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Divine Marilyn Monroe
NAVIGUATION
DIVINE MARILYN

Marilyn Monroe
1926 - 1962

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14 avril 2024

J comme Japon (partie 3)

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Marilyn au Japon  (3ème partie)

Marilyn in Japan  (3rd part)

Un accueil triomphal et survolté
A triomphant and excited welcome

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Le séjour au Japon sera pour Marilyn la confirmation de sa popularité internationale, qui va surpasser celle de son époux Joe DiMaggio, considéré pourtant comme une véritable star au Japon. Dès son arrivée lors de sa descente d'avion à Tokyo, elle doit faire face à une foule en délire, complètement hystérique. Partout où elle va, elle est poursuivie par les japonais, au comportement totalement fanatique. Les reporters se montrent tout aussi ingérables, prenant des risques pour la photographier et de tout tenter afin de l'approcher pour l'interviewer. Les organisateurs du voyage n'avaient pas prévu une telle frénésie, bien qu'ils lui ont toujours réservé, où qu'elle aille, un comité d'accueil chaleureux où Marilyn a beaucoup croulé sous les fleurs. Ses compatriotes américains qu'elle rencontre dans les bases militaires se montrent tout aussi enchantés de pouvoir la voir.
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The stay in Japan will be for Marilyn the confirmation of her international popularity, which will surpass that of her husband Joe DiMaggio, nevertheless considered a real star in Japan. As soon as she arrives and gets off the plane in Tokyo, she has to face a delirious, completely hysterical crowd. Everywhere she goes, she is pursued by the Japanese, with totally fanatical behavior. The reporters are just as unmanageable, taking risks to photograph her and trying everything in order to approach her to interview her. The organizers of the trip has not anticipated such a frenzy, although they always reserve for her, wherever she goes, a warm welcome committee where Marilyn is a lot overwhelmed by flowers. Her American compatriots whom she meets on the military bases are just as delighted to be able to see her.
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- Des foules incontrôlables en délire -
- Uncontrollable mad crowds -

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~ Les Hawaïens  / The Hawaiian People
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Dès leur arrivée à Hawaï le soir du 29 janvier, Marilyn, Joe et Lefty O'Doul sont assaillis par une foule de fans en délire qui les attend à l'aéroport. La foule (de 1000 à 2000 personnes) est surtout focalisée sur Marilyn, hurlant son prénom. Aucun dispositif de sécurité n'a été mis en place car ce rassemblement n'avait pas été prévu. Marilyn est malmenée par le public qui s'accroche à ses vêtements et arrache des mèches de ses cheveux, si bien qu'elle passera une bonne partie de la matinée du lendemain au salon de coiffure. L'après-midi du 30 janvier, pendant qu'elle se promène le long de la plage derrière l'hôtel du Royal Hawaïan, des fans reconnaissent Marilyn et un attroupement se forme. Elle rentre à l'hôtel et Joe, Marilyn et Lefty décident d'avancer leur départ et prennent l'avion au milieu de la nuit du 31 janvier. Bien qu'une centaine de personnes s'est agglutinée devant le tarmac, le personnel de l'aéroport fait fuiter une fausse information, disant au public que Marilyn et Joe n'ont pas prévu de partir à un horaire si tardif. La foule se disperse et ils peuvent alors prendre leur avion en toute tranquillité.
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Upon their arrival in Hawaii on the evening of January 29, Marilyn, Joe and Lefty O'Doul are assailed by a crowd of delirious fans waiting for them at the airport. The crowd (1,000 to 2,000 people) is mainly focused on Marilyn, shouting her first name. No security measures are put in place because this crowd has not been planned. Marilyn is mistreated by the people who grab onto her clothes and pull out strands of her hair, so much so that she spends a good part of the next morning at the hair salon. On the afternoon of January 30, while walking along the beach behind the Royal Hawaiian hotel, fans recognize Marilyn and a group is formed. She returns to the hotel and Joe, Marilyn and Lefty decide to advance their departure and take the plane in the middle of the night of January 31. Although around a hundred people is gathered in front of the tarmac, airport staff leaked false information, telling the public that Marilyn and Joe were not planning to leave at such a late time. The crowd disperses and they can then take their plane in complete peace.
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~ Les JaponaisThe Japanese People
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- L'arrivée à l'aéroport de Tokyo le 01er février -
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-  Le séjour à Hawaï ne sera finalement qu'un avant-goût plutôt soft de ce qu'ils vont vivre au Japon. Quand leur avion se pose à l'aéroport de Tokyo le 01er février, une foule de 4000 à 5000 personnes les attend avec une certaine impatience. Il fait un froid glacial et les fans poireautent pendant plus de 4 heures, le vol ayant pris beaucoup de retard à cause d'intempéries. Là encore, le dispositif de sécurité mis en place est bien trop léger. La foule s'est infiltrée sans autorisation sur la piste, et quand Marilyn, Joe et Lefty descendent avant 18 heures, ils sont surpris et effrayés par l'hystérie collective et décident de patienter sur la nacelle avant de rejoindre leur véhicule: les fans hurlent "Mon-Chan" (se traduisant par "Douce Fille") pour désigner Marilyn; ils brisent des vitres, franchissent des barricades, grimpent sur la nacelle et la voiture qui doit les emmener, bousculent les reporters et le comité d'accueil composé de stars japonaises et frappent les dirigeants de la compagnie aérienne. La situation devenant incontrôlable, Joe entraîne Marilyn à retourner dans l'avion; ils patientent alors dans la soute à bagages, le temps de renforcer la sécurité. En effet, comme la police japonaise ne parvient pas à faire face, la police militaire américaine (les gardes de l'US Air Force) est appelée en renfort. Un officier de la police japonaise déclare alors: "Si elle avait essayé de traverser cette foule, elle lui aurait probablement arraché tous ses vêtements." La voiture est amenée au plus près de la sortie de la soute et Marilyn, Joe et Lefty parviennent finalement à rejoindre leur véhicule où il est décidé de laisser la capote fermée. Là encore, un mouvement de foule se forme, certains tentent d'ouvrir les portières du véhicule, pendant que d'autres montent sur le toit allant jusqu'à le cabosser. Marilyn garde le sourire et salue les fans, mais en coulisses, elle déclare "je ne suis pas une pièce maîtresse". Les officiels de la compagnie aérienne décident de ne pas les amener au service de douanes et l'itinéraire prévu pour les amener à leur hôtel où près de 100 000 personnes bordent les routes, est modifié.
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- .The stay in Hawaii will ultimately only be a rather mild taste of what they will experience in Japan. When their plane lands at Tokyo airport on February 1, a crowd of 4,000 to 5,000 people awaits them with some impatience. It was freezing cold and the fans waited for more than 4 hours, the flight having been seriously delayed due to bad weather. Here again, the security system put in place is far too light. The crowd infiltrated the runway without authorization, and when Marilyn, Joe and Lefty got off before 6 p.m., they were surprised and frightened by the collective hysteria and decided to wait on the basket before returning to their vehicle: the fans screamed Mon-Chan” (translating to “Sweet Girl”) to refer to Marilyn; They break windows, cross barricades, climb onto the basket and the car that is to take them, jostle the reporters and the welcoming committee made up of Japanese stars and hit the airline executives. With the situation spiraling out of control, Joe drags Marilyn back onto the plane; they then wait in the baggage hold, while security is strengthened. Indeed, as the Japanese police are unable to cope, the American military police (the US Air Force guards) are called in as reinforcements. A Japanese police officer then said: "If she had tried through that mob, they would probably have torn all her clothes off." The car is brought as close as possible to the exit of the hold and Marilyn, Joe and Lefty finally manage to reach their vehicle where it is decided to leave the top closed. Here again, a crowd formed, some tried to open the doors of the vehicle, while others climbed on the roof and even dented it. Marilyn keeps smiling and waves to fans, but behind the scenes she declares "I'm not a showpiece." Airline officials decided not to take them through customs and the route planned to take them to their hotel, where nearly 100,000 people lined the roads, was changed.
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- L'arrivée à l'hôtel Impérial de Tokyo le 01er février -
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Quand ils arrivent à l'hôtel Impérial à Tokyo à 22 heures, une foule immense est retenue péniblement par 200 policiers. Marilyn, Joe et Lefty parviennent à rejoindre l'hôtel mais un millier de personnes à l'extérieur parviennent à franchir les barrages, piétinant les décors rocailleux du jardin entourant l'hôtel où des personnes finissent par tomber dans les étangs glacés, pendant que d'autres se jettent sur l'entrée de l'hôtel où certains restent bloqués dans la grande porte tournante et le poids de la foule finit par briser le vitrage du hall. Un policier commente la présence de Marilyn: "Avec cette femme, il faut prendre plus de précautions qu'avec Syngman Rhee." [nb: Rhee était le Président de la Corée].
Au sein de l'hôtel, Marilyn, Joe et Lefty sont accueillis par une foule de reporters et répondent aux journalistes et fans triés sur le volet dans une incroyable cohue. Quand enfin ils regagnent leur chambre, on vient demander à Marilyn de saluer la foule à l'extérieur qui est toujours en effervescence. Marilyn, Joe et Lefty vont sur un balcon de l'hôtel vers minuit où la foule rugit, s'excite davantage, criant "Wow" et "Mon-Chan" et applaudissent. Deux japonais essayent d'escalader le mur de briques mais la police les rattrape pour les plaquer à terre. Devant le public, Marilyn est toujours souriante et salue en faisant de grands signes, mais en aparté, elle est choquée, disant que "ces gens, ils sont fous" et déclarant même que son salue la fait ressentir "comme si j'étais un dictateur ou un truc de ce genre."
Ce comportement de déchaînements excessifs de la part du public japonais effraie le couple. Joe dit à Marilyn: "Pas de shopping, Marilyn. Les foules nous tueraient."
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- When they arrive at the Imperial Hotel in Tokyo at 10 p.m., a huge crowd was painfully held back by 200 police officers. Marilyn, Joe and Lefty manage to reach the hotel but a thousand people outside manage to cross the roadblocks, trampling on the rocky settings of the garden surrounding the hotel where people end up falling into the icy ponds, while others rushed to the entrance of the hotel where some remained stuck in the large revolving door and the weight of the crowd ended up breaking the glass of the hall. A police officer comments on Marilyn's presence: "With this woman, we must take more precautions than we did with Syngman Rhee." [nb: Rhee was the President of Korea].
- Inside the hotel, Marilyn, Joe and Lefty are welcomed by a crowd of reporters and respond to the hand-picked journalists and fans in an incredible crowd. When they finally go to their room, Marilyn is asked to greet the crowd outside which is still bustling. Marilyn, Joe and Lefty go to a hotel balcony around midnight where the crowd roars, gets more excited, shouting "Wow" and "Mon-Chan" and clapping. Two Japanese people try to climb the brick wall but the police catch up with them and push them to the ground. In front of the audience, Marilyn is always smiling and waving, but aside, she is shocked, saying that "these people, they are mad" and even stating that her greeting makes her feel "as if I am a dictator or something."
This excessive outburst behavior on the part of the Japanese public frightens the couple. Joe tells Marilyn, "No shopping, Marilyn. The crowds would kill us.

