Et ses retards chroniques. Pourtant, récemment, elle a fait un effort : pour accueillir Nikita Khrouchtchev, président du Conseil des Ministres de l'URSS, lors de sa visite aux Etats-Unis et à Disneyland, elle a été à l'heure. Billy Wilder, qui vient de souffrir mille morts pendant le tournage de « Certains l'aiment chaud » à cause des absences de sa star, remarque immédiatement : « C'est Khrouchtchev qui doit mettre en scène le prochain film de Marilyn. »

John Huston contacte d'abord Robert Mitchum. Celui-ci lit « The Misfits », n'y comprend rien et donne comme consigne : « Dites à Huston que je suis mort. » Clark Gable, pressenti, est plus malléable. Il accepte. Marilyn est ravie, elle a toujours pensé qu'il aurait pu être son père de rêve. Si beau, si viril, le king Gable… Montgomery Clift, à peine remis d'un accident terrible qui l'a défiguré, bourré d'alcool et d'analgésiques, obtient le rôle de Perce, le cow-boy solitaire. Le tournage est fixé au 18 juillet 1960, non loin de Reno, Nevada. Trois jours plus tôt, la Convention du Parti démocrate a désigné JFK comme candidat officiel, au grand plaisir de Marilyn. Dans le désert, la production s'installe, avec parasols, réserves d'eau, génératrices. La star, dans sa caravane, répète avec Paula Strasberg, l'âme damnée de Marilyn, qui exaspère tout le monde en traînant derrière l'actrice comme une tique grasse. Lee Strasberg, le prophète de l'Actors Studio, arrive et s'habille immédiatement en cow-boy d'opérette. Son Stetson est plus grand que lui. Il refuse d'intervenir pour calmer Marilyn. Il n'est là que pour la persuader de jouer dans un film dont il a le projet, « Rain », d'après Somerset Maugham. Huston, découragé, va jouer son cachet au casino et, au petit matin, tombe dans le lit de sa maîtresse, Marietta Tree, une militante de gauche. Marilyn jette les vêtements d'Arthur Miller dans la poussière, le vire de sa caravane, le plante là, au vu et au su de tous. Et elle rejoint secrètement JFK au Cal Neva, un hôtel de la mafia dans lequel Joe Kennedy, le père du futur président, possède des actions, conjointement avec Sam Giancana, le parrain de Chicago. Peut-être Marilyn est-elle heureuse, pour quelques heures, sur la terrasse de l'un des bungalows du Cal Neva, au bord du lac Tahoe…

Jour après jour, Marilyn est en retard. Sous un soleil de plomb, l'équipe attend. Clark Gable, qui se sent mal, tempête. Il s'en prend à « Monty » Clift, qui est venu avec son amant. Quand il le traite de tapette, l'autre lui répond : « C'est celui qui dit qui en est. » Il ravive ainsi un passé ignoré : Clark Gable, l'idole des femmes, a débuté à Hollywood en accordant ses faveurs à des homosexuels réputés. Du coup, Gable se tait. L'ambiance est terrible. Une photographe autrichienne au visage de garçon traîne : rien n'échappe à Inge Morath, qui a traversé la fin de la guerre dans un camp de prisonniers ukrainiens. Elle voit, comme tous, que Marilyn n'a plus de regard. Ses yeux sont vitreux : elle prend au moins vingt pilules de Nembutal et des injections d'Amytal, deux barbituriques très dangereux, prescrits par le psy de Marilyn, Ralph Greenson, qui a jeté depuis longtemps aux orties son éthique professionnelle. Sa cliente rate ses scènes, puis s'enferme dans sa caravane et braille contre Mller. Paula Strasberg, pour 3 000 dollars par semaine, se contente de lire « Comment gagner au Craps » dans ces moments-là, et se bourre aussi d'analgésiques. Elle a un cancer des os. Lee, son mari, s'en va.

