A la fin du mois de juin 1962 - début juillet 1962, Marilyn Monroeest photographiée par George Barrispour le magazine Cosmopolitan, chez Walter 'Tim' Leimert, un magnat de l'immobilier, ami du photographe, dont la villa se trouve au 1506 Blue Jay Way située dans les collines au Nord d'Hollywood. Série "Pucci Rose". At theend ofJune 1962 - beginning of July 1962,MarilynMonroe is photographed byGeorgeBarrisfor the Cosmopolitan magazine, at Walter'Tim'Leimert's house,areal estate tycoon,friendof the photographer,whose villais at1506Blue JayWayin the Nord Hollywood hills."Pink Pucci" sitting.
**** Pink Pucci Sitting **** Série Pucci Rose
--Vue sur les hauteurs d'Hollywood View on Hollywood Hills--
--Dans le patio In the patio--
--Sur un banc On a Bench --
--Dans la maison In the house--
-- Avec Agnes Flanagan (coiffure) et Whitey Snyder (au maquillage) With Agnes Flanagan (hairdresser) and Whitey Snyder (for make-up) --
Marilyn s'était achetée une maison à Brentwood, mais sans aucun meuble. Elle était partie à Mexico pour en acheter, dans le style local, et elle attendait leur livraison. Marilyn à Barris: "On ne peut pas prendre de photos ici alors que ça n'a pas l'air fini ? Comment faire ? -Si tu préfères, on retourne dans la maison de Catalina, celle de ton premier mari, je peux m'arranger. -Non, je ne veux pas y retourner. -J'ai un ami[Tim Leimert] qui vit du côté de Hollywood Hills. Sa maison serait parfaite. Je lui en ai parlé et il m'a dit qu'il voulait juste une photo de toi avec lui, en souvenir. Tu n'es pas obligée si tu n'as pas envie. -Non, c'est très bien."
Marilyn bought a new house in Brentwood but it wasn't furnished. She had gone to Mexico to furnish it Mexican style. She was waiting for the furniture to arrive. Marilyn to Barris: "How can we photograph there if it doesn't look right ? What can we do ? -If you want to go back where you lived with your first husband in Catalina, I'll try. -No, I don't want to go back. -My friend's home in the Hollywood Hills would be perfect. When I brought it up, he said all he wants is a picture of you and him as a souvenir. You don't have to do it if you don't want to. -No, it's okay."
-- Marilyn avec Tim Leimert Marilyn with Tim Leimert --
Source: L'assassinat de Marilyn Monroe, par Jay Margolis, Richard Buskin The Murder of Marilyn Monroe: Case Closed, by Jay Margolis, Richard Buskin
A la fin du mois de juin 1962 - début juillet 1962, Marilyn Monroeest photographiée par George Barrispour le magazine Cosmopolitan, chez Walter 'Tim' Leimert, un magnat de l'immobilier, ami du photographe, dont la villa se trouve au 1506 Blue Jay Way située dans les collines au Nord d'Hollywood. Série "Pucci Orange". At theend ofJune 1962 - beginning of July 1962,MarilynMonroe is photographed byGeorgeBarrisfor the Cosmopolitan magazine, at Walter'Tim'Leimert's house,areal estate tycoon,friendof the photographer,whose villais at1506Blue JayWayin the Nord Hollywood hills."Orange Pucci" sitting.
**** Orange Pucci Sitting **** Série Pucci Orange
-- Séance coiffure avec Agnes Flanagan (et Whitey Snyder) Hairdressing Sitting with Agnes Flanagan (and Whitey Snyder) --
Le réalisateur Joshua Logan dirige les acteurs Arthur O'Connell et Marilyn Monroe. Director Joshua Logan gives instructions to the actors Arthur O'Connell and MarilynMonroe.
>Photographies de Milton Greene Photographs of Milton Greene
> Marilyn et Arthur O'Connell > Avec Whitey Snyder, maquilleur et Agnes Flanagan, coiffeuse
Après la fin du tournage des Misfits (10 jours supplémentaires avaient été prévus en studio, du 24 octobre au 4 novembre 1960), Marilyn Monroe fixa la date pour des prises de vues en studio avec Eve Arnold; la séance photos eut lieu à Los Angeles le week-end suivant le tournage de la dernière scène du film -soit le 5 ou 6 novembre 1960. Bien qu'une multitude de photos avaient été prises sur le tournage des Misfits, les producteurs avaient besoin de portraits en studio de Marilyn Monroe pour les couvertures de magazines qui les sollicitaient. La photographe Eve Arnold avait reçu la permission des studios d'utiliser leurs locaux, ainsi qu'un technicien éclairagiste pour l'aider. Le producteur avait envoyé une caisse de champagne et un kilo de caviar; et Eve Arnold avait apporté des fleurs et des disques de Sinatra.