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- L'arrivée au bâtiment du Yomiuri Shimbun le 02 février-

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- Le 02 février à 11 heures, Marilyn, Joe et Lefty sont amenés en voiture dans Tokyo pour visiter les locaux du journal Yomiuri Shimbun. Arrivés sur place, quand ils descendent du véhicule, ils ont bien du mal à rejoindre l'immeuble, bousculés par une cohue de fans et reporters.
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- On February 2 at 11 a.m., Marilyn, Joe and Lefty are taken by car to Tokyo to visit the building of the Yomiuri Shimbun newspaper. Arriving there, when they got out of the vehicle, they had difficulty reaching the building, jostled by a crowd of fans and reporters.
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- Marilyn salue la foule d'une fenêtre de l'hôtel Kokusai à Hakata le 09 février -

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- Quand Joe, Marilyn, le couple O'Doul et Bobby Brown prennent l'avion d'Itami pour se rendre à la base aérienne d'Itazuke de Fukuoka le 08 février, le journal japonais The Yomiuri Shimbun publie un article le lendemain en disant que "Le typhon Monroe a balayé l'aéroport d'Itami." A l'aéroport d'Itazuke, ils font face à une large foule composée de fans, de spectateurs et de journalistes et sont malmenés. Il semble qu'ils aient -encore- du s'échapper de l'avion en passant par la soute à bagages. Marilyn et Joe montent dans une voiture qui roule à vive allure pour les amener à l'hôtel.
Le scénario de leur arrivée à Tokyo se reproduit, mais à une moindre échelle: une foule d'une centaine de personnes (avec de nombreuses adolescentes et étudiantes) s'est regroupée devant leur hôtel international Kokusai et bloque l'entrée. Des policiers japonais sécurisent les lieux et ouvrent un passage pour permettre à la voiture de Marilyn et Joe d'atteindre l'entrée. Les habitants de la ville et des reporters se rassemblent dès le lendemain matin -le 09 février - autour de l'hôtel, formant dans l'après-midi une foule de 500 personnes. Marilyn décide d'apparaître à la fenêtre du deuxième étage vers 16h et disperse des pétales d'œillets tout en saluant la foule et envoie des baisers aux fans.
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- When Joe, Marilyn, the O'Doul couple and Bobby Brown take the plane from Itami to go to Itazuke Air Base in Fukuoka on February 8, the Japanese newspaper The Yomiuri Shimbun publishes an article the day after saying that "The Monroe Typhoon swept through Itami Airport." At Itazuke airport, they face a large crowd of fans, spectators and journalists and are manhandled. It seems that they - again - have to escape from the plane through the baggage hold. Marilyn and Joe get into a speeding car to take them to the hotel.
The scenario of their arrival in Tokyo is reproduced, but on a smaller scale: a crowd of around a hundred people (with many teenage girls and students) have gathered in front of the Kokusai International Hotel and is blocking the entrance. Japanese police officers secure the place and open a passage to allow Marilyn and Joe's car to reach the entrance. The city's residents and reporters gathered the next morning - February 9 - around the hotel, forming a crowd of 500 people in the afternoon. Marilyn decides to appear at the second floor window around 4 p.m. and scatters carnation petals while waving to the crowd and blowing kisses to fans.
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- Marilyn et Joe au stade de baseball d'Hiroshima le 13 février -

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- Quand ils arrivent à Hiroshima le 11 février, une foule de 5000 fans est gardée à distance aux abords de l'aéroport d'Iwakuni.
- Marilyn accompagne Joe qui donne un entraînement au stade de baseball de Hiroshima le 13 février. Un animateur a annoncé à la radio la venue de Marilyn au stade et cette annonce est entendue par des milliers de japonais qui affluent au stade: 5000 spectateurs sont présents et vont ignorer l'entraînement sur le terrain (avec Joe DiMaggio, Lefty O'Doul et Bobby Brown), ne suivant des yeux que Marilyn. Elle traverse le terrain avec Joe et deux petites filles japonaises lui offrent des fleurs (dont la petite fille de Nobuyuki Ito, président de l'équipe de baseball Carp). La presse rapporte qu'elle aurait été poussée et bousculée par la foule quand elle a voulu rejoindre les gradins où est assise Jean O'Doul. Les reporters japonais présents titreront dans la presse que l' "Ouragan Monroe" a encore frappé.
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- When they arrived in Hiroshima on February 11, a crowd of 5,000 fans is kept at a distance outside Iwakuni Airport.
- Marilyn accompanies Joe who is giving training at the Hiroshima baseball stadium on February 13.
An announcer announced on the radio that Marilyn was coming to the stadium and it was heard by thousands of Japanese who flock to the stadium: 5,000 spectators are present and are going to ignore the training on the field (with Joe DiMaggio, Lefty O'Doul and Bobby Brown), only following Marilyn with their eyes. She crosses the field with Joe and two little Japanese girls offer her flowers (including the granddaughter of Nobuyuki Ito, president of the Carp baseball team). The press reports that she was pushed and shoved by the crowd when she wanted to reach the stands where Jean O'Doul was sitting. The Japanese reporters present will headline in the press that "
Hurricane Monroe" has struck again.
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- Promenade bucolique dans un village de pêcheurs de Kawana le 07 février -

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- Même dans les endroits plus reculés du Japon, ils ne peuvent rester incognito. A Kawana, Marilyn et Joe visitent un petit village de pêcheurs le 07 février, accompagnés de deux photographes (l'américain Dave Cicero et le japonais Reiko Iwashita). Leur promenade commence dans une certaine tranquillité jusqu'à ce qu'un petit garçon de 10 ans reconnaît Joe DiMaggio, qui est une idole du baseball au Japon. Rapidement, plusieurs habitants du village se regroupent autour d'eux et les suivent. Marilyn et Joe discutent et prennent la pose avec les villageois pour les photographes. C'est sans doute l'unique fois pendant leur séjour que Joe DiMaggio passe en premier plan en étant la star, car dans le monde rural, le cinéma n'est pas encore accessible et les habitants ne connaissent pas Marilyn.
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- Even in the most remote places of Japan, they can't remain incognito. In Kawana, Marilyn and Joe visit a small fishing village on February 7, accompanied by two photographers (the American Dave Cicero and the Japanese Reiko Iwashita). Their walk begins in a certain tranquility until a little 10-year-old boy recognizes Joe DiMaggio, who is a baseball idol in Japan. Quickly, several inhabitants of the village gathered around them and followed them. Marilyn and Joe chat and pose with the villagers for the photographers. This is probably the only time during their stay that Joe DiMaggio comes to the foreground as the star, because in the rural area, cinema is not yet accessible and people don't know Marilyn.
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- Lors de leur visite au ABCC (Centre de Commission des victimes des bombes atomiques) le 11 février à Hiroshima, le personnel est surpris par la visite du couple de stars et dès leur arrivée, ils affluent pour les apercevoir. Dans ce centre, des scientifiques et médecins américains et japonais étudient les effets de la bombe atomique sur les survivants de la bombe larguée en 1945.
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- During their visit to the ABCC (Atomic Bomb Casualty Commission) on February 11 in Hiroshima, the staff is surprised by the visit of the star couple and as soon as they arrive, they gather to see them. In this center, American and Japanese scientists and doctors study the effects of the atomic bomb on survivors of the bomb dropped in 1945.
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- Marilyn et les Japonais -

