Marilyn Monroe en huit anecdotes sur Vanity Fair
Marilyn Monroe en huit anecdotes
28 août 2022 - Par Sébastien Cauchon sur vanityfair.fr
On pensait tout connaître de la vie de Marilyn ? Sébastien Cauchon, l’un de ses plus fins biographes, nous prouve le contraire en huit anecdotes.
1. La liste de ses envies
Si Marilyn Monroe n'a jamais tourné pour Hitchcock, c'est bien malgré elle. Fin 1955, la star avait envoyé à la Fox une liste de ses 16 réalisateurs préférés : George Cukor, John Huston, Billy Wilder, qui l'ont portée à l'écran. Mais aussi le maître du polar donc, Elia Kazan, Vittorio de Sica, John Ford, avec qui cela ne se fera jamais. Dommage…
2. Sans domicile fixe
Meublés puis hôtels de luxe : Marilyn Monroe a compté pas moins de 38 adresses en seize ans de carrière. L’un de ses premiers pied-à-terre à Los Angeles? Le Studio Club. Une pension accueillant des actrices précaires et harcelées par des producteurs libidineux. En 1946, elle y louait la chambre 307 pour 12 dollars la semaine. Parmi les autres pensionnaires célèbres de l’établisse- ment : Kim Novak, Dorothy Malone ou Rita Moreno.
3. Flexitarienne
Hyperactive (30 films en seize ans!) elle suivait un régime protéiné avant l’heure. Au petit-déjeuner: œufs battus et lait tiède, pamplemousse et café. Pour les déjeuners et les dîners, des steaks (souvent crus), des côtelettes d’agneau ou du foie de veau grillé. Entre deux films, elle pouvait commettre quelques écarts, avec des sandwichs au fromage, des crèmes glacées, ou parfois une cuillère de caviar – mais arrosée de champagne.
4. Groupie
Avant Marilyn, il y eut Jean Harlow, l'autre blonde platine à l'aura dévorante. La star de Certains l'aiment chaud s'en est inspirée, mais son idole ultime restait la tragédienne italienne Eleonora Duse. Une actrice de théâtre légendaire, réputée pour sa pâleur et son introversion, dont elle gardait précieusement le portrait dans chacune de ses résidences.
5. Infidèle
On connaît sa passion pour le parfum Chanel n°5, mais l’actrice faisait parfois des infidélités à la célèbre fragrance, au bénéfice de Joy de Jean Patou. Et lorsqu’elle était en Angleterre, elle ne portait « rien d’autre au lit que l’eau de lavande de Yardley », révélait-elle en 1956 à un reporter curieux. Joli coup de publicité pour la marque, déjà plébiscitée par la reine Elizabeth II elle-même.
6. Main verte
Que faisait la plus grande star de Hollywood à ses heures perdues ? Du jardinage. En lectrice assidue de Horticulture Magazine, elle voulait tout savoir de la botanique. Son dernier achat? Un lot de plantes et de fleurs pour décorer son hacienda de Brentwood.
7. Addict à la mode
Tout le monde connaît la tenue portée par Marilyn Monroe à l’anniversaire de JFK en 1962. Mais sa garde-robe était plutôt constituée de basiques chics et confortables. Jusqu’à ce qu’elle découvre les imprimés colorés d’Emilio Pucci. C’est d’ailleurs dans une éclatante robe verte qu’elle sera enterrée, en souvenir d’un séjour à Mexico six mois avant sa disparition, où elle semblait plus radieuse que jamais.
8. Prémonitoire
Une inscription en latin sur quatre dalles de terre cuite : « Cursum Perficio », soit « Ici s’achève mon chemin ». Ce message s’affichait sur le perron de la villa d’inspiration mexicaine achetée par Marilyn Monroe en mars 1962. Coïncidence macabre, elle y sera retrouvée sans vie un an plus tard.
article paru dans le numéro 103 de Vanity Fair, en kiosque le 27 juillet 2022
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1950s - Cleo Moore, la "Marilyn de la Columbia"
Cleo Moore
(1929 - 1973)
actrice américaine
La "Marilyn" des studios de la Columbia
american actress
The "Marilyn" of the Columbia's studios
photographie de Charles Coburn
Cleo Moore naît le 31 octobre 1929 à Galvez, dans l'Etat de la Louisiane aux Etats-Unis, sous le nom de Cleouna Moore. A l'époque de sa notoriété, personne ne savait son âge: la presse pensait qu'elle était née en 1924 ou 1928 (sa date de naissance sera fiabilisée lors son décès, telle qu'elle apparaîtra sur sa pierre tombale). Elle grandit près de la ville de Gonzales. Son père, Murphy Moore, est entrepreneur en bâtiment et elle a deux soeurs: (Mari Lea et Voni ) et un frère (Johnnie). Ses parents sont très impliqués dans la politique démocrate qui, en Louisiane, était une passion dévorante pour de nombreuses familles dans les années 1920. Elle fait ses études dans les écoles publiques de Gonzales, joue dans des pièces de théâtre au lycée, puis suit un cours de secrétariat au Pope's Commercial College de Baton Rouge.
Cleo Moore was born on October 31, 1929 in Galvez, Louisiana, United States, under the name of Cleouna Moore. At the time of her notoriety, no one knew her age: the press thought she was born in 1924 or 1928 (her date of birth will be confirmed upon her death, as it will appear on her tombstone). She grew up in nearby Gonzales. Her father, Murphy Moore, is a building contractor and she has two sisters (Mari and Voni) and a brother (and Johnnie). Her parents are very involved in Democratic politics which, in Louisiana, was an all consuming passion with a lot of families in the 1920s. She is educated at Gonzales Public Schools, participates in school plays in high school, and takes a secretarial course at Pope's Commercial College in Baton Rouge.
En 1945, âgée de 15 ans, elle épouse Palmer Reid Long qui en a 23, [le fils cadet de Huey Long qui était l'ancien gouverneur de la Louisiane et sénateur des Etats-Unis quand il est assassiné en 1935], mais le mariage ne dure que six semaines et fait couler beaucoup d'encre dans la presse: la famille Long, puissante par son pouvoir politique, récupère le jeune Palmer et font annuler le mariage.
En 1945, elle déménage avec sa famille en Californie, son père souhaitant se lancer dans les affaires de l'immobilier et elle est déterminée à faire du cinéma. Elle est nommée "Miss Van Nuys" en 1947 et 1948, du nom d'un quartier de Los Angeles et parvient ainsi à se faire remarquer par des producteurs de cinéma. Elle est élue "Miss Art Plastique" et pose dans une tenue entièrement en plastique pour illustrer la variété des arts plastiques qui sont exposés au California Hobby Show, qui se tient le 27 mai 1949 au Shrine Convention Hall.
In 1945, aged 15, she marries Palmer Reid Long who is 23, [the youngest son of Huey Long who was the former governor of Louisiana and United States senator when he was assassinated in 1935], but the marriage lasts only six weeks and causes a lot of ink to flow in the press: the Long family, powerful by their political power, takes back the young Palmer and have the marriage annulled.
In 1945, she mooves with her family to California, her father wishing to go into real estate business and she is determined to make movies. She is named "Miss Van Nuys" in 1947 and 1948, from the name of a Los Angeles district, and thus manages to get noticed by film producers. She is elected "Miss Plastic Art" and posed in an all-plastic outfit to illustrate the variety of plastic arts that are exhibited at the California Hobby Show, which is held on May 27, 1949 at the Shrine Convention Hall.
Elle se fait repérer par un dénicheur de talents de la RKO, pendant qu'elle assiste à un combat de boxe au Hollywood Legion Stadium: il la persuade de venir passer un casting et elle est retenue. C'est ainsi qu'en 1948, à l'âge de 19 ans, elle fait ses débuts au cinéma en tenant un petit rôle non crédité dans le film Embraceable You de la Warner Bros. La même année, elle tient le premier rôle féminin dans le film Congo Bill, de la Columbia. Ne parvenant pas à décrocher de contrat stable avec un studio, elle tourne ainsi pour plusieurs d'entre eux dans des comédies dramatiques, des films noirs et des westerns tout en menant en parallèle une carrière de mannequin:
- pour la Warner: de petites apparitions dans la série des films "So You..." en 1948 et 1949 (So You're Having In-Law Trouble, So You Want To Be an Actor, et So You Want To Throw a Party), des rôles non crédités dans Le Roi du Tabac en 1950 (avec en tête d 'affiche Gary Cooper et Lauren Bacall) et Gentleman Cambrioleur en 1950 ;
- pour la Columbia: une apparition dans 711 Ocean Drive (en 1950) ;
- pour la RKO: des petits rôles dans Dynamite Pass , Rio Grande Patrol , Hunt The Man et Jeux Clandestins (avec Victor Mature) en 1950; elle parvient à se faire remarquer dans La Maison dans l'Ombre, un film de Nicholas Ray, où elle interprète une femme de gangster condamnée; puis tient un rôle secondaire dans The Pace That Thrills en 1952.
She is spotted by an RKO talent scout while attending a boxing fight at the Hollywood Legion Stadium: he persuades her to take a screen test and she is chosen. Therefore, in 1948, at the age of 19, she makes her film debut in a small uncredited role in the Warner Bros film Embraceable You. The same year, she plays the leading female role in the Columbia film Congo Bill. Unable to land a stable contract with a studio, she works for several of them in dramatic comedies, film noir and westerns, while pursuing a modeling career in parallel::
- for Warner: small appearances in the series of films "So You..." in 1948 and 1949 (So You're Having In-Law Trouble, So You Want To Be an Actor, and So You Want To Throw a Party), uncredited roles in Bright Leaf in 1950 (starring Gary Cooper and Lauren Bacall) and The Great Jewel Robber in 1950;
- for the Columbia: an appearance in 711 Ocean Drive (in 1950);
- for RKO: small roles in Dynamite Pass, Rio Grande Patrol, Hunt The Man and Gambling House (with Victor Mature) in 1950; she manages to get noticed in On Dangerous Grand, a film by Nicholas Ray, where she plays a convicted gangster's wife; then held a secondary role in The Pace That Thrills in 1952.
En 1952, elle a 23 ans quand elle signe un contrat avec les studios de la Columbia: ils ont l'intention de lancer la carrière de Cleo Moore pour en faire leur star de cinéma, à l'image de Marilyn Monroe qui appartient aux studios de la 20th Century-Fox. Ainsi, pour rivaliser avec Marilyn, Cleo Moore décolore ses cheveux en blond platine. Columbia l'a surnomme alors "Le prochain phénomène" et "La Blonde Rita Hayworth".
