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Divine Marilyn Monroe

NAVIGUATION
DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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25 août 2012

Eve Arnold citation 1

*photographe

ph_arnold_bed_38925953Etre photographiée,
c'était pour elle être caressée et aimée sans danger.

21 août 2012

Paris Match 18/08/1962

mag_pm_1962_08_coverLe magazine Paris Match n°697, du 18 août 1962, rendait un grand hommage à Marilyn Monroe,  mise à l'honneur en couverture, et avec un article de 37 pages intitulé  "Adieu à Marilyn Monroe". Avec un article hommage par Jean-Marc Sabathier, la retranscription de l'interview donnée à Richard Merryman et publiée dans Life magazine; ainsi que la publication des photographies de Bert Stern. 

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19 août 2012

Juillet 1956 Marilyn et Arthur en Angleterre

Marilyn Monroe et Arthur Miller sont photographiés en juillet 1956 pendant leur séjour en Angleterre, là où Marilyn tourne le film The Prince and the Showgirl (Le Prince et la danseuse). Sans doute sont-ils photographiés dans le grand jardin de la maison de Parkside House où le couple logeait.
Photographies de Milton H. Greene.

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Marilyn Monroe and Arthur Miller are photographed in july 1956 in England, where Marilyn shot The Prince and the Showgirl. Probably they are setting here in the garden of the Parkside House where the couple lived.
The photographer is Milton H. Greene.

19 août 2012

T comme Theisen

Earl Theisen
(1903-1973)

photographe américain

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Earl Theisen est né à Denver en 1903 et grandit à Chicago puis à Los Angeles. Il entre dans l'industrie cinématographique en 1922 en travaillant pour la compagnie 'Alexander Film'. Puis il quitte la société pour rejoindre la 'Consolidated Film Company'. En 1931, il commence des recherches sur le début de l'histoire du cinéma et collectionne des objets (des documents papiers: correspondances, dossiers et photographies, ainsi que du matériel sur le cinéma des années 1773-1935) sous l'auspice du musée de Los Angeles et de la société d'ingénieur de films. Il devient ensuite l'éditeur associé de "International Photographer", donne des cours à l'université de la Californie du sud, et devient le représentant de la côté ouest pour le syndicat de 'Register Tribune' et un photographe pour le magazine "Look."

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 Ernest Hemingway ; Rita Hayworth ; Ingrid Bergman  

Earl Theisen était un spécialiste de la photo de pin-ups. Il était réputé pour sa gentillesse et les stars l'adoraient (on raconte qu'il allait chasser l'ours avec Gary Cooper et qu'il voyageait en Afrique avec Hemingway). Parmi les sujets célèbres qu'il photographia figurent Walt Disney, Ernest Hemingway, Vera Miles, Gary Cooper, Elizabeth Taylor, Rita Hayworth, Jennifer Jones, Orson Welles, Ingrid Bergman, Marlene Dietrich, Judy Garland, Joan Crawford, Cecil B. DeMille etc...

 >> Marilyn par Theisen <<
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Earl Theisen a photographié Marilyn de 1947 à 1953. Il a donc été l'un des témoins directs de la carrière de la jeune célébrité, accèdant au statut de star et de sa transformation en Marilyn Monroe.
Les premiers clichés qu'il prit d'elle datent de 1947, où Norma Jean pose dans une prairie. Puis en 1951, le photographe fait plusieurs sessions dans les studios de la Fox: tantôt en intéreur où elle pose en maillot de bain doré, en tee-shirt et mini short, ou encore prenant la pose de Jean Harlow ou des portraits visages pour le magazine Quick; tantôt en extérieur en maillot de bain deux pièces et en maillot doré. Toujours en 1951, il la photographie à l'école Van Nuys où Marilyn suivait des cours.
En février 1952, il est présent lors d'une séance de photos promotionnelles pour le film We're not married, et photographie Marilyn entre les prises de vues. Mais la séance la plus célèbre de Theisen, prise aussi en février 1952, est celle où Marilyn est vêtue d'un sac de pommes de terre. Lors de cette même séance, il la photographie aussi vêtue d'un simple tee-shirt et d'une culotte.
Le 3 août 1952, Theisen fait parti de la multitude de photographes présents à la Ray Anthony Party dont Marilyn est l'invitée d'honneur. Le 8 novembre 1952, il la photographie dans les loges de la Fox, pendant que Marilyn prépare son rôle pour le film Niagara.
Enfin le 17 avril 1953, il la photographie sur le tournage de How to marry a millionaire (dans les loges et des photos officielles de la campagne publicitaire du film, avec Lauren Bacall et Betty Grable). L'une de ses photos fera la couverture du premier numéro du magazine Look le 30 juin 1953.
En 1956, il la croise à la cérémonie du magazine Look ('The Look Magazine Awards')