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- Marilyn accepte aussi de se faire photographier par ses admirateurs japonais: elle pose en photo avec les fans et personnels d'hôtel (comme à Kawana et à l'auberge d'Issaen d'Hiroshima). Après son départ du Japon, elle dit à un journaliste hawaïen, quand elle attend son prochain vol pour son retour aux Etats-Unis: "les gens du Japon ont été charmants avec nous."
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- Marilyn also agrees to be photographed by her Japanese admirers: she poses for photos with fans and hotel staff (like at Kawana and at the Issaen hostel in Hiroshima). After leaving Japan, she told a Hawaiian reporter, when she was waiting for her next flight back to the United States: "people of Japan were charming to us."
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- Peu avant la fin de leur séjour, Marilyn, Joe et les O'Doul passent deux jours à Kobé où l'effervescence et l'hystérie des débuts de leur venue semblent s'être calmées, sans compter que les services de sécurité se soient aussi renforcés. A l'hôtel Oriental où ils séjournent, seul un groupe d'une cinquantaine de personnes (d'autres clients, des soldats américains et le personnel de l'hôtel) se regroupe calmement dans le hall de l'hôtel pour tenter de les apercevoir. Et quand ils partent de Kobé en prenant un avion à l'aéroport d'Itami, leur départ s'effectue dans une ambiance calme avec la présence d'un petit groupe de personnes, sauf que la raison principale pour laquelle le public ne s'est pas déplacé était la retransmission d'un match de combat de lutte à la télévision, un sport très populaire et suivi par les japonais.
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- Shortly before the end of their stay, Marilyn, Joe and the O'Douls spend two days in Kobe where the excitement and hysteria of the beginning of their visit seem to have calmed down, not to mention that the security services have also been reinforced. At the Oriental Hotel where they are staying, only a group of around fifty people (other guests, American soldiers and hotel staff) calmly gather in the hotel lobby to try to see them. And when they leave Kobe by taking a plane at Itami airport, their departure takes place in a calm atmosphere with the presence of a small group of people, except that the main reason why the public doesn't go on place is that there was the transmission of a wrestling match broadcast on television, a very popular sport followed by the Japanese.
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- Finalement, leur départ définitif du Japon le 23 février à l'aéroport de Tokyo se déroule paisiblement. Cette fois-ci, tout a été mis en oeuvre pour que le couple ne revive pas les conditions chaotique de leur arrivée: les responsables de Yomiuri, qui étaient les organisateurs de leur voyage, ont certainement divulgué de fausses informations sur le jour, l'horaire et le vol du retour, puisqu'il n'y aura pas de foule sur le tarmac de l'aéroport pour leur départ. Un service de sécurité composé de généraux de l'armée américaine sont présents, ainsi que des policiers en uniforme et en civil et même une voiture blindée de la police anti-émeute est déployée.
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- Finally, their final departure from Japan on February 23 at Tokyo airport takes place peacefully. This time, everything was done so that the couple didn't live again the chaotic conditions of their arrival: Yomiuri officials, who were the organizers of their trip, certainly disclosed false information about the day, the schedule and the return flight, since there will be no crowds on the airport tarmac for their departure. A security detail of US army generals is present, as well as uniformed and plainclothes police and even an armored riot police car is deployed.

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- Le fanatisme et fétichisme des Japonais -
- Japanese fanaticism and fetishism -
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Trois anecdotes permettent d'établir l'admiration indéfectible des japonais pour Marilyn:
Three anecdotes establish the unwavering admiration of the Japanese for Marilyn:
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- Pour la descente d'avion à la base aérienne d'Osaka le 14 février de Marilyn et Joe, Hasegawa, chef du département publicité du grand magasin Daimaru, se rend sur place avec Miss Daimaru pour qu'elle offre un gros bouquet de fleurs à Marilyn et de la convier à venir faire du shopping dans son magasin. Il fait venir l'un de ses employés Sanpei Sato, pour qu'il puisse photographier cet échange et faire de la publicité. Quand Sato arrive à l'aéroport, il y a déjà beaucoup de monde, dont de nombreux photographes juchés sur des escabeaux. Quand l'avion atterit sous une pluie battante et neigeuse, Hasegawa monte la nacelle et donne un parapluie à Joe, pendant que Sato parvient à se faufiler près des escaliers de la descente de l'avion pour prendre des photos. Puis il file devant l'aéroport où une voiture attend. Quand le couple monte dans le véhicule, il frappe à la vitre en suppliant "S'il vous plaît, ouvrez la vitre". Marilyn ouvre la vitre, il prend des photos malgré la bousculade et quand il la remercie, elle lui répond en japonais "unkyu", puis elle lui serre la main. Sato dira que "ma main droite qui avait serré la sienne est devenue une main sacrée ! (...) j'ai juré de ne plus jamais me laver les mains." Sato raconte qu'à son retour au bureau, tous ses collègues lui demandent de lui serrer la main en proposant de l'argent et faisant même monter les enchères entre eux.
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- For Marilyn and Joe's plane landing at Osaka Air Base on February 14, Hasegawa, head of the advertising department of the big store Daimaru, goes there with Miss Daimaru so that she can offer a large bouquet of flowers to Marilyn and invite her to come shopping in his store. He brings one of his employees, Sanpei Sato, so that he can photograph this exchange and so make advertise. When Sato arrives at the airport, there are already a lot of people, including many photographers perched on stepladders. When the plane lands in pouring rain and snow, Hasegawa sets up the basket and gives Joe an umbrella, while Sato manages to sneak near the plane's descent stairs to take photos. Then he scurries in front of the airport where a car is waiting. When the couple got into the vehicle, he knocks on the window, begging, “Please open the window. Marilyn opens the window, he takes photos taken in the crowd and when he thanks her, she responds in Japanese "unkyu", then she shakes his hand. Sato will say that "My right hand which had squeezed hers became a sacred hand! (...) I vowed never to wash my hands again." Sato says that when he returns at work, all his colleagues ask him to shake his hand, offering money and even raising the stakes between them.
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- Après le départ de Marilyn le matin du 11 février de l'hôtel international Kokusai de Fukuoka (où elle y passé trois nuits), des employés de l'hôtel auraient soigneusement fouillé la salle de bain et le lit de sa chambre à la recherche de cheveux pour les revendre au marché noir à un prix élevé.
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- After Marilyn left the Kokusai International Hotel in Fukuoka on the morning of February 11 (where she spent three nights), hotel employees reportedly carefully searched the bathroom and bed in her room to research for her hair to sold them on the black market at a high price.
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- Photographies d'illustration (non prises au Japon) de Marilyn avec le parfum Chanel n°5 -
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- A l'hôtel Impérial de Tokyo, une femme de ménage aurait retrouvé une bouteille de Chanel n°5 cousue dans une taie d’oreiller et datée du « 5 Fév. 1954 »: ce jour là, Marilyn quitte Tokyo pour se rendre à Kawana. On ne peut qu'imaginer que cette bouteille avait peut être été subtilisé par un(e) employé(e) de l'hôtel après le départ de Marilyn et ainsi conservée cachée dans cet oreiller.
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- At the Imperial Hotel in Tokyo, a cleaning lady reportedly found a bottle of Chanel No. 5 sewn into a pillowcase and dated “Feb. 1954”: that day, Marilyn left Tokyo to go to Kawana. We can only imagine that this bottle had been maybe stolen by a hotel employee after Marilyn's departure and thus kept hidden in this pillow.
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- Les Américains -
- The Americans -
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- Il n'y a pas que le public japonais qui est enchanté d'approcher Marilyn. Les soldats américains postés dans les bases militaires stationnées au Japon sont tout aussi enthousiasmés. Quand elle se rend dans les hôpitaux militaires, elle serre les mains, embrasse et signe des autographes sur les plâtres des blessés. Sa visite à l'hôpital militaire américain de Tokyo le 05 février est saluée comme "le meilleur traitement contre la pénicilline." Sa venue dans les bases américaines est suivie par les médias américains, des reporters et caméras des militaires qui vont relayer les images dans les actualités américaines, mettant en avant le patriotisme de la star qui rebooste le moral des soldats.
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- There's not also the Japanese public who are delighted to approach Marilyn. American soldiers stationed at military bases stationed in Japan are also as enthusiastic. When she goes to military hospitals, she shakes hands, kisses and signs autographs on the casts of the wounded. Her visit to the American military hospital in Tokyo on February 5 is hailed as "the greatest curative since penicillin was discovered." Her visit to the American bases is followed by the American media, reporters and military cameras which relay the images in the American news, highlighting the patriotism of the star which boosts the morale of the soldiers.

- Le soir du 09 février, Marilyn, Joe et Lefty sont invités pour une "soirée base-ball" à l'American Center du Consulat Américain à Tenjin, dans la ville de Fukuoka où Joe et Lefty prononcent un discours (des conseils et instructions) devant une centaine de personnes avec des militaires et leurs familles ainsi que des joueurs de Shochiku et de JNR Swallows, suivie de la projection de films d'actualités autour du base-ball des World Series et d'autres sports. Marilyn reste assise au fond de la salle, semblant s'ennnuyer. Après la projection, l'audience fait la queue pour obtenir un autographe de Marilyn.
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- On the evening of February 9, Marilyn, Joe and Lefty are invited for a "baseball evening" at the American Center of the American Consulate in Tenjin, in the city of Fukuoka where Joe and Lefty give a speech (advice and instructions ) in front of around a hundred people with military personnel and their families as well as Shochiku and JNR Swallows players, followed by the screening of newsreels about World Series baseball and other sports. Marilyn remains sitting at the back of the room, looking bored. After the screening, the audience queues to get Marilyn's autograph.

.- Avant de partir en Corée, elle reste deux jours dans la base américaine d'Osaka, afin de répéter ses numéros de chants. Bien qu'elle passe les deux nuits à l'hôtel Shin-Osaka avec Joe, elle déjeune le midi au réfectoire avec les soldats et musiciens.
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- Before leaving for Korea, she stayed two days in the American base in Osaka, to rehearse her singing numbers. Although she spends the two nights at the Shin-Osaka Hotel with Joe, she lunch in the canteen with the soldiers and musicians.