La Columbia lui offre la tête d'affiche du film noir Strange Fascination, de Hugo Hass, réalisateur, scénariste et acteur avec qui elle retravaillera, notamment dans son film tourné juste après, et qui reste son plus grand succès: One Girl's Confession en 1953 puis dans Thy Neighbor's Wife en 1953 et Bait (avec John Agar) en 1954.
La Columbia a même le projet d'adapter la vie de Jean Harlow en film, en pensant à Cleo Moore pour interpréter Harlow, mais le projet n'aboutit pas.
Outre son succès de pin-up et sa petite notoriété, Cleo Moore adore écumer les soirées hollywoodiennes et côté coeur, on lui prête plusieurs aventures: avec Al Mathes (de 1950 à 1953), avec le pétrolier texan John Owens (en 1953), avec l'acteur et réalisateur argentin Fernando Lamas (en 1954), avec l'acteur Lance Fuller (in 1954), avec l'acteur Tony Travis (en 1954/1955), avec un cadre d'Universal Charles Simonelli (ex de Piper Laurie, qui lui offre un énorme diamant -en 1955), avec les acteurs David Landfield (en 1955), Gary Crosby (en 1955), Robert Francis (en 1955), avec Sammy Davis Jr. (en décembre 1955), avec l'acteur et chanteur argentin Dick Haymes (ex-mari de Rita Hayworth- en 1956), avec l'acteur Brad Dexter (ex-mari de Peggy Lee -en 1956), avec le golfeur et acteur Joe Kirkwood Jr. (en 1956), avec l'acteur David Street, le comique Dick Martin (en 1956), avec le diplomate dominicain Porfirio Rubirosa (et playboy invétéré dont le tableau de chasses compte toutes les célébrités et starlettes d'Hollywood comme Veronica Lake, Rita Hayworth, Ava Gardner, Zsa Zsa Gabor, Danielle Darrieux dont il a été l'époux et même le nom de Marilyn Monroe est évoqué parmi les rumeurs !), une amourette en 1956 avec Joe DiMaggio (l'ex de Marilyn), avec l'acteur Joey Foreman (en 1957), avec le producteur Gary Morton (en 1957), avec un avocat Anthony T. Carsola (en 1959), et Juan Rodriguez (fils du Président mexicain) qui la console en 1959 quand elle se retrouve immobilisée plusieurs mois après avoir été percutée par un chauffard.
Quand elle est aperçue au bras d'un amant le jour pour finir la soirée avec un autre, elle dit dans la presse: "Eh bien, une fille doit manger" !
Cleo & Robert Francis / Tony Travis / Joe Kirkwood Jr.
In 1952, she is 23 when she signs a contract with Columbia studios: they intend to launch Cleo Moore's career to make her their movie star, like Marilyn Monroe who belongs to the 20th Century Fox studios. So, to compete with Marilyn, Cleo Moore bleaches her hair platinum blonde. Columbia names her ""The Next Big Thing" and "The Blond Rita Hayworth".
Columbia offers her the headliner of the noir film Strange Fascination, by Hugo Hass, director, screenwriter and actor with whom she will work again, notably in her film shot just after, and which remains her greatest success: One Girl's Confession in 1953 then in Thy Neighbor's Wife in 1953 and Bait (with John Agar) in 1954.
Columbia even has the project to adapt the life of Jean Harlow in film, by thinking of Cleo Moore to interpret Harlow, but the project does not come to pass.
In addition to her success as a pin-up girl and her little celebrity, Cleo Moore loves to go to Hollywood parties and on the heart side, she is credited with several adventures: with Al Mathes (from 1950 to 1953), with Texas oilman John Owens (in 1953), with Argentinian actor and director Fernando Lamas (in 1954), with actor Lance Fuller (in 1954), with actor Tony Travis (in 1954/1955), with Universal executive Charles Simonelli (ex of Piper Laurie, who offers her a huge diamond -in 1955), with actors David Landfield (in 1955), Gary Crosby (in 1955), Robert Francis (in 1955), with with Sammy Davis Jr. (in December 1955), with Argentinian actor and singer Dick Haymes (ex husband of Rita Hayworth -in 1956), with actor Brad Dexter (ex husband of Peggy Lee -in 1956), with golfer and actor Joe Kirkwood Jr. (in 1956), with actor David Street, the comic Dick Martin (in 1956), with Dominican diplomat Porfirio Rubirosa (and inveterate playboy whose hunting list includes all the celebrities and starlets of Hollywood like Veronica Lake, Rita Hayworth, Ava Gardner, Zsa Zsa Gabor, Danielle Darrieux of whom he was the husband and even the name of Marilyn Monroe is mentioned among the rumors!), a love affaire in 1956 with Joe DiMaggio (ex of Marilyn), with actor Joey Foreman (in 1957), with producer Gary Morton (in 1957), with a lawyer Anthony T. Carsola (in 1959), and Juan Rodriguez (son of the Mexican President) who consoles her in 1959 when she finds herself immobilized several months after being hit by a driver.
When she is seen on the arm of a lover during the day to end the evening with another, she says in the press: "Well, a girl has to eat"!
Rapidement, la Columbia ne semble plus vouloir d'elle depuis que le studio a signé un contrat avec Kim Novak dont ils souhaitent lancer la carrière. Les films dans lesquelles Cleo Moore joue, rencontrent pourtant un succès honorable au box-office, et sa célébrité provient aussi de la presse où elle pose en pin-up pour les photographes, ou encore le scandale provoqué par sa participation à une émission de télévision diffusée le 14 février 1954 de Chicago, quand elle donne le baiser le plus long filmé (5 minutes et 17 secondes) au présentateur Jack Eigen qui sera viré pour cause de "vulgarité, grossiéreté et mauvais goût" sous la pression des téléspectatrices; elle étudie aussi la danse classique au studio de Nico Charisse en 1954, s'intéresse à l'art et peint à ses heures perdues (des autoportraits) et elle souhaite même un temps se lancer en politique en voulant se présenter au poste de gouverneur de la Louisiane qu'elle annonce le 04 mars 1955 sur NBC.
En 1954, Cleo Moore tourne dans un épisode d'une série télé (The Ford Television Theatre) et obtient un rôle dans un film de la Fox, The Other Woman, encore avec Hugo Haas qui tient toujours la triple casquette de scénariste, réalisateur et acteur.
Retour à la Columbia avec le film Femmes en prison (en 1955) dans le milieu carcéral de prison pour femmes avec Ida Lupino et Jan Sterlin: elle participe l'été 1955 à une tournée promo du film dans 60 villes américaines et crée des émeutes auprès des adolescents qui veulent l'embrasser et arrachent son chemisier; et elle tourne pour la Columbia Over-Exposed où elle joue le rôle de l'ascension d'une petite danseuse de cabaret qui devient une star à New York face à Richard Crenna (en 1956); puis elle tourne pour Universal, un rôle de prostituée suicidaire dans le thriller La potence est pour demain (de Hugo Haas, avec John Agar) pour lequel elle fait une tournée promotionnel dans 66 villes des Etats-Unis.
Elle fait à nouveau une apparition à la télévision dans un épisode de la série Strange Stories (en 1956), puis en 1957, elle tourne ce qui restera son dernier film pour la United Artists dans Hit and Run, encore avec Hugo Haas et avec sa soeur Mari Lea.
Quickly, Columbia no longer seems to want her since the studio signs a contract with Kim Novak whose they want to launch the career. The films in which Cleo Moore plays yet meet with honorable success, and her fame came also from the press where she poses as a pin-up girl for the photographers, or even the scandal caused by her participation in a TV show broadcast on live in February, 14, 1954 from Chicago, when she gives the longest kiss filmed (5 minutes and 17 seconds) to TV animator Jack Eigen who will be fired for "vulgarity, coarseness, and bad taste" under pressure from female viewers; she studies ballet at Nico Charisse's studio in 1954; she is interested in art and paints in her spare time (self-portraits) and she even wishes a time to get into politics for a while by running for the post of governor of Louisiana that she announces on March, 04, 1955 on NBC.
In 1954, Cleo Moore appeared in an episode of a TV series (The Ford Television Theatre) and obtains a role in a Fox film, The Other Woman, again with Hugo Haas, who still held the triple role of screenwriter, director and actor.
Return to Columbia with the film Women in Prison (in 1955) in the environment of prison for women with Ida Lupino and Jan Sterling: she participates in the summer 1955 to a promotional tour of the film in 60 US cities and creates riots among teenagers who want to kiss her and tear off her blouse; and she plays for Columbia in Over-Exposed the role of the rise of a little cabaret dancer who becomes a star in New York opposite Richard Crenna (in 1956); then she makes for Universal, a role of suicidal prostitute in the thriller Hold Back Tomorrow (by Hugo Haas, with John Agar) for which she makes a promotional tour in 66 cities in the United States.
She makes another appearance on television in an episode of the series Strange Stories (in 1956), then in 1957, she makes what would remain her last film for United Artists in Hit and Run, again with Hugo Haas and with her sister Mari Lea.
Après sa retraite au cinéma, elle reste dans les affaires de l'immobilier. Déjà en 1956, la presse l'avait qualifiée de magnat de l'immobilier. "En plus de sa propre succession de 100 000 dollars, elle dirige une société d'investissement qui détient des biens évalués à 250 000 dollars et se lance dans un centre sportif d'un million de dollars dans la vallée de San Fernando."
Elle est une redoutable femme d'affaires riche et en 1961, elle épouse le promoteur immobilier multimillionnaire Herbert Heftler; avec qui elle a une fille unique, Debra. Ils vivent dans un domaine de Coldwater Canyon à Beverly Hills et c'est là, dans la nuit du 25 octobre 1973, qu'elle décède d'un arrêt cardiaque pendant son sommeil, à l'âge de 43 ans. Elle repose au cimetière d'Inglewood Park en Californie.
After retiring from the cinema, she remains in the real estate business. Already in 1956, the press called her a real-estate tycoon. "In addition to her own $100,000 estate, she heads an investment corporation which holds property valued at $250,000 and currently is embarking on a million-dollar sports center in the San Fernando Valley."
She is a fearsome rich businesswoman, and in 1961 she marries multi-millionaire real estate developer Herbert Heftler; with whom she has her unique daughter, Debra. They live on an estate in Coldwater Canyon in Beverly Hills and it is there, on the night of October 25, 1973, that she dies of heart attack in her sleep, at the age of 43. She is buried in Inglewood Park Cemetery in California.