Au beau milieu du tournage, les montagnes, au loin, s'enflamment. Un incendie ravage la Sierra Nevada, les lignes téléphoniques et électriques sont coupées, la climatisation est en panne, la ville entière est plongée dans le noir. Marilyn s'assied et boit du champagne en contemplant le rougeoiement de l'horizon. Au dernier étage du Mapes Hotel, une fenêtre reste allumée : Arthur Miller a pris soin de faire brancher sa chambre sur un générateur de la production. Il récrit son scénario, jugé trop long, trop lent. Il n'arrive pas à trouver le point nodal de son « western moderne ». Il ne le trouvera jamais. Le feu éteint, Marilyn essaie de reprendre. Elle titube. Huston décide de l'envoyer subir une cure de désintoxication. Le tournage est interrompu.

Dix jours plus tard, Marilyn, bourrée de vitamines, revient, apparemment en forme. Huston commence par une scène difficile, où Roslyn est couchée dans un lit, et Gay (Clark Gable, en l'occurrence bien nommé), assis, dialogue avec elle. Une prise : ratée. Une autre prise : ratée. Sept prises sont jetées à la poubelle, car Marilyn savonne son texte. En désespoir de cause, elle a recours au plus vieux truc du monde : au beau milieu de la scène, elle fait glisser le drap et révèle un sein nu. Huston, dédaigneux : « Remballe ça, Marilyn. On connaît. » Elle se retire dans sa chambre, vexée. Elle reprend des pilules. Elle ne se lave plus. Arthur Miller change d'hôtel. John Huston règle ses dettes de jeu, se soûle copieusement, participe à une course de chameaux, lit le scénario de 800 pages de son prochain film, « Freud, passions secrètes », et le jette. Décidément, Jean-Paul Sartre, l'auteur de ce pensum, qui fonctionne aux « uppers » (amphétamines), ne sait pas écrire pour le cinéma, se dit Huston. Le tournage des « Misfits » s'achève dans l'amertume. Gable repart au plus vite retrouver sa femme enceinte. Il ne verra pas son enfant naître : le 16 novembre, il meurt d'une crise cardiaque foudroyante. Pour tous, c'est Marilyn qui est coupable. Elle s'enfuit au Mexique, pour divorcer loin des gazettes indiscrètes. Elle en profite pour rendre visite à Frederick Vanderbilt Field, un héritier fauché, membre du Parti communiste. Le FBI se met en alerte rouge. Elle est espionnée constamment. D'autant plus qu'elle fréquente JFK, l'ennemi juré de John Edgar Hoover, qui constitue un solide dossier pour faire chanter le futur président des Etats-Unis. Marilyn regrette le chien d'Arthur Miller, Hugo, un vieux basset lent. Elle partageait avec lui ses coupes de champagne, et le chien s'endormait en pétant.

Noël arrive. Marilyn passe la soirée avec les Strasberg, puis, seule, s'abandonne au désespoir : « Je suis Marilyn, Marilyn, Marilyn », répète-t-elle. Elle veut être une autre. Elle appelle son ancien mari, Joe DiMaggio. Il lui a envoyé des fleurs. Ils passent le 25 décembre ensemble, la main dans la main. Le 31 janvier 1961, la première de « The Misfits » a lieu à New York. Marilyn apparaît. Elle est l'ombre d'elle-même. Arthur Miller est là, avec celle qui deviendra sa femme, la photographe autrichienne. Inge Morath et Arthur Miller vont rester unis pendant quarante ans, jusqu'à la fin. Il écrira un livre triste, sur ce tournage, intitulé : « la Fin du film ». On peut y lire : « La vie, la joie de vivre n'est plus qu'une poussière pétrie par la haine la plus ordinaire. » Le public et la critique sont très tièdes, devant « The Misfits », oeuvre entre deux genres, insaisissable, longue et… en noir et blanc.

C'est le dernier film de Marilyn Monroe. Un mois plus tard, elle est internée. 


« Dear Mister Montand… »
le 12/08/2012
Par Bernard Comment
en ligne
sur cinema.nouvelobs.com

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 © DR / © Bruce Davidson-Magnum  

Chaque semaine, l'éditeur des écrits et dessins de la star nous offre un document rare. Aujourd'hui, une lettre adressée à Yves Montand, avec qui elle eut une brève et puissante histoire d'amour.