> Marilyn et Earl Theisen:
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>> Voir les photos de Marilyn par Earl Theisen

Commentaire de Earl Theisen sur Marilyn Monroe:
"Photographier Marilyn, c'était comme regarder une fleur éclore ; dès que l'objectif était tourné dans sa direction, elle s'ouvrait
".  

>> sources web:
Biographie sur  collections.oscars.org  
Photos sur  Getty Images
 

18 août 2012

Quand Marilyn s'appelait Norma Jean

   lefigaro Quand Marilyn s'appelait Norma Jean
publié le 27 juillet 2012
par Daphné Thiery
en ligne sur lefigaro.fr

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 Sous la pureté du lys et le charme de la rose, Marilyn entame une ascension foudroyante, au propre comme au figuré.
Crédits photo : Earl Theisen/Getty Images

Il y a cinquante ans, le 5 août 1962, s'éteignait le plus grand mythe du cinéma américain. Pour commémorer cette disparition, Le Figaro Magazine vous offre des photos inédites de Marilyn Monroe dans la fraîcheur de sa jeunesse. Elles ont été prises par Earl Theisen entre 1947 et 1952, avant que Norma Jean ne devienne une star.

Une poupée d'opérette, les cheveux d'un blond vénitien, se tient dans un jardin par un jour de grand beau. Elle sourit, les dents et le nez au vent. Elle est affublée d'une kitschissime robe longue de mousseline bleu ciel, brodée d'opulentes fleurs roses, et d'un long foulard assorti. Qui est cette tendre figure? Une Sissi en technicolor? Une Heidi des temps modernes? Non, cette ingénue - qui pourrait le croire? - n'est autre que Marilyn Monroe.

lefig_theisen2< Il n'y avait que Marilyn pour compléter ainsi des mots croisés.
Crédits photo : Earl Theisen/Getty Images 


The Marilyn, sex-symbol s'il en est, reine du music-hall, show girl de rêve... Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier Norma Jean Baker, c'est son nom d'état civil, qui allait être la femme la plus photographiée au monde. Et voilà que, aujourd'hui, une série de quatre-vingts images inédites vient alimenter le mythe Marilyn, cinquante ans après sa mort. Elles ont été prises entre 1947 et 1952 par Earl Theisen, l'un des photographes de Look, fameux magazine américain à gros tirages. Jamais ces clichés n'avaient été dévoilés.

Ils appartiennent à la fille du photographe, qui Illes a longtemps conservés comme de précieux souvenirs, parmi les archives de son père (mort en 1973). Elle dit être un jour «retombée dessus», et s'est décidée à les donner à l'agence Getty Images.

lefig_theisen3< Cliché de 1951, dans les studios de la Fox.
Crédits photo : Earl Theisen/Getty Images


C'est en 1947 que Theisen photographie la star pour la première fois, dans cet accoutrement praline et chichiteux. Elle a 21 ans et vient tout juste de signer son premier film à la 20th Century Fox. Sur les photos de Theisen, elle semble encore vierge de tout. L'image de l'innocence. Elle s'amuse d'un rien, elle éclate de légèreté, et son rouge à lèvres vermillon explose comme deux pétales de joie sur son visage intense. Theisen s'enthousiasma: «Photographier Marilyn, c'était comme regarder une fleur éclore ; dès que l'objectif était tourné dans sa direction, elle s'ouvrait