Ce sont des décennies après, dans les années 1980s et le revival des films de la gloire du Hollywood vintage, que Cleo Moore devient une actrice culte dans le milieu des cinéphiles acharnés et des collectionneurs d'affiches de films, à travers les rôles de bad-girl qu'elle a tenu.
Dans les années 1990, elle est surnommée par les historiens du cinéma comme "La Reine des mauvaises filles des films de série B" en raison de sa popularité croissante auprès des amateurs du genre film noir. Sony Pictures sort même trois de ses films [Over-Exposed, One Girl's Confession et Women's Prison] dans un coffret de DVD intitulé "Bad Girls of Film Noir Volume II".
It is decades later, in the 1980s and the revival of films of Hollywood vintage fame, that Cleo Moore becomes a cult actress among avid moviegoers and movie poster collectors, through the roles of bad girl she held.
In the 1990s, she is named by film historians as the "Queen of the B-Movie Bad Girls" due to her growing popularity with fans of the film noir genre. Sony Pictures is even releasing three of her films [Over-Exposed, One Girl's Confession, and Women's Prison] in a DVD set titled "Bad Girls of Film Noir Volume II."
>> Cleo vs Marilyn <<
Un premier mariage à l'adolescence pour toutes les deux: Cleo Moore a 15 ans, Marilyn Monroe a 16 ans;
Un amour en commun: Joe DiMaggio, marié neuf mois avec Marilyn (en 1954), il est vu en compagnie de Cleo Moore au "Bal de l'année" du 22 mars 1956 à l'hôtel Waldorf Astoria de New York entraînant ainsi la rumeur d'une romance entre eux dans la presse (rumeur non démentie à l'époque par DiMaggio).
A first marriage as a teenager for both: Cleo Moore is 15, Marilyn Monroe is 16;
A lover in common: Joe DiMaggio, married nine months with Marilyn (in 1954), he is seen in the company of Cleo Moore at the "Ball of the Year" on March 22, 1956 at the Waldorf Astoria hotel in New York, thus leading to the rumor of a romance between them in the press (rumor not denied at the time by DiMaggio).
Joe & Marilyn (1955) / Cleo & Joe (1956)
(de gauche à droite) / (from left to right):
Elsa Maxwell, Cleo Moore, Joe DiMaggio,
Linda Darnell,Shirley Jones
Les titres de "Miss" et Prix pour Cleo Moore: "Miss Van Nuys" en 1947 et 1948, "Miss Plastic Art" en 1949, "Miss Billboard" de Las Vegas en 1955, remporte le prix du public national COMPO comme l'une des "Stars du futur" en 1955.
Une sélection des titres et prix remportés par Marilyn: "Miss Press Club" en 1947, "Reine de l'Artichaut" en 1948, "Miss Moralité des Marines" en 1950, "Miss Cheesecake" en 1951, "Miss d'aide de centre médical" en 1951, "Miss Torpille" en 1952, "Miss Nas San Diego" en 1952... (pour le reste, voir l'article Récompenses / Awards )
The titles of "Miss" and Awards for Cleo Moore: "Miss Van Nuys" in 1947 and 1948, "Miss Plastic Art" in 1949, "Miss Billboard" of Las Vegas in 1955, won the COMPO national audience award as the one of the "Stars of the Future" in 1955.
A selection of titles and awards won by Marilyn: "Miss Press Club" in 1947, "Queen of the Artichoke" in 1948, "Miss Morality of the Marines" in 1950, "Miss Cheesecake" in 1951, "Miss medical center" in 1951, "Miss Torpille" in 1952, "Miss Nas San Diego" in 1952... (for the rest, see article Récompenses / Awards )
Cleo Moore: "Miss Van Nuys" 1947 / 1948
Cleo Moore - "Miss Billboard", Las Vegas, 1955
Toutes deux ont été des figures de pin-up.
Both were pin-up figures.
- Comparaison: style "Pin-Up" -
- L'Université d'UCLA (Université de Californie) à Los Angeles:
Marilyn Monroe y suit des cours du soir de littérature et d'histoire de l'art en 1951 et 1952;
Cleo Moore suit elle aussi des cours du soir en droit et psychologie en octobre 1958.
- Les cours de danse classique avec le professeur Nico Charisse: en 1949 pour Marilyn et en 1954 pour Cleo.
- The University of UCLA (University of California) at Los Angeles:
Marilyn Monroe takes there evening classes in literature and art history in 1951 and 1952;
Cleo Moore also takes there evening classes in law and psychology in October 1958.
- Classical dance classes with Professor Nico Charisse: in 1949 for Marilyn and in 1954 for Cleo.
- Comparaison: poses, accessoires, activités -
* * * * *
Deux "Marilyn Girls":
- Cleo Moore & Jayne Mansfield, 1956, Oscars -
> Sources:
biographie sur wikipedia in english / sur Glamour Girls / en français sur notre cinema
page de fan Cleo Moore B Movie Queen
filmographie et bio sur imdb / sa tombe sur Find a grave
photographie sur FamousFix / sur Listal
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Poses photographiques - Focus sur l'accessoire de l'étole de fourrure blanche
Portraits en étole de fourrure blanche
Portraits in white fur stole
Marilyn Monroe a posé à plusieurs reprises lors de séances photos - des portraits pris en studio - vêtue d'une étole en fourrure blanche, véhiculant ainsi l'image absolue du glamour hollywoodien. Petit tour d'horizon de ses séances photos:
Marilyn Monroe has posed several times during photoshoots - portraits taken in the studio - wearing a white fur stole, thus conveying the absolute image of Hollywood glamor. A brief overview of her photoshoots:
- 1950, Portraits de Edward Clark pour "Quand la ville dort" pour la Fox -
- 1950, Portraits by Edward Clark for "The Asphalt Jungle" for Fox Studios -
- 1950, Portraits de Gene Kornman / Frank Powolny pour "Eve" pour la Fox -
- 1950, Portraits by Gene Kornman / Frank Powolny for "All about Eve" for Fox -
- 1951, Portrait de Don Ornitz pour la presse magazine -
- 1951, Portrait by Don Ornitz for press magazine -
- 1953, Portraits publicitaires pour la Fox de Frank Powolny -
- 1953, Publicity portraits for the Fox Studios by Frank Powolny -
- 1953, Portraits de Gene Trindl pour "Comment épouser un millionnaire" pour la presse -
- 1953, Portraits by Gene Trindl for "How to marry a millionaire" for the press -
- 1953, Portraits de John Florea pour "Comment épouser un millionnaire" pour la presse -
- 1953, Portraits by John Florea for "How to marry a millionaire" for the press -
- 14 septembre 1954, coulisse de la séance de Richard Avedon, par Sam Shaw pour la presse -
- 1954, September, 14, backstage of the sitting of Richard Avedon, by Sam Shaw for the press -
- septembre 1958, coulisse du tournage de "Certains l'aiment chaud" par Jon Whitcomb pour Cosmopolitan -
- 1958, September, backstage of the filming of "Some like it hot", by Jon Whitcomb for Cosmopolitan -
Marilyn porte aussi des étoles en fourrure blanche lors de ses sorties médiatiques (gala, premières de films, remises de prix); mais elle ne pose plus en portraits typiques glamour en studio avec une étole blanche. Ce type de portraits représentant le glamour hollywoodien semble ne plus intéresser Marilyn. Elle travaille avec des photographes qu'elle sélectionne et qui renvoie une image plus naturelle d'elle: Milton Greene, Sam Shaw, Richard Avedon, Philippe Halsman, Earl Gustie, Eve Arnold, Douglas Kirkland et Bert Stern sont les photographes qui la prendront en studio de 1956 à 1962 et ne travaillant non plus pour les studios de cinéma, mais pour la presse (à travers les agences de presse ou des contrats publicitaires signés avec des magazines). Sans doute par ce choix, Marilyn semble signifier vouloir s'éloigner du diktat des studios et gagner en indépendance pour mieux contrôler son image véhiculée dans les médias.
Marilyn also wears white fur stoles during her media outings (gala, film premieres, awards ceremony); but she no longer poses in typical glamorous studio portraits with a white stole. This type of portrait representing Hollywood glamor seems no longer interests Marilyn. She works with photographers that she selects and who gives a more natural image of her: Milton Greene, Sam Shaw, Richard Avedon, Philippe Halsman, Earl Gustie, Eve Arnold, Douglas Kirkland and Bert Stern are the photographers who will take her in studio photos from 1956 to 1962 and no longer working for film studios, but for the press (through press agencies or advertising contracts signed with magazines). No doubt by this choice, Marilyn seems to signify wanting to move away from the diktat of the studios and gain independence to better control her image conveyed in the media.
La ville d'Hollywood est la mecque du cinéma américain et ce, depuis les années 1910s. Pour faire rêver les spectateurs et le public international, l'industrie cinématographique - à travers les diverses compagnies de studios (Universal, Paramount, 20th Century Fox, RKO, MGM, Warner, Goldwyn Mayer...) emploie des photographes pour sublimer et magnifier ses acteurs et ses actrices. Il faut vendre du rêve, de l'inaccessible, du glamour et les actrices d'Hollywood sont alors notamment photographiées en studio par des portraits en noir et blanc, jouant sur les ombres et lumières des éclairages, vêtues d'une fourrure en étole, un accessoire qui représente à lui seul le glamour, la grâce et le chic. Ces photographies qui sont à but publicitaires, sont ainsi destinées à être publiées dans la presse magazine afin de "vendre" ce rêve au public à travers le monde. Les actrices ne sont pas des personnes lambdas que l'on croise au hasard d'une rue, elles deviennent ainsi par ces images des icônes mystifiées et iréelles.
Et chaque studio a son photographe portraitiste attitré, petite liste (non exhaustive) des noms les plus connus et répandus des photographes, par ordre alphabétique: Kenneth Alexander, Ted Allan, Virgil Apger, Max Munn Autrey, Ernest Bachrach, Russell Ball, Clarence Sinclair Bull, Eric Carpenter, Robert Coburn, Otto Dyar, John Engstead, Tom Evans, Bud Fraker, Jack Freulich, Elmer Fryer, Edwin Bower Hesser, George Hurrell, Ray Jones, Eugene Kornman, Irving Lippmann, Gaston Longet, Ruth Harriet Louise, John Miehle, Frank Powolny, Eugene Robert Richee, AL Whitey Schaefer, Bert Six, Laszlo Willinger.