Le 21 septembre 1959, Marilyn Monroe se rend au Henry Miller's Theater, à Broadway, pour la première du one-manshow d'Yves Montand, un spectacle qui va connaître un énorme succès auprès du public new-yorkais. Arthur Miller étant retenu par l'écriture d'une nouvelle version des « Misfits » à rendre d'urgence, elle est accompagnée par Montgomery Clift, un de ses futurs partenaires dans le film à venir de John Huston.

Le ton de la lettre qu'elle dicte trois jours plus tard à sa secrétaire est à la fois prudent et chaleureux. Elle est adressée à l'Algonquin Hotel, où réside Montand. On ne sait si le mot « escort » se réfère à Montgomery Clift ou s'il désigne des gardes du corps. Cela ressemble en tout cas à une formalité, les excuses obligées pour un rendez-vous manqué, mais tout autant à une façon de prendre date. La séduction a-t-elle déjà opéré ? Quelques mois plus tard, Marilyn devait déclarer à la presse : « Avec Marlon Brando, et juste après mon mari, Yves Montand est l'homme le plus séduisant que j'aie rencontré. » La loyauté conjugale portée à son terme.

Le couple Miller-Monroe retournera ensemble voir Montand sur les planches quelques jours plus tard, et c'est Arthur (lié à Montand et Simone Signoret depuis que le couple avait interprété une mise en scène des « Sorcières de Salem », en 1956) qui insistera pour que le rôle de Jean-Marc Clément dans « Le Milliardaire » soit confié au chansonnier et acteur français, malgré ses piètres capacités dans la langue anglaise qui lui inspirèrent, à ses propres dires, une terreur au moins équivalente à celle qui s'emparait de Marilyn au moment d'apparaître devant les caméras. Gregory Peck, initialement pressenti, ayant fait défaut, la Fox accepte sans gaieté de coeur cette substitution, pour un film dont le scénario est de toute façon peu prometteur (Arthur Miller a dû y mettre la main, pour améliorer ce qui pouvait l'être).

Le tournage de « Let's Make Love » (titre autrement évocateur que « le Milliardaire »…) démarre le 9 novembre 1959, mais connaît de nombreuses interruptions, et prendra son véritable envol au printemps 1960. Marilyn et Montand se retrouvent bientôt seuls dans leurs bungalows du très chic Beverly Hills Hotel, et une puissante histoire d'amour se noue entre eux, qui confère peut-être ses rares moments de magie au film. Cette relation clandestine est vite connue des échotiers, dont des espions sont traditionnellement planqués dans les jardins de l'hôtel. Les époux trompés réagiront avec calme et dignité, et l'affaire cessera avec le départ d'Yves Montand vers l'Europe et le Japon.

En été 1960, peu après la fin de l'idylle, et au sortir d'une courte hospitalisation intervenue durant le tournage très tourmenté des « Misfits », Marilyn écrit une lettre à Lester Markel, responsable de l'édition dominicale du « New York Times », pour lui suggérer de consacrer un long article à Yves Montand, « non seulement un bon acteur, un merveilleux chanteur et danseur plein de charme, mais aussi un des hommes les plus attrayants qui soient » (brouillon de lettre à paraître dans le volume issu de l'intégralité des archives que les Editions du Seuil publieront en automne 2013).
Yves Montand, lui, fut parfois condescendant (et non dépourvu d'un certain machisme) dans sa description de l'idylle qui le lia à Marilyn.

On ne sait pas très bien ce que Marilyn ressentit quand l'oscar de la meilleure actrice fut attribué à Simone Signoret pour son rôle dans « Room at the Top » de Jack Clayton. En tous les cas, et pour s'en tenir à une preuve tangible, elle garde une beau souvenir de son aventure, puisqu'elle écrit, dans le post-scriptum d'une longue lettre adressée le 1er mars 1961 à son psychanalyste de Hollywood, le Dr Ralph Greenson : « From Yves I have heard nothing - but I don't mind since I have such a strong, tender, wonderful Memory » (« D'Yves je n'ai aucune nouvelle, mais cela m'est égal. J'en ai un souvenir fort, tendre, merveilleux »). Les femmes ont parfois plus d'élégance dans leurs souvenirs que les hommes…

10 août 2012

Les fans de Marilyn Monroe sur sa tombe

USA : les fans de Marilyn Monroe sur sa tombe 50 ans après sa mort
le 6/08/2012
Par CinéObs et AFP
en ligne
sur cinema.nouvelobs.com

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Une cérémonie en hommage à l’actrice a été organisée dimanche.