Marilyn Monroe arriva une heure en retard (ce qui était plutôt un exploit, car ses retards étaient souvent bien plus longs). Marilyn était venue accompagnée de sa 'bande': Agnès Flanagan (sa coiffeuse), Bunny Gardel (maquilleur corps), May Reis (sa secrétaire), Pat Newcomb (son attachée de presse), Shirlee Strahm (costumière), Rudy Kautsky (son chauffeur) et 'Whitey' Snyder (son maquilleur). Pendant que Snyder finissait son maquillage, Marilyn jeta un regard sur tout ce qui avait été prévu pour lui faire plaisir (le champagne, la caviar, les fleurs...) et elle dit à Whitey: "Whitey, tu te souviens de notre première séance photo? Il n'y avait que toi et moi, mais nous étions à l'époque pleins d'espoirs." On apporta à Marilyn les bouteilles de champagne, et tout le monde se joignit dans sa loge pour lui porter un toast. En regardant dans le miroir, Marilyn leva son verre de champagne.
La mode était au 'jax slacks', des pantalons moulants avec une fermeture éclair dans le dos. Marilyn prenait plaisir à aller et venir dans sa loge avec la fermeture ouverte. Lorsque Eve Arnold s'apprêtait à photographier Marilyn de cette manière, son attachée de presse Pat Newcomb surgissait pour refermer la fermeture éclair puis elle repartait et Marilyn redescendait alors la fermeture et Pat revenait à nouveau. Cela dura un moment, sans que personne ne prononça de paroles.
La costumière Shirlee Strahm avait apporté des costumes du film The Misfits, mais aussi des vêtements personnels de Marilyn. Pour les photos, Marilyn pose avec un bikini à 300 Dollars et une combinaison à 700 Dollars, qu'elle porte tous les deux dans le film. Le corps de Marilyn a été entièrement maquillé. Le maquillage est long et fastidieux car le maquilleur ombre certaines parties du corps et met d'autres en lumière. Eve Arnold raconte que lorsque Marilyn sorta enfin de sa loge: "Tout était impeccable: les cheveux, le visage, le corps, les ongles des mains et des pieds. Son entourage applaudit." Il avait fallu à Marilyn entre trois et quatre heures pour se préparer. Mais le travail photographique se fit ensuite rapidement. Il y avait une bonne ambiance dans le studio et une bonne humeur faite de joie et de rire.
Avant de commencer la séance, Eve Arnold demanda à Marilyn: "A quoi aimerais-tu ressembler? Qu'aimerais-tu être ?", et Marilyn de répondre: "La Vénus de Botticelli".
> The Venus Sitting
> The Black Boa Sitting
> The Bed Sitting
“I remember we laughed a lot, particularly at the end, when I found that although I had had a white paper cone built around us for greater privacy and concentration, the crew had cut eyeholes in the paper and had been watching us all afternoon, supporting her with approving eyes. She had, of course, seen them, and was performing for them, making love to my camera–or really making love to herself–but playing to her public. Being photographed was being caressed and appreciated in a very safe way. She had loved the day and kept repeating that these were the best circumstances under which she had ever worked.” – Eve Arnold, Marilyn Monroe: An Appreciation (Knopf, 1987)
> The Chair Sitting (nude)
> The Chair Sitting (gown)
> The Armchair Sitting
>> couvertures de magazine
>> source: livre "Marilyn Monroe Eve Arnold", Ed. La Martinière
Pendant le tournage de Some Like it Hot en septembre 1958, Marilyn Monroe dans les coulisses d'une séance photos en train de se faire coiffer par Agnès Flanagan (sa coiffeuse pendant une dizaine d'années) et de se faire maquiller par Whitey Snyder (son maquilleur attitré jusqu'à sa mort) avec le photographe Jon Whitcomb.