Sous l'oeil de Theisen, Marilyn se révèle, en effet, candide et rayonnante. Pas de voyeurisme, pas de racolage. On est bien loin ici de l'image sulfureuse de celle qu'on appellera la Mmmmm girl, lorsqu'elle commença dans les années 40 à poser pour des magazines de pin-up. Comme on est bien loin de la fameuse série de Bert Stern, prise en juin 1962, dans une suite d'hôtel, où Marilyn pose nue quelques jours avant sa mort. N'en déplaise à Hitchcock, qui disait d'elle qu'elle avait «le sexe affiché partout sur sa figure»: Earl Theisen saisit tout le contraire chez la jeune femme. C'est la fraîcheur de Marilyn qui capte son attention, «le scintillement de ses yeux bleus», éblouissants.

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 Marilyn au début des années 1950.
Crédits photo : Earl Theisen/Getty Images

Mais cette image va peu à peu évoluer. Sur des photos ultérieures de cette série, la rising star exhibe les formes plantureuses de ses 25 ans. On est en 1951, elle porte un bikini couleur crème ou un maillot lamé aux reflets de sirène. Elle prend la pose, mais avec un instinct qui déjoue la vulgarité. Aguicheuse, certes, mais avec naturel, si l'on peut dire. Le photographe parvient à la surprendre à chaque instant dans sa pure beauté: même quand son brushing n'est pas parfait, même quand son ventre n'est pas tenu, quand elle est tout simplement, et non pas quand elle veut paraître. Comme si Theisen sentait déjà planer la menace du star-système qui pesait sur elle et effacerait un jour sa sincérité. Est-ce pour la protéger qu'il ne voulut jamais publier cette série de photos? Un lien solide semblait unir le photographe et sa muse.

Theisen était réputé pour sa gentillesse. Les stars l'adoraient (on raconte qu'il allait chasser l'ours avec Gary Cooper et qu'il voyageait en Afrique avec Hemingway). Il fut le confident et le conseiller de Marilyn, ainsi que le montrent ces tirages de 1951 où Theisen n'hésite pas à prendre la pose pour expliquer à la star peroxydée comment imiter les postures charmeuses de Jean Harlow !

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 < En 1953, sur le tournage de Comment épouser un millionaire.
Crédits photo : Earl Theisen/Getty Images


En avril 1952, c'est l'éclosion. Elle est la nouvelle coqueluche d'Hollywood. Marilyn devient Marilyn. Elle prend de l'assurance, éclaircit ses cheveux, apprend à sourire glamour et façonne son personnage iconique. Son regard est plus ambigu, plus fabriqué, plus langoureux. Cela n'échappe pas à Theisen. Il va la photographier avec plus de discrétion, de distance. Ainsi, dans cette chambre d'hôtel, où Marilyn, studieuse, travaille sur un script. Ou encore dans cette salle de bains, où on la voit, nue, une serviette enroulée pudiquement autour d'elle. L'image est prise de loin, comme si le photographe voulait préserver la pudeur de son modèle. C'est l'une des dernières photos de la série. Elle est touchante, énigmatique, et témoigne déjà de l'isolement qui va emprisonner Norma Jean. Theisen semble nous confier la vérité de Marilyn, dont il fut sans doute jamais l'un des seuls à la fois à traduire l'innocence et à pressentir le destin: la petite fille derrière la femme, la femme derrière l'héroïne adulée, l'être vulnérable derrière l'objet sexuel, la réalité derrière la légende.

16 août 2012

Le Nouvel Observateur 16/08/2012

lenouvelobs_16aout_coverLe magazine français Le Nouvel Observateur n°2493, paru le 16 août 2012 consacre un article de 5 pages à Marilyn Monroe (chapitre 6, par François Forestier).
 prix: 3,50 

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Chapitre 6 et fin : Marilyn dans la nuit
Par François Forestier
en ligne
sur CinéObs 

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 Elle convoque un photographe, se déshabille sur le plateau et, nue, se baigne, sourit, prend la pose. Elle sait fort bien que les clichés vont faire le tour du monde.© DR  

C'est avec « Something's Got to Give », film inachevé de George Cukor (1962), que s'achève la vie de Marilyn Monroe.