Les photographes "stars" renommés étant George Hurrell, Clarence Sinclair Bull, Robert Coburn, Eugene Robert Richee et Frank Powolny, qui à eux seuls, ont bien photographié l'ensemble des acteurs et actrices d'Hollywood entre 1930 et 1960.
Ces portraits font partis de la machine à rêve véhiculée par les studios d'Hollywood et se déploie dès les années 1920s (quand les acteurs et actrices du cinéma muet deviennent des stars aux yeux du public) trouvant son apogée dans les années 1940s et 1950s. Mais dans les années 1960s, ce type de photographies s'essoufle, les moeurs changent et les nouvelles idoles veulent transmettre une image plus naturelle (la culture hippie et son esprit de liberté est passée par là); ces images suivent d'ailleurs aussi la tendance cinématographique avec l'arrivée du mouvement de la nouvelle vague en France et ses répercussions dans le cinéma international et américain et les nouveaux réalisateurs d'alors (les années 1970s avec Scorsese, Spielberg, Coppola) mettant en scène un cinéma plus vrai et balayant le glamour de leur prédécesseurs. Alors les paillettes et le glamour est récupéré par le mouvement musical qui bat son plein dans les années 1970s: le disco. Mais ce type de photographies n'est plus en vogue et finit par s'éteindre totalement: les portraits des actrices sublimées et glamourisées avec une étole de fourrure s'inscrivent alors dans une époque bien déterminée, considérée aujourd'hui comme le "classique du vintage hollywoodien".
The city of Hollywood is the mecca of American cinema since the 1910s. To make the spectators and the international public dream, the film industry - through the various studio companies (Universal, Paramount, 20th Century Fox, RKO, MGM, Warner, Goldwyn Mayer ...) employs photographers to sublimate and magnify its actors and actresses. They have to sell dreams, the inaccessible, glamor and Hollywood actresses are then photographed in the studio with black and white portraits, playing on the shadows and lights, dressed in a fur stole, an accessory that alone represents glamor, grace and chic. These photographs, which are for advertising purposes, are thus intended to be published in the magazine press in order to "sell" this dream to the public throughout the world. Actresses are not ordinary people that one crosses at random on a street, they thus become, through these images, mystified and unreal icons. And each studio has its own portrait photographer, a small (non-exhaustive) list of the most famous and widespread names of photographers, in alphabetical order: Kenneth Alexander, Ted Allan, Virgil Apger, Max Munn Autrey, Ernest Bachrach, Russell Ball, Clarence Sinclair Bull, Eric Carpenter, Robert Coburn, Otto Dyar, John Engstead, Tom Evans, Bud Fraker, Jack Freulich, Elmer Fryer, Edwin Bower Hesser, George Hurrell, Ray Jones, Eugene Kornman, Irving Lippmann, Gaston Longet, Ruth Harriet Louise, John Miehle, Frank Powolny, Eugene Robert Richee, AL Whitey Schaefer, Bert Six, Laszlo Willinger.
Renowned "star" photographers are George Hurrell, Clarence Sinclair Bull, Robert Coburn, Eugene Robert Richee and Frank Powolny, who alone have photographed all of Hollywood's actors and actresses between 1930 and 1960.
These portraits are part of the dream machine conveyed by Hollywood studios and unfold from the 1920s (when silent film actors and actresses became stars in the eyes of the public) reaching their peak in the 1940s and 1950s. But in the 1960s, this type of photography lost its breath, customs changed and the new idols wanted to convey a more natural image (the hippie culture and its spirit of freedom has passed through this); these images also follow the cinematographic trend with the arrival of the new wave movement in France and its repercussions in international and American cinema and the new directors of the time (the 1970s with Scorsese, Spielberg, Coppola) putting in scene a cinema more true and sweeping the glamor of their predecessors. Then the glitter and the glamor is recovered by the musical movement which is in full swing in the 1970s: the disco. But this type of photography is no longer in vogue and ends up being completely extinct: the portraits of sublimated and glamorized actresses with a fur stole are then part of a well-defined period, considered today as the "classic of vintage hollywood ".
Les années 1920s
Esther Ralston / Joan Crawford / Marian Marsh
Heather Angel / Bebe Daniels / Zofia Lindorfówna
Margaret Livingston / Lya De Putti / Marie Prevost
Claudette Colbert, 1927 / Phyllis Haver, 1928 / Evelyn Brent, 1929
Les années 1930s
Carole Lombard / Dorothy Arnold / Irene Dunne
Barbara Stanwyck / Bette Davis / Fay Wray
Greta Garbo / Kay Francis / Lilyan Tashman
Mabel Hariot / Deanna Durbin / Gloria Stuart
Marjorie Woodworth / Pauline Garon / Martha Raye
Lupe Velez / Wera Engels / Marlene Dietrich
Joan Crawford, 1930 / Mae Clark, 1931 / Paulette Goddard, 1932 (x 2)
Norma Shearer, 1934 / Claudette Colbert, 1935 / Rochelle Hudson, 1936
Betty Grable, 1936 / Madeleine Carroll, 1936 / Loretta Young, 1937
Toby Wing, 1937 / Laurie Lane, 1938 / Patricia Morison, 1939
Les années 1940s
Lucille Ball / Ginger Rogers / Paulette Goddard
Helen Twelvetrees / Mae West / Veronica Lake
Joan Crawford / Marilyn Maxwell / Vivien Leigh
Ann Miller / Frances Gifford / Jane Wyman
Ann Sheridan / Anne Baxter / Eleanor Powell
Hedy Lamarr, 1941 / Barbara Stanwyck, 1942 / Lana Turner, 1945
Olivia De Havilland, 1942 / Rosalind Russell, 1943 / Elaine Shepard, 1944
Janet Blair, 1944 / Bonita Granville, 1945 / Vera Allen, 1945
Ilona Massey, 1946 / Rita Hayworth, 1947 / Ava Gardner, 1947
Maria Riva, 1948 / Ava Gardner, 1949 / Judy Holliday, 1949
Les années 1950s
Barbara Stanwyck / Carroll Baker / Maureen O Hara
Esther Williams / Marla English / Angela Lansbury
Eartha Kitt / Marlene Dietrich / Yvonne De Carlo
Eva Gabor / Lana Turner / Mae West
Joan Collins / Joan Crawford / Zizi Jeanmaire
Evelyn Keyes / Gloria Grahame / Dolores Gray
Claire Bloom, 1952 / Gloria Grahame, 1953 / Shelley Winters
Janet Leigh / Tippi Hedren / Kim Novak
Vera Allen, 1954 / Jeanne Crain, 1955 / Gena Rowlands, 1955
Diana Dors / Mamie Van Doren / Cleo Moore
Jayne Mansfield, 1956, 1957 & 1958
Anita Ekberg, 1955 / Judy Garland, 1956 / Betty White, 1957
Rhonda Fleming, 1957 / Martha Hyer / Sophia Loren, 1957
Liz Fraser, 1959 / Dorothy Dandridge, 1958 / Sophia Loren, 1958
Les années 1960s
Judy Garland (x 2) / Sophia Loren
Donna Reed / Gina Lollobrigida
Senta Berger / Vivien Leigh, 1962 / Carroll Baker
Dalida / Natalie Wood / Kim Novak
Les années 1970s
Les années 1980s - 1990s
Madonna, 1986 / Joan Collins / Sharon Stone
Les années 2000s
> lectures web :
article John Kobal "The Hollywood Portrait Photographer" sur lenscloud
biographies "The Hollywood Portrait Photographer" sur lenscloud
extraits du livre "Hollywood Glamour 1926-1956" sur Books Google
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Happy Easter 2021
Norma Jeane et l'agneau en 1945
Norma Jeane and the lamb in 1945
(photo: André De Dienes)
Marilyn déguste du chocolat en 1953
Marilyn tastes chocolate in 1953
(photo: John Florea)
C'est le week-end de Pâques, fête chrétienne et familiale, emplie de symboles: les oeufs, les cloches, les lapins, le chocolat, l'agneau... Voici un petit florilège de photographies de "Marilyn Girls" prenant la pose pour célébrer Pâques.
It's Easter weekend, a Christian and family celebration, filled with symbols: eggs, bells, rabbits, chocolate, lamb ... Here is a small collection of photographs of "Marilyn Girls" taking the pose to celebrate Easter.
Jean Harlow
La première blonde platine, l'idole de Marilyn
The first platinum blonde, the Marilyn idol
Lana Turner
La blonde fatale de la MGM des années 1940s
The fatal blonde of MGM of the 1940's
Doris Day
La "Marilyn sage" des années 1950s
The "Sober Marilyn" of the 1950's
Jayne Mansfield
La "Marilyn du petit peuple" des années 1950s
The "Working's Man Marilyn" of the 1950's
Cleo Moore
La concurrente de Marilyn de la Columbia
The competitor of Marilyn from Columbia
Mamie Van Doren
La concurrente de Marilyn des studios Universal
The competitor of Marilyn from Universal studios
Diana Dors
La "Marilyn anglaise" des années 1950s
The "English Marilyn" of the 1950's
Anna Nicole Smith
La "Marilyn trash" des années 1990s
The "Trash Marilyn" of the 1990's
Courtney Stodden
La "Marilyn bimbo" des années 2010s
The "Bimbo Marilyn" of the 2010's
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1950s - Barbara Lang, la "Marilyn des séries B" de la MGM
Barbara Lang
(1928 - 1982)
actrice américaine
La "Marilyn éphémère des séries B de la MGM"
american actress
The "ephemeral Marilyn of MGM B-Movies"
Barbara Lang naît le 2 mars 1928 sous le nom de Barbara Jean Bly à Pasadena, en Californie. Elle est la fille d'une danseuse de film muet, Esther Kaufman, qui fit carrière sous le nom de Maureen Knight; quand à son père, Leonidis Bly, il n'était pas dans le milieu du cinéma. Elle passe sa jeunesse dans la région de Los Angeles et fait plusieurs petits jobs: vendeuse de bijoux, elle pose aussi occasionnellement comme modèle; elle chante et joue du piano dans des nightclubs mais finit par arrêter à cause des propositions malvenues de la clientèle masculine.
Elle se marrie en 1946 (elle a 18 ans) avec William McCorkle avec qui elle aura deux filles -Pam et Cheryl. Mais le couple finit par divorcer en 1952.