Quelques 300 fans de Marilyn Monroe se sont réunis dimanche dans le petit cimetière où elle repose, à Los Angeles, pour commémorer le souvenir de la star, 50 ans jour pour jour après sa mort.

Epilogue d'une semaine de célébrations organisées par plusieurs fan-clubs du sex-symbol, la cérémonie s'est tenue à la mi-journée au Westwood Village Memorial Park, un petit havre de verdure aujourd'hui coincé entre un parking et les tours du quartier résidentiel de Westwood, à l'ouest de Los Angeles.

Plusieurs personnes – fans, amis de Marilyn ou descendants de ses proches – se sont succédées au pupitre pour rendre hommage à l'actrice, décédée à Los Angeles le 5 août 1962 d'une surdose de barbituriques, dans sa villa du quartier huppé de Brentwood.

La petite salle abritant la cérémonie était trop exiguë pour accueillir tout le monde et une tente blanche avait été installée entre les arbres, avec un écran retransmettant la cérémonie.

Mais l'essentiel des participants écoutaient les hommages debout, se protégeant du soleil de plomb avec des programmes distribués gracieusement.

50ansmortmmFan de Marilyn depuis 25 ans, Debbie Elder, de Tulsa (Oklahoma), a fait le voyage à Los Angeles pour la semaine de célébrations. « C'était une telle icône… » déclare-t-elle à l'AFP. « L'une des choses que je préférais chez elle, c'était ses vêtements. Personne ne pouvait les porter comme elle, elle était tellement sexy, » dit-elle d'une voix posée et émue.

Pendant les hommages, fans et touristes se recueillent également devant la tombe de l'actrice, où de nombreux bouquets ont été déposés, ainsi que des photos de la pin-up, des messages et des lettres.

Quelques imitateurs de Marilyn – femmes et hommes – sont également présents dans l'assemblée.

Christina Patchett, venue de Nouvelle-Ecosse, au Canada, ne cherche pas à imiter Marilyn, mais elle en a néanmoins la couleur de cheveux blond platine. Comme Debbie, elle a marché sur les traces de Marilyn pendant toute la semaine, et pour elle, ce qui reste de la star, ce sont avant tout ses films.
« Je les regarde, encore et encore et encore. Et même si j'essaie de voir ses collègues (à l'écran), mes yeux restent scotchés sur elle, » dit-elle.
« Y a-t-il eu quelqu'un d'autre depuis ?  », demande-t-elle en souriant. « Pas vraiment. Il y a de belles femmes et actrices, aujourd'hui, mais personne comme elle. »

9 août 2012

Paris Match 9/08/2012

pm_aout2012_coverLe magazine français Paris Match n°3299, paru le 9 août 2012 consacre un article de 4 pages à Marilyn Monroe sur le tournage de Sept ans de réflexion.
 prix: 2,40 

pm_aout2012_p1  
pm_aout2012_p2 pm_aout2012_p3

6 août 2012

Le Blog cité dans Le Monde

2012_08_04_le_monde_franceLe journal national Le Monde du samedi 4 août 2012, a consacré un article sur Marilyn Monroe et cite le blog "Divine Marilyn" dans la rubrique web, le présentant comme le site "le plus complet".

2012_08_04_le_monde_surleweb

Si quelqu'un possède le journal, j'aimerais me le procurer... merci de laisser un commentaire ci-dessous pour que je puisse prendre contact. Merci.

6 août 2012

Marilyn Monroe, suicidaire ou heureuse ?