Dans sa cellule capitonnée, Marilyn est nue. Elle a beau hurler, cogner, rien n'y fait. Les infirmiers passent devant le hublot de sécurité, se poussent du coude, « T'as vu, c'est Marilyn ! », et vont avoir quelque chose à raconter, le soir, au bistrot. Elle est revenue du Mexique en compagnie d'un bellâtre latino, Jose Bolanos, devenu son amant. En fait, c'est un indic du FBI, qui renseigne J. Edgar Hoover directement. Sur les instructions de sa psy le docteur Kris, Marilyn a été vêtue d'une camisole de force, transportée par quatre forts des Halles, face au sol, et jetée dans son cachot. Elle va y rester trois nuits, avant que Joe DiMaggio ne vienne la délivrer, manu militari. A partir de ce moment, elle flotte sur un océan de Dom Pérignon.

Le 16 octobre, enfin, la 20th Century Fox lui fait parvenir un scénario : celui de « Something's Got to Give », remake d'une pétillante comédie de 1939, « Mon épouse favorite », de Garson Kanin. C'est l'histoire d'un veuf charmant (joué par Cary Grant dans la première version, par Dean Martin dans la seconde) dont l'épouse a disparu en mer, sept ans auparavant. Quand elle revient, le mari est en train de se remarier avec une belle emmerderesse…

Le truc, c'est que le réalisateur de cette resucée est George Cukor. Cinéaste exigeant, entouré d'une cour de mignons, celui-ci vient de diriger Marilyn dans « le Milliardaire ». Il a frôlé la dépression nerveuse. A chacun de ses retards, soumis à un régime alimentaire draconien, il se mettait à manger les pages du scénario. Quand la star arrivait, elle était étonnée de rencontrer un homme aux gencives crayeuses de papier mâché. Marilyn, trois ans plus tard, est persuadée que Cukor la déteste. C'est le cas. La Fox est consciente du « problème Marilyn », et commet le bon docteur Greenson à sa surveillance - et à sa remise en état. Or la méthode thérapeutique de ce dernier, c'est d'abord d'enregistrer ses clients (à la grande satisfaction de Hoover), puis de boire du champagne avec Marilyn, chez lui. Bref, il fait tout ce qu'un psy ne doit pas faire.

De plus, Marilyn est en pleine love story avec JFK. Le 19 novembre 1961, elle le rejoint chez Peter Lawford dans sa maison de Santa Monica, sur la plage, juste avant que le président ne rencontre le chancelier Adenauer. Un autre rendez-vous est fixé pour le 5 décembre, à New York. En ce qui concerne le film, en revanche, elle traîne les pieds. Elle ne se présente pas aux essayages. Ni aux tests de maquillage. Elle refuse le scénario tel quel. Elle bloque la campagne de publicité. Elle préfère filer à Palm Springs, où JFK l'attend au bord de la piscine de Bing Crosby. Puis elle se bourre de Librium, de Demerol, de pilules magiques. Elle apprend que Cukor parle d'elle en termes qui feraient rougir un charretier. Finalement, menacée par les juristes du studio, elle se soumet.

Le 30 avril 1962, elle arrive à 6h30 du matin, prête. Miracle ! Elle tourne. Le lendemain, elle est absente. Trois semaines passent. Elle a travaillé un seul jour. Chez elle, Marilyn se concentre sur l'événement majeur : la fête d'anniversaire de JFK, au Madison Square Garden. La Fox lui interdit de s'absenter ? So what ? Elle saute dans un hélicoptère prêté par Howard Hughes et, dès son arrivée, essaie la robe, la fameuse robe couleur chair créée par le couturier Jean-Louis. Vingt couches de soie sur les seins et l'entrejambe, six mille pierres du Rhin, et l'impression d'une totale nudité… La robe est cousue à même le corps.