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- Des reporters déchaînés -
- Unleashed reporters -
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Si Joe DiMaggio et Lefty O'Doul sont des stars de baseball au Japon, c'est surtout Marilyn que les reporters vont suivre lors de ses déplacements. Lors des sorties planifiées en public, c'est toujours Marilyn qui est poursuivie. Il existe ainsi de nombreuses prises de vue photographiques et d'images filmées, particulièrement les premiers jours de leur séjour.
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If Joe DiMaggio and Lefty O'Doul are baseball stars in Japan, it is especially Marilyn that the reporters will follow during her travels. During planned public outings, it is always Marilyn who is pursued. There are numerous photographic shots and filmed images, particularly during the first days of their stay.
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- La conférence de presse à l'hôtel Impérial de Tokyo le 02 février -

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- Lors de la conférence de presse organisée à l'hôtel Impérial le 02 février, 75 reporters japonais (journalistes, photographes et caméras: les images seront diffusées autant dans les actualités japonaises qu'américaines) ne se focalisent que sur Marilyn, ignorant Joe. Ils poseront des questions très personnelles, se montrant indélicats et parfois même impudiques, ce à quoi Marilyn répond avec subtilité mais ce qui agacera Joe, prostré dans un coin de la salle, qui finit par mettre un terme à l'entrevue en tirant Marilyn par le bras pour la faire sortir de la pièce. Néanmoins, la présence des photographes et caméras amuse beaucoup Marilyn, qui aime jouer avec l'objectif, prenant des poses en faisant des jeux de jambes croisées et décroisées et multipliant les mimiques faciales.
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- During the press conference organized at the Imperial Hotel on February 2, 75 Japanese reporters (journalists, photographers and cameras: the images will be broadcast in both Japanese and American news) focuse only on Marilyn, unaware Joe. They will ask very personal questions, showing themselves to be indelicate and sometimes even immodest, to which Marilyn responds with subtlety but which will annoy Joe, prostrate in a corner of the room, who ends up putting an end to the interview by pulling Marilyn away by her arm to get her out of the room. Nevertheless, the presence of photographers and cameras greatly amuses Marilyn, who likes to play with the lens, striking poses with crossed and uncrossed legs and multiplying facial expressions.
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- Quand Marilyn attend le retour de Joe parti à un entraînement, dans sa chambre d'hôtel à Hakata (près de Fukuoka) le 09 février, un jeune journaliste accompagné de trois photographes du journal Yukan Fukunichi osent toquer à sa porte pour demander une interview. Marilyn accepte et les fait entrer. En fin d'après-midi, elle salue la foule qui s'est rassemblée autour de l'hôtel. Les photographes dans la rue immortalisent son apparition, mais surtout, les photographes qui sont dans sa chambre d'hôtel redoublent d'astuces pour prendre des photos: certains grimpent en équilibre sur la rambarde de la fenêtre d'à côté, et un autre la photographie de l'intérieur de sa chambre, accroupie à la fenêtre en se tortillant. Les photos feront la Une du journal qui a obtenu son scoop, en présentant une histoire illustrée intitulée "La bombe H Monroe est tombée à Hakata".  Joe et Marilyn doivent donner une conférence de presse à l'hôtel au retour de Joe mais cette initiative de Marilyn d'avoir parlé aux journalistes et de se montrer à la foule pendant son absence, n'a pas du tout plu à Joe DiMaggio qui avait énoncé une consigne claire aux reporters: "Personne ne parle à ma femme jusqu'à mon retour." Quand il rentre à l'hôtel, il fait annuler la conférence de presse.
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- When Marilyn is waiting the return of Joe from training, in her hotel room in Hakata (near Fukuoka) on February 9, a young journalist accompanied by three photographers from the Yukan Fukunichi newspaper dare to knock on her door to ask for an interview. Marilyn accepts and brings them in. At the end of the afternoon, she greets the crowd who have gathered around the hotel. The photographers in the street immortalize her appearance, but above all, the photographers who are in herroom redouble their tricks to take photos: some climb to balance on the railing of the window next door, and another photograph her from inside her room, crouching at the window, writhing. The photos made the front page of the newspaper which got its scoop, presenting an illustrated story entitled "Marilyn the H-bomb hits Hakata". Joe and Marilyn have to give a press conference at the hotel when Joe goes back but this initiative of Marilyn to have spoken to the journalists and to show herself to the crowd during his absence did not at all please Joe DiMaggio who had issued a clear instruction to reporters: "Nobody talks to my my wife until I get back." When he goes back, he cancels the press conference.
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- Pendant leur séjour à Fukuoka du 08 au 10 février, Marilyn, Joe et Lefty dînent tous les soirs dans une salle privée du restaurant français Royal Nakasu Honten. Un soir, un reporter du Nishinippon Shimbun parvient à entrer et les photographie attablés, mais il sera vite expulsé. Une foule de curieux va commencer à se former pour les apercevoir et Marilyn, Joe et Lefty ont dû se faufiler par la sortie arrière pour sortir.
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- During their stay in Fukuoka from February 8 to 10, Marilyn, Joe and Lefty dine every evening in a private room at the French restaurant Royal Nakasu Honten. One evening, a reporter from the Nishinippon Shimbun managed to enter and photograph them at the table, but he was quickly expelled. A crowd of curious people will begin to form to see them and Marilyn, Joe and Lefty had to sneak through the back exit to get out.
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- Pour quitter le Japon, Joe, Marilyn et les O'Doul prennent un vol qui les amène à Hawaï où ils doivent patienter deux heures pour reprendre un autre avion pour San Francisco. Pendant cette courte escale à l'aéroport d'Honolulu le 24 février, Marilyn s'entretient brièvement avec un journaliste hawaïen, Pete Gilman, à qui elle raconte ne pas avoir été chamboulée par l'attitude indiscrète des reporters nippons: "Tous les journalistes posent des questions étranges, mais cela ne me dérange pas. J'apprécie. Pendant qu'ils me posent des questions, je les écoute et je me demande à quoi ils ressemblent. Une chose que je dois dire, c'est que les journalistes américains m'ont posé les mêmes questions. La presse japonaise a simplement été plus directe à ce sujet."
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- To leave Japan, Joe, Marilyn and the O'Douls take a flight that takes them to Hawaii where they have to wait two hours to get back on another plane to go to San Francisco. During this short stopover at the Honolulu airport on February 24, Marilyn speaks briefly with a Hawaiian journalist, Pete Gilman, to whom she tells that she was not upset by the indiscreet attitude of the Japanese reporters: "All newspaper men ask strange questions, but I don't mind. I enjoy it. While they're asking me questions I'm listening long to them and wondering about what they are like. One thing I'll say, American newsmen asked me the same questions. The Japanese press merely was more direct about it."
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- Les autographes -
- The autographs -
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Pendant toute la durée de son séjour, Marilyn est sollicitée de toute part pour signer des autographes: autant pour le public japonais auprès des fans, des reporters, des personnels des hôtels et restaurants, des commerçants, des officiels; que pour les soldats américains postés dans les bases lors de ses visites dans les hôpitaux militaires ou quand elle prend l'avion pour les vols intérieurs dans les bases aériennes américaines.

Throughout her stay, Marilyn is asked everywhere to sign autographs: as much for the Japanese public as fans, reporters, hotel and restaurant staffs, sellers, officials; as for American soldiers stationed on the bases during her visits to military hospitals or when she takes the plane for domestic flights at US Air Bases.

Présentation de quelques autographes (photographies signées ou signatures sur papier) de Marilyn Monroe - avec parfois la signature de Joe DiMaggio et Frank 'Lefty' O'Doul dans l'album photos ci-dessous:
Presentation of some autographs (signed photographs or signatures on paper) of Marilyn Monroe - sometimes with the signature of Joe DiMaggio and Frank 'Lefty' O'Doul in the photo album below:

J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)
J comme Japon (partie 3)

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- Des pluies de fleurs -
- Showers of Flowers -
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- Comme le veut la tradition, des colliers de fleurs sont passés autour du cou de Marilyn et Joe à leur arrivée à Hawaï le soir du 29 janvier.
- Pour leur arrivée au Japon le 01er février, il était prévu que Marilyn, Joe et Lefty montent dans une voiture décapotable qui devait les amener de l'aéroport jusqu'à leur hôtel, à travers un itinéraire prédéfini où on rapporte que jusqu'à 100 000 personnes bordent les routes pour leur jeter des fleurs. Une fois arrivés à l'hôtel, ils sont chaleureusement accueillis et Marilyn reçoit plusieurs grands bouquets de fleurs.
- Pour chacun de leur déplacement, aux aéroports et arrivées dans les hôtels, ainsi que pour les visites des bases et hôpitaux américains, Marilyn est toujours inondée de bouquets de fleurs.
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 - As tradition dictates, flower necklaces are placed around the necks of Marilyn and Joe upon their arrival in Hawaii on the evening of January 29.
- For their arrival in Japan on February 1, it was planned that Marilyn, Joe and Lefty would get into a convertible car which would take them from the airport to their hotel, through a predefined route where it is reported that up to 100,000 people line the roads to throw flowers at them. Once they arrive at the hotel, they are warmly welcomed and Marilyn receives several large bouquets of flowers.
- For each of their trips, to airports and hotel arrivals, as well as for visits to American bases and hospitals, Marilyn is always inundated with bouquets of flowers.

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- Les comités d'accueil et personnalités japonaises -
- The Welcoming Committees and Japanese Personalities -
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 - A leur arrivée à l'aéroport de Tokyo le 01er février, un comité d'accueil était prévu avec des stars de cinéma japonaises (une 15aine dont l'actrice et chanteuse Fubuki Koshiji, l'actrice Yumeji Tsukioka, l'artiste Teruko Akira) et 20 étudiants de la Shochiku Opera Company qui sont là pour les accueillir avec des fleurs. Au final, étant donné le contexte de leur arrivée qui s'est produit dans une cohue de fans en délire, cet accueil à l'aéroport est annulé. Mais arrivés à l'hôtel Impérial, quelques personnalités japonaises sont présentés à Marilyn et Joe.
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- Upon their arrival at Tokyo airport on February 1, a welcome committee was planned with Japanese film stars (around 15 including the actress and singer Fubuki Koshiji, the actress Yumeji Tsukioka, the artist Teruko Akira ) and 20 students from the Shochiku Opera Company who are there to welcome them with flowers. In the end, given the context of their arrival which occurred in a crush of delirious fans, this welcome at the airport was canceled. But arriving at the Imperial Hotel, some Japanese personalities are introduced to Marilyn and Joe.
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 - Cappy Harada (Tsuneo "Cappy" Harada) s'occupe de l'organisation du séjour. Il est le manager qui avait auparavant arrangé les tournées de baseball au Japon avec Joe et O'Doul.
- Cappy Harada (Tsuneo "Cappy" Harada) manages the organization of the stay. He is the manager who previously arranged the baseball tours to Japan with Joe and O'Doul.
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- Marilyn et Joe rencontrent plusieurs personnalités japonaises:
- Marilyn and Joe meet several Japanese personalities:
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. Les équipes du journal Yomiuri Shimbun : l'ensemble des reporters sont présents à un cocktail de bienvenue organisé par le journal, avec Shoji Yasuda (président du journal Yomiuri ) et le grand patron  Matsutaro Shoriki.
. The Yomiuri Shimbun newspaper teams: several reporters are present at a welcome cocktail organized by the newspaper, with Shoji Yasuda (president of the Yomiuri newspaper) and the big boss Matsutaro Shoriki.

