Juin 1961 Baptême du fils Gable
En Juin 1961, Marilyn Monroe se rend au St Cyril's Catholic Church, au baptême de John Clark Gable, l'unique fils de l'acteur Clark Gable, né le 20 mars 1961; Clark Gable venait de mourir d'une crise cardiaque quatre mois auparavant (le 16 novembre 1960). La chroniqueuse Louella Parsons (vêtue en bleu) est aussi invitée.
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La mort de Clark Gable souleva des interrogations et certains mirent en cause Marilyn: en effet, ils venaient tous deux de terminer le tournage des Misfits, qui fut fatiguant pour Gable car il avait insisté pour réaliser lui même les cascades sous la chaleur étouffante du désert du Nevada. De plus, on le disait souvent stressé de par les retards incessants de Marilyn, ainsi que les nombreuses prises à refaire car comme à son habitude, elle ne savait pas son texte et se montrait capricieuse. Cependant, la présence de Marilyn au baptême fait taire les rumeurs de discordes avec Kay Gable, la veuve de Clark, qui, disait-on, reprochait à Marilyn d'avoir causé la mort de son mari. Marilyn se sentant coupable, elle sombrit davantage dans la dépression, mais finalement, Kay soutiendra Marilyn en lui affirmant que ce sont les cascades sur le tournage qui ont épuisé son mari.
Parmi les autres invités: la star de radio et de télévision Jack Benny arriva avec sa femme Mary Livingstone. Kay Gable et son bébé arrivèrent en voiture et posèrent pour les photographes à l'entrée de l'église, avec la journaliste à potins Louella Parsons.
Positif juin 2009
Marilyn Monroe en couverture du magazine de cinéma Positif (le Hors Série , numéro 2) de juin 2009 . A noter: Aucun article ni photo de Marilyn à l'intérieur ! Prix: 4,90 €
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21/01/1961 Retour à New York
15/06/1961 Retour à New York
Le 15 juin 1961, Marilyn Monroe est de retour à New York, après avoir passé les mois précédents à Los Angeles et Las Vegas. Arrivée de Los Angeles, elle est photographiée avec son chien Maf et James Haspiel, l'un de ses fans. Photographies de James Haspiel et Frieda Hull (fan de la bande des 'Monroe Six').
On June 15, 1961, Marilyn Monroe is back in New York, after to have spent the previous months in Los Angeles and Las Vegas. Arriving from Los Angeles, she is photographed with her dog Maf and James Haspiel, one of her fans. Photographs by James Haspiel and Frieda Hull (fan of the group 'Monroe Six').
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28/06/1961 Marilyn entre à l'hôpital
Le 28 juin 1961, c'est accompagnée de Joe DiMaggio et de May Reis (sa secrétaire) que Marilyn Monroe, le visage caché par un oreiller, entre au Polyclinical Hospital de Manhattan, à New York, après avoir souffert de violentes douleurs de troubles digestifs les mois précédents. C'est ainsi que, pour les journalistes, elle entre à l'hôpital pour des "désordres intestinaux mineurs". Mais en réalité, les médecins lui découvrent une angiocholite (une infection de la bile des voies biliaires) et doit être opérée d'urgence. L'opération a lieu le lendemain, le 29 juin 1961. Durant son hospitalisation, Joe DiMaggio viendra lui rendre visite quotidiennement.
C'est la quatrième hospitalisation de Marilyn en cinq mois.
11/07/1961 Sortie du Polyclinical Hospital
Le 11 juillet 1961 à New York, Marilyn Monroe, accompagnée de John Springer, quitte le Polyclinical Hospital de Manhattan, après avoir subi l'ablation de la vésicule biliaire. Tantôt souriante, tantôt appeurée, amaigrie et fragilisée (elle sort dans un fauteuil roulant, avant de se lever), Marilyn quitte l'hôpital deux semaines après y avoir été admise. Comme toujours, la presse est à l'affût, mais Marilyn garde le sourire; elle est escortée par des policiers pour affronter la cohue des 200 photographes, journalistes et admirateurs.
On July 11, 1961 in New York, Marilyn Monroe, with John Springer, leaves the Polyclinical Hospital in Manhattan after surgery to remove the gallbladder. Sometimes smiling, sometimes frighten, thin and fragile (she comes out in a wheelchair, before to get up), Marilyn leaves the hospital two weeks after being admitted. As always, the press is on the lookout, but Marilyn still smiling. She is escorted by police officers to face the mob of 200 photographers, journalists and fans.
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> dans la presse
1/ article de la presse finlandaise
2/ 'Motion Picture' d'octobre 1961
Auparavant, Marilyn avait appelé la photographe Eve Arnold de l'hôpital car le magazine "Good Housekeeping" souhaitait faire un article sur son coiffeur Kenneth Battelle. Eve Arnold retrouve Marilyn le jour de sa sortie d'hôpital, dans son appartement new-yorkais au 444 East sur la 57ème Rue, pour la séance photos.