Le grand soir, enfin, Marilyn, très en retard, monte sur scène - après Ella Fitzgerald, Maria Callas, Harry Belafonte. Elle marche à petits pas. Elle titube. En coulisse, Peter Lawford, maître de cérémonie, voit la robe se déchirer dans le dos. Tout le monde, derrière, peut apercevoir le cul de Marilyn. Elle est emportée par des machinos, comme une statue, pour qu'on recouse la robe. Un comique, Jack Benny, fait la soudure sur scène. Marilyn revient. JFK, les pieds posés sur la rambarde, un mégot de cigare aux lèvres, s'extasie. Et quarante millions de téléspectateurs écoutent Marilyn chanter « Happy Birthday » d'une voix… d'une voix…

« C'est comme si elle lui faisait l'amour », s'écrie une chroniqueuse. Exactement. Le moment est kitsch, magique, invraisemblable. L'image s'inscrit instantanément dans la saga de l'époque. Jackie Kennedy, elle, est restée à la campagne. Plus tard, la soirée continue chez le trésorier du Parti démocrate, Arthur Krim. Au petit matin, Marilyn rejoint JFK dans son hôtel. C'est leur dernière nuit ensemble. Lui le sait. Elle, non. Ils ne se reverront jamais.

De retour à Hollywood, elle est licenciée par le studio. Elle contre-attaque avec sa seule arme : l'érotisme. Elle convoque un photographe, se déshabille sur le plateau et, nue, se baigne, sourit, prend la pose. Elle sait fort bien que les clichés vont faire le tour du monde. Marilyn est une manipulatrice chevronnée. Et, en effet, alors que les patrons de la Fox sont en danger à cause des coûts hallucinants du tournage de « Cléopâtre », ils ne peuvent se permettre de passer « Something's Got to Give » par pertes et profits.

Cukor reprend le tournage, avec Dean Martin, Cyd Charisse et Lee Remick. Marilyn arrive, ne connaît pas son texte, hésite, réussit quelques prises, mais n'arrive pas à être longtemps concentrée. Chaque jour de retard coûte une fortune. Cukor est outré. Il ne supporte pas la présence de Paula Strasberg, la répétitrice de Marilyn, et il décrit aux journalistes une star capricieuse, pénible, mesquine. Il est vrai que Marilyn se comporte étrangement : tous les jours, elle appelle la Maison-Blanche, et, régulièrement, on lui répond que le président est occupé. Finalement, Peter Lawford, le beau-frère de JFK, met les choses au point : « Marilyn, pour lui, tu n'as été qu'un coup ! » Elle s'imaginait déjà en première dame… La chute est terrible. Elle s'abandonne.

Sa carrière est terminée. La Fox lui promet qu'elle ne tournera plus : elle vient de coûter deux millions de dollars au studio, inutilement. Mais elle n'en a cure. Elle se sent rejetée, sale, indésirable. Sale, elle l'est : chez elle, Marilyn ne se lave plus, traîne en vieux peignoir, sent mauvais. Sa gouvernante, Eunice Murray, qui est une espionne placée là par Greenson, observe ce naufrage. De temps en temps, Marilyn menace de faire une conférence de presse pour révéler sa liaison avec « The Prez » - le président. Peter Lawford, dépêché par les Kennedy Brothers, décide de lui offrir un week-end.

Le 27 juillet, il l'emmène au Cal-Neva, l'hôtel au bord du Lake Tahoe. On la loge dans le bungalow 52, une bonbonnière rose. Marilyn s'allonge, prend des pilules, décroche le téléphone et papote. Sans doute s'endort-elle. La ligne reste occupée pendant des heures. Un groom alerte le patron, Skinny D'Amato, un truand notoire, qui avertit son boss, Sam Giancana. Le parrain de Chicago est là, dans une autre aile, avec son porte-fingue, Jimmy « Blue Eyes » Alo (que Coppola nommera Jimmy Ola dans « le Parrain 2 »). Giancana, qui a financé secrètement la campagne de Kennedy, a la haine : Bobby Kennedy, le ministre de la Justice, a entrepris une guerre sans merci contre la Mafia.