Barbara Lang was born on March 2, 1928 as Barbara Jean Bly in Pasadena, California. She is the daughter of a silent film dancer, Esther Kaufman, who made a career under the name of Maureen Knight; as for his father, Leonidis Bly, he was not in the film business. She spent her youth in the Los Angeles area and did several small jobs: selling jewelry, she also posed occasionally as a model; she sings and plays the piano in nightclubs but ends up stopping because of the unwelcome proposals of the male clientele.
She married in 1946 (she was 18) with William McCorkle with whom she had two daughters - Pam and Cheryl. But the couple eventually divorced in 1952.
Sa vie bascule lorsqu'un matin de 1953, elle se réveille incapable de bouger. Frappée par la polio, elle n'arrive plus à parler et elle se retrouve paralysée des jambes et des muscles du visage. Les médecins lui annoncent qu'elle ne pourra jamais plus marcher. Elle se tourne alors vers la Bible et prie pour qu'un miracle ait lieu. Et après plus de huit mois de convalescence et de nombreux traitements, elle parvient miraculeusement à s'en remettre, bien que la maladie aura des effets sur sa santé durant tout le reste de sa vie: elle sera toujours épuisée et fatiguée.
Her life changes when one morning in 1953, she wakes up unable to move. Struck by polio, she can no longer speak and her legs and facial muscles are paralyzed. The doctors tell her that she will never be able to walk again. She then turns to the Bible and prays for a miracle to take place. And after more than eight months of convalescence and numerous treatments, she miraculously manages to recover, although the disease will affect her health for the rest of her life: she will always be exhausted and tired.
Barbara s'engage dans une carrière d'actrice et elle décroche un rôle dans quelques épisodes de la série "Death Valley Days" en 1955 et 1956. C'est sur le tournage de cette série qu'elle rencontre l'acteur Alan Wells qui deviendra son second mari (ils se marient en 1956 et divorcent en 1958). Un découvreur de talent aperçoit Barbara dans l'un des épisodes et parle d'elle aux studios de la MGM qui sont très intéressés car ils souhaitent engager une actrice blonde et bien roulée pour faire face à la blonde des studios de la Fox: Marilyn Monroe. Barbara Lang sera donc la réponse de la MGM face à la Fox pour concurrencer Marilyn.
Après avoir signer son contrat avec la MGM, elle prend des cours d'art dramatique. Pour son premier film, elle décroche le premier rôle dans "L'Otage de gangs" en 1957 avec Leslie Nielsen. Puis elle enchaîne avec le rôle de la femme de Jack Palance dans le film noir "La Cage aux hommes" en 1957, filmé dans la prison de Folsom.
En 1957, dans la presse, on la pressent pour jouer le rôle de Jean Harlow dans un biopic en préparation (film qui ne se fera pas).
En 1957, elle fréquente l'acteur français Jacques Bergerac (maré avec Ginger Rogers) puis le producteur Irving Hoffman.
Barbara embarked on an acting career and landed a role in a few episodes of the "Death Valley Days" TV series in 1955 and 1956. It was on the set of this series that she meets actor Alan Wells who would become her second husband (they married in 1956 and divorced in 1958). A talent scout spots Barbara in one of the episodes and talks about her to the MGM studios who seems very interested as they want to hire a curvy blonde actress to face the Fox studio blonde Marilyn Monroe. Barbara Lang will therefore be MGM's answer to Fox to compete with Marilyn.
After signing her contract with MGM, she took drama lessons. For her first film, she wins the leading role in "Hot Summer Night" in 1957 with Leslie Nielsen. Then she continues with the role of Jack Palance's wife in the film noir "House of Numbers"in 1957, filmed in Folsom prison.
In 1957, in the press, she is pressed to play the role of Jean Harlow in a biopic in preparation (film which will not be made).
In 1957, she frequented the French actor Jacques Bergerac (married with Ginger Rogers) then the producer Irving Hoffman.
Tout semble donc bien se dérouler dans la carrière naissante de la jeune actrice. Elle est pressentie pour être la partenaire d'Elvis Presley dans "Le rock du bagne". Au printemps 1957, elle pose même en photos avec Elvis Presley dans les locaux de la MGM pour une visite des studios. Elle racontera plus tard: "J'ai travaillé avec Elvis pour de la publicité pendant quelques jours. Il était vraiment très charmant et semblait même être plutôt timide. Où qu'il aille, il y avait une armada de jeunes filles qui le suivaient partout et cela semblait le gênait." La presse va alors faire courir la rumeur d'une liaison entre les deux stars.
Mais le rôle va lui échapper au profit de l'actrice Judy Tyler, ce qui vaut à Barbara une énorme déception. Pour l'anecdote, Judy Tyler sera tragiquement tuée dans un accident de voiture peu de temps après le tournage.
Barbara rebondit en jouant le rôle d'une showgirl des années 30s dans un film de gangster "Traquenard" en 1958, face à Cyd Charisse et Robert Taylor.
En parallèle, elle pose beaucoup pour des photos de style pin-up pour la presse.
Everything seems to be going well in the budding career of the young actress. She is approached to be Elvis Presley's partner in "Jailhouse Rock". In the spring of 1957, she even poses for photos with Elvis Presley at the MGM for a visit to the studios. She would later recount: "I worked with Elvis in advertising for a few days. He was really very charming and even seemed to be rather shy. Wherever he went, there was an armada of young girls following him everywhere. and it seemed to bother him." The press will then spread the rumor of an affair between the two stars. But the role will escape to her to the profit of the actress Judy Tyler, which is worth to Barbara a huge disappointment. For the anecdote, Judy Tyler will be tragically killed in a car accident shortly after the shooting.
Barbara rebounds by playing the role of a showgirl of the 30s in a gangster film "Party Girl" in 1958, opposite Cyd Charisse and Robert Taylor.
At the same time, she poses a lot for pin-up style photos for the press
Elle joue des rôles de femmes sexy dans diverses séries télé: dans des drames ("Maverick", "77 Sunset Strip") et des comédies ("The Bob Cummings Show", "Car 54, Where Are You ?") mais sa carrière semble stagner.
Son divorce d'avec Alan Wells en 1958 et la dégringolade de sa carrière cinématographique, amène Barbara à sombrer dans la dépression et elle tente de se suicider en 1959 par overdose de somnifères. Elle est heureusement sauvée mais sa carrière ne redécollera jamais. Elle parvient à décrocher encore quelques apparitions dans des séries ("Tightrope" en 1959, "Outlaws" en 1960 et "Lock Up" en 1961).
Elle se remarrie avec John George en 1967, pour à nouveau divorcer en 1972.
Elle meurt le 22 juillet 1982 d'une pneumonie, à l'âge de 54 ans.
She plays roles of sexy women in various TV series: in dramas ("Maverick", "77 Sunset Strip") and comedies ("The Bob Cummings Show", "Car 54, Where Are You?") but her career seems to stagnate.
Her divorce from Alan Wells in 1958 and the downfall of her film career led Barbara to sink into depression and she attempted suicide in 1959 by overdosing on sleeping pills. Fortunately, she is saved but her career will never take off again. She manages to land a few more series appearances ("Tightrope" in 1959, "Outlaws" in 1960 and "Lock Up" in 1961).
She remarried with John George in 1967, only to divorce again in 1972.
She died on July 22, 1982 of pneumonia, at the age of 54.
>> Barbara vs Marilyn <<
Autour du film How to marry a millionaire
Comment épouser un millionnaire
Secrets de tournage ...
... et anecdotes
Le CinémascopeLa Twentieth Century Fox lance en 1953 une grande innovation technique depuis l'apparition de la couleur au cinéma: le Cinémascope, un nouveau format d'image panoramique. How to marry a millionaire (Comment épouser un millionnaire) est souvent présenté à tort comme le premier film en Cinémascope; alors qu'il soit sorti après The Robe (La Tunique), un péplum à sujet religieux avec Richard Burton et Jean Simmons. Pour Darryl Zanuck, le grand patron de la Fox, il s'agit alors d'un moyen de sauver les salles de cinéma face à la concurrence de la télévision, qui gagne les foyers américains. Pour convaincre les exploitants de s'équiper de nouveaux projecteurs, Zanuck affirme que tous les prochains films de la Fox seront tournés en "scope". Si ce format d'image convient parfaitement aux films à grand spectacle, il reste à prouver son utilité pour les autres films, comme les comédies et cette tâche échoue au réalisateur Jean Negulesco avec How to marry a millionnaire. Zanuck lui confie un scénario écrit par Nunnally Johnson, d'après une pièce de théâtre à succès de Broadway. Sur le plan de la mise en scène, les paysages majestueux sont remplacés par trois jeunes femmes, qui doivent être trois stars. Il s'agit néanmoins du premier film enregistré en son stéréo.
Trois actrices, trois rôlesLa 20th Century Fox sort son brelan d'as: Betty Grable, Lauren Bacall et Marilyn Monroe, pour un film contant l'histoire de trois aventurières en chasse d'un mari riche. Le scénariste Nunnally Johnson précisa qu'il avait créé les personnages en les adaptant à la personnalité des trois actrices.
Au départ, Marilyn hésite à accepter en revendiquant le rôle de Loco, attribué à Betty Grable, car elle n'aimait pas son propre personnage Pola, une femme stupide affublée de lunettes. Son hésitation provient surtout des motivations de sa coach Natasha Lytess, qui cherche des rôles plus intellectuels pour Marilyn. Le réalisateur Jean Negulesco persuade Marilyn d'accepter, lui faisant valoir que c'était le meilleur rôle. Et il avait raison: la drôlerie engendrée par la myopie valut à Marilyn des critiques positives sur ses talents comiques. Pourtant Marilyn ne considérait pas son interprétation comme l'une des meilleures. Lorsqu'elle demanda au réalisateur de lui exposer les motivations de son personnage et l'interprétation du caractère, il lui répondit: "Marilyn, n'essaye pas de vendre ce sexe là. Tu es le sexe, l'institution du sexe. Et la seule motivation dont tu as besoin pour ce rôle est le fait que dans le film, tu es myope comme une taupe sans lunettes. Voilà tes motivations." Jean Negulesco expliqua que "ce qui la préoccupait, c'était la façon dont son rôle transmettait l'image du sexe, car c'était cela -croyait elle- qu'elle devait incarner."