Eve Arnold: "Marilyn et Keneth firent les fous devant l'objectif, elle le taquinait parce qu'il ne montrait que son profil le plus photogénique. Nous n'avons fait qu'une bobine. Une seule photographie était nécessaire et je ne voulais pas fatiguer Marilyn. (...) Ce fut ma dernière entrevue avec Marilyn et la dernière fois que je la photographiais."
Eve Arnold et Marilyn ont convenu de retravailler à nouveau ensemble: la photographe venait de signer un contrat avec le "Sunday Times" en Angleterre et voulait soumettre ultérieurement à la rédaction un reportage photos avec Marilyn. Mais les deux femmes ne se revirent jamais.
Previously, Marilyn called the photographer Eve Arnold from the hospital because the magazine "Good Housekeeping" wanted to do an article on her hairdresser Kenneth Battelle. Eve Arnold meets Marilyn the day of hospital discharge, in her New York apartment on 444 East 57th Street, for the shoot.
Eve Arnold: "Marilyn and Kenneth played up for the camera, she teased him about his showing the more photogenic side of his face. We did just one roll of the film. One photograph was necessary and I did not want to tire Marilyn. (...) This was the last time O saw her and the last time I photographed her".
Eve Arnold and Marilyn agreed to work together again: the photographer had just signed a contract with the "Sunday Times" in England and would later submit in writing a report photos with Marilyn. But the two women never met again.
> Marilyn et Kenneth par Eve Arnold
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25/07/1961 la coupe de bière
Durant le mois de juillet 1961, Marilyn Monroe se reposait dans son appartement new-yorkais (du 444 East 57th Street) après avoir subi une opération chirurgicale de la vésicule biliaire.
Afin de faire taire les rumeurs et d'étancher la soif des reporters, le 25 juillet 1961, Marilyn Monroe fit envoyer cette coupe à charbon remplie de bière aux journalistes qui épiaient devant son appartement new-yorkais. Le cadeau de bienvenue était accompagné d'une note de Marilyn:
"Dear fellas,
I know it's been a long, hot vigil so have a beer on me.
I swear I'm not leaving, I'm staying --- SINGLE."
Les covers de L'Europeo
Il était une fois la face sombre de Hollywood
>> Article: du 05/06/2009 du LeFigaro.fr
par Arnaud Bordas
Avant John F. Kennedy, Marilyn eut une liaison avec le sulfureux
Sam Giancana.
Crédits photo : (Rue des
Archives)
Soirées de fin de tournage avec alcool, drogue et sexe à volonté, liens ambigus de certaines stars avec la mafia, scandales financiers : les coulisses de « l'usine à rêves » ne sont pas toujours reluisantes. Récit.
Il fut l'une des figures les plus importantes du cinéma hollywoodien des années 80-90. Avec son complice, Jerry Bruckheimer, il produisit des succès fracassants comme Flashdance, Le Flic de Beverly Hills, Top Gun, Bad Boys, Esprits rebelles ou Rock. Le 19 janvier 1996, vers 1 heure du matin, épuisé par une vie placée sous le signe de l'argent, de la drogue, du stress et des mœurs les plus extrêmes, Don Simpson, 52 ans, s'écroule sur le carrelage de ses toilettes. Mort. L'ascension et la chute de ce nabab pas comme les autres, retracées dans l'ouvrage Box-Office, de Charles Fleming (1), est particulièrement symptomatique du microcosme hollywoodien, de sa violence et de sa démesure. Redoutablement énergique, créatif, intelligent, généreux et franc, mais aussi narcissique, instable, paranoïaque, mythomane, obsédé, arrogant, tyrannique et autodestructeur, Don Simpson, élevé dans les quartiers difficiles d'Anchorage, en Alaska, avait gravi les échelons de la gloire à la seule force de sa volonté. Très impliqué dans la fabrication de ses films, il inventa la formule du high concept, qui consistait à trouver une idée de film qui puisse se résumer en une phrase. Si Bruckheimer était le calculateur froid et bosseur du duo, ne cachant pas le mépris qu'il avait pour son public, Simpson, lui, aimait vraiment ce qu'il faisait.
Ayant apporté au studio Paramount quelques-uns des plus gros succès des années 80, il connut l'apogée de sa carrière entre 1986 et 1987, avec Top Gun et LeFlic de Beverly Hills2. Les soirées de débauche (avec cocaïne, sexe et alcool à volonté) qui suivaient les journées de tournage de ces deux blockbusters participèrent à édifier la légende sulfureuse de Simpson. Grisé par les centaines de millions de dollars amassés grâce à ses films, le producteur s'immergea peu à peu dans un monde nocturne, fait de filles faciles, de bad boys (comme le détective corrompu récemment condamné Anthony Pellicano, qui « arrangea » de nombreuses affaires pour le compte de Simpson) et de soirées décadentes. Sa luxueuse villa hollywoodienne, véritable caverne d'Ali Baba des substances illicites, voyait défiler de nombreuses prostituées, toutes rabattues par Mme Alex et Heidi Fleiss, les deux plus grandes maquerelles hollywoodiennes de cette période. Obsédé par son apparence et complexé par son physique, le tycoon pratiquait la musculation à hautes doses, faisait appel aux services des chirurgiens esthétiques les plus réputés et dépensait des fortunes en vêtements de marque et en voitures de luxe.