Quand les deux hommes voient Marilyn inconsciente, ils réalisent qu'une mort soudaine serait une mauvaise publicité pour un établissement fréquenté par les voyous. Ils font boire du café à l'épave blonde. Puis, considérant Marilyn comme un déchet humain, Giancana décide de la faire violer par ses gorilles. Et demande que la scène soit photographiée, pour se venger des Kennedy. Puis il s'en vante au téléphone, auprès de son vieux copain Johnny Rosselli, qui finira découpé en morceaux dans un fût à Miami. L'agent Bill Roemer enregistre la conversation pour le FBI. Rosselli : « Tu prends ton pied, hein, à te taper la nana des Kennedy ? » Giancana : « Ouais. » Les photos parviennent à Frank Sinatra. Celui-ci, incrédule, regarde : sur l'un des clichés, Marilyn, à quatre pattes, est violée par Giancana pendant qu'elle vomit sur la moquette rose. Dégoûté, Sinatra brûle les photos.

En trois mois, Marilyn a fait quoi ? Cinq, sept, dix overdoses ? A chaque fois, un lavage d'estomac l'a sauvée. A chaque fois, un homme l'a reprise en main : Joe DiMaggio, désespérément amoureux de son ex-femme. D'ailleurs, il décide, en cette fin juillet 1962, de demander sa main à nouveau. Par ailleurs, les photos nues de Marilyn ont eu l'effet escompté. La Fox revient sur ses menaces, ravale ses injonctions, et propose un nouveau contrat plus avantageux à la star.

Mais Marilyn est déjà ailleurs, dans un demi-coma provoqué par les barbituriques. Ses dernières scènes filmées avec Wally Cox, un acteur qui est l'ami intime de Marlon Brando et qui mourra drogué, ont été excellentes. La Marilyn Monroe d'autrefois revient, par bribes, à la surface. Il faudrait continuer, sauver ce satané film. Elle réapparaît sur le plateau pour fêter son anniversaire, elle a 36 ans. Mais c'est un vendredi soir, les techniciens sont pressés de rentrer, le coeur n'y est pas. Le gâteau coule lentement sur la table, le champagne est servi dans des gobelets en papier, et l'ambiance est plombée. Vingt minutes après le pot, Marilyn reste seule, sur un plateau désert, avec Wally Cox, petit bonhomme à lunettes, drôle et terriblement dépressif.

Rentrée chez elle, Marilyn se sent écartelée entre ses deux gourous : Paula Strasberg, la coach parasite, et Ralph Greenson, que certains soupçonnent d'avoir des relations sexuelles avec sa cliente. Or la première est à New York, le second est en Suisse. Marilyn accorde une interview à un journaliste, pose de nouveau nue pour Bert Stern, discute avec Pat Newcomb, son attachée de presse, qui a été placée là par Bobby Kennedy, pour contrôler la situation.

Le 1er août 1962, un nouveau metteur en scène, Jean Negulesco, est choisi en remplacement de George Cukor. Negulesco est drôle, et il a déjà dirigé Marilyn dans « Comment épouser un millionnaire ». On reprendra donc le tournage en octobre, c'est décidé. Marilyn est-elle satisfaite ? Elle va s'acheter une table de nuit chez un antiquaire, rentre chez elle, décroche le téléphone, avale une poignée de pilules sans compter, bavarde, dodeline, s'endort. Nous sommes le 3 août.

L'interview paraît dans « Life », ce jour-là. Elle dit : « Vous ne savez pas ce que c'est, d'avoir tout ce que j'ai et de vivre sans amour, sans bonheur. » Le 4 août 1962, au petit matin, Marilyn est morte.