Une coach détestée face à une actrice inquiètePendant le tournage, la coach personnelle de Marilyn, Natasha Lytess, parvient à se faire détester de l'équipe, comme à son habitude, en poussant son élève à réclamer sans cesse des prises supplémentaires. Exaspéré, le réalisateur Jean Negulesco perd patience et finit par renvoyer la coach, lui interdisant l'accès au plateau de tournage. Le lendemain, Marilyn décide donc de ne pas venir au studio, prétextant une bronchite. Charles Feldman, l'agent de Marilyn, annonce qu'elle ne peut pas tourner sans sa coach; Natasha Lytess est donc non seulement réintégrée mais obtient une augmentation de salaire. Malgré les frictions avec sa répétitrice, Jean Negulesco s'entend fort bien avec Marilyn: "A la fin du tournage, je l'adorais; parce que c'était une pure enfant , parce qu'elle avait donné ce je ne sais quoi que Dieu lui avait donné, et que nous sommes encore incapables de définir ou de comprendre. Or, c'est cela qui a fait d'elle une star. Jusqu'à la fin, jusqu'au montage, nous ne savions pas si elle avait joué bien ou mal. Mais alors, il s'est avéré qu'il y avait une personne sur cet écran qui était une grande actrice: elle."
Marilyn se déconcentrait souvent pendant une scène. "Le metteur en scène devait interrompre les prises trop longues, car elle ne tenait pas la durée", raconte le monteur Orven Schanzer. La présence de sa coach la rassurait car Marilyn apparaissait comme une femme inquiète et l'équipe la considérait comme une actrice difficile. "Marilyn dégageait un charme magique, et en dépit des problèmes qu'elle provoquait, je n'ai jamais entendu personne la dénigrer, raconte le monteur Orven Schanzer. Je pense que c'est parce que les relations de Marilyn avec les gens sur le plateau, du premier au dernier échelon, étaient simples et affectueuses."
Peu après le début du tournage, le scénariste Nunnally Johnson écrivit à un ami que "Monroe est un peu comme un zombie. On a l'impression de parler à quelqu'un qui est sous l'eau." Des années plus tard, il n'oubliera pas cette image de l'actrice ajoutant: "On n'arrive pas à se faire entendre d'elle. Elle me fait penser à un de ces animaux qu'on appelle les paresseux. Vous lui piquez le ventre avec une aiguille, il fait 'Aïe' huit jours après."
Pendant une scène où elle reçoit un coup de fil en prenant son petit-déjeuner, Jean Negulesco se souvient qu' "elle s'embrouillait complètement, répondant au téléphone avant qu'il se mette à sonner, portant la tasse de café à ses lèvres avant de l'avoir remplie."
Le réalisateur Jean Negulesco racontera d'ailleurs dans ses mémoires, que Marilyn avait une peur maladive de la caméra mais "une fois devant, une histoire d'amour extraordinaire se déroulait en secret entre elle et l'objectif. Une histoire d'amour dont personne autour d'elle n'avait conscience - réalisateur, caméraman, preneur de son. C'était un langage de regards, une intimité secrète. Il fallait attendre le montage du film pour que cette histoire d'amour nous soit révélée. L'objectif était le public."
Clins d'oeil
Le film multiplie les allusions à la carrière mais aussi à la vie privée des trois stars: > Lors de la scène du défilé, Pola (Marilyn Monroe) présente un maillot de bain et un gilet sans manche sertis de diamants, dont la vendeuse rappelle qu'ils sont "les meilleurs amis d'une femme" ("Diamonds are the girl's best friends") en référence à la célèbre chanson de Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen prefer blondes).
> Dans la scène de l'avion, Pola (Marilyn) lit un roman intitulé "Murder by Strangulation" ("Meurtre par strangulation") qui renvoie à la mort de son personnage dans Niagara (1953, Henry Hathaway).
> Schatze (Lauren Bacall) affirme aimer les hommes mûrs, comme "ce vieil acteur dans L' Odyssée de l'African Queen" qui n'était autre qu' Humphrey Bogart, son mari à la ville. Lauren Bacall n'a par ailleurs eu aucun mal à se mettre dans la peau de la mannequin Schatze car avant de devenir actrice, Lauren travaillait en tant que mannequin, défilant dans des tenues devant des clientes potentielles.
> Dans la scène du chalet, Loco (Betty Grable) ne reconnaît pas un titre qui passe à la radio de son époux à la ville, le musicien Harry James.
De fausses rivalités
La presse à scandales se fait un délice de l'affiche du film, constituée de trois stars rivalisant de beauté, voulant à tout prix faire l'écho d'un crêpage de chignon entre les trois actrices. Cependant, les trois femmes s'entendent à merveilles. > Même l'exigente Lauren Bacall fait preuve d'indulgence face aux caprices et retards de Marilyn. Dans son autobiographie Be Myself and Then Some, Lauren Bacall raconte comment se passait le travail sur le plateau avec Marilyn qui était terrifiée et pleine de doutes: "Elle était effrayée, anxieuse, ne se fiait qu'à Natasha Lytess, et était toujours en retard. Pendant nos scènes, elle regardait mon front au lieu de mes yeux; à la fin d'une prise, elle ne regardait que son coach qui se tenait à côté de Jean Negulesco, pour avoir son approbation... Il fallait souvent faire une quinzaine de prises, voir davantage, ce qui veut dire qu'il fallait être bonne dans chacune d'entre elles, car on ne savait jamais laquelle serait conservée. Ce n'était pas facile et souvent énervant ! Elle était pénible et agaçante! Et pourtant, je n'arrivais pas à ne pas aimer Marilyn. Il n'y avait pas une once de méchanceté en elle, aucune malice. Elle devait simplement se concentrer sur elle et sur les gens qui n'étaient là que pour elle. Il y avait en elle quelque chose de triste -une sorte d'appel- un manque de confiance dans les autres, un malaise. Elle ne faisait aucun effort pour être agréable et pourtant, elle l'était. ."
Lauren Bacall sentait une sorte de tristesse chez Marilyn, une difficulté à se lier avec les autres. Elle et Betty Grable s'efforcèrent de l'aider à leur faire confiance, même si Marilyn parlaient rarement avec elles en dehors du plateau. "Un jour, elle vint dans ma loge, se souvient Lauren. Elle me confia qu'elle aurait vraiment voulu être à San Francisco, à une fête avec Joe DiMaggio, et manger des spaghettis. Ils n'étaient pas encore mariés. Elle voulait que je lui parle de mes enfants, de mon foyer; elle me demanda si j'étais heureuse. A son air un peu triste, elle semblait beaucoup envier cet aspect de ma vie, et espérait que cela lui arriverait un jour."
> Mais les échotiers surveillent particulièrement les relations entre Marilyn et Betty Grable. Cette dernière avait en effet vu le rôle des Hommes préfèrent les blondes lui échapper au profit de Marilyn (> lire l' anecdote), qui revenait ainsi moins chère à la production lui attribuant un cachet bien inférieur à ce qu'aurait pu toucher Miss Grable. Et même malgré les efforts des studios pour "vendre" à la presse une guerre entre Marilyn et Betty Grable, les deux actrices s'entendirent fort bien et Betty se montra gentille avec Marilyn. Betty avait été l'idole de la nation pendant près de dix ans et passait gentiment le flambeau, déclarant à Marilyn: "Ma chérie, j'ai eu mon temps. A toi maintenant. C'est ton tour." A la fin du tournage, Betty Grable rompt brutalement avec trois ans d'avance son contrat de cinq ans avec la Fox, déclarant à Darryl F. Zanuck qu'elle ne tournerait plus de films pour la Fox. Le 3 juin 1953, le studio annonce officiellement la rupture de contrat. Son bungalow est alors attribué à Marilyn, qui refusera de s'y rendre. A la sortie du film, le nom de Betty Grable disparaît même de la tête d'affiche à titre de représailles.
La scène marquante du film
La séquence la plus réjouissante du film est celle de la "powder room", expression qui renvoie à la salle de poudrière, où les dames se refont une beauté. Les pitreries de Marilyn, dans le rôle de la myope Pola, rendent cette séquence délicieusement inoubliable, où l'actrice révèle un véritable talent comique qu'elle doit sans doute aux cours qu'elle suivait au printemps de 1953, avec Lotte Goslar, une célèbre mime allemande qui incitait ses élèves à exploiter toutes leurs potentialités d'expressions corporelles. Une méthode de travail pourtant opposée à celles très cérébrales de Natasha Lytess, mais qui ont aidé Marilyn à se livrer à une prestation à la limite du burlesque. Dès son entrée au restaurant luxueux où elle retrouve ses copines, elle exécute un hilarant numéro digne de Charlie Chaplin ou de Buster Keaton, en suivant un serveur qu'elle prend pour son cavalier, en heurtant le maître d'hôtel et se cognant le nez contre le mur, juste après s'être admirée dans un miroir où son image est démultipliée. Le contraste entre cette image d'une déesse de l'amour et d'une jeune femme naïve à souhait, montre assurément à Marilyn qu'elle avait beaucoup d'humour pour tourner ainsi en dérision son statut d'idole de l'écran.
Le fameux plan où l'on découvre une Marilyn démultipliée par ses reflets dans les grands miroirs a sans doute été inspiré d'une part, par Jean Harlow, que Marilyn admirait beaucoup, mais aussi et surtout un clin d'oeil à "La Dame de Shangai" -1947- avec une Rita Hayworth aux cheveux courts et blond platine, face à de grands miroirs qui la reflètent:
La musiqueLa scène d'ouverture du film, où l'on voit et entend un orchestre jouer, est une musique composée par Alfred Newman qui provient du film Street Scene (Scène de la rue) en 1931. Le morceau a aussi été utilisé dans le film I Wake Up Screaming (Qui a tué Vicky Lynn?) en 1941, avec déjà Betty Grable et produit par la Fox; mais aussi dans le film Gentleman's Agreement (Le mur invisible) en 1947.
Le succès du film et la starification de Marilyn Ce n'est qu'au soir de la première, le 4 novembre 1953 , que Marilyn Monroe put prendre la mesure de la qualité de son interprétation. Le styliste William Travilla, le maquilleur Alan Snyder et la coiffeuse Gladys Rasmussen avaient mis plus de 6 heures à la préparer pour son entrée en scène. Elle avait emprunté au vestiaire de la Fox une robe, du couturier Travilla, en crêpe de Chine couleur chair couverte de paillettes que l'on avait cousue sur elle, de longs gants blancs et une étole en renard blanc. Au cocktail précédant la première, Marilyn, tendue, avait bu plusieurs bourbon soda et était visiblement éméchée quand elle traversa la foule hurlante pour entrer dans le Fox Wilshire Theatre. On entendit Nunnally Johnson dire: "Les femmes portant des robes moulantes ne devraient jamais boire de trop". Mais pour Marilyn, la soirée fut un triomphe, "la plus belle nuit de ma vie" dira-t-elle. Le Hollywood Reporter écrivit: "Nous n'avons rien vu de tel depuis Gloria Swanson au faîte de sa gloire." Jean Negulesco approuva. Il déclara qu'elle avait "prouvé à tout le monde et à elle-même qu'elle pouvait affronter toutes les concurrences."