Ce train de vie éreintant ne dura pas : en 1990, Jours de tonnerre, sorte de Top Gun situé dans le milieu des courses automobiles, connaît un tournage catastrophique, suivi d'une sortie en salles décevante. Il marque le début de la fin pour Simpson. Convaincu d'être une star, il comptait sur Jours de tonnerre pour s'imposer en tant qu'acteur. Abattu par sa prestation pitoyable, peu concerné par les nouveaux projets de sa propre société, il sombre peu à peu dans la déprime. Il ne travaille quasiment plus, laissant son associé Jerry Bruckheimer faire tourner leur entreprise sans lui, alors même qu'ils ont rejoint le giron du studio Disney. Il ingurgite anxiolytiques et antidépresseurs, con somme de grandes quantités de cocaïne et se nourrit jour et nuit de hamburgers et de beurre de cacahuète. On connaît la suite.
L'histoire tragique de Don Simpson ne peut être mise sur le seul compte de la décadence hollywoodienne propre aux années 80-90. Cette ivresse du pouvoir et des vices y afférant est née avec la Mecque du cinéma. Comme le montre Tim Adler dans La Mafia à Hollywood(2), les sommes d'argent astronomiques manipulées par l'industrie du cinéma ont toujours nourri la volonté de puissance des uns et des autres. Dès les débuts des grands studios, la pègre s'intéresse aux profits impressionnants qu'ils dégagent et les stars raffolent déjà des plaisirs interdits. En 1916, le pape de la magie noire, Aleister Crowley, qui connaît bien ce milieu, décrit Hollywood comme «la faune du cinéma composée de malades fous de cocaïne».
En réalité, ce sont bel et bien les patrons des studios qui ont ouvert les portes de leur industrie au crime organisé. Dans les années 30, ils emploient les services de nombreux porte-flingues du milieu pour briser les grèves qui paralysent les plateaux et, à l'issue de leur mission, les gangsters finissent par se retourner contre leurs employeurs. Les décennies suivantes consacreront les noces funestes du crime et de l'image. Tandis que Jean Harlow poursuit une liaison avec le gangster Longy Zwillman, Joan Crawford utilise carrément les services de la pègre pour faire disparaître un film pornographique qu'elle avait tourné à ses débuts ! A la même époque, le légendaire Bugsy Siegel - réputé le gangster le plus élégant de son époque, c'est lui qui créa Las Vegas - sort avec des actrices comme Lana Turner ou Ava Gardner, fréquente des ma gnats du cinéma comme Jack Warner ou Louis B. Mayer et des stars comme Gary Cooper, Clark Gable ou Cary Grant. Quant à la blonde Kim Novak, le studio Columbia va jusqu'à faire appel au mafieux Mickey Cohen pour la dissuader de poursuivre sa liaison jugée scandaleuse avec l'acteur noir Sammy Davis Jr...
L'anecdote qui montre le mieux cette collusion entre les milieux du cinéma et du crime figure dans le film Le Parrain de Francis Ford Coppola, lorsqu'un producteur, après avoir refusé d'engager dans son film un chanteur ami de la mafia, se réveille dans son lit avec, près de lui, la tête coupée de son cheval préféré.
Quand la mafia se recycle dans le cinéma porno
Cette histoire fut en fait inspirée par la manière dont Frank Sinatra, très proche de gangsters comme Lucky Luciano ou Sam Giancana et qui construisit sa carrière avec l'appui de la mafia, obtint le rôle qui allait lui valoir un oscar dans Tant qu'il y aura des hommes, en 1953... Avec l'accession de John F. Kennedy à la présidence des Etats-Unis, tandis que Marilyn Monroe passera des bras de Sam Giancana à ceux de « Mister President », Sinatra s'éloignera peu à peu de ses amis gênants.
Dans les années 70-80, jusque-là très active au sein même des studios, la mafia se recycle dans l'industrie naissante du film pornographique, où elle empochera des centaines de millions de dollars, puis dans la finance (elle sera impliquée dans le scandale du rachat de la MGM par le financier véreux Giancarlo Parretti).
Et aujourdhui ? Réduite à l'état de petite entreprise provinciale comme on le
voit dans la série Les Soprano, la mafia s'est éloignée de Hollywood.
C'est en tout cas ce qu'assure Tim Adler. Une affirmation dictée par
l'observation des faits ou par la prudence ?