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 . Des critiques de cinéma, comme Kazuko Komori, connue sous le nom de "la Tante de Komori" et qui connait bien le milieu Hollywoodien, accompagne Marilyn pour le trajet en train de Tokyo à Kawana.
. Film critics, such as Kazuko Komori, known as "Komori's Aunt" and who knows the Hollywood world, accompany Marilyn for the train ride from Tokyo to Kawana.
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. Des journalistes de presse japonaise comme ceux de la revue de cinéma Eiga No Tomo qui donne le futur exemplaire du magazine à Marilyn qui en fait la couverture. Le journaliste sportif Takeda Aoru, qui écrit pour le Hōchi Shimbun, joue au golf avec Joe et Lefty à Kawana. Le photographe Reiko Iwashita suit Marilyn et Joe quand il se promènent dans un village de pêcheurs à Kawana. Le journaliste Masaharu -Shoji- Kawamura du journal Yukan Fukunichi, aura le privilège d'interviewer seul (avec trois photographes) Marilyn dans sa chambre d'hôtel à Hakata (près de Fukuoka).
 . Japanese press journalists like those from the cinema magazine Eiga No Tomo who gives the future copy of the magazine to Marilyn who appears on the cover. Sports journalist Takeda Aoru, who writes for the Hōchi Shimbun, plays golf with Joe and Lefty at Kawana. Photographer Reiko Iwashita follows Marilyn and Joe as they walk through a fishing village in Kawana. The journalist Masaharu -Shoji- Kawamura of the newspaper Yukan Fukunichi, have the privilege of interviewing Marilyn alone (with three photographers) in her hotel room in Hakata (near Fukuoka).
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. Des journalistes de presse américaine pour les revues militaires comme Stars and Stripes vont suivre le périple de Marilyn au Japon et en Corée, avec le photographe David Cicero.
. Journalists from the American press for military magazines like Stars and Stripes follow Marilyn's trip to Japan and Korea, with photographer David Cicero.
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. Des représentants du baseball japonais comme Ryuji Suzuki (président de la ligue centrale du Japon) et Shigeru Misuhara (manager de l'équipe de baseball japonaise des Giants).
. Representatives of Japanese baseball like Ryuji Suzuki (president of the Japan Central League) and Shigeru Misuhara (manager of the Japanese Giants baseball team).
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. Des hommes d'affairesMatsutaro Shoriki (grand hommes d'affaires propriétaire de médias comme le journal Yomiuri et président de télévision, mais aussi manager de l'équipe de base-ball Yomiuri Giants) partage plusieurs moments avec Joe et Marilyn comme à leur arrivée à l'hôtel Impérial et dans un resturant à Kobé; Takashi Shoriki (président de Oji Paper, une puissante entreprise papetière japonaise) joue au golf avec Joe et Lefty à Kawana; Ichiro Inumaru (fils du Président de l'hôtel Impérial) partage des cocktails à l'hôtel Impérial; Seizo Noda (président des chemins de fer électrique Hanshin et propriétaire de l'équipe de baseball Hanshin Tigers) partage une soirée au restaurant de Kobé.
. Businessmen: Matsutaro Shoriki (big businessman owner of media like the Yomiuri newspaper and president of television, but also manager of the Yomiuri Giants baseball team) shares several moments with Joe and Marilyn as at their arrival at the Imperial Hotel and in a restaurant in Kobe; Takashi Shoriki (president of Oji Paper, a powerful Japanese paper company) plays golf with Joe and Lefty in Kawana; Ichiro Inumaru (son of the President of the Imperial Hotel) shares cocktails at the Imperial Hotel; Seizo Noda (president of Hanshin Electric Railway and owner of the Hanshin Tigers baseball team) shares an evening at a restaurant in Kobe.

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. Des geishas partagent une soirée "Sukiyaki" dans un restaurant Isami à Kobé, avec notamment la geisha Shime Fukushima.
.. Geishas share a "Sukiyaki" evening in an Isami restaurant in Kobe, notably with the geisha Shime Fukushima.

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- Le célèbre praticien et grand maître de Shiatsu japonais Tokujiro Namikoshi soigne Marilyn à plusieurs reprises dans sa chambre de l'hôtel Impérial de Tokyo. Parmi ses clients célèbres figurent notamment Mohamed Ali, à qui il prodiguait régulièrement des soins.
- The famous practitioner and grand master of Japanese Shiatsu Tokujiro Namikoshi treats Marilyn several times in her room at the Imperial Hotel in Tokyo. Among his famous clients were Mohamed Ali, to whom he regularly provided care.

 

La santé de Marilyn
The Marilyn's health
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Pendant tout son voyage en Asie, qui est le premier grand voyage à l'étranger effectué par Marilyn, elle va subir plusieurs problèmes de santé: elle part avec son pouce cassé qui lui cause des douleurs, subit plusieurs injections de vaccins qui vont la mettre dans état léthargique, souffre de maux de ventre sans doute du à ses menstruations, sans compter la fatigue du voyage, le stress engendré par le public déchaîné et les tensions rencontrées au sein de son couple avec Joe. La tournée de quatre jours des bases américaines en Corée ne va rien arranger car elle va prendre froid et revenir au Japon avec un virus aux symptômes de forte fièvre, de toux, un état grippal et le début d'une pneumonie. Elle parvient cependant à reprendre des forces grâce aux soins prodigués par un grand maître de Shiatsu qui vont considérablement la soulager. Malgré ces épreuves, elle ne laisse jamais rien transparaître face au public et aux caméras, distillant à tous son large sourire et sa générosité en se montrant disponible et agréable.
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Throughout her trip to Asia, which is the first major trip abroad made by Marilyn, she will suffer several health problems: she leaves with her broken thumb which causes her pain, undergoes several vaccine injections which will put her in a lethargic state, suffers from stomach aches undoubtedly due to her menstruation, not to mention the weariness of the trip, the stress caused by the wild public and the tensions encountered within her relationship with Joe. The four-day tour of American bases in Korea will not help anything because she will catch a cold and return to Japan with a virus with symptoms of high fever, cough, a flu-like illness and the beginnings of pneumonia. However, she manages to regain her strength thanks to the care provided by a great Shiatsu master who will considerably relieve her. Despite these ordeals, she never lets anything show in front of the public and the cameras, showing everyone her broad smile and her generosity by being available and pleasant.
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- Le pouce cassé -
- The broken thumb -
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Dès son départ des Etats-Unis le 29 janvier avec Joe, les reporters présents à l'aéroport de San Francisco remarquent que Marilyn porte une attelle au pouce de sa main droite et assaillie par les questions, Marilyn leur répond, embarrassée: "Je me suis juste cognée. J'ai d'ailleurs un témoin. Joe était là. Il a entendu le craquement", sans fournir plus d'explications. Mais les journalistes sont tenaces et Joe finit par leur dire qu'elle consultera un médecin dans un hôpital militaire américain dès leur arrivée au Japon. Les journalistes ont cependant remarqué qu'elle n'avait pas de bandage le matin, quand elle et Joe sont allés chercher leur passeport au bureau fédéral de San Francisco.
Dès le lendemain et les jours suivants, le pouce cassé de Marilyn sera commenté dans les diverses presses locales américaines, qui vont livrer différentes versions: certains expliquent que c'est en voulant casser du crabe avec un marteau dans le restaurant DiMaggio la veille qu'elle se serait fracturé le pouce; d'autres reportent que Marilyn aurait dit à un journaliste qu'elle s'était cognée contre la porte la veille. Mais la véritable histoire ne sera révélée que bien des années plus tard par Amy Greene (la femme du photographe Milton Greene), qui racontera que c'est en voulant enlacer Joe, qui était alors en pleine discussion avec son meilleur ami George Solotaire, qu'il a violemment repoussé Marilyn et son geste vif lui a heurté le pouce. Il s'agirait ainsi d'un acte involontaire de la part de Joe, mais qui révèle son impulsivité et violence sous-jacente.
L'événement se serait produit la veille au soir et Marilyn n'aurait consulté qu'un médecin le lendemain, après s'être rendue au bureau fédéral pour retirer son passeport et avant de se rendre à l'aéroport, expliquant le retard de 30 minutes de Marilyn et Joe pour prendre leur avion. Le médecin lui conseille de garder l'attelle pendant trois semaines.
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As soon as she left the United States on January 29 with Joe, the reporters present at the San Francisco airport notice that Marilyn is wearing a splint on the thumb of her right hand and assailed by questions, Marilyn replies, embarrassed: "I just bumped it. I have a witness. Joe was there. He heard it crack", without providing further explanation. But the journalists are persistent and Joe ends up telling them that she will consult a doctor in an American military hospital as soon as they arrive in Japan. Reporters notice, however, that she didn't have a bandage in the morning when she and Joe went to pick up their passports at the federal office in San Francisco.
The next day and the following days, Marilyn's broken thumb will be commented on in the various local American presses, which will deliver different versions: some explain that it was by wanting to break crab with a hammer in the DiMaggio restaurant the day before that she would have broken her thumb; others report that Marilyn told a journalist that she had hit the door the day before. But the real story would not be revealed until many years later by Amy Greene (the wife of photographer Milton Greene), who said that it was by wanting to hug Joe, who was then in the middle of a discussion with his best friend George Solotaire, that he violently pushed Marilyn away and his sharp gesture made hit her thumb. This would thus be an involuntary act on Joe's part, but one which reveals his impulsiveness and underlying violence.
The event would have occurred the evening before and Marilyn would have only consulted a doctor the next day, after going to the federal office to collect her passport and before going to the airport, explaining the delay of 30
minutes from Marilyn and Joe to catch their plane. The doctor advises her to keep the splint for three weeks.