Marilyn et la France
le 19/08/2012
Par Bernard Comment
en ligne
sur cinema.nouvelobs.com

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Chaque semaine, l'éditeur des écrits et dessins de la star - mandaté par la famille Strasberg - nous offre un document rare. Aujourd'hui, une lettre à Georges Auric, président de l'Académie du Cinéma.

Marilyn Monroe n'est jamais venue en France, du moins n'existe-t-il aucune trace d'un voyage. Mais elle avait une vraie tendance francophile, un goût pour la littérature (Camus, Proust), la peinture (Bonnard, Van Gogh) et les produits fins (champagne, foie gras) de l'Hexagone. Surtout, l'occasion s'en présenta très concrètement en 1958, quand l'Académie du Cinéma présidée par Georges Auric décida, lors de sa séance du 2 avril, de lui décerner son Grand Prix de la meilleure interprétation étrangère pour son rôle dans « Le Prince et la Danseuse », sorti quelques mois auparavant sur les écrans européens (et l'on peut imaginer le goût savoureux d'une telle récompense, par l'Académie d'une cinématographie prestigieuse, quand on sait le mépris avec lequel l'avait parfois traitée Laurence Olivier sur le tournage du film à Londres pendant l'été 1956). Si les oscars n'ont jamais couronné Marilyn (quelque chose en elle dérangeait l'establishment hollywoodien, peut-être le culot d'avoir fondé sa propre société de production, ou sa volonté d'échapper à l'icône de la blonde sexy), elle reçut de nombreux prix à l'étranger ou par la presse étrangère. Une invitation est donc lancée à Marilyn, qui semble ne pas recevoir la lettre. Quelques semaines plus tard, le 12 mai, l'Académie du Cinéma, croyant savoir que la star a prévu un voyage prochainement en Europe, tente une relance par l'intermédiaire de Paula Strasberg, et, le 22 mai, Marilyn accuse réception de ce courrier, se dit très honorée et déclare envisager sa venue avec son mari, mais pas avant l'automne. Le 5 septembre, elle précise que cela ne pourra pas être avant le 1er novembre, une fois que le tournage de « Certains l'aiment chaud » aura pris fin. En fait, le film de Billy Wilder, démarré le 4 août 1958, ne se terminera que le 6 novembre, avec vingt-neuf jours de retard imputables pour l'essentiel à Marilyn, qui accumulait les absences et les retards, tétanisée par une incertitude ontologique et craintive à l'idée des scènes parfois comiques de son rôle.

Vers la mi-septembre, Marilyn est rejointe sur le tournage par Arthur Miller et, quelques jours après, elle apprend qu'elle est enceinte. C'est le bonheur tant attendu. Mais le 7 novembre, elle est hospitalisée au Cedars of Lebanon Hospital de Los Angeles pour des difficultés liées à sa grossesse. Fausse alerte. Elle regagne New York, avec injonction des médecins de se reposer et de renoncer aux barbituriques et à l'alcool. De son côté, l'Académie du Cinéma relance, on propose de déplacer la cérémonie au mardi 25 novembre, puis au samedi 13 décembre. Chacun a ses urgences. Marilyn finit par envoyer un long télégramme le 26 novembre, dans lequel elle annonce qu'elle ne pourra malheureusement pas venir, pour la belle raison qu'elle est enceinte. On est déçu à Paris, mais on la félicite pour la bonne nouvelle. Marilyn propose de coopérer, sous la forme d'un message personnel, ou d'un télégramme, ou d'une conversation téléphonique. Cette dernière hypothèse sera finalement abandonnée en raison des complications techniques. On se contentera d'un message, envoyé l'avant-veille au directeur par télégramme : « Mes cordiales salutations à vous et à tous les membres de l'Académie. Je regrette sincèrement l'impossibilité d'être parmi vous à cette occasion et j'espère vous remercier tous prochainement pour le précieux prix que vous me remettez. J'espère avoir le plaisir de vous rencontrer dans un futur pas trop éloigné. Avec mes meilleurs voeux, Marilyn Monroe-Miller. »