Marilyn Monroe, suicidaire ou heureuse ?
le 4/08/2012
Par Elizabeth Perrin
en ligne
sur lefigaro.fr

lefig_01Émissions et romanciers rendent hommage à l'actrice, disparue il y a 50 ans
Cinquante ans après la mort de Marilyn, chacun raconte la star à sa façon. Névrosée et suicidaire dans le documentaire de Patrick Jeudy ce soir sur Arte. Heureuse selon le journaliste de Télématin  Henry-Jean Servat, qui signe un hommage dans le JT de France 2, demain, et un livre en septembre, Marilyn, la légende (Hors Collection). Il nous en dit plus.

Henry-Jean Servat, vous allez à l'encontre de toutes les idées reçues en disant qu'elle était heureuse. Pourquoi ?
En m'intéressant à la vie de Marilyn au quotidien, j'ai découvert qu'à l'époque tout allait bien pour elle. Elle était amoureuse de José Bolaños, un scénariste mexicain, et elle était réconciliée avec la Fox, pour qui elle devait tourner un biopic sur Jean Harlow. Marilyn venait, pour la première fois, de s'acheter une maison ! Elle, qui avait toujours vécu à l'hôtel, dans des meublés ou chez les autres, avait enfin acquis une sorte d'hacienda dans un quartier calme de Los Angeles, fait venir des graines et des plantes pour son jardin, commandé des meubles aux Mexique... Est-ce l'attitude de quelqu'un qui veut en finir ?

Qui avez-vous rencontré pour vous parler d'elle ?
Billy Wilder, Jack Lemmon, Tony Curtis, Jane Russell, Gina Lollobrigida, qui m'a raconté le tournage de 7 Ans de réflexion, où elle s'était rendue vêtue de la même robe plissée que Marilyn. J'ai demandé à Carole Amiel ce que Montand lui disait sur sa relation avec la star. J'ai aussi parlé longuement avec la demi-soeur de Marilyn...

À votre avis, comment est-elle morte ?
Je pense que sa mort est vraiment accidentelle. Elle prenait toutes sortes de médicaments prescrits par des médecins auxquels elle taisait les ordonnances des autres. C'est ce cocktail qui l'a tuée.

Et la thèse de l'empoisonnement ?
Bien sûr, on peut avoir trafiqué ces mélanges que, au passage, elle ne prenait que par lavements. On dit que le FBI l'aurait assassinée à cause de sa relation avec JFK... Mais ça n'en était pas vraiment une. Elle rêvait d'un mari qui s'occupe d'elle, pas d'un coup rapide. Ce qui, semble-t-il, se résumait à cela. Je crois surtout que, à sa mort, un stagiaire a bâclé le constat, laissant la porte ouverte à toutes les théories.

Votre livre sort fin septembre, pourquoi si tard ?
Ce n'est pas un livre de plage ! C'est un bel ouvrage avec des photos inédites en couleur, éclatant, joyeux, comme elle. Ce n'est pas un cercueil que j'ai ouvert !

Propos recueillis par Élisabeth Perrin

À savoir
28 biographies, essais et documents ont été publiés avant l'été sur Norma Jean Baker, alias Marilyn Monroe. Cinquante ans après sa mort, la star de Certains l'aiment chaud ou des Hommes préfèrent les blondes n'en finit pas de faire parler d'elle. Et de séduire..

6 août 2012

Marilyn Monroe cache-t-elle encore une part de mystère?

Marilyn Monroe cache-t-elle encore une part de mystère?
le 5/08/2012
Par Alexis Ferenczi
en ligne
sur huffingtonpost.fr

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MARILYN MONROE - Icône absolue d'Hollywood et archétype de la bombe blonde et glamour, Norma Jeane est morte il y a 50 ans. Elle n'était pas la première pin-up d'Hollywood. Elle n'était même pas réellement blonde. Mais du petit pull rouge moulant de ses premières photos aux poses dénudées de Playboy et à la robe plissée qui n'en finit plus de se soulever sur une bouche de métro new-yorkais, l'image de la jeune femme a envahi l'Amérique et le monde.

Outre les films biographiques comme le récent My Week with Marilyn, Hollywood, les mondes de la musique et de la mode restent grisés par la star. Le styliste Joe Zee écrit dans Elle que "la bombe" continue à inspirer les défilés. Des célébrités comme la chanteuse Taylor Swift ou l'actrice Scarlett Johansson revêtent régulièrement le costume du mythe: décolleté plongeant, boucles blondes et robe moulante.