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Pendant l'escale à Hawaï les 30 et 31 janvier, les journalistes s'interrogent aussi sur le pouce de Marilyn. Ni Marilyn, ni Joe ne font de commentaires. C'est Louis Benjamin, une ancienne connaissance de Joe qui les accompagne sur l'île, qui parle aux journalistes, disant que "C'est arrivé à San Francisco. Elle l'a cogné contre quelque chose. C'est un bleu et une petite entorse", précisant qu'il a vu Marilyn pleurer de douleurs quand Joe lui a changé son bandage.
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During the stopover in Hawaii on January 30 and 31, journalists also wondered about Marilyn's thumb. Neither Marilyn nor Joe make any comments. This is Louis Benjamin, a former acquaintance of Joe's who accompany them to the island, who speaks to reporters, saying that "It happened in San Francisco. She bumped it against something. It's a bruise and a little sprain", specifying that he saw Marilyn crying in pain when Joe changed her bandage.
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 A la conférence de presse organisée le 02 février dans un salon de l'hôtel Impérial de Tokyo avec Marilyn et Joe, où 75 reporters survoltés bombardent Marilyn de questions, les japonais lui demandent encore pourquoi elle porte un bandage à son pouce. Elle répond laconiquement qu'elle se l'est cassé à San Francisco, tout en prenant soin de dissimuler sa main droite sous son étole de fourrure.
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At the press conference organized on February 2 in a lounge at the Imperial Hotel in Tokyo with Marilyn and Joe, where 75 excited reporters bombarded Marilyn with questions, the Japanese still ask her why she wears a bandage on her thumb. She responds laconically that she broke it in San Francisco, while taking care to hide her right hand under her fur stole.
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Quand Marilyn rend visite aux soldats blessés et alités à l'hôpital militaire de Tokyo le 05 février, elle plaisante et ironise avec un soldat souffrant d'ostéomyélite, une maladie des os, qui le contraint à porter un plâtre qui couvre son corps de la taille aux pieds. Elle lui dit :"Regardez, j'ai un pouce cassé aussi" et lui montre son attelle. Et quand elle reçoit un journaliste dans sa chambre de l'hôtel Kokusai de Fukuoka le 09 février, elle plaisante sur sa blessure au pouce en disant "J'ai attrapé une ampoule à force de signer trop d'autographes".
Durant tout son séjour en Asie, Marilyn se servira de sa main droite pour saluer les foules, serrer des mains et signer des autographes. N'étant ainsi donc pas gênée dans ses mouvements, le diagnostique de la fracture est à exclure. Il s 'agirait ainsi plutôt d'une foulure ou entorse avec gonflement de l'articulation.
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When Marilyn visits wounded and bedridden soldiers at the Tokyo military hospital on February 5, she jokes and ironizes with a soldier suffering from osteomyelitis, a bone disease, which forces him to wear a cast that covers his body from the size to feet. She says to him: “Look, I have a broken thumb, too” and shows him her splint. And when she receives a journalist in her room at the Kokusai Hotel in Fukuoka on February 9, she jokes about her thumb injury by saying "It's a blister from signing too many autographs."
Throughout her stay in Asia, Marilyn will use her right hand to greet crowds, shake hands and sign autographs. Since it is therefore not hampered in its movements, the diagnosis of fracture must be excluded. It would therefore rather be a strain or sprain with swelling of the joint.

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Marilyn conserve son attelle durant toute sa tournée en Corée du 16 au 19 février. Elle ne la porte plus dès son retour au Japon, du moins, l'attelle a disparu de son pouce quand elle est à Kobé le 20 février.
Elle aura donc bien gardé l'attelle pendant trois semaines, tel que cela avait été préconisé par le médecin qu'elle avait vu juste avant son départ à San Francisco.
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Marilyn keeps her splint throughout her tour in Korea from February 16 to 19. She no longer wears it upon her return to Japan, at least the splint disappeared from her thumb when she is in Kobe on February 20.
She will therefore have kept the splint for three weeks, as recommended by the doctor she saw just before her departure to San Francisco.

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- Les vaccins -
- The vaccines -