Quand à Nunnally Johnson, producteur et scénariste du film, il déclara que "la première fois que tout le monde aima sincèrement Marilyn, pour elle-même, dans un film, ce fut dans How to Marry a Millionaire. Elle-même fournissait une explication très perspicace de ce fait. Elle dit que de tous les films qu'elle avait tourné, c'était le seul où elle avait une certaine pudeur -pudeur non pas physique, mais par rapport à elle-même."
Au bout de quelques mois, le film avait fait une recette brute 5 fois supérieure à son budget faramineux de 2,5 millions de dollars. La longue robe d'intérieur en laine crème utilisée pour les affiches publicitaires fut vendue aux enchères en juin 1997 pour 57 000 dollars, un record pour un costume de cinéma.
Remake
Entre 1957 et 1959, la télévision américaine diffusa une série sitcom How to marry a millionaire, avec les actrices Barbara Eden (dans le rôle de Loco Jones), Merry Anders (dans le rôle de Michelle "Mike" Page) et Lori Nelson (dans le rôle de Greta Lindquist); puis l'actrice Lisa Gaye (dans le rôle de Gwen Kirby) qui remplaca Lori Nelson.
>> photos de la série How to marry a millionaire
>> un épisode (partie 1) de la série How to marry a millionaire
Plus récement, Nicole Kidman a acheté les droits du film How to Marry a Millionaire (Comment épouser un millionnaire) afin de le produire et probablement s'y attribuer un rôle.
> sources:
Livre Marilyn Monroe, d'Adam Victor
Livre Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers
Livre Les Trésors de Marilyn Monroe
Revue : Les légendes d'Hollywood, Comment épouser un millionnaire.
Article et photos sur thesymmetricswan
Les anecdotes sur allocine
La fiche du film et des anecdotes sur imdb
Le film sur wikipedia
Octobre 1951, Los Angeles - Séance pour le magazine QUICK par Earl Theisen
Portraits en studio de Marilyn Monroe en octobre 1951 à Los Angeles photographiée par Earl Theisen pour le magazine américain Quick 19/11/1951 , qui lui consacre sa couverture et un article intitulé "Marilyn Monroe: The New Jean Harlow".
Le photographe dirige les poses de Marilyn, qu'il souhaite identiques à certaines photographies de Jean Harlow.
Studio portraits of Marilyn Monroe in October 1951 in Los Angeles photographed by Earl Theisen for the American magazine Quick 11/19/1951, which devoted its cover to her and an article entitled "Marilyn Monroe: The New Jean Harlow".
The photographer directs the poses of Marilyn, which he wishes to be identical to certain photographs of Jean Harlow.
- Marilyn en robe velours noire -
Marilyn in black velvet dress
Le photographe Earl Theisen, photographié par Rupert Allan (rédacteur en chef du magazine Look), montre à Marilyn Monroe quelle pose elle doit prendre. Peut être les photographies étaient-elles destinées au départ au magazine Look (Theisen en était l'un des photographes attitré) ?
Photographer Earl Theisen, photographed by Rupert Allan (editor-in-chief of Look magazine), shows to Marilyn Monroe what pose she should take. Perhaps the photographs were originally intended for Look magazine (Theisen was one of the appointed photographers) ?
- Dans la presse -
page de Quick, 19/11/1951 - USA
page de Vanity Fair, 04/2012 - ITALIE
- Marilyn en robe satinée & plumes -
Marilyn in satin dress & feathers
- Marilyn en robe empire & colonne -
Marilyn in empire dress & column
- Portrait visage de Marilyn -
Face Portrait of Marilyn
- Magazine -
Quick, 19/11/1951 - USA
> source: site web gettyimages
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Ces blondes mythiques
Ces blondes mythiques
article publié sur puretrend.com le 5 juillet 2011
Marilyn Monroe, Brigitte Bardot, Pamela Anderson. Leur point commun ? Leur chevelure. Blond platine, doré ou cendré, elles ont beau jouer sur tous les tableaux, elles représentent ce même mythe de la blonde sulfureuse, séductrice et glaciale. En bref, celle qui a la réputation de faire fantasmer les hommes depuis des siècles.
D'accord, les brunes ne comptent pas pour des prunes, mais les blondes n'ont pas forcément le QI d'un poulet. Icônes du cinéma, pin ups de magazine, elles ont très tôt pris conscience du pouvoir du blond et ont su faire leur place dans l'histoire à grand coup de crinière.
Blond vénitien pour la plus mythique d'être elles, Aphrodite, préoxydé et brushé pour Jean Harlow, plus doux pour Catherine Deneuve, si l'intensité a évoluée avec le temps, le potentiel séduction de la couleur est resté le même, faisant ainsi des blondes des femmes fatales.
Symbole de glamour, le blond serait-il à l'origine de leur célébrité ? Après tout la légende raconte que les hommes préfèrent les blondes...
Découvrez en images quelques unes des blondes les plus cultes.
1/ Sex-symbol des années 50 Janye Mansfield et sa chevelure crantée font succomber les hommes.
2/ Angélique et icône du cinéma par excellence, Grace Kelly n'est pas devenue une princesse par hasard...
3/ Plantureuse, ingénue et surtout blonde, Brigitte Bardot s'inscrit dans l'histoire en deux initiales.
4/ Blonde fatale par excellence, Marilyn joue tout autant de sa crinière que de ses courbes et prend souvent la pose dans des robes ultra glamour et sensuelles.
5/ Grace Kelly, véritable symbole de la blonde.
6/ Mannequin phare des 90's, Claudia Schiffer séduit l'objectif avec ses grands yeux bleus et sa crinière blonde comme les blés
7/ Dans les années 60, Elizabeth Montgomery et sa chevelure envoutent les spectateurs dans la série Ma sorcière bien aimée.
8/ Catherine Deneuve, à l'origine châtain, passe très vite au blond. C'est le début du mythe.
9/ Symbole des années 40, Veronica Lake fait succomber les hommes grâce à sa coiffure emblématique dissimulant un oeil mais aussi grâce à son blond lumineux.
10/ Pamela Anderson et sa crinière blonde, aussi emblématique que son une pièce rouge.
11/ Et si Ursula Andress ne devait pas son succès qu'à son maillot de bain dans le film James Bond et Dr.No ?
12/ Jean Harlow s'impose comme la blonde culte par excellence puisqu'elle est la première actrice blonde platine. Désormais surnommée la "Bombe Platine", elle ouvre dans les années 30, la voix aux blondes femmes fatales.
13/ Archétype de la blonde aux mensurations parfaites, Barbie s'impose comme un symbole.
01/1952, Beverly Carlton Hotel - Séance LIFE, Jour 2: Démarche & Drive-In par Halsman
Deuxième jour de la séance photos de Marilyn Monroe avec le photographe Philippe Halsman en janvier 1952 dans le quartier près de son appartement du Beverly Carlton Hotel pour Life Magazine (voir Life 7 avril 1952 ).
Second day of Marilyn Monroe's photoshoot with photographer Philippe Halsman in January 1952 in the area near her apartment of the Beverly Carlton Hotel for Life Magazine (see Life 7 avril 1952 ).
- Séance de la Démarche -
The Walk Sitting
Philippe Halsman photographie Marilyn à l'extérieur, dans les rues de Beverly Hills, près de son appartement. Il la prend d'abord en photos sur S Canon Drive, l'une des avenues donnant sur le Beverly Carlton Hotel, immortalisant ainsi sa démarche qui deviendra célèbre par le film Niagara; il racontera (dans le magazine Photography de juin 1953 ): "Le lendemain, sur notre chemin pour aller déjeuner, j'en ai profité pour photographier la marche remarquable de Marilyn, essayant de saisir son étonnante ondulation turbinoïde. Je faisais toutes les expositions, car j'avais l'impression que, rythmiquement, au sommet de sa tortilité chantante, comme me faisant un clin d'œil, mais que je manquais constamment d'attraper ce clin d'œil. Avec une caméra, cela aurait été un jeu d'enfant, mais saisir l'essence de la démarche d'un seul coup, si cela était possible, exigeait la plus grande concentration perceptive".
Philippe Halsman photographs Marilyn outside, in the streets of Beverly Hills, near her apartment. He first takes pictures of her on S Canon Drive, one of the avenues leading to the Beverly Carlton Hotel, thus immortalizing her walk which will become famous in the film Niagara; he will relate (in magazine Photography from June 1953 ): "The next day, on our way to lunch, I took the opportunity of photographing Marilyn's remarkable walk, trying to catch its amazing turbinoid undulation. I made any exposures, for I had the feeling that, rhythmically, at the peak of its lilting tortility, it winked at me, but that I constantly missed catching the wink. With a movie camera it would have been child's play, but to seize the essence of the walk in one shot, if it was possible at all, demanded the utmost apperceptive concentration."
- L'une des photographies sert de support publicitaire
pour le film Troublez-moi ce soir sorti sur les écrans USA le 18 juillet 1952 -
- One of the photographs serves as an advertising support for the film
Don't Bother to Knock released on screens in the USA on July 18, 1952 -
- Ici, Marilyn à la Ray Anthony Party du 03 août 1952 -
Le magazine Life 7 avril 1952 compare Marilyn à Jean Harlow
Jean Harlow en couverture du Life du 3 mai 1937
Life magazine April 7, 1952 compares Marilyn to Jean Harlow
Jean Harlow on the cover of Life of May 3, 1937
- Dans la presse -
article - date et magazine inconnus
"The Walk that made Marilyn famous"
- Séance du Drive-In -
The Drive-In Sitting
Philippe Halsman photographie ensuite Marilyn dans sa voiture, stoppée à un drive-in, dégustant un hamburger; il racontera (dans le magazine Photography de juin 1953): "Après le déjeuner, nous sommes allés dans un restaurant drive-in pour montrer que Marilyn était sexy même en mangeant."
Philippe Halsman then photographs Marilyn in her car, stopped at a drive-in, enjoying to eat a burger; he will relate (in Photography magazine in June 1953): "After lunch, we drove to a drive-in restaurant to show that Marilyn looks sexy even while eating."