Le dernier festival de Cannes lui rendait d'ailleurs hommage en affiche alors que Lindsay Lohan était même allée jusqu'à apparaître dans Playboy imitant les photos de nus publiées en 1953 dans le magazine. Ce magnétisme intrigue. Même si l'actrice éclate dans des films comme Certains l'aiment chaud et quelques autres, son CV hollywoodien n'est pas le plus étoffé. On ne sait pas non plus si ce sex appeal est preuve de son indépendance ou de sa soumission.

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Produits dérivés

Les objets ayant appartenu à Marilyn Monroe s'arrachent encore aujourd'hui. De ses robes à son appareil photo d'enfance, les riches collectionneurs alignent les dollars pour se procurer le dernier élément de memorabilia mis aux enchères. En 2011, une robe de l'actrice au grain de beauté, portée dans le western Rivière sans retour, était partie pour 516.600 dollars à Macau, en Chine. Tous ces souvenirs de la star s'échangent à de tels prix aujourd'hui que les institutions publiques ont bien peu de chances de les acquérir.

Tout la légende liée à l'actrice, chanteuse et sex-symbol américaine nourrit une véritable industrie à travers le monde, avec la découverte fréquente de photographies non connues de la star. Entre NBC qui achève une mini-série, Smash avec Uma Thurman dans la peau d'une actrice jouant la célèbre blonde et une émission de télé réalité Finding Marilyn en cours de développement, Marilyn Monroe reste sans rivale.

Dernières pièces exhumées en date, des photos de Marilyn Monroe nue prises lors de ce qui fut sa probable dernière séance officielle de pose, à peine six semaines avant sa mort en 1962. Les clichés avaient été pris par Bert Sten lors d'une séance de pose pour le magazine Vogue. Elles capturent l'icône glamour d'Hollywood dévêtue, une coupe de champagne à la main, se prélassant dans un lit. L'une d'elle montre Marilyn sans haut, faisant face à l'objectif, les bras en l'air.

Mise à nue

Impossible d'échapper aussi à son histoire. On connaît tout des conquêtes de l'actrice. Joe DiMaggio, Elia Kazan, Robert Mitchum, Tony Curtis, Howard Hughes, Dean Martin, John Huston sont tous tombés sous le charme de Marilyn. Sa relation avec John F. Kennedy est peut-être la plus symbolique, mais c'est une autre affaire qui mérite d'être comptée à nouveau. Celle ponctuelle qui lie l'actrice à Yves Montand lorsque tous les deux sont à l'affiche du film de George Cukor, Le Milliardaire, au titre original bien plus évocateur - Let's make love, Faisons l'amour.

Hollywood, été 1960. Dans un bungalow du Beverly Hills Hotel, Marilyn Monroe est accompagnée de son mari, le dramaturge Arthur Miller. À côté, le couple d'or du cinéma français Simone Signoret et son mari Yves Montand s'installe. Le mariage de Monroe et Miller touche alors à sa fin. L'auteur a réécrit plusieurs fois le script du Milliardaire et après les refus de Gregory Peck, Cary Grant, Charlton Heston ou Yul Brynner, il suggère que le rôle soit attribué à Montand, ce dernier avait joué dans l'adaptation d'une pièce de Miller, Les Sorcières de Salem.

Pour le tournage du Milliardaire, l'acteur français débarque donc à Los Angeles avec Simone Signoret tout juste auréolée d'un Oscar pour son rôle dans Les Chemins de la haute ville. Pendant quatre mois, les deux couples vont cohabiter. Jusqu'à ce que Monroe et Montand entament une relation rapidement devenue publique. "Si elle aime Montand c'est qu'elle a du goût parce que je l'aime aussi", racontait Simone Signoret.
Dans ses mémoires La nostalgie n'est plus ce qu'elle était, l'actrice française est revenue plusieurs fois sur cette brève histoire notamment dans l'extrait ci-dessous évoquant la mort de Marilyn:
"Elle n'aura jamais rien su de mon chagrin, ce soir d'août 1962, elle n'aura jamais su combien je ne l'ai jamais détestée, et comme j'avais bien compris cette histoire qui ne regardait que nous quatre [avec Arthur Miller] et dont le monde entier s'est occupé dans un temps troublé où il se passait pourtant des choses plus importantes."