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La décision que Marilyn accompagne Joe pour sa tournée des stades au Japon a été prise à la dernière minute. Sauf que pour partir à l'étranger, des vaccins sont obligatoires. Le 28 janvier, Marilyn obtient son certificat de vaccination au nom de "Norma Jean DiMaggio", et signé par le Dr. Clifton Bennett à San Francisco.
Quand Marilyn et Joe arrivent au Japon dans la soirée du 01er février, ils font face à une hystérie collective des admirateurs japonais sur le tarmac de l'aéroport, ce qui surprend et effraie le couple. Pendant que Marilyn et Joe patientent dans la soute à bagages de l'avion pour qu'un dispositif de sécurité soit mis en place, Marilyn aurait déclaré, en réaction aux débordements de la foule: "je ne suis pas une pièce maîtresse", ce à quoi elle présentera ses excuses plus tard, en expliquant qu'elle avait "un léger état grippal". Elle était en effet un peu fiévreuse du aux réactions des vaccins administrés, mais aussi fatiguée du long voyage.
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The decision for Marilyn to accompany Joe for his stadium tour in Japan was made at the last minute. Except that to go abroad, vaccinations are compulsory. On January 28, Marilyn obtains her vaccination certificate under the name of "Norma Jean DiMaggio", and signed by Dr. Clifton Bennett in San Francisco.
When Marilyn and Joe arrive in Japan on the evening of February 1, they face collective hysteria from Japanese admirers on the airport tarmac, which surprise and frighten the couple. While Marilyn and Joe wait in the baggage hold of the plane for a security device to be put in place, Marilyn is said to have declared, in reaction to the excesses of the crowd: "
I am not a showpiece", this to which she later apologized, explaining that she had "a slighttouch of the flu". She was indeed a little feverish due to the reactions to the vaccines administered, but also tired from the long journey.
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  Avant son départ pour le Japon, Marilyn est sollicitée par les soldats postés en Corée, pour qu'elle aille leur rendre visite et rebooster leur moral. Les officiels de l'armée qu'elle rencontre dès son arrivée au Japon sont très insistants et plusieurs soldats sont même interviewés pour l'inciter à son déplacement dans les bases américaines de Corée, dont les informations sont relayés dans la presse américaine. La décision aurait finalement été prise dès le 03 février: Marilyn organisera une tournée en Corée, où elle se produira sur scène dans les différentes bases américaines pendant quatre jours du 16 au 19 février.
Quand elle rend visite à des soldats blessés dans l'hôpital militaire de Tokyo, qu'on lui fait plusieurs vaccins obligatoires pour se rendre en Corée: des injections contre le Typhus, le Choléra et le Tétanos, effectués par Bobby Brown, ancien joueur de base-ball et ami de Joe DiMaggio qui suit le couple pendant leur voyage au Japon et qui est médecin interne dans cet hôpital.
Tous ses vaccins vont avoir des effets sur sa santé et entraîner une grande fatigue et la mettront dans un état nauséeux et léthargique.
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Before leaving for Japan, Marilyn was asked by the soldiers stationed in Korea to visit them and boost their morale. The army officials she meets upon her arrival in Japan are very insistent and several soldiers are even interviewed to encourage her to come to the American bases in Korea, on which these informations are relayed in the American press. The decision was finally taken on February 3: Marilyn will organize a tour in Korea, where she will perform on stage in different American bases for four days from February 16 to 19.
When she visits wounded soldiers in the Tokyo military hospital, she is given several vaccinations required to go to Korea: injections against Typhus, Cholera and Tetanus, given by Bobby Brown, former baseball player and Joe DiMaggio's friend who follows the couple during their trip to Japan and who is an internal doctor in this hospital. All her vaccines will have effects on her health and cause great fatigue and will put her in a nauseous and lethargic state.
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- Une santé fragile -
- A fragile Health -
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Quand Marilyn peut enfin regagner sa chambre à l'hôtel Imperial de Tokyo le jour de son arrivée au Japon le 01er février, elle souffre de maux d'estomac qui semblent en fait être de l'endométriose chronique, une maladie non diagnostiquée à l'époque, qui s'ajoute à la fatigue cumulée par les heures d'avion et du décalage horaire et le stress ressenti face à l'hystérie collective du public vécue à Hawaï et à son arrivée sur le sol japonais. Elle se met rapidement au lit mais souffre par ses douleurs au ventre et de son pouce. Un médecin est appelé et lui propose de faire une injection mais elle refuse. Lefty O'Doul contacte alors Tokujiro Namikoshi, praticien et grand maître de Shiatsu, qui avait soigné son dos lors de sa précédente venue au Japon en 1951. Par des points de pressions localisées sur le corps, Namikoshi parvient à soulager Marilyn de ses douleurs.
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When Marilyn is finally able to return to her room at the Imperial Hotel in Tokyo on the day of her arrival in Japan on February 1, she suffers from stomach aches which seem in fact to be chronic endometriosis, an illness not diagnosed at that time, which adds to the weariness accumulated by the hours of flight and jet lag and the stress felt in the face of the collective hysteria of the public experienced in Hawaii and upon his arrival on Japanese soil. She quickly goes to bed but suffers from pain in her stomach and her thumb. A doctor is called and offers to give her an injection but she refuses. Lefty O'Doul then contacted Tokujiro Namikoshi, practitioner and grand master of Shiatsu, who had treated his back during his previous visit to Japan in 1951. Using localized pressure points on the body, Namikoshi manages to relieve Marilyn of her pain.
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Durant l'ensemble de son séjour au Japon, avant et après la tournée en Corée, Marilyn aura de grands moments de fatigue et à plusieurs reprises, elle annule des sorties pour rester à l'hôtel se reposer: comme le matin du 03 février, elle aurait passé la matinée dans sa chambre 244 de l'hôtel Imperial de Tokyo; ainsi que le lendemain -le 04 février- elle serait restée à l'hôtel une bonne partie de la journée.
Quand elle se rend à Kawana l'après-midi 05 février, où elle y retrouve Joe et Lefty qui sont arrivés dans la matinée, elle part se reposer dans sa chambre d'hôtel. Elle souffre encore de maux de ventre, si bien que Joe explique que son état de santé est du à l'excitation du voyage et à des tensions nerveuses. Elle passe la journée du 06 février à se reposer à l'hôtel, situé sur la péninsule d'Izu, au calme et loin de l'agitation médiatique de Tokyo.
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During her entire stay in Japan, before and after the tour in Korea, Marilyn will have great moments of weariness and on several occasions, she cancels outings to stay at the hotel to rest: like the morning of February 3, she would spend the morning in her room 244 at the Imperial Hotel in Tokyo; as well as the next day - February 4 - she would have stayed at the hotel for a good part of the day.
When she goes to Kawana on the afternoon of February 5, where she meets Joe and Lefty who arrived in the morning, she goes to rest in her hotel room. She still suffers from stomach aches, so Joe explains that her state of health is due to the excitement of the trip and nervous tension.
She spends the day of February 6 resting at the hotel, located on the Izu peninsula, quiet and far from the media hustle and bustle of Tokyo.
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Après les quatre jours intenses (du 16 au 19 février) où elle s'est produite sur scène devant des milliers de soldats américains basés en Corée, Marilyn revient au Japon avec une forte fièvre et a même contracté le début d'une pneumonie. Elle s'était en effet produite sur scène vêtue d'une fine robe à bretelles, laissant ses jambes, ses bras et épaules découvertes, portant de petites chaussures ouvertes aux doigts de pieds, alors qu'il faisait un froid glacial, se retrouvant parfois sur la scène à chanter et danser sous une pluie verglaçante et même de la neige. Elle revient au Japon, à Kobé, le soir du 19 février et elle aurait passé la journée du 21 février à se reposer à l'hôtel Oriental de Kobé. Mais son état va empirer: quand elle retourne à Tokyo le 22 février, sa température est de 40°C et elle souffre de mal de gorge et commence à tousser. Elle reste allitée à l'hôtel Imperial de Tokyo, et il est même envisagé de reporter le départ du Japon. Dans la soirée, Joe déclare que "Sa température a un peu baissé ce soir mais elle ne se sent toujours pas bien et nous devrons attendre que le médecin la voie demain matin avant de savoir si nous pouvons rentrer chez nous demain." Mais son état s'aggrave pendant la nuit et à 3 heures du matin, Joe appelle Bobby Brown pour qu'il vienne consulter Marilyn. Brown dit alors à la presse: "Elle a une sorte de virus mais nous ne savons pas exactement de quoi il s'agit." Avec un autre médecin, il examine à nouveau Marilyn à 11 heures le 23 février dans sa chambre d'hôtel pour déterminer si son état de santé lui permet de voyager car le vol du retour pour rentrer aux Etats-Unis (via une escale à Hawaï) est prévu pour 14 heures ce jour là. Sa température a un peu baissée et les médecins ne donnent ainsi pas de contre-indication à ce qu'elle prenne l'avion. Au cas contraire, il était prévu que le retour soit décalé d'un jour ou deux. Le fait que le vol était déjà réservé avec les billets achetés et pris en charge par les organisateurs, et que les DiMaggio voyageaient aussi avec le couple O'Doul, sans doute Marilyn a du faire bonne figure de ne pas modifier les plans de départ afin de ne pas ajouter non plus de tension dans son couple car les relations avec Joe auront été un peu houleuses pendant le séjour.
La fatigue se lit aisément sur le visage de Marilyn quand elle se trouve à l'aéroport pour prendre l'avion. Elle reste dans sa couchette le temps du trajet jusqu'à Hawaï, où un médecin - le Docteur Samuel L. Yee - l'examine au service des douanes et pose le diagnostique de pneumonie bronchiale. Marilyn décide tout de même de prendre le prochain vol prévu pour San Francisco et de ne pas rester quelques jours à Hawaï pour récupérer. Jean O'Doul expliquera aux journalistes à leur arrivée à San Francisco que ce diagnostique n'avait pas été confirmé par la prise de radios des poumons. A l'aéroport d'Honolulu, où ils doivent patienter deux heures pour prendre le vol qui les aménera à San Francisco, Marilyn reste dans un salon privé pour y prendre une légère collation et d'y donner une brève interview à un journaliste hawaïen (Pete Gilman, du journal Honolulu Star Bulletin), à qui elle dit d'emblée: "Ne vous approchez pas trop près. J'ai une mauvaise toux", lui expliquant avec le sourire qu'elle a attrapé froid pendant sa tournée en Corée "mais je n'aurais manqué ce frisson pour rien au monde." Quand ils embarquent dans l'avion, les journalistes remarquent la santé fragile de Marilyn, qui marche lentement et tousse beaucoup. A l'atterrissage de l'avion à l'aéroport international de San Francisco tard dans la soirée, une petite foule de fans et journalistes les accueillent. Marilyn tousse et se pelotonne dans son manteau de fourrure, disant aux reporters: "Je suis malade et je veux juste rentrer me coucher. J'ai attrapé ce rhume, cette grippe ou quoi que ce soit, quelque part en Extrême-Orient".
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After the four intense days (February 16 to 19) where she performed on stage in front of thousands of American soldiers based in Korea, Marilyn returns to Japan with a high fever and even contract the beginnings of pneumonia. She has in fact performed on stage wearing a thin dress with straps, leaving her legs, arms and shoulders uncovered, wearing small shoes open to the toes, while it was freezing cold, sometimes finding herself on stage singing and dancing in freezing rain and even snow. She goes back to Japan, to Kobe, on the evening of February 19 and reportedly spends the day of February 21 resting at the Oriental Hotel in Kobe. But her condition will worsen: when she returns to Tokyo on February 22, her temperature is 104°F and she suffers from a sore throat and begins to cough. She remains at bed at the Imperial Hotel in Tokyo, and there are even plans to postpone her departure from Japan. In the evening, Joe states that "Her temperature dropped a little tonight but she still doesn't feel well and we'll have to wait until the doctor sees her in the morning before we know if we can go home tomorrow." But his condition worsens during the night and at 3 a.m., Joe calls Bobby Brown to come and consult Marilyn. Brown then tells the press: "She's got some kind of virus but we don't know exactly what is it." With another doctor, he examines Marilyn again at 11 a.m. on February 23 in her hotel room to determine if her state of health allowed her to travel because the return flight to return to the United States (via a stopover in Hawaii ) is scheduled for 2 p.m. that day. Her temperature has dropped a little and the doctors don't give any contraindication to her taking the plane. Otherwise, the return was expected to be delayed by a day or two. The fact that the flight was already booked with the tickets purchased and taken care of by the organizers, and that the DiMaggios were also traveling with the O'Doul couple, undoubtedly Marilyn must have put on a good face not to modify the departure plans in order to not to add tension in his relationship either because relations with Joe will have been a little stormy during the stay.
The fatigue is easily read on Marilyn's face when she is at the airport to catch the plane. She remains in her aiplane sleeper for the duration of the flight to Hawaii, where a doctor - Samuel L. Yee - examines her at the customs service and diagnoses her as having bronchial pneumonia. Marilyn even so decides to take the next flight scheduled for San Francisco and not to stay a few days in Hawaii to recover. Jean O'Doul will explain to journalists upon their arrival in San Francisco that this diagnosis had not been confirmed by taking lung x-rays. At the Honolulu airport, where they have to wait two hours to catch the flight that will take them to San Francisco, Marilyn stays in a private lounge to have a light snack and to give a short interview to a Hawaiian journalist ( Pete Gilman, of the Honolulu Star Bulletin newspaper), to whom she immediately said: "
Don't get too close. I have a bad cough", explaining to him with a smile that she had caught a cold during her tour in Korea but I wouldn't have missed that thrill for the world.” When they board the plane, the journalists notice Marilyn's fragile health, who walks slowly and coughs a lot. When the plane lands at San Francisco International Airport late in the evening, a small crowd of fans and journalists greet them. Marilyn coughs and curls up in her fur coat, telling reporters: "I'm sick and I just want to go home to bed. I picked up this cold, flu, or whatever it is some place in the Far East."
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- Les soins de Namikoshi, maître du Shiatsu -
- Treatments from Namikoshi, master of Shiatsu -