- Planches Contact -
- Contact Sheet -
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LIFE 07/04/1952
Il s'agit de la première couverture de Marilyn Monroe pour le magazine américain Life du 7 avril 1952, qui lui consacrait un article de 5 pages, dont le reportage photographique est de Philippe Halsman (excepté une photographie d'André De Dienes).
Cette couverture va avoir un retentissement dans la carrière de Marilyn, Life étant l'un des magazines les plus vendus aux Etats-Unis; elle va ainsi accéder au statut de star.
This is the first cover of Marilyn Monroe for the American magazine Life on April 7, 1952, which devoted an article of 5 pages to her - the photographic report is by Philippe Halsman (except a photograph by Andre De Dienes).
This cover will have an impact on Marilyn's career, Life being one of the best-selling magazines in the United States; she will thus reach the status of star.
summary: LIFE'S COVER
Marilyn Monroe had her first brush with frame at the beginning of Wolrd War II when she was 16 and working in an aircraft plant. An Army public relations photographer spotted her and, to boost wartime morale, shot her alongside every machine in the factory. These pictures got her work as a model and eventually led to a Marx Brothers' film in which her role consisted of walking into a room and out of it. "That's a fine walk," said Groucho. "Now do it again more so." She took the advice and is now among the Hollywood great.
sommaire: EN COUVERTURE DE LIFE
Marilyn Monroe a eu son premier contact avec l'image au début de la Seconde Guerre mondiale alors qu'elle avait 16 ans et travaillait dans une usine d'avions. Un photographe de relations publiques de l'armée l'a repérée et, pour remonter le moral en temps de guerre, l'a photographiée à côté de chaque machine de l'usine. Ces images lui ont permis de travailler comme modèle et l'ont finalement conduite à faire un film des Marx Brothers dans lequel son rôle consistait à entrer dans une pièce et à en sortir. "C'est une belle démarche", a déclaré Groucho. « Maintenant, recommencez encore plus. » Elle a suivi les conseils et fait désormais partie des grands d'Hollywood.
Article: "Hollywood Topic A-Plus"
Whole Town's taling about Marilyn Monroe
Every so often, more in hope than conviction, Hollywood announces the advent of a sensationnal glamour girl, guaranteed to entice people from all lands to the box office. Usually the sensation fizzles. But today the most respected studio seers, in a crescendo of talk unparalleled since the debut of Rita Hayworth, are saying that the genuine article is here at last: a sturdy blonde named Marilyn Monroe (see cover).
Three years ago, Marilyn was trying to get a start like any other starlet: a low-salary contract with 20th Century-Fox, small parts in movies, choice as Miss Flamethrower by an Army unit. She even posed for calendar art for a few badly needed extra pennies. Somewhere between her ingenuous mind and voluptuous body came a spark of the kind that makes movie personalities. Her bit part stood out in big films (All About Eve, Asphalt Jungle). Today she is topic A-plus in Hollywood. She gets 5,000 fan letters a week and is beeing costarred simultaneously in films with Cary Grant, Richard Widmark, Charles Laughton.
Marilyn was beign driven down a California scenic route recently by an admirer when she volunteered the information "I was born under the sign of Gemini. That stands for the intellect." "Yes ?" said the admirer. "Everybody else I've told that to," said Marilyn, "laughed".
Because her movie role is always that of a dumb blonde, Hollywood generally supposes she is pretty dumb herself. This is a delusion. Marilyn is naive and guileless. But she is smart enough to have known how to make a success in the cutthroat world of glamour. She does it by being as wholly natural as the world will allow. Physically she has many of the attributes of Jean Harlow. But there is no suggestion of hardness or tartness in Marilyn. She is relaxed, warm, apparently absorbed by whatever man she has her big blue eyes fixed on at any particular moment. "I've given pure sex appeal very little thought" she says. "If I had to think about it I'm sure it would frighten me."
What she does think about she expresses in aphorisms. On clothes: "I dress for men. A woman looks at your clothes critically. A man appreciates them." On eating with a man: "I don't give the food much thought." On walking: "I use walking to just get me around." On resting: "I sit down the way I feel." On men: "They seem to understand me." On herself: "I am very definitely a woman and I enjoy it."
Marilyn never finished high school but she is devoted to the intellectual life. She sprinkles her conversation with lines from Thomas Wolfe and Browning, with the same candid simplicity she uses in describing her dumbbell exercices: "I'm fighting gravity. If you don't fight gravity, you sag." Her candor sometimes disconcerts interviewers. "One this fellow says 'Marilyn, what do wear to bed ?' So I said I only wear Chanel No. 5 and he groans, 'Oh no, I can't use that.'"
Marilyn's real name is Norma Jeane Mortenson, though she generally gives it as Baker, apparently because her father was a baker. She was brought up at municipal expense in 12 different foster homes in Los Angeles. The first family was intensely religious . "To go to a movie was a sin", recalls Marilyn. "Every night I was told to pray that I would not wake up in hell." The next family was comprised of movie bit players: "They drank and danced and played cards. Oh, how I prayed for them." Another one gave her empty whisky bottles as her only toys. She was a skinny child, something of an ugly duckling. At 16, to avoid being sent to an orphenage, she married an aircraft worker and was divorced two years later. Marilyn looks back on the hard knocks of her youth with no particular self-pity and only hopes they may have taught her a few things about people which will help her in her career. For, with all Hollywood at her feet, she is obsessed by an irrationnal childhood ambition: she wants very much to become an actress.
Traduction "Le sujet extra d'Hollywood"
Toute la ville parle de Marilyn Monroe
De temps en temps, plus par espoir que par conviction, Hollywood annonce l'avènement d'une fille glamour sensationnelle, garantie d'attirer les gens de tous les pays au box-office. Habituellement, la sensation s'envole. Mais aujourd'hui, les voyants de studio les plus respectés, dans un crescendo de discours sans précédent depuis les débuts de Rita Hayworth, disent que la véritable article est enfin là : une blonde robuste nommée Marilyn Monroe (voir couverture).
Il y a trois ans, Marilyn essayait de se lancer comme n'importe quelle autre starlette : un contrat à bas salaire avec la 20th Century-Fox, des petits rôles dans des films, choisie comme Miss Lance-flammes par une unité de l'armée. Elle a même posé pour un calendrier artistique pour quelques centimes supplémentaires dont elle avait grandement besoin. Quelque part, entre son esprit naïf et son corps voluptueux, est venue une étincelle du genre de celles qui font les personnalités du cinéma. Ses petits rôles l'ont mené dans les grands films (All About Eve, Asphalt Jungle). Aujourd'hui, elle est le sujet extra à Hollywood. Elle reçoit 5 000 lettres de fans par semaine et est co-vedette simultanément dans des films avec Cary Grant, Richard Widmark, Charles Laughton.
Marilyn a été récemment conduite sur une route panoramique californienne par un admirateur lorsqu'elle a déclaré volontairement "Je suis née sous le signe des Gémeaux. Cela représente l'intellect." "Oui ?" dit l'admirateur. "Tout le monde à qui j'ai dit ça", a déclaré Marilyn, "a ri". Parce que son rôle au cinéma est toujours celui d'une blonde stupide, Hollywood suppose généralement qu'elle est elle-même plutôt stupide. C'est une illusion. Marilyn est naïve et innocente. Mais elle est assez intelligente pour avoir su réussir dans le monde féroce du glamour. Elle le fait en étant aussi totalement naturelle que le monde le permet. Physiquement, elle a beaucoup des attributs de Jean Harlow. Mais il n'y a aucune suggestion de dureté ou d'acidité dans Marilyn. Elle est détendue, chaleureuse, apparemment absorbée par n'importe quel homme sur lequel ses grands yeux bleus sont fixés à un moment donné. "J'ai très peu pensé au sex-appeal pur", dit-elle. "Si je devais y penser, je suis sûr que cela me ferait peur."
Ce qu'elle pense, elle l'exprime par des aphorismes. Sur les vêtements : « Je m'habille pour les hommes. Une femme regarde vos vêtements d'un œil critique. Un homme les apprécie.» Sue le fait de manger avec un homme : «Je ne pense pas beaucoup à la nourriture.» Sur la démarche : «J'utilise la marche pour me déplacer. » Sur le repos : «Je m'assieds comme je me sens. » Sur les hommes : «Ils semblent me comprendre.» Sur elle-même : «Je suis définitivement une femme et j'aime ça. »
Marilyn n'a jamais terminé ses études secondaires mais elle se consacre à la vie intellectuelle. Elle saupoudre sa conversation de répliques de Thomas Wolfe et Browning, avec la même simplicité candide qu'elle utilise pour décrire ses exercices d'haltères : «Je combats la gravité. Si tu ne combats pas la gravité, tu t'affaisses. » Sa franchise déconcerte parfois les intervieweurs. "L'un de ces gars me dit 'Marilyn, que portez-vous au lit ?' Alors j'ai dit que je ne portais que du Chanel n°5 et il gémit : 'Oh non, je ne peux pas utiliser ça.'"
Le vrai nom de Marilyn est Norma Jeane Mortenson, bien qu'elle le donne généralement comme Baker, apparemment parce que son père était boulanger. Elle a été élevée aux frais de la municipalité dans 12 foyers d'accueil différents à Los Angeles. La première famille était intensément religieuse. "Aller au cinéma était un péché", se souvient Marilyn. "Tous les soirs, on me disait de prier pour ne pas me réveiller en enfer." La famille suivante était composée de gens de cinéma : "Ils buvaient, dansaient et jouaient aux cartes. Oh, comme j'ai prié pour eux". Dans une autre, on lui a donné des bouteilles de whisky vides comme seuls jouets. C'était une enfant maigre, une sorte de vilain petit canard. A 16 ans, pour éviter d'être envoyée dans un orphelinat, elle a épousé un ouvrier aéronautique et a divorcé deux ans plus tard. Marilyn revient sur les coups durs de sa jeunesse sans s'apitoyer sur elle-même et espère seulement qu'ils lui ont appris quelque choses sur les gens qui l'aideront dans sa carrière. Car, avec tout Hollywood à ses pieds, elle est obsédée par une ambition d'enfance irrationnelle : elle a très envie de devenir actrice.
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> Sources:
biographie sur imdb / wikipedia / Alchetron / Glamour Girls /
photographies sur FamousFix / sur Listal
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copyright text by GinieLand.