Marilyn Monroe est inhumée le 8 août 1962 au Westwood Memorial Cemetary de Los Angeles. C'est son ex-mari et ami fidèle Joe DiMaggio, épaulé par Berniece Miracle la demie-soeur de Marilyn, qui se chargèrent d'organiser les funérailles - une petite cérémonie privée à 13h00 où aucune star d'Hollywood - Frank Sinatra, les Lawford, et même Dean Martin, qui épaula Marilyn lors de ses démêlés avec la Fox - ne furent conviés, malgré leurs protestations. Joe DiMaggio a écarté le tout Hollywood, qu'il rendait responsable de la disparition de Marilyn. On raconte que Frank Sinatra serait venu restant derrière les portes du cimetière; quand à Peter Lawford, il déclare: "Je suis choquée. Pat est venue par avion lundi soir en provenance de Hyannis Port, où elle était en vacances avec les enfants, pour assister aux funérailles de Marilyn. Mais nous n'avions pas été invités. Je ne sais pas qui en est responsable mais tout ça a été mal géré." Et Arthur Jacobs, responsable de la publicité de Marilyn, de déclarer que si Marilyn aurait elle-même établi la liste des invités, la moitié des personnes présentes n'aurait pas été sur sa liste et beaucoup de ses amis y auraient été inclus. Allan Abbott et Ron Hast, qui étaient dans les porteurs du cercueil, ont aidé Joe DiMaggio pour l'organisation des funérailles: le corbillard, les fleurs, et d'autres services. Parmi les 25 invités, se trouvent l'entourage professionnel de Marilyn, certains pourtant fraîchement remerciés: Pat Newcomb, Eunice Murray, Ralph Greenson en famille, et des amis de toujours comme Anne Karger et les Strasberg. Whitney Snyder, son maquilleur de toujours, l'a maquillée pour la dernière fois (après avoir bu du whisky), et on lui a passé la robe verte de chez Pucci qu'elle aimait tant porter. A cause des dommages créés par l'autopsie, la coiffeuse de Marilyn, Agnes Flanagan, lui fixa une perruque, reproduisant la coiffure de la star lors de son dernier film Something's Got to Give. L'éloge funèbre fut prononcée par Lee Strasberg. Bouleversé, Joe DiMaggio se pencha pour un dernier hommage sur le cerceuil de bronze et murmura à trois reprises: "Je t'aime." La cérémonie prit fin avec l'un des airs préférés de Marilyn: "Over the Rainbow" interprété par Judy Garland.
MarilynMonroeisburied in August 8, 1962inWestwoodMemorialCemeteryin LosAngeles.This isher ex-husbandJoeDiMaggio, supported by BernieceMiracle -thehalf-sisterof Marilyn-, whotook chargeofthe funeral arrangements-a small private ceremony at 1 amwhere noHollywood celebrities- FrankSinatra,theLawford,and evenDeanMartin, who helped Marilynwith her involvements with theFox -werenotinvited, despite their protests. JoeDiMaggiodismissed the Hollywood middle, that hemaderesponsible for the disappearanceof Marilyn. It is said that Frank Sinatra would have come and stayed back the door of the Westwood Memorial Park; and Peter Lawford said: "I am shocked. Pat flew in monday night from Hyannis Port where she had been vacationning with the kids, to just attend the Marilyn's funeral. But we were not invited. I don't know who's responsible but the whole thing was badly handled." AndArthurJacobs declaringthat ifMarilynhad herselfestablishedthe guest list, halfof those who were presentwould not have beenonher list andmany of her friendshave been included on it. Allan Abbott et Ron Hast, who were the pallbearers, helped Joe DiMaggio to organize the funerals: hearses, flowers, and other services. Among the 25guests,aretheprofessional circleof Marilyn, some freshlyyetthanked: Pat Newcomb, Eunice Murray,RalphGreensonfamily, andfriendsalways likeKargerandAnneStrasberg. WhitneySnyder,hermakeup artist from alwayshasmakeup her for the last time(after drinkingwhiskey), and Marilyn wore thegreenPuccidressshe loved.Because of thedamage created bythe autopsy,thehairdresserMarilyn, Agnes Flanagan,fixedhera wig, replicating the hairstyle of thestarduring her lastmovie "Something's Got toGive".The eulogywas given byLeeStrasberg. Affected, Joe DiMaggioleanedfor a finaltribute to thebronzecasketand whisperedthree times:"I love you." The ceremonyended witha favoritetunesMarilyn: "Over theRainbow"sung byJudyGarland.