C'est Lefty O'Doul qui a recommandé et contacté Tokujiro Namikoshi, grand maître de Shiatsu reconnu, pour venir soigner Marilyn. Namikoshi aurait soigné Marilyn à sept reprises et ses interventions se passeront toujours dans la chambre qu'elle occupe à l'Imperial Hotel de Tokyo:
- le 01er février au soir - jour de l'arrivée de Marilyn. Il est appelé pour intervenir tard le soir, du moins avant minuit, l'heure à laquelle Marilyn apparaît sur le balcon de l'hôtel pour saluer la horde de fans (il racontera dans ses Mémoires être intervenu pour la première fois à cinq heures du matin, mais il semblerait que ce soit un autre jour).  Pour le premier soin qu'il prodigue à Marilyn, il raconte que lorsqu'il est est entré dans sa chambre, il la découvre allongée sur le lit, vêtue d'une robe de soie violette. Il lui demande d'enlever sa nuisette (ce qui fera de lui le seul japonais à avoir vu Marilyn entièrement nue), de s'allonger sur le ventre, et il se met à califourchon sur son dos, pour faire un point de pression sous l'omoplate gauche (point stratégique en relation avec le ventre). "Lorsque j'ai appliqué une pression plus forte, elle a légèrement gémi. J'ai concentré toute mon attention sur le bout de mes doigts (...) faisant même une prière. Je pense avoir maintenu la pression pendant environ 10 minutes. J'ai su que sa douleur avait disparu en voyant ses muscles, qui s'étaient raidis à cause de la douleur, se relâcher et ses membres se décontracter. (...) Puis j'ai glissé ma main jusqu'à sa taille et c'est seulement à ce moment là que j'ai eu le privilège d'admirer son corps. Et quel corps merveilleux ! Une peau de porcelaine blanche, sans défaut, la rendait encore plus belle que la peau enneigée d'une japonaise. (...) J'ai été en contact avec des peaux de milliers de femmes dans le cadre de mon activité, mais je n'ai jamais connu personne avec une peau comme celle-ci. J'ai tenu son cou et ses épaules. Je sens une petite bosse dans la nuque, une caractéristique de l'insomnie. Elle se retourne sur le dos, et quelle vue éblouissante ! Des courbes exquises de son torse mince et à sa taille plus voluptueuse avec un petit ventre rebondi. En remontant à la verticale du nombril jusqu'au bas ventre, je lui met un mouchoir sur son entre-jambes. Je dois éviter de nouvelles distractions ! J'ai fait une pression sur sa cuisse, en haut, de l'intérieur vers l'extérieur avec un déplacement de la gauche vers la droite, ce qui a permis de détendre la plante des pieds, la tête, la poitrine puis le sein.
Les gens m'ont souvent demandé par la suite si je ne m'étais pas senti comme un homme à ce moment là. Je réponds qu'il n'y a aucune plaisanterie à faire (...) je pense que l'excitation que j'ai ressenti se situait au bout de mes doigts. C'était vraiment le plaisir du toucher des doigts, de l'extase
".
Marilyn se rétablie et les douleurs au ventre disparaissent.
- le 04 février - c'est ce jour là que Lefty O'Doul aurait contacté Namikoshi à 5 heures du matin pour qu'il vienne soigner Marilyn, qui souffre de terribles crampes au ventre. Très satisfaite des soins qui la soulagent, elle lui demande de revenir le lendemain.
- le 05 février au matin, Namikoshi soigne à nouveau Marilyn. En plus de ses douleurs, il soigne aussi ses insomnies.
- le 22 février, Namikoshi serait intervenu pour soulager Marilyn qui souffre d'un début de pneumonie contracté pendant sa tournée en Corée.
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That's Lefty O'Doul who recommended and contacted Tokujiro Namikoshi, a recognized grand master of Shiatsu, to come and treat Marilyn. Namikoshi is said to have treated Marilyn seven times and her interventions always took place in the room she occupies at the Imperial Hotel in Tokyo:
- February 1st in the evening - day of Marilyn's arrival. He was called to intervene late in the evening, at least before midnight, the time at which Marilyn appeared on the hotel balcony to greet the horde of fans (he recounted in his Memoirs having intervened for the first time at five o'clock in morning, but it seems to be another day). For the first treatment he gives to Marilyn, he said that when he entered her room, he discovered her lying on the bed, dressed in a purple silk dress. He asks her to take off her nightie (which will make him the only Japanese to have seen Marilyn completely naked), to lie down on her stomach, and he straddles her back, to do a pressure point under
the shoulder blade left (strategic point in relation to the stomach). "
When I applied stronger pressure, she moaned slightly. I focused all my attention on the tips of my fingers (...) even saying a prayer. I think I maintained the pressure for about 10 minutes. I knew her pain was gone when I saw her muscles, which had stiffened from the pain, relax and her limbs relax. (...) Then I slid my hand up to her size and it was only then that I had the privilege of admiring her body. And what a wonderful body! White porcelain skin, without blemish, made her even more beautiful than the snowy skin of a Japanese woman. (...) I have come into contact with the skin of thousands of women in the course of my work, but I have never known anyone with skin like this. I held her neck and her shoulders. I feel a small bump in the back of her neck, a hallmark of insomnia. She turns onto her back, and what a dazzling sight! From the exquisite curves of her slim torso to her more voluptuous waist with a little plump belly. Going vertically from the navel to the lower abdomen, I put a handkerchief on his crotch. I must avoid new distractions! I put pressure on her thigh, at the top, from the inside to the outside with a movement from left to right, which allowed me to relax the soles of the feet, the head, the chest and then the breast.
People often asked me afterward if I didn't feel like a man at that time. I answer that there is no joke to be made (...) I think that the excitement I felt was at the tips of my fingers. It was truly the pleasure of the touch of the fingers, the ecstasy.
"
Marilyn recovers and the stomach pain disappears.
- February 4 - it is on this day that Lefty O'Doul contacts Namikoshi at 5 a.m. to come and treat Marilyn, who is suffering from terrible stomach cramps. Very satisfied with the treatment which relieves her, she asks him to come back the next day.
- February 5, on the morning, Namikoshi treats Marilyn again. In addition to his pain, he also treats her insomnia.
- February 22, Namikoshi intervenes to relieve Marilyn who is suffering from the beginnings of pneumonia contracted during her tour in Korea.

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- Namikoshi & Muhammad Ali -

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Tokujirō Namikoshi (1905 – 2000) est un grand praticien de Shiatsu et le fondateur de la pratique du Shiatsu Namikoshi.
Il est né le 03 novembre 1905 sur l'île de Shikoku, dans la Préfecture de Kagawa, au climat méridional, au Japon. A l'âge de 7 ans, il déménage avec sa famille sur l'île de Hokkaido au nord du pays, où le climat est différent et sa mère commence à souffrir de rhumatisme articulaire. Pour la soulager, Tokujirō commence à développer sa technique de thérapie manuelle en utilisant des pressions et nomme sa méthode « Shiatsu » qui fait ses preuves. Il ouvre son premier institut de Shiatsu en 1925 à Hokkaido et fonde le Japan Shiatsu College en 1940 à Tokyo. En 1944, il a ainsi formé près de 1000 thérapeutes. Il fonde en 1947 la "Japan Shiatsu Association". En 1953, il part aux Etats-Unis avec son fils pour enseigner le Shiatsu à travers le pays et y donner des conférences.
En 1955, la discipline de Namikoshi est reconnue officiellement permettant de consacrer légalement l’efficacité thérapeutique du shiatsu. En 1957, sous le nouveau nom d’École japonaise de shiatsu, son établissement reçoit l’agrément officiel du ministère de la Santé, permettant ainsi l'autorisation officielle d'enseigner le Shiatsu. Rebaptisée École japonaise spécialisée de shiatsu (le "Japan Shiatsu College") depuis la reconnaissance officielle de la spécificité de son enseignement en 1981, c’est la seule école supérieure spécialisée au Japon qui forme exclusivement des thérapeutes shiatsu. En 1982, il reçoit le prix du gouverneur de Tokyo pour sa contribution à la santé et l'hygiène publique.
De 1968 à 1971, il participe à des show télés aux USA, instituant son slogan: "Le cœur du shiatsu est comme l'amour d'une mère, la pression du doigt fait couler la vie". En octobre 1969, il parle dans une émission de télé de son premier amour, Chie San. Les producteurs du show TV la contacte et ils se revoient après 41 ans. Ils se marrient devant 800 invités et l'événement est retransmis à la télévision.
En 1973, l'Etat de Pennsylvanie offre des séances de shiatsu au boxeur Mohamed Ali, qui devient un client de Namikoshi et permet de lui offrir une popularité.
Il meurt à l'âge de 95 ans le 25 septembre 2000.
  Son fils aîné Toru Namikoshi, né en 1931, travaille avec son père. Son dipôme en poche, il part aux États-Unis, où il reste sept ans et fait connaître le shiatsu. À son retour au Japon, il devient directeur assistant au Japan Shiatsu College. Il se rend régulièrement aux États-Unis, au Canada et en Europe pour tenir des séminaires et offrir ses conseils, contribuant à faire reconnaître cette thérapie dans le monde.
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Tokujirō Namikoshi (1905 – † September 25, 2000) is a great Shiatsu practitioner and the founder of the practice of Shiatsu Namikoshi.
He was born on November 3, 1905 on the island of Shikoku, in Kagawa Prefecture, with a southern climate, in Japan. At the age of 7, he moved with his family to the island of Hokkaido in the north of the country, where the climate was different and his mother began to suffer from rheumatic fever. To relieve it, Tokujirō began to develop his manual therapy technique using pressure and named his method “Shiatsu” which proved effective. He opened his first Shiatsu institute in 1925 in Hokkaido and founded the Japan Shiatsu College in 1940 in Tokyo. In 1944, he trained nearly 1000 therapists. In 1947 he founded the "Japan Shiatsu Association". In 1953, he left for the United States with his son to teach Shiatsu across the country and give conferences. In 1955, the Namikoshi discipline was officially recognized, making it possible to legally recognize the therapeutic effectiveness of shiatsu. In 1957, under the new name of the Japanese School of Shiatsu, its establishment received official approval from the Ministry of Health, thus allowing official authorization to teach Shiatsu. Renamed the "Japan Shiatsu College" since the official recognition of the specificity of its teaching in 1981, it is the only specialized higher school in Japan which exclusively trains shiatsu therapists. In 1982, he received from the Tokyo Governor's a prize for his contribution to public health and hygiene.
From 1968 to 1971, he participated in TV shows in the USA, establishing his slogan:
"The heart of shiatsu is like a mother's love, pressure of the finger makes life flow". In October 1969, he spoke on a TV show about his first love, Chie San. The producers of the TV show contacted her and they met again after 41 years. They get married in front of 800 guests and the event is broadcast on television.
In 1973, the state of Pennsylvania offered shiatsu sessions to boxer Muhammad Ali, who became a client of Namikoshi and helped give him popularity. He died at the age of 95 on September 25, 2000.
   His eldest son Toru Namikoshi, born in 1931, works with his father. After his diploma in hand, he left for the United States, where he stayed for seven years and made shiatsu known. Upon his return to Japan, he became assistant director at Japan Shiatsu College. He regularly travels to the United States, Canada and Europe to hold seminars and offer his advice, helping to gain recognition for this therapy around the world.


Sur le blog: J comme Japon
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Partie 4 :
- Les souvenirs apportés du Japon
- L'influence orientale dans le style de Marilyn


Sources Web:

- article "Mrs and Mr Marilyn Monroe honeymoon in Japan" sur Japan Today
- biographies de Namikoshi sur wikipedia et sur Professional Shiatsu School


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