Mais le 16 décembre, c'est le drame. Une fausse couche, l'hospitalisation dans une clinique de Manhattan, la déprime, des semaines noires que les fêtes de fin d'année ne parviennent pas à égayer. L'enfant tant désiré ne viendra jamais. L'étoile de cristal sera remise à Marilyn le 26 février 1959, à New York, par Georges Auric, en voyage aux Etats-Unis. On ne sait si la cérémonie eut lieu à l'Institut du Film français ou dans les luxueux locaux des services culturels de l'ambassade de France, en haut de la V Avenue près du Metropolitan Museum. Il se dit qu'une robe de soirée de Marilyn serait conservée dans cette représentation française, bien cachée, et dévoilée en de rares et précieuses occasions, comme l'incantation d'un fantôme… dont le rayonnement continue de nous parvenir et de nous toucher, tout particulièrement ici où l'on a su, depuis longtemps, voir en elle autre chose qu'une blonde écervelée, à savoir une femme curieuse, exigeante, désireuse de se perfectionner et de se cultiver. Une enfant radieuse, pour reprendre la belle expression de Truman Capote.

La lettre de Marilyn à Georges Auric :

Tout d'abord laissez-moi vous adresser mes plus plates excuses pour le long retard pris à répondre à votre lettre et à votre télégramme.

Comme vous le savez sans doute, j'ai travaillé sur un film à Hollywood durant les quatre derniers mois et demi. J'avais vraiment espéré venir à Paris pour y recevoir la récompense dont vous m'avez si gentiment gratifiée. Cependant, la nature est intervenue et j'attends un enfant. En raison de récentes complications concernant la grossesse, mon médecin m'a interdit toute espèce de voyage.

Je ne peux pas vous dire assez fort combien j'ai attendu cet événement et j'espère que vous comprendrez que seule une circonstance aussi importante à mes yeux pouvait m'empêcher de venir.

S'il y a une façon pour moi de coopérer à cet événement, à travers un message personnel ou un télégramme ou une conversation téléphonique transatlantique ou tout autre moyen dont vous auriez l'idée, je serai très heureuse de le faire. Faites-moi s'il vous plaît savoir quand la date exacte sera fixée. Avec mes voeux les plus sincères pour tous les membres de l'Académie et à nouveau mes plus chaleureux remerciements pour ce grand honneur qui m'est fait, Marilyn Monroe Miller 

16 août 2012

TV - Match, l'album des français

   gif_tvmarilynLundi 20 août 2012
20h35 - France 3
Rediffusion : Jeudi 30/08 à 1h15

Documentaire:
Match, L'album des français -partie 2

 tv_match

 Durée: 2h
Réalisation: Stéphane Bergouhnioux, Pascal Forneri
Année: 2012

Résumé: Ce deuxième volet aborde des histoires d'actrices avec Marilyn Monroe, Isabelle Adjani, Marlene Dietrich ou Sophie Marceau ; de papes avec Paul VI, Pie XII et Jean-Paul II ; de people avec Gérard Depardieu, Michel Sardou, Mireille Darc, le roi Albert II de Belgique et Paola et Stéphanie de Monaco ; de révolutions avec Daniel Cohn-Bendit ; d'espace avec Neil Armstrong ; de chansons avec «Salut les copains», mais aussi avec Serge Gainsbourg ; d'aventures avec Haroun Tazieff ; d'hommes politiques dans leur intimité avec Valéry Giscard d'Estaing en mai 1981, le général de Gaulle et les lignes de la main, le G8 au Canada, la mort de François Mitterrand...

14 août 2012

There's No Business caps 3

La joyeuse parade
Captures

3ème partie des captures du film 

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14 août 2012

Modern Screen November 1957

mag_modern_screen_1957_november_coverLe magazine américain Modern Screen, de novembre 1957, consacrait un article à Marilyn Monroe intitulé "and the Lord taketh away" avec un reportage sur la ville d'Amagansett, où vivait Marilyn et Arthur Miller.

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14 août 2012

Gif Creation (9) - Doll

gif_mm_pink 

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