>Avant l'enterrement, Inez Melson se rend au cimetière
>Avant l'enterrement, préparation du service de sécurité
>La foule assiste de loin aux funérailles
>Arrivée du corbillard
>Placement du cercueil les "porteurs" du cercueil sont: Allan 'Whitey' Snyder, Allen Abbott, Sidney Guilaroff, Ronald Hast, Leonard Krisminsky et Clarence Pierce
>Joe Di Maggio, son fils Joe Jr, Inez Melson
>La cérémonie
>Berniece Miracle (demie-soeur de Marilyn)
>Joe Di Maggio
>Georges Barris (photographe)
>Enid & Sam Kindelkamp (famille d'acceuil d'enfance)
>Inez Melsonet Joe
>May Reis
> La famille Greenson
>Lee et Paula Strasberg
>Les Strasbergs et Agnes Flanagan
>Départ de Joe
> photographies de Lawrence Schiller
> photographies de Gene Anthony
> photographies de Leigh Wiener
> la foule photographiée par Manfred Kreiner
Les invités à la cérémonie (et liens avec Marilyn) Joe DiMaggio(ex-mari et fidèle ami de Marilyn) Joe DiMaggio Jr(le fils aîné de Joe) Berniece Miracle (demie-soeur) Lee Strasberg (son prof mentor de l'Actors Studio) Paula Strasberg (la femme de Lee et sa coach) Sidney Guilaroff (coiffeur) Whitney Snyder (maquilleur) Anne Karger (amie, mère de Fred Karger ex-amour de Marilyn) Masry Karger (amie) George Solataire (ami) Ralph Roberts (ami) Patricia Newcomb(attachée de presse) Eunice Murray (gouvernante et infirmière) Ralph Greenson & sa femme (médecin psy) Rudy Kadensky ( ??) Inez Melson(manager) Pat Melson (fille du manager) Agnes Flanagan (coiffeuse) Florence Thomas (amie) Enid & Sam Kindelkamp (famille d'acceuil d'enfance) Aaron Frosch (avocat New York) Milton Rudin (avocat Los Angeles) May Reiss (ancienne attachée de presse)
Allocution prononcée par LEE STRASBERG: Marilyn Monroe était un mythe. Elle fut la vivante incarnation de ce dont est capable une femme pauvre issue d'un milieu déshérité et, pour tous, le symbole de l'éternel féminin. Mais les mots me manquent pour décrire le mythe et la légende; cette Marilyn Monroe, je ne l'ai pas connue. Pour nous, qui sommes aujourd'hui rassemblés, Marilyn était un être vibrant, hardi et timide à la fois, sensible, craignant toujours d'être rejeté, mais également avide de vivre, sans cesse préoccupée de s'accomplir. Je m'en voudrais de heurter ce que le souvenir que vous conservez d'elle peut avoir d'intime et de personnel --elle même recherchait et appréciait cette intimité-- en m'efforçant de raconter à vous qui la connaissiez celle que vous avez connue. Non seulement comme une ombre sur un écran mais aussi comme une brillante individualité, elle se survit dans nos mémoires. Pour nous, Marilyn était une amie dévouée et fidèle, une collègue qui s'efforçait toujours de mieux faire; nous partagions ses angoisses, ses difficultés et certaines de ses joies. Elle faisait partie de notre famille. Que cet effroyable accident ait mis un terme à son appétit de vivre est à peine croyable. Les succès et le triomphe qu'elle avait remportés sur l'écran ne l'empêchaient pas de caresser des projets d'avenir; elle envisageait de participer aux milles choses passionnantes dont elle rêvait. Car, pour elle comme pour moi, sa carrière ne faisait que débuter et le rêve du talent qu'enfant elle nourrissait n'avait rien d'illusoire. La première fois qu'elle vint me voir, son étonnante sensibilité, demeurée vibrante et intacte, qui cherchait à s'extérioriser en dépit des conditions de vie auxquelles elle avait été astreinte, me stupéfia. D'autres femmes étaient aussi belles mais il y avait apparemment chez elle un élément de plus, que le public décelait et percevait dans ses interprétations. Quelque chose dans laquelle il se reconnaissait. Elle possédait le don étonnant --à base de désir silencieux, de rayonnement et d'ambition-- de garder ses distances et, en même temps, de faire en sorte que chacun veuille partager ce sentiment, cette candeur enfantine, mélange de timidité et de ferveur. Ce don était plus évident encore lorsque Marilyn était sur scène. Du fond du cœur je regrette que le public qui l'aimait n'ait pu la voir, comme nous l'avons vue, interpréter des rôles qui laissaient pressentir ce qu'elle serait devenue. Elle aurait été, j'en suis persuadé, une grande actrice. Désormais c'en est fait. J'espère que sa disparition contribuera à faire mieux aimer et comprendre une artiste sensible et une femme qui fut pour tous une source de joie et de plaisir esthétiques. Je ne lui dirai pas adieu, Marilyn détestait les adieux, mais, comme elle qui savait retourner les choses pour qu'elles concordent avec la réalité, je lui dirai au revoir. Car, nous aussi, nous rejoindrons, un jour, le pays pour lequel elle nous a quittés.