La théorie du complot

Le 5 août 1962, Marilyn Monroe est retrouvée morte à son domicile à 36 ans, une boîte de somnifères vide à son chevet. Avec une dizaine d'autres flacons de médicaments et pilules sur la table de nuit, la police conclue à un "suicide probable", dû à une surdose de barbituriques.

Pourtant, les spéculations perdurent quant aux vraies raisons du décès Marilyn, nourries par des détails: l'écart de 35 minutes - ou de 4 heures selon les versions - entre le moment où le médecin de Monroe l'a déclarée morte et celui où la police est arrivée sur les lieux, la disparition du relevé téléphonique, une étrange conversation avec son ami Peter Lawford et l'absence de tests toxicologiques menés sur les organes digestifs de l'actrice. Parmi les théories, on retient celles-ci:

  • Le suicide: par l'absorption d'une surdose de pilules de Nembutal en vue de se donner la mort. Théorie mise à mal par ceux qui défendent que l'actrice n'avait pas envie de mourir à ce moment-là.
  • La mort accidentelle: la surdose de pilules de Nembutal ne serait pas intentionnelle.
  • L'erreur médicale: Ralph Greenson, son psychiatre, aurait administré à l'actrice un lavement à l'hydrate de chloral - sensé l'aider à dormir - sans savoir qu'elle avait consommé au préalable du Nembutal. Le mélange des deux substances se serait avéré fatal. Dans la même veine, un shot d'adrénaline mal injecté et des traitements non adaptés sont mentionnés.
  • L'assassinat: le médecin légiste n'a trouvé aucune trace de pillule ou de poudre dans le corps de Marilyn. Impossible qu'elle ait ingurgité les médicaments. Les doses lui ont été injectées, alimentant les hypothèses d'un homicide déguisé en accident ou en suicide.
  • Le complot à grande échelle: le FBI ou la CIA aurait voulu faire taire l'actrice, à la suite de sa relation avec John F. Kennedy, afin qu'elle ne fasse pas de révélation encombrante sur la famille du président américain. Le commanditaire de l'assassinat pourrait aussi être Robert Kennedy lui-même si la Maison-Blanche avait décidé de s'en charger discrètement.
  • Le réglement de compte mafieux: parmi ses relations à la fin de sa vie, Marilyn compte quelques hommes de la pègre peu recommandables.

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Pour les fans de Norma Jeane, il est parfois difficile de faire le tri parmi tous les ouvrages disponibles racontant la vie de l'actrice. Entre compilation de photographies ou instantanées de vie privée, biographies officieuses ou romancés, les ouvrages sont légions. En voici quelques uns des plus récents choisis par la rédaction du Huff Post:

Une blonde à Manhattan
Le journaliste Adrien Gombeaud s'attache en textes et en photographies à raconter les quelques jours de mars 1955 que l'actrice passe à tenter de se réinventer. Elle a coupé les ponts avec Hollywood et s'est séparée de DiMaggio.

Marilyn Monroe - Métamorphoses
Album élaboré par David Wills avec plus de 300 photographies dont la plupart inédites, soulignant la métamorphose physique de l'actrice tout au long de sa carrière. Transformations volontaires et subies.

Marilyn Monroe de A à Z
De A pour Actrice à Z comme Zelda Zonk, son pseudo favori, l'ouvrage d'Isabelle Danel dessine au plus près le portrait polymorphe d'un déesse fragmentée, probablement l'ouvrage le plus complet en termes d'informations. Composé d'une riche gallerie de personnages ayant croisé le chemin de Marilyn.

Monroerama
Sous la direction Françoise-Marie Santucci, le livre réunit des témoignages de spécialistes, d'écrivains et de cinéastes qui rendent hommage à l'actrice, la chanteuse et l'icône.

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